Année : 2016

  • Sahara occidental : Les Etats-Unis pour l’envoi d’une mission du Conseil de sécurité

    Les Etats-Unis ont proposé au Conseil de sécurité de l’ONU d’envoyer une mission au Sahara occidental en vue d’accélérer le processus onusien pour le règlement du conflit entre le Front Polisario et le Maroc.
    La proposition américaine formulée au cours d’une réunion du Conseil de sécurité tenue mardi, à huis clos sur le Sahara occidental a reçu l’approbation de l’ensemble des membres de cet organe onusien, a indiqué Ahmed Boukhari le représentant du Front Polisario auprès des Nations unies. «Il n’y a eu aucune opposition au Conseil de sécurité à la proposition américaine», a-t-il indiqué .Le Conseil de sécurité avait effectué en 1995 une première mission du genre au Sahara occidental mais l’absence d’un consensus entre ses membres l’avait empêché d’y retourner une deuxième fois.»Étant donné la position de la France au Conseil de sécurité qui veut passer sous silence tout ce qui se passe au Sahara occidental, le Conseil de sécurité n’a pas pu envoyer une deuxième mission», a-t-il ajouté. Boukhari, qui s’est félicité de la proposition américaine, a indiqué que cette mission allait «refléter l’intérêt du Conseil de sécurité d’être présent sur le terrain d’un conflit inscrit dans son agenda». La seule mission du Conseil de sécurité qui a eu lieu du 3 au 9 juin 1995, avait insisté sur la nécessité d’accélérer la mise en œuvre du plan de règlement, en soulignant le «succès de la Minurso dans le maintien du cessez-le-feu». Dans son rapport sanctionnant cette mission, le Conseil de sécurité avait mis en garde déjà contre le retrait de la Minurso des territoires sahraouis occupés avant la fin de son mandat. «Si la mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental se retirait avant la fin de son mandat, le risque d’une reprise des hostilités sous une forme ou sous une autre augmenterait», avait conclu la mission du Conseil de sécurité dans ce rapport.
    Par ailleurs et à Madrid , le leader du parti espagnol Podemos, Pablo Iglesias, et Alberto Garzon chef de Izquierda Unida (Gauche Unie ) ainsi que de nombreux autres hommes du monde politique et de la culture ont exigé dans une motion «l’appui du gouvernement espagnol , à l’ONU au référendum d’autodétermination du Sahara occidental lors de la prochaine présidence de l’Espagne du conseil de sécurité». Cet appel vise, à mettre fin au processus de décolonisation et de fixer une date pour la tenue d’un référendum d’autodétermination du peuple sahraoui». L’État espagnol présidera le Conseil de sécurité de l’ONU après avoir siégé pendant deux ans en tant que membre non permanent au Conseil de sécurité. Les signataires de la motion appellent également à «fixer une date pour la tenue du référendum d’autodétermination pour permettre la libre expression de la volonté du peuple sahraoui telle qu’a été établie par la communauté internationale». «Nous (les signataires ) voulons que l’ONU prenne des mesures en urgence pour régler la situation du peuple sahraoui qui vit plus de 40 ans en exil et subit toutes sortes de violations des droits humains dans les zones occupées outre les violations du cessez-le feu», a déclaré Pepe Taboada, président de la coordination nationale espagnole des associations amies avec le peuple sahraoui, Il est «temps d’ agir et proposer de nouvelles mesures qui mèneront à la fin vers la fixation d’une date pour le référendum en attendant de surveiller la violation des droits de l’Homme dans les territoires occupés», a-t-il ajouté. Le mois de Novembre, rappelle-t-on, marque l’anniversaire «des accords de Madrid» par lesquels l’Espagne a abandonné le Sahara occidental et l’administration au Maroc et à la Mauritanie.
    M. Bendib
  • Sahara occidental : un conflit qui s’éternise

    Francisco Peregil 
    Traducido por Fausto Giudice
    La tension croît entre le Maroc et le Front Polisario sans que l’ONU à parvienne à dénouer la crise 
    Cela fait 40 ans que le Front Polisario a proclamé la République arabe sahraouie démocratique (RASD) et 25 depuis le cessez-le-feu signé entre le Maroc et le Front Polisario. Un quart de siècle s’est écoulé depuis que la Mission des Nations Unies pour le référendum au Sahara occidental (MINURSO) a été créée. Et cela fait aussi plus de 40 ans que des dizaines de milliers de familles se sont installées dans le désert algérien dans des conditions déplorables.
    Comme dans tout processus éternel, il y a toujours des nouvelles pour tenir le coup face àl’éternité. Le Secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a visité en mars dernier les camps de réfugiés proches de la ville algérienne de Tindouf et a prononcé le mot «occupation». Le Maroc a objecté que Ban n’avait pas respecté l’impartialité de mise. Deux semaines plus tard, le Maroc a unilatéralement expulsé 73 membres de la mission civile de l’ONU.
    En juillet, le Maroc a été contraint d’accepter le retour progressif du personnel. En septembre, 25 fonctionnaires sont revenus, mais tous ceux que le Maroc a expulsés n’ont pas été réintégrés, comme l’exige le Conseil de sécurité. En août, le Maroc a lancé une opération dans la zone de Guerguerat, au sud du Sahara occidental, pour nettoyer la zone du « commerce illégal et des trafiquants ». Le Polisario a dénoncé auprès de l’ONU cette « violation du cessez-le- feu » signé en 1991 et a mis ses troupes en état d’alerte maximum. Ban Ki-moon a exprimé son « inquiétude » au sujet de la « situation tendue » et a appelé les deux parties à retirer tous les éléments armés.
    Brahim Dahane, président de l’Association sahraouie des victimes des violations des droits humains, légalement enregistrées à El Aayoune, a déclaré que le Maroc se permet de bafouer  » les engagements pris à l’ONU » grâce à la « protection que lui offre la France au Conseil de sécurité ».
    Pendant ce temps, la vie continue. Le Portugais Antonio Guterres remplacera le Coréen Ban Ki-moon et envisage de visiter Rabat en novembre et le Maroc a nommé 69 nouveaux ambassadeurs, toujours en ayant comme perspective son plus grand défi international, qui est le Sahara. En réalité, sans changements majeurs.

  • Sahara Occidental: USA propone el envío de una misión del Consejo de Seguridad al Sáhara Occidental

    La misión de Estados-Unidos propuse ayer al Consejo de Seguridad envíar una misión al Sáhara Occidental para acelerar la solución del conflicto, según una información reportada por el sitio Sumud.
    La proposición americana, que obtuvo el apoyo de los miembros del Consejo sería la segunda en su género que el Consejo envíe al territorio saharaui. La primera fue en 1995, según el sitio saharaui.
    Según la misma fuente, el Frente Polisario, en la persona de su representante permanente en Naciones Unidas, Bujari Ahmes, dió la bienvenida a la proposición americana et la consideró como un avance que demuestra el creciente interés que el Consejo de Seguridad da a la cuestión saharaui, sobre todo a la luz de los últimos acontecimientos.
  • El hijo pródigo Marruecos no puede imponer condiciones a África para volver a casa

    Marruecos: Un hijo pródigo dicta condiciones
    Fuente: The News (periódico de Nigeria) / Por Owei Lakemfa*
    Traducción : porunsaharalibre.org
    África, amado por Dios tiene muchos hijos e hijas. Algunos de ellos del antiguo Egipto dieron al mundo una civilización moderna. También dieron a Grecia su filosofía que se convirtió en la base del pensamiento occidental y filosofía. Sin embargo, una raza diferente de la que nuestros videntes nos habían avisado, ocupó, robó y esclavizado a casi todos los niños de África. Con dolor y lágrimas, con nuestro sudor y sangre, luchamos por la libertad. Esto fue años antes de que toda la humanidad tenga acordado que el derecho de un pueblo a la autodeterminación no es negociable.
    Incluso en los albores de la libertad, los niños de África eran como ovejas sin pastor, mientras que los antiguos dueños de esclavos tratan de continuar nuestra esclavitud, esta vez, de manera indirecta. En ese momento, hemos creado dos grandes grupos. Algunos se reunieron en Casablanca, Marruecos, y se convirtieron en el Grupo de Casablanca; otros se convierten en el grupo de Monrovia. Los líderes visionarios de África se reunieron en Addis Abeba, Etiopía, y el 25 de mayo de 1963, donde se dió origen a un movimiento unido de los pueblos africanos llamados Organización de la Unidad Africana. Juramos que los africanos nunca más serían esclavizados y los que todavía estaban en cautiverio, como Sudáfrica, Angola, Mozambique, Namibia, Zimbabwe, Guinea-Bissau y el Sahara Occidental debería ser libres. De hecho, a pesar de los esfuerzos de los esclavizares, se convirtieron en libres. Todos los niños africanos acabaron siendo libre, pero que no teníamos previsto que uno de nuestros hijos prominentes colaboraría con los señores de esclavos extranjeros para privar a uno de nosotros de su libertad.
    La Madre África ha sido generosa, proporcionando para todos nosotros; grandes y pequeños, tenemos nuestra herencia. Pero nuestro hermano Marruecos decidió, además, disfrutar del patrimonio y la riqueza del pequeño Sahara Occidental. En primer lugar en connivencia con el señor de esclavos españoles que privaron al Sahara Occidental, de su libertad. Luego, Marruecos consiguió que España entregase las riquezas del Sáhara Occidental a él y a su hermano Mauritania; ambos compartían el botín. Mauritania reconsideró su postura y retiró sus manos del saqueo, parte esta que el codicioso Marruecos se apropio y sumo a la suya.
    Sin embargo, África no ha admitido tal avaricia y decidió llamar al hermano Marruecos al orden, para recordarle que los africanos son uno y que nuestros antepasados prohíben robar. Pero la terca Marruecos no está de acuerdo, y cuando el resto de África acogió a nuestros hermanos y hermanas saharauis a nuestra casa común, la Unión Africana, Marruecos no lo aceptó. Marruecos decidió marcharse de casa e ir a cazar con los ex propietarios de esclavos. Algunos hermanos se fueron con él, pero cuando llegaron a la puerta, se volvieron para unirse al resto de la familia. Marruecos, respaldado por los antiguos propietarios de esclavos, fue saqueador de pescado, fosfato y las riquezas de los saharauis. Atacó a los saharauis, detuvo a algunos, destruyó sus hogares, obligó a algunos a ir a los campos de refugiados, construyó un muro que divide el territorio, y obligó al resto a vivir bajo sus botas. No prestó atención a la comunidad internacional, se negó a permitir que el referéndum que el resto del mundo decidió que tenía que hacerse para permitir al Sahara Occidental decidir libremente si quiere ser saharaui o formar parte del Gran Hermano Marruecos. En uno de los casos más ridículos de violencia, Marruecos detuvo a Aminatou Haider, una de nuestras hermanas sahauis, y la exilió al territorio de la ex señor de esclavos. Si, efectivamente, los saharauis fuesen marroquíes, ¿cómo es que se exilia a un ciudadano a un territorio extranjero?
    Después de treinta y dos años vagando en el desierto y relacionándose con malas compañías, el hijo pródigo Marruecos decidió volver a casa, a la Unión Africana. Debe haberse dado cuenta de que no es nadie fuera de su casa; sus amigos extranjeros nunca lo tratan de igual a igual, incluso estos amigos, ni lo consideran como un ser humano. Nuestro hermano, el Rey Mohammed VI de Marruecos, que nació tres meses después de la fundación de la Unión, escribió una carta desproporcionada y calumniosa de 2.144 palabras anunciando que Marruecos está dispuesto a volver. Nadie va a impedir tal retorno porque Marruecos es un hijo perdido desde hace mucho tiempo y nuestra casa es una herencia común. Es como una oveja perdida durante mucho tiempo; ¿por qué no iría la madre África a alegrarse con la decisión de su hijo pródigo de volver sobre sus pasos y retornar a casa? Porque mientras el bíblico hijo pródigo tenía remordimientos, estaba lleno de arrepentimiento e imploro perdón, el hijo pródigo Marruecos no se arrepiente, se muestra arrogante y exhibe las características de un matón callejero.
    En la carta en la que anuncia su decisión de volver a casa, se refirió a su hermano saharaui, la República Árabe Saharaui Democrática, RASD (Sahara Occidental) como un “estado fantasma.” Su argumento ilógico es que la RASD, que es un hijo biológico de África, no es un miembro de las Naciones Unidas (ONU). ¿Y qué? Como si ser un miembro de la ONU fuese un criterio para la estadidad. Durante décadas, Suiza, una de las más antiguas repúblicas del mundo, no fue miembro de las Naciones Unidas. En cualquier caso, ¿necesitamos la certificación de las Naciones Unidas para determinar que los saharauis están llenos de sangre africana?
    Marruecos presentó un espectáculo de falsedad cuando, según él, salió de casa porque no quería crear una división. La verdad es que la abandonó cuando fue incapaz de crear una división. Marruecos quiere adoptar de nuevo la misma táctica, tratando de inducir a otros países africanos con cebos económicas y monetarios para expulsar o suspender al Sahara Occidental de nuestra casa común. Marruecos puede tragar su orgullo y volver al rebaño de África, pero los saharauis nunca serán expulsados de la casa de su padre. África pertenece a todos los africanos y ningún africano es superior a otro. Cualquier líder africano, que apoya a Marruecos por un plato de gachas o debido a presiones de los antiguos señores de esclavos para expulsar o suspender el Sahara Occidental de la Casa de África, deben saber que está tratando de romper y destruir la unidad de los pueblos africanos. Estas personas son los enemigos del pueblo africano y enemigos de la justicia social. No podemos permitir que la ley de la fuerza prevalezca sobre el derecho de nuestro continente. Todos aquellos que comparten el saqueo del Sahara Occidental, ya sean extranjeros o africanos, acabaran por tener que dar cuenta de su codicia.
    Cuando los líderes como el presidente Muhammadu Buhari y el Dr. Julius Nyerere (que presidió) se sentaron en la Unión Africana durante treinta y dos años, y decidieron admitir la RASD en la Unión, lo hicieron porque era del interes fundamental de África. Tomar una acción diferente hoy en día, es traicionar a aquellos líderes, poniendo en peligro la salud de la madre África y hipotecando el futuro de nuestro continente y niños. Si el hijo pródigo no respeta los principios básicos y el amor fraternal que une a toda África, es libre de seguir vagando en el desierto. El hijo pródigo Marruecos no puede imponer condiciones a África para volver a casa.
    * Owei Lakemfa, es periodista, sindicalista, activista de derechos humanos, escritor e historiador del movimiento obrero. Colabora con varios periódicos importantes en África
  • Capture et imagination – Le Maroc s’affole

    De notre bureau de Bruxelles, Aziouz Mokhtari
    Collectant sur le dossier sahraoui déboires sur déboires, Rabat a «capturé» dans sa folle imagination des soldats… algériens. Attention à la provocation de trop.
    Il serait naïf, voire idiot de croire ou de laisser croire que les récentes provocations marocaines (captures de soldats algériens !) sont de la pure invention de bulles médiatiques. Du tout ! Elles s’inscrivent dans une démarche conçue, étudiée et bien huilée. Des laboratoires, des experts, des conseillers et des lobbies tant du palais, du gouvernement Benkirane qu’étrangers y travaillent inlassablement. Avec minutie. Précaution. Les décisions réfléchies et bien réalisées de l’armée algérienne, verrou autour des frontières d’avec le Maroc, la route de la drogue, en définitive et le soutien sans failles de la diplomatie algérienne à la cause sahraouie, font, il est vrai, sortir du bois les faucons du Makhzen. 
    Au plan sécuritaire, Rabat sait, pertinemment, qu’il ne peut en rien déstabiliser l’Algérie et au plan politique, il enregistre déboires sur déboires sur le dossier sahraoui. La dernière en date est le retour à la raison de l’Égypte qui, selon les fuites organisées par les médias de ce pays dans Bruxelles, capitale de l’UE, en nombre, ici, s’achemine vers un alignement sans triche et sans ruser sur le consensus africain et onusien sur la question sahraouie. Preuve en est, selon la Sahafa du Caire, l’invitation faite au président du Parlement sahraoui de se rendre au pays de Djamel Abdennasser. 
    Il est vrai que même si officiellement rien ne filtre, côté marocain, sur le nouveau positionnement de l’Égypte, les commentaires, les piques et les allusions méchantes concernant l’Égypte indiquent, clairement, que le Maroc ne tardera pas à s’attaquer frontalement à la diplomatie de Sissi. 
    Un article paru dans un média proche du palais de Rabat a, déjà, ouvert les hostilités en accusant l’Égypte de «retomber» (sic) encore une fois «dans le piège tendu par Alger». Ce qui annonce une passe d’armes pathétique entre le Caire et Rabat. Juste avant ce que semble être une tendance lourde du positionnement égyptien, la Zambie par la voix de son président avait tenu à rappeler son soutien «total» au Front Polisario et à la RASD. Alors que pendant des semaines et des semaines, la presse marocaine présentait le pays de Keneth Kaunda comme ayant «lâché» les Sahraouis et rejoint le camp de ceux qui soutiennent «la marocanité du Sahara». Pour autant, la vigilance doit rester la règle d’or pour l’Algérie et la République sahraouie. 
    Acculé qu’il est de partout sur le statut final de ce territoire, identifié comme non-autonome, relevant de la doctrine des Nations-Unies en matière de décolonisation, le Maroc peut se laisser entraîner sur les pistes dangereuses et aux conséquences imprévisibles de la provocation de trop. L’imaginaire «capture» de soldats de l’armée algérienne peut, parfaitement, s’inscrire dans cette néfaste perspective. 
    A. M.
  • Délires marocains à cause de la réunion du Conseil de Sécurité sur le Sahara Occidental

    Le 18 octobre 2016, le Conseil de Sécurité a rendez-vous avec le rapport habituel sur le Sahara Occidental. Il écoutera les briefings des deux Envoyés du Secrétaire Général pour le Sahara Occidental, Christopher Ross et Kim Bolduc.
    Cette réunion a lieu au moment où le Maroc est arrivé très loin dans son conflit avec l’ONU. La MINURSO n’a pas atteint sa pleine capacité opérationnelle après l’expulsion par le Maroc plus de 70 de ses memebres civils, Rabat refuse de recevoir Christopher Ross et l’empêche de visiter les territoires occupés du Sahara Occidental et l’invasion de El Guergarate, territoire sous contrôle du Front Polisario. 
    Conscientes de leurs dépassements, les autorités marocaines savent pertinemment que les délibérations du Conseil de Sécurité seront entourées de beaucoup de tension. Pour baisser la pression qui pourrait s’en dégager des débats, le Maroc fait recours à l’escalade en agitant la menace d’un conflit armé avec l’Algérie. Une menace qui au fil du temps a perdu de la crédibilité,
  • COnflictos de fronteras – La evolución de los muros

    Conflictos de fronteras entre naciones por la soberanía de territorios han desatado violencia y polémicas durante décadas. A través de la fotografía, gráficos, cronologías, datos históricos, mapas y textos, la muestra recorre algunas de las transformaciones de mayor calado en la evolución de los muros, las barreras y las vallas, evidenciando la dificultad de poner puertas al campo.
    La exposición en La Casa Encendida de Madrid, se articula en diferentes bloques que ahondan en temas como el refuerzo de las murallas exteriores de Europa, los acuerdos internacionales, la conquista del mar y describe los mapas y los límites cambiantes:
    TERRITORIOS FRACCIONADOS
    Las fronteras, en ocasiones, son tan poco naturales que los Estados se ven obligados a materializarlas. Para tal fin han hallado toda clase de medios: erigir muros, levantar barreras o desplegar alambradas de espino. Este bloque hace un repaso por la historia de estas fronteras, desde el siglo XV, con la colonización, hasta el año 2013, con el reconocimiento de Kosovo como país por parte de la “comunidad internacional”.
    DOS SIGLOS DE LUCHA POR LA INDEPENDENCIA
    En el transcurso de veinte años, la mayor parte de los Estados conquistados durante los siglos anteriores obtuvieron su independencia, a menudo a costa de conflictos sangrientos. El pulso de la emancipación para la consecución de nuevos Estados, ajustados a comunidades nacionales con reivindicaciones históricas y culturales, sigue activo en diversas zonas del Viejo Continente.
    HISTORIA POLÍTICA DE LAS ALAMBRADAS
    Las alambradas o hilo metálico de púas se utiliza en numeras ocasiones para repeler manifestantes, cercar los centros de retención y fortificar las fronteras. Permite dividir países, o entidades menos precisas, que están en guerra abierta o potencial. Una de las fronteras más fortificadas del mundo separa las dos Coreas con un muro de 240 km de largo, o la del Sahara Occidental, donde Marruecos construyó un muro de 2.400 km con 160.000 soldados, radares, vigilancia electrónica, campos de minas y alambradas en su guerra contra el Frente Polisario. En Cachemira, la India construyó una valla “antiinfiltración” de 550 km de longitud, entre 1990 y principios del milenio. Desde 2002, Israel construye en Cisjordania un muro de separación de varios kilómetros. Muros de seguridad para unos, muros de “apartheid” para otros, que anticipan las tres fases de la anexión de los territorios palestinos: aislar, cercar y vaciar. En el marco de los acuerdos comerciales en América del Norte, Estados Unidos permite una delimitación muy porosa con Canadá, mientras que en el Sur consolida una de las fronteras más acorazadas del mundo: de los 3.200 km de frontera con México, 1.200 km han sido fortificados con los medios más disparatados.
    LA CONQUISTA DEL MAR
    ¿A quién pertenecen los recursos minerales de los fondos marinos? ¿Se puede navegar libremente a través de los océanos? ¿Hasta dónde se extiende la zona de pesca de un Estado? Esta sección hace un repaso por la historia del control del Mar Egeo, paso obligado hacia el mar Negro que enturbia las relaciones entre Grecia y Turquía. Asimismo, analiza la lucha en el Mar de China por la posesión de las materias primas y recursos naturales y expone la cronología del derecho marítimo.
    LOS ACUERDOS INTERNACIONES
    Los gobiernos británico y francés firmaron en 1916 los acuerdos de Sykes-Picot, que establecían una división de Oriente Próximo en cinco zonas. Fue el preludio al establecimiento de sus respectivos Mandatos en una zona comprendida entre la Arabia británica y la Siria francesa. Estos acuerdos trazaron zonas de influencia, que evolucionaron de manera significativa tras la Primera Guerra Mundial, cuando se llevaron a cabo las negociaciones que perfilaron estos Estados tal y como los conocimos en el siglo XX. Pero esta arquitectura, impuesta desde el extranjero, parece lejos de responder a los desafíos actuales.
    BARRERAS PROTECCIONISTAS
    En tiempos de crisis, la libre circulación de personas es objeto de controversia. Mientras unos constatan un principio fundamental de los derechos humanos, otros desean controlarla argumentando su incidencia en la bajada de los salarios. En medio de la agitación mediática sobre el “problema de la inmigración”, Europa, Estados Unidos, China y Sudáfrica se encuentran inmersos en un juego de equilibrios en el que la frontera permite filtrar los flujos demográficos para escoger a los emigrantes que consideran de mayor interés desde el punto de vista económico.
    EXTERNALIZACIÓN DE FRONTERAS
    La Unión Europea refuerza sus fronteras. Los acuerdos de Schengen, que articulaban la libre circulación de personas entre los Estados firmantes, pierden vigor tras los atentados terroristas. No se cierran las puertas a la inmigración, pero las dificultades para obtener permisos de residencia y estatutos para refugiados revelan las políticas restrictivas vigentes. Lejos de disminuir los flujos migratorios, aumentan en proporción a las redes clandestinas y las víctimas de itinerarios criminales. A los refugiados se les presenta como parásitos de la ayuda social que amenazan las identidades nacionales, acaparan los empleos y son sospechosos del extremismo religioso.
    ORIENTE PRÓXIMO EN PERMANENTE CONVULSIÓN
    Desde los atentados del 11 de septiembre de 2001, el “Gran Oriente Próximo” ha sido el objetivo de numerosas intervenciones occidentales. En lugar de apaciguar las guerras, los ejércitos extranjeros las han alimentado. Los Estados han resultado debilitados y los grupos armados se han convertido en los actores predominantes del juego político. En este contexto agitado estallaron las revoluciones árabes.
    Sin duda, esta es una exposición que invita a la reflexión sobre cómo nos manejamos en este mundo y sobre “la capacidad de evolución del ser humano”. La invitación a no apartar la mirada es la que proponemos. A ser conscientes de nuestra responsabilidad en todo lo que está ocurriendo ya sea por acción u omisión.
    “Conflictos de fronteras”, comisariada por Ignacio Ramonet y Ferran Montesa podrás verla en La casa Encendida de Madrid, hasta el 5 de enero de 2017.
  • La trahison est inscrite dans l’ADN de la monarchie alaouite

    Israël ne remerciera jamais assez le Maroc, précisément le roi Hassan II, pour sa victoire préventive contre ses ennemis arabes pendant la guerre des Six Jours de 1967, selon les révélations fracassantes d’un ancien chef des renseignements militaires israéliens. Révélation faite à Times Of Israël et Yediot Aharonot. La nouvelle est certes sensationnelle mais elle n’est pas, au fond, étonnante pour peu que l’on se rappelle que l’Histoire enseigne que la trahison est inscrite dans l’ADN de la monarchie alaouite. 
    Mais d’abord les faits, sur la base de confidences du général major Shlomo Gazit, ex-patron des services de renseignements militaires et de déclarations de Rafi Eitan, homme politique israélien et ancien officier des renseignements. Aussi hallucinant que cela puisse paraitre, en 1965, le roi Hassan II a, purement et simplement, transmis à Israël des enregistrements d’une rencontre cruciale entre les dirigeants arabes. 
    Réunis à Casablanca, ils discutaient de leur préparation à la guerre contre Israël. La complicité active du monarque chérifien a permis aux dirigeants israéliens d’apprendre, sur le vif, à quel point les rangs arabes étaient divisés. Mais surtout que les pays arabes étaient assez mal préparés à la guerre. Pourtant, selon les mêmes confidences, les responsables politiques et militaires israéliens étaient préalablement persuadés que l’Etat hébreu perdrait toute guerre engagée par une coalition militaire arabe ! Mais grâce à la félonie du roi, les enregistrements qu’il a gracieusement fournis aux Israéliens, minutieusement recoupés à d’autres renseignements rassemblés dans les années précédant la guerre de 1967, Israël a pu lancer sa blitzkrieg victorieuse au matin du 5 juin 1967. Les pays arabes, Egypte en tête, perdirent ainsi une guerre qu’ils ne pouvaient même pas engager. 
    Sur le plan purement pratique, le traître Hassan II avait secrètement enregistré la réunion de 1965. Il avait initialement autorisé une équipe mixte des renseignements intérieurs et extérieurs, le Shin Bet et le Mossad, à opérer en toute aisance. L’opération en question porte le nom de code exotique de «Oiseaux», et qui a consisté à occuper un étage entier du luxueux hôtel de Casablanca où se déroulait la conférence. 
    Outre le fait de leur avoir permis d’agir librement et discrètement sur le théâtre d’opération, le judas et mouchard Hassan II leur a donné «les informations nécessaires», et ne leur a «rien refusé» après la conférence. Grâce donc à l’espion Hassan II, l’opération «Oiseaux» fut, selon Meir Amit, chef du Mossad à l’époque,«l’une des gloires suprêmes du renseignement israélien». Cette qualification des faits est contenue dans un mémo confidentiel adressé au Premier ministre Levi Eshkol. Les israéliens ont d’autant fait une moisson extraordinaire et décisive que les dirigeants arabes s’étaient secrètement réunis à l’hôtel de Casablanca, avec leurs chefs des renseignements et des armées. Et qu’ils devaient discuter de savoir s’ils étaient prêts à une guerre contre Israël, et, dans ce cas, pour décider de créer ou non un commandement arabe commun. Le besoin de se rassembler pour la guerre fit alors l’objet d’un accord. Grâce aux enregistrements, et à d’autres sources, «nous savions à quel point ils étaient peu préparés à la guerre, et nous avons conclu que le Corps des blindés égyptiens était dans un état pitoyable et qu’il n’était pas prêt au combat», a affirmé le même Shlomo Gazit. 
    Ces révélations tardives confirment ainsi le degré de déloyauté et la propension à la trahison consubstantielle à la monarchie alaouite. Le reniement et la scélératesse de la monarchie ont commencé d’abord avec l’Emir Abdelkader. Après l’avoir soutenu et refusé de le livrer aux Français, le sultan Moulay Abderrahmane (1822-1844), finit par le trahir. Par le traité de paix qui lui était imposé après la bataille d’Isly, le Sultan reconnut finalement la présence française en Algérie (traité de Lalla Maghnia en septembre 1844) et s’engagea par conséquent à ne plus soutenir l’Emir Abdelkader qui fut alors considérablement affaibli. 
    Le 22 octobre 1956, cinq chefs du FLN historique prennent un vol de Rabat au Maroc à destination de Tunis, afin de participer à un sommet sur l’avenir du Maghreb organisé par le président Bourguiba. Le SDECE français y voit une occasion inouïe à ne pas laisser passer. Il envoie alors des avions de chasse pour détourner l’avion sur un aéroport militaire. Sur ce coup, le Palais royal fit au moins preuve de complicité passive, pour ne pas dire qu’il a laissé agir les services français en toute liberté et que ses propres services ont aidé activement leurs homologues français. De quelque manière que ce soit, la trahison y est ! Plus tard, ce fut le coup de poignard dans le dos, avec la Guerre des Sables en 1963. Et, en 1975, autre trahison stratégique : celle de refuser de mettre sur pied avec l’Algérie et la Mauritanie une armée commune pour expulser l’Espagne du Sahara occidental et de Sebta et Melilla. Pour organiser ensuite la Marche Verte et coloniser les territoires sahraouis de Saguia El Hamra et le Rio de Oro ! Sans compter bien plus tard, le soutien actif apporté au mouvement terroriste algérien durant les années 1990. Traitre un jour, traitre toujours !
    N. K. 
  • Des représentants du Sahara Occidental discutent des droits de ce peuple aux Universités de Murcie et Cartagène UMU et UPCT

    Cartagena, Octobre 17 (EFE) .- Une quinzaine de représentants institutionnels du peuple sahraoui discutera cette semaine du conflit qui les oppose au Maroc et organiseront un rassemblement pour exiger l’autodétermination et le respect des droits de l’homme au Sahara Occidental.
    Ils le feront dans le cadre des sixièmes journées organisées par les Universités de Murcie (UMU) et l’Université Polytechnique de Carthagène (UPCT) qui auront lieu du 18 au 21 Octobre.
    L’événement central des journées aura lieu le 20 Octobre à 20 h avec une concentration à Molina de Segura pour exiger l’autodétermination du peuple sahraoui et le respect des droits de l’homme.
    Les journées débuteront demain avec l’installation d’une tente á l’intérieur de l’UPCT dans laquelle il y aura des informations sur la cause sahraouie, des dégustations de thé et des ateliers de peinture de la peau avec du henné, une plante.
    Les colloques seront aussi inaugurés demain par le délégué du peuple sahraoui dans la région de Murcie, Mohamed Labat; le représentant de la Ligue des étudiants et des jeunes Sahraouis, Labat Saleh et le président de l’Association des Amis du peuple sahraoui Sourire sahraoui et professeur de psychologie à l’Université de Murcie Juan Jose Lopez Garcia.
    Parmi les intervenants lors de cette journée le représentant du Secrétariat national du Front Polisario et délégué pour l’Espagne, Jira Bulahi, et le vice-recteur des Etudiant de l’UPCT, Sergio Amat.
    Demain, il y aura aussi una table ronde sur le travail des femmes sahraouies dans la lutte de leur peuple où interviendra Jira Bulahi, la responsable de la Ligue de jeunes et Etudiants sahraouis et élève de l’UMU Ghalia Malaynine, la secrétaire de l’association solidarité avec le Sahara del Mar Menor, Fuensanta Postigo, et la représentante du Mouvement de solidarité avec le peuple sahraoui, Lorena Lorca.
    Le 19 Octobre, les femmes seront à nouveau protagonistes avec une table ronde dans le campus de l’Université de Murcie à Espinardo sur l’autonomisation des femmes pour la lutte et la liberté, avec la représentante de l’Union nationale des femmes sahraouies et étudiante de l’UMU Jadjuni Mohamed, la représentant de la Ligue des jeunes et des étudiants sahraouis et élève de cette université Fatimetu Fah Omar et le professeur de travail social de cette institution Conrado Navalón.
    Pour terminer, le 21 Octobre, la journée será dédiée au droit à l’autodétermination et les droits de l’homme dans les territoires occupés avec une table ronde dans le campus de La Merced dirigée par le procureur et secrétaire de l’Association internationale des juristes Felipe Briones, la professeur de droit constitutionnel et Ordre Juridique Teresa Vicente, celle de psychologie Juan Jose Lopez et l’activiste sahraouie Hasanna Aalaya.
  • Macky Sall tente de duper l’Algérie pour défendre les intérêts du Maroc et de la France

    Le président sénégalais tente de duper l’Algérie dans la but de faire passer son candidat à la présidence de la Commission Africaine dont les élections auront lieu au mois de janvier 2017. 
    Le Sénégal mise sur ce poste por mieux défendre la position du Maroc au niveau de l’Union Africaine en donnant plus de poids à certains pays francophones dont les positions sur le Sahara Occidental sont imposées par la France.
    En effet, selon un raport confidentiel de la diplomatie marocaine, Rabat s’inquiète du «faible poids sur l’échiquier africain des pays francophones qui composent le socle des soutiens du Maroc et qui se reflète par le niveau de moins en moins important de leur influence sur la scène africaine et au sein de l’UA». Rabat reproche à ce groupe – conduit par Dakar – de «faire montre d’une certaine mollesse, de timidité, voire même d’une certaine indifférence pour défendre ses points de vue». Le rapport met en garde, dans ce sens, contre «la montée en puissance des pays anglophones qui composent le socle des soutiens du clan hostile à [notre pays] et qui se traduit par le leadership et l’influence prépondérants qu’ils exercent sur l’agenda africain».
    En panne de projet, Macky Sall fait dans la flatterie. « Nous connaissons le rôle de l’Algérie en Afrique, son poids et sa relation avec les pays du continent », a-t-il déclaré à la presse à l’issue de son entretien avec le Premier ministre algérie, Abdelmalek Sellal, en marge du sommet extraordinaire de l’Union africaine sur « la sécurité maritime et le développement en Afrique » tenu à Lomé samedi dernier.
    « J’ai dit à mon frère et ami Abdelmalek Sellal qu’il y a, par moment, dans les couloirs et dans certaines situations, des malentendus qu’il faut lever », a encore soutenu le chef de l’Etat sénégalais, soulignant que l’Algérie et le Sénégal « peuvent gérer » leurs positions de façon à ce que la coopération entre les deux Etats soit au « bénéfice des deux peuples », a-t-il ajouté.
    L’objectif du Sénégal est d’arriver à faire croire les algériens que le Sénégal met sur la même balance ses relations avec le Maroc et l’Algérie et qu’il refuse qu’elles soient parasitées par le Maroc.
    Est-ce que ces déclarations peuvent être considérés comme un geste de bonne volonté dont ferait preuve le président sénégalais envers l’Algérie et le peuple du Sahara Occidental? Rien n’est moins sûr si l’on tient en compte les dernières déclarations du chef de la diplomatie sénégalaise, Mankeur Ndiaye sur les relations stratégique du Sénégal. «Nous avons des piliers fondamentaux qui fondent la stabilité du Sénégal. Demain, tout chef d’Etat qui remettra en cause ces piliers mettra ce pays en péril», prévient-il. Il s’agit de la France, des Etats-Unis, du Maroc et de l’Arabie Saoudite, avait-il précisé sans aucune réserve diplomatique et sous l’effet maléfique de l’argent qu’il empôche de Rabat pour tenir ce genre de discours.
    Non seulement Macky Sall ment, mais il fait aussi dans la tromperie en prenant les dirigeants algériens pour des enfants en manque de flatterie. Il y a moins de trois mois, le président sénégalais avait déclaré au magazine de la françafrique, Jeune Afrique, qu’il avait soumis au président en exercice de l’Union Africaine, le tchadien Idriss Déby, une liste de 28 pays africains demandant la suspension de la RASD en tant que membre de l’organisation panafricaine.
    Dans un email envoyé le 16 août 2016, Ouali Tagma, le directeur du département de l’Afrique du ministère qui vient d’être nommé ambassadeur du Maroc au Nigeria, pleurait le départ de Bachir Sene d’Addis Abeba. Il venait de quitter la capitale ethiopienne après avoir été nommé ambassadeur à Genève. “Pour nous il s’agit d’une très grosse perte. De là à y voir une mesure inspirée par les adversaires. C’est plausible. Addis est maintenant vraiment vide”, se plaignait-il. 
    Ce commentaire de la part du “Monsieur Afrique” du Maroc prouve que les “relations stratégiques” dont avait parlé le ministre des affaires étrangères ne sont en réalité que des relations personnelles basées sur le soudoiement et l’achat de consciences.
    Dans un autre email envoyé en Juillet 2014, Tagma qualifiait le Sénégal de « poste hautement stratégique » pour lequel il faut un « diplomate chevronné ou un politique avec une grande capacité de contact et de représentation ». « L’ambassadeur du Maroc est aussi important que l’Ambassadeur de France », conclue-t-il.
    Pour rappel, le hacker Chris Coleman avait mis à la disposition du public des lettre envoyées par l’ambassadeur du Maroc à Dakar dans lesquelles il signalait la demande et la réception de la part de Mankeur Ndiaye de la somme de 8 millions de francs CFA censée payer trois billets de pèlerinage. Une transaction qui est devenue habituelle entre Ndiaye et le Maroc.