Mois : mai 2016

  • Moroccoleaks: Nadia Jalfi craint les méthodes de la journaliste française Michaelle Gagnet

    « Il semblerait que les méthodes de travail de Michaelle Gagnet soient très éloignées de l’éthique journalistique », a écrit Nadia Jalfi dans un email envoyée le 11 mai 2008. Le Maroc a-t-il quelque chose à cacher concernant le terroriste Abdelkrim El Mejjati trois ans après sa mort?
    Pour rappel, celui-ci est le fondateur du Groupe islamique combattant marocain, qui fut une filiale directe d’Al-Qaïda en Europe. Un homme considéré par les services de renseignement comme le cerveau des attentats dans les gares de Madrid en mars 2004 (191 morts) et l’organisateur du carnage de Casablanca en mai 2003 (45 victimes). Selon certaines information, il est mort à l’âge de 38 ans, en avril 2005, avec un autre de ses fils, Adam, tué par l’armée en Arabie saoudite.
    Texte de l’email: 
    11/05/2008
    Bonjour,
    Les journalistes françaises, Michaelle Gagnet et son assistante Marion, devraient arriver incessemment au Maroc afin de tourner un reportage qui sera diffusé sur M6 dans le cadre de l’emission « 66 minutes » du 20 Mai 2008, consacrée à la « Femme dans l’Islam ». Michaelle Gagnet prévoit de rencontrer certains membres de la famille El Mejjati dans le but de retracer le parcours du terroriste franco marocain Karim El Mejjati.
    Par ailleurs, il semblerait que les méthodes de travail de Michaelle Gagnet soient très éloignées de l’éthique journalistique.
    Coordonnées téléphoniques:
    Michaelle Gagnet: 06 86 26 73 42
    Marion: 06 62 77 54 06
    Cordialement
    Nadia Jalfi
  • La sécurité de la MINURSO débattue au Comité d’Etat Major du Conseil de Sécurité

    Selon des informations relayées par plusieurs sources médiatiques, le Comité d’Etat Major du Conseil de Sécurité s’est réuni vendredi 6 mai pour étudier la situation sécuritaire au Sahara Occidental suite aux dernières menaces proférées par l’organisation terroriste Daech contre la MINURSO. 
    A ce sujet, le porte-parole officiel du Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, Stéphane Dujarric, a renvoyé aux parties béligérantes, le Maroc et le Polisario, la responsabilité de protéger la MINURSO.
    Les menaces reçues par la mission onusienne du Sahara Occidental coincident avec la décision du Maroc d’expulser la composante civile de la MINURSO pour entraver la détermination du SG de l’ONU à sortir le conflit sahraoui du statu quo.
    Les autorités du Maroc, soutenues par la France, ont cru tout permis dans la question sahraouie y compris l’expulsion des fonctionnaires de l’ONU.
    Le Maroc n’en est pas à son premier accroc avec les Nations Unies. En 2012 déjà, le royaume avait retiré sa confiance á l’Envoyé Personnel du SG pour le Sahara Occidental, l’ambassadeur Christopher Ross, l’accusant de « partialité » suite à son refus de se plier au diktat marocain. 
    Le Maroc est en froid aussi avec l’organisation panafricaine et de nombreux pays, entités et ONG qui défendent le principe que le conflit au Sahara occidental est une question de décolonisation, ce que Rabat a du mal à accepter. 
    Pour rappel, le Sahara occidental est recensé parmi les 17 territoires non autonomes (TNA) sur la liste établie par les Nations unies.
  • Question posée au MAE de la France sur le Sahara Occidental

    M. Jean-Luc Laurent attire l’attention de M. le ministre des affaires étrangères et du développement international sur la situation du Sahara occidental. 
    Face aux forces marocaines, les habitants de cette région mènent un combat politique pacifique depuis la signature d’un cessez-le-feu sous autorité de l’ONU en 1991. Une mission des Nations Unies, la Minurso, composée de civils et de militaires, veille au respect du cessez-le-feu et soutient le dialogue entre le Front Polisario et le Royaume du Maroc en vue de l’organisation d’un référendum d’autodétermination. 
    Les relations se sont très récemment tendues entre l’ONU et le Maroc après que M. Ban Ki-Moon, en visite dans un camp de réfugiés sahraouis à Tindouf en Algérie, a évoqué « l’occupation » du Sahara occidental. 
    Cette déclaration a provoqué un conflit ouvert entre le Maroc et l’ONU, avec pour conséquence l’expulsion des membres civils de la mission onusienne. Cette regrettable expulsion intervient à quelques semaines de la présentation du rapport de M. Ban Ki-Moon sur le Sahara occidental et le vote annuel sur la prolongation du mandat des Nations Unies. 
    Il est aujourd’hui essentiel que le mandat de la MINURSO soit reconduit, sous peine de provoquer un regain de tension dans cette région, laissant craindre la reprise d’actions de guérilla. Alors que le Maghreb est aujourd’hui en première ligne dans la lutte contre un djihadisme en pleine expansion, il est important de favoriser la paix et la stabilité et non d’envenimer des situations pouvant mener au chaos. 
    Par ailleurs, il est nécessaire que, lors du renouvellement de la Minurso, sa mission soit étendue à la supervision du respect des droits de l’Homme. Il souhaite connaître les initiatives que la France va prendre pour favoriser le processus politique de règlement du conflit au Sahara occidental.
  • La Suède et des experts internationaux apportent leur soutien à la RASD

    Les soutiens et appuis internationaux à la cause sahraouie se multiplient. Outre les Etats et partis politiques, notamment de gauche, à travers le monde, des experts en droit international s’expriment de leur côté et exhortent l’opinion internationale à œuvrer pour l’autodétermination du peuple sahraoui. 
    Ainsi, le Parti de gauche suédois a demandé au gouvernement de son pays de reconnaître la République arabe sahraouie démocratique (Rasd). «La reconnaissance officielle de la Rasd par le gouvernement suédois est la meilleure contribution que peut apporter son pays pour trouver une solution pacifique au conflit au Sahara occidental», et sera «une initiative qui pourrait encourager d’autres pays à prendre la même décision», a souligné le parti suédois dans un communiqué cité par l’agence de presse sahraouie (SPS).
    La Suède doit œuvrer à l’organisation d’un référendum permettant au peuple sahraoui de disposer de lui-même de son avenir, et, en collaboration avec l’Union africaine (UA), au renforcement de l’«isolement du Maroc au niveau international», ajoute cette formation politique à l’issue de son Congrès général. Le parti suédois a également appelé à l’exercice «de sanctions économiques contre le Maroc […] et travailler pour renforcer l’aide humanitaire destinée aux réfugiés sahraouis».
    Par ailleurs, des experts en relations internationales et sciences politiques de Slovénie ont souligné la nécessité d’un changement radical pour sortir la question sahraouie de l’impasse. La situation que vivent les réfugiés sahraouis depuis plus de 25 ans interpelle en faveur d’un changement radical pour sortir la question sahraouie de l’impasse, ont affirmé les membres d’une délégation académique slovène en marge d’une rencontre à Alger avec les représentants du collectif des journalistes algériens solidaires avec le peuple sahraoui, à l’issue d’une visite dans les camps de réfugiés et dans les territoires sahraouis libérés. Dans une déclaration à l’APS, le sociologue Simon Dreven a mis en avant l’importance d’une action de sensibilisation au niveau international face à la situation tragique que vivent les Sahraouis, tant dans les camps de réfugiés que dans les territoires sahraouis occupés. Cvetka Poprask, experte en relations internationales a, pour sa part, insisté sur la nécessité de sensibiliser les sociétés européennes à l’histoire de la cause sahraouie et son statut juridique au niveau international ainsi qu’aux souffrances endurées par les Sahraouis du fait de cette situation.
    De son côté, la sociologue Rok Ramsak a évoqué les effets sociaux des mines ensevelies par l’occupant marocain et que les eaux de pluie ont entraînées vers les territoires libérés, soulignant la nécessité de dénoncer cette autre forme de violation des droits de l’Homme et de mettre la communauté internationale devant ses responsabilités. Rappelant les préjudices subis par les réfugiés sahraouis en raison des intempéries, il a déclaré que «ce que nous avons constaté de visu dépasse tout ce qui a été rapporté par les médias», soulignant l’urgence d’une aide humanitaire internationale. La délégation slovène a effectué récemment une visite dans les camps de réfugiés sahraouis dans le cadre d’un projet d’étude intitulé «L’histoire du peuple sahraoui oublié».
    A. B.
  • La RASD avertit le Makhzen contre toute entrave au retour de la MINURSO

    La RASD met en garde le Makhzen contre toute entrave au retour de la Minurso dans les territoires sahraouis occupés.
    M. Kebci-Alger (Le Soir) – Véritablement, le royaume alaouite ne veut pas arrêter de jouer avec le feu, s’entêtant encore à faire fi des résolutions des Nations-Unies, dont notamment, la toute dernière, la 2285 qui prolonge jusqu’à fin avril 2017 la mission de la Minurso. Et pas que cela, la décision de la Cour de justice de l’Union européenne qui vient d’annuler l’accord agricole UE-Maroc signé en 2012. 
    Et l’ambassadeur sahraoui à Alger vient de le signifier clairement et solennellement. S’exprimant, hier mardi, au cours d’une conférence de presse en clôture d’une visite de trois jours d’une délégation de la wilaya d’El Ayoune à Alger, Bucharaya Hamudi Sidina a accusé ouvertement le Makhzen de «velléités», de tourner encore le dos aux résolutions des Nations-Unies, en faisant tout pour entraver le retour de la mission des Nations-Unies pour le Sahara occidental. 
    Et d’aller encore plus loin, évoquant la volonté du voisin de l’ouest de «créer un foyer de tension dans cette région». Une perspective à laquelle les Sahraouis se «préparent militairement, mais aussi politiquement, via notamment une action diplomatique soutenue», soutient encore l’ambassadeur qui affirme, néanmoins, «privilégier la démarche politique et pacifique». 
    Seulement, cette option qui, poursuit-il, n’exclut nullement le retour à l’action armée «au cas où l’occupant s’entête dans sa stratégie colonialiste». Surtout, explique-t-il, que les derniers événements ont «isolé le Maroc qui voit son alternative d’autonomie ne pas susciter l’adhésion de ses traditionnels alliés dont ne subsiste que la France. 
    Encore que l’Hexagone fait montre de gêne quant à son inconditionnel soutien. 
    Surtout que la dernière résolution onusienne rappelle la feuille de route de la Minurso qui consiste en la préparation d’un référendum d’autodétermination du peuple du Sahara occidental.
    A noter qu’à l’issue de son séjour algérois, la délégation sahraouie a paraphé un accord de coopération avec la commune d’Alger-centre dans le sillage de l’accord de jumelage entre les deux villes signé en 2004. 
    L’accord signé dans le cadre de la commémoration de la création du Front Polisario, le 10 mai, et de la célébration des évènements du 8 Mai 1945, porte sur un programme d’échanges culturels s’étalant sur trois mois, avec un rythme d’une activité hebdomadaire. 
    Un programme qui sera ponctué par une semaine de fraternité et d’amitié à Alger du 14 au 21 juillet prochain. 
    M. K.
  • Kosmos Energy annonce une découverte importante de gaz au large des cotes du Sénégal

    Le Calame – La Société étend son taux de réussite de 100 pour cent au large de la Mauritanie et du Sénégal Kosmos Energy (NYSE : KOS) annonce aujourd’hui que son puits d’exploration Teranga-1, situé dans la zone offshore du Sénégal, a réalisé une découverte significative de gaz. 
    Situé dans le Bloc Cayar Offshore Profond, à environ 65 kilomètres au Nord-Ouest de Dakar, dans presque 1 800 mètres d’eau, le puits Teranga-1 a été foré jusqu’à une profondeur totale de 4 485 mètres. 
    Le puits a rencontré 31 mètres (102 pieds) de zone productrice nette gazéifère dans un réservoir de haute qualité, dans le cible du Cénomanien inférieur. Les résultats du puits confirment qu’une zone utile gazéifère prolifique « in-board »s’étend approximativement 200 kilomètres, du puits Marsouin-1 en Mauritanie, jusqu’à la zone de Grand Tortue sur la frontière maritime, au puits Teranga-1 au Sénégal.
    Kosmos a maintenant foré cinq puits fructueux consécutifs d’exploration et d’évaluation dans cette zone utile, avec un taux de succès de 100 pour cent. Au cours de ces cinq forages, au Sénégal et en Mauritanie, la société a découvert une ressource brute d’environ 25 billions de pieds cubes, valeur moyenne espérée (« P Mean »), et estime que la zone utile pourrait contenir plus de 50 billions de pieds cubes de ressources potentielles.
    Andrew G. Inglis, le Président-Directeur Général, a dit, « Notre succès continu de l’exploration démontre que nous avons ouvert un bassin à l’échelle super-major dans la zone offshore de la Mauritanie et du Sénégal, avec un potentiel de ressources à l’échelle mondiale. 
    Etant donné l’échelle et la qualité de la ressource gazière découverte le long de la tendance « in-board », notre priorité est de conduire cette ressource jusqu’au développement. Notre schéma prévisionnel de recherche est de faire mûrir les deux tests indépendants avec le potentiel pétrolier dans le nord de la Mauritanie et dans la zone « hors-bord» de la Mauritanie et du Sénégal, en vue du forage en 2017. »
    Kosmos fournira davantage d’informations sur la découverte de gaz de Teranga-1 lors de sa conférence téléphonique pour discuter de ses résultats pour le premier trimestre 2016 le lundi, 9 mai 2016, à 11h00, heure avancée de l’Est. La conférence téléphonique sera accessible par téléphone et par webcast. 
    Numéros à composer depuis l’extérieur :
    U.S. / Canada : +1.877.407.3982+1.877.407.3982 FREE
    International : +1.201.493.6780+1.201.493.6780
    Webcast :
    investors.kosmosenergy.com
    Kosmos détient une participation de 60 pour cent dans le puits Teranga-1, aux côtés de Timis Corporation Limited, qui détient une participation de 30 pour cent, et Société des Pétroles du Sénégal (Petrosen), qui détient une participation de 10 pour cent. Depuis 2014, Kosmos détient des droits de mener des travaux de recherche dans les zones des permis de Saint-Louis Offshore Profond et de Cayar Offshore Profond, en vertu de contrats de partage de production avec le Gouvernement du Sénégal.
    Concernant Kosmos Energy
    Kosmos Energy est une des plus grandes sociétés indépendantes d’exploration et de production de pétrole et de gaz, dont l’intérêt se porte principalement sur les zones frontalières et en émergence le long de la Marge Atlantique. 
    Nos actifs comprennent une production existante et d’autres projets de développement majeurs au large des côtes du Ghana, ainsi que des permis de recherche avec un important potentiel d’hydrocarbures au large des côtes de la Mauritanie, du Portugal, de São Tomé et Príncipe, du Sénégal, du Suriname, du Maroc, et du Sahara Occidental. 
    En tant que société éthique et transparente, Kosmos s’engage à faire les choses de la bonne manière. Les Principes de Conduite des Affaires de la Société expriment notre engagement à la transparence, à l’éthique, aux droits de l’homme, à la sécurité et à l’environnement. 
    Vous pourrez en apprendre davantage sur cet engagement dans le Rapport de 2014 sur la Responsabilité d’Entreprise de Kosmos. Kosmos est cotée à la bourse deNew York Stock et est négociée sous le symbole « KOS ». Pour davantage d’informations, visiter www.kosmosenergy.com.
    Déclarations Prospectives
    Le présent communiqué de presse contient des déclarations prospectives dans le sens de la Section 27A de la Securities Act de 1933 et de la Section 21E de la Securities Exchange Act de 1934. Toutes déclarations, autres que des énoncés de faits historiques, comprises dans le présent communiqué de presse, qui font référence à des activités, événements ou développements qui pourraient avoir lieu selon l’attente, l’estimation ou l’anticipation de Kosmos, sont des déclarations prospectives. 
    Les estimations et déclarations prospectives de Kosmos s’appuient principalement sur ses attentes et estimations actuelles pour ce qui est des futurs événements et tendances, affectant ou pouvant affecter ses affaires et activités.
    Bien que Kosmos soit d’avis que ces estimations et déclarations prospectives sont basées sur des hypothèses raisonnables, elles comportent des risques et des incertitudes, et elles sont énoncées au vu des informations actuellement disponibles à Kosmos. Les mots « anticiper », « croire », « prévoir », « s’attendre à », « envisager », y compris l’emploi du futur, ou des mots similaires, lorsqu’il sont utilisés dans le présent communiqué de presse, permettent d’identifier les déclarations prospectives.
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  • LE SCHTROUMPF, SARKOZY, HANTÉ PAR L’ALGÉRIE

    Encore une fois, le président du parti Les Républicains (LR), Nicolas Sarkozy, parle de l’Algérie pour en dire du mal et encense le Maroc qui lui paye ses séjours au soleil de Marrakech.

    La dernière sortie de Sarkozy est un remake de celle de l’an dernier. Sachant qu’il allait dire des bêtises comme toujours, il tente d’anticiper: « je ne dirais rien de nos amis Algériens parce que je sais que le sujet est sensible, mais c’est un sujet », a-t-il dit, mais il se laisse aller à ses divagations quand-même:
    « Aux portes de l’Europe, nous avons une déstabilisation quasi-complète de tout le sud de la Méditerranée, mis à part le Maroc où nous pouvons nous appuyer sur un grand roi – et souhaitons-lui longue vie », a-t-il déclaré ce mardi matin.
    Pour Sarkozy, l’Algérie, qui dépend essentiellement des hydrocarbures, représente un danger pour l’Europe avec l’effondrement des cours du pétrole, mais il oublie que toutes ses précédentes prédictions ont été fausses. N’a-t-il pas prédit l’effondrement de l’Algérie au tout début des printemps arabes ?
    L’Algérie ne s’est pas effondrée et ne s’effondrera jamais, n’en déplaise à Sarkozy et à son ami BHL.
    Sarkozy oublie que l’Algérie assure la sécurité de l’Europe et particulièrement de la France contre les dangers du terrorisme grâce à son armée aguerrie à la lutte antiterroriste et à sa longue expérience sur le terrain. Il oublie aussi que l’Algérie fait et défait les présidents français, car, tout prétendant au trône de l’Elysée doit impérativement passer par l’Algérie. Quant au Maroc, tout ce qu’il peut lui offrir c’est du bon temps au soleil au frais de sa majesté Mohamed VI.
  • Terrorisme : le Rif, bouc émissaire du Makhzen

    L’origine des auteurs des attentats contre la France et la Belgique n’est pas quelque chose d’inédit. Les crimes les plus sanglants que l’Europe a connu dans les dernières décennies ont été commis par des marocains. C’était le cas pour le 11-M en 2004, l’assassinat du célèbre peintre hollandais Theo Van Gogh. En raison de cela, l’hebdomadaire Maroc Hebdo s’est demandé si le Maroc n’était pas un pays exportateur de terroristes. 
    Durant des années, la France, en vue de pousser l’Union Européenne à octroyer des privilèges au Maroc sous le cachet du Statut Avancé, a présenté le royaume alaouite comme « une exception » en matière d’immunité contre le djihadisme terroriste qui a fait son apparition partout dans le monde arabe.
    Les attentats de Paris et Bruxelles ont réveillé l’Europe de l’effet somnolent des louanges français au Maroc. Non seulement, les auteurs de ces crimes sont entièrement marocains, mais des milliers de sujets de Mohammed VI ont rejoint les rangs de Daech en Irak et en Syrie et ils constituent 30% du contingent étranger de cette organisation terroriste. 
    Les enquêtes ont conclu que les auteurs de ces crimes n’étaient pas animés de convictions religieuses fanatiques. Loin de là, ils avaient tous des antécédents judiciaires. Dans le trafic de cannabis en particulier. Un détail qui pose beaucoup d’interrogations sur les motivations de ces individus et le trafic de cannabis qui constitue leur dénominateur commun.
    Deux faits s’avèrent accablants pour le Maroc. D’un côté, le fait que ce pays est le premier exportateur de cannabis dans le monde et de l’autre côté sa volonté de fabriquer des menaces terroriste dans le but de s’afficher comme partenaire incontournable dans la lutte contre le terrorisme.
    Pointé du doigt par la communauté internationale, Rabat tente d’éloigner les soupçons sur l’implication des services secrets marocains en incriminant la communauté du Rif. « Le cœur du terrorisme international bat au nord du Maroc », titre un article paru en anglais sur les pages de Foreign Policy que la presse du Makhzen a bien pris le soin de traduire au français. Mais les européens ne sont pas dupes. Ils savent pertinemment que les voyous des banlieues de Paris et de la Commune de Molenbeek qui se trouvent derrière ces massacres ont été manipulés par leur pays d’origine dans le but de se rendre indispensable dans la lutte antiterroriste et gagner des soutiens dans la question du Sahara Occidental.
    S’il est extrêmement difficile d’identifier ceux qui tirent les ficelles du terrorisme, il y a un critère qui peut être décisif : A qui profite le crime?
  • Sahara Occidental : Le Maroc continue à confisquer les droits économiques, sociales et politiques des Sahraouis

    Depuis l’invasion en 1975, le Maroc tente de persuader les militants sahraouis pour ne pas revendiquer leurs droits légitimes les plus élémentaires en suspendant leurs salaires. Il continue à poursuivre une politique de chantage dans le but d’infléchir les positions de certains militants.
    Un exemple, parmi d’autres, le cas de la militante Mahfouda Lefkir s’est vue suspendre son salaire à cause de sa participation au dernier congrès du Front Polisario. Les autorités marocaines procèdent à ce genre d’intimidation pour dissuader les militants Sahraouis de revendiquer leurs droits légitimes à l’autodétermination et à l’indépendance.
    Pendant le sit-in de la militante Mahfouda Lefkir, les autorités marocaines l’ont violenté ainsi ses compagnons solidaires de ses revendications. Les blessés ont été transporté d’urgence à l’hôpital. C’est pourquoi nous nous demandons c’est quoi le rôle de l’ONU et où est le respect du droit du peuple sahraoui, bafoué depuis plus de 40 ans sous les yeux du monde entier. Le monde ne doit pas rester muet face à ces crimes contre la population sahraouie.
    La communauté internationale est coupable de ses silences, de ses regards détournés. Tout cela a contribué à encourager la politique répressive marocaine. Chaque jour qui passe renforce l’urgence de l’organisation du référendum d’autodétermination. Cela requiert l’engagement déterminé des institutions internationales et des Etats surtout la France et l’Espagne.
  • Los saharauis presionaron por derechos humanos mientras se decidía el futuro de la misión de paz en el Sahara Occidental

    Nota del editor: una versión de este post fue publicada originalmente en Watching Western Sahara Checkdesk, una plataforma colaborativa para vídeos curados y contextualizados del Sahara Occidental. 

    Por Madeleine Bair
    Mientras los diplomáticos internacionales se reunían para decidir sobre el futuro de la misión de las Naciones Unidas para el mantenimiento de la paz en el Sahara Occidental, los manifestantes en todo el territorio ocupado protestaron pidiendo autodeterminación y derechos humanos.
    La disputa sobre la soberanía del Sahara Occidental se ha mantenido durante más de cuatro décadas. Tras la retirada de España de su antigua colonia, Marruecos libró una batalla por el territorio, combatiendo contra el ejército saharaui independiente del Frente Polisario. Cuando la ONU rompió el alto al fuego en 1991, decenas de miles de saharauis han sido desplazados a campos de refugiados argelinos. Hoy, el territorio disputado está en la lista de la ONU de territorios no autogobernados. Uno de los pasos en los que las partes se pusieron de acuerdo fue en un referendum que permita a los saharauis votar por su independencia o su integración en Marruecos, pero todavía no ha sucedido.
    El Consejo de Seguridad de la ONU anunció el 29 de abril su decisión anual de extender su misión de mantenimiento de la paz, conocida como MINURSO (por sus siglas en inglés), extendiendo el mandato de la misión por otro año. Los saharauis y defensores internacionales han pedido a la ONU que extienda el mandato de la misión para incluir el monitoreo de los derechos humanos. El jueves 28, el enviado de la Unión Africana al Sahara Occidental, el expresidente mozambiqueño Joaquim Chissano, pidió que se estableciera una fecha para celebrar el referendum. 
    La frustación con el status quo puede verse en videos de las manifestaciones en el Sahara Occidental. El lunes 25, varias protestas coordinadas tuvieron lugar en todo el territorio.

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=d4fpMRg0Lpc]

    En la manifestación de arriba, una mujer sostiene una bandera saharaui mientras los manifestantes piden la autodeterminación –un acto criminal bajo la ley de Marruecos, que prohíbe que organizaciones e individuos desafíen la soberanía marroquí sobre el territorio. Cantando en árabe, los manifestantes piden el derrocamiento del régimen y su derecho a la autodeterminación.

    [facebook url= »https://www.facebook.com/saharawivoice/videos/1161737483845225/ » /][youtube https://www.youtube.com/watch?v=vkikOLnEb_o]

    Para más vídeos del Sahara Occidental, visite Watching Western Sahara Checkdesk, un proyecto de WITNESS Media Lab, donde una versión anterior de este post fue originalmente publicada.