Mois : mai 2016
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Suite aux menaces proférées contre la MINURSO, Mohamed Dihani sort de son silence
Mohamed Dihani a été victime des supplices les cruels pendant plus de six mois dans la prison de Temara et cinq ans entre 4 différentes prisons à l’intérieur du Maroc.Lors de son séjours à la prison secrète de Temara il était sous pression psychologique et physique de bourreaux à leur tête Abdellatif Hammouchi, directeur de la DGSN, le général Bennani, commandant de l’armée marocaine stationnée au Sahara Occidental et Abdelhaq Khiam, directeur du BICJ. Le but était de le forcer à accepter de participer dans un complot visant à salir la réputation des sahraouis moyennant l’exécution d’une action terroriste contre des membres de la MINURSO.Pendant son calvaire, il a rencontré l’activiste des droits de l’homme Brahim Dahan en prison et il lui a raconté son histoire avec les services secrets marocains. Les marocains lui avaient exigé de revendiquer des attentats terroristes qui seront commis contre la MINURSO et le Vatican en Italie. Avant son emprisonnement, Dihani avait un titre de séjour italien. Il a été enlevé en octobre 2010 dans la ville de El Aaiun où il rendait visite à sa famille.Dans un article qu’il a posté sur un site sahraoui, il fait allusion au crime que la DST voulait lui imputer et lance un avertissement à ses concitoyens sahraouis en vue de leur alerter contre les complots que le Maroc peut concocter dans le but de diaboliser les sahraouis, d’une part, et de saboter l’union des sahraouis provoquant des litiges tribales. Il donne comme exemple les derniers lynchages entre des trafiquants de drogue à El Aaiun au vu et au su des forces de police marocaines. Selon lui, les autorités marocaines ont voulu donné un caractère tribal aux dernières affrontements entre des trafiquants commandités par des hauts responsables de l’administration marocaine. -
Moroccoleaks : Les notes d’information de la MINURSO fâchent le Maroc
Depuis 2011, le travail de la composante civile de la MINURSO est ciblée par le Maroc. Ses notes informatives constituent, selon cette « fiche à l’attention exclusive de Monsieur le Secrétaire Général » du Ministère marocain des affaires étrangères et elles sont élaborées par la composante civile de la MINURSO. Ce qui explique en partie l’animosité de Rabat contre. Cinq ans plus tard, le Maroc a pris les déclarations de Ban Ki-moon à Tindouf comme motif pour l’expulser du Sahara Occidental.Ainsi, le DPKO ne trouvera plus de source pour ses notes qui constituent en grande partie la base du rapport du rapport du SG de l’ONU qu’il soumet annuellement au Conseil de Sécurité.TEXTE INTEGRAL DE LA NOTE MAROCAINEFiche à l’attention exclusive de Monsieur le Secrétaire GénéralObjet : MINURSO/Conseil de Sécurité : notes d’informationsConformément à vos isntructions, j’ai l’honneur de vous soumettre la présente fiche sur le traitement réservée à la MINURO par les notes d’informations élaborées par le DPKO à l’attention du Conseil de Sécurité sur les différentes OMP onusiennes. Les dites notes couvrent les périodes 7 au 13 décembre 2011, 14 1u 20 décembre 2011 et 21 décembre 2011 au janvier 2012I- Contenu des dernières notes d’information:– « Mohamed Abdelaziz a appelé à la libération des « prisonniers politiques sahraouis » et à un rôle pour la MINURSO pour la surpervision des droits de l’homme;– Mohamed Abdelaziz a réitéré, lors de l’ouverture du 13ème Congrès du Polisario, l’engagement du Polisario en faveur du processus de négociations et appelé à un rôle de la MINURSO dans la supervision des droits d el’homme;– Le Parlement a appelé à un nouvela accord qui prendra en cmpe les intërêts de la population sahraouie;– Le 13ème Congrès du Polisario a réélu Mohamed Abdelaziz, en tant que Secrétaire Général pour un nouveau mandat de trois ans ».II- Commentaires, appréciations et propositions:– De nature factuelle, ces notes décrivent l’évolution sur le terrain des différentes OMP et fournissent également des éléments sur les différentes processus politiques en cours;_ Naturellement, ces notes, publiées sous la responsabilité du Secrétariat, sont généralement préparées par les missions de paix en se basant sur les derniers faits sur le terrain;– Nonmbstant la valeur de ces notes, celles-ci pourraient façonner la vision du Conseil de Sécurité par rappor à une mission donnée. Elles pourraient également alimenter les rapports du Secrétaire Général soumis au Conseil;– Ces notes soulèvent des interrogations sur leur objectivité et sur la rigueurs dans la traitement et la présentation des informations au Conseil de Sécurité:– Dans le cas précis de la MINURSO, il est à relever ce qui suit:– Ces notes traitent régulièrement de la question des violations du cessew-le-feu et celle liée au déminage;– Elles opèrent souvent un glissement politique impromptu et malvaillant,, en laissant apparaître une subjectivité dans le traitement des informations;– Elles font l’écho de l’activisme du Polisario, (traitement réservé au 13ème Congrès du Polisario, réélection du dénommé Abdelaziz, la citation du territoire contrôle par le Polisario pour désigner la partie Est du dispositif de sécurité…);. A contrario, les notes passent sous silence les événements majeurs qu’a connus le Maroc l’année dernière (l’adoption de la nouvelle constitution, les élections législatives, la participation active de la population des provinces au référendu, et aux élections législatives, le projet de ´regionalisation avancée, la formation du nouveau gouvernement, etc);– La référence au refis du parlement européen de renouveler l’accord de pêche entre le Maroc et l’UE est « politiquement incorrect » et « diplomatiquement inacceptable », d’autant que cela sapparente à une sorte de « publicité » voire de promotion des positions du Polisario;– Le recours répété à l’utilisarion du terme « territoire contrôlée par le Front Polisario » dénote un manque de rigueur dans le travail du Secrétariat.Il est intéressant de relever que le nombre des violations du cessew-le-feu de la part des FAR a drastiquement diminué par rapport à l’année dernière. Un élément positif à capitaliser en perspective de l’échéance d’Avril 2012.Par ailleurs, les notes abordent positivement les efforts de déminage menés par les FAR.A la lumière de ce qui précède, cette Direction suggère de mener une action à un double niveau:– Faire part de notre désaprobation quant au contenu des dernières notes, notamment la référence á l’Accord de pêche;– Demander au Secrètariat des clarifications au sujet des critères sur lesquels se basent lesdites notes pour la collecte, la sélection et le traitement des informations recueillies;: Insister sur l’obligation d0impartialité et de neutralité dans le traitement des développements sur le terrain.AU niveau de la Coordination avec la MINURSO:– Sensibiliser le RSSG sur nos griefs relatifs au contenu des notes d’information;– S’informer sur les sources qui alimentent ces notes avant leur envoi à New York. -
Música femenina para el alma saharaui
Decía la cantante saharaui Aziza Brahim en unaentrevista reciente que “la música, como cualquier arte, forma parte de la expresión de un pueblo” y que, en el caso particular del Sáhara, “es muy importante atender las diferentes expresiones artísticas porque constituyen un aspecto crucial de nuestra identidad cultural”. Son muchos los saharauis que, como Aziza, se marcharon del Sáhara Occidental tras la ocupación del territorio por parte de Marruecos, hace ya cuatro décadas. De ellos, algunos se dedican a la música como arma de reivindicación frente a la injusticia y el tabú diplomático con la monarquía marroquí.
Mariem Hassan, denominada por muchos como la voz del Sáhara y considerada su embajadora musical por excelencia, murió de cáncer el pasado agosto sin haber podido ver a su pueblo libre tras 40 años de invasión. Se fue con 57 años, por lo que vivió prácticamente toda su vida reivindicando la autodeterminación saharaui desde los campamentos de refugiados de Argelia y llevando su voz por todo el mundo.A través de su música -a propósito o sin pretenderlo- se convirtió también en activista política, lo que le valió una agresión en Madrid en 2009 por parte de un grupo de individuos marroquíes mientras grababa su disco Shouka (2010). Pero Shouka conquistó al público internacional. Sus composiciones musicales de estilo haul recorrieron el globo con sus mensajes clamando libertad y revolución. Se ha convertido en la figura más visible de la música saharaui, con un estilo único que mezcla tradición y presente, gritos de corros de mujeres árabes con punteos de guitarra que bien podrían abrir paso a un concierto de rock.¡Vivan los revolucionarios!
¡Vivan!
Todos los revolucionarios
preparaos para luchar.
¡Derrotad a los colonialistas!
¡Oh, pueblo saharaui revolucionario!
Somos los revolucionarios
Y la tierra libre saharaui es para los saharauis.
El pueblo saharaui ha conseguido hoy
Una gran victoria
Y en la guerra de la independencia aplastaron a los imperialistas.Haiyu (vítores), Mariem Hassan.Como lo fue Mariem, Aziza Brahim es hoy un referente vivo de los cantos a la revolución de los refugiados saharauis. Nacida en un campo de refugiados en Tinduf (Argelia), nunca tuvo la oportunidad de conocer a su padre, quien se quedó en El Aaiún y murió allí un tiempo después. La guerra en el Sáhara Occidental impidió que Aziza y su padre se vieran ni siquiera una vez.Con sólo 19 años, en 1995, ganó la primera edición del Concurso Nacional de la Canción celebrado en el Festival Nacional de Cultura impulsado por la República Árabe Saharaui Democrática (RASD). Sus giras por Europa y África, y muy especialmente por España y Francia, la convirtieron en todo un icono musical de marca saharaui, con canciones en español incluidas. Con cinco álbumes de estudio bajo el brazo, acaba de lanzar su último trabajo, Abbar el Hamada (a través de la hamada), donde narra las sensaciones de cuarenta años de invasión marroquí desde el desierto rocoso donde esperan los refugiados. Actualmente reside en Barcelona.Hassam y Brahim son dos símbolos de la lucha saharaui, el pasado y el presente de un pueblo muy vivo que sobrevive en campos de refugiados gracias al calmante universal que es la música. Su música. Porque, como dejó escrito Platón, “la música es para el alma lo que la gimnasia para el cuerpo”.https://open.spotify.com/embed/album/1TVWhiqo2BlNO1rxB1exn3
http://blogs.20minutos.es/goldman-sachs-is-not-an-after-shave/2016/05/12/musica-femenina-para-el-alma-saharaui/
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Ban Ki-moon remercie le Front Polisario pour sa collaboration et hospitalité
Le SG de l’ONU a exprimé mardi une lettre au président sahraoui Mohamed Abdelaziz son soutien á la MINURSO et remercié la collaboration du Front Polisario « malgré les défis importants auxquels elle a dû faire face au cours des dernières semaines », a rapporté mercredi l’agence espagnole EFE.Dans une lettre adressée au Président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), le diplomate sud-coréen a déclaré avoir été impressionné par les conditions difficiles dans lesquelles depuis 40 ans vivent les sahraouis dans les camps de réfugiés au sud de l’Algérie, ajoute la même source.« Je tiens à remercier l’accueil chaleureux que vous m’avez réservé lors de ma visite du 5 Mars. Cette visite m’a permis d’être témoin de visu de la situation terrible et urgente existant dans les camps de réfugiés. Ce fut une expérience qui m’a beaucoup ému, » a-t-il signalé dans sa lettre.« Je suis convaincu que les discussions approfondies que nous avions m’a permis de mieux comprendre les questions qui sont objet de négociation dans le processus du Sahara occidental. J’ai été très impressionné dans mes conversations avec les jeunes sahraouis, » a-t-il ajouté.Ban a conclu la lettre avec un paragraphe dans lequel il a remercié « le Front Polisario pour son soutien á la MINURSO, malgré les défis importants auxquels elle a dû faire face au cours des dernières semaines ».«J’ai la ferme conviction que nous allons pouvoir les surmonter, » a-t-il souligné.Remarques :– Les mots utilisés sont bien mesurés et loin de toute spontanéité comme c’était le cas lors de sa tournée dans la région.– La date de son envoi coïncide avec la célébration du 43ème anniversaire de la fondation du Front Polisario, le 10 mai 1973.– L’ONU, loin de se plier aux exigences du Maroc de demander à l’Algérie de s’asseoir à la table des négociations sur le Sahara Occidental, elle réaffirme le statu du Front Polisario de seul représentant du peuple sahraoui et unique interlocuteur dans les négociations de paix.– Elle constitue un geste de respect, considération et encouragement envers le Front Polisario et le peuple sahraoui. -
La cesión del Sahara: el último secreto del franquismo
Gustau NerínBarcelona. Jueves, 12 de mayo de 2016En 1975, durante los últimos tiempos del franquismo, el gobierno español prometió que pondría en marcha la descolonización del Sahara español, su colonia en el desierto africano. Se había previsto la celebración de un referéndum de autodeterminación que daría paso a la independencia. El reino de Marruecos intentó bloquear el proceso para anexionarse el territorio, argumentando que históricamente había sido marroquí (en realidad, 12 años antes Marruecos ya había entrado en guerra contra Argelia, porque reivindicaba parte de su territorio). El 14 de noviembre de 1975, por sorpresa, se firmaron los Acuerdos Tripartitos de Madrid, por los que España cedía la administración del territorio a Marruecos y a Mauritania. Se trataba de una transferencia camuflada: los saharauis no podrían ejercer su derecho a la autodeterminación. No se resignaron: muchos se fueron al exilio y se lanzaron a la lucha armada contra Marruecos. Eso dio paso a un conflicto armado que hoy en día todavía no se ha acabado de cerrar. Pablo-Ignacio de Dalmases revisa la transferencia del territorio en su último libro: Sahara español: el gran fraude. Los papeles del coronel Rodríguez de Viguri (Sial Ediciones).Las claves de un libroDalmases estudió historia y periodismo y fue director de Radio Nacional de España y de Televisión Española en el Sahara antes de la independencia. Conoció a buena parte de los protagonistas de la historia saharaui, vivió en primera persona la evacuación del territorio y nunca ha podido dejar de trabajar sobre este tema. Ha publicado varios libros sobre temática colonial, como Los últimos de África o Huracán sobre el Sahara. En Sahara Español: el gran fraude trata de resolver los muchos interrogantes que quedan pendientes sobre el abandono con la consulta del archivo privado del coronel Rodríguez de Viguri, el secretario del Gobierno General del Sahara en el momento de los Acuerdos de Madrid.El factótum del SaharaSegún todos los testigos, Viguri era mucho más que un simple secretario: se encargaba de todos los asuntos civiles de la colonia. Incluso fue nombrado gobernador en funciones después de la retirada del gobernador titular. Viguri fue un militar atípico: pese a ocupar un puesto de subordinado en la administración colonial, tenía una gran preparación y dinamizó los asuntos políticos del Sahara. Se le encargó preparar la descolonización del territorio y él se lo tomó como una misión. Cuando el gobierno español rectificó, Viguri recibió con mucho disgusto el cambio de instrucciones, ya que consideraba que él había comprometido su honor de militar en la descolonización.El reformadorEn cierta medida, Dalmases hace una hagiografía de Viguri, un personaje con quien él había trabajado. En realidad, el coronel era un personaje especial dentro de su colectivo. En primer lugar, tenía muy claro que la independencia era inevitable, mientras algunos de sus compañeros seguían apostando por la españolidad del Sahara. Por otra parte, parece ser que era un personaje hábil políticamente: intentó cambiar las dinámicas paternalistas de la administración y consiguió ganarse aparte de la población saharaui.Los límites del personajePero leyendo entre líneas el texto de Dalmases también quedan claras las limitaciones de Viguri, que era, de hecho, un militar colonialista de la dictadura franquista, y que difícilmente podía escapar de su condición. De los textos se desprende, claramente, que Dalmases fue el creador del Partido de Unificación Nacional del Sahara (PUNS), una maniobra neocolonial española. Él diseñó toda la estructura del partido, él eligió la cúpula y él financió todo el montaje, con fondos reservados. Evidentemente, eso no tiene nada que ver con un concepto democrático del poder. Pero, además, Dalmases gravaba a escondidas las conversaciones que tenía con el jefe del PUNS, Jalihenna. Ni siquiera confiaba en sus aliados. De hecho, si repasamos la historia, queda claro que Viguri no era tan clarividente como pretende Dalmases, porque Jalihenna finalmente se pasó a los marroquíes y el PUNS, en vez de ser una herramienta para la autodeterminación, se convirtió en un instrumento contra España y contra los independentistas saharianos del Frente Polisario.Amargado, pero disciplinadoViguri salió muy amargado de su destino en el Sahara. Consideró que algunas de las medidas tomadas por el gobierno traicionaban la misión que tenía España hacia los colonizados. En sus últimos tiempos como gobernador interino intentó bloquear algunas de las medidas que tomaban los marroquíes que ocupaban ilegítimamente el territorio (algunos de sus subordinados colaboraron abiertamente con el Polisario). Después de algunas tensiones con el gobierno, el 17 de enero de 1976 Viguri fue cesado y repatriado. En Madrid, Viguri accedió a alguna entrevista en la prensa sobre la descolonización del territorio, y osó decir que el proceso había sido muy opaco, que no se había respetado el derecho internacional y que se habían cometido algunas ilegalidades notorias en el proceso. Nada que no supiera todo el mundo, pero mucho más de lo que se esperaba de un militar colonial. Y todavía menos en la difícil transición española.Sin nombresMuy pronto los superiores llamaron la atención a Viguri y éste se retractó parcialmente. De hecho, fue procesado por un juicio militar, y parece ser que le retiraron algunas condecoraciones. En la entrevista que le publicaron, tan sólo se acusaba claramente a dos personas: el general Fernando de Santiago y el ministro Antonio Carro Martínez. Ambos eran definidos como fieles colaboradores de Marruecos (y poco menos que traidores a España). En otros documentos de Viguri, consultados por Dalmases, tampoco quedaba nada clara la posición de Eduardo Blanco, director general de Promoción del Sahara y ex director general de Seguridad.CorrupciónViguri no abordó en ninguno de los documentos aportados por Dalmases la cuestión clave: ¿por qué algunos altos cargos españoles cambiaron de posición? La sospecha de muchos era el soborno. Hay rumores que implican a varios generales y políticos franquistas en el cobro de comisiones a cambio de la cesión. Sin duda Rodríguez de Viguri, por el cargo que ocupaba, debió saber muy bien quién había maniobrado para no permitir la independencia del territorio, pero fiel a la disciplina militar, no informó públicamente de nada.Nada radicalmente nuevoEl libro de Dalmases está centrado en un informe que Viguri presentó a una comisión investigadora del Congreso sobre la entrega del Sahara, celebrada en marzo de 1978. Como tantas de estas comisiones, no llevó a ningún sitio. En el texto destinado a la comisión Viguri ya se mostraba menos contundente que en la prensa. Era una intervención oficial, y el coronel se midió mucho. De hecho, Viguri hasta su muerte, aseguró que disponía de mucha información, pero nunca la hizo pública. Jaime de Piniés, el representante de España en la ONU en esa época, también escribió un libro sobre las descolonizaciones españolas y otro sobre el abandono del Sahara, pero tampoco aclaró nada: aseguró que otros políticos españoles maniobraron mientras él estaba enfermo e impidieron el referéndum de autodeterminación. Ni siquiera exponía sus sospechas sobre quien había maniobrado a favor de Marruecos. Los dos se llevaron el secreto a la tumba.No queda nadie para explicarloEn el 2005 también murió José Ramón Diego Aguirre, un militar subordinado de Viguri que después del abandono del Sahara se especializó en la historia de la colonia y mostró siempre su adhesión al Polisario. Aguirre intentó denunciar las complicidades de algunas élites españolas con los marroquíes. Otro de los protagonistas de la cesión del Sahara en Marruecos, el general Ahmed Dlimi, jefe de las fuerzas de ocupación del Sahara, murió en 1983, tal vez asesinado por el monarca Hassan II. Nunca explicó lo que sabía de la entrega del territorio.El factor internacionalAparte de la posibilidad que algunos altos cargos españoles recibieran sobornos de Marruecos, la cesión del Sahara también podría haber sido motivada por cuestiones geopolíticas. En plena guerra fría, Marruecos era considerado como un fiable aliado de Occidente y especialmente de Francia. En cambio el Polisario era un claro aliado de Argelia, un país con un gobierno izquierdista que colaboraba con varios movimientos revolucionarios. Se sabe que hubo presiones de Francia a los gobernantes españoles para que cedieran a las peticiones de Marruecos, y que Estados Unidos impidió que España usara el material militar que le habían vendido para enfrentarse a las tropas marroquíes que se infiltraban en la colonia española. Pero también hay sospechas que la cesión de la colonia se hizo porque Marruecos garantizó en España que podría seguir obteniendo beneficios económicos de los fosfatos y la pesca en su ex colonia (unos acuerdos que, de ser ciertos, el reino alauí que no habría respetado).Extraños compañeros de viajeEn el Sahara se produce una de aquellas curiosas coincidencias de la historia que ubican en la misma trinchera a gente de posiciones opuestas. Con el tiempo, Viguri, el creador del PUNS, se convirtió en el gran defensor del Frente Polisario. Los militares franquistas, que se negaban a dar ni que fuera la autonomía a Catalunya o al País Vasco, se transformaban en firmes independentistas en el caso del Sahara Occidental, porque consideraban que la retirada había manchado el honor del ejército español. Fuerza Nuevaera tan prosaharaui como Egin. Sólo se puede entender, en este peculiar contexto, la reivindicación de un personaje como Viguri, que quizás no era el peor militar del momento, pero que nunca dejó de ser un militar franquista y colonialista. -
L’ONU met le Maroc face à ses responsabilités envers la MINURSO
Stephan Dujarric Répondant à une question relative aux menaces que Daech a lancé contre la MINURSO, le porte-parole du SG de l’ONU, Stephan Dujarric, a déclaré que « la sécurité du personnel de l’ONU incombe les parties qui ont une autorité de facto dans le territoire ».Nombreux observateurs se posent des questions sur ces menaces qui ont été synchronisées avec le conflit ouvert entre le Maroc et le Conseil de Sécurité sur le retour de la composante civile de la MINURSO expulsée par Rabat dans le but d’écarter toute solution basée sur le référendum d’autodétermination.En effet, des sources au fait du problème du Sahara Occidental signalent que le Maroc contribuait généreusement au financement de la MINURSO lorsque celle-ci était un moyen d’affirmer le statu quo et de protection contre les attaques du Front Polisario, lorsqu’elle fermait les yeux sur les violations des droits de l’homme commises par le Maroc au Sahara occidental, lorsqu’elle regardait de l’autre côté pendant que le Maroc pillait les phosphates et les richesses halieutiques sahraouies.Maintenant que l’ONU a décidé d’en faire une mission avec toutes ses prérogatives, á l’instar de toutes les missions onusiennes opérant dans le monde, le Maroc lui a coupé ses contributions financières, en a expulsé une partie et le plus étrange et insolite, est que cette mission est, soudain, devenue la cible des menaces directes de Daech. -
RT reporta: Saharauis. Un pueblo, una causa
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Ban Ki-moon agradece el apoyo del Polisario frente a los recientes desafíos
Agencia EFE12 de mayo de 2016Argel, 12 may (EFE).- El secretario general de la ONU, Ban Ki-moon, expresó su apoyo a la misión de Naciones Unidas en el Sáhara Occidental (MINURSO) y agradeció al Frente Polisario su colaboración « pese a los significantes desafíos a los que ha tenido que hacer frente durante las últimas semanas ».En una carta dirigida a la presidencia de la República Árabe Saharaui Democrática (RASD), el diplomático surcoreano expresó que se quedó muy impresionado con las duras condiciones en las que desde hace 40 años viven los saharauis en los campos de refugiados del desierto en el sur de Argelia.« Quiero agradecer la cálida hospitalidad que me dieron durante mi visita el 5 de marzo. Esa visita me permitió ser testigo en primera persona de la terrible y urgente situación que existe en los campos de refugiados. Fue una experiencia que me conmovió mucho », explicó Ban en la carta.« Estoy convencido de que las discusiones en profundidad que mantuvimos me han permitido entender mejor las cuestiones que se negocian en el proceso del Sahara Occidental. Quedé muy impresionado en mis conversaciones con los jóvenes saharauis », agregó.Ban concluyó la misiva con un párrafo en el que agradeció « al Frente Polisario su apoyo a la MINURSO pese a los significantes desafíos a los que ha tenido que hacer frente durante las últimas semanas ».« Mantengo la firme convicción de que podremos superarlos », subrayó.La visita de Ban desató la ira de Marruecos, potencia que administra los territorios que reclaman los saharauis, precisamente por la iniciativa del diplomático surcoreano de utilizar la palabra ocupación para referirse a los territorios que Rabat se apropió tras la salida de las tropas españolas en 1975 del territorio.En respuesta, Marruecos retiró a su personal en contacto con la MINURSO y exigió a la misión que cesara su coordinación con el Frente Polisario.En este contexto, la jefa de la MINURSO, Kim Buldock, viajó este miércoles a los campos saharauis en el sur de Argelia donde se reunió con el coordinador saharaui, el ministro saharaui de Defensa, Abdalahi Lehbib, y otros responsables del Polisario.Sobre la mesa se trataron asuntos como la seguridad regional, así como la incorporación de personal civil y político a sus tareas de vigilancia del alto el fuego firmado entre Marruecos y el Polisario en 1990.Este grupo independentista volvió a pedir a Buldock que la ONU presione a Rabat y adopte medidas « clara y contundentes » para que la MINURSO pueda reanudar de forma inmediata todas sus funciones, explicaron a Efe fuentes saharauis. -
L’ambiguïté des relations
Zahra KefaneL’Algérie et la France, sont deux pays liés par un passé lourd, 132 ans de colonialisme. 65 ans après l’indépendance, les deux parties ont essayé tant bien que mal de hausser leurs relations, leur donner un nouvel élan.Sur le plan économique, la coopération semble aller de l’avant, mais n’est-il pas difficile de réussir cette phase de partenariat si les relations politiques restent toujours sous tension ? Des déclarations, ici et là, parfois même des gestes paraissent-ils moins importants mais qui touchent la sensibilité d’une partie par rapport à l’autre, notamment depuis la sortie du Premier ministre, Manuell Valls, après sa réception par le chef de l’Etat, Abdelaziz Bouteflika, publiant un tweet où il montrait le Président dans un état critique.Un geste, une photo, un tweet, qui a beaucoup touché les pouvoirs publics et suscité des critiques de part, les ministres, les partis politiques, qualifiant d’ «indélicat », le geste de Valls.A voir les points sensibles qui touchent les deux pays, il s’agit d’une relation qui fait un pas en avant, et puis deux pas en arrière. L’ambiguïté du rapport qui lie les deux pays ne cesse de s’accentuer.Le haut responsable français chargé de la coopération industrielle et technologique franco-algérienne, Jean-Louis Levet a décrit, dans un entretien au bimestriel AlgerParis, les relations algéro-françaises, indiquant que la dernière session du Comité intergouvernemental de haut niveau (CIHN), tenue en avril dernier à Alger, constitue une nouvelle étape dans « la montée en puissance » des relations entre les deux pays.A noter que ces derniers vivent d’énormes tensions depuis cette rencontre qui a été conclue par le « dérapage» de Manuel Valls, publiant la photo du Président. Les partis politiques algériens ont mené une guerre médiatique contre ce geste, même l’ambassadeur de France en Algérie a été convoqué par le chef de diplomatie, Ramtane Lamamra. Dans ce sens, lors de sa sortie dernière sortie médiatique, le SG du RND, Ahmed Ouyahia, fraîchement élu par la majorité de son parti, a souligné que «ce tweet ne va pas affecter les relations stratégiques entre les deux pays». Deux jours après, l’Algérie se retrouve une nouvelle fois attaquée.Mardi 10 mai, l’ex-président français, Nicolas Sarkozy, dans un discours prononcé sur le thème de la Défense a fustigé l’Algérie, allant jusqu’à la comparer avec le Maroc. «Aux portes de l’Europe, nous avons une déstabilisation quasi-complète de tout le sud de la Méditerranée, mis à part le Maroc où nous pouvons nous appuyer sur un grand roi – et souhaitons-lui longue vie», a-t-il signifié. Sur le volet sécuritaire, Nicolas Sarkozy a évoqué la Tunisie. «Ce pays si proche de nous est dans une situation qui devrait nécessiter un effort sans précédent de notre part.Parce que la sécurité de la Tunisie, c’est la sécurité de la France», a-t-il souligné. A entendre son discours, on aurait dit que cet homme politique dont certains le décrivent comme «hanté par l’Algérie», et «inquiet», selon ses dires par la situation en Tunisie, n’est pas au courant que ces deux pays collaborent ensemble et ont consenti énormément d’efforts dans la stabilisation de la sécurité dans la région du Maghreb.Algérie et Tunisie, deux voisins qui se sont concertés sur la nécessité d’un dialogue politique basé sur la paix pour résoudre les conflits, et contre toute sorte d’intervention militaire. Au moment où Nicolas Sarkozy semble préoccupé par la situation en Tunisie, il glorifie le roi du Maroc dans son discours, et en même temps la France ne cesse de prêter main forte au Maroc dans le conflit du Sahara Occidental. Ce dernier dont la situation est «alarmante», selon les déclarations du haut responsable des Nations unies Ban Ki-moon lors de sa visite en mars dernier au Sahara Occidental.Le président du parti des Républicains ne s’est pas arrêté ici, «je ne dirai rien de nos amis Algériens parce que je sais que le sujet est sensible, mais c’est un sujet», ajoutant «j’opposerai un démenti formel à tous ceux qui viendraient me dire qu’il n’y pas de question qui se pose, surtout avec l’effondrement des prix des matières premières et la dépendance de ce grand pays aux énergies fossiles», a-t-il précisé.Le président d’une instance politique influente dans le pouvoir français critique la situation économique en Algérie, et qu’en même temps, rien ne va dans son pays. Effectivement, le Premier ministre, Manuel Valls, a engagé, mardi dernier, la responsabilité de son gouvernement via l’alinéa 3 de l’article 49 de la Constitution afin de faire adopter sans vote le projet de loi de travail. Une décision qui a fait des milliers de mécontents en France. Par la suite, des milliers de personnes sont descendues dans la rue pour dénoncer ce «passage en force». Des slogans tels que «libérez le Parlement» ou «Hollande démission» ont été entendus. -
La question sahraouie est avant tout une question d’occupation et de décolonisation
La question du Sahara occidental est une question d’occupation et de décolonisation, ont souligné les participants à la journée de solidarité avec le peuple sahraoui organisée samedi à Alger.Le statu quo au Sahara occidental constitue une réelle «menace» sur la sécurité et la stabilité de la région d’où l’impératif pour le Conseil de sécurité de trouver au plus vite une solution juste et définitive à travers l’organisation d’un référendum d’autodétermination, ont tenu à préciser les participants. Lors de cette rencontre de solidarité avec le peuple sahraoui organisée par le parti Tajamoue Amel El-Djazair (TAJ) dans le cadre des festivités commémorant le 71e anniversaire des évènements du 8 mai 1945, en présence de l’ambassadeur sahraoui à Alger, Amar Ghoul, président de TAJ, a assuré que la question du Sahara occidental «est avant tout une question d’occupation et de décolonisation», soulignant que le statu quo au Sahara occidental représente «une réelle menace sur la stabilité de la région».Il a appelé à «accorder un intérêt particulier à cette cause qui concerne toute la région», mettant en garde contre la «persistance de la pression, de l’entêtement et de l’occupation sur fond de détérioration de la situation des droits de l’Homme des Sahraouis qui pourrait conduire à une situation explosive dans le continent». Ghoul a, à cet égard, exhorté l’«Etat, le peuple, l’élite et les sages du Maroc à amener leurs dirigeants à renoncer à leur projet expansionniste au Sahara occidental et mettre un terme à ces comportements susceptibles de faire exploser la région».Après 40 ans d’occupation des territoires du Sahara occidental par le Maroc, «une prise de conscience internationale et régionale a pris forme en vue de trouver une solution à la question du Sahara occidental», a affirmé, pour sa part, l’ambassadeur de la République arabe sahraouie et démocratique (RASD) à Alger, Bechraya Hamoudi Bayoune, selon lequel les décisions du Conseil de sécurité comporteraient, à l’avenir, davantage de crédibilité».«La sécurité et la stabilité de la région arabe et africaine sont aujourd’hui tributaires d’une solution juste de la question sahraouie», a-t-il réaffirmé, appelant le Conseil de sécurité à fixer dans les meilleurs délais un calendrier pour l’organisation d’un référendum sur l’autodétermination du Sahara occidental. Pour sa part, le Pr Lazhar Marouk de l’Institut des sciences politiques de l’Université d’Alger a mis en garde contre «les multiples dangers géostratégiques» pouvant découler de la négligence du règlement du conflit sahraoui, en l’absence d’une approche commune des pays de la région quant à la sécurité régionale, notamment les pays du Maghreb.Parmi les éventuelles répercussions, il a cité le risque «d’encourager certains lobbies influents qui tentent de reconstituer de la région du Moyen-Orient, à employer la question pour servir leurs desseins expansionnistes dans la région, de par l’attrait de multinationales pour exploiter davantage de ressources sahraouies, faisant fi de la légalité et du droit internationaux, au risque de compromettre la crédibilité de l’ONU».Lazhar a également mis en garde contre la menace du déclenchement d’une guerre dans la région «une fois la patience du peuple sahraoui épuisée, face au gel de toute tentative de règlement du conflit». Qualifiant la récente décision du Conseil de sécurité en faveur du retour de la Minurso dans un délai ne dépassant pas 90 jours de «pas positif» dans le processus de règlement du conflit sahraoui, l’expert en droit constitutionnel et membre du Conseil de la nation, Boudjemaa Souilah, estime toutefois que le Conseil de sécurité doit défendre la paix et la sécurité, au regard des dangers qui pèsent sur la région, notamment le crime organisé, le terrorisme, la traite des êtres humains et autres.«A travers ses desseins expansionnistes dans la région, le Maroc tente sans cesse de spolier davantage des territoires», a indiqué Souilah, précisant que cet Etat «n’a pas tracé ses frontières à ce jour ni déposé le tracé des frontières au secrétariat général de l’ONU, et ce en vue de poursuivre ses tentatives d’expansion».Le président du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS), Saïd Layachi, a affirmé que la question du Sahara occidental constituait «une question de principe» pour le peuple algérien qui a de tout temps soutenu les questions de libération à travers l’histoire et les décisions de son gouvernement demeurent inaliénables. Soulignant la justesse de la cause sahraouie, Layachi a affirmé que l’Algérie a toujours appelé à la nécessité d’organiser un référendum sur l’autodétermination du peuple sahraoui et à mettre fin à la dernière colonie en Afrique, dans le cadre du respect des principes du droit et de la légalité internationaux.