Mois : mai 2016

  • Moroccoleaks : Rencontre avec le Directeur des Nations Unies au Quai d’Orsay (24 jan 2014)

    Rencontre qui entre dans le contexte des traditionnelles consultations entre français et marocains au sujet du Sahara Occidental.

    Les marocains ont besoin de mesurer la température du soutien français lors des grandes échéances et ils sont habitués aux « bons conseils » de Paris.

  • Moroccoleaks : Lecture dans le rapport du SG de l’ONU d’avril 2013

    Analyse envoyé par l’ancien SG du MAE marocain sur le rapport du SG de l’ONU soumis au Conseil de Sécurité en avril 2013 sur la question du Sahara Occidental

  • Obama veut la tête de Mohammed VI et Salmane lui promet 20 milliards de dollars pour contrer l’Algérie

    La réaction du Makhzen au rapport du département d’Etat sur la situation des droits de l’Homme au Maroc, un mois après sa publication, se singularise par la violence de son contenu et les attaques ouvertes contre cette institution qui symbolise le pouvoir américain. 
    Une source très au fait du dossier a indiqué à Algeriepatriotique que le roi du Maroc tente de mobiliser le front intérieur pour sauver sa peau. Le régime de Rabat, qui fait face à des réactions de plus en plus critiques de la part des «voix autorisées» – intellectuels, journalistes, partis, députés, etc. – sur la gestion du dossier sahraoui, accuse le contrecoup de son échec dans sa tentative de maquiller la dernière résolution de l’ONU présentée par les Etats-Unis et votée à la quasi-unanimité par les membres du Conseil de sécurité. 
    Cédant à la panique et extrêmement embarrassé, le Makhzen et son gouvernement, qui essuient des critiques acerbes suite à la déclaration injurieuse du ministre de l’Intérieur, Mohamed Hassad, envers les Etats-Unis, sentent la menace venir au-delà de l’Atlantique. Selon une source crédible, le roi Mohammed VI se sent particulièrement visé par l’Administration Obama et veut montrer que son peuple fait corps avec le Palais. 
    Dans le même temps, la pétromonarchie saoudienne, qui joue de plus en plus ouvertement le rôle de protecteur de la famille royale alaouite, pousse Mohammed VI à tenir tête aux Américains et l’utilise dans son conflit avec Washington. Mais cette manœuvre a un coût. En effet, le roi Salman s’est engagé à débourser la mirobolante somme de 20 milliards de dollars, dans le cadre d’un plan d’armement courant jusqu’à 2020. 
    L’Arabie Saoudite menace donc directement la sécurité de l’Algérie. Mohammed VI est également phagocyté par des «segments franco-israéliens» qui l’encouragent à «aller au clash» et à entretenir une «diplomatie belliqueuse», relèvent encore nos sources, qui pensent que le roi du Maroc, malade et peu expérimenté, est «complètement dépassé par les événements». Nos sources en veulent pour preuve ses tentatives de rapprochement avec la Russie et la Chine. «Du jamais vu dans les relations internationales», s’étonnent-elles, notant, en effet, que «les alliances stratégiques ne s’improvisent pas». 
    Selon un ancien diplomate marocain issu d’une famille influente, «tout allait bien» pour le régime marocain, conforté dans ses convictions par ce qu’il considère être un «affaiblissement du pouvoir» en Algérie, par le renforcement de sa présence dans les villes sahraouies occupées sans en être inquiété par la communauté internationale et une «revalorisation» de l’image du Maroc épargné par le «printemps arabe», et ce, «malgré quelques fausses notes». Selon ce diplomate, la situation a commencé à connaître une autre tournure à partir de 2012. 
    Selon elle, «Hassan II savait qu’une guerre contre l’Algérie signifierait la fin de la dynastie alaouite et qu’une guerre prolongée contre le Front Polisario ruinerait le pays». Le Maroc est, ainsi, dans une impasse totale, d’autant plus que «ni les Etats-Unis ni l’Europe n’ont intérêt à déstabiliser durablement la région» du Maghreb. Nos sources craignent, cependant, que l’Arabie Saoudite et le Qatar «œuvrent à instrumentaliser le jeune roi marocain, non seulement pour porter atteinte à la sécurité de l’Algérie, mais aussi et surtout pour devenir les maîtres absolus de tout le Maghreb.
    Karim Bouali
  • Les marchés de drogues menacent la sûreté de l’UE, le Maroc principal fournisseur

    Les marchés des drogues illicites constituent l’une des « principales menaces » pour la sécurité de l’Union européenne (UE), selon un rapport 2016 sur les marchés des drogues dans l’Union, notant que le Maroc est le principal pourvoyeur de l’Europe en résine de cannabis.

    « Il ne fait aucun doute que les marchés des drogues illicites sont l’une des principales menaces pour la sûreté de l’UE », souligne ce rapport, une publication conjointe de l’Observatoire européen des drogues et des toxicomanies (EMCDDA) et de l’office européen de police (Europol).
    Les ressortissants européens dépensent chaque année plus de 24 milliards d’euros (entre 21 et 31 milliards) en drogues illicites, révèle ce rapport qui met l’accent sur l’impact négatif des marchés des drogues sur la société , mais surtout sur la connexion entre les marchés des drogues et les autres formes de criminalité, particulièrement le terrorisme.
    Les drogues illicites constituent « un marché très lucratif », soutiennent les rédacteurs de ce rapport qui avancent même que ce marché représenterait environ un cinquième des produits de la criminalité dans le monde.
    « D’après les estimations, elles génèrent en Europe entre 0,1% et 0,6% du PIB des huit Etats membres pour lesquels des données sont publiées », est-il souligné dans ce document.
    Selon ce rapport, publié par l’office des publications de l’UE, le cannabis est la drogue la plus consommée en Europe (38% du marché) et le marché de l’héroïne (28%) est le deuxième plus gros marché de drogues illicites dans l’UE, tandis que la cocaïne (24%) est le stimulant illicite le plus consommé dans cette région du monde.
    « Nous estimons qu’il (le cannabis) représente environ 38% du marché de détail des drogues illicites, pour un montant supérieur à 9,3 milliards d’euros par an (entre 8,4 et 12,9 milliards d’euros), alors que celui de l’héroïne représente 6,8 milliards d’euros par an (entre 6 et 7,8 milliards), contre 5,7 milliards d’euros par an (entre 4,5 et 7 milliards d’euros) pour celui de la cocaïne », précise le document.
    Les estimations publiées dans ce rapport montrent que plus de 80 millions d’adultes ont déjà consommé du cannabis, dont plus de 22 millions au cours de l’année écoulée, et environ 1% des adultes européens en consomment presque tous les jours, ce qui en fait de loin la drogue illicite la plus consommée dans l’UE.
    Le Maroc, principal pourvoyeur de l’Europe en résine de cannabis
    Les Groupes Criminels organisés marocains, qui exploitent les liens avec les communautés marocaines établies en Europe et travaillent en partenariat avec les groupes européens, jouent de longue date un rôle dans l’importation de grandes quantités de résine de cannabis, souligne le rapport.
    En termes d’évolutions du marché, l’Espagne, qui est traditionnellement le principal point d’entrée de la résine produite au Maroc, a récemment fait état d’un nombre croissant de saisies d’herbe, indique le rapport qui suggère une croissance de la production intérieure locale.
    Selon ce document, la résine de cannabis à très forte teneur en provenance du Maroc augmente et cette drogue pourrait être trafiquée vers l’UE en même temps que d’autres produits illicites et des êtres humains, une tendance potentiellement exacerbée par l’instabilité dans des pays d’Afrique du Nord et au Moyen-Orient.
    « Il semble que de nombreux consommateurs de cannabis assimilent la teneur à la qualité, ce qui crée une demande et une surenchère pour les produits à forte teneur. La concurrence sur le marché est suffisamment vive pour que ce phénomène représente une incitation pour les producteurs marocains de résine, qui ont introduit de nouvelles variétés hybrides de la plante à haut rendement et à forte teneur », préviennent les rédacteurs du rapport.
    Connexions entre le trafic de drogues et le terrorisme
    De récents rapports « particulièrement préoccupants » établissent un lien entre le trafic de cocaïne et le financement de groupes terroristes actifs dans le conflit en Syrie et dans les pays voisins, relève le rapport.
    Selon ce document, « il existe des éléments probants » de certains liens entre des Groupes criminels organisés impliqués dans le trafic de drogue et des organisations terroristes. « Il en ressort qu’en général, ces liens ont un caractère principalement fonctionnel, les organisations terroristes utilisant le commerce de drogue pour financer leurs activités », est-il expliqué.
    Citant les menaces potentielles susceptibles de découler à l’avenir de connexions entre le marché des drogues et le terrorisme, le rapport met l’accent sur les fonds issus de la production d’opiacés en Afghanistan et dans les pays voisins, ainsi que de la production et du trafic de drogues en Afrique et au Moyen-Orient.
  • Moroccoleaks : Le Maroc espionne le courrier électronique de Mouloud Said

    Grâce au piratage de sa boîte mail, l’ambassade du Maroc en Allemagne suivait pas à pas les activités de l’ancien représentant sahraoui dans ce pays, Jamal Zakaria.
    Selon un autre document révélé par le hacker Chris Coleman, le courrier électronique du représentant du Front Polisario aux Etats-Unis, Mouloud Said n’a pas échappé au piratage des services de hacking marocains. 
    Voici un email qu’il a envoyé à la japonaise Hirata Itsuko, présidente de l’Association Japonaise de solidarité avec le peuple sahraoui.
    Pour les marocains, pourvu qu’ils s’assurent le contrôle du Sahara Occidental et ses ressources naturelles, tous les moyens sont bons. Même les plus illicites. 
    Les responsables sahraouis savent pertinemment que le Maroc suit tous leurs activités cybernétiques. La preuve a été fourni par le mystérieux corbeau Chris Coleman.
  • Conflit du Sahara occidental : l’entêtement de Rabat empêche toutes solutions

    par Sid’Mhamed Ould Mhaymed
    Il n’y a qu’une seule vérité (amère) à dire aujourd’hui : c’est l’entêtement du Maroc qui empêche une issue apaisée au douloureux conflit du Sahara occidental. L’occupation de ce territoire depuis plus de quarante ans par les armées du royaume ne peut être justifiée en cette deuxième décennie du XXIeme siècle où les systèmes colonialistes d’antan n’ont plus droit de cité. Et même, s’il s’agit d’un conflit, juridique ou autre, le recours au droit international et aux positions des instances internationales comme l’Onu et l’Union africaine, sont très explicites à ce sujet : le peuple sahraoui doit être maître de son destin. C’est à lui que revient le dernier mot pour décider de ce qu’il veut, en choisissant, librement, le système politique adéquat.
    Ce que craint le Maroc, en allant dans le sens des propositions de l’Onu, c’est de voir les Sahraouis, un peuple jaloux de sa liberté des grands déserts, ayant combattu courageusement pour préserver celle-ci, rejeter massivement « l’allégeance » sous forme d’autonomie que lui propose Rabat.
    Cette position du Front Polisario est confortée par celle de l’UA, qui a accepté la reconnaissance de la RASD, obligeant le Royaume à bouder ses sommets depuis plusieurs années.
    C’est cette attitude, en conformité avec le Droit, qui a poussé le Front Polisario a salué la position constante de l’Union africaine (UA) en faveur de la décolonisation du Sahara occidental, dernière colonie en Afrique.
    L’UA, partenaire de l’ONU dans l’élaboration et la mise en place du plan de règlement du conflit du Sahara occidental et son accompagnement pour la décolonisation de la dernière colonie en Afrique, ne semble pas prête à céder aux pressions du Maroc et de ses amis sur le continent. Elle comprend que l’attitude hégémonique de Rabat pèche par le manque d’arguments et qu’elle justifie, a contrario, tous les crimes commis par la colonisation en Afrique, en Asie et en Amérique.
    La position de l’UA a été réaffirmée par Joaquim Alberto Chissano, envoyé spécial de l’Union pour le Sahara occidental, lors d’une récente réunion avec les membres du Conseil de sécurité. Malgré les tentatives de Rabat d’empêcher l’UA de s’exprimer sur le dossier sahraoui, l’organisation panafricaine a fait entendre sa voix par M. Chissano. L’UA a dénoncé la signature par le Maroc d’accords avec d’autres États en incluant le territoire occupé du Sahara occidental, appelant «tous les États concernés» à «s’abstenir de conclure tout accord qui serait contraire à la souveraineté permanente du peuple sahraoui sur ses ressources naturelles». Le Front Polisario a également exprimé sa gratitude au mouvement de solidarité avec la cause sahraouie partout dans le monde pour son soutien et sa solidarité avec la lutte du peuple sahraoui pour la liberté et l’indépendance. D’autre part, des membres de l’intergroupe pour la liberté du Sahara occidental constitué dans le Parlement de Gallice (Espagne), empêchés d’entrer à Laâyoun (territoires sahraouis occupés) et expulsés par les autorités marocaines, ont dénoncé dans une lettre envoyée au Conseil de sécurité des Nations unies «l’attitude marocaine à leur égard», ont rapporté les médias espagnols.
    Alors que le peuple sahraoui est prêt à mourir pour sa liberté, sa dignité et la préservation de l’intégrité de son territoire, le Maroc n’a d’yeux que pour les ressources naturelles du Sahara qu’il s’empresse à épuiser sachant, que tôt ou tard, il sera amené à les quitter. De gré ou de force. Une donne que le Maroc doit comprendre parce que, 43 ans après le déclenchement de la lutte armée, le 20 Mai 1973, le Front Polisario et le peuple sahraoui montrent clairement qu’ils n’accepteront pas de se renier en reniant l’intendance de leur pays.
    Sid’Mhamed Ould Mhaymed
    Journaliste mauritanien
  • Colonisation marocaine au Sahara occidental : la responsabilité de Paris et Madrid pointée du doigt

    Les gouvernements français et espagnol freinent conjointement quand ce n’est pas à tour de rôle, le processus de décolonisation au Sahara Occidental, par des voies politiques et économiques, en violation du Droit international, relatif à une question de décolonisation inscrite sur l’agenda des Nations unies, depuis 1966.
    Les dernières violations en date, les tentatives politiques de Madrid et de Paris visant à influencer la décision prononcée de la Cour européenne de Justice, annulant, l’Accord de pêche entre l’Union européenne (UE) et le Maroc, car incluant les eaux territoriales du Sahara occidental, laquelle décision en faveur de la partie plaignante, le Front Polisario. 
    Sur le plan économique, l’Espagne, l’ex- puissance coloniale au Sahara occidental, qui à ce jour continue à se dérober de ses responsabilités historiques et politiques, certaines de ses entreprises piétinent les lois de l’UE et du Droit international, en optant pour des activités économiques dans les territoires sahraouis occupés. 
    Dans le même sillage de la dilapidation et le pillage des richesses naturelles du Sahara-occidental, par des entreprises françaises, la société espagnole AnfiTuaro est pointée du doigt, par des Ongs internationales, dans son activité illégale au Sahara –occidental. Cette entreprise se livre, en effet, à importer du sable des plages de Laâyoune, la capitale occupée du Sahara-occidental, pour que la municipalité de Mogan puisse avoir une plage artificielle. Activité économique de la Société AnfiTuaro, illégale car étant outre en violation du Droit international, pour une question de décolonisation inscrite à l’ONU, mais aussi en infraction avec les lois en vigueur s’agissant de la préservation et la protection de l’environnement et de la nature. 
    Et c’est encore pour la énième fois, que Paris et Madrid sont pointées du doigt, quant à leurs responsabilités directes dans les souffrances du peuple sahraoui, par le soutien politique et économique qu’apportent ces deux pays aux autorités coloniales marocaines au Sahara-occidental. Alors que des parlementaires espagnoles se sont vu, interdire par les responsables marocains, l’accès à la ville sahraouie occupée de Lâayoune puis expulsés sur le champ, des entreprises étrangères, telle que AnfiTuaro est autorisée à importer des quantités importantes de sable des côtes sahraouies. Telle est la politique de tout système colonial, dont le marocain dans les territoires sahraouis occupés, autorisant des visites de personnalités et de responsables politiques, de lobbies, d’entreprises, acquis à la colonisation marocaine et en infraction avec le Droit international.
    Et des parlementaires, journalistes, juristes, membres d’Ongs de défense des Droits de l’homme, et même des responsables de l’ONU et son personnel, se voient interdire l’accès aux territoires sahraouis occupés et expulser. Dans sa réaction au rôle de la France et de l’Espagne dans la question sahraouie, le Secrétariat national du Front Polisario, réuni lundi dernier, a condamné les tentatives de ces pays, «ayant un passé colonial», a-t-il rappelé, pour « influencer» la décision précitée de la Cour européenne de justice. 
    « Il revient à ces pays de soutenir les efforts visant à instaurer la paix et la stabilité au profit des peuples d’une région voisine et partenaire de l’Europe» a précisé le Secrétariat national(SN) du Front Polisario, avant d’ajouter «au lieu de s’aligner avec le Maroc dans son occupation illégale du Sahara occidental» a-t-il lancé à l’adresse des gouvernements français et espagnol. Saluant auparavant la décision de la Cour de Justice de l’UE, a propos de laquelle, le SN du Front Polisario souligne que celle-ci « confirme que le Maroc n’a pas de souveraineté sur le Sahara occidental», il rappelle pertinemment que cette décision s’inscrit « conformément à l’avis consultatif de la Cour internationale de justice du 16 octobre 1975 dans lequel elle n’a constaté aucun lien de souveraineté territoriale entre le Sahara occidental et le royaume du Maroc». 
    Les membres du SN du Front Polisario ont salué, plus loin le rôle joué, par l’Union africaine (UA), laquelle organisation continentale « est partenaire de l’ONU», notamment dans l’élaboration et la mise en œuvre du plan de règlement au Sahara occidental et son accompagnement pour la «décolonisation de la dernière colonie en Afrique» précise-t-on, un rôle de partenaire de l’ONU confirmé « par la récente réunion du président Joaquim Alberto Chissano avec les membres du Conseil de sécurité». 
    Par ailleurs, les membres du CS de l’Onu, ont été destinataires d’une lettre de l’intergroupe parlementaire espagnol, dans laquelle, ils dénoncent les pratiques -interdiction de se rendre dans les territoires sahraouis occupés et leur expulsion- du colonisateur marocain. Une lettre envoyée au Conseil de sécurité de l’ONU et publiée dans les médias espagnols, au terme de la conférence de presse animée par les cinq parlementaires, constituant cet intergroupe des députés appartenant à divers partis politiques espagnols. Lesquels rappellent le but de leur déplacement, à savoir « voir de près la situation dans laquelle vit la population sahraouie» ont-ils indiqué, notamment « en matière du respect des droits de l’homme» dans les territoires sahraouis sous occupation marocaine. Cette expulsion par les autorités marocaines, pratique courante et récurrente, faut-il le noter, n’a pour seul objectif, que de cacher la laideur du système politique colonial marocain au Sahara occidental.
    Karima Bennour

  • Moroccoleaks : Conseil de Sécurité/ Déclaration Présidentielle sur les conflits et les ressources naturelles.

    Objet : Conseil de Sécurité/ Déclaration Présidentielle sur les conflits et les ressources naturelles.
    J’ai l’honneur de porter à votre connaissance que dans le cadre du Débat programmé par la Présidence
    britannique du Conseil de Sécurité sur le thème des conflits et les ressources naturelles, devant avoir lieur le 19 juin 2013, un projet de Déclaration Présidentielle a été présenté, à ce sujet, aux membres du Conseil de Sécurité (en annexe).
    Il ressort de la première session de négociations sur ce texte l’existence de nombreux points d’achoppements autour de ce projet de texte. Les délégations de Russie, Chine, Pakistan, Guatemala et Argentine ont été les plus actives et exprimant leur préoccupation sur de nombreux points notamment le choix du thème (ressources naturelles) qui ne relève pas du mandat du Conseil de Sécurité ainsi qu’en ce qui concerne l’angle choisi par la délégation britannique pour aborder ce sujet (prisme de la bonne gestion par les Etat de leur ressource). Les délégations de Russie et de Chine ont tout au long du texte proposé la suppression de nombreux paragraphes et de revenir sur du langage agrée en 2007 sur cette même thématique. Ces propositions ont été rejetées par des délégations occidentales (Australie, Luxembourg, Etats Unis et France).
    Il y a lieu de noter que cette Déclaration propose également au Secrétariat de présenter un rapport sur les conflits et les ressources naturelles, dans les 12 prochains mois, qui pourraient donner lieu à une référence à la situation dans nos provinces du sud, parmi d’autres situations relevant du Conseil de Sécurité. Les délégations de Russie, Chine, Guatemala et du Maroc se sont opposés à cette idée. Les Etats Unis, le Royaume Uni et le Togo ont appuyé l’idée d’un rapport.
    Il y a également lieu de signaler que la délégation d’Azerbaïdjan, dans le but de pointer du doigt l’Arménie qui exploiterait leur ressources aurifères dans les territoires azéris qu’elle occupe, a envoyé des amendements après  la tenue de cette première rencontre à la délégation britannique et qui ont été inséré dans la version amendée de ce document qui pourrait être exploitée par nos ennemis (exploitation des ressources notamment dans les situations marquée par une occupation militaire étrangère). Il y a lieu de souligner que les amendements azéris n’ont pas été discutés lors de cette première session.
    Cette Mission entend aussi maintenir son objection à l’idée d’un rapport du Secrétaire-général sur cette thématique et œuvrera à l’amendement de tout langage qui pourrait lui porter préjudice.
    La délégation britannique tiendra une deuxième session de négociations sur ce texte le jeudi, 13 juin 2013, à 13 heures.
    Mohamed Loulichki
    Ambassadeur, Représentant Permanent
  • Instituto Español de Estudios Estratégicos analiza la situación en el Sáhara

    Un Consejo de Seguridad dividido adopta, sin consenso, una nueva resolución sobre el Sahara Occidental: S/2285 (2016) de 29 de abril 
    Resumen: 
    Como reacción a unas declaraciones del Secretario General durante su visita a la MINURSO en marzo de 2016, las autoridades marroquíes exigieron la retirada de la mayoría del personal civil de la MINURSO de su territorio. Un acalorado debate y la aplicación de procedimientos inusuales (se solicitó una reunión de la «Fórmula Arria» y un informe previo al Consejo bajo el epígrafe «Otros Asuntos-AOB») precedieron la votación de la resolución 2285 del Consejo de Seguridad. El 29 de abril de 2016, un Consejo dividido, adoptó sin consenso, la resolución de extensión del mandato de MINURSO. Desde el establecimiento de la misión, es la tercera vez en 40 años que se adopta una resolución sin consenso (las otras resoluciones fueron en 1999 y 2000). 
    Abstract: 
    As a reaction to a Secretary General´s statement made during his visit to MINURSO in March 2016, Morocco demanded the withdrawal of most of MINURSO´s civilian staff from its territory. A heated debate and unusual proceedings for mandate renewal (such as calling for an «Arria formula» meeting and a previous briefing to the council under «Any Other Business,-AOB) preceded the voting of Security Council Resolution 2285. On 29th April, a divided Council, adopted the resolution extending MINURSO´s mandate without consensus. This lack of consensus was the third time in 40 years since the establishment of the Mission (the other resolutions in 1999 and 2000). 
    Palabras clave: 
    Sahara Occidental. MINURSO. Resolución 2285. Consejo de Seguridad. Naciones Unidas. 
    Keywords: 
    Western Sahara. MINURSO. 2285 Resolution. Security Council. United Nations. 
    Contexto Previo 
    El 4 de septiembre de 2015 se celebraron elecciones municipales y, por primera vez, elecciones regionales en Marruecos y en el Sáhara Occidental. En la medida en que le consta a la Misión de las Naciones Unidas por el Referéndum en el Sahara Occidental (MINURSO1), las elecciones se llevaron a cabo sin incidentes. En una carta de fecha 1 de octubre de 2015, el Sr.Omar Hilale (Representante Permanente de Marruecos) informó al Secretario General de la ONU (SG2) que cada una de las 12 nuevas regiones3, incluidas las regiones de Dajla y El Aaiún, sería dotada de amplias competencias, incluyendo la movilización de recursos financieros y el establecimiento de organismos de desarrollo. 
    En una declaración de fecha 4 de noviembre de 2015, el Secretario General recordó que el estatuto definitivo del Sáhara Occidental era objeto de un proceso de negociación que se estaba llevando a cabo bajo sus auspicios, de conformidad con las resoluciones pertinentes del Consejo de Seguridad, y lamentó la ausencia de unas verdaderas negociaciones «sin condiciones previas y de buena fe para lograr una solución política mutuamente aceptable, que prevea la libre determinación del pueblo del Sáhara Occidental». Al día siguiente el representante de Marruecos visitó al Secretario General para expresar su consternación por el contenido y la fecha elegida para la declaración, destacando que el uso de la expresión «estatuto definitivo» era nueva y contradecía las resoluciones del Consejo de Seguridad, en las que el Consejo pedía «una solución política mutuamente aceptable».4 
    El 6 de noviembre, en El Aaiún, el Rey Mohammed VI pronunció su discurso anual con motivo del 40° aniversario de la «Marcha Verde». El Rey afirmó que la iniciativa de autonomía «es lo máximo que puede ofrecer Marruecos» y que «su puesta en marcha depende de que se logre una solución política definitiva en el marco de las Naciones Unidas». Además, el Rey explicó que la integración del territorio en un Marruecos unido se llevaría a cabo principalmente utilizando el «modelo de desarrollo para las provincias meridionales». También destacó que los ingresos derivados de los recursos naturales seguirían invirtiéndose en beneficio de la población local en consulta y coordinación con ésta y prometió que dicha población se beneficiaría de un número importante de proyectos de infraestructura. El Rey añadió que los legisladores elegidos por los ciudadanos eran los «auténticos representantes de los habitantes». Los días 12 de noviembre 2015 y 15 de febrero 2016, el Sr. Hilale aportó por carta más detalles sobre la iniciativa, en particular, en qué consistirían los proyectos en los sectores del fosfato, la agricultura, la pesca y el turismo, y que su presupuesto total ascendería a 7.700 millones de dólares.5 
    Con objeto de contribuir personalmente al proceso de negociación, el Secretario General de la ONU Ban Ki-moon visitó, por primera vez durante su mandato, el Sahara Occidental del 3 al 7 de marzo de 20166. Durante su visita a un campamento de refugiados (Rabouni-Tinduff, 5 marzo 2016) el Secretario General planteó la «ocupación» del territorio del Sahara Occidental por Marruecos. El Gobierno de Marruecos objetó enérgicamente algunas de sus declaraciones y acciones realizadas durante ese viaje. Sus palabras acabaron provocando la cólera del Reino marroquí, que inmediatamente tomó medidas de represalia.7 
    El 15 de marzo, el Gobierno de Marruecos anunció una serie de medidas que afectarían drásticamente a la capacidad de la MINURSO para desempeñar sus cometidos, entre ellas una reducción significativa del componente civil, en particular el segmento político, así como la cancelación de la contribución voluntaria (3 millones de dólares anuales8) de Marruecos al funcionamiento de la Misión9. 
    El 16 de marzo, la Misión Permanente de Marruecos envió una nota verbal a la Oficina Ejecutiva del Secretario General en la que transmitía una «lista de 84 funcionarios internacionales de la MINURSO y la Unión Africana que debían abandonar el Reino de Marruecos en el plazo de tres días»10. 
    El 20 de marzo se ultimó la reasignación temporal desde El Aaiún a Las Palmas (España) o a sus países de origen de los 70 funcionarios internacionales de las Naciones Unidas y los 3 de la Unión Africana11, es decir, dos tercios del equipo de logística y administración de un total de 244 efectivos. 
    Otros Asuntos (Any Other Bussines-AOB) 
    Para permitir la discusión sobre la situación relativa a la MINURSO, Uruguay y Venezuela pidieron dos sesiones informativas en el punto de la agenda «Otros asuntos (AOB)» en la primera mitad del mes. En abril estaba previsto que se celebraran tres reuniones sobre el Sáhara Occidental: Consultas sobre el informe del Secretario General, una reunión con los países que aportan contingentes y la adopción de una resolución sobre MINURSO. Originalmente, estas reuniones figuraban espaciadas durante todo el mes, pero a principios de mes fueron trasladados a la última semana de abril. 
    La 1ª reunión bajo AOB se celebró el 7 de abril, en ella varios miembros expresaron su preocupación por la planificación de las reuniones en un plazo muy ajustado para abordar una crisis tan delicada. Compareció el jefe del Departamento de Operaciones de Mantenimiento de la Paz, Hervé Ladsous, que reiteró que la misión era incapaz de operar plenamente. 
    El 13 de abril tuvo lugar la 2ª reunión dentro del punto AOB, en ella Ladsous reiteró el mensaje de que la situación era insostenible para la misión. En cuanto a la renovación del mandato, Ladsous dijo que había tres opciones disponibles para el Consejo: 
    – renovar el mandato sin cambios, pero con el retorno completo del componente civil 
    – ajustar el mandato a una versión reducida, lo cual sería aceptable para Marruecos 
    – retirar la misión entera12. 
    Formato «Any other business » (AOB) 

    Hay varias razones por las que los miembros utilizan el formato «Any Other Business» (AOB) de la agenda en las reuniones del Consejo de Seguridad: 

    – Hacer un mejor uso de las herramientas de prevención de conflictos a disposición del Consejo, ya que han desaparecido las sesiones informativas «horizon-scanning» de la Secretaria, que eran utilizadas para llamar la atención del Consejo sobre temas emergentes. 

    – Dado que la solicitud formal para debatir una cuestión debe surgir de un miembro del Consejo, la Secretaría utiliza este formato acorde con el espíritu del artículo 99 de la Carta de las Naciones Unidas, que establece que el Secretario General puede atraer la atención del Consejo de Seguridad sobre cualquier asunto que pueda poner en peligro el mantenimiento de la paz y seguridad internacionales13. 

    – Es propicio para llevar a cabo conversaciones discretas sobre temas sensibles, ya que no se hacen públicos los temas tratados y solo están presentes algunos funcionarios de la Secretaria. Por ejemplo, Myanmar, que ha estado en la agenda del Consejo desde 2006, ha sido tratada exclusivamente en AOB desde 2014, principalmente porque China ha dejado claro que este es su formato preferido para discutir el tema. Desde febrero de 2015 ha habido cuatro AOBs sobre Myanmar.

    Utilización 

    Durante los últimos años ha habido un aumento significativo de sesiones importantes bajo el epígrafe AOB14, siendo utilizado por los miembros del Consejo para: 

    – Introducir borradores de resoluciones. En 2015, sobre Boko Haram, la intercepción de buques implicados en tráfico de inmigrantes por la Fuerza Naval de la Unión Europea en el l Mediterráneo y el acuerdo nuclear con Irán. 

    – Discutir incidentes específicos – Obtener información que podría afectar las decisiones futuras del Consejo. En enero 2015 bajo AOB y a petición del Secretario General, para autorizar un aumento de tropas en la Misión en República Centroafricana. 

    – Permitir a los presidentes de los órganos subsidiarios informar sobre un tema en particular. – Tratar la situación humanitaria en Palestina, Sudán del Sur, Sudán, Siria y Yemen.

    – Tratar acontecimientos políticos, particularmente relacionadas con las elecciones o la ejecución de los acuerdos de paz. 

    – Sesiones informativas sobre República Centroafricana (RCA)15, Guinea-Bissau, Libia y Malí. 

    – Actualización de situaciones que no están en la agenda del Consejo (e.g. Burkina Faso, Guinea y Nepal). 

    – Proporciona una forma informal de intercambio de opiniones iniciales sobre cómo desarrollar el proceso del nombramiento del próximo Secretario General. La variedad de temas sugiere que, si bien hay veces que este formato se utiliza como una herramienta de prevención de conflictos, su uso regular ha sido para conversaciones adicionales sobre casos que ya son conflictos plenos, como Malí, Siria y Yemen.16
    Negociaciones sobre el borrador (17) 
    El texto fue inicialmente confeccionado por el «pen holder»18, Estados Unidos, que utilizó como base la resolución del año anterior, siendo posteriormente discutido en el Grupo de Amigos del Sahara Occidental (Francia, Rusia, España, Reino Unido y los Estados Unidos). Varios elementos del texto original estadounidense fueron modificados en esta etapa. Originalmente el texto solicitaba al Secretario General que informara al Consejo «antes de 60 días sobre si la MINURSO había vuelto a la plena operatividad y expresara su intención de, si la MINURSO no hubiere alcanzado la plena operatividad, considerar medidas inmediatas para facilitar el logro de este objetivo». Este párrafo fue substituido por un texto más indulgente solicitando una sesión informativa dentro de 120 días «sobre si la MINURSO había vuelto a la plena operatividad» y expresara su intención de, si la MINURSO no conseguía la plena operatividad, considerara la mejor manera de facilitar el logro de este objetivo. 
    En esta etapa, los principales cambios realizados en la parte del preámbulo fueron: 
    – La eliminación de las expresiones relativas a la expulsión del personal civil de la MINURSO, sustituyéndola por una frase sobre cómo la capacidad operativa de la MINURSO había sido afectada por que la mayoría de su personal civil no era capaz de llevar a cabo sus funciones. El proyecto se distribuyó al resto de los miembros del Consejo que simplemente «tomaron nota con preocupación» de que la «capacidad de la MINURSO para cumplir cabalmente su mandato había sido afectada, ya que la mayor parte de su componente civil, incluido el personal político, no podía realizar sus funciones dentro de la zona de operaciones de la MINURSO». Por lo tanto, se eliminó toda indicación directa relativa a que el personal civil había sido expulsado por Marruecos. 
    – El texto original reconocía el importante papel desempeñado por la MINURSO en la «supervisión del alto el fuego, contribuyendo al conocimiento de la situación sobre el terreno por el Consejo de Seguridad y promoviendo una solución política mutuamente aceptable», pero fue reemplazado por reconocer «el importante papel desempeñado por la MINURSO en el terreno y la necesidad de aplicar plenamente su mandato», omitiendo la referencia a elementos del mandato que contaban con la resistencia de Marruecos. Parece ser que las enmiendas realizadas por el Grupo de Amigos fueron sugeridas en gran parte por Francia. 
    «Fórmula Arria» 
    El 26 de abril, Angola y Venezuela convocaron una reunión bajo la «Fórmula Arria» sobre el Sáhara Occidental, cuya finalidad era: 
    – Promover el diálogo y la cooperación entre los miembros del Consejo y la Unión Africana (UA). 
    – Promover la transparencia en el debate sobre el estatuto del Sáhara Occidental. 
    – Facilitar una discusión sobre el mantenimiento de la paz y la seguridad en África, en particular en esa región. 
    – Proporcionar a los Estados miembros la oportunidad de interactuar informalmente con el Enviado Especial del Presidente de la Comisión de la UA al Sáhara Occidental y ex Presidente de Mozambique, Joaquim Chissano, sobre los esfuerzos que estaba llevando a cabo para el desempeño de su mandato.19 
    Esta reunión Arria fue la primera de una serie de reuniones sobre el Sáhara Occidental que se celebraron esa semana. Venezuela, apoyada por Nueva Zelanda y Uruguay, propuso una reunión pública antes de las consultas del día siguiente, pero otros como Egipto, Francia y Senegal, quisieron mantener el formato de las consultas20.
    «Arria-formula Meeting» 

    Las reuniones realizadas con arreglo a la «Fórmula Arria21» son una práctica relativamente reciente de los miembros del Consejo de Seguridad. No están previstas en la Carta de las Naciones Unidas ni en el reglamento provisional del Consejo de Seguridad. Sin embargo, con arreglo del Artículo 30 de la Carta, el Consejo es responsable de su propio reglamento y establece sus prácticas a su entera discreción. Permite a los miembros del Consejo de Seguridad cambiar impresiones de manera franca y confidencial, en un marco flexible, con personas a las que, en opinión del miembro o miembros del Consejo que cursan la invitación resultaría interesante escuchar, o a quienes podrían desear transmitir un mensaje. Estas reuniones ofrecen a los miembros del Consejo que estén interesados, la oportunidad de participar en un diálogo directo con los altos representantes de los gobiernos y las organizaciones internacionales, a menudo previa solicitud de estos últimos, así como con las partes no estatales, sobre  cuestiones que les afectan y que están comprendidas en el ámbito de responsabilidad del Consejo de Seguridad. 

    Características 

    Las reuniones celebradas con arreglo a la «Fórmula Arria» se distinguen de las consultas del pleno en los siguientes aspectos: 

    – Son reuniones oficiosas, no constituyen una actividad del Consejo – Se convocan por iniciativa de uno o varios miembros del Consejo de Seguridad. Es preferible que este tipo de iniciativa parta de un miembro del Consejo que no sea el Presidente. 

    – Cada miembro decide si participa o no, en estas reuniones (se han dado casos en los que los miembros han optado por no asistir). 

    – El miembro convocante también preside y modera estas reuniones. 

    – Se celebran en una sala de conferencias, y no en la sala de consultas del Consejo de Seguridad. 

    – El convocante cursa una invitación por escrito a los otros 14 miembros en la que se indica el lugar, la fecha y la hora de la reunión con arreglo a la «Fórmula Arria», así como el nombre de la parte que intervendrá, mediante un fax enviado por su Misión, en lugar de mediante una notificación de la Secretaría. 

    – No se anuncian en el Diario de las Naciones Unidas. 

    – A no ser que se los invite, no se espera que los miembros de la Secretaría asistan, a excepción de los intérpretes y un funcionario responsable de conferencias22.
    El texto se distribuyó a todos los miembros del Consejo unos 20 minutos antes de las consultas programadas (27 de abril). Tras las consultas, los miembros se reunieron a nivel de Representante Permanente para discutir el borrador, que en aquel momento estaba previsto para ser aprobado al día siguiente por la mañana (28 de abril). Parece ser que Nueva Zelanda, Uruguay y Venezuela dijeron que no podían apoyar una resolución para la que no tenían tiempo para negociar. Varios miembros también expresaron su decepción por la indulgencia del texto y la falta de transparencia en el proceso de elaboración. Tras la reunión, la adopción fue retrasada hasta el día siguiente (29 de abril), concediendo un día más para deliberaciones. 
    El 28 de abril, los miembros se reunieron a nivel de coordinador político para discutir el texto del borrador del proyecto. El plazo para emitir el informe sobre la operatividad de la MINURSO surgió como una de las cuestiones principales; Angola, Malasia, Nueva Zelanda, Rusia, Reino Unido, Uruguay y Venezuela, argumentaron la solicitud de reducción de los 120 días a un período más corto. Algunos miembros incluso querían una redacción menos indulgente en este párrafo. Rusia declaró que, aunque el documento había sido discutido en el Grupo de Amigos, no era un texto de consenso del grupo. Varios miembros del Consejo plantearon cuestiones relacionadas con el léxico y el alcance del proyecto de texto. Varios opinaron que el borrador debería incluir un párrafo solicitando la reanudación de las conversaciones directas y movimiento en el proceso político, en lugar de centrarse en la crisis actual. También, algunos miembros querían que el texto reflejara las repercusiones que el conflicto tiene sobre la paz y la seguridad en la región. A lo largo de la reunión Estados Unidos hizo hincapié en que, aunque se valora la preocupación de los miembros del Consejo, se necesitaba un enfoque equilibrado pues éste era un texto verdaderamente sensible. Como resultado, hubo la sensación general de que ningún cambio sustancial sería posible. Los miembros también eran conscientes de que Marruecos estaba siguiendo muy de cerca las negociaciones y que había indicado a los miembros del Consejo que preferiría que la mayoría de los miembros del Consejo no realizaran cambios en el texto. 
    En la noche del 28 de abril, Estados Unidos puso en azul (put in blue23) y distribuyó un texto revisado, en el cual se habían realizado dos cambios: 
    – En relación con la capacidad de la MINURSO para cumplir su mandato sin su componente civil, la expresión «tomando nota con preocupación», fue sustituida por «lamentando que». 
    – La petición para que el informe del Secretario General al Consejo se presentara en 120 días, se redujo a 90 días, aunque la redacción del resto de este párrafo se mantuvo sin cambios. 
    La Votación 
    El 29 de abril, un día después de lo previsto inicialmente y sólo un día antes de que expirara el mandato, el Consejo bajo presidencia de China, adoptaba una resolución sobre el mandato de la misión de las Naciones Unidas para el referéndum en Sahara Occidental (MINURSO), con diez votos a favor, dos en contra (Uruguay y Venezuela) y tres abstenciones (Angola, Nueva Zelanda y Rusia)24. Sólo en dos ocasiones anteriores no hubo consenso en la renovación del mandato de la MINURSO; sucedió en los años 1999 (14 votos a favor y 1 abstención) y 2000 (12 votos a favor, 1 en contra y 2 abstenciones). 
    Explicación del voto 
    Tras la votación, todos los miembros del Consejo proporcionaron una explicación de su voto. Los que votaron en contra o se abstuvieron se refirieron a numerosas dudas tanto en lo esencial como relacionadas con el proceso. Venezuela describió que el proceso de elaboración tuvo una «falta total de transparencia» con sólo un debate a fondo y afirmó que el documento no refleja las posiciones de varios miembros del Consejo. Opiniones similares fueron expresadas por Angola, Malasia y Nueva Zelanda. Angola y Venezuela también expresaron su descontento por el supuesto doble rasero, declarando que si no hubiera sido por el apoyo del Grupo de Amigos en el Consejo, se hubieran podido imponer medidas a Marruecos, como se ha hecho con otros países africanos. 
    Uruguay mostró su preocupación por que el texto es casi idéntico al que se ha adoptado en años anteriores, como «si no hubiera pasado nada», incluso a pesar de la decisión de Marruecos de expulsar al personal civil de la MINURSO. Angola, Nueva Zelanda, Uruguay y Venezuela, dijeron que la resolución debería haber exigido el retorno inmediato del personal expulsado. Rusia señaló que al incluir una referencia a «los serios y creíbles esfuerzos marroquíes para avanzar en el proceso» se enviaba un mensaje político equivocado. Uruguay, junto con Venezuela, opinaron que 90 días era un plazo excesivo. Uruguay también criticó el hecho de que no hubiera indicación en el texto sobre cómo la MINURSO podría volver a la plena operatividad, o quién sería responsable de ello. También, señaló el deficiente compromiso transmitido al emplear la frase «expresando su intención» en relación con las consideraciones del Consejo de cómo facilitar el retorno a la plena operatividad, si no sucede durante los 90 días de plazo. 
    Otro tema común planteado por los miembros disidentes fue que la resolución no abordó el conjunto del proceso político. Venezuela criticó al Consejo por querer olvidar «arbitrariamente» el mandato inicial de la MINURSO de realizar un referéndum para la autodeterminación del pueblo saharaui, un sentimiento del que se hizo eco Uruguay. Nueva Zelanda hizo hincapié en que el Consejo debería haber tenido en cuenta el asesoramiento del Secretario General de que había llegado el momento de comprometerse en negociaciones serias sin condiciones previas y de buena fe «a fin de lograr una solución política justa, duradera y mutuamente aceptable que conduzca a la libre determinación del pueblo del Sáhara Occidental». 
    Muchos de los países que votaron a favor de la resolución reconocieron las dificultades del proceso de negociación, pero también hicieron hincapié en que la renovación del mandato era crucial para la continuación de la importante labor de la MINURSO. Reino Unido, Estados Unidos y España instaron a Marruecos y al Secretario General a trabajar para superar la crisis actual. Francia, Senegal y Estados Unidos describieron el plan de autonomía de Marruecos como una base seria y creíble para una solución. El Reino Unido y los Estados Unidos señalaron que el Consejo tiene la responsabilidad de proteger la integridad de los mandatos que autoriza. Estados Unidos también expresó que el Consejo tiene obligación de garantizar la efectividad y seguridad del personal de las Misiones de mantenimiento de la paz en todo el mundo, incluyendo a aquellos que trabajan en la MINURSO. Así mismo, indicó que el Consejo debe responder con rapidez y proactivamente en cualquier situación en la que un gobierno requiera marcharse rápidamente al personal de una misión de mantenimiento de la paz.25 
    Conclusiones 
    Comienza una nueva e inédita etapa en la historia de este largo conflicto (más de 40 años). En efecto, el proceso de negociaciones previas a la votación de la resolución de extensión del mandato de la MINURSO llevado a cabo en el Consejo de Seguridad durante el mes de abril ha estado marcado por la controversia entre el Reino de Marruecos y el Secretario General de la ONU, que tuvo como consecuencia la expulsión del componente político-civil de la MINURSO por parte de las autoridades marroquíes el 16 de marzo de 2016. 
    Se podría afirmar que Marruecos ha ganado una importante baza política al conseguir que se suavizaran, incluso se eliminaran, algunas expresiones del primer borrador redactado por Estados Unidos, principalmente las citas relativas a dicha expulsión. Pero, aún está por ver el alcance de las heridas abiertas durante las negociaciones previas (ej: relación EEUU-Marruecos, Marruecos-ONU, etc) y que han llevado a dividir, más que nunca, al Consejo de Seguridad en la toma de decisiones sobre el Sahara Occidental. 
    Aún es pronto para valorar el alcance que la nueva línea emprendida por Marruecos para diversificar sus alianzas, tanto en el ámbito económico como estratégico y que incluye miembros permanentes del Consejo de Seguridad (China y Rusia), pueda tener en la evolución del contencioso del Sahara Occidental. Es en esta reorientación hacia el Este, donde hay que enmarcar los recientes viajes del Rey Mohamed VI (Rusia, Países del Golfo y China)26. 
    La resolución política de este conflicto sigue siendo clave para la paz y la seguridad en la región. No se podrán construir estructuras de seguridad y defensa, y por ende de desarrollo, en la región mientras persista este enfrentamiento endémico entre Argelia y Marruecos como consecuencia del contencioso del Sahara Occidental. Es evidente que la comunidad internacional no desea más problemas en esta región que ya atraviesa una situación muy complicada. Por eso, ha concedido 3 meses a Marruecos para que vuelva al status quo anterior, y se estima que así sucederá, aunque es probable que no regrese el cien por cien del componente civil. 
    Tras esta intensidad en las negociaciones, las idas y las venidas de reuniones y borradores,…., se puede afirmar respecto al Sahara Occidental, (ver en Anexo I la tabla comparativa de las resoluciones) que nada ha cambiado, pero ahora,……..todo es diferente. Lo que suceda cuando se cumplan los 3 meses del plazo concedido para que la MINURSO recupere su plena operatividad (28 Julio), tendrá importancia capital en el resultado del pulso iniciado entre el Reino de Marruecos y el Consejo de Seguridad. 
    Juan Alberto Mora Tebas 
    COR.ET.DEM 
    Analista del IEEE 
    1 MINURSO es el acrónimo francés de «Mission des Nations Unies pour l’Organisation d’un Référendum au Sahara Occidental». 
    2 http://www.un.org/es/acronyms/#s 
    3 El Consejo de Gobierno adoptó, mediante Decreto (5 de febrero de 2015), un nuevo mapa regional, pasando de las 16 regiones actuales a solo 12. MAEC-Oficina de Información Diplomática (mayo de 2015). Ministerio de Asuntos Exteriores y Cooperación/Sala de Prensa/ Ficha País/Marruecos. § 1.1 
    4 (ONU, 2016) p.3 §9 
    5 ONU, S. G. (2016). Informe del Secretario General sobre la situación relativa al Sahara Occidental [S/2016/355 de 19 de abril]. Nueva York: Naciones Unidas-Consejo de Seguridad. p.3 §10 
    6 (ONU, 2016) p. 7 §28 
    7 http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?New§ sID=36767#.VyhAev1f3cs 
    8 (ONU, 2016) p.14 §53 
    9 (ONU, 2016) p. 1 
    10 (ONU, 2016) p. 2 §4 
    11 Ibídem 
    12 http://www.whatsinblue.org/2016/04/western-sahara-arria-formula-meeting-consultations-and-minurso-adoption.php 
    13 La Secretaría ha iniciado sesiones informativas en formato AOB más de 20 veces en los últimos dos años. La más reciente fue su petición sobre el Sáhara Occidental el 18 de marzo de 2016, cuando Marruecos anunció que tenía la intención de reducir el componente civil de la MINURSO. 
    14 En 2015, hubo 56 discusiones importantes bajo el formato AOB relativos a temas de la agenda del Consejo, más del doble que en 2014. 
    15 Entre las situaciones que tuvieron al menos cuatro sesiones informativas en AOB durante 2015 fueron Burundi, República Centroafricana, Malí, Siria y Yemen. 
    16 http://www.securitycouncilreport.org/monthly-forecast/2016-04/in_hindsight_making_effective_use_of_any_other_business_1.php 
    17 Párrafo basado en las ideas y reflexiones aparecidas en What,s in Blue (www.whatisinblue.com) , producidas por el Security Council Report sobre la evolución de las acciones del Consejo de Seguridad . Traducción del autor. 
    18 «Redactor», en su terminología original en inglés. 
    19 Es más que probable que Chissano, informara a los miembros del Consejo de Seguridad sobre los resultados de la reunión del Consejo de Paz y Seguridad de la Unión Africana (PSC UA) que tuvo lugar el 6 de abril sobre la situación en el Sáhara Occidental. El PSC AU observó con profunda preocupación la falta de progresos en la resolución de este conflicto y reiteró su compromiso de continuar trabajando hacia la pronta resolución del conflicto en el Sáhara Occidental sobre la base de la legalidad internacional. Además, pidió al Consejo de Seguridad que asumiera plenamente su responsabilidad en el asunto. 
    20 Angola había planeado originalmente invitar a organizaciones no gubernamentales (ONGs) 
    21 El proceso debe su nombre a Diego Arria, Embajador de Venezuela, quien, como representante de este país en el Consejo (1992-1993), inició la práctica en 1992. 
    22 http://www.un.org/es/sc/about/methods/bgarriaformula.shtml 
    23 Cuando el Consejo de Seguridad se aproxima al último tramo de la negociación de un borrador de resolución, el texto se escribe en azul 
    24 La última resolución del Consejo que fue adoptada con dos o más votos en contra fue la resolución 688 de abril de 1991, que fue utilizada por Francia, el Reino Unido y los Estados Unidos para establecer zonas de exclusión aérea Iraquís para proteger las operaciones humanitarias en Irak. Resolución 688 fue aprobada con 10 votos a favor, 3 en contra y 2 abstenciones. 
    http://www.whatsinblue.org/2016/04/western-sahara-mandate-extended-for-12-months.php 
    25 http://www.un.org/press/en/2016/sc12346.doc.htm 
    26 Visitas a Rusia (marzo 2016), países del Gofo (abril 2016)l y China (mayo 2016)

  • La citoyenne sahraouie Mahfouda Lefkir victime d’une nouvelle agression

    La citoyenne sahraouie, Mahfouda Lefkir a été de nouveau victime d’une agression physique.
    Le mardi 17 mai 2016, Mahfouda a été malmenée et insultée dans la rue par des officiers et des éléments de la police marocaine en civil qui l’ont violentée et arraché une partie de ses vêtements à cause de sa tentative de sit-in devant la délégation de l’Inaach, près de la place Oum Saad dans la ville de El Aaiún, capitale occupée du Sahara occidental.
    Mahfouda a été traînée sur le sol par les policiers qui ont, ensuite essayé de la porter avec forcer en vue de la forcer à quitter le lieu de sit-in. Elle a été blessée sur plusieurs parties de son corps.
    Pour rappel, Mahfouda a déjà été violentée le 9 mai 2016 lorsqu’elle se disposait à mener un sit-in au même endroit pour protester contre la décision des autorités marocaines de bloquer l’aide de 1000 DH qu’elle recevait depuis 2011 à cause de sa participation dans les manifestations pacifiques pour revendiquer le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.
    Il y a lieu de rappeler que la punition économique est une méthode pratiquée par les autorités marocains contre les marocains et les sahraouis qui osent revendiquer des droits légitimes.