Mois : mai 2016

  • Colloque sur le Sahara Occidental à l’université de la Sorbonne

    1976- 2016. La question (irrésolue) du Sahara Occidental : quels enjeux pour quelles recherches en sciences humaines et sociales ?
    Du 2 juin 08:30 au 3 juin 18:00
    1976- 2016. La question (irrésolue) du Sahara Occidental : quels enjeux pour quelles recherches en sciences humaines et sociales ?
    1976- 2016. La question (irrésolue) du Sahara Occidental : quels enjeux pour quelles recherches en sciences humaines et sociales ?
    Résumé :
    L’objectif de ce 1er colloque international en sciences humaines et sociales consacré au Sahara Occidental est de réaliser un état des lieux de la recherche en SHS sur cette « question ». Il s’agit d’une part de permettre aux chercheurs d’échapper à l’atomisation de la recherche sur le sujet en leur offrant un espace de rencontre, de dialogue, de partage de résultats et d’expériences de terrain et, d’autre part, d’envisager de futures synergies et mises en réseaux, afin de donner davantage de visibilité à cette production scientifique. Cet objectif est d’autant plus important que l’accès à une information fiable et à des analyses de qualité sur le Sahara Occidental est devenu un des enjeux majeurs du conflit, dans un contexte de prolifération des outils et espaces de communication (réseaux sociaux, sites d’information, télévisions, agences de presse privées, etc.) et d’instrumentalisation de l’information.
    Lieu : Amphithéâtre Emile Durkheim-Sorbonne
    Adresse :
    Faculté des sciences humaines et sociales de la Sorbonne
    1 rue Victor Cousin 75 270 Paris Cedex 05
  • 20/06/2016.- Conferencia “Saharauis: nuestros refugiados”

    Con motivo del Día mundial de los Refugiados, la Asociación de Amigos del Pueblo Saharaui de Baleares organiza esta conferencia, que tendrá lugar a las 18:30 horas en el ICAIB Palma y que contará con las intervenciones de Hassanna Aalia, un joven refugiado saharaui y activista por los derechos humanos que fue condenado a cadena perpetua por un tribunal militar marroquí, y de su abogado Javier Canivell, responsable del equipo jurídico de la Comisión Española de Ayuda al Refugiado (CEAR) en el País Vasco.
  • Occupation coloniale en Afrique du nord : le Maroc accablé

    Après l’Etat hébreu, la monarchie du Cannabis au banc des accusés.
    Les deux occupations colonialistes, d’Israël en Palestine et du Maroc au Sahara occidental, sont isolées, mais toujours impunies. La lourde part, pour l’absence de solutions, revient aux institutions. Dont les médias, mais aussi au cynisme des politicards des chancelleries diplomatiques. Inacceptables et bannis pour les textes de la communauté internationale, ces expansions coloniales ne cessent pas. Et la tâche paraît impossible, de les démanteler. Cependant les traitements internationaux, à l’un et à l’autre, font la différence.
    Du jour au lendemain, le Maroc est devenu la tête à claques en Europe qui brise l’accord commercial. L’Etat hébreu n’est concerné par ce petit pas européen que pour les produits fabriqués dans les territoires occupés depuis 1967. Mais les justices traquent les membres des réseaux de BDS (du boycott…) Deux typologies de colonialisme, font deux mesures différentes, pourtant l’esprit des textes est d’une impartialité implacable.
    Il n’est pas vraiment fastidieux d’énumérer les revers des deux comportements expansionnistes, d’Israël et du Maroc. Mais la monarchie du Maghreb, parmi la pléiade pléthorique des royaumes du « monde arabe », pourrait plus en souffrir de son statut d’accablé d’être contrevenant aux résolutions de l’ONU.
    D’ailleurs après l’Europe, c’est Ban Ki Mon, le secrétaire de l’ONU, qui a tiré a boulets rouges, après les manifestations, faites par les Marocains en réaction de sa visite aux camps des réfugiés à Tindouf, à l’extrême ouest du sud algérien. L’Algérie n’a rien à voir dans ce conflit, elle accueille des réfugiés bien anciens… La géographie du voisinage, pour une population massive, comme allant en Europe, ayant choisi l’exil.
    D’abord la Cour de justice de l’Union européenne a annulé l’accord commercial, de 2012, sur les produits agricoles avec le Maroc. Auquel Rabat a répondu en suspendant ses relations avec l’UE. Puis depuis 1991, c’est la seconde controverse entre l’ONU et le Maroc. Vis-à-vis d’Israël le véto américain a toujours tranché. Pour le Maroc, la liberté de manœuvre est large.

    2012/496/UE : ★Actes non législatifs ACCORDS INTERNATIONAUX Décision du Conseil du 2 décembre 2010concernant la signature de l’accord sous forme d’échange de lettres entre l’Union européenne et le Royaume du Maroc relatif aux mesures de libéralisation réciproques en matière de produits agricoles, de produits agricoles transformés, de poissons et de produits de la pêche, au remplacement des protocoles nos 1, 2 et 3 et de leurs annexes et aux modifications de l’accord euro-méditerranéen établissant une association entre les Communautés européennes et leurs États membres, d’une part, et le Royaume du Maroc, d’autre part . . .La Requête du Polisario acceptée par la justice européenne, selon les textes de l’ONU.

    Sur les bras de l’Algérie 100 000 sahraouis réfugiés, la population qui rejette la couronne.

    Les commentaires de Ban sur les droits à l’autodétermination des Sahraouis, ont créé le pire conflit entre le Maroc et l’Organisation des Nations. En 1991, lorsque l’ONU a négocié un cessez-le feu pour mettre fin à une guerre sur le Sahara occidental, elle a aussi établi une mission de suivi. Mais depuis rien… Le Front Polisario veut un référendum, y compris sur la question de l’indépendance, mais Rabat ne permet d’accorder qu’une « semi-autonomie ».

    La mission dite « MINURSO » (Mission des Nations Unies pour le référendum au Sahara occidental) de l’ONU, comprenant 84 personnes, a été sommée de quitter ses postes au Maroc et sur les territoires concernés. Après le défoulement de la population marocaine dans des manifestations contre le premier représentant de l’ONU, l’escalade marocaine a aussi déclaré qu’elle retirerait ses contingents de militaires (au nombre de 248 personnes) dans les contingents de maintien de la paix dans le Monde.

    Rabat envisage d’autres actions possibles, pour sortir d’un isolement à cause du Sahara envahi lors de la fin du contrôle espagnol. Ban maintient son idée de faire redémarrer les négociations entre le Maroc et le Front Polisario, qui sont dans l’impasse. Le secrétaire de l’ONU a annulé son projet de visite au Maroc, son porte-parole a déclaré mercredi, 16 mars 2016.

  • Quand se réveillent les caméras du Sahara Occidental…

    … Pour témoigner des droits de l’homme sous l’occupation du « Makhzen » marocain
    vendredi 27 mai 2016
    par Azouz Benhocine
    Depuis le début de l’année 2016, la question du Sahara occidental colonisé par le Maroc est revenue au devant de la scène diplomatique africaine et mondiale. En entrée de ce sujet, nous tenons à être insistants sur le rapport du pays voisin, l’Algérie. Ce dernier est dans une situation de problème chez deux voisins et n’a rien à voir dans ce conflit. L’Algérie se trouve dans l’obligation d’accueillir à Tindouf quelque 30% de la population sahraouie fuyant le nouvel occupant.
    Dernièrement la colère du secrétaire général de l’ONU a ébranlé le Makhzen du nord-ouest africain. Ban Ki Mon ne comprenait plus le black-out sur le processus de dénouement de cette crise, du Sahara occidental, à la fois humanitaire et sécuritaire. Le royaume chérifien poussé par l’hystérie populaire, ne s’est toujours pas confirmé à la légalité internationale, tel que le fait Israël pour les Palestiniens. Un hold-up sur des territoires colonisés…
    Après l’annexion de 1975, quelques 130 000 personnes se sont installées dans la région de l’extrême sud-ouest algérien. Comme actuellement envers les Syriens, il y a 41 ans le déferlement de la vague de réfugiés, sur Tindouf, était imparable. Une population de sahraouie refusant la monarchie et le climat de terreur. Elles s’est établie en grande partie en Algérie et circule sur les fines parties libres du Sahara.
    La vie de cette population dépend principalement de l’aide humanitaire pour leurs besoins de base comme la nourriture, l’eau et les vêtements. Les Sahraouis ont proclamé leur république indépendante, la RASD, pendant l’année qui a suivi l’invasion appelée la « marche verte », en 1976. Elle accepte toutes les solutions internationales de décolonisation, identique à celle de l’Espagne.
    La preuve par la vidéo : activistes et lanceurs d’alertes.
    Le mouvement de libération, le Polisario, a accepté le cessez-le-feu institué sous l’égide de l’ONU en 1991, pour explorer des voix pacifiques, à l’instar même des palestiniens avec des moyens diplomatiques, pour réclamer le droit à l’autodétermination et la reconnaissance du choix de créer un Etat libre et autonome.
    De tels choix passent par une activité de médiatisation qui couvre les volets des violations des droits de l’homme, afin de « lancer des alertes » à l’opinion générale. C’est la méthode paisible de résister à un colonialisme qui reste mineur par rapport aux autres actualités ou injustices du Monde.
    Avec l’aide de l’ONG « Witness » (Témoin) créée par l’artiste rock, Peter Gabriel, dans les bas fonds de Brooklyn à New York, des jeunes sahraouis ont été formés afin de les aider à témoigner du sort de cette dernière occupation colonialiste en Afrique.
    Witness et « Fisahara » ont lancé un programme de formation pour les défenseurs des droits de l’homme, d’autant que les initiatives des militants se manifestent. L’ONG fondée en 1992, avec l’aide de Human Rights First (alors connu, pendant les années 70, sous le Lawyers Committee for Human Rights ), a pour mission de fédérer les vidéastes du Monde travaillant sur les droits de l’homme et d’aider les luttes en les exposant via des plateforme comme Youtube et storyful.

    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article2841#.V0igLlSLTR1

  • Colloque au parlement européen à Bruxelles sur le pillage des ressources naturelles du Sahara Occidental – «Made in conflict, goods from Western Sahara»

    De notre bureau de Bruxelles, Aziouz Mokhtari
    Le Parlement européen (PE) a abrité mardi un colloque sur les conséquences de l’arrêt de la Cour de justice européenne de décembre 2015 sur l’accord agricole UE-Maroc.
    Organisé par des eurodéputés du Groupe socialiste, le symposium a pu écouter plusieurs intervenants, experts, spécialistes, hommes et femmes de droit sur la question. Parmi eux, Ingolfur Friorikson, Premier secrétaire de l’ambassade d’Islande à Bruxelles et membre de la mission islandaise auprès de l’Union européenne, qui a évoqué «la légalité internationale et les perspectives politiques». Sara Eyckmans, coordinatrice des Réseaux de protection des ressources naturelles du Sahara occidental, Mohamed El Baikam de l’Association de défense des richesses halieutiques de la ville sahraouie occupée Dakhla (Fisheries Association in Dakhla) et Andres Gon Gora, responsable du secteur des fruits et légumes de l’Union espagnole du commerce agricole (Spanish Trade Union) ont été, en quelque sorte, les témoins à charge du Maroc dans sa politique —planifiée — du pillage des ressources naturelles du Sahara occidental, tant halieutiques, agricoles, archéologiques, minières, historiques, ou autre.
    Il n’est pas jusqu’aux traces mémorielles de la civilisation sahraouie que le colonialisme marocain n’ait voulu éliminer et ou phagocyter. Les participants au séminaire, tant les intervenants que l’auditoire, connaisseur, trié sur le volet, ont volontairement évité les formules à l’emporte-pièce ou les déclarations inutiles. L’objectif était et est toujours d’amener l’Union européenne à appliquer, dans les plus brefs délais et sans triche, l’arrêt des magistrats de Luxembourg invalidant l’accord agricole passé avec Rabat parce qu’englobant le Sahara occidental, territoire non-autonome, relevant de la doctrine des Nations-Unies en matière de décolonisation. C’est d’autant plus conséquent pour Bruxelles parce qu’il permet l’anticipation sur les arrangements halieutiques contractés avec le Maroc incluant la façade maritime du Sahara occidental et qui, nul doute, subissent le même triste sort que le brigandage sur les fruits et légumes. La Cour de justice européenne cassera pour les mêmes raisons l’accord halieutique conclu avec le Maroc. La jurisprudence est ce qu’elle est en Europe. Il est vrai que la Commission européenne sous pression française a introduit un recours pour éviter l’application de l’arrêt rendu par les magistrats de Luxembourg. Les premiers signaux qui parviennent aux décideurs de l’UE laissent apparaître un scepticisme grandissant chez ceux qui attendent que quelque chose bouge en faveur de la continuité des actes de brigandage, hors la loi européenne, hors de la légalité internationale et contraire aux valeurs et à l’ethique que le Vieux Continent ne cesse d’évoquer s’agissant des autres. Sur le dossier sahraoui, la Commission européenne, le gouvernement de l’Union en définitive, ne peut plus continuer d’assister le cambrioleur (Maroc) et de pleurer avec sa victime (le peuple sahraoui) (tesraq maâ essareq ou tebki maâ mouleddar).
    Le thème du symposium d’avant-hier à Bruxelles est à lui seul significatif «Made in conflict goods from Western Sahara».
    A. M.
  • El Ayuntamiento de Vitoria-Gasteiz reitera su compromiso con el pueblo saharaui

    DECLARACIÓN INSTITUCIONAL DE RECHAZO Y CONDENA A LAS VIOLACIONES DE DD.HH. HUMANOS EN EL SÁHARA OCCIDENTAL, Y EXIGENCIA DEL INMEDIATO RESTABLECIMIENTO DE LA MINURSO.
    EXPOSICIÓN DE MOTIVOS
    A fines de abril, coincidieron en la ciudad de Vitoria-Gasteiz los integrantes de la Comisión Nacional Saharaui de Derechos Humanos (CoNaSaDH): su Presidente Abba Salek Haisen, el Responsable de Relaciones Internacionales Hafdala Brahim Brahim, y el Responsable Administrativo Ahmed Lebat Omar; junto con Brahim Dahane, presidente de la Asociación Saharaui de Víctimas Graves de DD.HH (ASVGDH), y Takbar Haddi, madre de Mohamed Lamin Haidala, activista saharaui muerto el año pasado en manos de colonos marroquíes, y cuyo asesinato las autoridades de los Territorios Ocupados archivaron sin investigar.
    Estas visitas, que acercaron a Vitoria-Gasteiz la dramática realidad del pueblo saharaui, poniéndole rostro y voz; tuvieron lugar, casi simultáneamente, con el acaecimiento de graves hechos y violaciones de DD.HH. en los Territorios Ocupados del Sáhara Occidental, como son la huelga de hambre de los presos políticos del campamento de protesta pacífica Gdeim Izik, condenados a cadena perpetua por un Tribunal Militar, reclamando condiciones dignas de reclusión y ser juzgados por un Tribunal Civil; el asesinato del sindicalista Bahim Saika, luego de ser detenido en una manifestación y torturado; y la huelga de hambre de estudiantes saharauis encarcelados en Marrruecos.
    Es oportuno recordar que en Euskadi reside Hassana Aalia, compañero de los presos políticos de Gdeim Izik, juzgado en ausencia por un Tribunal Militar del reino alauita y condenado a cadena perpetua en un juicio sin garantías, a quién el Estado español ha negado el derecho de asilo, ordenando su expulsión, trámite que se encuentra suspendido por la interposición del correspondiente recurso de apelación ante la Audiencia Nacional.
    En las últimas semanas se ha elevado el nivel de tensión en el Sahara Occidental, el Reino de Marruecos impide al Secretario General de la ONU ingresar en los Territorios Ocupados, se niega a recibirlo en Rabat, critica su visita a los campamentos de Tinduf, y expulsa a 73 miembros del cuerpo civil y administrativo de la MINURSO, con el consiguiente aumento de riesgo de guerra en la región y sentando un precedente negativo para todas las operaciones de paz en otros lugares del mundo.
    Por Resolución Nº 2285 del 29 de abril, el Consejo de Seguridad de Naciones Unidas prorroga hasta el 30 de abril de 2017 el mandato de la MINURSO, ordena el reintegro de los miembros expulsados, y da un plazo de 90 días al Secretario General para que informe sobre el restablecimiento de las funciones de la misión.
    Como colofón a esta escalada de prepotencia por parte de Marruecos, las fuerzas policiales expulsan de los Territorios Ocupados al grupo de abogados y observadores internacionales –entre ellos cinco españoles- que tenían convocada una rueda de prensa para exigir justicia en el caso de los presos políticos de Gdeim Izik, y la semana pasada se impidió el ingreso en el aeropuerto de El Aaiún a los miembros del Intergrupo “Paz e Liberdade para o Pobo Saharaui” del Parlamento de Galicia.
    A pesar de la crítica situación, el Frente Polisario sigue apostando por las vías pacíficas para solucionar un conflicto político que lleva 40 años “bloqueado” y sin voluntad de solución por parte de Marruecos que obstaculiza el proceso, que parece no ser prioritario para la comunidad internacional, y que no hace más que demostrar la dignidad y la resistencia del Pueblo Saharaui.
    Por lo anteriormente expuesto, se propone la siguiente:
    DECLARACIÓN INSTITUCIONAL
    A la luz de los últimos acontecimientos en torno al conflicto del Sahara Occidental y atendiendo al hermanamiento de Vitoria-Gasteiz con la ciudad de La Güera, a las reiteradas declaraciones de solidaridad con el Pueblo Saharaui realizadas por este Ayuntamiento con el acuerdo unánime de las fuerzas políticas representadas en el mismo, así como al sentimiento mayoritario expresado por la ciudadanía de Vitoria-Gasteiz y del conjunto del País Vasco, reflejada en el Intergrupo Parlamentario Vasco “Paz y Libertad para el Sahara Occidental”, el Ayuntamiento de Vitoria-Gasteiz
    Reitera su compromiso con la libertad del Pueblo Saharaui y su derecho inalienable a la autodeterminación.
    Reafirma su reconocimiento del gobierno de la RASD y del Frente POLISARIO como único representante legítimo del Pueblo Saharaui y, en este sentido, pide el pleno reconocimiento de ambas instituciones por el Gobierno y el resto de las instituciones del Estado y del País Vasco.
    Insta al gobierno español, en su calidad de potencia colonizadora y a la Comunidad Internacional a que promuevan, de forma urgente, las medidas necesarias para lograr una solución justa y definitiva de este conflicto, mediante la celebración de un referéndum de autodeterminación, de acuerdo con las resoluciones de Naciones Unidas y, en particular de la resolución 690 (1991) del Consejo de Seguridad.
    Condena firmemente las continuas violaciones de derechos individuales y colectivos ejercidas por las fuerzas de ocupación en los territorios del Sahara Occidental contra el conjunto de la población saharaui, hombres y mujeres, menores y mayores, sin discriminación y que vienen produciendo un incontable número de desapariciones forzadas, torturas, detenciones arbitrarias, juicios sumarios y hasta asesinatos, como el reciente del sindicalista Brahim Saika o el caso de Mohamed Lamin Haidala, cuya madre ha visitado recientemente nuestra ciudad, por citar solo alguno.
    Insta a las autoridades marroquíes a que cesen las persecuciones contra los y las activistas saharauis de derechos humanos, a que liberen a todos los presos y presas políticas saharauis, incluídos los de Gdeim Izik, y se esclarezca el destino de más de 500 saharauis desaparecidos.
    Deplora el aislamiento y control que ejercen sobre el territorio las autoridades de ocupación marroquíes, impidiendo el acceso u obstaculizando el trabajo de los medios de comunicación independientes, ONGs y de cualquier tipo de misión de observación de instituciones representativas.
    Solicita al Gobierno Marroquí, restablecer en forma inmediata el funcionamiento pleno de la MINURSO, permitiendo el regreso del personal civil y administrativo expulsado.
    Solicita del Gobierno español, en cuanto responsable del territorio y su población, en virtud de la legalidad internacional, que ejerza toda su capacidad diplomática, en especial como miembro actual del Consejo de Seguridad de Naciones Unidas, para establecer un mecanismo eficaz de vigilancia y salvaguarda de los derechos humanos en los territorios ocupados por Marruecos.
    Reafirma su compromiso de cooperación con la población saharaui refugiada en los campamentos de la región argelina de Tinduf, así como con los activistas y organizaciones que luchan por los derechos humanos en los territorios ocupados ilegalmente por Marruecos.
    Anima al resto de municipios e instituciones de Álava y del País Vasco a trabajar por conseguir los objetivos expuestos con anterioridad, en coordinación con la Delegación Saharaui para el País Vasco y el conjunto de asociaciones y ONGs solidarias con la causa saharaui.
  • 20 mai : une date, deux commémorations / Sahara occidental : la longue marche vers la liberté

    Le 20 mai courant, une double commémoration a eu lieu : le 43e anniversaire du déclenchement de la lutte armée et le 11e anniversaire de «l’intifadha», en 2005. 
    Cela fait 40 longues années en effet depuis que des centaines de milliers de Sahraouis sont établis dans cinq grands camps de refugiés dans le Sud-Ouest algérien, dans la wilaya de Tindouf précisément. On a souvent évoqué «les conditions difficiles» dans lesquelles vivent ces réfugiés, qui dépendent directement des aides, dont le peu de fonds disponibles proviennent principalement de donateurs institutionnels tels que la Commission européenne, Aide humanitaire et protection (ECHO), le Haut-Commissariat aux refugiés de l’ONU (UNHCR) ainsi que des pays «amis de la RASD» et l’Algérie par le biais de son Croissant-Rouge. Cependant, avec la crise économique ayant touché les principaux pays bailleurs de fonds, «les choses se compliquent davantage», nous a affirmé récemment le président du Croissant-Rouge sahraoui (CRS), Yahia Bouhabini, rencontré dans les camps de refugiés sahraouis. Entre-temps, la cause sahraouie ne cesse de marquer des points sur les plans diplomatique et politique. Les Sahraouis, unis derrière leur seul et unique représentant, le Polisario, sont plus que déterminés à aller de l’avant dans leur combat, l’objectif étant d’arracher leur indépendance et ainsi retourner sur la terres de leurs ancêtres. Le peuple sahraoui a célébré en ce mois de mai, également, le 11e anniversaire de l’Intifada de l’indépendance, qui a constitué une nouvelle étape historique dans la lutte contre l’occupation marocaine du Sahara occidental. «Le 20 mai 2005, le peuple sahraoui s’est soulevé comme un seul homme dans les villes occupées du Sahara occidental contre le régime d’occupation marocain et pour dénoncer l’incapacité de la communauté internationale à organiser le référendum d’autodétermination pour le peuple sahraoui», a indiqué un communiqué du ministère des Territoires occupés et de la Communauté sahraouie établie à l’étranger. Durant les manifestations, les Sahraouis ont réaffirmé leur attachement au seul représentant du peuple sahraoui, le Front Polisario, et à leurs demandes légitimes à la liberté et à l’indépendance.
  • Une armée «prête» à tout

    L’Armée de libération populaire sahraouie effectuait en avril dernier, des manœuvres dans les territoires libérés.
    C’était dans la région d’Aghouinit précisément. Ces manœuvres ont été menées dans la zone sud par les unités 1, 3 et 7 de l’ALPS. Le début de cette manifestation militaire a été marqué par une allocution du chef d’état-major de l’ALPS, qui a indiqué que ces manœuvres s’inscrivent dans le cadre du programme annuel du ministère de la Défense sahraoui et font suite aux récents agissements de l’occupant marocain qui sont de nature à saper les négociations entre les deux parties (le Maroc et le Front Polisario). 
    Elles intervenaient notamment après l’expulsion par le Maroc de la composante civile de Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso), déployée sur décision du Conseil de sécurité et ayant pour mission l’organisation d’un référendum libre et intégré en faveur de l’autodétermination du peuple sahraoui. Ces manœuvres visent en outre, «la préparation des troupes en prévision de toute urgence». 
    Pour sa part, Youcef Ahmed, membre du secrétariat général du Front Polisario a indiqué que cette manifestation se veut un message de l’Armée de libération populaire sahraouie (ALPS), en tant qu’aile armée du Front Polisario, pour «la libération des territoires occupés du Sahara occidental». «Cette libération est notre principal objectif», a-t-il dit. Le ministre sahraoui de la Défense, Abdelah Lehbib a affirmé que l’Armée de libération populaire sahraouie (ALPS) était prête à faire face à tout imprévu de la part du Maroc. 
    Intervenant à l’issue des manœuvres militaires M. Lehbib a indiqué que «l’Armée est dotée de moyens humains et du matériel nécessaire pour faire face à toute escalade, eu égard au constat positif fait suite à ces manœuvres, concernant l’efficacité, et la célérité». 
    Il a mis en garde, par ailleurs, contre «un retour à la lutte armée qui déstabiliserait la région tout entière», ajoutant toutefois que «le retour au combat serait l’unique solution face à l’intransigeance de l’occupant marocain».
  • Sahara Occidental 40 ans de tension et des incertitudes (2e partie et fin)

    Par Mostefa Zeghlache 
    Aujourd’hui, le Maroc procède à une véritable colonisation de peuplement du territoire où les citoyens marocains ont submergé en nombre les citoyens sahraouis, chez eux. Il y stationne le gros de son armée dans près de 80% du territoire qu’il occupe derrière un mur renforcé le long de la zone la séparant des forces armées sahraouies. Depuis, c’est le statu quo qui prévaut et l’ONU reste avec l’espoir de voir les deux parties au conflit s’entendre sur une voie de règlement qui a montré ses limites auparavant, les positions étant diamétralement opposées. Alors que le Maroc fait valoir, depuis 2007, son plan d’autonomie du Sahara, dans le cadre d’une souveraineté marocaine, le Front Polisario revendique le droit de son peuple à l’autodétermination où les deux options — indépendance et rattachement au Maroc — figureraient. 
    Aujourd’hui, les autorités marocaines spéculent sur le départ de l’actuel secrétaire général de l’ONU en décembre prochain, à l’issue de son deuxième mandat, sur la prochaine administration américaine à Washington et le départ de Suzan Rice du Conseil national de sécurité, hostile, semble-t-il, au Maroc, sur celui de la génération de l’indépendance du pouvoir en Algérie, et ses amis à l’ONU pour pouvoir faire admettre à tous, surtout aux Sahraouis, la validité du projet d’autonomie ! C’est un pari très aléatoire et qui risque de mettre beaucoup de temps pour se réaliser.
    Par ailleurs, le pouvoir et l’opposition marocains s’adonnent aux enchères sur un thème, celui de l’intégrité territoriale, qui associe nationalisme extrême, patriotisme exacerbé et calculs politiques. Ce jeu s’identifie à celui de dupes où l’erreur peut être fatale. Car l’occupation du Sahara apparaît comme «un dérivatif politique et une opportunité de refaire l’union sacrée autour de la personne du roi». 
    Davantage qu’un salut pour le pouvoir, l’annexion du Sahara occidental par la violence «permet à la fois de satisfaire le nationalisme populaire et d’attribuer aux Forces armées royales d’autres tâches en les éloignant du champ politique qu’elles avaient convoité», notamment à travers le coup d’Etat manqué de Skhirat le 10 juillet 1971 et l’attentat du 16 août 1972 contre le roi Hassan II qui avait décidé de faire de «la défense de l’intégrité territoriale une cause patriotique» pour justifier la pérennité du pouvoir(14). Ce même pouvoir qui, à ce jour, omet d’évoquer l’occupation coloniale espagnole de Ceuta et Melilla, les îles Zaffarines (Jaafarines) et les rochers de Vêlez de la Gomera et d’Alhuceima.
    Dans ce mélodrame orchestré par le Palais, les partis, y compris les islamistes qui dirigent aujourd’hui le gouvernement, sont dans la contrainte de jouer le jeu périlleux de l’extrémisme nationaliste, et de faire monter les enchères pour ne pas disparaître. Ils doivent prouver leur soumission au Palais sachant qu’«ils jouent leur existence sur cet attachement à la Constitution et au principe monarchique, tout comme la monarchie tient sa capacité et sa légitimité de la monopolisation du sens national».
    On peut déduire que le régime politique marocain actuel s’est fourvoyé dans une stratégie qui conditionne sa propre pérennité. Cependant, l’occupation du Sahara occidental n’est pas seulement une question de prétendus droits historiques, d’orgueil national ou d’amour-propre(15). C’est aussi un espace géostratégique, un continuum et une voie d’accès vers l’Afrique de l’Ouest subsaharienne. 
    Enfin et pas des moindres, ce territoire est un gisement d’importantes richesses agricoles et minières à peine connues, répertoriées et exploitées.
    Le secteur de la pêche représente plus de 17% du PIB du territoire, 31% des emplois locaux et 78% des captures marocaines dans des eaux parmi les plus poissonneuses au monde, surexploitées par des compagnies marocaines et occidentales. 
    Les produits agricoles destinés à l’exportation, notamment vers l’Union européenne (UE), représentaient 38 000 tonnes en 2008, 80 000 tonnes en 2013 et devraient atteindre 160 000 tonnes vers 2020. L’UE est poussée par la France pour que le Conseil de l’Union fasse pression sur le Parlement européen afin qu’il remette en cause son arrêt d’annulation de l’accord agricole de 2012 entre l’Union et le Maroc. Et c’est le ministre français Harlem Désir qui l’a déclaré récemment, tout en rappelant que les investissements de l’Union au Maroc sont de 1,7 milliard d’euros(16). 
    En ce qui concerne les phosphates, l’Office chérifien des phosphates à Boukraâ (PhosBoukraâ) extrait du Sahara occupe près de 10% des exportations du royaume. Estampillées «made in Morocco», toutes ces richesses sont exploitées et exportées par le Maroc au mépris «du droit universel et permanent des Sahraouis sur les ressources naturelles de leur territoire». Et dire que le 14 décembre 1970 déjà, l’Assemblée générale des Nations unies votait la résolution 2711 (XXV) invitant «tous les Etats à s’abstenir d’entreprendre des investissements au Sahara espagnol».
    Rappelons que l’ONU a tôt pris en charge la situation du territoire à travers le Comité de décolonisation ou Comité des 24 qui adopta, le 16 septembre 1964, sa première résolution reprise par l’Assemblée générale en 1965, demandant à l’Espagne de tout mettre en œuvre pour l’autodétermination des territoires d’Ifni (Maroc) et du Sahara.
    Pour sa part, l’OUA dont la Charte, en mai 1963 et la résolution du premier sommet tenu au Caire du 17 au 21 juillet 1964, portent l’engagement des Etats membres à respecter l’intangibilité de leurs frontières héritées de l’époque coloniale, a admis en son sein la RASD en 1982 en tant qu’Etat membre. Le Maroc quittera l’organisation continentale en 1984. Depuis sa résolution 3458 du 10 décembre 1975 réaffirmant le droit du peuple du Sahara occidental à l’autodétermination sous contrôle de l’ONU, la position de l’OUA puis de l’Union africaine (UA) est restée constante.
    Prétendre que le Sahara occidental est «terra nullus» (territoire sans maître) comme l’avançait l’Espagne, récusée par l’avis de la CIJ du 16 octobre 1975(17), revendiquer un territoire non autonome au nom de droits historiques non établis et non reconnus par cette même cour, accuser des nationalistes résistants de terroristes et un pays voisin de déstabilisateur, défier la communauté internationale… Voilà bien des arguments qui ne tiennent pas face au bon sens politique et ne se justifient guère devant la légalité internationale dont le droit des peuples à disposer librement de leur avenir constitue le summum. Ce dernier point constitue le socle de la position algérienne sur ce conflit.
    Instruite de l’expérience de la guerre, dite des «sables», d’octobre 1963, née de l’invasion des troupes marocaines du territoire algérien dont le pouvoir marocain voulait annexer une partie de la région du Sud-Ouest, forte du principe érigé en dogme par l’OUA concernant l’intangibilité des frontières héritées de la colonisation(18) et rassurée par la prise en charge du conflit par les Nations unies, l’Algérie a fait sienne la résistance du peuple sahraoui.
    Elle a reconnu la RASD le 6 mars 1976. Parmi les déclarations des présidents qui se sont succédé au pouvoir en Algérie et qui évoquent cette question, on peut en citer, à titre d’illustration, deux, prises au hasard, des présidents Boumediène et Chadli.
    Le premier déclarait, notamment lors d’un discours prononcé le 14 novembre 1977 : «Nous ne sommes hostiles ni au Maroc ni à la Mauritanie. Cependant nous avons aidé et continuerons à aider le peuple sahraoui qui refuse de se laisser exterminer et qui a pris les armes pour défendre son existence et sa patrie.»(19) 
    Lors d’un meeting à Alger tenu à l’occasion de la célébration des anniversaires de l’UGTA et de la nationalisation des hydrocarbures, le 24 février 1983, le président Chadli a notamment déclaré : «Nous sommes contre l’occupation des territoires des peuples par la force. Et nous sommes pour le droit des peuples à s’autodéterminer et décider de leur destin en toute liberté.»(20)
    L’Algérie déclare soutenir un peuple en lutte pour son indépendance ne pas constituer un obstacle au règlement pacifique du conflit(21). Depuis son irruption sur la scène régionale, la question sahraouie a fait l’objet d’une attention particulière de la part des autorités algériennes et s’est transformée en question cardinale de la diplomatie algérienne au point où, par moments, elle s’identifiait à une cause nationale d’une sensibilité qui ne correspond pas toujours à une simple question de principe, celle du soutien des peuples en lutte pour leur indépendance. Pour preuve, le tollé soulevé par la déclaration, le 11 novembre 2015, d’un chef de parti à une chaîne de télévision prétendument privée, considérant que «l’escalade n’est dans l’intérêt ni du Maroc ni de l’Algérie» et appelant à «un réexamen du problème du Sahara occidental». 
    Ce qui aurait pu paraître comme une simple déclaration et une opinion politique d’un chef de parti devant rendre compte aux instances de son parti s’est transformé en une levée de boucliers médiatique contre ce responsable politique comme s’il avait trahi la cause nationale. 
    Cette attitude tend à conforter les autorités marocaines dans leur assertion que le conflit du Sahara occidental n’est pas une question de décolonisation à parachever. Il s’agirait plutôt d’un différend algéro-marocain créé par l’Algérie via le Front Polisario. Il n’y a pas que la presse algérienne et certaines organisations de masse de soutien au peuple sahraoui qui se soient offusquées de la déclaration du secrétaire général du FLN, les autorités officielles n’ont pas été du reste. Ainsi, le message de félicitations adressé, en décembre 2015, par le président algérien à son homologue sahraoui à la suite de sa réélection à la tête de la RASD par le 14e congrès du Polisario tenu à Dakhla, la réception accordée par le chef d’Etat algérien au président sahraoui le 13 mars passé, la «réunion de haut niveau» tenue le 27 mars près d’une semaine après l’expulsion des membres de la Minurso, consacrée à la sécurité du pays et à la «situation prévalant dans la sous-région», sont autant de facteurs qui révèlent l’état d’esprit avec lequel est appréhendée la question sahraouie du côté algérien. 
    Mais l’Algérie traverse actuellement une étape difficile de son histoire contemporaine. La longue et pénible maladie du chef de l’Etat amoindrit les capacités du pays sur la scène internationale. Cette situation influe négativement sans doute sur le dossier du Sahara occidental comme sur bien d’autres.
    Pour preuve, les visites officielles du ministre des Affaires étrangères et du Premier ministre français(22) à Alger, les 29 mars et les 9 et 10 avril 2016, n’ont pas permis aux responsables algériens de faire infléchir le soutien quasi total de la France au Maroc sur le dossier sahraoui, malgré l’importance des relations bilatérales, notamment dans les domaines économique et sécuritaire. Pour Paris, «le plan d’autonomie, présenté par le Maroc en 2007 constitue une base sérieuse et crédible pour une solution négociée… La position de la France sur le Sahara est bien connue et inchangée», ont dit et répété d’une même voix le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, le ministre et le chef de gouvernement français, engendrant de la déception et de l’irritation à Alger. Les autorités marocaines sont conscientes de cette situation qu’elles tentent de mettre à profit pour régler à leur manière un problème qu’elles estiment pourtant clos en 2007 avec le projet d’autonomie élargie, refusé par le Polisario et l’Algérie. 
    A cela s’ajoutent les défis sécuritaires induits, en grande partie, par l’instabilité qui prévaut aux frontières algériennes et les difficultés économiques conséquence d’une gestion aléatoire des richesses et potentialités du pays durant une longue période. Les scandales de corruption de hauts dignitaires de l’Etat, la bureaucratie et la gabegie font le reste pour ternir l’image du pays auprès des partenaires politiques et économiques de l’Algérie devenue quasiment aphone sur la scène internationale.
    Dans ce contexte de tension permanente, le spectre de la résurgence de l’insécurité, voire du conflit armé est-il concevable au point de menacer la paix et la stabilité des pays de la région maghrébine ? D’autant que le défi terroriste est réel.Toutes les options restent ouvertes et les déclarations des protagonistes font craindre le pire. 
    Dans une lettre adressée au secrétaire général de l’ONU, la veille de l’examen du projet de résolution 2285 par le Conseil de sécurité, le président sahraoui écrivait notamment que si le Conseil de sécurité n’exerçait pas «une pression réelle et directe (sur l’occupant marocain), le Polisario sera alors de nouveau contraint de défendre ses droits par tous les moyens légitimes, y compris la lutte armée qui est légalisée par l’ONU pour tous les peuples colonisés»(23).
    La réponse est parvenue du chef de gouvernement marocain qui a déclaré, le 27 avril 2016, à l’occasion de l’inauguration du Salon de l’aéronautique, Marrakech Air Show : «Nos forces, qu’elles soient aériennes, comme la Gendarmerie royale ou les unités marines sont prêtes à faire face à toute éventualité.»(24) 
    Pour sa part, la presse marocaine considère que l’Algérie «mène une véritable guerre à quatre niveaux» : économique, à travers la course à l’armement «pour affaiblir financièrement le Maroc aux moyens limités» (mais qui trouve quand même ce financement auprès des pays du CCG), diplomatique, en mobilisant son appareil diplomatique sur le dossier sahraoui, de «guerre tout court, en armant et en abritant des séparatistes dont le seul dessein est d’attenter par tous les moyens à notre intégrité territoriale», et médiatique avec des «articles hostiles au Royaume». Enfin, les dépenses en armements de l’Algérie inquiètent le voisin marocain alors que les équipements, selon des sources de presse algérienne, concernent en priorité la lutte antiterroriste. Citant un cabinet américain spécialisé dans le renseignement, Stratfor, un quotidien électronique algérien titrait «L’Algérie a modifié l’équilibre des forces militaires dans la région»(25). Le journal écrivait notamment : «Profitant de la manne pétrolière, l’Algérie a augmenté son budget de défense de 176% depuis 2004. Elle consacre désormais environ 10,5 milliards de dollars annuellement à la Défense, soit trois fois plus que le voisin de l’ouest.» Rappelons que le Maroc aurait obtenu de l’Arabie Saoudite un financement de près de 22 milliards de dollars pour son industrie de défense. Selon un site électronique marocain, le Maroc compte dépenser 18 milliards de dollars pour équiper son armée, d’ici 2010(26). Ajoutons le signal d’alarme lancé par le secrétaire général de l’ONU dans son dernier rapport au Conseil de sécurité qui avait «attiré l’attention sur le risque d’une rupture de la trêve et la reprise des hostilités vers une guerre à grande échelle»(27). 
    Sans verser dans l’alarmisme, il est légitime de souligner que le statu quo actuel a trop duré et rien ne dit que l’exacerbation de la tension ne puisse inciter certains éléments marocains ou sahraouis à envisager le pire comme unique solution pour régler le conflit latent. Pour sa part, l’Algérie ne semble pas disposée à s’engouffrer dans une telle voie sans issue. Les provocations marocaines sont légion. Mais à Alger on essaye de garder son calme, comme en témoigne le ministre d’Etat aux Affaires étrangères lorsqu’à une attaque directe du roi Mohammed VI contre l’Algérie proférée lors d’un discours prononcé à Laâyoune le 6 novembre 2015, dans le cadre de la célébration de la «marche verte», il avait répondu que les propos du roi «résonnent comme un pari sur le pire». Il avait ajouté que «l’Algérie se veut résolument un exportateur net de paix, de sécurité et de stabilité dans son voisinage et, a fortiori, lorsqu’il s’agit de cette question (Sahara occidental)».(28)
    Quoi qu’il en soit, les dépenses faramineuses en armements qui obèrent les budgets de pays du tiers-monde, que sont les pays maghrébins, auraient été plus utiles si elles étaient consacrées à des projets économiques et/ou sociaux, au profit des peuples. Elles contribuent à perpétuer la méfiance alors que partout ailleurs se forment et se renforcent des ensembles régionaux et que prévaut la coopération sur l’affrontement. 
    Après avoir longtemps ployé sous le joug du colonialisme et payé les conséquences de l’antagonisme Est-Ouest, le Maghreb a tenté, dans les années 1960 du siècle passé, de créer un embryon d’unité qui n’a pas tenu devant les ambitions de l’Etat national. De même, le projet de l’Union du Maghreb arabe lancé en 1989 est prisonnier du conflit au Sahara occidental. 
    La crise libyenne et la situation tendue en Tunisie ne permettent pas d’envisager la réalisation de ce projet de coopération régionale. Enfin les interférences étrangères, notamment françaises, ne sont pas faites pour aider les Etats maghrébins à régler les difficultés auxquelles ils font face, notamment concernant le problème de décolonisation du Sahara occidental. Mais ont-ils réellement la volonté qu’il faut pour cela ? Aujourd’hui, à l’heure de la mondialisation, du projet américain du «Grand Moyen-Orient» et du «Printemps arabe», on constate que les Etats maghrébins et arabes en général évoluent dans une logique qui leur est particulière et qui ne tient pas compte des aspirations du peuple à la paix et au développement. Dans ce contexte, au lieu d’être exclusivement au service de la démocratie et du citoyen, «l’Etat est souvent contre l’Homme».(29) 
    Les tensions qui peuvent être réglées par le dialogue sont instrumentalisées et amplifiées pour justifier et perpétuer un statu quo politique en net déphasage avec la réalité.
    Soulignons aussi que la question sahraouie est celle du dernier territoire africain non autonome. Une fois cette question réglée conformément à la légalité internationale, le continent africain pourra définitivement tourner la page du colonialisme. 
    Le Grand Maghreb, pour sa part, pourra être envisagé dans la sérénité. Car «priver le peuple sahraoui du droit à l’autodétermination est une injustice qui hantera à jamais la conscience mondiale».(30) Le Sahara occidental Etat indépendant ? Pourquoi pas ? Le Sahara occidental rattaché au Maroc ? Pourquoi pas ? L’essentiel n’est-il pas dans la libre expression et le libre choix du peuple sahraoui à travers un référendum lui-même libre, sous l’égide des Nations unies ? Après une longue nuit coloniale de près d’un siècle et quarante autres longues années de souffrance et d’espérance, le peuple sahraoui a le droit de voir briller la lueur de la libération. 
    Le statu quo actuel n’est pas éternel et l’incapacité de l’ONU à régler ce problème ne permet pas d’envisager avec sérénité l’avenir de la région. Les dirigeants maghrébins ont le devoir de le savoir et d’agir tant qu’il est encore temps.
    M. Z.
    Biblio-Web-graphie
    14- Sahara occidental : la controverse devant les Nations unies, page 77 par Laurent Pointier – Ed. Karthala Paris 2004- Préface de René Gallissot
    15- La question du Sahara occidental et le droit international, page 48-par Malek Boualem – Ed. Office des publications universitaires – Alger 1983
    16-http://www.media24.com/Maroc/Nation/163239-la-France-appuie-le-maroc-et-va-presenter-sa-propre-requete-devant-le-tribunal-europeen
    17- Sahara occidental : origines et enjeux d’une guerre du désert, page 497, par Tony Hodges- Ed. L’Harmattan Paris 1987
    18- Le droit à l’autodétermination du Sahara occidental, page 25 par Manfred Hinz – Ed. Pdw 1977
    19- Discours du président Boumediène Tome VIII (31 mars 197- 28 novembre 1978) Page 47 – Ed. ministère de l’Information et de la Culture, Alger 1979
    20- Discours du président Chadli Bendjedid (janvier-juin 1983) Page 28- Ed. ministère de l’Information – Alger 1983-
    21- «Lorsque la géopolitique et la realpolitik empêchent de résoudre un conflit et violent le droit international : le cas du Sahara occidental», page 286, par Yahia Zoubir in Le droit international et la question du Sahara occidental, édité par V. Chapaux, K. ARTS et P. Pinto Leite – Publié par International Platform of Jurists for East Timor- Netherlands 2006- 
    22- http://www.tsa-algerie.com «Soutien de Paris à Rabat : un coup de poignard dans le dos de l’Algérie», 2 mars 2016 par Riyad Hamadi
    23- L’Orient et l’Occident à l’heure d’un nouveau Sykes-Picot, Amir Nour Ed. Alam El Afkar – Alger 2014- Page 53
    24-http://www.huffpostmaghreb.com/2016/04/26/polisario-guerre-maroc-htlm «le Polisario menace d’entrer en guerre si aucun referendum n’est organisé»
    25- http://www.bladi.net/armee-marocaine-guerre.htlm
    26- http://www.tsa-algerie.com/20160505/lequilibre-militaire-entre-lalgerie-maroc-a-bascule
    27-http://www.h24info.ma/maroc/18milliards-de-dollars-pour-armer-le-maroc-dici-2010/42955
    28- http://algeria.shfaqna.com/EN/DZ «exclusif-rapport de Ban Ki Moon au Conseil de Sécurité : le Maroc sévèrement rappelé à l’ordre.
    29- http://www.algeriepatriotique.com du 8 novembre 2015.
    30- Yahia Zoubir op cité page 296.
  • El-Himma, El-Majidi, Hammouchi et Mansouri : les quatre «copains» du roi qui dirigent le Maroc

    Les documents confidentiels révélés par le mystérieux hacker Chris Coleman ont mis en évidence une réalité déjà connue de tous : ce sont les copains de collège de Mohammed VI qui tirent les ficelles au Maroc. Une génération qui constitue un pur produit du Makhzen et dont il a hérité des méthodes de répression. Fouad Ali El-Himma, né le 6 décembre 1962 à Marrakech, ami intime du roi Mohammed VI, est son conseiller depuis décembre 2011. C’est lui le ministre de l’Intérieur dans l’ombre. C’est un grand connaisseur des rouages de la politique interne du Maroc grâce aux nombreuses fonctions qu’il a assumées au sein de ce ministère. Mohamed Mounir El-Majidi, né le 19 janvier 1965 à Rabat, homme d’affaires marocain, secrétaire particulier du roi Mohammed VI depuis 2000 et président de la Siger, la holding royale, depuis 2002. Il est le gardien de la fortune de Mohammed VI et ministre de l’Economie dans l’ombre. Abdellatif Hammouchi, né à Fès en 1966, actuel directeur général de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) et directeur de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST). Yassine Mansouri, né le 2 avril 1962 à Boujad, directeur du service de contre-espionnage (DGED) et véritable patron de la diplomatie marocaine. En 2010, El-Majidi et El-Himma ont été cités par Wikileaks dans des scandales de corruption, un phénomène qui «s’est institutionnalisé sous le règne de Mohammed VI». Un télégramme du consulat américain à Casablanca évoque «l’avidité consternante de ceux qui sont proches du roi Mohammed VI». En 2014, le nom d’El-Majidi est cité dans l’affaire de la banque HSBC, appelée Swissleaks, et, en 2016, dans les «Panama Papers». El-Himma et El-Majidi ont été aussi visés par le Mouvement 20-Février en 2011. Ils sont intouchables.
    Ceux qui ont osé s’en prendre aux amis du roi ont été malmenés par le Makhzen. En 2011, le quotidien arabophone Al-Massae révèle que Fouad Ali El-Himma serait impliqué dans une affaire de corruption et de violation des règles d’octroi des marchés publics. Son directeur, Rachid Niny, a été condamné le 9 juin 2011 par le tribunal de première instance à Casablanca, à un an de prison ferme et une amende de 1 000 dirhams pour «atteinte à la sécurité du pays et des citoyens». Le 27 avril 2011, Rachid Niny a été arrêté par la police marocaine après que le procureur général du roi à Casablanca l’eut accusé d’«atteinte à la sécurité du pays et des citoyens», suite, notamment, à des publications mettant directement en cause le directeur des services de renseignement marocains, Abdellatif Hammouchi, au sujet de l’existence d’un camp de détention et de torture secret basé dans la région de la ville de Témara. L’existence de cette prison est un tabou pour le régime de Mohammed VI, à cause du scandale des tortures perpétrées par la CIA contre des musulmans soupçonnés d’appartenir à Al-Qaïda. La CIA a, d’ailleurs, confirmé l’existence de ce centre de torture dans un rapport de 6 600 pages, rendu public en mai 2014. En janvier 2014, Abdellatif Hammouchi est convoqué par la justice française lors d’un séjour à Paris avec le ministre de l’Intérieur marocain, suite à une plainte déposée par le citoyen franco-marocain Zakaria Moumni, pour séquestration et torture à la prison secrète de Témara. Parmi ses bourreaux, il a déclaré avoir reconnu le patron de la DGST. Pour manifester son mécontentement, le Maroc a convoqué l’ambassadeur de France à Rabat, Charles Fries, et suspendu quelques jours plus tard la coopération judiciaire avec la France.
    Une «nouvelle doctrine diplomatique»
    Les membres de l’équipe du roi Mohammed VI sont tous de la génération des années 1960, à l’instar de la nouvelle «star» de la diplomatie marocaine, Nasser Bourita, un pur produit des services de Sidi Yassine, comme ils appellent Yassine Mansouri, le patron de la DGED, dans les documents confidentiels dévoilés par le dénommé Chris Coleman. Nasser Bourita est né le 27 mai 1969 à Taounate. Après avoir exercé depuis 2011 la fonction de secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération, il a été nommé en février 2016 ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération. L’équipe de Mohammed VI a fait du Sahara Occidental une cause sacrée au détriment de la légalité et de la raison, faisant du Maroc un Etat hors-la-loi. Dans le but d’accaparer d’alléchantes ressources naturelles de l’ancienne colonie espagnole, ils vont mener ce qu’un journal marocain, se disant indépendant, a appelé, non sans fierté, «nouvelle doctrine diplomatique». Pour lui donner un caractère offensif, la nouvelle diplomatie se base sur une stratégie de tension comme arme principale de lutte pour imposer la pseudo-solution d’autonomie pour le conflit du Sahara Occidental. Sa première cible est l’Algérie que Rabat accuse d’être l’obstacle à ses desseins expansionnistes. Dans ce contexte, il y a lieu de citer :
    – Les attaques verbales du roi du Maroc en personne contre l’Algérie dans chacun de ses discours officiels ;
    – La profanation du drapeau algérien au consulat algérien de Casablanca le 1er novembre 2013 par un nervi aux ordres du palais ;
    – La multiplication d’incidents frontaliers ;
    – L’agitation de la menace d’une confrontation armée avec l’Algérie pour impressionner la communauté internationale ;
    – L’inondation du territoire algérien par des milliers de tonnes de cannabis produit dans la région marocaine du Rif ;
    – La création de sites hostiles tels qu’Algeria Times ;
    – La création et le financement du mouvement autonomiste de Ferhat Mehenni ;
    – La manipulation d’un mouvement terroriste (Mujao) pour attaquer des objectifs algériens et enlever, en 2011, les trois coopérants étrangers qui travaillaient à Tindouf ;
    – La manipulation des incidents de la communauté du M’zab à Ghardaïa ;
    – La multiplication des attaques cybernétiques ;
    – La distillation de messages accusant l’Algérie de manipuler Al-Qaïda en vue de s’attaquer au Maroc (emails envoyés à Hillary Clinton et dévoilés par Wikileaks), des publications hostiles parues aux Etats-Unis via des lobbies financés par le Maroc (le Centre d’études stratégiques et internationales (CSIS), think tank républicain (Center for the National Interest, Foreign Policy Research Institute) ;
    – Le financement de lobbies en France (les journalistes Vincent Hervouet, Mireille Duteil, José Garçon, Dominique Lagarde, etc.).
    Au niveau régional
    Les conseillers de Mohammed VI sont derrière :
    – L’idée répandue chez l’opinion publique américaine selon laquelle le Front Polisario aurait des connexions avec le «terrorisme djihadiste. Le journaliste américain Richard Miniter a reçu la faramineuse somme de 60 000 dollars pour un article dans ce sens paru dans The New York Times ;
    – Les faux reportages de Vincent Hervouet sur TF1 et iTélé ;
    – Le recrutement de collaborateurs dans les médias mauritaniens pour dénigrer le Front Polisario et l’Algérie. A leur tête, Abdallahy Ould Mohamedi, directeur du groupe mauritanien Sahara Media ;
    – Le recrutement de Serge Daniel, correspondant de l’AFP et RFI à Bamako pour accuser le mouvement sahraoui d’accointances avec le mouvement de l’Azawad ;
    – L’accusation visant le Front Polisario, selon laquelle il fournirait des combattants pour défendre Kadhafi, et l’Algérie qui mettrait à leur disposition les moyens de transport ;
    – Le recrutement d’un ancien policier sahraoui, Moustpha Selma, pour semer la confusion ;
    – L’accusation proférée contre le mouvement sahraoui qui aurait détourné les aides humanitaires ;
    – L’envoi de centaines de ressortissants marocains en Libye pour rallier Daech et dont le transit se faisait par l’Algérie ;
    – Le financement du terrorisme avec l’argent de la drogue qui provient
    du Maroc (haschich) ou transite par le Maroc (cocaïne provenant d’Amérique latine) ;
    – La formation de 5 000 jeunes Marocains pour mener le cyberterrorisme contre le Polisario et l’Algérie.
    Au niveau international
    Les conseillers de Mohammed VI ont planifié :
    – Le recrutement de journalistes et personnalités qui agissent pour donner une fausse image du Maroc ;
    – La confrontation directe avec les anciens alliés du Maroc : la France, les Etats-Unis, et l’Union européenne ;
    – La confrontation avec l’ONU : attaques contre le secrétaire général de
    l’ONU et son envoyé personnel pour le Sahara Occidental, Christopher Ross ;
    – La manipulation de la communauté marocaine en Europe en vue de s’imposer comme allié indispensable dans la lutte contre le terrorisme ;
    – L’encouragement des salafistes marocains à rejoindre les rangs de Daech ;
    – La corruption de fonctionnaires de l’ONU dans le but d’empêcher la rédaction de son rapport accablant sur la situation des droits de l’Homme au Sahara Occidental et dans les camps des réfugiés sahraouis à Tindouf ;
    – Les attaques contre les journalistes français Eric Laurent et Catherine Graciet pour empêcher leur nouvelle publication sur le roi du Maroc et venger le régime de leurs anciens ouvrages sur le royaume alaouite.
    Au niveau interne
    Les conseillers de Mohammed VI sont les instigateurs des faits suivants :
    – L’entretien à l’intérieur du pays d’une tension de faible intensité mais permanente afin de justifier le maintien du régime en place ;
    – Les représailles contre un certain nombre d’opposants pour faire peur aux autres et les contraindre à rentrer dans les rangs (Rachid Nini, l’historien et journaliste marocain Maâti Monjib, etc.) ;
    – Le harcèlement et la punition des opposants au roi : de nombreux militants du Mouvement 20-Février ont été assassinés. Khalid Gueddar a échappé de justesse à une agression au couteau près de son domicile à Rabat, le local de l’AMDH a été saccagé et cambriolé, l’actrice Loubna Abidar a été lynchée, des étudiants sahraouis ont été agressés dans l’enceinte de l’université ;
    – La barbouzerie : menaces et insultes téléphoniques en pleine nuit,
    intimidations, etc. ;
    – L’élimination de tout soutien à la presse réellement indépendante ;
    – Le travestissement de la vérité avec l’adoption de la mythomanie comme stratégie
    permanente aux niveaux intérieur et extérieur.
    Mohamed Mahamud Embarec