Année : 2016

  • Mohamed VI se libra de un atentado en Casablanca

    El rey de Marruecos Mohamed VI fue objeto de un atentado el jueves durante el paso de su cortejo por una de las avenidas de Casablanca, informó ayer la prensa marroquí.
    Un individuo lanzó tres cocktails molotov sobre el coche de Mohamed VI que pasaba a una gran velocidad obligándolo a reducir la velocidad con el fon de evitar los trozos de cristal que volaron sobre la carretera, continuando, acto seguido, su camino en dirección del palacio de Mers Sultán.
    Selon des sources de presse, un individu a jeté trois cocktails molotov sur la voiture du roi Mohammed VI qui passait à grande vitesse en la contraignant à réduire sa vitesse.
    Con el fin de ocultar las verdaderas razones del atentado, los servicios de seguridad marroquíes describieron, como suelen hacer, al autor como enfermo mental mientras otros sitios conocidos por sus claras relaciones con la DGED pretendían que le rey se paseaba en solitario por las calles de Casablanca.
  • Sahara Occidental: Les gesticulations désespérés du Maroc.

    Au Sahara Occidental, Le Royaume du Maroc est dans une position difficile. Il subit les événements depuis l’annulation de l’accord commercial UE-Maroc par la cour de justice européenne le 10 décembre 2015 [1] . Depuis il entreprend des initiatives diplomatiques sur le terrain tendant à reprendre l’initiative, à imposer ses points de vue et à créer les faits accomplis. Toutes ces démarches ont abouti au contraire à des défaites cuisantes . Et pour couronner le tout, l’avis de l’avocat général de la cour européenne de justice (CJUE),Melchior Wathelet, affirmait le 13 Septembre 2016 que le Sahara occidental ne fait pas partie du Maroc et que c’est un territoire candidat à la décolonisation depuis 1964 selon la résolution 1514 relative aux territoires colonisés [2].
    Le différent Maroc-Nations-unis
    La position du Royaume concernant l’avenir du sahara occidental estambiguë en apparence. Il a signé unaccord avec le Front Polisario en 1991 [3], prévoyant un referendum d’autodétermination et la MINURSO est depuis présente sur le territoire pour l’implémenter d’une part et d’autre part Il proclame depuis 2003 que le référendum est obsolète et que seule l’autonomie est acceptable.
    Il ne dénonce pas l’accord de 1991 qui aurait eu pour conséquence le départ de la MINURSO et la reprise des hostilités. Mais par manœuvres successives il veut annihiler la mission principale de la MINURSO qui est le référendum d’autodétermination et en faire un simple outil de cessez-le-feu.
    C’est sous cet angle là qu’il faut voir le refus marocain à recevoir Mr Christopher Ross et l’expulsion de la mission civile de la MINURSO.
    Au jour d’aujourd’hui la MINURSO est toujours présente sur le territoire et le Royaume du Maroc refuse de la laisser terminer son travail. Dans ces circonstances, le conflit Nation-Unis-Maroc est inévitable.
    Les événements d’ELGUARGARAT 
    La zone d’ELGUARGARAT ou plus exactement ce qu’on appelle ‘KANDAHAR’ est situé au delà du mur érigé par le Maroc donc en dehors de sa zone de contrôle d’après l’article N°1 du traité de cessez-le-feu de 1991.
    Sous prétexte de pourchasser les contre-bandiers, des éléments armés marocains ont investis les lieux. De plus ils ont commencé à ériger une route goudronnée prélude à la la liaison avec la GUERRA et l’annexion de toute la zone.
    Le Front Polisario a tout de suite envoyé des unités de gendarmerie de l’ALPS et contraint les Marocains de stopper leur avancé vers la Guerra. Desormais les forces armées de l’ALPS se trouvent à 120 m des éléments marocains [4].
    La tentative d’annexer la zone partant du mur jusqu’à la GUERRA est donc un echec cuisant. Les nations-unis demandant aux belligérants de ramener leur forces à leur positions initiales.
    La Demande Du Maroc de revenir dans l’Unité Africaine
    Le Royaume du Maroc s’est retiré de l’OUA, Ancêtre de l’UA, au mois de Novembre 1984 suite à l’admission de la RASD (République Arabe Sahraoui Démocratique) en son sein. Les états africains, excédés par le comportement de HASSAN II, qui aprés avoir promis en 1981 au sommet de Nairobi d’organiser le referendum d’autodétermination, tardait à le mettre en pratique, ont décidé donc d’admettre la RASD au sein de l’OUA.
    Au fil des ans, le royaume du Maroc s’apercevait de plus en plus que la politique de la chaise vide portait préjudice à sa politique d’annexion il décida donc de demander officiellement sa réintégration.
    Mais cette adhésion à l’UA (Unité Africaine), Le royaume la veut à la condition que la RASD en soit exclue. Ce qui est, vu les statuts actuels de l’UA, impossible. Ces statuts ne prévoient pasl’exclusion d’un état membre et demande à tout nouveau pays adhérent de respecter les frontières héritées de la colonisation.Aujourd’hui le Maroc n’est prêt ni à s’asseoir à lamême table que la RASD ni à reconnaître lesfrontières héritées de la colonisation. 
    Lui restera d’avoir le soutien des 2/3 tiers des pays africains afin de changer les statuts de l’UA. Cette hypothèse est fortement improbable, vu le rapport des forces au sein de l’UA. Les trois pays piliers de l’UA, L’afrique du sud l’algerie et le nigéria, soutiennent la RASD.
    Le Maroc, Le Sahara Occidental et La Cour Européenne
    Le Maroc a signé deux accords agricoles et commerciaux. L’un avec les états-unis qui exclue explicitement le sahara occidental, l’autre avec l’Unité européenne qui ne souffle mot sur le sahara occidental entretenant l’ambiguïté.
    C’est cette ambiguïté qui explique le jugement le jugement de la CJUE du 12 décembre 2015 qui annule l’accord UE-Maroc considérant que dans les faits il s’applique au Sahara occidental alors qu’il ne fait partie du Maroc, Alors que l’avis de l’avocat général Melchior Wathlete considère que l’accord UE-Maroc ne concerne que ce dernier pays le sahara occidental n’est pas concerné car ne faisant pas partie du Maroc.
    Les conclusions de la CJUE, aussi bien son jugement du 12 décembre 2015 que l’avis de son avocat général du 13 septembre 2016 , reposent essentiellement sur le fait que le » Sahara Occidental ne fait pas partie du Maroc » et est candidat à la décolonisation depuis 1964. Ce qui représente un revers majeur pour la thèse marocaine.
    L’Avenir Appartient au Sahara Occidental et à Son Peuple
    L’avenir du Sahara Occidental est entre les mains du peuple sahraoui. Il a pour lui sa légitimité historique, son unité et sa détermination. Il a réussi à stopper les manœuvres marocaines. Il vient de remporter une victoire décisive à la cour de justice européenne.
    A l’avenir le Royaume du Maroc, aura beaucoup de mal à discuter de son projet ‘d’autonomie’ car dénué de tout fondement juridique et historique. En réalité le jugement et l’avis de la CJUE n’a fait que rappeler l’avis de la cour de la haye du 15 octobre 1975.
    Dorénavant la solution du conflit ne peut se faire sans passer la légalité internationale qui est le référendum d’autodétermination du peuple sahraoui. Cette situation fragilise aussi le comportement français qui soutient aveuglement son allié marocain.
    En attendant, tout pillage des ressources sahraouis, surtout par les européens devient illégal si tant est qu’un jour il soit légal.
    Au jour d’aujourd’hui, si le Royaume du Maroc désire adhérer à l’UA, il faut qu’il se résout à s’asseoir à coté de la RASD et reconnaître les frontières héritées de la colonisation.
    [1] Journal ElWatan du 16/02/2016 : » Le Maroc suspend ses contacts avec l’UE »: Lire en Ligne[2] Site de la cour européenne de justice (CURIA) conclusions de M.Wathelte: Lire en Ligne .[3] Accord de cessez-le-feu Maroc-Front Polisario présenté du 20 Juin 1990 Lire en Ligne.
    [4] Journal le Figaro du 7 sept 2016: « Face à Face dangereux au sahara occidental » Lire en Ligne
  • Un document révèle les noms des agents rémunérés par le Makhzen

    Des documents secrets du ministère marocain des Affaires étrangères donnent les listes de 29 agents étrangers au service du Makhzen qui les a chargés de «défendre» la thèse de l’occupation coloniale du Sahara Occidental par le Maroc devant la 4e commission de la 69e assemblée générale de l’ONU (septembre 2014). Ces documents constituent une preuve supplémentaire des moyens, pour le moins, malhonnêtes – mensonges et manipulations – mis en œuvre par le Makhzen pour défendre la cause perdue à l’avance de la «marocanité du Sahara Occidental». Les interventions de ces 29 personnes sont totalement dénuées de sincérité comme le montrent ces documents qui contiennent la «feuille de route» qui leur est assignée par le Makhzen. En échange de la prise en charge de leur transport et de leur hébergement à New York, siège des Nations unies, par une agence de voyages payée par le Makhzen, et d’une somme de 2 000 dollars par jour auxquels s’ajoutent 200 dollars de frais pour le transfert de l’aéroport à l’hôtel, ces faux témoins s’en prennent à l’Algérie qui ne leur a absolument rien fait, mais ils doivent cette contrepartie à leurs embaucheurs qui ne sont autres que les services de renseignements marocains de la Direction générale d’études et de documentation (DGED). La mission qui leur est confiée est, en effet, de «discréditer le discours algérien» dont le Makhzen a cru connaître les thèmes : «questions des droits de l’Homme, les ressources naturelles, l’autodétermination, l’indépendance, etc.».
    Le Makhzen dicte à ses agents la riposte anti-algérienne en les orientant sur les thèmes à évoquer, notamment celui de «la situation humanitaire dans les camps (de réfugiés)» et de «la violation des droits de l’Homme dans les camps». Parmi les documents secrets du MAE marocain, le PV d’une réunion consacrée à la 4e commission de la 69e session, l’Assemblée générale des Nations unies établit clairement l’implication directe de la DGED dans le choix des agents étrangers, sur la base, lit-on dans le PV, «des critères déjà définis à savoir la diversité des profils, la répartition géographique et la stature des intervenants». Ce profil est détaillé dans une autre note du MAE marocain : «Journalistes, juristes, universitaires, historiens et correspond aux thématiques proposées (réformes politiques au Maroc, initiative marocaine d’autonomie et sa conformité avec l’exercice de l’autodétermination, modèle de développement des provinces du sud, etc.)».
    Le Makhzen n’en est pas à sa première opération de mobilisation de ses agents dans le même but : défendre l’occupation coloniale du Sahara Occidental par le Maroc et s’attaquer à l’Algérie qui est solidaire de la lutte du peuple sahraoui pour l’autodétermination et l’indépendance. Les mêmes documents nous apprennent que pour ne pas «griller» ses agents, le Makhzen a décidé de «surseoir à la réunion de coordination avec les pétitionnaires à la Mission permanente du Maroc à New York, et de ne pas offrir de dîner pour maintenir la discrétion sur la présence de nos pétitionnaires et leur lien avec les officiels marocains sur place».
    Dans ses «commentaires» destinés à sa hiérarchie, le directeur fait remarquer que l’Algérie ne fait pas appel à des agents étrangers pour faire passer ses points de vue dans la réunion de la 4e commission de l’Assemblée générale des Nations unies.
    Houari Achouri
  • Comment l’Algérie finance la propagande en faveur du «Sahara marocain» à l’IMA

    A travers la maison d’édition française Le bonhomme de chemin, spécialisée dans les livres pour enfants, le Makhzen bénéficie pratiquement du financement offert par l’Institut du monde arabe (IMA) pour diffuser sa propagande visant à légitimer l’occupation coloniale du Sahara Occidental, comme le montrent nombre d’ouvrages publiés par cette maison d’édition sur le Maroc. Les textes et les cartes des livres consacrés au royaume édités par cette maison d’édition avec l’aide de l’IMA, incluent le territoire du Sahara Occidental dans le Maroc comme s’il lui appartenait alors que pour l’ONU, c’est un territoire non autonome, à décoloniser. L’institut est lui-même financé par les Etats arabes dont l’Algérie qui se retrouve donc, de ce fait, dans la position de bailleur de fonds de la propagande sur la «marocanité» du Sahara Occidental, ce qui est contraire aux efforts de notre pays visant à la décolonisation de ce territoire.
    Grâce, en partie, à l’argent de l’Algérie, le Maroc est en mesure de placer ses livres sur le «Sahara marocain» dans la librairie de l’IMA et dans toutes les bibliothèques communales de France. On comprend cette situation incongrue quand on sait que depuis trois ans, c’est l’ancien ministre français de la Culture, Jack Lang, qui dirige l’IMA à Paris. Il est connu pour être un des amis du roi. On raconte que depuis son arrivée, l’IMA a toujours affiché sa préférence pour la «cuisine» marocaine. Ainsi, Jack Lang a exigé des gérants du restaurant libanais Zyriab, situé à l’IMA, qu’ils rajoutent des plats marocains. «Il nous a obligés à ajouter à notre carte des plats marocains, notamment des tajines, des pastillas, ainsi que des douceurs de ce pays, depuis janvier 2014 exactement», rapporte le journal libanais L’Orient-Le-Jour citant le directeur du restaurant Zyriab de l’IMA.
    Avec Jack Lang à sa tête, il y a une «propension de l’IMA à privilégier l’actualité culturelle et littéraire marocaine et saoudienne au détriment des autres pays». Dès sa nomination, il s’était rendu, le 31 décembre 2013 (comme par hasard, la soirée du Réveillon !), à Marrakech, pour préparer l’événement «pluridisciplinaire consacré à la création marocaine contemporaine», qui était prévu à l’IMA à l’automne 2014.
    Si les privilèges accordés au Maroc se limitaient à la gastronomie et aux «douceurs» de ce pays, Jack Lang, même en tant que président de l’IMA, est libre de donner la priorité à ses penchants. Mais, s’agissant de questions aussi sérieuses que les relations internationales et surtout un conflit lié à la décolonisation du Sahara Occidental, il est tenu de respecter non seulement la stricte neutralité de cette institution, mais aussi les résolutions de l’ONU.
    S’il ignore ces réalités, il n’est pas trop tard pour Jack Lang ; il peut prendre connaissance du texte fraîchement adopté par la quatrième commission de l’Assemblée générale de l’ONU ce 10 octobre 2016, qui «réaffirme la doctrine de l’ONU sur la cause du peuple sahraoui, en tant que question de décolonisation de la dernière colonie en Afrique». Le texte réaffirme le droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance, conformément aux dispositions de la résolution 1514 (XV) de décembre 1960.
    En attendant, il serait légitime aux Algériens de s’abstenir de financer une institution qui sert à diffuser une propagande hostile à notre pays.
    Houari Achouri

  • Le roi Mohammed VI échappe à un attentat à Casablanca

    Le cortège de Mohammed VI bloqué à Rabat
    Le roi du Maroc, Mohammed VI, a été la cible d’un attentat jeudi lors du passage de son cortège, a-t-on appris auprès de la presse marocaine.
    L’attaque moyennant des cocktails molotov a eu lieu lorsque le cortège royal s’apprêtait à passer par l’Avenue Lalla Mariam, à Casablanca, ce qui l’a contrait à réduire la vitesse afin d’éviter les débris de verre qui ont balayé la route, avant de poursuivre son chemin en direction du palais du Mers Essoultan.
    Selon des sources de presse, un individu a jeté trois cocktails molotov sur la voiture du roi Mohammed VI qui passait à grande vitesse en la contraignant à réduire sa vitesse.
    Dans le but de cacher les véritables raisons de l’attentat, les services de sécurité marocains ont, comme d’habitude, décrit l’auteur de l’attentat de malade mental et ont rapporté, via des sites connus pour leur relation avec la DGED que le roi se baladait seul en voiture dans la ville de Casablanca.
  • Emouvant discours de la chanteuse et actrice américaine Cynthia Basinet devant le comité de décolonisation onusien sur le Sahara Occidental

    Cynthia Basinet, chanteuse et actrice iconique et activiste américaine pour le changement social a adressé un discours devant le quatrième comité onusien de décolonisation pour défendre le droit inaliénable des sahraouis à l’autodétermination et l’indépendance. 
    Cynthia Basinet, candidate pour le prix Nobel de la Paix, débute son allocution par rendre hommage au président sahraoui, le défunt Mohamed Abdel Aziz et ensuite elle s’est mise à prôner les valeurs nobles qu’elle a acquis lors de sa visite historique aux camps des réfugiés sahraouis, déjà près de quinze ans avant. “Notre monde ne peut prospérer lorsque des sociétés entières sont aliénées. Nos ennemies sont ceux que nous aliénons et non pas ceux avec lesquels nous nous attachons, car ils font aussi partie de la solution. Voici ce que m’a appris la visite aux réfugiés sahraouis”. 
    Dans ce sens, elle évoque notamment la résistance pacifique aux territoires occupés du Sahara Occidental qui a donné le coup d’envoi du Printemps Arabe ” leur résistance a renforcé la mienne, maintenant c’est notre tour” souligne-t-elle.
    Cynthia Basinet affirme que “nous ne pouvons pas continuer à exclure des communautés entières du dialogue de la paix; une chose que les sahraouis ne comprennent que trop bien comme ils ont vécu 40 ans dans les endroits les plus inhospitaliers du monde tandis que les membres de leurs familles sont emprisonnés sans voix dans les territoires occupés” 
    Elle, par conséquence, demande que le référendum promis d’autodétermination doit être appliqué maintenant. En revanche, elle tire la sonnette d’alarme faisant rappel que la violence est inévitable quand la révolution pacifique devienne impossible. Dans ce sens, elle clore son speech par une citation du président John F. Kennedy qui disait ” Ceux qui font la résistance pacifique impossible vont faire la révolution violente inévitable” 
    Khalil Asmar
  • Moroccoleaks : Ambassade du Maroc à Lima : Planification des actions à mener au titre de l’année 2015

    Lima, le 01 aout 2014

    Référence : /2014
    Pour attribution :SG/4
    Pour Information : DG7/6
    Transmission : Cryptée
    Diffusion :Restreinte
    Réf :SMES SG/4 crypté nº 584
    Objet :Planification des actions à mener au titre de l’année 2015
    Faisant suite à votre correspondance citée en référence, j’ai l’honneur de vous faire parvenir, ci-dessous, un ensemble d’actions que cette Ambassade propose de mettre en œuvre durant l’année 2015, dans les domaines politique, économique, culturel et communicationnel.
    L’idée matrice qui a servi à l’élaboration de cette action répond à deux requis essentiels, à savoir :
    • La défense de notre Cause Nationale
    • Le renforcement de la coopération bilatérale multisectorielle sur la base d’une action diplomatique proactive
    La planification des activités à entreprendre pour l’année 2015 repose par ailleurs sur les acquis des réalisations menées par l’Ambassade grâce à l’exécution des derniers Contrats Programmes conclus avec le Département.
    Les échanges constants de visites de haut niveau réalisées sur initiative de cette Mission ont permis de faire fructifier le dialogue politique, et partant conforter l’image et la voix du Maroc auprès de nombreux centres de pouvoir au Pérou.
    L’un des moments forts de cette dynamique a été constitué par la visite historique de M. le Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération (accompagné d’une importante délégation) à Lima à l’occasion de la célébration du 50èmeanniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre les deux pays, événement qui a été placé sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi.
    La teneur des contacts tenus par M. le Ministre et le nombre d’accords signés à cette occasion ont permis d’inscrire les relations entre le Maroc et le Pérou dans une logique de partenariat.
    Ce sont donc de tels acquis qui serviront de soubassement et seront travaillé en vue d’un résultat optimal, dans les volets suivants :
    • Volet Politique
    La poursuite d’un dialogue politique régulier avec les autorités péruviennes revêt une importance particulière dans le contexte actuel, marqué par l’arrivée de la gauche au pouvoir.
    L’objectif de cette démarche sera, dans la perspective de l’échéance présidentielle de juillet 2016, d’empêcher toute reconnaissance de la fantomatique rasd par le gouvernement péruvien et le Congrès de la République, en maintenant l’attitude de ceux-ci à «une neutralité positive », s’inscrivant dans le droit fil des efforts déployés par le Secrétaire General de l’ONU et de son Envoyé Spécial dans ce dossier.
    • Volet économique
    Dans le domaine économique d’importants efforts doivent être déployés en 2015 pour dynamiser les relations entre les deux pays, conformément aux engagements tenus entre M. le Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération et son homologue péruvienne, le 23 juin 2014 à l’occasion de sa visite officielle au Pérou.
    Avec un volume de 60 millions USD en 2013, les échanges commerciaux restent en deçà des potentialités réelles des deux pays. L’objectifsera donc d’asseoir les relations bilatérales sur des bases plus étroites grâce à des intérêts concrets et réduire ainsi l’influence de l’Algérie, qui, en recul sur le terrain politique et médiatique, ne cesse de jouer la carte économique en se positionnant comme le seul pays d’Afrique du Nord à effectuer des investissements au Pérou.
    L’Alliance du Pacifique (au sein de laquelle le Maroc est membre observateur) constituera aussi un cadre régional propice pour développer les échanges commerciaux, grâce à l’appui du Pérou, membre actif au sein de cette structure. Le sujet a d’ailleurs été évoqué par M. le Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération avec plusieurs de ses interlocuteurs à l’occasion de la visite officielle effectuée à Lima en juin 2014.
    • Volet culturel
    Cette Ambassade compte organiser en 2015 plusieurs manifestations culturelles tel que cela a été fait jusqu’à présent, et ce en vue de mieux faire connaitre notre pays, diffuser notre patrimoine culturel riche et diversifié, garantir la présence du Maroc dans les espaces de culture et de débat, et en conséquence contrecarrer les actions de propagande séparatistes qui visent de plus en plus les milieux culturels et universitaire.
    • Volet Communication
    • L’Ambassade a déployé ces dernières années une large campagne de communication particulièrement auprès des mass-médias péruviens, tant de la presse écrite que télévisée et radiale.
    De nombreux articles de presse, interviews, reportages, suppléments sur tous les aspects de notre pays et notamment de notre Cause Nationale ont été publiés dans les meilleurs supports. Ceux ci permettent d’assurer une présence renforcée du Maroc sur le champ médiatique péruvien et régional, à même de contrecarrer tout activisme médiatique des séparatistes et de leurs relais au Pérou. Les actions menées méritent d’être poursuivie en 2015, afin de maintenir et renforcer la présence et l’image du Maroc au sein de la société péruvienne.
    Observations :
    • Pragmatisme, réalisme et sens de la pratique sont donc les principales considérations qui ont présidé à l’élaboration de cette planification d’actions pour l’année 2015. Le but fixé étant de privilégier, conformément aux requis d’une diplomatie active et préventive, des actions en fonction du réel des relations, des intérêts existants et s’assigner des objectifs concrets, réalisables dans les dates proposées.
    • L’étroite dynamique que suscitera la mise en œuvre de ces actions permettra aux différentes composantes de la société péruvienne d’avoir une perception extrêmement positive du Maroc, et contrer de la sorte l’action des séparatistes en empêchant toute possible reconnaissance de la fantomatique rasd.
    • Il convient de souligner que ces actions ne sont pas figées et seront enrichies au cours des prochains mois, tenant compte : i) de la synthèse qui sera réalisée au terme de l’exécution du Contrat Programme au titre de l’année 2014 ii) l’évolution des relations bilatérales des relations entre les deux pays et les impératifs de la donne internationale.
    Haute Considération

    PJ :Planing des actions au titre de l’année 2015


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  • L’Assemblée générale confirme António Guterres au poste de Secrétaire général

    13 octobre 2016 – Suivant la recommandation du Conseil de sécurité, l’Assemblée générale des Nations Unies a officiellement choisi jeudi le Portugais António Guterres pour occuper le poste de Secrétaire général de l’Organisation à partir du 1er janvier 2017 pour un mandat de cinq ans.
    Cette confirmation s’est faite par acclamation.
    Agé de 67 ans, M. Guterres a été le Premier ministre du Portugal de 1995 à 2002 et le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés de juin 2005 à décembre 2015.
    S’exprimant devant l’Assemblée générale après sa désignation par acclamation, il a déclaré qu’il accueillait cette décision avec « gratitude et humilité » mais aussi avec « un profond sens des responsabilités ».
    « Je suis pleinement conscient des défis auxquels est confrontée l’ONU et des limites contraignant le Secrétaire général. Les problèmes dramatiques du monde complexe d’aujourd’hui ne peuvent inspirer qu’une approche humble, celle où le Secrétaire général à lui seul ne possède pas toutes les réponses, ni cherche à imposer son point de vue; celle où le Secrétaire général propose ses bons offices, travaillant comme un rassembleur, un médiateur, un pont et un honnête courtier pour aider à trouver des solutions qui profitent à tout le monde », a-t-il dit dans un discours.
    « Je crois à l’Organisation des Nations Unies parce que je crois aux valeurs universelles qu’elle défend : la paix, la justice, la dignité humaine, la tolérance et la solidarité. Sur la base de ces valeurs, je crois que la diversité sous toutes ses formes est un formidable atout, et non pas une menace; que dans les sociétés qui sont de plus en plus multi-ethniques, multiculturelles et multi-religieuses, la diversité peut nous rassembler et non nous séparer », a-t-il ajouté.
    M. Guterres va succéder à l’actuel Secrétaire général, le Sud-Coréen Ban Ki-moon, qui occupe ce poste depuis bientôt 10 ans.
    Lors de cette réunion plénière de l’Assemblée générale, Ban Ki-moon a félicité son successeur désigné.
    « M. Guterres apporte une expérience politique profonde et solide, y compris ses deux mandats en tant que Premier ministre du Portugal. Ses instincts politiques sont ceux des Nations Unies, la coopération pour le bien commun et la responsabilité partagée envers les gens et la planète. Il reconnaît l’importance cruciale de l’autonomisation des femmes », a-t-il dit dans un discours.
    Le Conseil de sécurité de l’ONU avait sa transmis sa recommandation à l’Assemblée générale le 6 octobre après avoir choisi par acclamation M. Guterres.
    Outre M. Guterres, douze autres candidats étaient en lice pour remplacer l’actuel Secrétaire général. Trois candidats avaient retiré leur candidature.
    Les candidats ont tous pris part à des dialogues informels publics organisés par l’Assemblée générale, une nouveauté dans le processus de sélection du Secrétaire général de l’ONU.
    L’actuel Secrétaire général a félicité les États membres « non seulement pour leur choix, mais pour la façon dont ils ont procédé ». « Les audiences publiques organisées pour la première fois dans le cadre de la sélection d’un Secrétaire général ont ouvert le processus au reste du monde », a dit M. Ban.
    « Plusieurs femmes et hommes très qualifiés ont pu partager leur vision et répondre aux questions de la communauté diplomatique et de la société civile. Ces nouvelles mesures ont établi une nouvelle référence d’ouverture et d’engagement », a-t-il ajouté.
    Le Président de l’Assemblée générale des Nations Unies, Peter Thomson, a aussi félicité M. Guterres, «considéré comme le meilleur candidat à l’issue de ce processus historiquement rigoureux et complet».
    « Je suis convaincu que M. Guterres servira la communauté mondiale avec dévouement, avec autorité morale, et en étant la voix de notre conscience collective et de l’humanité, tout au long de son mandat », a-t-il ajouté.
  • L’Union Africaine de la Mutualité créée par le Maroc pour contrecarrer l’influence de l’Union Africaine

    A
    Monsieur l’Ambassadeur,
    Directeur des Affaires Africaines
    Objet :Compte-rendu de la réunion sur l’Union Africaine de la Mutualité
    J’ai l’honneur de porter à la connaissance de Monsieur l’Ambassadeur, Directeur des Affaires Africaines qu’une réunion a eu lieu, le 25 juillet 2014, à 14H30, au siège du Ministère de l’Economie et des Finances, consacrée à l’étude des difficultés auxquelles est confrontée l’Union Africaine de Mutualité (UAM).
    Cette rencontre s’est tenue en présence du :
    • Secrétaire Général du Ministère de l’Economie et des Finances, M. Benyoussef SABONI,
    • Président de l’UAM et du Conseil d’Administration de la Mutuelle Générale du Personnel des Administrations Publiques (MGPAP), M. Abdelmoula ABDELMOUMNI,
    • Directeur des Assurances et de la Prévoyance Sociale au Ministère de l’Economie et des Finances, M. Hassan BOUBRIK,
    • Chef de la Division des Assurances des Personnes à la Direction des Assurances et de la Prévoyance Sociale, M. Azeddine BENALI,
    • Chef du Service de l’Afrique Centrale, M. Nawfel EL MAJDOUB.
    Dans leur intervention, les responsables des Départements marocains ont soulevé les problèmes d’ordre interne entravant le bon fonctionnement de l’UAM, pouvant ainsi nuire à l’image de notre pays sur les plans régional et international et porter atteinte à ses intérêts et acquis politiques, face l’hégémonie grandissante de l’Union Africaine.
    A cet égard, les responsables du Ministère de l’Economie et des Finances ont précisé avoir été sollicités par le Cabinet Royal afin de fournir des éléments de réponse par rapport à la plainte déposée, à ce sujet, par le vice-Président de l’UAM, M. Babassa DJIKINE, de nationalité malienne. Ils ont également fait mention de l’Accord de siège de l’UAM signé avec le Gouvernement de notre pays à Rabat, en juillet 2014, et qui de ce fait serait interpellé sur la bonne marche de l’Union, sachant néanmoins qu’il s’agit d’une organisation internationale à caractère privé n’étant pas soumise à la réglementation nationale, encore moins à la tutelle des autorités marocaines.
    En réponse, le Président de l’UAM a indiqué que cette plainte n’est pas « fondée » et qu’elle n’est plus d’actualité. Il a ajouté que l’Union fonctionne normalement comme en témoigne ses efforts déployés pour la mise en place d’un observatoire et d’un centre de formation internationale de la mutualité, sa participation à plusieurs réunions internationales et régionales et son organisation à Rabat en avril 2014, d’une table ronde qui a connu la participation des organes statutaires de l’UAM, en présence de M. Babassa DJIKINE qui, selon les dires de M. ABDELMOUMNI, a constaté de visu et avec satisfaction, le travail accompli par l’Union.
    En outre, M. ABDELMOUMNI s’est engagé, à la demande des responsables des Départements ministériels présents, à trouver des solutions pérennes à ces dysfonctionnements internes à travers :
    • La résolution des problèmes l’opposant au Secrétaire Permanent actuel de l’UAM, qu’est Mme Nadia SEMLALI, fonctionnaire au sein de la MGPAP. Comme il a été signalé lors de ladite réunion, il convient de rappeler qu’une demande d’arbitrage a été introduite par l’intéressée auprès du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération, mais qui fut rejetée dans la mesure où elle ne relevait pas de ses compétences ;
    • La convocation, le cas échéant, du Bureau exécutif de l’Union pour lever toutes ces entraves d’ordre interne, y compris l’examen de la possibilité de désigner une nouvelle personne pour assurer la fonction du Secrétariat Permanent.

    A la fin de la réunion, les responsables du Ministère de l’Economie et des Finances ont invité le Président de l’UAM de leur transmettre les éléments de réponse par écrit, afin de pouvoir répondre aux accusations portées à son égard, en faisant suite à la plainte de M. DJIKINE adressée au Cabinet Royal.


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  • Moroccoleaks : Démarches du Polisario auprès du Département des Affaires Juridiques des Nations Unies.

    A
    Monsieur le Secrétaire Général
    – Maec –
    Objet : Question nationale / Démarches du Polisario auprès des Département des Affaires Juridiques des Nations Unies. 
    Vous avez bien voulu solliciter l’avis de cette Direction concernant les éléments d’information transmis par la Mission Permanente du Maroc auprès des Nations Unies à New York, et faisant état de discussions engagées par le Polisario le Département des Affaires juridiques des Nations Unies, au sujet de certains aspects légaux liés à la Question Nationale.
    Lesdites discussions semblent avoir été initiées depuis un certains temps et donné lieu à des actions concrètes de la part du Secrétariat sur certaines questions, et sur l’ouverture de discussions (toujours en cours) sur d’autres. Le Maroc ne peut rester passif face à ces évolutions. Ci-après les observations préliminaires de cette Direction en la matière :
    1. Les 6 questions objets des démarches du Polisario soulèvent 3 thématiques, interconnectées politiquement mais différenciables juridiquement. 
    La thématique du statut du territoire. Cette thématique se trouve interpellée, directement, à travers les questions de l’exploitation des ressources naturelles, de la désignation géographique et de la représentation cartographique du territoire. De manière plus dangereuse, le statut du territoire est interpellé, indirectement, à travers le faux problème de l’apposition de tampons du Polisario sur les documents de voyage des visiteurs à l’Est du mur (y compris la Minurso) ; mesure qui – si elle est reconnue par l’Onu – consacrerait une partition de jure du territoire en deux parties de chaque côté du mur, là où la distinction actuelle n’est que politique et ne se base que le fait accompli (non définitif) de la présence du Polisario à l’Est du mur. 
    La thématique du statut des « parties » vis-à-vis du territoire. A cet égard, il est manifeste que le Polisario – en faisant la démonstration de son « effectivité exclusive » à l’Est du mur – cherche à se donner un statut territorial, là où il n’a actuellement qu’u statut politique (et militaire). Ipso facto, il tend à brider les compétences légalement reconnues au Maroc sur le territoire, notamment celles découlant du Sofa de 1999 et concernant l’entrée, le séjour et le départ des membres de la Minurso du territoire. Ainsi, l’enjeu – dont le Secrétariat des Nations Unies ne semble retenir que l’aspect technique et symbolique – est en réalité de nature à modifier fondamentalement les termes politiques et juridiques mêmes du conflit. Derrière l’idée de « statut égal / traitement égal », se profile l’objectif inhérent à la théorie des « territoires libérés », et qui n’est autre que de faire passer le Polisario de la situation d’un mouvement flottant en exile, à une situation où son implantation territoriale serait non seulement un fait accompli, mais aussi une réalité politique légalement reconnue. Or, en termes juridiques, ceci revient à créer un « changement fondamental de situation » au sens du Droit international (rebus sic stantibus), qui est de nature à justifier et à autoriser un ajustement du cadre juridique régissant les multiples aspects du différend. 
    La thématique du statut du Polisario auprès des Nations unis. A cet égard, l’enjeu manifeste du Polisario est de se prévaloir de la « nouvelle situation sur le terrain » pour revendiquer un statut lui permettant une légitimité et une liberté d’action plus importantes à l’Onu. Ceci n’est pas sans rappeler l’intérêt dont le Polisario avait fait montre en 2007-2008, pour un statut d’Observateur à l’Onu. Dans le même ordre d’idée, l’on se rappelle de la tentative de l’ancien Représentant Spécial du SG, l’italien Francesco Bastagli (dont les affinités pro-Polisario sont depuis sortie au grand jour), de faire admettre au Département des Opérations de Maintien de la Paix l’idée de la conclusion d’un Mémorandum d’entente avec le Polisario, sous prétexte de gérer les activités de la Minurso à l’Est du Mur. 
    2. La demande du Polisario d’apposer son tampon sur les passeports des membres de la Minurso en mission à l’Est du mur n’a aucun fondement juridique. 
    Les règles régissant l’entrée et les déplacements des membres de la Minurso dans la Zone de mission, sont contenues dans l’Accord Sofa conclu entre le Maroc et les Nations Unies le 11 février 1999 à New York. L’Accord militaire n°.1 conclu séparément par le Maroc et le Polisario avec la Minurso, contient également certaines dispositions pertinentes. 
    L’examen de ces Accords permet de conclure que, non seulement aucune de leurs dispositions ne justifie ni n’autorise l’exigence du Polisario, mais aussi que l’esprit et la lettre desdits Accords s’y oppose purement et simplement. 
    En effet, contrairement aux Accords militaires – qui sont conclus de manière triangulaire entre la Minurso d’un côté et le Maroc et le Polisario de l’autre côté, le Sofa, lui, est conclu exclusivement avec le Maroc. Il ne reconnait que l’autorité du Gouvernement marocain et en fait l’interlocuteur unique et exclusif de la Minurso, notamment en matière de facilitation de l’entrée et de la sortie des membres de la Minurso dans la Zone de mission. 
    De même, le Sofa appréhende la Zone de mission comme un tout indivisible. Son §.1 (b) définit la Zone de mission comme étant « le territoire du Sahara occidental et les emplacements désignés au Maroc nécessaire à la conduite des activités de la Minurso ». Il en découle que la partie à l’Est du mur n’est pas une « zone de mission distincte » (comme le voudrait le Polisario), ni même une subdivision de la Zone de mission. Elle n’est autre qu’une une partie indifférenciée de la Zone de mission, où le Sofa doit s’appliquer intégralement. 
    En matière de mobilité des membres de la Minurso, le §.38 du Sofa distingue deux situations : 
    Les déplacements à l’intérieur de la Zone de mission ne nécessitent que des documents d’identités délivrés par la Minurso ; 
    Les sorties et entrée dans la Zone de mission, nécessitent que les membres de la Minurso disposent de passeports individuels ou collectifs en cours de validité, accompagnés d’un ordre de mission délivré par les Nations Unies. 
    Il en découle que les déplacements membres de la Minurso entre l’Ouest et l’Est du mur constituent des déplacements « dans la zone de mission ». A ce titre, ils ne peuvent être soumis à un régime dérogatoire à celui prévu par le Sofa (§.38). 
    3. L’Onu est fondée et outillée pour faire preuve de fermeté à l’égard du chantage du Polisario 
    L’attitude passive, hésitante et excessivement conciliante de l’Onu à l’égard de la demande du Polisario, est difficile à comprendre. Devant la limpidité des dispositions du Sofa, l’Onu est parfaitement fondée – et même tenue – de rejeter purement et simplement la demande du Polisario d’imposer ses tampons sur les passeports des membres de la Minurso. 
    Ceci d’autant plus que le Polisario n’a aucun argument juridique valable à faire valoir à l’appui de sa demande. Au mieux, il peut restreindre les activités et déplacements des membres de la Minurso dans la partie à l’Est du mur, en guise de rétorsion. 
    Une telle action du Polisario revient à imposer une restriction indue et injustifiée aux déplacements des membres de la Minurso, et donc à compromettre leur liberté de mouvement. En plus d’être un chantage auquel les Nations Unies n’ont pas intérêt à céder, l’attitude du Polisario recèle un risque de compromettre le Sofa et, par delà, de mettre en danger l’intégrité du mandat de la Minurso. Le Polisario se rendrait, alors, coupable d’une violation caractérisée de l’Accord militaire n°.1. 
    En effet, l’article 4 de l’Accord militaire n°.1 dispose que « les observateurs militaires ont totale liberté de mouvement/d’action pour mener à bien les tâches […] dans la zone de responsabilité de la Minurso, et tout restriction à cette liberté de mouvement et d’action constitue une violation. […] Toute attitude ou action visant à intimider les observateurs militaires constitue une violation ». 
    4. Conclusion et recommandations 
    Il est clair que la volonté du Polisario d’apposer son tampon sur les documents de voyage des membres de la Minurso, n’a aucun fondement juridique. 
    Le Polisario ne peut imposer sa volonté au mépris des instruments juridiques applicables, conclus entre le Maroc et l’Onu. 
    Les Nations Unies ne peuvent céder au chantage du Polisario, sans compromettre ces instruments juridiques et, à travers eux, l’intégrité de leur mandat. 
    Le Maroc gagnerait à faire preuve de fermeté à l’égard des Nations Unies, car c’est à eux que revient la responsabilité de préserver l’intégrité desdits instruments juridiques, et qui sont juridiquement outillés à cet effet. 
    Toute tentative du Polisario d’empêcher ou de restreindre les déplacements des membres de la Minurso dans une partie quelconque de la Zone de mission, où même de les intimider pour les dissuader de s’y rendre, constitue une violation de l’Accord militaire n°.1. 
    La Minurso peut exiger du Polisario de renoncer à toute volonté de restreindre ses activités, sous peine d’activation de la « procédure en cas de violation », telle que prévue par l’article 5 de l’Accord Militaire n°.1. Cette procédure prévoit, en première étape, un avertissement écrit et, en deuxième étape, une action diplomatique entreprise par les Nations Unies. Cette action diplomatique peut prendre la forme d’une intervention du SG ou du Conseil de Sécurité. Faut-il rappeler que la pratique du Conseil de Sécurité révèle une fermeté particulière à l’égard de toute partie responsable de restrictions graves aux activités des Opérations de Maintien de la Paix ou mettant en danger la sécurité de leur membres. 
    Le Maroc gagnerait à entreprendre, avec diligence, les démarches appropriées auprès du Secrétariat, pour le pousser dans ce sens, et prévenir un arrangement qui se ferait au détriment de ses intérêts.