Mois : septembre 2016

  • Marruecos se sentará junto a la RASD en la Unión Africana

    Marruecos se sentará junto a la delegación saharaui en las reuniones de la Unión Africana, ya que su solicitud de adhesión no está sujeta a ninguna condicionalidad tendente a congelar o excluir a la RASD de la UA. El Acta Constitutiva de la Unión Africana prevé la suspensión de un Estado miembro sólo en caso de un golpe de Estado. Por lo tanto, Rabat necesitaría al menos una mayoría de 2/3 (36 Estados miembros) para reformar los estatutos de la UA e incluir una medida específica para la RASD.
    Pero incluso una medida de este tipo deberá estar justificada legalmente, según el think tank ISS África, que añade que en el plano político, la falta de consenso – dada la fuerte oposición de Argelia y Sudáfrica, dos pesos pesados del continente ​​- sería « muy peligroso » y podría amplificar las divisiones dentro de la organización que necesita, al contrario, unificar sus posiciones para tener más voz más en la escena internacional.
    Según el ISS, para la expulsión de la RASD, « Marruecos tendrá que enfrentarse al reto de convencer a dos tercios de los Estados Miembros para cambiar el Acta de Constitución con el fin de incluir una disposición que permita poner fin al estatuto de la RASD como miembro de la UA. Sin embargo, dicha modificación de la Ley Constitutiva sería difícil. Una suspensión o expulsión deben ser debidamente motivadas desde un punto de vista jurídico. Si no, será considerada como un proceso arbitrario. Asimismo, no puede depender de la calidad de la RASD como Estado, ya que las actuales disposiciones legales de la UA no aceptan esta línea de razonamiento ».
    « Políticamente, esto va a ser muy peligroso para la organización. Una decisión de tal envergadura requiere un consenso. La adopción de una controvertida disposición de este tipo por votación podría ampliar las divisiones existentes en el continente en un asunto que es tradicionalmente el producto de una visión compartida ». añade.
    La decisión de algunos países africanos de congelar su reconocimiento de la RASD también debe entenderse tanto como una voluntad de desarrollar las relaciones bilaterales con Marruecos y participar en la reactivación del proceso de negociaciones a través de una posición más equilibrada, pero no necesariamente como un reconocimiento de la pretendida soberanía marroquí sobre el territorio, el derecho a la autodeterminación es un principio al que los países africanos siguen estando en gran medida atados.
    Para el partido argelino UDM (Unión de Demócratas Musulmanes), la decisión marroquí de adherirse a la UA es un reconocimiento implícito de la RASD.
    En un artículo publicado ayer, UDM dice « Marruecos tuvo la misma actitud con Mauritania a la que no reconoció oficialmente hasta el 29 de Enero de 1970 ». 
    Efectivamente, añade, en el marco del Tratado de Ifrane (enero de 1969) por el que Rabat renunciaba a sus reivindicaciones de tierras argelinas, Marruecos suprimía en noviembre de 1969 el « ministerio de Mauritania y el Sahara » para mostrar su buena voluntad para solucionar los problemas de fronteras con sus vecinos ».
    El artículo señala que « el comunicado publicado a raíz del encuentro del 27 de Mayo de 1970 en Tlemcen entre Boimediène y el rey Hasan II subrayaba que « (…) el desarrollo de sus relaciones (estaba) fundado (ante todo) sobre la integridad territorial (de los países del Magreb) y de la intngibilidad de las fronteras (heredadas del colonialismo) » retenida, en 1964, como principio en la cumbre de la OUA del Cairo.
  • Reconnaissance implicite de la RASD par le Maroc

    RECONNAISSANCE IMPLICITE DU SAHARA OCCIDENTAL PAR LE MAROC
    Le Maroc est coutumier du fait. Il eut la même attitude s’agissant de la Mauritanie qu’il reconnut tacitement avant de le faire officiellement le 29 janvier 1970 en établissant des relations diplomatiques entre eux et en échangeant des ambassadeurs. C’est par des touches similaires à celle d’adhérer à l’Union africaine, alors que le Front Polisario en fait toujours partie, que le Maroc a généralement fait connaître ses changements de position.
    En effet, dans le sillage du Traité d’Ifrane (Janvier 1969) par lequel Rabat renonçait à ses revendications sur des terres algériennes, le Maroc supprimait en novembre 1969 le « ministère de Mauritanie et du Sahara » pour montrer sa bonne volonté de régler les problèmes de frontières avec ses voisins.
    L’amélioration sensible des relations entre l’Algérie et le Maroc – celles-ci avaient atteint l’euphorie entre 1972 et 1974 – avait très largement permis la reconnaissance de la Mauritanie par le Maroc. D’autant que le communiqué commun publié à l’issue de la rencontre du 27 mai 1970 à Tlemcen entre le colonel Boumédienne et le roi Hassan II, soulignait que « […] le développement de leurs relations [était] fondé [notamment] sur l’intégrité territoriale [des pays du Maghreb] et de l’intangibilité des frontières [héritées de la colonisation] » retenue comme principe en 1964 au sommet de l’OUA du Caire.
    Si le Maroc s’achemine vers la reconnaissance officielle de la RASD, cela constituerait une concession importante, encore plus importante que celle faite en 1970 à l’égard de la Mauritanie, de la part de Rabat qui espère ou qui a déjà obtenu des concessions de la part de l’Algérie, comme cela était le cas à la suite de la signature du Traité d’Ifrane, Alger et Rabat s’étaient, en effet, mis d’accord, « en vue de mener une action commune et d’harmoniser leurs efforts, dans le domaine économique, à constituer une société algéro-marocaine pour la mise en valeur de la mine de Gara-Djebilet ».
    Peut-on, avec la demande officielle du Maroc de retrouver l’Union africaine, après trente-deux années d’absence, conclure à une conciliation entre nos pays et la consolidation de leurs relations dans tous les domaines afin de relancer dans les faits la construction du Maghreb face aux multiples défis auxquels fait face notre région : immigration massive, terrorisme, déstabilisation, intervention militaire étrangère, démographie galopante, crise économique, criminalité internationale (drogue, traite des êtres humaines etc.) …
    Parti-UDM
  • Référendum au Sahara occidental : L’Onu appelée à le tenir, l’année prochaine

    L’organisation d’un référendum d’autodétermination du peuple sahraoui est l’unique solution démocratique conforme à la légalité internationale, pour mettre fin à la colonisation marocaine du Sahara occidental.
    C’est ce qui a été mis en avant par les participants, à la conférence tenue au siège du Conseil des Droits de l’Homme des Nations unies (Onu) à, Genève, mercredi dernier, organisée à l’initiative de membres d’associations de soutien à la cause sahraouie, pour ne citer que ceux venus de Suisse, d’Espagne, d’Italie, de France et des Etats-Unis.
    Le système colonial marocain au Sahara occidental ne cessant d’être outre acculé, car étant en violation du droit international et de surcroît des droits de l’Homme, il ne cesse d’être rappelé à l’ordre, par l’opinion internationale et les espaces politico-diplomatiques, ainsi que des instances juridiques, dont celle de l’Union européenne (UE). Si lors de la conférence de Genève, les participants ont souligné, la solution incontournable au conflit, opposant les deux parties, le Front Polisario et le Maroc, qui, depuis 1975, occupe le Sahara occidental, la tenue du référendum d’autodétermination, cette solution conforme à la légalité internationale, doit être appliquée, l’année prochaine. C’est ce qu’ont souligné, pour leur part, les présents au rassemblement de New-York, mercredi dernier, devant l’institution onusienne, à l’occasion de la tenue des travaux de la 71eme session de son assemblée générale. De Genève à New-York, d’Addis Abeba à Bruxelles, de l’Asie comme , à travers l’Amérique Latine, la cause du peuple sahraoui ne cesse de gagner du terrain, notamment la où les tenants de la colonisation marocaine au Sahara occidental, le Palais Royal de Mohamed VI et son Makhzen ainsi que ses alliés, principalement la France, sont confiants de voir leurs manœuvres triompher sur la force du droit et de la légitimité de la lutte du peuple sahraoui pour son indépendance et sa liberté. Pour le ministre des Affaires étrangères espagnol, Ignacio Ybanez Rubio lors de ses entretiens avec le représentant personnel du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental, Christopher Ross, la position de l’Espagne « est en faveur d’une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable, prévoyant la libre autodétermination du peuple du Sahara occidental » et ce, est-il précisé «dans le cadre des résolutions du Conseil de sécurité, conformément aux principes et aux objectifs de la Charte des Nation Unies» indique le ministère des Affaires étrangères espagnol jeudi dans un communiqué. Les associations espagnoles de soutien au peuple sahraoui, ont intensifié leurs actions en soutien à la cause sahraouie, haussant le ton, notamment en direction du gouvernement espagnol, elles exigent de lui un rôle plus pertinent et responsable, pour le parachèvement de la dernière question soumise à un processus de décolonisation en Afrique. Et c’est par ce rôle du gouvernement de Madrid et son action politique, sera reflétée, selon les associations de solidarité avec le peuple sahraoui, la portée et la teneur du soutien humanitaire des Espagnols à la cause sahraouie. Si sur la scène européenne, Rabat depuis, décembre dernier à ce jour, est sous le coup des échecs consécutifs des manœuvres de ses alliées au sein des instances de l’UE, visant à violer insidieusement le droit international mais aussi la législation européenne en matière d’Accord avec le Maroc. Alors que le 4 août dernier, la responsable de la diplomatie de l’UE répondait à une question parlementaire sur la carte du Maroc exposée à l’UE incluant le Sahara occidental. Mogherini a expliqué qu’il s’agissait d’ «erreur», et la carte a été rectifiée, pour ne pas inclure le Sahara occidental, en limitant le territoire marocain à son espace géographique reconnu par la communauté internationale.
    Le dépôt de plainte du Front Polisario contestant , auprès de la juridiction de l’UE, l’Accord agricole-Pêche, UE/Maroc, car incluant les territoires sahraouis suivi de la décision de la Cour de justice de l’UE,(CJUE), décembre 2015, annulant les dits accords, car les jugeant illégaux ont donné le tournis au colonisateur marocain comme à ses alliés au sein de l’UE. Aussi, en attendant l’arrêt de la Cour de justice de l’UE, suite à l’appel introduit, févier dernier, par le Conseil de l’UE , pour sauver les gains dont bénéficie l’UE par ses accords avec le Maroc et aussi le système colonial marocain, l’avocat général, a rendu récemment ses conclusions, « de 70 pages», selon l’avocat du Front Polisario, Gilles Devers, dans lesquelles, «il (l’avocat général : Ndlr) a clairement précisé que le Sahara occidental ne relève pas de la souveraineté du Maroc et le Front Polisario a la capacité d’ester en justice devant les juridictions de l’Union européenne» a déclaré Devers. Précisant, plus loin, que « les juges ont estimé illégale l’application de cet accord sur le territoire du Sahara occidental occupé par le Maroc » a-t-il précisé, le 13 septembre dernier. Par ailleurs, la présidente de la Commission de l’Union africaine (UA) a mis l’accent, jeudi dernier à New-York, sur l’impératif «parachèvement du processus de décolonisation du Sahara occidental» lors de son entretien sur les questions préoccupantes des scènes africaine et internationale, avec le ministre d’Etat, ministre des affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra. Et c’est à partir de Genève, que le représentant du Front Polisario en France, lors d’une conférence organisée au siège du Conseil des droits de l’homme de l’ONU à Geneve sous le thème «Droits de l’homme au Sahara occidental, le référendum maintenant» que le diplomate a souligné que le Front Polisario s’attache à la solution conforme au Droit international et la Légalité internationale, en appelant à «l’organisation d’un référendum juste et équitable au sahara occidental». Le responsbale Sahraoui, Bouchraya Bachir a rappelé, pertinement, lors de son intervention, que «la proposition d’autonomie proposée par le Maroc était une solution qui ne correspond pas» a-t-il souligné « à la volonté du peuple sahraoui, seul concerné par son autodétermination», proposition non conforme au droit international, s’agissant du Sahara occidental, question de décolonisation inscrite aux Nations unies.
    Karima Bennour
  • Les services de renseignement marocain ridiculisés en France

    Sans aucun doute, le roi doit être très déçu du degré inefficacité de ses services de sécurité et renseignement.
    Dans une opération tournée au fiasco, les principaux services secrets marocains, la DGED, le service de renseignement extérieur, et la DST, le service de sécurité intérieur, ont fait preuve d’un haut degré d’amateurisme et manque de professionnalisme.
    Les histoires racontées, en guise de légendes, dans les présumés démantèlements de cellules terroristes permettaient déjà de se faire une idée du niveau d’imagination du personnel qui dirige les services de sécurité marocains. Cependant, cette fois-ci, les espions de sa Majesté ont été ridicules et, en plus, sur le terrain d’un grand allié, la France.
    L’audace a poussé les bourreaux du roi à la tentative de manipuler deux journalistes français dans le but de les accuser de chantage au souverain marocain. Les deux journalistes avaient l’intention de publier un livre avec des révélations compromettantes pour le palais royal. L’opération est devenu un vrai désastre qui ridiculise le personnel et les méthodes des services d’intelligence marocains et l’inefficacité et bas niveau opérationnel de ses responsables.
    Une fois le cas vu par la Cour de cassation, les enregistrements clandestins ont été jugés illégaux parce qu’ils ont été réalisés à l’insu des accusés à l’aide d’un téléphone portable par un émissaire de Rabat qui jouait l’intermédiaire dans la trame conçue par Yassine Mansouri.
    Il reste un premier enregistrement dont une copie a été remise à la justice. Mais les sujets de sa majesté, conscients de l’échec retentissant de leur manœuvre, affirment aujourd’hui ne plus disposer de l’original et avoir égaré l’appareil sur lequel celui-ci a été effectué. Ils risquent d’être accusés de falsification de preuves et d’être condamnés à indemniser les deux journalistes pour atteinte à leur réputation et prestige.
  • Los servicios de inteligencia marroquíes hacen el ridídulo en Francia

    Catherine Graciet y Eric Laurent, los dos periodistas
    acusados por el rey de Marruecos
    Sin lugar a dudas, el rey de Marruecos Mohamed VI debe estar decepcionado por el grado de ineficiencia de sus aparatos de seguridad e inteligencia.
    En una operación que se volvió un fiasco, los principales servicios secretos marroquíes, la DGED, los servicios de inteligencia exterior y la DST, el servicio de seguridad interior, demostraron un alto grado de amateurismo y falta de profesionalidad.
    Las historias narradas en los presuntos desmantelamientos de células terroristas ya permitían hacerse una idea del nivel de imaginación del personal que dirige los servicios de seguridad marroquíes. Sin embargo, en esta ocasión, los espías de su majestad hicieron el ridículo y, además, en terreno de un gran aliado, Francia.
    La osadía indujo los verdugos del rey al intento de manipular a dos periodistas franceses con el propósito de acusarles de chantagear al soberano marroquí. Los dos periodistas tenían la intención de publicar un libro con revelaciones comprometedoras para el Palacio real. La operación se convirtió en un verdadero desastre que pone en ridículo al personal y los métodos de los servicios de inteligencia marroquíes y la ineficiencia y bajo nivel operativo de sus responsables.
    Una vez visto el caso por el Tribunal de Casación, las grabaciones clandestinas fueron consideradas como ilegales porque se hicieron sin el conocimiento de los interesados mediante un teléfono celular por un emisario de Rabat que jugaba el papel de mediador en la trama tejida por Yassine Mansouri.
    Queda una primera grabación de la que una copia fue entregada a la justicia. Sin embargo, los súbditos de su majestad, conscientes del rotundo fracaso de su operación, afirman hoy que ya no tiene el original y que han perdido el dispositivo en el que se hizo la grabación. Al final, Mohammed VI se verá obligado a pagar una indemnización a los dos periodistas por atentado contra su prestigio y reputación. 
  • Le Maroc demande officiellement l’adhésion à l’Union Africaine

    New York, 23 sept 2016.– Le Maroc a demandé officiellement l’adhésion à l’Union Africaine qu’il a quittée en 1984 suite à l’admission de la République Arabe Sahraouie Démocratique en tant que membre à part entière.
    Dans un tweed publié hier 22 septembre, la présidente de la Commission Africaine, Dlamini Zuma, a annoncé avoir la demande d’adhésion de la main du conseiller du roi Mohammed VI, Taib Fassi Fihri.
    Pour rappel, le Maroc a tenté, lors du dernier sommet africain de Kigali, de rejoindre l’organisation panafricaine avec une simple lettre envoyée au président en exercice de l’UA, Idriss Déby. 
    La réponse des africains étaient une minute de silence pour la mémoire du défunt président sahraoui Mohammed Abdelaziz.
    Cette décision marocaine est venue suite aux échecs marocains de promouvoir la CEN-SAD que les autorités marocaines qualifiaent de « Cheval de Troie » pour s’en prendre à l’UA. Cet échec a poussé le Maroc à renoncer l’hébergement de la réunion de la CEN-SAD en 2015.
  • Las conferencias tendrán lugar en la Madraza los días 18, 19 y 20 de octubre de 2016, a las 19.30 h

    Un ciclo sobre “El Sahara occidental: un conflicto sin visos de resolución” se celebrará en el Palacio de la Madraza (Salón de Caballeros XXIV y Gabinete de Teatro) los días 18, 19 y 20 de octubre de 2016, a las 19.30 horas, con dos conferencias y una mesa redonda que llevan por títulos: “Hacia un análisis multinivel del conflicto del Sahara Occidental y los efectos de su dilatación en el tiempo”, conferencia a cargo de la profesora Irene Fernández Molina (Universidad de Exeter, Reino Unido); “Reflexiones sobre el conflicto del Sahara Occidental y las actuaciones de Marruecos sobre el territorio”, conferencia impartida por la profesora Raquel Ojeda (Universidad de Granada); y “El Sáhara Occidental, 40 años después”, mesa redonda en la que intervienen los profesores Juan Montabes (Universidad de Granada), M.ª Angustias Parejo (Universidad de Granada), Isaías Barreñada (Universidad Complutense de Madrid) y Victoria Veguilla (Universidad “Pablo de Olavide”, de Sevilla).
    Con entrada libre, hasta completar aforo, el ciclo ha sido organizado por la Cátedra “Emilio García Gómez”, que dirige el profesor Carmelo Pérez Beltrán, en el Centro de Cultura Contemporánea, del Vicerrectorado de Extensión Universitaria de la Universidad de Granada.
    Todas las actividades comenzarán a las 19:30 horas.
    Programa
    Martes, 18 de octubre
    (Salón de Caballeros XXIV del Palacio de la Madraza). “Hacia un análisis multinivel del conflicto del Sáhara Occidental y los efectos de su dilatación en el tiempo”, impartida por Irene Fernández Molina.
    Miércoles, 19 de octubre
    (Salón de Caballeros XXIV del Palacio de la Madraza). “Reflexiones sobre el conflicto del Sáhara Occidental y las actuaciones de Marruecos sobre el territorio”, a cargo de Raquel Ojeda.
    Jueves, 20 de octubre
    (Gabinete de Teatro del Palacio de la Madraza). “El Sáhara Occidental, 40 años después”, mesa redonda en la que intervendrán Juan Montabes, M.ª Angustias Parejo, Isaías Barreñada y Victoria Veguilla.
    http://secretariageneral.ugr.es/pages/tablon/*/noticias-canal-ugr/ciclo-sobre-el-sahara-occidental-un-conflicto-sin-visos-de-resolucion#.V-QTwlSLRtp
  • Amar Belani, Ambassadeur d’Algérie à Bruxelles, répond aux fanfaronnades et aux mensonges du Makhzen

    Acculé par le dernier sommet des Non-alignés et par l’Union européenne, le Maroc tente désespérément de s’attribuer des « victoires imaginaires » relatives à la question du Sahara occidental, dernière colonie, selon l’Onu. Fin connaisseur du dossier, Amar Belani réfute les mensonges véhiculés par les représentants du Makhzen et remets les pendules à l’heure.
    Afrique Asie – Selon la presse officielle marocaine, l’Ambassadeur du Maroc, Omar Hilale, a « croisé le fer et recadré fermement » de hauts responsables algériens lors du sommet des Non-alignés qui vient d’achever ses travaux sur l’île vénézuélienne de Margarita. Qu’en est-il réellement ?
    Amar Belani :Ecoutez, les sorties burlesques de ce Monsieur sont une parfaite illustration de la fable de la grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf, une plaisante allégorie sur le ridicule de la vanité narcissique. Il tente désespérément, à coups de pseudo « faits d’arme » dérisoires, de faire accroire à une bilatéralisation de la question du Sahara occidental alors que pour l’ensemble de la communauté internationale il s’agit bien d’une question de décolonisation qui doit être menée à son terme conformément à la légalité internationale. Vous imaginez bien que les hauts responsables algériens ont mieux à faire que d’accorder ne serait-ce qu’une once d’attention à de vaines gesticulations nourries de rhétorique inepte.
    Comment réagissez-vous aux conclusions de l’Avocat Général de la Cour de justice de l’UE (CJUE) sur l’accord avec le Maroc sur la libéralisation des échanges de produits agricoles et de la pêche?
    Comme vous le savez, l’Algérie n’est pas partie prenante dans ces procédures judiciaires et je crois savoir que les responsables du Front Polisario ont eu à s’exprimer sur ces conclusions de l’Avocat général de la CJUE.
    Bien entendu, nous suivons avec intérêt l’évolution de ce dossier et je dois dire que ces conclusions doivent être appréciées, avant tout, sous l’angle du droit international et, qu’à ce titre, elles constituent une avancée majeure qui ne manquera pas de se refléter, d’une manière ou d’une autre, sur un positionnement plus cohérent de l’Union Européenne sur la question du Sahara Occidental.
    En effet, tout le monde devra prendre note des conclusions de l’Avocat général de la Cour, M. Melchior Wathelet, publiées le 13 septembre 2016, dans lesquelles il s’est clairement prononcé en faveur de l’inapplicabilité des accords conclus par le Maroc avec l’UE sur le territoire du Sahara occidental, en estimant qu’au sens du droit international le Maroc n’exerce aucune compétence sur ce territoire et que sa souveraineté sur celui-ci n’est reconnue par aucun État au monde.
    De fait, l’Avocat général constate, et c’est un tournant, que « le Sahara occidental est, depuis 1963, inscrit par l’ONU sur sa liste des territoires non autonomes, qui relèvent de sa résolution 1514 (XV) portant Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux.
    Il ajoute dans ses conclusions que « l’Union et ses États membres n’ont jamais reconnu que le Sahara occidental fait partie du Maroc ou relève de sa souveraineté  » et que le droit international ne permet pas d’étendre le champ d’application d’un traité bilatéral à un territoire qui constitue une partie tierce par rapport aux parties au traité. Or, selon ces conclusions,  » le Sahara occidental constitue précisément un tel territoire par rapport à l’Union et au Maroc ». 
    En fait, dans son argumentaire, l’Avocat général de la Cour a fait preuve de cohérence en s’identifiant au consensus international et à la doctrine des Nations unies en matière de décolonisation. Il conclut sur cette base que « le Sahara occidental ne fait pas partie du territoire du Royaume du Maroc et que, par conséquent, les accords d’association et de libéralisation des échanges conclus par le Maroc avec l’UE ne lui sont pas applicables ».
    Mais l’Avocat général a également appelé à l’annulation de l’arrêt du tribunal, chose dont se félicite le Maroc ?
    Il faut lire attentivement l’ensemble du document reprenant les conclusions de l’Avocat général. C’est en partant du constat que l’accord d’association UE-Maroc (et tous les accords subséquents) ne s’applique pas au Sahara Occidental, car ce territoire non autonome, identifié comme tel sur les tablettes de l’ONU, échappe totalement à la souveraineté marocaine, que l’Avocat général motive le rejet de l’arrêt du Tribunal du 15 décembre 2015. Il estime en effet que le Tribunal a eu tort de présupposer l’applicabilité de l’accord sur les produits agricoles et de la pêche au Sahara occidental, alors qu’aucune disposition explicite dans cet instrument ne le prévoit. C’est d’ailleurs cette lecture qui fait dire à l’Avocat général que le Front Polisario « n’est pas directement et individuellement concerné par la décision litigieuse », dès lors que l’Accord ne s’applique pas au territoire contesté du Sahara occidental.
    Vu sous cet angle, l’avocat général a fait une lecture juridique de l’accord tel qu’il a été conclu, renvoyant aux 15 juges de la Cour de justice européenne la décision de vérifier l’existence ou non de pratiques d’État attestant l’application de l’accord au territoire sahraoui. A cet égard, un rapport factuel publié récemment par l’ONG « Western Sahara Resource Watch » révèle, preuves à l’appui, qu’au moins une transaction commerciale portant sur l’importation dans l’espace européen d’une cargaison d’huile de poisson, produite au Sahara occidental, a bien eu lieu en violation du droit international et de la décision de la justice européenne du 15 décembre 2015, qui est toujours valable car l’arrêt du tribunal n’a pas été suspendu.
    Dans le cas d’espèce, la CJUE se trouve face à un exemple concret prouvant l’extension de fait de l’application des accords signés par l’UE au territoire du Sahara occidental. Elle devrait par conséquent suivre l’avis de l’Avocat général lorsqu’il estime que, dans cette hypothèse, « le Tribunal a procédé à juste titre à l’annulation partielle de la décision contestée en ce qu’elle approuve l’application de l’accord de libéralisation au Sahara occidental », et que le Front Polisario est habilité à contester la décision litigieuse. 
    Et au sujet de la représentativité du peuple sahraoui ?
    S’agissant de la question de la représentativité du peuple sahraoui, l’Avocat général de la Cour, tout en soulignant la responsabilité historique de l’Espagne en tant que puissance administrante du territoire, car l’Espagne n’avait pas le pouvoir de transférer l’administration de ce territoire à un État tiers sans le consentement des Sahraouis, n’a pas tenu compte de la spécificité et de l’interdépendance des questions inscrites dans le cadre du processus de décolonisation conduit par l’Onu, qui recouvrent de manière indissociable à la fois des aspects politiques, de respect des droits de l’homme et de souveraineté des peuples colonisés sur les ressources naturelles de leurs territoires.
    Pour toutes ces questions, le seul représentant légitime du peuple sahraoui auprès des instances onusiennes a été et demeure toujours le Front Polisario, partie au conflit et signataire de l’accord de cessez-le-feu de 1991. D’ailleurs, la configuration des négociations menées sous la médiation de l’Onu et reflétées dans toutes les résolutions du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale de l’Onu, le prouve explicitement.
    Au vu de tous ces éléments, qui balayent la fiction d’un Maroc « puissance administrantede facto » dont usent trop commodément certains responsables européens, l’avis de l’Avocat général représente véritablement un important gain politique pour le Front Polisario, en ce qui le conforte dans son combat libérateur visant à permettre au peuple sahraoui, dont il est le représentant légitime et attitré, d’exercer pleinement et souverainement son droit inaliénable à l’autodétermination.
    Il apporte également un démenti cinglant aux soutiens des thèses annexionnistes du Maroc qui tentent, à travers un discours trompeur, de dénaturer le mandat de la MINURSO en projetant leur propre conception et leur lecture biaisée des résolutions du Conseil de sécurité. 
    En témoigne le discours contradictoire du Marocqui, d’une part, plaide pour la préservation de l’intégrité et de l’exclusivité du cadre de négociation conduit par l’ONU, excluant ainsi l’implication de l’Union Africaine ou de toute autre organisation dans ce processus, et, dans le même temps, s’arroge le droit de redéfinir unilatéralement et à son avantage, le mandat de la MINURSO déployée, faut-il le rappeler, pour l’organisation et la supervision du référendum d’autodétermination, et qui devrait selon les desseins nourris par ce pays et au regard des mesures unilatérales qu’il a prises en violation de ses obligations internationales, se transformer en instrument destiné principalement à parachever sa soi-disant « intégrité territoriale ».
    Un mot de conclusion ?
    Fort de l’éclairage de l’Avocat général de la CJUE, l’Union Européenne est appelée à adopter une position plus conforme à la légalité internationale, en veillant à faire respecter les décisions de la Cour. Cela vaut notamment pour l’accord de pêche qui inclut, comme chacun le sait, les eaux territoriales du Sahara occidental, car il appartient à l’UE de s’assurer que dans la mise en œuvre des accords économiques avec le Maroc, elle ne prête pas assistance à une entreprise de spoliation des droits inaliénables de la population sahraouie sur ses ressources halieutiques et minières.
    Par ailleurs, l’ambition proclamée de l’UE à assumer le rôle d’acteur global dans la région devrait s’illustrer également par une position plus affirmée en vue de restaurer le mandat de la MINURSO et, surtout, pour engager fermement les deux parties, le Front Polisario et le Royaume du Maroc, sur la voie des négociations directes, sans conditions préalables, afin de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui pourvoie à l’autodétermination du peuple sahraoui, conformément à la légalité internationale.
  • Para comprender las conclusiones del Abogado General del TJUE sobre el Sáhara

    Estatuto del Sáhara Occidental: las conclusiones del Abogado General del Tribunal Europeo de Justicia 
    Numerosas cuestiones de derecho internacional planteadas en esta querella presentada por el « Polisario » ante la jurisdicción de la Unión Europea: naturaleza de la entidad en cuestión, el estado del territorio concernido, situación jurídica de Marruecos, responsabilidad de países terceros en relación con el principio de la soberanía permanente sobre las riquezas naturales, el derecho convencional y, en especial, el tema de la práctica subsecuente…
    Las conclusiones presentadas el 13 de septiembre por el Abogado General Melchior Whatelet marcan sin duda un punto de inflexión en el asunto relativo al estatuto del Sahara Occidental presentado ante el Tribunal Europeo de Justicia.
    Conclusiones del Abogado General Melchior Wathelet
    El 19 de noviembre de 2012, el Frente Polisario presentó ante el Tribunal de Primera Instancia de la Unión Europea una querella solicitando la anulación de la Decisión 2012/497/UE del Consejo del 8 de marzo de 2012, sobre la conclusión de un acuerdo en forma de intercambio de cartas con Marruecos (Diario Oficial de la Unión Europea, L 241, 7 de septiembre de 2012). El acuerdo se refiere a las medidas recíprocas de liberalización de productos agrícolas, de productos agrícolas transformados, pescado y productos pesqueros. La anulación de la decisión se solicita « en el aspecto que autoriza la aplicación de dicho acuerdo al Sahara Occidental ».
    El Consejo concluyó el rechazo del recurso por inadmisibilidad o, en su defecto, por ser infundado. Podríamos arriesgarnos suponiendo que esta conclusión se impondrá finalmente en la solución de las andanzas judiciales de este caso. Sin embargo, el Tribunal de Justicia de la Unión Europea, en su sentencia del 10 de diciembre de 2015, Frente Polisario/Consejo (T-512/12, UE:T:2015:953), anuló parcialmente la decisión en litigio. Rechazó el argumento de la Comisión según el cual el locus standi del Frente Polisario no estaba establecido y descartó los motivos de inadmisibilidad avanzados.
    En cuanto al fondo, estimó que el Consejo había fallado en su obligación de asegurarse de que la explotación de los productos provenientes del territorio disputado del Sahara Occidental y que se benefician del régimen del Acuerdo de Asociación con Marruecos no se hacía en detrimento del pueblo de dicho territorio y no implicaba una violación de sus derechos fundamentales. En su apelación presentada ante el Tribunal Europeo de Justicia el 19 de de febrero de 2016, el Consejo de la Unión Europea pide la anulación de la sentencia del Tribunal.
    El Abogado General rechaza la argumentación del Tribunal estimando que el Sahara Occidental es un territorio no autónomo y no un territorio en disputa. Elude el problema afirmando que el acuerdo discutido no es aplicable a este territorio y que, por lo tanto, es válido. En realidad, no conseguiremos, de esta manera, vacíar el objeto esencial del conflicto del Sahara Occidental y la cuestión de las obligaciones que pesan sobre terceros en esta situación.
    La Unión Europea no puede convertirse en « cómplice » de una « captura de herencia ». Debe asegurarse, en la aplicación de los acuerdos económicos con Marruecos, de que no presta ayuda y asistencia a una forma de expoliación de los derechos inalienables de la población del Sahara occidental en los recursos mineros y pesqueros, únicas riquezas tangibles de este territorio. Salta a la vista todo el interés de este asunto llevado ante la institución judicial de la Unión Europea. La cuestión del respeto del derecho comunitario es secundaria. Ante todo, es el respeto del derecho internacional la cuestión de la que se ocupa el Tribunal de justicia.
    Después de una interminable agonía del proceso de solución de la crisis, una cierta animación parece dominar hoy la escena internacional. La tensión entre Marruecos y la ONU desarrollada en 2015 parece haber disminuido, sin que, sin embargo, sean confortadas las perspectivas negociación sobre la solución. A este desarrollo a nivel mondial se añade ahora una fuerte actividad en el ámbito regional. El juicio ante el Tribunal de Primera Instancia y el Tribunal Europeo de Justicia es el equiparable europeo del proceso de reintegración de Marruecos a la Unión Africana.
    Más allá de la cuestión del avenir que depende del resultado de las negociaciones entre las partes en conflicto, hay una interrogante compartida entre Europa y África sobre la naturaleza del Frente Polisario. Demandante contestado ante la justicia europea, la entidad se encuentra hoy bajo la amenaza de una suspensión de sus derechos de miembro de la Unión Africana. Si la Carta de la Unión Africana no prevé tal posibilidad, tampoco contempla otorgar la calidad de miembro a una entidad que no es un estado. Ahora bien, si hay un punto en el que el consenso emerge a nivel europeo, es la ausencia de personalidad jurídica internacional del Frente Polisario. Como lo subraya el Abogado General, éste le fue reconocida por la ONU la capacidad intrnacional limitada de representar los intereses de la población del Sahara Occidental. En su resolución A/RES/34/37, del 21 de noviembre de 1979 sobre la cuestión del Sáhara Occidental, la Asamblea General de la ONU pide que el Frente Polisario, « representante del pueblo del Sahara Occidental, participe plenamente en toda búsqueda de una solución justa, duradera y definitiva de la cuestión del Sahara Occidental ».
    A decir verdad, es un emisario y no un mandatario. Ahora bien, esta única posibilidad de participar en la discusión con Marruecos no implica la posesión de la personalidad jurídica internacional. La cuestión del estatuto de la oposición siria en el proceso de Ginebra ha puesto de manifiesto esta situación de capacidad restringida para justificar una forma de representación, no exclusiva, de la población en el proceso de solución política. La oposición siria no es un movimiento de liberación nacional ni un gobierno en el exilio. Por último, el procedimiento de admisión en la OUA, hoy Unión Africana, es tan simple que permite a una decisión política que emana de una mayoría simple de Estados miembros imponer la admisión de una entidad que no reúne las condiciones objetivas para ser considerada como un estado. La integración del Frente Polisario estableció una ficción jurídica. Del lado africano, se observará, entonces, con interés el debate judicial en Luxemburgo y la manera con que el Tribunal Europeo de Justicia, arbitrará, finalmente, esta discusión.
    No se puede considerar el conflicto del Sahara Occidental como una cuestión esencialmente bilateral, objeto de una interminable querella entre Marruecos y Argelia. Los estados terceros tienen un serio interés en una solución rápida y definitiva del conflicto. La amenaza de desestabilización en la región sahelo-saheliana es tal que esta situación conflictiva es un foco de potenciales amenazas a la paz y la seguridad internacionales. La inseguridad jurídica actual no es menos intolerable. Si el Tribunal Europeo de Justicia debiera seguir las conclusiones del Abogado General, las consecuencias negativas afectarían el acuerdo de pesca entre la UE y Marruecos. Él cree que el acuerdo en cuestión se aplica únicamente al « territorio » de Marruecos y por lo tanto no es aplicable al territorio no autónomo del Sahara Occidental.
    La UE estaría entonces condenada a romper con su ambigua posición en el campo de aplicación del Acuerdo de pesca y de su protocolo que dependen, como el acuerdo comercial disputado ante el Tribunal de Luxemburgo, del marco del Acuerdo de Asociación con Marruecos. « Salir de la ambigüedad siempre tiene sus inconvenientes ». ¿Qué hacer si el acuerdo de pesca no se aplicara al dominio marítimo del Sahara Occidental? El Sr. Hans Corell, ex Secretario General Adjunto de la ONU, considera que la UE debería concluir un acuerdo con Marruecos como potencia administradora ( «  »The Responsibility of the UN Security Council in the Case of Western Sahara », International Judicial Monitor del 23 de febrero de 2015; véase también su opinión legal del 2002 sobre los contratos de exploración de petróleo firmados por Marruecos, S/2002/161, del 12 de febrero de 2002).
    En realidad, sin duda, se debería definir un nuevo marco general de las relaciones con la Unión Europea en la forma de un acuerdo de asociación especial. La Unión debería preocuparse también por los mecanismos que garantizan la aplicación del principio de la soberanía permanente sobre los recursos naturales. Los licenciados Whatelt y Corell evocan los dos este principio. El producto de las actividades mineras y de pesca debería atribuirse a la población del Sahara Occidental.
    También están de acuerdo sobre la clasificación de territorio no autónomo y la calidad de potencia administradora que ostentaría Marruecos. Es cómodo defender este punto de vista. Nos gustaría apoyarlo, por supuesto, pero queda la cuestión de saber a través qué proceso Marruecos ha adquirido la competencia para administrar el Sahara Occidental. España no tenía el poder de transferir la administración de este territorio a un tercer Estado sin el consentimiento de los saharauis. Marruecos no puede atribuirse la administración del territorio sin este consentimiento. Además, este Estado no actúa como mandatario o un gestor de negocios: se comporta como soberano en el Sahara Occidental.
    Aunque la palabra « ocupación » pudo escapar sin querer de la boca del Secretario General, provocando la crisis del 2015 entre Marruecos y la ONU, nadie se decide a considerar este estado como una « fuerza de ocupación ». En efecto, la potencia ocupante tiene una comptencia ocupante restringida y una responsabilidad limitada para con la población. El Sr. Ban Ki-Moon no ha reiterado su declaración y no es del interés de la población saharaui que el régimen de ocupación sea aplicado. Sin embargo, la prioridad no está en fortalecer el estatuto transitorio de la administración marroquí, sino en llegar sin demora a una solución definitiva del conflicto.
    Las exigencias ligadas al ejercicio del derecho a la autodeterminación son también evaluadas de manera ambigua. Se ha podido constatar durante la crisis del 2015 el descontento bastante general expresado por los estados con Marruecos al que acusan de no hacer ningún esfuerzo real para resolver el conflicto. Incluso Rusia expresó esta impaciencia en los debates en el Consejo de Seguridad. Sin embargo, el plan de autonomía propuesto por Marruecos fue en general muy bien recibido. De esta manera, se quiere la autodeterminación para la autonomía interna, pero se quiere evitar absolutamente el acceso del pueblo saharaui a la independencia. La razón de esta negativa determinación no está en la teoría de la autodeterminación de los pueblos: un estado saharaui independiente no sería probablemente viable y podría incluso constituir una amenaza para la seguridad. La ambigüedad impregna por lo tanto la situación del Sahara Occidental.
    La Convención de Viena sobre el Derecho de los Tratados constituye la base del análisis desarrollado por el Abogado General. Se muestra, sin embargo, demasiado restrictivo con respecto a la práctica subsecuente cuando se desarrolla contra legem. Efectivamente, la voluntad común de las partes es el derecho positivo, que se manifieste en un acuerdo tácito o se exprese en un acuerdo formal posterior. Sin embargo, se confirma que un acuerdo sobre el desacuerdo no es más que un desacuerdo y no un acuerdo: los europeos y Marruecos tienen opiniones diametralmente opuestas sobre la integración del Sáhara Occidental en el territorio marroquí. Por contra, el Abogado General no tiene en cuenta una convergencia real de puntos de vista y los comportamientos de las partes que debería ser considerado como un elemento de la práctica subsecuente. En efecto, el acuerdo en litigio trata de los intercambios comerciales entre la UE y Marruecos.
    Sin embargo las partes aceptan hacer entrar, en el marco del acuerdo de asociación, las exportaciones de Marruecos hacia Europa de bienes procedentes del Sahara Occidental. Esta práctica no contraviene a la regla de la territorialidad de los tratados, ya que la transferencia de productos sujetos al Acuerdo se hace a través de la frontera con Marruecos. El acuerdo se aplica, así, al territorio marroquí, a todo este territorio y nada más que a este territorio. Sin embargo, la práctica contraviene a la regla del origen nacional de los bienes exportados. Ahora bien, las partes, la UE y Marruecos comparten la preocupación de no desfavorecer a la población saharaui. Se observa que en el caso de Palestina hay dos acuerdos de asociación, uno concluido con Israel y el otro con la Autoridad Palestina. Esta solución permite aplicar rigurosamente la regla del origen nacional de las exportaciones, sin perjudicar a los intereses de la población palestina.
    Tratándose del Sahara Occidental, tener en cuenta los intereses de la población de este territorio lleva a admitir las exportaciones procedentes de este territorio en beneficio del Acuerdo de Asociación concluido por Marruecos. Es en el interés de la población que se ha considerado a Marruecos como la potencia administradora. También es esta legítima preocupación la que justifica la derogación a la regla del origen nacional de las mercancías exportadas. Queda por ver, por supuesto, si esta práctica no atenta contra los derechos humanos y la soberanía permanente sobre los recursos naturales. El Acuerdo de Asociación con Marruecos no tendería a facilitar el saqueo de los recursos mineros o pesqueros que pertenecen al pueblo saharaui. Es responsabilidad de la Comisión Europea tomar las medidas de aplicación del acuerdo con Marruecos que garanticen que la derogación a la regla del origen nacional de las exportaciones a favor de los productos del Sahara Occidental sirva, en realidad, a los intereses del territorio en cuestión.
    Al concluir la validez del acuerdo contestado e invitando el Tribunal Europeo de Justicia a anular la sentencia del tribunal de primera instancia, el Abogado General tomó una posición realista y justificada. No le seguimos -y esperamos que el Tribunal actuará de la misma forma-, cuando excluye del campo de aplicación del acuerdo, a pesar de la voluntad de las partes, las exportaciones destinadas a Europa desde Marruecos, de productos del Sahara Occidental.
    Extender el acuerdo de asociación entre Marruecos y la Unión Europea a las mercancías originarias del Sahara Occidental no implica ninguna toma de posición sobre el estatuto de este territorio. Obviamente, los intercambios comerciales entre el territorio marroquí y el territorio de la UE no entran en el estrecho tema de la capacidad jurídica internacional otorgada al Frente Polisario. Por supuesto, el locus standi de la entidad en cuestión no podría ser diferente de su capacidad jurídica. Además, la medida acordada por las partes al acuerdo de asociación confiere un beneficio material indirecto a la población del Sahara occidental que es difícil de asimilar al efecto jurídico de un tratado en relación con un país tercero, creación de un derecho o de una obligación en su beneficio o dependiendo de él.
    La extensión de la aplicación del Acuerdo a los productos originarios del territorio no autónomo no establece una relación jurídica con ese territorio. Por último, el Abogado General, como el Tribunal de Primera Instancia complicaron demasiado el enfoque de un asunto que debería ser resuelto simplemente mediante la inadmisibilidad de la demanda presentada por el Frente Polisario ante la institución judicial europea, como lo piden el Consejo y los Estados miembros a los que representa.
    Traducción no oficial de Diáspora Saharaui
  • Le 10ème et dernier rapport de Ban Ki-moon sur les activités de l’ONU

    Outre la succession de Chef d’États à la tribune de l’Assemblée générale, le débat général est l’occasion de la publication du rapport annuel du Secrétaire général sur les activités de l’ONU. Et dans son dixième et dernier rapport, Ban Ki-moon fait le point sur une décennie marquée par des bouleversements et des changements majeurs. Mais les deux mandats que Ban Ki-moon aura passés à la tête de l’Organisation auront également vu l’adoption de nouveaux accords audacieux sur le développement durable et les changements climatiques.
    Dans son rapport, Ban Ki-moon revient sur 10 années marquées par une série de crises aux répercussions mondiales, allant des crises financière, alimentaire et énergétique à la vague de troubles qui a affecté le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord.
    Il fait le point sur les réformes qu’il a entreprises, et revient sur l’adoption, l’an dernier, des objectifs du développement durable à l’horizon 2030.
    Il explique aussi pourquoi il a décidé, dès le début de mon mandat, d’assumer un rôle de chef de file face à la menace existentielle que sont les changements climatiques. A cet égard, il se félicite de la signature, en début d’année, de l’Accord de Paris sur le climat et indique qu’il quittera ses fonctions soulagé à l’idée que l’on a accordé à temps l’attention que méritait cette question pour pouvoir changer le cours des choses.
    Le Secrétaire général revient aussi sur la mise en place d’ONU-Femmes et la création d’initiatives spéciales sur la santé maternelle et infantile, la violence sexuelle et l’émancipation économique des femmes. Il se félicite d’ailleurs que de nombreux plafonds de verre aient été brisés au sein même de l’ONU, près du quart des missions des Nations Unies étant à présent dirigées par des femmes.
    Le Secrétaire général indique aussi que l’ONU déploie actuellement un nombre record de missions de maintien de la paix à la complexité croissante, et cite en particulier la toute première mission sanitaire d’urgence de l’ONU, la Mission des Nations Unies pour l’action d’urgence contre l’Ebola.
    Parmi ses regrets, Ban Ki-moon pointe du doigt le peu de soutien qu’ont recueilli les nouvelles propositions visant à renforcer les capacités de l’ONU en matière de prévention des conflits.
    Mais à l’heure où il quitte ses fonctions, Ban Ki-moon se félicite que la question des droits de l’homme est prise en compte dans les objectifs de développement durable, les stratégies relatives à la paix et à la sécurité et la lutte contre l’extrémisme violent.
    (Mise en perspective: Isabelle Dupuis)