Année : 2016

  • La question sahraouie est avant tout une question d’occupation et de décolonisation

    La question du Sahara occidental est une question d’occupation et de décolonisation, ont souligné les participants à la journée de solidarité avec le peuple sahraoui organisée samedi à Alger.
    Le statu quo au Sahara occidental constitue une réelle «menace» sur la sécurité et la stabilité de la région d’où l’impératif pour le Conseil de sécurité de trouver au plus vite une solution juste et définitive à travers l’organisation d’un référendum d’autodétermination, ont tenu à préciser les participants. Lors de cette rencontre de solidarité avec le peuple sahraoui organisée par le parti Tajamoue Amel El-Djazair (TAJ) dans le cadre des festivités commémorant le 71e anniversaire des évènements du 8 mai 1945, en présence de l’ambassadeur sahraoui à Alger, Amar Ghoul, président de TAJ, a assuré que la question du Sahara occidental «est avant tout une question d’occupation et de décolonisation», soulignant que le statu quo au Sahara occidental représente «une réelle menace sur la stabilité de la région».
    Il a appelé à «accorder un intérêt particulier à cette cause qui concerne toute la région», mettant en garde contre la «persistance de la pression, de l’entêtement et de l’occupation sur fond de détérioration de la situation des droits de l’Homme des Sahraouis qui pourrait conduire à une situation explosive dans le continent». Ghoul a, à cet égard, exhorté l’«Etat, le peuple, l’élite et les sages du Maroc à amener leurs dirigeants à renoncer à leur projet expansionniste au Sahara occidental et mettre un terme à ces comportements susceptibles de faire exploser la région».
    Après 40 ans d’occupation des territoires du Sahara occidental par le Maroc, «une prise de conscience internationale et régionale a pris forme en vue de trouver une solution à la question du Sahara occidental», a affirmé, pour sa part, l’ambassadeur de la République arabe sahraouie et démocratique (RASD) à Alger, Bechraya Hamoudi Bayoune, selon lequel les décisions du Conseil de sécurité comporteraient, à l’avenir, davantage de crédibilité».
    «La sécurité et la stabilité de la région arabe et africaine sont aujourd’hui tributaires d’une solution juste de la question sahraouie», a-t-il réaffirmé, appelant le Conseil de sécurité à fixer dans les meilleurs délais un calendrier pour l’organisation d’un référendum sur l’autodétermination du Sahara occidental. Pour sa part, le Pr Lazhar Marouk de l’Institut des sciences politiques de l’Université d’Alger a mis en garde contre «les multiples dangers géostratégiques» pouvant découler de la négligence du règlement du conflit sahraoui, en l’absence d’une approche commune des pays de la région quant à la sécurité régionale, notamment les pays du Maghreb.
    Parmi les éventuelles répercussions, il a cité le risque «d’encourager certains lobbies influents qui tentent de reconstituer de la région du Moyen-Orient, à employer la question pour servir leurs desseins expansionnistes dans la région, de par l’attrait de multinationales pour exploiter davantage de ressources sahraouies, faisant fi de la légalité et du droit internationaux, au risque de compromettre la crédibilité de l’ONU».
    Lazhar a également mis en garde contre la menace du déclenchement d’une guerre dans la région «une fois la patience du peuple sahraoui épuisée, face au gel de toute tentative de règlement du conflit». Qualifiant la récente décision du Conseil de sécurité en faveur du retour de la Minurso dans un délai ne dépassant pas 90 jours de «pas positif» dans le processus de règlement du conflit sahraoui, l’expert en droit constitutionnel et membre du Conseil de la nation, Boudjemaa Souilah, estime toutefois que le Conseil de sécurité doit défendre la paix et la sécurité, au regard des dangers qui pèsent sur la région, notamment le crime organisé, le terrorisme, la traite des êtres humains et autres.
    «A travers ses desseins expansionnistes dans la région, le Maroc tente sans cesse de spolier davantage des territoires», a indiqué Souilah, précisant que cet Etat «n’a pas tracé ses frontières à ce jour ni déposé le tracé des frontières au secrétariat général de l’ONU, et ce en vue de poursuivre ses tentatives d’expansion».
    Le président du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS), Saïd Layachi, a affirmé que la question du Sahara occidental constituait «une question de principe» pour le peuple algérien qui a de tout temps soutenu les questions de libération à travers l’histoire et les décisions de son gouvernement demeurent inaliénables. Soulignant la justesse de la cause sahraouie, Layachi a affirmé que l’Algérie a toujours appelé à la nécessité d’organiser un référendum sur l’autodétermination du peuple sahraoui et à mettre fin à la dernière colonie en Afrique, dans le cadre du respect des principes du droit et de la légalité internationaux.
  • Gdeim Izik, le campement au campus

    De notre bureau de Bruxelles, Aziouz Mokhtari
    L’Université libre de Bruxelles (ULB) abrite, depuis lundi, une série d’activités sur le Sahara occidental.
    Autour de l’exposition du photographe français Anthony Jean «Gdeim Izik, le campement de la dignité», des manifestations, des prises de parole et des actes de soutien au peuple sahraoui sont prévus à cet effet.
    Pierre Galand, ex-sénateur, président du Comité européen de solidarité avec les populations de Saguia El Hamra et Oued Eddahab (Eucoco) a été l’un des premiers à intervenir pour relever : «Toutes les résolutions de l’ONU, l’ensemble des actes et décisions du droit international vont dans le même sens, celui de permettre au peuple sahraoui de jouir, pleinement, de son droit à l’autodétermination.» Lui succédant à la tribune, Eric David, éminent juriste récemment expulsé de Rabat parce que soutenant les prisonniers politiques sahraouis, n’a pas été tendre avec le palais royal et le Makhzen dans leur aveuglement à ne pas voir «la réalité en face», «le Sahara occidental n’est pas, n’a jamais été et ne sera jamais marocain». Le comportement des autorités marocaines envers les Sahraouis constitue, à lui seul, la preuve irréfutable que le Maroc est une puissance coloniale à laquelle, d’ailleurs, pas même le statut de puissance administrante n’est pas attribué par l’ONU, ce dernier étant dévolu à l’Espagne qui, rappelons-le, quitta, dans la honte son ex-colonie pour permettre aux armées de Hassan II de remplacer un colonialisme par un autre.
    En vertu d’accords secrets en dehors de toute légalité que la Cour internationale de La Haye en 1975 n’accepta pas. Ni dans le fond, ni dans la forme.
    Ce fut, ensuite, le tour de Hugo Perilleux, humanitaire et témoin de longue date des souffrances du peuple des ténèbres, de revenir sur la propagande marocaine concernant le camp de Gdeim Izik, sauvagement et férocement démantelé par les bidasses, les policiers et les colons marocains. Tout simplement parce que des Sahraouis manifestaient fort leur impatience et exigeaient, par des marches, des grèves et des protestations organisées, leur droit à l’indépendance.
    Jamel Zakari, représentant de la RASD et du Front Polisario en Belgique, a tenu à présenter les remerciements du peuple et de la direction sahraouis pour les promoteurs de cet important événement. Le vernissage et les activités qui ont débuté hier dans l’enceinte de la prestigieuse université belge sont le commencement d’un intense mouvement de soutien au peuple sahraoui dans la capitale belgo-européenne. Point d’orgue, le 12 mai courant, avec un midi de mobilisation sur «violation des droits de l’Homme au Maroc ; regard marocain – regard sahraoui» et une projection du film-documentaire de la réalisatrice Lara Lee La vie attend, référendum et résistance au Sahara occidental.
    Selon Ophelie Ingarao (Comité belge de soutien au peuple sahraoui), ces actions multiples sont «un hommage aux prisonniers politiques sahraouis et à leur détermination à se battre pour le droit et la justice».
    Les cercles étudiants Ecoloj, cinéphage et la cellule de droit international humanitaire ont été très actifs dans la préparation, le déroulement et, sans doute, la réussite de cette importante manifestation.
    A. M.
  • Marruecos e Israel hermanos en la ocupación y el engaño

    Mayo es un mes muy significativo para dos pueblos hermanos que sufren de manera similar una ocupación extranjera ilegal, una política de exterminio físico y político por parte de potencia ocupante, el engaño sistemático de los mal llamados mediadores y lo peor, la indiferencia y la complicidad de la comunidad internacional, que a pesar de las sistemáticas y permanentes violaciones a todos los derechos humanos y las innumerables condenas, declaraciones y resoluciones de Naciones Unidas llamando a respetar el derecho a la autodeterminación de los pueblos, mantienen un manto de impunidad para la Monarquía de Marruecos y para el Estado de Israel.
    La tierra de ambos pueblos fue entregada por países coloniales europeos a extranjeros, en desmedro de sus legítimos y milenarios habitantes.
    El 15 de mayo se conmemora 68 años de la Nakbah o catástrofe palestina que significó la destrucción de más de 500 aldeas palestinas, el asesinato de cientos de miles y la expulsión de más de 800.000 palestinos lejos de su tierra. El 10 de Mayo se conmemora el nacimiento del frente Polisario Para la Liberación Nacional, durante 1973 y el 20 de Mayo la primera acción de resistencia armada contra España, en la búsqueda de la liberación del yugo colonial del Sahara Occidental. Años más tarde, en 1976, El Frente Polisario proclama la independencia y el Reino de Marruecos invade el Sahara Occidental para evitar el surgimiento de la ya proclamada Republica Árabe Saharaui.
    Ambas potencias ocupantes mantienen hace más de dos décadas, procesos de paz en los cuales declaran a menudo con una hipocresía sin fin, que son partidarios, uno de un Estado Palestino Independiente y el otro, de la Autodeterminación del Pueblo Saharaui pero cada día que pasa, el primero construye mas asentamientos ilegales en los territorios palestinos ocupados ilegalmente y aniquila mediante el terror cualquier atisbo de resistencia pacífica mientras el segundo consolida la ocupación y profundiza la segregación y las condiciones de vida infrahumanas en las que viven los saharauis en los campamentos de refugiados, en pleno desierto.
    Ambas potencias ocupantes tienen una diplomacia tremendamente activa y con recursos suficientes para ir por el mundo comprando conciencias de políticos, periodistas y grandes empresarios, que son invitados a menudo, para ver por sus propios ojos las “bondades” de ambas ocupaciones y del estatus quo imperante. De hecho, si uno analiza cuales son los dos países que más invitaciones cursan a delegaciones chilenas de las características mencionadas, sin riesgo a equivocarnos podemos estar seguros que son el Reino de Marruecos y el Estado de Israel.
    Ambos países explotan de manera adecuada el surgimiento del radicalismo en los pueblos ocupados, sobre todo en las generaciones más jóvenes que sufren desde su nacimiento el flagelo de las violaciones a sus derechos y el pisoteo constante de su dignidad, para utilizarlos luego como la excusa perfecta para mantener la ocupación y profundizar el genocidio por lo que en ambos países, vivir, educar a los hijos, formar una familia, trabajar y muchas otras cosas que para el resto del mundo parecen normales, se han convertido en actos fundamentales de la resistencia, porque ambas potencias ocupantes se han propuesto hacer de la vida de palestinos y saharauis, simplemente algo insoportable.
    Quizá la única gran diferencia que podemos observar en ambas resistencias, es que afortunadamente la Palestina posee mucho mas visibilidad que la Saharaui y que por lo mismo, Israel esta cada día mas aislado, sólo con EEUU y Canadá como sus únicos e incondicionales aliados y casi la totalidad de la comunidad internacional ha dado el paso fundamental de reconocer al Estado Palestino bajo ocupación, solo quedando pendiente una presión mas seria hacia Israel para que ponga fin el genocidio y termine con la ocupación.
    En el caso de la República Árabe Saharaui, el Reino de Marruecos aun logra engañar a muchos más países de la comunidad internacional, entre los que lamentablemente, se encuentra el nuestro, que hasta el día de hoy y a pesar de haberse comprometido por escrito a reconocer a la Republica Árabe Saharaui, mantiene una decisión tan urgente como justa y necesaria, en suspenso.
    De más está decir que ambos pueblos, el palestino y el saharaui fueron tremendamente solidarios con nosotros en tiempos de dictadura y que nobleza obliga a retribuir en justicia, dicha solidaridad. 
    Es de esperar que nuestro gobierno, no cometa el error que cometió la Concertación de Partidos por la Democracia durante tantos años, con el reconocimiento a Palestina, que se materializó luego de 20 años de gobiernos democráticos que no fueron capaces de dar el paso, durante el primer gobierno de derecha, pos dictadura. 
    Por lo mismo, hago votos por que la República Árabe Saharaui no deba esperar al próximo gobierno de derecha en nuestro país para recibir el reconocimiento oficial. Podría pasar demasiado tiempo y tanto los palestinos como los saharauis, ya no pueden esperar.
  • Une impasse totale

    Partageant la même langue, la même histoire, la même religion et les mêmes habitudes culturelles, les pays du Maghreb n’arrivent toujours pas à surmonter les dissensions du passé. 
    Depuis 1995, les activités de l’organisation sont quasiment à l’arrêt. Un blocage qui, depuis cette date, se traduit notamment par un statu quo entre le Maroc et l’Algérie. Deux pays qui représentent à eux seuls 55 % du PIB et 72 % de la population de l’UMA. Un poids considérable, qui explique pourquoi c’est la viabilité même du projet qui est remise en cause. Mis au ban des nations et frappé par un embargo international à partir de 1992 (mesure abrogée en 1999), le régime de Kadhafi s’est aussi progressivement distancié de l’UMA, pas assez «solidaire».
     
    Avec la chute du Guide depuis 2011, la position libyenne vis-à-vis de l’organisation devrait cependant assez logiquement être reconsidérée sous un jour nouveau. Quant à la Tunisie et à la Mauritanie, leur poids relatif négligeable (15 % de la population et 10 % du PIB de l’UMA) n’a pu que les condamner à suivre le mouvement et non à l’initier. Un mouvement qui s’est malheureusement arrêté depuis. Une situation ubuesque, à des années-lumière des bonnes intentions initiales. L’Union du Maghreb arabe, c’est d’abord le royaume de la désunion. Le coût de cette désunion est pourtant lourd, sur tous les plans : énergie, banques, transports, agroalimentaire, éducation, culture ou tourisme. Et les aberrations sont légion, notamment dans le cas du Maroc et de l’Algérie. Ainsi, l’Algérie importe ses Renault Logan de Roumanie, alors même que le constructeur automobile français dispose d’une usine d’assemblage à Tanger (Maroc) produisant le même modèle. D’autres entreprises, prises aussi en otages par cette situation saugrenue, sont pour leur part contraintes de transborder les marchandises via l’Europe pour s’approvisionner entre elles. Il en résulte un allongement des délais de livraison et le renchérissement des coûts de transport. Dans ce contexte, il n’est pas surprenant d’observer que le commerce entre Etats de l’UMA équivaut à seulement 1,3 % de leurs échanges extérieurs (contre 15 % pour la zone UEMOA en Afrique de l’Ouest et 65 % dans l’Union européenne), le taux régional le plus bas du monde. La direction des études et des prévisions financières de l’Union du Maghreb arabe (UMA) a ainsi calculé que le coût de la non-intégration maghrébine correspond à un manque à gagner annuel de 2,1 milliards de dollars (980 millions hors hydrocarbures). Un état de fait qui faisait dire au quotidien Aujourd’hui le Maroc dans un article daté de 2009 que «…cela s’apparente davantage à une punition collective qu’à des considérations politiques, aujourd’hui dépassées, dans un contexte international de regroupements économiques et politiques puissants».
    Une marche à rebours de l’Histoire.
    «Une nécessité impérieuse», selon Bouteflika
    Dans un message adressé au Roi Mohammed VI, le président de la République a affirmé que la consécration de l’unité du Maghreb arabe «s’impose telle une nécessité impérieuse, au moment où la région fait face à des défis multiples». Le chef de l’Etat a fait cette correspondance au souverain marocain, ainsi qu’à d’autres leaders des pays du Maghreb, à l’occasion du 27e anniversaire de la création de l’Union du Maghreb arabe (UMA). «Je saisis cette heureuse occasion, qui nous permet d’évoquer les aspirations légitimes de nos peuples au recouvrement de leur liberté, de leur indépendance et au renforcement de leur solidarité et de leur cohésion, pour vous réaffirmer le souci profond de l’Algérie et sa ferme détermination à œuvrer de concert avec tous ses pays frères dans la région pour la préservation des acquis de cette réalisation historique», lit-on dans le message adressé au roi du Maroc. «Aussi, sommes-nous appelés à veiller à développer les institutions et structures de l’Union, en procédant à une révision approfondie de son système législatif et mode d’action dans le cadre d’une stratégie maghrébine cohérente et intégrée, à même de cristalliser ce projet civilisationnel qui se définit comme cadre approprié pour la consolidation des relations de coopération que nous devons hisser à des niveaux supérieurs de sécurité et de stabilité dans notre espace régional», a ajouté le président de la République. «La consécration de l’unité du Maghreb arabe apparaît comme une nécessité impérieuse à l’ère des ensembles régionaux et internationaux, dont le nombre ne cesse de croître, mais aussi face aux défis et enjeux majeurs qui se posent à notre région à tous les niveaux, des défis que nous devons relever dans le cadre d’un ensemble fort et unifié pour la réalisation des aspirations de nos peuples à davantage d’intégration, d’unité et de solidarité», a conclu le président Bouteflika. 
    Un devenir incertain
    L’intégration ne se décrète pas, elle se construit dans la durée. Pas à pas, dans un climat de confiance et de responsabilisation de tous les pays membres. C’est bien là le problème. Car aussi longtemps que les locomotives que sont l’Algérie et le Maroc demeureront à l’arrêt, le train maghrébin restera à quai. Complémentaires sur le plan économique, le Maroc pourrait bénéficier des ressources algériennes en gaz et en pétrole, tandis que l’Algérie importerait les produits agroalimentaires (céréales, agrumes, huile d’olive) dont elle a besoin directement du Maroc, et non plus d’Europe comme c’est le cas aujourd’hui. Sans parler de l’effet d’entraînement induit pour l’ensemble du Maghreb. Toujours selon la direction des études et des prévisions financières de l’UMA, les pays membres gagneraient alors deux points supplémentaires de croissance par an, si l’intégration devenait effective. Une intégration future qui ne peut cependant qu’être évoquée au conditionnel dans les présentes circonstances. Mais les développements récents au Maghreb pourraient à terme modifier la donne et infléchir le cours des événements. Reste à savoir dans quel sens. En attendant, les populations continuent de payer l’incapacité de leurs élites à concevoir un projet commun. Dans un monde en mutation, où les nations s’allient de plus en plus pour créer de grands ensembles régionaux (UE, ALENA, ASEAN, MERCOSUR, UEMOA) le Maghreb reste aux abonnés absents. Et l’UMA, loin d’être un seul bloc aux forces convergentes, continue de donner le triste spectacle d’une organisation statique et impuissante, où ses 5 pays membres font cavaliers seuls.
     Info Soir le 12 – 05 – 2016
  • Washington, Londres, Paris et Kiev défendent publiquement Al-Qaïda

    Comme prévu, les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la France et l’Ukraine ont tenté tout ce qui était possible (et impossible) de faire pour saboter la tentative russe d’inscrire les organisations de Jeich Al-Islam (Armée de l’Islam) et Ahrar Al-Sham (les hommes libres du Levant) sur la liste des organisations terroristes de l’ONU.
    En fait, Jeich Al-Islam et Ahrar Al-Sham, deux puissantes organisations armées ultra-radicales dérivées d’Al-Qaïda et semant mort et désolation en Syrie, bénéficient officiellement de la protection de Washington, Londres, Paris et Kiev. Inimaginable?
    Si les motivations des ukrainiens sont connues et par ailleurs bien puériles, celles animant américains, britanniques et français demeurent fort obscures. Elles contredisent même toute la rhétorique de ces pays concernant la lutte contre le terrorisme et prouve par la même occasion la faillite totale des stratégies suivies jusque là en matière de politique étrangère. « Moi ou le déluge! » On y est.
    Désormais, on se moque ouvertement de l’opinion du pauvre citoyen américain ou européen moyen. Lutte contre Al-Qaïda et Daech. Puis protection de ces derniers par tous les moyens possibles.
    Qui sont les vraies terroristes en fin de compte?
  • Sarkozy: «L’Algérie est une menace pour l’Europe»

    Après un relatif silence, l’ex-président français, Nicolas Sarkozy, est revenu à son sport favori, s’attaquer à l’Algérie !
    En effet, cette fois-ci, sa sortie anti-algérienne en remet une couche sur l’instabilité de sa situation sécuritaire et économique qu’il décrit comme menaçante pour le continent européen de par sa proximité géographique.
    Mais à quoi doit-on s’attendre d’un homme qui a fait assassiner Mouammar Kadhafi et transformé la Libye en un terrain de guerre livré aux hordes terroristes… sûrement pas du bien !
    Les sorties médiatiques contre l’Algérie de Sarkozy sont faites pour épater la galerie d’une certaine France revancharde en prévision de la présidentielle de 2017, dont l’éventuel retour aux affaires mettrait probablement toute la région de la Méditerranée en danger.
    Surtout qu’il n’a eu de cesse d’encenser le Maroc et son roi, à qui il souhaite une longue vie, en affirmant que c’est le seul pays stable de la rive sud de la Méditerranée et qu’il «était» et «est toujours pour la marocanité du Sahara».
    Ses attaques récurrentes contre l’Algérie et son penchant avoué pour le régime monarchique de Rabat, qui permet à la France d’avoir un pied au Maghreb, font qu’il s’est fait l’avocat du Makhzen lors d’une conférence animée en janvier 2016 au Centre émirati des études et recherches stratégiques en reprochant à l’Algérie de maintenir sa frontière terrestre fermée avec son voisin de l’Ouest.
    Mais il oublie de dire que c’est le Maroc qui a commencé les hostilités en imposant un visa d’entrée aux Algériens et en expulsant manu militari, en août 1994, les touristes et les résidents algériens et ce après un attentat à Marrakech, dont il s’avère, après enquête, que l’Algérie n’y est pour rien.
  • Colectivos de Jóvenes Comunistas con el Pueblo Saharaui

    Desde el IX Congreso de los Colectivos de Jóvenes Comunistas queremos mandar un caluroso saludo a todo el pueblo saharaui en su 40 Aniversario de la República Árabe Saharaui Democrática.
    Mandamos un especial saludo a toda la juventud organizada en la UJSARIO y la reconocemos como un ejemplo de firmeza y lucha frente a la barbarie del imperialismo. Denunciamos la hipocresía mostrada por los distintos gobiernos españoles que niega la realización del referéndum que reclama vuestro pueblo. Igualmente, denunciamos la alianza de España con Marruecos contra el pueblo saharaui en base a sus acuerdos comerciales y posicionamientos políticos internacionales, que lo convierte en cómplice de todas las atrocidades llevadas a cabo por Marruecos contra el pueblo saharaui.
    También queremos denunciar la complicidad de los supuestos gobiernos « progresistas » que, como es el caso de Suecia, únicamente practican la solidaridad de boquilla y se retractan en el momento en el que esta solidaridad entra en contradicción con los intereses de los monopolios.
    Este mes de marzo, realizaremos nuestra II Brigada de Solidaridad con el Sáhara, en la que tendremos ocasión de presenciar toda la barbarie del imperialismo y aprender de vuestra heroica lucha.
    ¡Viva el Internacionalismo Proletario!
    ¡Viva la lucha del Pueblo Saharaui!
  • Le Makhzen s’en prend aux Etats-Unis et à l’Algérie

    Hocine Adryen
    Ahmed Ouyahia n’avait pas tort lorsqu’il parlait avant hier de la politique extérieure de l’Algérie qui s’appuie sur une « politique de principes » qui « n’a jamais privilégié la diplomatie spectaculaire » en faisant allusion au voisin de l’Ouest qui ne rate aucune opportunité pour rendre un échec en succès et en mentant quotidiennement à son peuple sur le dossier du Sahara occidental où il vient de subir une raclée historique au Conseil de sécurité de l’ONU.
    Le ministre des AE du Maroc, Salaheddine, Mezouar, qui s’égosillait du succès de la diplomatie marocaine lors de l’examen de la question de la Minurso, reconnaît officiellement que son pays a subit un échec et le met sur le dos des USA et de l’Algérie. La relation entre le Maroc et les Etats-Unis ne s’est pas encore remise de l’épisode au Conseil de sécurité de l’alignement de Washington sur les positions de l’Algérie et du Polisario. 
    En témoignent, les critiques formulées hier par le ministre des Affaires étrangères à l’encontre des Américains dans une allocution prononcée à l’occasion de la tenue, à Bouznika, du congrès extraordinaire de son parti. SalaheddineMezouar a pointé du doigt la position de l’administration Obama sur le dossier du Sahara occidental. 
    Le président du RNI a évoqué l’ »ingérence de parties internationales dans le conflit autour du droit du Maroc dans le dossier du Sahara occidental,et ce en le plaçant dans un cadre géostratégique ». Et d’ajouter que « certains, aveuglés par l’illusion du leadership régional », allusion à l’Algérie, jouent cette carte pour « affaiblir » le royaume : « Il y a certains qui n’acceptent pas que le Maroc soit un Etat respecté, influent et très apprécié dans la région ». 
    Les griefs du chef de la diplomatie visent également le partenaire américain : « Alors que d’autres adeptes de l’anarchie créative -qui a mis le feu au Machrek sous prétexte du Printemps arabe- tentent d’élargir le champ de leur théorie, pour détruire ce qui reste de cette zone géographique » dit-il parlant des Etats-Unis. 
    Ce sont, en effet, les académiciens néo-conservateurs qui, au début de la précédente décennie, avaient vanté les mérites de l’anarchie créative à dessein de façonner le monde arabo-islamique selon le projet appelé « Grand Moyen Orient », si cher à l’ancien président George W. Bush (2001-2009). 
    Ne pouvant plus attendre une quelconque inflexion de la politique américaine sur le dossier du Sahara occidental qui oblige le Maroc d’accueillir à nouveau la mission de la Minurso chargée de veiller au strict respect du référendum pour l’autodétermination du peuple sahraoui, le ministre des AE de sa majesté redouble de férocité envers l’administration d’Obama. 
    Comparativement aux timides critiques exprimées, le 29 avril dernier par le ministère des Affaires étrangères, cette fois-ci, les déclarations sont beaucoup plus directes : « Le Royaume du Maroc regrette que le membre du Conseil de sécurité(USA) qui a la responsabilité de la formulation et de la présentation du premier projet de résolution, ait introduit des éléments de pression, de contraintes et d’affaiblissement, et agit contre l’esprit du partenariat qui le lie au Royaume du Maroc », déplorait le département de Mezouar, dans un communiqué rendu public quelques heures après l’adoption d’une nouvelle résolution sur le Sahara occidental par les quinze membres du Conseil de sécurité.
  • L’Arabie saoudite change… d’ennemi !

    Du jamais vu! au début, l’Arabie saoudite combattait les rebelles Houthis, soutenus selon elle par son ennemi juré l’Iran, et qui constituait pour elle une grave menace. Aujourd’hui, l’ennemi est devenu ami. Mardi, le ministre des Affaires étrangères saoudien, Adel El-Joubeir, a déclaré au Figaro que les premiers ennemis de son pays étaient al-Qaïda et Daech, et non les rebelles pro-iraniens.
    « Nos premiers ennemis sont al-Qaida et Daech » – et non plus les rebelles pro-iraniens -, confie le chef de la diplomatie de Riyad.
    Riyad considérait jusqu’à-là les rebelles houthis, soutenus selon elle par l’iran, comme la principale menace pour la monarchie. Mais des avions de la coalition militaire conduite par Riyad avaient épargné les positions d’el-Qaida et de Daech dans leurs bastions yéménites.
    Ce changement de position donne une très mauvaise image des dirigeants de cette monarchie du pétrodollar qui manquent de compétence, de lucidité et encore moins de sagesse.
    Ces même dirigeants qui, irrités par la politique de non-ingérence de l’Algérie, ont promis récemment à leurs frères du Makhzen d’investir au Sahara occidental.
    Hier les Houthis étaient des terroristes, aujourd’hui : «Al-Qaida et Daech sont des terroristes, les houthis sont des Yéménites, explique Adel al-Joubeir.
  • Le Premier Ministre tunisien esquive, pour la deuxième fois, un piège marocain

    Le Chef du Gouvernement tunisien, Habib Essid, avait été invité pour une visite officielle au Maroc du 9 au 11 février 2016. Mais il a dû reporter sa visite lorsqu’il s’est aperçu que le roi du Maroc lui avait tendu un piège. Il voulait l’accueillir dans la ville de El Aaiun, capitale du Sahara Occidental occupé par le Maroc dans une tentative claire de perturber les relations de la Tunisie avec l’Algérie. 
    Mohammed VI, fâché, a éludé la rencontre avec le Premier tunisien en visitant la Chine. D’ailleurs, selon la presse marocaine, Habib Essid n’a rencontré que son homologue marocain, Abdelilah Benkirane.
    M. Essid, dans une interview avec la une télévision officielle, a dû esquiver un autre piège qui a relation avec le Sahara Occidental. « Quelle est votre opinion sur la question de l’intégrité territoriale du Maroc et les grands investissements annoncés par sa Majesté le roi dans nos provinces du sud et quelle est votre opinion sur la dernière résolution du Conseil de Sécurité sur notre Sahara? ». Telle était la question de la journaliste marocaine qui soit, elle a l’intention de provoquer le resposnable tunisien, soit elle est bête au plus haut point.
    Etonné par la question, après une petite pause, il a résumé sa réponse en quelques mots. « La Tunisie soutient les efforts des Nations Unies au Sahara Occidental ». 
    Pour rappel, le SG de l’ONU Ban Ki-moon a aussi refusé la proposition du roi Mohammed VI de le recevoir à El Aaiun. Raison pour laquelle, le Maroc n’a pas authorisé l’aterrisage du Chef de l’ONU dans la capitale sahraouie. En réponse au défi marocain, Ban Ki-moon a décidé de visiter le siège de la MINURSO qui se trouve dans la localité de Bir Lehlou, au coeur des territoires libérés sahraouis et où le Front Polisario a proclamé, le 27 février 1976, la République Arabe Sahraouie Démocratique.