Année : 2016

  • Mohammed VI milite pour la légalisation de la marijuana aux Etats-Unis

    Le roi du Maroc Mohammed VI ne cesse d’apparaître sur les réseaux sociaux en compagnie de ses sujets, du Maroc comme d’ailleurs. Mais sa tournée en Afrique Australe a dévoilé un secret qui a été très débattu dans la toile.

    Un journal tanzanien, le « Swahili Times« , publie des photos pour le moins troublantes du roi du Maroc, Mohamed VI. Il y est habillé d’une manière très légère

    La traduction du titre de l’article, écrit en swahili, est la suivante : « Photos : Le roi du Maroc fait du shopping à Zanzibar en portant des tee-shirts et des shorts ».

    Selon le journal, le roi du Maroc « fait du shopping dans la périphérie du Zanzibar dans le cadre d’un voyage à titre privé habillé d’un gilet et un short et sans ses gardes du corps »

    Dans l’une des photos, le souverain marocain porte un tee-shirt avec une feuille de marihuana frappée du drapeau des Etats-Unis qui symbolise la lutte pour la légalisation de la marihuana aux Etats-Unis.

  • Sahara Occidental: l’expulsion des membres de la Minurso, une démarche qui menace la sécurité régionale (CPS-UA)

    ADDIS ABEBA- Le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA), a affirmé que l’expulsion des membres de la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum d’autodétermination au Sahara occidental (MINURSO) « est une démarche qui menace la paix régionale, entrave les efforts régionaux et internationaux, et gèle le processus de paix ».
    Lors d’une séance annuelle, tenue mardi par le Conseil de paix et de sécurité de l’UA à Addis Abeba, sur l’évaluation de l’action des missions de paix africaines, l’ambassadeur Yilma Tadesse, représentant de l’UA auprès de la Minurso, a présenté un exposé sur les derniers développements de la cause sahraouie et les efforts de l’UA dans le cadre du processus de règlement du conflit du Sahara occidental.
    Un accent particulier a été mis sur l’évaluation de l’action de la Minurso, gelée depuis mars dernier suite à l’expulsion par le Maroc de la composante civile des missions onusienne et africaine.
    Le Conseil de paix et de sécurité de l’UA a rappelé que la présence et l’action de la mission onusienne au Sahara Occidental, « s’inscrivent en application à la décision du Conseil de sécurité n° 690 du 29 avril 1991 ».
    Il a ajouté que ce genre de démarches « menacent la sécurité régionale », au moment où la communauté internationale tend à parvenir à une solution au conflit au Sahara occidental, conformément à la légalité internationale, y compris les décisions de l’UA et du Conseil de sécurité y afférentes.
    Le CPS de l’UA a qualifié l’expulsion des membres de la Minurso de « grave précédent » qui menace la sécurité africaine, appelant le Conseil de sécurité à intervenir pour assumer pleinement ses responsabilités.
    Dans un communiqué au terme de la réunion sur le Sahara occidental, le CPS a dénoncé la décision du Maroc d’expulser 84 fonctionnaires civils, dont des membres de l’UA et son rejet de la visite du secrétaire général de l’ONU à Rabat et El Ayoun occupée, capitale du Sahara Occidental et siège de la mission. APS
  • La obra de Sanmao sobre el Sáhara Occidental disponible en español y catalán

    Se llama Sanmao, es china y gracias a ella los chinos conocieron la historia del Sáhara. Su marido, el español José María Quero, era buceador y se ahogó en 1979. Su tumba siempre tiene flores frescas. Los que las traían no eran españoles sino chinos, taiwaneses, coreanos y japoneses que le llamaban familiarmente José.
    Lo conocen a través de los libros escritos por su esposa Sanmao, cuyo verdadero nombre es Chen Ping. Se suicidó en 1991, pero su trabajo sigue a la cabeza de las listas de obras más vendidad. En los últimos 5 años, más de 10 millones de copias de sus libros fueron vendidas.
    Chen Ping es un ídolo venerado en Asia, incluso después de su muerte, en parte porque sus libros han alimentado los sueños de millones de lectores con sus relatos sobre mundos exóticos, y también a causa de su propia vida, que parecía haber sido tomada de una novela.
    Sanmao llegó a representar el arquetipo de la mujer cultivada, liberada; alguien que viajó por el mundo en su afán de aprender, y que se asentó en la soledad del desierto, y más tarde en las Islas Canarias, para estar con el amor de su vida.
    Fue precisamente este aislamiento que le ayudó a centrarse en lo que se convertiría en su obra más conocida, La Historia del Sahara (disponible sólo en su edición original china), una colección de ensayos sobre su vida entre 1974 y 1975. Muchos lectores asiáticos todavía viajan a los lugares que describe en sus relatos.
    Cómo llegó Sanmao al Sáhara Occidental? « Un día, en 1967, se presentó en el apartamento de nuestro vecino de arriba, en Madrid. Era el cocinero en la embajada de Taiwán en España en aquel entonces », recuerda Carmen Quero, una de los siete hermanos de José.
    Según Carmen, Sanmao « había estudiado filosofía, idiomas, literatura. Nos quedamos fascinados por ella ». José « se enamoró de ella a primera vista « , añade.
    Gracias a Iolanda Batallé, la obra de Sanmao, The Story of the Sahara, es hoy en día disponible, por primera vez, en español y catalán.
    Fuente : El País, 26 Oct 2016
  • Malgré un don de 12 millions de dollars, Hillary se dérobe et envoie Bill Clinton au roi du Maroc

    Alors que la campagne présidentielle américaine touche à sa fin, un nouveau scandale vient éclabousser la candidate démocrate. Selon les emails publiés par WikiLeaks, la Fondation Clinton a touché 12 millions de dollars de la part du roi du Maroc.
    La Fondation Clinton a recueilli un don de 12 millions de dollars de la part du roi du Maroc, selon une série d’e-mails diffusés le 20 octobre par le site WikiLeaks. D’après le site d’information américain The Daily Caller, Hillary Clinton s’est «arrangée pour obtenir un don de 12 millions de dollars de la part du roi du Maroc Mohammed VI» afin de financer son ONG, la Fondation Clinton. La même source affirme que la candidate démocrate a accepté d’organiser au Maroc l’édition 2015 de la Clinton Global Initiative (CGI), l’événement annuel de la fondation qui porte son nom.
    Selon la chaîne américaine Fox News, les emails rendus publics ont été échangés entre Huma Abedin, Robby Mook et John Podesta, tous trois chargés de la campagne électorale de la candidate à la présidence américaine. Dans un email daté du 18 janvier 2015, Human Abedin écrivait à Robby Mook et John Podesta, «la condition à laquelle les Marocains ont accepté de recevoir la conférence était sa participation. Si Hillary Clinton n’en faisait pas partie, la rencontre n’allait pas avoir lieu». Elle précise ensuite : «C’était l’idée de Hillary, notre bureau a contacté les Marocains et ils croient à 100% qu’ils font cela à sa demande. Le Roi a lui-même attribué environ 12 millions de dollars à la fois comme don et pour soutenir la rencontre.»
    En dépit de cet accord, Hillary Clinton a finalement décidé de ne pas se rendre à Marrakech. A sa place, l’ancien président Bill Clinton a ouvert la conférence au Maroc. Pourtant, selon Huma Abedin, l’absence d’Hillary Clinton allait «faire beaucoup de dégâts».
    Ainsi, selon le quotidien marocain Telquel, parmi les donateurs ayant offert entre 500 000 et un million de dollars à l’ONG américaine figure le groupe Akwa, dirigé par le ministre de l’Agriculture Aziz Akhannouch. Des dons destinés «exclusivement aux activités de la CGI comme les adhésions, le parrainage et les frais de conférence», indique le site de la Fondation Clinton. Les antennes marocaines des banques BMCE et Crédit Agricole ont, elles aussi, contribué au financement de l’ONG avec des dons estimés entre 250 000 et 500 000 dollars. Attijariwafa Bank et la Banque centrale populaire ont, elles, donné entre 100 001 dollars et 250 000 dollars à cette même fondation.
    Hillary Clinton sur la sellette
    Suite aux révélations de WikiLeaks, Donald Trump a déclaré lors d’une intervention, «nous venons juste d’apprendre qu’Hillary Clinton a essayé de prendre 12 millions de dollars au roi du Maroc pour une apparition». Le candidat républicain a également utilisé l’expression «more pay for play», qui désigne les situations durant lesquelles de l’argent est échangé contre des services. A plusieurs reprises, ce dernier a demandé la fermeture de la Fondation Clinton, remettant en cause les liens troubles qu’elle entretient avec certains pays «donateurs». Selon ABC News, lorsque la candidate était secrétaire d’Etat, des sponsors de la Fondation Clinton auraient profité de sa position privilégiée. Les courriers dévoilés par WikiLeaks montrent qu’Hillary Clinton avait donné pour instruction de faire preuve d’une attention spéciale à l’égard des sponsors de la fondation ou de les aider dans l’organisation de rencontres. 
  • La visita del genocida Ladsous al Sahara Occidental: mal asunto

    por Haddamin Moulud Said. 
    Si por algo ha destacado el francés Hervé Genocide Ladsous, ha sido por su sumisión total a los intereses de Francia en la política global y, especialmente, en África.
    Su nombramiento, al frente de las misiones de paz, ha sido un auténtico hándicap para los sucesivos secretarios generales de NNUU. Lejos de adoptar una línea acorde con el espíritu del Secretario General de turno, a menudo no tan alineado con el Consejo de Seguridad, el francés Hervé Genocide Ladsous, ha seguido una política absolutamente lineal con los intereses de Francia.
    El sentido común indica que, si alguien no debe estar contento con una Misión de Paz sin competencias en materia de DDHH, ese alguien debe ser el máximo responsable de las misiones de paz, o sea, el Sr. Hervé Genocide Ladsous. Sin embargo, lejos de estar preocupado por la cuestión, él ha sido el artífice de la resistencia a que esa misión tenga competencias en materia de derechos humanos.
    Cómo se explica, entonces, que una teocracia medieval pueda expulsar a los soldados del Consejo de Seguridad de NNUU sin que éste emita una sola declaración de condena.
    Marruecos ha salido indemne de su pulso con el Secretario General de NNUU y de su polémica expulsión de los cascos azules, gracias al Sr. Hervé Genocide Ladsous.
    Y para qué viene, ahora, el Sr. Hervé Genocide Ladsous? El Consejo de Seguridad lleva varios meses metido en un auténtico atolladero, sobre todo, a partir de la crisis de El Guergarat. De momento no ha prosperado ninguna iniciativa para resolver la cuestión. Las pretensiones tendentes a que la ONU asuma la construcción de la carretera que proyectaba Marruecos, han chocado de plano con la férrea oposición del POLISARIO. Y la cosa quedó en tablas en ese punto muerto. Ladsous viene, ahora, para cocinar alguna solución muy del gusto de Marruecos.
    Cuando la humanidad conoció uno de los crímenes más terribles de África, el Genocidio de la Región de los Grandes Lagos, el Sr. Ladsous ocupaba el cargo de Representante Permanente de Francia en la ONU. Y, justamente, por su posición y apoyo decidido en favor del gobierno genocida de entonces, pasó a ser conocido como Hervé Genocide Ladsous.
    Quizás la mejor definición que se puede decir de este hombre es aquella misma que aparece en su curriculum vitae: ha sido Representante Permanente de Francia en Ginebra. Representante Permanente de Francia en la ONU. El Representante Permanente de Francia en la OSCE y embajador en otros varios Estados. Qué se puede esperar de alguien que condensa, en su cabeza, todos los arcanos de la política exterior de un país destacado, precisamente, por esa pésima política exterior.
    Lo peor del caso es que el Sr. Hervé Genocide Ladsous visita el Sahara Occidental, después de su enorme decepción por no haber sucedido a BKM al frente de la ONU, tal y como era su aspiración.
    Lejos de su habitual espíritu de colaboración, el POLISARIO, haría bien en tratarlo con la máxima cautela y con toda la desconfianza que se pueda exhibir en público y en privado. Al fin y al cabo, los saharauis, al menos, los saharauis, no esperamos nada bueno de esta visita.
    Quizás el hecho de que los EEUU hayan propuesto una visita del Consejo de Seguridad al Sahara Occidental, constituya la mejor prueba de la escasa confianza que el personaje infunde en ciertos países miembros del Consejo de Seguridad.
  • Le PE ordonne au Maroc de ne plus manipuler la géographie du Sahara Occidental à Bruxelles

    De notre bureau de Bruxelles, Aziouz Mokhtari
    Espace Yehudi Menuhim, Parlement européen (PE), Bruxelles, les huissiers, en nombre, arrivent à peine à contenir la colère des eurodéputés contre la manipulation géographique de Giles Pargneaux et Victor Pastinaru, lobbyistes, opportunistes et repus à la solde de Rabat. Ce qui devait être une simple présentation d’une expérience marocaine en énergie renouvelable, s’est transformé en véritable incident politico-diplomatique. Les eurodéputés, Mohamed Sidati, plusieurs représentants d’ONG, alertés, rapidement débarquent. Ceux qui ont des badges d’accès attendent, de pied ferme, la réponse du président de la Chambre basse de l’UE. Dehors, les associations s’impatientent. La réponse du Parlement européen tombe sous forme d’un communiqué cinglant. 
    «Le Parlement européen n’assume aucune responsabilité quant au contenu et informations figurant dans cette exposition.» Les eurodéputés emmenés par une jeune et fougueuse Espagnole exigent davantage et obtiennent, rapidement, gain de cause. La partie Sahara occidental est «masquée» par un auto-collant — de marque prestigieuse — et, de ce fait, la carte géographique proposée par les Marocains devient indigeste, ridicule. Finalement, c’est le drapeau marocain qui couvre l’ensemble de l’œuvre géographique et plus, dès lors, de trace des territoires sahraouis sur la carte. Première et grande victoire de Mohamed Sidati, ministre représentant de la RASD et du Polisario en Europe. 
    Les europarlementaires obtiennent, encore, que Martin Shulz, président de la prestigieuse Chambre du Vieux Continent, déclare recevable la pétition que l’intergroupes «Paix pour le peuple sahraoui» a décidé de lui transmettre. L’intergroupes est une instance européenne composée d’eurodéputés de la majorité des coalitions (conservateurs, gauches de gouvernement et gauches plus radicales, Verts, libéraux, communistes et apparentés). Tous indiquent, en substance, que Fédérica Mogherini, commissaire européenne chargée des relations extérieures, avait, en août dernier, affirmé, sans ambages, que l’Union européenne ne reconnaissait aucune paternité marocaine sur le Sahara occidental. 
    F. Mogherini, précisant que l’UE se rangeait totalement sur le consensus onusien concernant le dossier (autodétermination des populations sahraouies, référendum, parties au conflit identifiées, Polisario et Maroc…). Pour rappel, l’ONU considère le Sahara occidental comme des territoires non-identifiés, relevant de la doctrine des Nations-Unies en matière de décolonisation… 
    La salle Yehudi Menuhim retrouve son calme, les europarlementaires partent et le Sahara occidental est déconnecté du Maroc dans l’exposition. Pourtant, l’après-midi, le communiqué complet du Parlement européen rajoute une autre précision : «L’usage de cet espace (Yehudi Menuhim, Ndlr) a été alloué sans frais à l’un de ses députés, en accord avec les règles en usage.» Ce qui signifie que le président Martin Shulz isole Giles Pargneaux, partie demanderesse de la salle, et n’endosse pas son dépassement. 
    Pendant toute l’après-midi de ce jeudi 20 octobre, les huissiers et la garde parlementaire avaient l’œil sur l’expo. Aucun risque de nouveaux dérapages. Pargneaux rentre à la maison et Mohamed Sidati peut, désormais, quitter l’enceinte parlementaire. Le Maroc ne régnera pas sur le territoire sahraoui au Parlement européen, à Bruxelles.
    A. M.
  • El Gobierno de Rajoy bloquea ayuda humanitaria destinada a los refugiados saharauis

    El Presidente de la Media Luna Roja Saharaui (MLRS), Sr. Buhubbeini Yahya ha afirmado este jueves que el pueblo saharaui requiere ayuda humanitaria urgente para sobrevivir.
    El Sr Yahya durante declaraciones hechas este jueves en la sede de la Media Luna Roja Saharaui en Chahid Al Hafed, según un comunicado difundido por SPS, dijo que el gobierno español continua bloqueando su contribución a la canasta para este año e hizo hincapié en la situación humanitaria del pueblo saharaui.
    Comunicado.
    « La Media Luna Roja Saharaui (MLRS) advierte del descenso y caída de la canasta básica de alimentos de los refugiados saharauis.
    La MLRS manifiesta su preocupación por la caída de la canasta de los refugiados saharauis desde el comienzo de este mes, lo que provocará una reducción del 50% de la cuota mensual para el mes de noviembre, si no llega una ayuda urgente.
    La causa principal de esta trágica situación es el retraso hasta hoy de la contribución del Gobierno español para el año 2016.
    En ese sentido la Media Luna Roja Saharaui hace un llamamiento urgente al gobierno español para liberar su contribución al Programa Mundial de Alimentos (PAM) para evitar una situación catastrófica ».
  • Sahara un conflicto olvidado, el sufrimiento de un pueblo silenciado

    Por André Abeledo @loboroxo
    La actual estrategia de Marruecos en el Sahara ocupado es una copia de la estrategia que sigue Israel en Palestina, ocupación militar del territorio saharaui, construcción del muro de la vergüenza que comenzó a construir Marruecos en 1987 para cerrar la salida al mar del Frente Polisario con la complicidad de la Unión Europea que en aquel momento negociaba con Marruecos un acuerdo de pesca en los caladeros saharauis, este muro también separa el Sahara ocupado del territorio liberado controlado por el Frente Polisario, Marruecos muestra un total desprecio y desobediencia a las resoluciones internacionales que obligan a la celebración de un referéndum de autodeterminación, desobediencia que como en el caso de Israel no tiene ningún tipo de consecuencias para Marruecos, dentro de la estrategia marroquí están sus políticas de castigo al pueblo saharaui con la intención de echarlos de su tierra, unido a incentivos económicos y entrega de tierras a los colonos marroquíes que se instalen en el Sahara, con la clara intención de que en el caso de verse obligados a celebrar un referéndum, la población del Sahara sea mayoritariamente de procedencia marroquí. En educación practican la negación de la historia del Sahara, la prohibición de su lengua, recordemos que en territorio del Sahara no existe ninguna universidad y aquellos saharauis que pueden permitirse seguir estudiando se ven obligados a hacerlo en Marruecos.
    Desde 1991 en el que se firma el alto el fuego y se establece el Plan de Paz el pueblo saharaui vive secuestrado en su propia tierra, o exiliado el inhóspito desierto de Argelia a la espera de que Marruecos cumpla con su deber de permitir un referéndum donde el pueblo saharaui decida sobre su futuro, sobre su autodeterminación, sobre su independencia.
    La situación del pueblo saharaui es la de un pueblo sin estado y separado, una parte sobreviven secuestrados, torturados y reprimidos por las fuerzas de ocupación marroquíes en el Sahara, la otra sobrevive en una situación de precariedad permanente en los campamentos de Argelia, pero el pueblo saharaui nunca se ha rendido y continúa la lucha por recuperar su tierra y su soberanía, el pueblo saharaui masacrado y abandonado por casi todos, nunca se ha rendido ni arrodillado, ha sabido organizar un gobierno en el exilio, un ejército, unas instituciones y es capaz de defender la soberanía de los territorios liberados, el Frente Polisario ha sido capaz de mantener el control sobre 60.000 kilómetros cuadrados, un 25% del territorio del Sahara, con una población civil de unos 30.000 habitantes.

    Las empresas españolas y europeas que compran pescado a Marruecos de estos caladeros deben ser sancionadas

    La ocupación y represión en el Sahara es un conflicto abierto y activo que trata de esconderse a la opinión pública, hablamos de más de 500 personas desaparecidas, de fosas comunes, de asesinatos, de torturas, de abusos sexuales y violaciones, pero el mundo calla y mira hacia otro lado.
    En el 2005 el pueblo saharaui en el territorio ocupado comenzó una “Intifada” pacifica para reclamar su “independencia”, 16 `personas fueron asesinadas por las fuerzas de ocupación marroquíes, muchos más detenidos y condenados en juicios sin garantías.
    La libertad del Sahara es responsabilidad histórica del Estado español y sus gobernantes.
    España tiene una deuda con un pueblo al que traicionó y entregó a Marruecos, una deuda que no tiene la menor intención de pagar.
    Según la legalidad internacional, España sigue siendo la potencia administradora del territorio hasta que se cierre el proceso de descolonización, mediante un referéndum de autodeterminación. Marruecos, por lo tanto, es únicamente la potencia ocupante, la que desarrolla la administración del Sahara Occidental por la fuerza, mediante la represión, sin que ningún estado miembro de Naciones Unidas haya reconocido a día de hoy su soberanía sobre el territorio.
    El Estado Español es, por lo tanto, responsable de todo lo que ocurra en el Sahara Occidental y debe impulsar la celebración del referéndum de autodeterminación cuanto antes.
    Porque son los intereses económicos y geoestratégicos los que hacen que España, Europa y el mundo miren para otro lado cuando Marruecos hace oídos sordos a las resoluciones internacionales y reprime al pueblo saharaui con total impunidad.

    España ha traicionado al pueblo saharaui una y otra vez

    Ningún Gobierno de la democracia ha sido lo suficientemente valiente para desarrollar una política acorde con sus obligaciones legales y morales. Siempre han primado los intereses económicos de unos pocos y las relaciones de Estado, que, en alguna ocasión, están directamente relacionadas con los intereses personales de quienes han ostentado determinados cargos públicos.
    De este modo, presuntamente, la casa Real española, con el rey Juan Carlos I a la cabeza, está históricamente relacionada con la entrega del Sahara Occidental a la monarquía marroquí. Ni que decir tiene que tanto el Partido Popular, como el PSOE, han prometido velar por los derechos del pueblo saharaui desde la oposición, olvidándose de las promesas, e incluso, traicionándolas abiertamente una vez han llegado al poder. Es hora de que el Estado español asuma sus responsabilidades y se ponga del lado de los Derechos Humanos y de la libertad.
    No se puede negociar con Marruecos la pesca en las aguas saharauis (como hace alguna gran superficie española). Los recursos naturales de la población saharaui deben repercutir sobre el pueblo saharaui, deben ser gestionados por ellos. De lo contrario, se está condenando a la pobreza a un pueblo que lucha por poder ser independiente.
    El pueblo español debe presionar a su gobierno para exigir que defienda la “legalidad internacional” y no los intereses de un puñado de oligarcas sin escrúpulos.

    La situación del pueblo saharaui es desesperada

    Los campamentos de Tinduf sobreviven, principalmente, por la ayuda proveniente de la cooperación internacional.
    Históricamente países como la URSS, Cuba, Argelia, Siria o Libia, han sido los mejores amigos del pueblo saharaui, sus mejores aliados y han hecho grandes esfuerzos por ayudar a esté pueblo abandonado a su suerte por la comunidad internacional, la URSS ya no existe, en Libia Gadafi fue asesinado y el estado destruido y Siria está inmersa en una terrible guerra, ahora el pueblo saharaui necesita más que nunca la solidaridad de los pueblos del mundo ante el abandono y olvido al que pretende condenarlo la llamada “comunidad internacional”que debería defender sus derechos.
    Además la crisis económica ha hecho que la ayuda humanitaria a los campamentos se haya reducido drásticamente, teniendo duras consecuencias para la población. Debemos impedir que la gestión de esta crisis se lleve por delante la cooperación internacional, pero más especialmente, debemos exigir que las ayudas al pueblo saharaui se conviertan en una prioridad para el gobierno del Estado Español, dada la enorme responsabilidad que tiene en este conflicto.
    Debemos recuperar la memoria sobre nuestra historia y entenderemos hasta donde llega nuestra responsabilidad con el Sahara, este no es un conflicto ajeno, fue creado por España y tenemos el deber moral de no olvidar a un pueblo hermano.
    ¡VIVA EL SAHARA LIBRE!
  • A cause des manœuvres et retournements de vestes de Rabat : Le sommet de l’UMA compromis

    Tout porte à croire que le sommet de l’UMA, dont la tenue est prévue dans deux mois, pourrait une fois de plus ne pas avoir lieu du tout. Et, une fois de plus, cet énième report sera le fait du Maroc, qui continue de privilégier le chantage et les ventes concomitantes.
    Après avoir admis enfin, par la voix de son chef de la diplomatie, que la question de la colonisation du Sahara Occidental ne devait plus constituer une entrave au processus d’édification de l’UMA et que celle-ci est du ressort exclusif de l’UMA, le premier ministre du royaume chérifien est brusquement revenu sur cette décision, pourtant sage et conforme au droit  international.
    Pis encore, Rabat aurait poussé le bouchon encore plus loin en « souhaitant » que la question de la réouverture de ses frontières terrestres avec l’Algérie soit incluse à l’ordre du jour de ce sommet, ce qui est absolument inacceptable pour notre pays.
    Voilà pourquoi, nous expliquent des sources qui suivent de près ce dossier, si Rabat venait à persister dans cette fuite en avant, il y a de forte chances que ce sommet soit reporté sine die.
  • « A chacun son Sahel » ou la cacophonie internationale dans la lutte antiterroriste

    Quatorze missions nationales et internationales rivalisent d’envoyés spéciaux et de délégations pour faire valoir chacune sa stratégie au Sahel. Sans coordination. Sur la base aérienne de Thiès, près de Dakar, des soldats sénégalais participent, en février 2014, à un exercice militaire réunissant des troupes africaines, européennes et américaines engagées dans la lutte contre le terrorisme au Sahel.
    On savait la coopération internationale capable de tout. Mais l’exemple auquel je consacre ma chronique cette semaine bat tous les records en matière d’aberrations et d’absence de coordination. Voyons plutôt : il existe aujourd’hui pas moins de quatorze stratégies différentes en faveur du Sahel. Certes, la région est vaste, s’étendant de la Mauritanie au Tchad en passant par le Burkina Faso, le Mali et le Niger. Mais cela fait davantage de stratégies que de pays concernés (dix). Les Nations unies ont la leur pour les Etats sahéliens, à l’instar de l’Union européenne (UE), de l’Union africaine, de la Banque mondiale (BM) et de la Banque africaine de développement (BAD), qui ont chacune développé leur mission propre.
    Et, comme pour ajouter à « cette guerre de stratégies », certains pays ont pris l’initiative de mettre en œuvre des plans nationaux pour le Sahel. En première ligne dans la lutte contre le terrorisme, la France avec son opération militaire « Barkhane », alors que l’Espagne, les Pays-Bas et l’Allemagne ont leur agenda et leur politique d’aide aux pays de l’espace sahélien.
    Pour couronner le tout, certaines stratégies sont mises en œuvre par des envoyés spéciaux installés à Dakar ou à Bamako. Ainsi l’Ethiopienne Hiroute Guebre Sellassie assume depuis 2014 les fonctions d’envoyée spéciale des Nations unies au Sahel aux côtés de l’Espagnol Engel Lossada, missionné par l’UE, et du sénateur Didier Berberat, envoyé spécial de la Suisse pour la région. La Suise qui a également missionné l’ambassadeur Jean-Daniel Biéler comme Conseiller spécial pour la région d’Afrique centrale avec focus sur le bassin du Lac Tchad.
    Enfin, autre appellation mais même fonction : l’ancien chef de l’Etat burundais Pierre Buyoya est, pour sa part, le haut représentant spécial de l’Union africaine pour le Mali et le Sahel (Misahel).
    Gros 4×4 et bureaux de standing
    L’installation d’un envoyé spécial pour le Sahel à Bamako s’accompagne forcément de la location de bureaux de haut standing, du recrutement d’un staff conséquent et de l’achat de gros véhicules 4X4. Le financement de ce train de vie est naturellement prélevé sur l’enveloppe destinée à soutenir la résilience des populations sahéliennes face à la menace terroriste et à combattre la pauvreté, laquelle offre un terreau favorable au recrutement des jeunes désœuvrés par des groupes extrémistes.
    Pour les Etats du Sahel, la surenchère des stratégies et la multiplication des envoyés spéciaux tournent au cauchemar. Les ministères des pays concernés se retrouvent à gérer les missions en cascades de leurs partenaires, avec le même ordre du jour. Résultat : ministres et collaborateurs répètent à la délégation qu’ils reçoivent aujourd’hui ce qu’ils ont expliqué à celle de la veille et qu’ils rediront le lendemain à une autre.
    Outre le temps perdu dans ces réunions à n’en point finir, cette absence de coordination entre partenaires crée de doublons dans le choix et la mise en œuvre des projets. Selon la thématique à la mode, tout le monde fait de la lutte contre le terrorisme, après avoir fait du changement climatique, ou de l’égalité des genres.
    Ces méthodes regrettables, « à chacun son Sahel », sont d’autant plus surprenantes que les bailleurs de fonds s’étaient solennellement engagés en novembre 2013 à travailler dans la sous-région en parfaite synergie. Pour donner des gages de leur détermination à éviter la dispersion, ils avaient organisé une tournée conduite au Mali, au Burkina Faso et au Niger par le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, la présidente de la Commission de l’Union africaine, NKosazana Dlamini-Zuma, et le commissaire européen au développement de l’époque, Andris Piebalgs.
    A bord du même avion se trouvaient le président de la Banque mondiale Jim Yong Kim et le président d’alors de la Banque africaine de développement, Donald Kaberuka. Tous avaient juré, lors d’une conférence commune, que le travail solitaire avait définitivement laissé place à la concertation, à la coordination, à la recherche des synergies et à la simplification des procédures de décaissement des fonds.
    Les vieux démons
    Las. De retour à New York, Addis-Abeba, Bruxelles et Tunis, les organisations internationales ont été rattrapées par les vieux démons de la coopération internationale. Ceux-là même qui font que chaque « enseigne » intervient avec sa culture et ses lourdeurs, sans se soucier de ce que met en œuvre ou pense sa voisine.
    Et la note d’espoir ? Elle vient des pays du Sahel eux-mêmes. Instruits peut-être par la cacophonie de leurs partenaires internationaux, ils ont fait le choix inverse et décidé d’agir de concert. Pour cela, ils ont créé en décembre 2014 le G5 Sahel autour du Burkina, du Mali, de la Mauritanie, du Niger et du Tchad. Les débuts de cette jeune organisation semblent très prometteurs.
    Seidik Abba, Journaliste-écrivain, auteur de Rébellion touarègue au Niger. Qui a tué le rebelle Mano Dayak ? (éd. L’Harmattan, 2010).
    Seidik Abba chroniqueur Le Monde Afrique