Mois : mai 2016

  • Un muguet pour les Sahraouis

    par Kharroubi Habib


    En plaçant cette année la célébration du 1er Mai, fête internationale des travailleurs, sous le signe de la solidarité avec le peuple sahraoui en lutte pour la libération de son territoire sous occupation marocaine, la centrale syndicale a tenu à bon escient à démontrer que les relais d’influence pro-marocains se trompent en présentant le soutien que l’Algérie accorde à la cause sahraouie comme n’étant que la position de ses cercles officiels et nullement celle de son peuple. Leur propagande dans ce sens s’est amplifiée à la croyance par eux que le peuple algérien englué dans les problèmes qui sont les siens du fait de la crise économique à laquelle son pays est confronté aurait d’autres chats à fouetter que de voir l’Algérie « empêtrée » dans le soutien à une cause dont la légitimité ne lui apparaîtrait pas évidente.

    Il est vrai qu’en Algérie le soutien aux Sahraouis ne s’exprime plus depuis les années 90 par des marches et autres manifestations populaires de solidarité avec eux. Ce qui n’a nullement signifié que l’Algérie et les Algériens ont tiédi dans leur soutien à la cause sahraouie et encore moins renoncé à celui-ci. Après le cessez-le-feu intervenu en 1991 entre le Maroc et le Front Polisario, l’Algérie a opté comme manifestation de son appui immuable à cette cause pour une discrète mais efficiente diplomatie consistant à faire prévaloir la revendication sahraouie en tous lieux et tribunes où cette question se débat.

    Il était bon toutefois de rappeler que le soutien de l’Algérie officielle à la lutte du peuple sahraoui est partagé par les citoyens algériens. Leur soutien transcende les griefs et critiques qu’ils nourrissent à l’endroit du pouvoir en place dans le pays.

    Le contexte se prêtait en ce 1er mai pour émettre le message que la cause sahraouie importe aux Algériens qui ne sont pas près de s’en détourner et qu’ils ne sont pas impressionnés par les rodomontades provocatrices du Makhzen envers l’Algérie. La constance et la clarté de la position de l’Algérie sur le conflit du Sahara occidental font unanimité au sein de l’opinion nationale, il ne servait à rien à ce Makhzen de compter sur un revirement en son sein qui contraindrait les dirigeants algériens à mettre fin au soutien des Sahraouis.

    L’Algérie n’abdiquera pas sur le principe de l’autodétermination du peuple sahraoui. Que ce principe soit mis en œuvre est la condition incontournable posée par le Front Polisario que l’Algérie appuie. C’est tout ce que l’Algérie et les Algériens demandent. Ce que les Sahraouis décideront en exerçant leur droit à l’autodétermination est leur affaire et uniquement la leur. L’Algérie s’est solennellement engagée à respecter leur choix quel qu’il soit. Pourquoi alors le trône et le Makhzen si « certains » de la fidélité des « sujets » sahraouis à la monarchie et au royaume leur refusent-ils cet exercice ? Ils persistent dans cette contradiction parce que de prétendues grandes démocraties défenseurs du droit et des libertés font semblant de ne pas en voir une dans leur position.

  • 25 años de ilusiónes y de esperanza.

    Hace unos años, conocí un anciano saharaui, me dijo que el camello, solo vive 33 años y 3 días, creo que es muy difícil aprobarlo. Lo que si, es muy fácil aprobar, en estos últimos 25 años, casi todos los anuncios saharaui que tenían rebaño de camello, se han muerto. Muchos de aquellos ancianos eran notables, los responsables de la identificación de todos los saharauis que tenían derecho a votar en el referéndum.
    Era la ilusión de cualquier saharaui ser admitido o aceptado por este proceso de esta identificación. Era el año 1991, cuando fue creada la Misión de Naciones Unidas para el Referéndum del Sáhara Occidental, creada para dirigir este proceso…, que sin darnos cuenta, también se ha muerto, como nuestro propios ancianos. 
    Conscientes de esta situación, creo que los saharauis debemos hacer una pequeña reflexión, sobre esta cruda realidad, « Vale la pena, vivir de las ilusiones y de la esperanza » y esperar cada mes de. Abril, para que, el Consejo de seguridad se reúne para renovar el mandato del MINURSO, hasta que llegue la hora a cada uno de nosotros como nuestro ancianos. Para concluir, solamente quiero recordar que 40 años, viviendo en este infierno desierto, es el mejor referéndum, de que nuestro pueblo no quiere otra, opinión que no sea la libertad y la independencia.
    Grahim Chej Breih
  • L’arme de la paix

    Le front de la résistance à la liberté sahraouie injustement confisquée se rétrécit. Et, de plus en plus, le camp de la paix se renforce d’un consensus à statut massif aux antipodes du combat d’arrière-garde de certaines puissances affairées à privilégier leurs intérêts commerciaux au détriment de la légalité internationale et des principes universellement admis en matière notamment des droits de l’homme durement réprimés. 
    Gdeim Izik ? Une facette du génocide à huis clos et d’un drame d’un peuple voué à l’exode dans les camps du dénuement et à la douloureuse séparation des familles imposée par le « mur de la honte ». Une réalité longtemps voilée aux composantes de la société civile internationale, à la famille des organisations humanitaires, aux médias étrangers, aux élus européens et aux personnalités influentes dans le monde empêchés manu militari de séjour, jusque y compris le secrétaire général de l’ONU interdit de visite à El Ayoune occupée. 
    La défiance marocaine a ébranlé l’édifice onusien gravement secoué par la crise de crédibilité révélée par l’expulsion de la composante civile de la Minurso. Incontestablement, il y a matière à casus belli. Et, pas seulement pour le peuple sahraoui, acquis un quart de siècle durant à la résistance pacifique. Mais, surtout, pour l’ONU doublement interpellée sur sa vocation fondamentale de maintien de la paix et de parachèvement de la décolonisation. 
    Par delà le forcing du seul allié français de l’occupant marocain, désespérément soutenu par l’Egypte et le Sénégal, le temps de la décolonisation inachevée mobilise la communauté internationale soucieuse de sauver le temps de la paix menacé par la perpétuation du déni colonial, de l’impunité et du diktat. 
    Dans cette dérive qui plombe le rêve chimérique d’une autonomie factice, érigée en dogme pour mieux occulter les droits nationaux sahraouis, le temps de paix s’apprécie à l’aune du retrait de l’ancienne puissance coloniale, prenant ses distances avec l’encombrant allié marocain, du veto de la Cour de justice de l’Union européenne frappant de nullité l’accord agricole conclu entre l’UE et le Maroc, au lourd réquisitoire de l’Union africaine prononcé au Conseil de sécurité et, surtout, de l’ultimatum fixé par le Conseil de sécurité ordonnant le rétablissement de la Minurso pour la poursuite de la mission référendaire et, le cas échéant, l’édiction de mesures contraignantes. 
    Le piège de la Minurso, dont le départ a été jugé « irrévocable », se referme sur le Maroc confronté au choix des armes dont il portera l’entière responsabilité ou de la paix indissociable du droit à l’autodétermination internationalement reconnu.
  • Maroc : les droits de l’Homme transgressés dans tous les domaines (Amnesty International)

    Amnesty International s’est dite préoccupée par la situation des droits de l’Homme au Maroc, qui est «loin d’admettre que ces droits soient indissociables et interdépendants», soulignant que les droits de l’Homme continuent à être transgresser dans tous les domaines.
    «Les violations des droits de l’Homme sont constatées au Maroc dans les domaines civil, politique, économique, social et culturel», a affirmé l’Organisation dans un communiqué publié à l’occasion de la Journée mondiale des travailleurs (1er mai) et de la Journée mondiale de la presse (3 mai), transmis à la presse locale. 
    Le gouvernement marocain «est loin d’admettre que les droits de l’Homme soient indissociables et interdépendants et que la dignité humaine implique le respect des droits de tous les hommes, car le droit à une vie digne est indéniable», a-t-elle estimé. 
    Amnesty International a appelé le gouvernement marocain au «respect des droits économiques, sociaux et culturels» ainsi qu’«au respect des libertés syndicales et à la lutte contre la discrimination, la marginalisation et le chômage». 
    Concernant la liberté d’expression, le communiqué a souligné que la loi marocaine «persiste dans la restriction des libertés d’information et autres libertés d’expression, tandis que les projets amendant les lois sur la presse, l’édition et les statuts des journalistes ne garantissent pas assez la liberté d’expression». Il a insisté sur «l’impératif de lever les restrictions sur les libertés d’expression et de la presse, de respecter les libertés syndicales et les droits de l’Homme et de cesser les pressions exercées contre les ONG et la société civile».
    APS
  • Le Conseil de sécurité reconduit le mandat de la Minurso et appelle à la reprise des négociations

    Dans une résolution fortement attendue, adoptée vendredi dernier sous la présidence de la Chine, le Conseil de sécurité est revenu aux fondamentaux de l’ONU pour signifier l’urgence de la reprise des négociations et le rétablissement de la Minurso chassée manu militari par le Maroc en violation des accords de cessez-le-feu et de la charte de l’ONU.
    Outre la prorogation du mandat d’une année, soit au 30 avril 2017, la réaffirmation du soutien au médiateur, Christopher Ross, appelé à relancer les contacts pour faciliter la reprise du 5e round de discussions, est perçue comme un désaveu au Maroc décrétant l’émissaire onusien, au même titre que le secrétaire général de l’ONU interdit de se rendre aux territoires occupés, « persona non grata ». 
    Dans le cadre des négociations, menées sous les auspices du secrétaire général de l’ONU tenu désormais de présenter deux rapports par an, le Conseil de sécurité a renouvelé son engagement pour parvenir à une solution mutuellement acceptable permettant au peuple sahraoui d’exercer son droit à l’autodétermination. Face à la logique de confrontation et de tension accrue, privilégiée par l’occupant marocain, l’Algérie s’est félicitée de la décision de l’ONU de reconduire le mandat onusien et la prise de conscience de l’urgence du rétablissement « dans la plénitude de ses fonctions ». Dans un communiqué publié hier, le ministère des Affaires étrangères a indiqué que « l’Algérie prend note de la résolution 2285 (2016) du Conseil de sécurité des Nations unies sur le Sahara occidental qui s’inscrit globalement dans la cohérence des doctrines de l’Organisation universelle en matière de décolonisation et en ce qui concerne ses opérations de maintien de la paix, tout en enregistrant avec respect les motivations des cinq pays qui n’ont pas accordé leurs suffrages à ce texte ». 
    Le camp du refus (Venezuela, Uruguay) et des abstentionnistes (Russie, Angola et Nouvelle Zélande) traduit le rejet des amendements introduits, sous la pression de la France, au texte initial proposé par les Etats-Unis. La mouture finale, validée par les 10 autres membres du Conseil de sécurité, marque un recul sur l’ultimatum de 3 mois fixé pour le retour de la Minurso et les mesures draconiennes prévues le cas échéant. La résolution finale se contente seulement d’évoquer l’examen des meilleurs moyens pour restaurer les activités de la Mission après l’expiration du délai de trois mois. 
    « Il fallait exiger le retour immédiat de la Minurso », a revendiqué Rafael Dario Ramirez Carreno, le représentant du Venezuela au Conseil de sécurité, estimant que le Conseil a « manqué une occasion d’envoyer un message ferme au Maroc ». De son côté, le représentant de l’Angola, Ismael Abraao Gaspar Martins, a souligné que « le Conseil a manqué à ses obligations ». Toutefois, la bataille de la paix continue. L’enjeu réside fondamentalement, selon le représentant du Front Polisario auprès des Nations Unies, Ahmed Boukhari, dans la nécessité de prendre une action « décisive » pour permettre à la Minurso de s’acquitter pleinement de son mandat et pour fixer un calendrier ferme des négociations. 
    Au cours d’une conférence de presse animée à New York, le représentant sahraoui a estimé que « le vote d’aujourd’hui envoie un message, fort et clair, que le statu quo est inacceptable, et que le Maroc ne sera pas autorisé à entraver la mission de l’ONU au Sahara occidental, ni d’anéantir » le droit des Sahraouis de participer à un référendum d’autodétermination. Telle est la mission première de la Minurso confrontée au devoir de crédibilité. Elle reste également l’élément majeur qui va déterminer, selon Boukhari, le choix de la direction du Front Polisario pour décider des prochaines étapes à entreprendre. 
    Larbi Chaabouni
  • Marruecos satisfecho con resolución de ONU que mantiene « statu quo » en Sáhara

    Rabat, 30 abr (EFE).- El Gobierno marroquí manifestó su satisfacción por la resolución aprobada ayer por la ONU sobre el Sáhara Occidental que a ojos de varios observadores mantiene el actual « statu quo » en la ex colonia española.
    El Consejo de Seguridad de la ONU renovó ayer por un año más el mandato de su misión en el Sáhara Occidental (Minurso) pero expresó la « necesidad urgente » de que vuelva a funcionar a plena capacidad, después de que Marruecos expulsara una gran parte de su personal civil en reacción a las palabras del secretario General de la organización, Ban Ki-moon, en su última visita a la región.
    Varios observadores y medios enumeraron hoy los pros y los contras de esta resolución para Marruecos y fueron unánimes en considerar que su tono fue « leve » al ser votado en un contexto « delicado » marcado por la crisis abierta entre Rabat y el secretario general de la ONU.
    La distribución de votos sobre la resolución de la ONU llamó la atención de los analistas que se centraron en la abstención de Rusia, que fue « sorprendente » para algunos que se esperaban un apoyo expreso tras la última visita del rey Mohamed VI a este país.
    Pero otros la vieron hasta « positiva » por supone un cambio en la postura de Rusia, considerado como un aliado estratégico de Argelia, que a su vez apoya al Frente Polisario, que reclama la independencia del Sáhara Occidental.
    El analista político y profesor universitario marroquí, Milud Belqadi, ve la resolución como una « victoria » de la diplomacia marroquí al conseguir que « el 80 % de los miembros permanentes del Consejo de Seguridad votasen a favor », aunque matizó la « debilidad » de esa diplomacia en los países latinoamericanos (Venezuela y Uruguay votaron en contra).
    La resolución de la ONU insistió sobre la necesidad de que la Minurso recupere su plena capacidad, y confió además al secretario general de la ONU que elabore un informe en un plazo de 90 días sobre « si la Minurso ha vuelto a funcionar a plena capacidad ».
    En este sentido, Belqadi -en un análisis que publicó en el portal « Hespress.ma »- cree que la decisión de expulsar el personal civil de la Minurso fue « precipitada ».
    Por su parte, el redactor jefe del diario « Ajbar al Yaum », Taufiq Buachrin, subrayó hoy en su editorial que Marruecos consiguió con esta última crisis con Ban y la resolución de la ONU « mantener el ‘estatu quo’ » actual a la espera que acabe el mandato del secretario general de la ONU.
    « En esta batalla (…) hemos conseguido que no se vuelva a otras medidas y aprietos que el secretario general de la ONU hubiese podido incluir en su informe anual (…). El tema en el Consejo de Seguridad se ha centrado ahora sobre si vuelven los expulsados de la Minurso y cuándo lo hacen », añadió.
    Entre las desventajas que citan los analistas marroquíes figuran que Marruecos no haya logrado en esta resolución enterrar la opción del « referéndum » como vía de solución para el conflicto y sustituirla por su tesis de autonomía para esta región.
    La postura de Estados Unidos respecto al conflicto fue también uno de los factores que molestaron al Gobierno marroquí que la criticó, sin citarla. En un comunicado publicado ayer, el Ejecutivo reprochó a este miembro permanente del Consejo de Seguridad incluir « elementos de presión y debilitamiento » contra Rabat en el primer borrador de resolución que había preparado.
    Estados Unidos redactó un primer texto de resolución con un tono más duro que exige la vuelta del componente civil de la Minurso a El Aaiún, capital del Sáhara Occidental, antes de que la última versión votada saliese con un tono más leve gracias al apoyo manifestado por países aliados y amigos de Marruecos como Francia, España y Senegal, además de países árabes.
    Queda por ver cómo el Gobierno marroquí tratará con la resolución de la ONU después de haber anunciado ayer a través de su embajador ante la ONU, Omar Hilale, que « toma nota » sin aclarar si renunciará a alguna de las medidas que tomó en contra de la Minurso.
  • El fin del sueño político americano en Marruecos, el culpable: el conflicto del Sahara

    El fin del sueño americano en Marruecos, no se refiere a la inmigración, los marroquíes inmigran poco a éste país y prefieren Europa, sino de otro tema, el conflicto del Sahara. Ello se debe a la decepción reinante en el seno de la clase política y mediática en Marruecos después de la postura estadounidense en el conflicto del Sahara.
    En los últimos años, Washington presiona a Marruecos en el tema del Sahara. El borrador de la última resolución del Consejo de Seguridad de la ONU que fue probada el 29 de abril 2016 ha sido redactado por la embajadora estadounidense Samantha Power. En el mismo, se exige a Marruecos el regreso de los miembros civiles de la misión del MINURSO, el respeto a los derechos humanos en el Sahara así como descartó la propuesta de la Autonomía como solución ofrecida por Marruecos.
    Históricamente, Rabat siempre confirmaba que Washington apoyaba a Marruecos en el conflicto del Sahara, y señalaba que los estadounidenses preferían la autonomía como solución al conflicto y no al referéndum de la autodeterminación.
    Sin embargo, la realidad política está siendo bastante chocante para los marroquíes, es que están descubriendo que EEUU se está convirtiendo en el país que más problemas está causando a Marruecos en el conflicto del Sahara.
    El propio rey Mohamed VI no dudó en insinuar el 20 de abril de 2016 que la postura de Washington, hostil a los intereses de Marruecos en el Sahara, forma parte de una conspiración internacional. Cuesta creer que un Rey conservador de una dinastía antigua pro-Occidental mantenga un discurso semejante al ex presidente venezolano Hugo Chávez, pero así es. En general, los EE.UU estos días en la prensa marroquí y las declaraciones oficiales es sinónimo del enemigo político que quiere quitar el Sahara a Marruecos.
    Rabat critica a Washington por no tener en cuenta que Marruecos ha sido el primer país en el mundo en reconocer la independencia de los EE.UU, ocurrió el 20 de febrero de 1778. Y también se extraña que Marruecos se alineó en la guerra fría con Washington, y ahora los estadounidenses adoptan una postura hostil en cuanto a la unidad territorial marroquí.
    Sin embargo, Washington y durante las últimas décadas, con presidente republicanos o demócratas, nunca se pronunció a favor del Sahara occidental marroquí.
    La administración estadounidense durante la época de los presidentes Carter, Reagan, Clinton y Bush padre, defendió el referéndum de la autodeterminación, porque Marruecos aceptaba entonces este instrumento político como solución. En el 2001, Marruecos rechazó el referéndum y apostó por la Autonomía, en esta fecha empezaron los problemas entre Rabat y Washington sobre el Sahara.
    En el 2003, la administración Bush hijo estaba a punto de imponer a Marruecos el Plan Baker II como solución a la cuestión del Sahara. El Plan consistía en una autonomía de cinco años y posteriormente la celebración del referéndum.
    Con la administración de Obama, la situación se ha vuelto bastante difícil para Marruecos. Por una parte, responsables como John Kerry y Susan Rice, ministro de exteriores y Consejera de la Seguridad Nacional respectivamente defienden la autodeterminación. Y y por otra parte, la embajadora estadounidense en el Consejo de Seguridad Samantha Power hace prevalecer el tema de los derechos humanos en el conflicto. En el 2013, Washington quiso conceder al MINURSO la vigilancia de los derechos humanos en el Sahara.
    Otro dato preocupante más, las relaciones de Marruecos con Washington se han deteriorado aún más en el tema del Sahara cuando el enviado especial del Secretario General de la ONU para el Sahara es estadounidense. Es el caso del ex enviado James Baker, ex ministro de exteriores, y el actual enviado Christopher Ross.
    Resulta que Washington nunca reconoció al Sahara como territorio marroquí, eso sí, nunca quiso ejercer una presión sobre Marruecos, incluso de vez en cuando alababa la propuesta de la autonomía. Sabía que la pérdida del Sahara podría poner fin a la monarquía en Marruecos, así lo desveló el ex embajador estadounidense en la ONU, John Bolton en su libro Surrender Is not an option.
    La administración marroquí siempre interpretó esto como un apoyo indirecto a la postura estadounidense. Ha sido un error de evaluación. En la actualidad, los marroquíes se han despertado del sueño americano averiguando que la realidad es otra y que es: EEUU no está al lado de Rabat en este conflicto.
    En suma, EEUU se ha convertido en un enemigo ante los ojos de los marroquíes, y la administración de Rabat busca nuevos aliados, Rusia y China. Lo anunció el propio Rey en su discurso el 20 de abril 2016.
    Por lo tanto, estamos ante: El fin del sueño político americano en Marruecos, el culpable: el conflicto del Sahara.
  • Le peuple sahraoui a trouvé un grand soutien auprès de l’Algérie

    TOUGGOURT (Ouargla)- Le peuple sahraoui, victime de violations de ses droits, a trouvé un « grand soutien » auprès de l’Algérie, a affirmé dimanche à Touggourt (Ouargla) le ministre conseiller à la présidence de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), Mohamed Lamine Ahmed.

    Dans une allocution prononcée à la salle des fêtes de Touggourt, à l’occasion de la célébration de la fête des travailleurs, placée cette année en Algérie sous le signe de « Solidarité totale avec le peuple sahraoui », M.Mohamed Lamine a indiqué que « le peuple sahraoui, ayant subi un génocide, des assassinats et l’exil de la part du régime marocain, a trouvé un grand soutien auprès de l’Algérie et de son peuple qui a souffert lui aussi des affres du colonialisme et de ses procédés sournois ».

    Il a rappelé les positions constantes de l’Algérie vis-à-vis de la cause sahraouie, des positions qui n’ont cessé d’appeler au droit à l’autodétermination du peuple sahraoui, ajoutant que l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), créée le 24 février 1956, a été parmi les premiers à avoir soutenu les causes des peuples opprimés, dont celle du peuple sahraoui, et continue à le faire aujourd’hui, sous l’égide du président Abdelaziz Bouteflika, à travers des manifestations de solidarité dans différentes villes algériennes.

    Pour M.Mohamed Lamine, les enfants du peuple sahraoui, qui croupissent actuellement dans les geôles marocaines, avec des peines sévères prononcées par les tribunaux militaires, n’ont pas plié l’échine et ce peuple est aujourd’hui « tout à fait prêt à répondre à l’occupation de son territoire ».

    « L’élan de solidarité que lui a manifesté l’UGTA lui (peuple sahraoui) apporte un regain de vitalité et effraie l’occupant de ses terres », a-t-il souligné.

    De son côté, le secrétaire national de l’UGTA, Slimane Sakr, a indiqué qu’à travers ces manifestations, l’UGTA adresse « un message de solidarité » au peuple sahraoui dont la cause constitue « une question de décolonisation ne pouvant trouver son dénouement qu’à travers les résolutions des Nations-Unies et les décisions du Conseil de Sécurité et de l’Union Africaine ».

    « Les souffrances infligées à ce peuple sont une honte pour le monde libre et une responsabilité pour l’ONU, appelée à trouver un règlement à cette question dans les meilleurs délais », a-t-il soutenu, tout en réaffirmant la solidarité « inconditionnelle » de l’UGTA et du peuple algérien avec le peuple sahraoui dans sa juste lutte pour le recouvrement de l’intégrité de son territoire, son indépendance et sa liberté.

    La célébration de la fête internationale des travailleurs dans la wilaya d’Ouargla, qui s’est déroulée au niveau de la wilaya déléguée de Touggourt, en présence des autorités et élus locaux, ainsi qu’une délégation d’officiels sahraouis, a été marquée par une parade de troupes des scouts musulmans algériens, d’associations juvéniles locales, des maisons de jeunes et de la culture, ainsi que de troupes équestres.

    Une exposition d’artisanat traditionnel propre à la région a été également organisée à cette occasion.

  • Lecture de la résolution du Conseil de Sécurité sur le Sahara Occidental

    Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté vendredi, après un dur bras de fer avec la délégation française, la résolution 2285 (2016) sur le Sahara Occidental. Une résolution qui constitue, contrairement aux termes du communiqué du ministère marocain des affaires étrangères, un  »revers cinglant », non pas pour le Secrétariat Général de l’ONU, mais pour la diplomatie des coups de gueules et des fanfarronades irresponsables prônée par Rabat contre la plus haute instance internationale.
    En rappelant l’urgence du retour de la composante civile de la MINURSO, la résolution pointe du doigt le Maroc comme seule coupable de cette crise. En effet, la résolution est un cinglant rappel á l’ordre à Rabat qui, en expulsant una partie de la MINURSO et en s’opposant à la tournée du SG de l’ONU dans la région, Rabat s’est placé au rang de « pays hors-la-loi », a voulu dévier la question sahraouie de ses caractéristiques juridiques et politiques.
    Le soutien réaffirmé aussi à la mission du Secrétaire général de l’Onu et de son envoyé personnel, Christopher Ross constitue un désaveu pour le Maroc et ses soutiens aussi, dans sa colonisation du Sahara occidental, principalement la France et les monarchies des pays du Golfe. 
    De cette résolution, peut-on aussi soutirer les conclusions suivantes: 
    – Les reproches contre les USA contenues dans le communiqué du ministère marocains des affaires en disent long sur l’état d’esprit des leaders du Makhzen. «Le Royaume du Maroc regrette que le membre du Conseil de Sécurité qui a la responsabilité de la formulation et de la présentation du premier projet de résolution, ait introduit des éléments de pression, de contraintes et d’affaiblissement», souligne le communiqué 
    – Avec un langage diplomatique, la résolution impose au Maroc le retour de la composante civile de la MINURSO expulsée par Rabat. La France a voulu sauver la face du Makhzen en introduisant un léger changement entre le text projet de résolution américain initial et celui de la résolution définitive du Conseil de sécurité. La France a donné trois mois au Maroc pour revenir sur sa décision qu’il avait qualifié de « irreversible ».
    – Les autorités marocaines s’attendaient à ce que le Conseil de Sécurité condament les déclarations du SG de l’ONU, Ban Ki-moon qualifiant la présence du Maroc au Sahara Occidental d’occupation. Loin de là, le Conseil loue les efforts de Ban et de son Envoyé Personnel pour le Sahara Occidental, Christopher Ross. Les deux personnes que le Maroc situaient dans le banc des accusés, se sont avérés des juges dont l’autorité et les décisions doivent être respectés par Rabat. 
    – La propagande marocaine voulant que le référendum soit une option dépassée est tragiquement tombée à l’eau. Le Conseil note autant la proposition marocaine que celle du Front Polisario à pied d’égalité
    – Les dirigents marocains n’ont de cesse martelé que les États-Unis soutenait la solution marocain au conflit du Sahara Occidental. Aujourd’hui, le discours a changé d’une manière brusque pour devenir violent et agressif vis-à-vis de Washignton que le Maroc désigne, à la place de l’Algérie, comme coupable de tous ses malheures parce qu’ils sont chargés par le dénommé Groupe d’Amis du Sahara Occidental de rédiger le text de la résolution du Conseil de Sécurité. Malgré les salves envoyées par le roi du Maroc depuis Riyadh, Washington est resté ferme dans sa détermination de défendre la légalité internationale et la crédibilité des missions de paix de l’ONU.
    – Le roi Mohammed VI a voulu donner l’image du leader qui a changé de camp en se rendant à Moscou dont la position vis-à-vis du conflit du Sahara Occidental a largement vanté par la presse marocaine. Cependant, les déclarations du représentant russe auprès des Nations Unies consituent un véritable camouflet pour la politique saharienne du Maroc. Prenant la parole après le vote de la résolution du Conseil de Sécurité, le Représentant permanent adjoint de la Fédération de Russie Vladimir Safronkov a déclaré que le texte de la résolution présentait une « faiblesse majeure », au paragraphe 9 du préambule, où il est dit que « des efforts sérieux et crédibles » ont été « faits par le Maroc pour aller de l’avant vers un règlement ». Toute personne qui connaît la situation sait que cette formule n’est « pas d’actualité », a souligné le représentant.
    La Russie s’est abstenu de se prononcer contre la résolution pour que son vote n’ait pas le poids d’un veto contre la résolution. 
    – Pour les Nations Unies, le Sahara Occidental était et continuera d’être un territoire non autonome. Une position qui n’est pas du seul SG, mais de l’ensemble de la communauté internationale. Par conséquent, le problème du Maroc n’est pas le SG de l’ONU, mais l’ensemble de la communauté internationale. Qui dit TNA dit autodétermination, option maintenue avec insistance dans toutes les résolutions des Nations Unies, alors que la citation « crédible et sérieuse » en référence à la pseudo-proposition marocaine d’autonome figure dans les résolutions onusiennes du fait des pressions marocaines sur la délégation française pour en vanter les mérites devant le peuple marocain.
    – Le conflit avec Ban Ki-moon n’est le premier du Maroc avec l’ONU. En 2012, les autorités marocaines ont dû se plier à la volonté de leurs alliés et faire marche arrière de leur décision de retirer leur confiance à l’EP de l’ONU pour le Sahara Occidental, M. Christopher Ross. Aujourd’hui, Rabat est obligé de faire marche arrière dans sa décision d’expulser la composante civile de la MINURSO. Un fait qui dénonce l’incompétence des responsables marocains et les profondes lacunes de la diplomatie marocaine.
  • Le président de la CNASPS M. Saïd Ayachi, le Pr Boudjema Souilah, le Pr Sahel Makhlouf et Mustapha Amine Kettab, cadre dirigeant du Polisario, invités hier du forum de dk news/ Un mot clé : la solidarité

    L’évolution de la question du conflit entre le Polisario et le Royaume du Maroc est arrivée à un niveau où emprunter chacune des voies est possible.
    Du côté de la jeunesse sahraouie, l’impatience à contourner une voie diplomatique qui n’a pas encore réussi à restituer à la population sahraouie sa souveraineté est bien évidente. Le risque de reprise de la guerre qui avait prévalu jusqu’à la signature d’un cessez-le-feu en 1991 relève d’une grande probabilité.
    Ce risque est latent depuis qu’à l’approche de la date de la reconduction de la MINURSO, le roi Mohammed VI a pris certaines décisions condamnées par le SG des Nations unies à savoir l’expulsion des cadres politiques et civils de la MINURSO pour vider celle-ci de tout son sens. Une décision plus grave encore, celle de ne pas autoriser le SG des Nations unies à visiter les Territoires sahraouis occupés.
    Le terme «occupé» est celui qui a servi d’alibi en signifiant que le SG des Nations unies est persona non grata au Maroc. Ce dernier confirme ainsi que le Maroc est une puissance occupante , ce qui explique le traitement de cette question par la commission Décolonisation des Nations unies. 
    Le Forum de DK News tenu hier au siège du quotidien a eu pour invités les membres de la Commission algérienne de solidarité avec le peuple sahraoui. Il a réalisé un vaste consensus entre la presse et les différents experts invités. Ainsi, une conférence-débat a porté sur la décision du Conseil de sécurité de restaurer la Minurso au Sahara occidental.
    La conférence a été menée par le président de la CNASPS M. Said Ayachi, le Pr Boudjemâa Souileh, le Pr Sahel Makhlouf et Mustapha Amine Kettab, cadre dirigeant du Polisario.
    Rappelons que la crise entre le Maroc et le SG des Nations unies a éclaté lorsque le SG qui a décidé d’une tournée dans la région consacrée à la question du conflit entre le Polisario et le Maroc a parlé de visiter les territoires sahraouis occupés.
    Le SG par ces propos qualifie ainsi la nature du dossier à traiter, et confirme par ailleurs la nature coloniale de l’occupation. Or, nous étions à la veille de l’examen de reconduction de la Minurso, et le roi du Maroc venait de prendre la décision d’expulsion des cadres non militaires de cette organisation mise en place par le Conseil de sécurité de l’ONU. 
    Le roi faisait planer une incertitude sur le renouvellement de la Minurso, ce qui pouvait laisser entendre que le situation était plus proche de la reprise de la guerre que de l’établissement d’une paix définitive, ou à tout le moins du maintien du statu quo. Or même le statu quoi est danger car il ne peut pas être éternel. Le roi ne veut pas d’un référendum, même si toutes les options pouvaient en être concernées, alors que pour le SG des Nations unies, tous les efforts de la Minurso doivent être déployés dans cette seule perspective, le référendum. Il n’y a pas d’autre alternative à la guerre que la tenue d’un référendum. Sans référendum, il n’y a ni paix ni stabilité.
    Saisi par le SG des Nations unies, le Conseil de sécurité reconduit la Minurso, dans les mêmes conditions d’attributions, reconfirme la validité de toutes les résolutions votées par les Nations unies, appelle au dialogue les deux parties belligérantes, en les nommant, et appelle les pays voisins ainsi que tous ceux qui avaient contribué aux médiations à œuvrer à l’aboutissement d’une solution mutuellement acceptable.
    Pr Makhlouf Sahel : «La position de l’Algérie est cohérente avec la légitimité internationale»
    Lors de son intervention, le Pr Sahel Makhlouf a rappelé que l’Algérie qui soutient le droit du peuple sahraouie à l’autodétermination, n’est pas partie prenante dans le conflit qui oppose le Maroc à la République arabe sahraouie démocratique. «La diplomatie algérienne ne fait que soutenir une cause juste. La position algérienne est cohérente avec toutes les décisions du Conseil de sécurité et de l’ONU. L’Algérie soutient la légitimité internationale et la paix sur les plans régional et continental», a indiqué le Pr Makhlouf.
    M. Mustapha Amine Kettab : «90 jours pour le retour de la Minurso» 
    Le cadre dirigeant au sein du Front Polisario, Mustapha Amine Kettab, a salué la décision du Conseil de sécurité qui, a travers la résolution 22-85, a décidé de restaurer la mission de l’ONU au Sahara occidental. L’intervenant a rappelé que la mission principale de la Minurso est de surveiller le cessez-le-feu et d’organiser un referendum. Cette décision met fin aux tentatives «malsaines» du Maroc qui, suite à la visite du SG de l’ONU dans les territoires occupés, a tenté de créer une crise régionale pour servir ses propres intérêts et détourner les regards de la communauté internationale du conflit au Sahara occidental.
    M. Kettab a rappelé que le peuple sahraoui reste attaché à la légitimité internationale et à son droit à l’autodétermination à travers l’organisation d’un référendum.
    M. Saïd Ayachi «Un échec supplémentaire pour la diplomatie marocaine»
    Le président de la Commission nationale algérienne de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS), M. Saïd Ayachi, a appelé hier la communauté internationale à intensifier la pression sur le régime marocain pour le forcer à reconnaître le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination. M. Ayachi a indiqué que la Makhzen a suivi avec une grande inquiétude la visite du SG de l’ONU dans les territoires occupés. Ce dernier avait réaffirmé lors de sa visite que la question du Sahara occidental relève de la décolonisation. Les déclarations de Ban Ki-moon et le retour prochain de la Minurso, représentent un échec supplémentaire pour la diplomatie marocaine, a-t-il souligné.
    R.R