Année : 2016

  • Moroccoleaks : Consultations du Conseil de Sécurité sur la MINURSO et la situation au Sahara Occidental

    Compte rendu détaillé des briefings du Représentant Spécial W. Wolfgang Weber et de l’Envoyé personnel Christopher Ross pour le Sahara Occidental ainsi que des interventions des membres du Conseil lors des consultations privées, tenues ce matin, au sujet du conflit sahraoui.
    Pour l’ambassadeur français, Gérard Araud, « si on s’intéresse vraiment aux droits de l’Homme, le mieux, c’est d’en parler aux marocains ; c’est ce que la France fait avec d’autres pays » signalant que si « il y a des progrès, et nous n’avons pas l’arrogance de penser que c’est à cause de nous ». 
    Pour rappel, l’ambassadeur Araud avait déclaré en 2011 que le Maroc ressemble à une « maîtresse avec laquelle on dort toutes les nuits, dont on n’est pas particulièrement amoureux mais qu’on doit défendre».

  • Moroccoleaks : Plan pour « neutralisater le DPA » sur la question du Sahara Occidental et « gagner l’amitié et la confiance de M. Feltman »

    Le Représentant du Maroc auprès de l’ONU, Omar Hilale a déjà utilisé l’aide financière apportée au Haut Commissariat de l’ONU pour les Droits de l’Homme pour imposer ses choix à Mme Navi Pillay. Celle-ci sera manipulée par Anders Kompass en vue d’omettre le monitoring des droits de l’homme au Sahara Occidental et vanter le travail du CNDH créé par le Makhzen marocain.
    Dans cette lettre, il rend compte de son intention d’entamer la même démarche avec le Département des Affaires Politiques (DPA) de l’ONU dont le directeur est Jeffrey Feltman.
    « Cette démarche s’inscrit dans le cadre de la stratégie de cette Mission, conformément aux Hautes Instructions Royales, consistant à la fois, à faire preuve de fermeté avec le Secrétariat au sujet de la cause nationale, et en même temps, à faire montre de notre disponibilité et notre ouverture en vue d’élargir l’espace de coopération et investir dans les agendas et activités chers à l’ONU », souligne la lettre de Hilale.
    « L’importance du DPA au sein du Secrétariat est vitale, en particulier sur le dossier de la question nationale et d’autres questions stratégiques pour le Maroc. Je vais continuer à travailler, étroitement, avec M. Feltman sur tous les dossiers importants pour le DPA, et pour lesquels le Maroc pourra apporter une valeur ajoutée et un soutien à l’ONU, y compris, en plus des questions susmentionnées, l’Afrique de l’Ouest et centrale, le Sahel, le Moyen Orient, la Syrie, la lutte contre le terrorisme et la thématique de la médiation. L’objectif principal étant de neutraliser le DPA sur la question nationale et in fine, gagner l’amitié et la confiance de M. Feltman », conclue-t-il.
  • III Conferencia Europea sobre la Información en el Sáhara Occidental

    La Asociación de Amistad con el Pueblo Saharaui de Sevilla, con el apoyo de la Coordinadora Estatal de Asociaciones Solidarias con el Sahara, CEAS-Sahara, organiza en Sevilla la III Conferencia Europea sobre la Información en el Sáhara Occidental los próximos 13, 14 y 15 de mayo de 2016.
    – PRECIO INSCRIPCIÓN: 60€ (incluye documentación y comida)
    – MODO DE PAGO: Transferencia a la cuenta de la Asociación de Sevilla 
    IBAN: ES61 2100 2592 2102 1010 0539
    Indicando en el concepto: “3ª Conferencia de Información Sevilla, nombre de la persona participante y nacionalidad.”
    – PROGRAMA Y FICHA INSCRIPCIÓN: ver en documentos adjuntos
    – DATOS DE CONTACTO: Asociación Amistad con Pueblo Saharaui (AAPSS)
    C/ Virgen de la Antigua nº 4, bajo – 41011 Sevilla 
    Tlf: +34 954282205 – Fax: +34 954282046 
    – ALOJAMIENTO: Las personas inscritas recibirán una relación de los hoteles más próximos con ofertas, precios y condiciones. También se gestionará el alojamiento en una Residencia Estudiantil o Albergue Juvenil, cuyo precio no superará los 30 €/persona, en habitaciones compartidas de 3 y 5 personas. Las habitaciones se asignarían a la llegada de participantes, formando grupos para compartir voluntariamente.
    Se eligió Sevilla como sede del evento, por ser una ciudad monumental y representativa de la mejor tradición arquitectónica hispano-árabe y constituir un marco histórico incomparable.
    Esta nueva Conferencia Europea de carácter Internacional sobre la Información en el Sahara Occidental, cuenta con la aprobación de la 40ª EUCOCO, celebrada en Madrid en 2015, y se justifica por la necesidad de discutir y adoptar acuerdos para fomentar el trabajo informativo sobre el Sahara Occidental, para contrarrestar la desinformación que desde siempre el gobierno de Marruecos ha creado como consecuencia de su invasión del territorio saharaui.
    Tras la ruptura marroquí con la ONU y el desplante al Secretario General Ban Ki-Moon, se ha creado la sombra de la tragedia sobre el Pueblo Saharaui y se ha producido un endurecimiento de la represión contra la población civil saharaui en los Territorios Ocupados del Sáhara Occidental.
    El movimiento Intencional de solidaridad con el Pueblo Saharaui, tiene entre sus objetivos difundir la situación de este noble pueblo para que se conozca y no se borre de la memoria colectiva su sufrimiento, en un momento crucial como es el actual, de Ni Guerra, ni Paz.
    La Conferencia Europea sobre la Información, debe analizar el último informe del Consejo de Seguridad de NNUU, publicado hace unos días y actuar en consecuencia.
    La actual situación nos obliga a adoptar acuerdos de cooperación, coordinación y dotarnos de las herramientas de información y comunicación necesarias, capaces de romper la desinformación que interesadamente imponen las grandes cadenas de comunicación públicas y privadas.
    Por tanto existe la necesidad de constituir un foro de debate internacional para hacer balance de los resultados alcanzados hasta la fecha y adoptar nuevos compromisos de coordinación y marcar próximos objetivos en base a la evolución del conflicto de ocupación marroquí del Sáhara Occidental.
    Los objetivos fundamentales de la Conferencia se centran en los siguientes puntos:
    – Hacer balance de los resultados obtenidos y logros alcanzados después de 40 años, desde el inicio de la invasión militar y política de Marruecos en el Sáhara Occidental. 
    – Constituir un foro de debate sobre la situación del Sáhara, que durante tres días consecutivos proponga métodos informativos para dar a conocer internacionalmente el drama del Pueblo Saharaui. 
    – Crear una plataforma informativa global con la participación de personas expertas en herramientas de comunicación, plataformas y redes sociales. 
    – Adoptar compromisos y objetivos para los próximos años o etapas a establecer, sobre el proceso de liberación del Sáhara Occidental.
  • Conférence sur l’occupation et le pillage du Sahara occidental

    Dans cette rencontre, on fera une analyse de la relation entre différents moments de l’occupation étrangère ( Espagne , Maroc) Sahara Occidental et le pillage de ses ressources naturelles et les formes de résistance du peuple sahraoui et les mouvements de solidarité dans le monde.
    La conférence fait partie du projet ‘Dans les sables’ de Saint-Sébastien 2016
    Centre Culturel Okendo
    Culture pour vivre ensemble
    Donostia/San Sebastián Capitale Européenne de la Culture 2016
    Easo kalea, 43 Donostia /San Sebastián 20006 Spain – info@dss2016.eu
  • Le Sénégal trahit l’Afrique pour servir les intérêts des toubabs et des nar-Fas

    Sous les ordres de ses maîtres français, le président Macky Sall a décidé de trahir la cause défendue par l’Union Africaine : le droit du Sahara Occidental à une décolonisation conforme aux paramètres de la légalité internationale.
    Alors que le continent noir a dépêché au Conseil de Sécurité son Envoyé Spécial pour le Sahara Occidental, l’ancien président mozambicain, Joachim Chissano, pour faire part de la position de l’Afrique sur ce contentieux quadragénaire, le Sénégal nage à contre-courant en se positionnant du côté du Maroc et contre le principe africain de l’intangibilité des frontières héritées du colonialisme. 
    La France et le Sénégal, les seuls pays á défendre l’occupation du Sahara Occidental par le Maroc. La France, au nom de ses intérêts économiques et ses ambitions néocolonialistes. Le Sénégal, au nom de la servitude et l’esclavage dans le cadre des derniers vestiges de la Françafrique.
    Ainsi, Dakar a décidé de laisser tomber ses frères africains pour obéir les ordres des toubabs français et servir les nar-gannar marocains.
  • L’AUTRE CÔTÉ DU MUR, les indignés du Sahara Occidental

    Denis VÉRICEL – documentaire France 2011 50mn – Produit par l’APSO, Amis du Peuple du Sahara Occidental.
    Du 29/04/16 au 29/04/16
    Comment plus de 35 ans de lutte du peuple Sahraoui ont-ils mené au tout premier soulèvement du Printemps Arabe ? Dernière colonie d’Afrique, le Sahara Occidental voit depuis 35 ans sa population coupée en deux. D’un côté, les Sahraouis vivent sous l’occupation marocaine, sans aucune liberté d’expression et confrontés à la violente répression du régime ; de l’autre, plus de 165 000 réfugiés subissent l’exil en survivant dans les campements de réfugiés de la région de Tindouf en Algérie.
    Séparées par un mur de sable de 2700 km érigé par le Maroc, les familles sahraouies ne perdent pourtant pas l’espoir d’être un jour réunies pour pouvoir exercer leur droit : celui à l’autodétermination.
    Fin 2010, les Sahraouis se sont réunis à Gdeim Izik pour un mouvement de protestation historique. Un soulèvement qui sera le premier du « Printemps Arabe ». Le film donne la parole aux Sahraouis pour qu’ils nous racontent l’Histoire de leur pays, son passé, son présent et l’espoir qu’ils placent dans l’avenir. Des deux cotés du mur, les témoins et les acteurs de l’Histoire Sahraouie nous emmènent à la rencontre des indignés du désert.
    Vendredi 29 Avril à partir de 19h30 : TABLE DE PRESSE, avec revues, journaux, le livre Lutter au Sahara, édité par APSO en 2025, des DVD du film… et une caisse de soutien aux réfugiés.

  • L’Union africaine neutralise l’alliance Maroc-France-Egypte-Sénégal contre le peuple sahraoui

    Le Conseil de sécurité des Nations unies a répondu favorablement à la demande de l’Union africaine, introduite via la mission angolaise auprès de l’ONU, de permettre à l’émissaire africain pour le Sahara Occidental, l’ex-président mozambicain Joachim Chissano, de présenter son rapport sur la situation dans ce pays colonisé par le Maroc. Le Makhzen est pris de panique. 
    Les tentatives des deux pays africains qui ont volé à son secours, l’Egypte et le Sénégal – sur ordre de l’Arabie Saoudite –, ainsi que la France, pour faire alliance avec lui contre le peuple sahraoui devant les instances onusiennes, se sont fracassées contre la position ferme de l’Union africaine attachée à la légalité internationale. 
    Malgré, donc, les manœuvres et l’opposition frontale de Paris, Dakar et Le Caire, l’envoyé spécial de la présidente de la Commission de l’Union africaine va rencontrer les membres du Conseil de sécurité de l’ONU ce 26 avril à 15 heures, pour leur présenter le point de vue de l’Organisation africaine, a appris Algeriepatriotique de sources proches du dossier. 
    L’émissaire africain pour le Sahara Occidental fera part à ses interlocuteurs, à New York, de l’exigence de l’Union africaine de faire annuler la décision du Maroc d’expulser les membres de la composante civile et politique de la Minurso et de rétablir la mission onusienne dans la plénitude de son mandat. L’Union africaine exprimera, à cette occasion, son attachement au droit à l’autodétermination du peuple sahraoui, a-t-on encore appris auprès de nos sources. 
    Enfin, l’Union africaine exhortera les membres du Conseil de sécurité de l’ONU à protéger les ressources naturelles sahraouies spoliées par l’occupant marocain. Pour rappel, le Maroc et la France avaient réussi, l’année dernière, à saborder la rencontre de Joachim Chissano avec les membres du Conseil de sécurité. 
    Le Makhzen tremble à l’idée que l’Union africaine fasse entendre sa voix à l’ONU. Comptant sur l’aide des monarchies du Golfe, le Makhzen a tenté de faire pression sur les deux pays à sa solde, le Sénégal et l’Egypte, pour affaiblir et contrebalancer la position africaine. Il s’est également arc-bouté sur la France dont il est une sorte de protectorat. 
    Les Français considérant ce pays, en effet, comme une sorte de département d’outre-mer. Toutes les gesticulations de Rabat et tous les soutiens financiers, diplomatiques et politiques dont il bénéficie se brisent lamentablement contre la volonté stoïque du peuple sahraoui à recouvrer son indépendance et à l’éveil de la communauté internationale agacée par le comportement puéril de la monarchie marocaine et de ses serviteurs zélés.
    L’indépendance du Sahara Occidental est définitivement en marche. 
    Karim Bouali
  • Sahara Occidental : le Conseil de sécurité appelé à assumer ses responsabilités

    La commission de l’Union africaine (UA) des droits de l’Homme et des peuples (CADHP) a appelé les Nations unies à « fixer une date pour la tenue du référendum d’autodétermination du peuple du Sahara occidental », territoire sous colonisation marocaine, et à exhorter aussi l’institution onusienne à « trouver une réponse appropriée » aux questions liées au respect des droits de l’Homme et à l’exploitation illégale des ressources naturelles du peuple sahraoui. L’appel de la commission de l’UA s’inscrit en droite ligne avec la Légalité internationale, pour une question de décolonisation inscrite à l’ONU et « conforme » notent les membres de la CADHP, à la décision de la conférence de l’UA de juin dernier.
    Dans sa résolution adoptée à l’issue des travaux de sa 58ème session ordinaire, à Banjul, la CADHP exhorte le Conseil de sécurité de l’Onu à « renforcer » le mandat de la mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO), qui arrive à terme fin avril courant, «en y incluant la surveillance des droits de l’Homme» est-il souligné, dans le communiqué de la CADHP. à l’adresse du Conseil de paix et de sécurité de l’UA (CPS/UA) et à la présidente de l’UA, les membres de la commission appellent ces derniers à continuer le suivi » de l’évolution de la question du Sahara-occidental et « la présentation » d’un rapport sur la situation des droits de l’Homme. Annonçant par la même occasion, qu’elle compte entreprendre une mission au Sahara occidental, conformément à la décision du CPS de l’UA, adoptée le 6 avril 2016 en Ethiopie, la CADHP lance un appel aux organisations internationales, citant l’union européenne,(UE), la Banque Mondiale (BM) et d’autres acteurs, « à ne pas soutenir, ni reconnaître les accords de commerce ou d’investissements avec le Maroc, incluant les territoires sahraouis » car «en opposition» au Droit international et aux droits du peuple du Sahara occidental. Succédant à l’appel précité de la CADHP, l’organisation internationale dont la crédibilité est incontestable à travers le monde, Western Sahara Ressource Watch (WSRW), en l’occurrence, a dans son récent rapport, responsabilisé les sociétés et les firmes étrangères, notamment celles activant dans le secteur de l’énergie, des « souffrances » du peuple sahraoui, au même degré, de celle des autorités coloniales marocaines au Sahara Occidental. Pour la présidente de WSRW, Joanna Allan, à l’origine de l’étude en question, ces entreprises du secteur énergétique outre qu’elle «risquent de donner (…) un financement important à l’occupation marocaine » mais aussi, de « créer simultanément, d’autres obstacles au processus de paix de l’ONU» ne manquant pas de relever plus loin « l’illégalité de toute exploitation des richesses du peuple sahraoui». Le document de WSRW, dont la presse britannique, a repris de larges extraits, met en évidence des données et des chiffres outre sur les pratiques coloniales dans les territoires sahraouis encore sous occupation marocaine, notamment sur les violations par Rabat des droits politico-socio-économiques du peuple sahraoui. à titre d’exemple, pour le secteur de la pêche au large des côtes du Sahara occidental, cette activité illégale se fait selon l’étude de Joanna Allan « par des chalutiers appartenant à des Marocains » et à la ville sahraouie occupée, Dakhla, « la pêche est la principale industrie et seulement 5% des travailleurs sont des Sahraouis» indique le rapport.
    Appels à faire valoir la force du Droit
    Refusant des années durant, depuis le cessez le feu, en 1991, sous les auspices de l’Onu, entre le Front Polisario et l’occupant marocain, en prévision de l’organisation du référendum au Sahara occidental, Rabat, n’a cessé de tergiverser et de manœuvrer pour faire valoir la realpolitik sur la doctrine et la charte de l’ONU, s’agissant d’une question de décolonisation inscrite sur le registre onusien, depuis 1966. Une posture adoptée par Rabat, dans son occupation au Sahara occidental, qui s’est révélée, au grand jour, notamment depuis ces derniers mois, similaire à celle de la colonisation de l’Entité sioniste, bafouant d’une manière récurrente la légalité internationale, ce qui lui a valu d’être classée au rang de hors de la Loi sur la scène mondiale. Après s’être opposer à la visite précitée du SG de l’ONU, les autorités coloniales marocaines se sont érigées contre la communauté internationale, en s’attaquant, en premier lieu, à son premier représentant, Ban-Ki moon, puis en violant la résolution 690-Minurso, du Conseil de sécurité, par l’expulsion de son personnel en charge du segment politique du mandat de cette mission au Sahara occidental, et par conséquent, une violation de l’Assemblée générale de l’ONU et de son IV commission en charge des questions politiques et de décolonisation. Ce qui a été à l’origine de l’expression outre des inquiétudes de bon nombre d’institutions, d’organismes, de parlements, d’ONgs et d’associations, sur les plans, régionale, continentales et internationale, mais aussi des appels au Conseil de sécurité, l’exhortant de rappeler à l’ordre, fermement Rabat », lors de sa réunion, qui se tiendra , mardi ou mercredi, sur le Sahara occidental, sur la base du rapport qui lui a été remis par Ban-Ki moon sur le conflit sahraoui marocain. Rapport, qui faut-il le noter, à rappeler, pertinemment, que la primauté du droit international pour le règlement de ce conflit est la base fondamentale et incontournable, car elle consacre le droit d’autodétermination du peuple sahraoui, en application de la Légalité international. Ce qui est souligné, dans les appels à l’adresse du Conseil de sécurité, outre par l’UA, mais aussi par le parlement européen, les pays d’Amérique Latine, ainsi que d’Ongs, organismes et associations à travers le monde. Sans compter les avertissements émis par les responsables du Front Polisario, quant aux conséquences de la posture adoptée par Rabat, laquelle, précise ses responsables, dont le secrétaire général, Mohamed Abdelaziz « est une déclaration de guerre contre le peuple sahraoui». Parmi les voix précitées qui se sont élevées, exigeant au Conseil de sécurité d’assumer pleinement ses responsabilités, en matière de paix et de sécurité, le collectif des journalistes algériens solidaires avec le peuple sahraoui (CJASPS). Dans un communiqué, ses membres « dénoncent énergiquement les pratiques coloniales du Maroc au Sahara occidental» comme « nous condamnons ses dernières tentatives visant, non seulement à bloquer la poursuite du processus de règlement de ce conflit, en conformité avec la légalité internationale, mais également à discréditer les Nations unies», soulignent-ils. Indiquant, par ailleurs, que « nous nous élevons contre la position des pays du Conseil de Coopération du Golfe (CCG), ces monarchies, qui, pour couvrir les dérapages répréhensibles du royaume chérifien » précisent le collectif «attisent les tensions, en s’alignant sur les thèses de la colonisation marocaine» notamment, précise-t-on « par leur ( CCG :ndlr) soutien à la proposition d’autonomie, sans aucune considération à la raison d’être de l’ONU, ni à la responsabilité du Conseil de sécurité dans ses missions de paix et de sécurité dans le monde » notent-ils. Le collectif lance «un appel urgent » aux membres du Conseil de sécurité en leur demandant, poursuit-il «d’assumer leur responsabilité » outre à sanctionner Rabat, «pour non-respect de ses engagements envers la communauté internationale et envers le peuple du Sahara occidental ». Les membres du collectif « interpellent » le Conseil de sécurité, en prévision de sa réunion sur le Sahara occidental à « réhabiliter la pleine mission de la Minurso, par le retour de son personnel dans les territoires sahraouis occupés » et notamment par «l’élargissement du mandat (Minurso :ndlr) à la surveillance des droits de l’homme » précise-t-on.
    Karima Bennour
  • Rapport accablant de Ban Ki-moon contre le Maroc

    Dans son rapport sur le Sahara occidental, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, recommande notamment le retour des membres de la composante civile expulsés par le Maroc en mars dernier. Et de mettre en garde contre les conséquences de ce « vide » qui pourrait bénéficier aux groupes radicaux.
    Le document est un résumé exhaustif de tous les événements ayant marqué le conflit depuis la résolution 2218 adoptée par les Quinze en avril 2015. Ban Ki-moon n’a rien oublié y compris sa crise avec le Maroc. Il s’est contenté de relater les faits sans les commenter. 
    Le rapport de Ban Ki-moon sur le Sahara occidental a qui a été présenté il y’a quelques jours devant le conseil de sécurité de l’ONU a mis en émoi les autorités marocaines qui redoublent de férocité envers lui. Le ton est donné dès le deuxième paragraphe. En effet, Ban reproche au Maroc de n’avoir pas respecté les canaux diplomatiques en publiant des communiqués de presse et en organisant une manifestation de masse à Rabat et à Laayoune. 
    Dans le paragraphe 5, il appelle au maintien de la mission de la Minurso et exhorte le Conseil de sécurité à « assumer ses responsabilités ». Au paragraphe 6, Ban Ki-Moon rend responsable le Maroc d’incidents « liés au viol du cessez-le-feu ». Il cite particulièrement le tir des FAR en direction d’un troupeau de dromadaires au milieu desquels se trouvait un homme. 
    Au paragraphe 9, il est écrit ceci : « J’ai exprimé mes regrets que les négociations ne se déroulent pas sans conditions préalables de façon à atteindre un statut définitif, une solution politique mutuellement acceptable, de nature à conduire à l’autodétermination du peuple du Sahara ».
    Tout un passage réservé au paragraphe 13 au 13e au congrès du Polisario. Ban Ki-moon y dénombre même 2472 congressistes. Il cite le communiqué final du congrès qui accuse le Maroc et salue la visite de M. Ban au Sahara. 
    Dans le paragraphe 15, M. Ban oppose aux douze lettres des autorités marocaines, qui affirment leur respect des droits de l’homme et plaident pour le plan d’autonomie, les dix lettres que lui a adressées le président sahraoui Mohamed Abdelaziz, qui déplore les « violations des droits de l’homme et le pillage des ressources du Sahara ». 
    Dans le paragraphe numéro 52, Ban Ki-moon expose l’impossibilité pour la Minurso de continuer sa mission sans la composante civile, menaçant même que cela va provoquer l’arrêt soudain de la mission des militaires. Raison : il n’y a pas le personnel pour s’occuper de l’entretien des équipements et des pièces de rechange des véhicules. Ban Ki-moon pointe plusieurs manquements aux droits de l’Homme dans les provinces occupées du Sud. 
    Il explique dans les paragraphes 81-82 que le Polisario coopère avec les structures de l’ONU. Il précise que le Polisario insiste pour que le mandat de la Minurso soit élargi aux droits de l’Homme.
  • Convocatoria rueda de prensa ENVIADO ESPECIAL DEL FRENTE POLISARIO

    El ministro saharaui Bachir Mustafa Sayed expondrá las graves consecuencias de la expulsión de personal de la Misión de las Naciones Unidas en el Sáhara Occidental por parte de Marruecos 
    Bachir Mustafa Sayed, ministro Consejero de la Presidencia de la República Árabe Saharaui Democrática (RASD) y enviado especial del presidente Mohamed Abdelaziz, comparecerá ante los medios de comunicación mañana, 26 de abril, a las 11 horas, en el Centro Internacional de Prensa.
    Miembro del Secretariado Nacional del Frente POLISARIO, Bachir Mustafa Sayed se ha reunido en Madrid con las principales fuerzas políticas, a las que ha expuesto la situación límite que ha provocado Marruecos con la expulsión de personal de la Misión de las Naciones Unidas para el referéndum del Sáhara Occidental (MINURSO) y la postura del Movimiento de Liberación Saharaui sobre el informe que el secretario general de la ONU, Ban Ki-moon, ha presentado al Consejo de Seguridad.
    También ha denunciado la intensificación de la represión contra la población saharaui en los territorios ocupados por Marruecos, donde un dirigente sindical falleció días pasados a consecuencia de las torturas recibidas. 
    El enviado especial del presidente saharaui ha estado en Francia, que con su derecho de veto en el Consejo de Seguridad es el principal aliado de Marruecos, y tiene previsto viajar al Reino Unido.
    Bachir Mustapha Sayed, negociador con Marruecos y la ONU en los años ochenta, en plena guerra, y exministro de Asuntos Exteriores, estará acompañado por la Delegada del Frente POLISARIO para España, Jira Bulahi Bad.
    RP: 26 de abril, a las 11.00 horas
    Centro Internacional de Prensa
    C/ María de Molina, 50 – 2ª planta