Mois : décembre 2015

  • Mansour Omar critqué… de la France

    « Nous aimerions qu’il y ait une présence politique plus importante du Polisario en France pour contrebalancer l’influence permanente et quotidienne du Maroc et de ses services. Les associations sahraouies de France travaillent. Il y a des associations de femmes, de jeunes, de sportifs et d’artistes qui se mobilisent. Toutefois, les autorités politiques de la République arabe sahraouie démocratique ne sont pas suffisamment actives, cela alors que le pays est complètement acquis au Maroc comme nous pouvons le constater chaque jour ». 
    Ce sont les paroles de l’épouse du prisonnier politique sahraoui Naama Asfari, la citoyenne française, Claude Mangin. Dans une déclaration au journal algérien El Watan.
     Par courtoisie, Mme Mangin ne mentionne pas le nom de Mansour Omar, mais fait clairement allusion à sa faible activité en France. En fait, le peu de connaissance de la langue française du monsieur ne lui permet pas d’agir dans ce terrain. Sa nomination en tant que représentant en France obéissent à des critères qui n’ont rien à voir avec la compétence, l’efficacité et le dévouement à la cause. En nommant un incompétent à Paris, le Polisario laisse abandonné le pays qui est le pire ennemi des Sahraouis. 
    Les plaintes de Mme Mangin sont une preuve irréfutable de cette réalité. D’ailleurs le Polisario a fait la même chose avec la Belgique pendant des décennies jusqu’à il y a un peu plus d’un an. Alors que la plupart des institutions de l’Union européenne sont à Bruxelles. 
    Nous récoltons maintenant les fruits de cette politique de distribution de postes pour contenter aux gens, et non pour servir la cause.
  • Criticas dirigidas a Mansur Omar … desde Francia

    «Nos gustaría que haya una presencia política mas importante del Polisario en Francia para contrarrestar la permanente y diaria influencia de Marruecos y sus servicios. Las asociaciones saharauis en Francia trabajan. Hay asociaciones de mujeres, jóvenes, deportistas y artistas que se están movilizando. Sin embargo, las autoridades políticas de la República Árabe Saharaui Democrática no son lo suficientemente activas, a pesar de que el país está completamente ganado por Marruecos como lo podemos constatar cada día ».
    Son palabras de la esposa del prisionero politico saharaui Naama Asfari, la ciudadana francesa Claude Mangin. Declaraciones que hizo al diario argelino El Watan
    Por cortesia, la Sra Mangin no menciona el nombre de Mansur pero esta claro que hace alusion a su poca actividad en Francia. De hecho, su poco conocimiento del idioma francés no le permite moverse en este terreno. Su nombramiento como representante en Francia obedece a criterios que no tienen nada que ver con la competencia, la eficacia o la dedicacion a la causa.
    Designando a un incompetente en Paris, El Polisario tiene abandonado al pais que es el peor enemigo de los saharauis. Las quejas de la Sra Mangin son una prueba incontundente de esta realidad. De hecho, lo mismo hizo con Bélgica desde hace décadas hasta hace poco mas de un año . A pesar de que en Bruselas se encuentra la mayoria de las instituciones de la Union Europea.
    Ahora estamos recoltando los frutos de esta politica de distribucion de cargos para contentar a las personas en lugar de servir a la causa.

    Enlace de la entrevista de la Sra Mangin con el diario El Watan :

    http://www.elwatan.com/international/le-front-polisario-doit-activer-davantage-en-france-19-12-2015-310149_112.php

  • Sahara Occidental : Rappel à l’Intelligent

    La communauté internationale a reconnu au peuple sahraoui son droit à l’autodétermination. Jusqu’à présent, le royaume marocain, qui occupe le territoire sahraoui depuis 1975, tergiverse en reportant, sous divers prétextes, les négociations directes avec le Polisario, représentant légitime du mouvement de libération de ce peuple.
    Comme tous les occupants, le Makhzen donne une parole mais ne la tient pas, et fait tout pour la vider de son contenu. En 1991, le Polisario a accepté de sursoir à l’option militaire parce que la partie marocaine a accepté, de son côté, sous l’égide des Nations unies et de l’Union africaine, l’organisation d’un référendum. Tout comme l’entité israélienne et les accords d’Oslo avec les Palestiniens, le Makhzen tente de renvoyer aux calendes grecques son engagement. Comme tous les occupants — aveuglés par l’avidité de l’exploitation des richesses des peuples qu’ils oppriment — le Makhzen ne croit qu’au fait accompli et croit pouvoir tromper son propre peuple en mobilisant son appareil de propagande, affirmant que le conflit n’est qu’une « dispute de voisinage ».
    Parce que notre pays a pris une position de principe dès le départ en se mettant du côté de l’opprimé et en soutenant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination comme le recommandent les Nations unies, le Makhzen nous accuse d’être à l’origine de tous les maux dont il souffre. Il est temps peut-être qu’il comprenne que prendre ses désirs pour la réalité n’est qu’illusion car, quels que soient les artifices dont il se prévaut, il ne peut indéfiniment maintenir le statu quo sur une aussi importante question. L’histoire nous enseigne que les peuples privés de liberté peuvent bien sûr traverser des moments difficiles, mais leur conscience constamment éveillée et leur ardente volonté font que le dernier mot leur est toujours revenu. Le dernier congrès du Polisario a été un simple « rappel à l’intelligent », selon l’ingénieuse formule de l’Emir Abdelkader.
    EL MOUDJAHID, 22/12/2015
  • Comme attendu, Mohamed Abdelaziz brigue un 12e mandat

    Ceux qui ont cru en un renouvellement de la direction du Front Polisario ont été bien déçus. Mohamed Abdelaziz avait fait croire qu’il était prêt à laisser la voie libre devant la nouvelle génération de cadres, mais la façon dont s’est déroulé le Congrès a démontré que ses déclaration n’étaient que de la poudre aux yeux.
    Comme d’habitude, l’ancienne nomenclatura du Front a nommé l’équipe qui présida les travaux du Congrès parmi ses serviteurs les plus fidèles, à leur tête Khatri Addouh, président du Parlement sahraoui et chef de la délégation de négociateurs sahraouis.
    Dans un entretien publié hier par El Moudjahid, Khatri avait dit : « L’unanimité s’incline vers cette réélection, même si le président a exprimé son désir de s’abstenir quant à sa représentation pour un nouveau mandat. Dans tous les cas de figure, Abdelaziz a montré qu’il est le dirigeant qui obtient le consensus. Il est un des symboles de cette lutte ».
    Et pour imposer ce choix, la présidence du Congrès a nommé Mhamed Khadad vice-président de la commission des élections. Il a empêché cette commission de proposer la limitation du mandat du Secrétaire Général du Front Polisario et le mandat de membre du Secrétariat National pour imposer le candidat unique de la présidence du Congrès, à savoir Mohamed Abdelaziz.
    Ainsi, malgré son état de santé critique, Abdelaziz conduira les destinées des sahraouis pour encore 3 ans avec une politique bien connue de tous : tribalisme, corruption, clientélisme, népotisme, 
    Encore une fois, l’argent au lieu d’être investi pour améliorer le quotidien des réfugiés, il sera offert comme cadeau à des individus dans le but de gagner des sympathisants au détriment de la cause.
  • La batalla de La Güera

    VSOA / Por Jorge Alejandro Suárez Saponaro*
                                                               “Hasta el último hombre… hasta el último cartucho”
    21/12/15 (VSOA).- Este mes de diciembre se cumplen cuarenta años de una batalla épica, donde un puñado de valientes, resistieron heroicamente la invasión mauritana. Esta se desarrolló en una ciudad, que hoy está abandonada, engullida por la arena: La Güera.
    Esta localidad fue fundada en 1920 por el coronel español Bens y poblada por inmigrantes canarios y saharauis, en un estrecho espacio geográfico, la península de Cabo Blanco, que por capricho de las potencias coloniales, quedó dividida en dos, frente a La Güera está la ahora pujante Nuadibú (Port Etienne en tiempos franceses) el principal puerto de Mauritania. Sin ninguna duda la fundación española obedeció a mantener un puesto en el extremo sur del Sahara, una colonia por cierto olvidada y que hasta los 60, sería un espacio olvidado –salvando la guerra de Sidi Sahara– por parte de Madrid.
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    FOTOGRAMA / VSOA
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    La Güera fue una ciudad pesquera, un lucrativo negocio que proviene de uno de los bancos de peces más importantes del mundo. Los canarios siguieron con su tradición pesquera de siglos en las costas del Sahara, un espacio conocido por ellos desde el siglo XIV. Incluso durante un breve tiempo, la ciudad fue una colonia separada emitiendo sellos postales propios, para luego ser incorporada al Sahara Español, con un delegado especial para la ciudad nombrado por las autoridades coloniales.
    La apacible vida de pueblo, terminó con los Acuerdos de Madrid de noviembre de 1975, que entregó ilegalmente la administración del Sahara a Mauritania y Marruecos. El gobierno español decidió – ante la nueva realidad, a sabiendas que abandonaba su antigua provincia – la evacuación de los millares de colonos, presentes por generaciones. Los colonos fueron evacuados por vía marítima y aérea (en el caso de la La Güera fue por mar), incluso fue exhumado el cementerio de la localidad. La rapidez de la evacuación solo permitió a los colonos llevarse consigo algunos enseres domésticos y pertenencias personales. El abandono de la ciudad fue seguido por la llegada del Frente POLISARIO, donde organizó el gobierno provisional, semanas antes de la creación de la República Saharaui. Desde los barcos que evacuaban a los colonos españoles, se pudo ver cuando las autoridades del POLISARIO enarbolaban la bandera nacional saharaui en edificios públicos. En esos últimos momentos de la presencia española, tropas marroquíes y mauritanas invadían el Sahara. Los marroquíes cometían toda suerte de atropellos, que generó el pánico de la población civil, que gracias a la ayuda de soldados y colonos españoles, violando el toque de queda, permitieron a millares de saharauis a huir al desierto.
    En el momento caótico de la evacuación de la ciudad, quedaron abandonados barcos pesqueros y las empresas del sector, optaron por trasladarse a Nuadibú. Los obreros tanto nativos como españoles quedaron sin trabajo. En una nota del diario ABC del 6 de diciembre de 1975, relataba la indignación de los colonos, no solo por la indemnización dada que no cubría los daños por el abandono de bienes y trabajos. Allí resaltaba el sentir de los colonos, de su indignación por abandonar un territorio que hasta no hacía poco era una provincia hispánica de pleno derecho. Los Acuerdos de Madrid borraron de un plumazo las promesas y compromisos de antaño.
    El 20 de diciembre de 1975, el pequeño ejército mauritano (en aquel momento, 2.000 efectivos) invadió el territorio saharaui, encontrando una tenaz resistencia. Ello requirió el apoyo de Francia y Marruecos, no solo con armas y dinero, sino con fuerzas militares. Aislados en La Güera, un centenar de combatientes del Ejército de Liberación Popular Saharaui, prometieron combatir a luchar hasta el fin. Es por ello el título de este artículo, de una frase conocida en muchas unidades militares, dispuestas a luchar hasta el aniquilamiento. Esto tiene su lógica desde el punto de vista militar dado las graves circunstancias que debía enfrentar el alto mando saharaui.
    La ciudad desde el punto de vista militar, era prácticamente indefendible, por varias razones: la posición geográfica, un lugar aislado, especialmente por estar flanqueada por el mar y la localidad mauritana de Nuadibú. Los escasos recursos militares saharauis, impedían cualquier idea de socorro. La única opción posible era crear focos de resistencia a ultranza a fin de retrasar la invasión, hostigar a través de golpes audaces para generar el máximo nivel de pérdidas y ganar tiempo para organizar una respuesta estratégica adecuada.
    El centenar de soldados saharauis, aislados, con escaso armamento y escasos en número, generaron en las primeras horas del asalto mauritano serias pérdidas. Lo que parecía un “paseo militar” se transformó en una batalla encarnizada, donde el enemigo se hizo fuerte en una serie de puntos clave, lo que impedía tomar efectivamente la localidad. Los sucesivos asaltos de infantería, no mermaron la voluntad de los defensores. Ello obligó a recurrir al apoyo de fuego de artillería, provista por los marroquíes. Los saharauis solo tenían su armamento portátil para responder, la superioridad de los invasores comenzó a ser manifiesta. Sin ninguna duda, el comandante saharaui y sus hombres sabían que sus horas estaban contadas, pero venderían caras sus vidas y la conquista de La Güera debería ser con un alto costo para los invasores.
    La presión ejercida, obligó a los combatientes saharauis supervivientes de aquellas jornadas sangrientas, a atrincherarse en la antigua fábrica de pescado y el cuartel del policía. Los invasores no solo atacaban por tierra con fuego de artillería, sino por mar los sometieron a un duro bombardeo naval. Luego de diez días de intenso combate, los pocos supervivientes se rindieron, tal vez pensando que como en otras batallas, que serían tratados con dignidad y respeto, como se merecen los valientes. Un ejemplo fue la batalla de Amba Alagui, en la Segunda Guerra Mundial, en el frente etíope, donde las heroicas tropas italianas cercadas y agotadas se rindieron ante los británicos, que los recibieron con honores por el coraje. Los supervivientes de La Güera, no tuvieron el trato digno que impone no solo el derecho internacional, sino esas reglas no escritas entre combatientes honorables. Los mauritanos enviaron a los soldados saharauis a prisiones donde vivieron miserablemente y fueron sometidos a torturas y maltratos hasta 1979, cuando el régimen mauritano liberó a los supervivientes del duro cautiverio, cuando fueron firmados los acuerdos de paz con el Frente POLISARIO.
    Lamentablemente la historia no menciona el nombre del comandante saharaui que fue el responsable de la defensa de La Güera, que como sus hombres, que no dudaron un instante de llevar a cabo la misión encomendada, a sabiendas de cual era iba ser su final. Tampoco sabemos el destino de aquellos bravos que dieron su vida en esos intensos diez días, que bien merecido tienen un cementerio militar y un monumento recordatorio.
    La Güera no pudo ser retenida por mucho tiempo por Mauritania, el régimen de Mojtar Uld Daddah no soportaría el peso de la guerra y los militares, ante de una derrota aplastante frente a los saharauis, decidieron sacar a su país de la guerra de la mejor manera. Los marroquíes no dudaron de olvidarse de tratados y acuerdos, y ocuparon el territorio que ellos mismos reconocieron como mauritano. La ciudad de La Güera fue ocupada, pero ellos también como los mauritanos debieron abandonarla en los 80. Cabe destacar que los invasores saquearon la ciudad, incluso muchos materiales de casas de Nuadibú, emplearon materiales de las construcciones empleadas en La Güera.
    Un acuerdo entre la República Saharaui y Mauritania, ha dejado la seguridad de la ciudad en manos de este último país, reconociendo obviamente la pertenencia indiscutible al Estado saharaui. No obstante la situación de la localidad, su posición geográfica nos lleva a pensar en la necesidad de estudiar posibilidades para su recuperación y poder constituir junto a Nuadibú un espacio de desarrollo que beneficiaría ampliamente a saharauis y mauritanos.
    Han pasado cuarenta años, las arenas cubren una ciudad en ruinas, donde deambulan algunos habitantes dedicados a la pesca y alguna patrulla mauritana. Armadores navales inescrupulosos abandonan cascos de barcos, con el fin de cobrar seguros. La próspera y pacífica La Güera, es un recuerdo del pasado a la espera que algún día el conflicto saharaui llegue a buen puerto.

    *.ABOGADO. MAGÍSTER EN DEFENSA NACIONAL. PROF. INVITADO CÁTEDRA LIBRE DE ESTUDIOS SOBRE EL SAHARA OCCIDENTAL (IRI-UNIVERSIDAD NACIONAL DE LA PLATA, ARGENTINA).

  • Victoire du peuple sahraoui devant la Cour Européenne de Justice

    L’accord entre l’Union européenne et le Maroc est annulé parce qu’il s’applique au Sahara occidental.
    En mars 2012, l’Union européenne a signé avec le Maroc un accord de libéralisation des produits de l’agriculture et de la pêche. À l’époque, les associations de solidarité avec le peuple sahraoui (dont le MRAP), des juristes internationaux et de nombreux parlementaires européens avaient demandé au Conseil de ne pas signer cet accord illégal au regard du droit international car il concernait aussi le territoire du Sahara occidental. Bien que la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental ne soit reconnue, ni par les Nations unies, ni par les États membres, l’Union européenne a signé l’accord.
    En novembre 2012, le Front Polisario a introduit un recours contre cet accord devant la Cour européenne de justice. La Cour a jugé recevable le recours du Front Polisario qui est ainsi reconnu comme représentant légitime du peuple sahraoui. Après trois ans de bataille judiciaire et de mobilisation internationale, la Cour européenne de justice a rendu son verdict le 10 décembre:l’accord entre l’Union européenne et le Maroc est annulé parce qu’il s’applique au Sahara occidental.
    C’est une grande victoire et une décision historique pour le peuple sahraoui ! Le MRAP se félicite de cet arrêt qui confirme que le Maroc n’a aucune souveraineté sur le Sahara occidental. Les autorités européennes et les gouvernements devront en tenir compte en excluant le Sahara occidental de tous leurs accords de coopération avec le Maroc, en arrêtant tous les projets mis en œuvre au Sahara occidental, en interdisant le pillage des ressources naturelles du Sahara occidental. Tous les accords concernant le Sahara occidental devraient être négociés directement avec le Front Polisario qui se voit reconnaître le droit de poursuivre en justice les États et les entreprises qui signeront avec le Maroc des accords englobant le Sahara occidental.
    Au lieu d’essayer de bafouer ou de contourner le droit international, l’Union européenne et ses États membres auraient mieux à faire en mettant tout leur poids pour l’application des résolutions de l’ONU.
    L’arrêt de la Cour européenne de justice constitue aussi un encouragement à la poursuite de la mobilisation pour la libération des prisonniers politiques sahraouis et la pleine reconnaissance des droits du peuple sahraoui qui doit pouvoir décider librement de son avenir par un référendum d’autodétermination.
    Paris le 12 décembre 2015
  • Premier ministre sahraoui: «Le Makhzen est contraint de négocier avec nous»

    Le Premier ministre de la République arabe sahraoui, Abdelkader Taleb Omar, pense que la visite du secrétaire général de l’Onu, Ban Ki-moon, prévue au mois de février prochain, contraindra le Makhzen de s’asseoir à la table des négociations.
    Au deuxième jour des travaux du 14e Congrès du Front Polisario, le Premier ministre a déclaré à notre quotidien, que les travaux se déroulent normalement et que ce congrès revêt une place importante aux yeux de la communauté internationale et montre la légitimité de la cause du peuple sahraoui dans sa lutte pour l’autodétermination.
    En ajoutant que plusieurs pays occidentaux reconnaissent la légitimité des revendications du Front Polisario, le seul représentant légitime du peuple sahraoui et on s’attend à ce que l’Onu prenne ses responsabilités pour régler ce conflit vieux de 40 ans.
    Et partant, on fonde de grands espoirs sur la visite prochaine en février prochain de Ban Ki-moon pour mettre un terme à la situation de blocage du côté marocain et les obliger à négocier sur le principe du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.
    En réponse à une question sur le soutien de certains pays à la politique coloniale du Maroc, il a dit que le Makhzen de plus en plus ne convainc plus grand nombre et beaucoup de pays révisent leur position sur la justesse du combat des Sahraouis, seules restent la France et la droite espagnole à apporter leur soutien au Maroc.
  • «Les médias français font du dossier sahraoui une question taboue» (Claude Mangin)

    Claude Mangin Asfari, militante française des droits de l’homme au Sahara occidental, à Reporters : «Les médias français font du dossier sahraoui une question taboue»
    Claude Mangin Asfari est militante des droits de l’homme de longue date, membre de l’Association française des amis de la RASD et épouse d’un prisonnier politique sahraoui incarcéré dans la prison marocaine de Salé. Cette Française se retrouve ainsi au cœur de la dernière question de décolonisation de l’Afrique qui s’étire depuis 1975 avec, depuis 1991, la promesse d’un référendum sur l’autodétermination du peuple sahraoui, qui n’a toujours pas eu lieu. Approchée par Reporters en marge des travaux du 14e Congrès du Front Polisario, qui se poursuivent jusqu’au 20 de ce mois à Dakhla, elle a bien voulu répondre à nos questions. Entretien.
    Reporters : Qu’est-ce ça vous fait d’être l’épouse d’un militant et prisonnier politique sahraoui ?
    Claude Mangin-Asfari : Que voulez-vous que je vous dise. C’est ainsi que va le train de ma vie. Un rituel que je mène depuis treize ans déjà. Disons que je mène du tourisme carcéral en lui rendant visite, lui et ses compagnons, une visite une fois chaque quatre mois dans la prison de Salé, au Maroc, où il a été enlevé, torturé et incarcéré le 7 novembre 2010, la veille du démantèlement par la force par l’armée coloniale marocaine du « campement de la liberté et de la dignité » de Gdeim Izeik.
    Chose qui n’est assurément pas facile…
    Bien entendu. Mais cela m’encourage à aller de l’avant dans mon combat aux côtés du peuple sahraoui pour le recouvrement de son indépendance. Car, en fait, il ne s’agit pas pour moi de défendre mon époux, mais la cause de tout un peuple qui aspire à vivre souverain sur tout le territoire de la RASD, une république en exil dans le Sud algérien.
    Vous n’êtes pas sans savoir que votre époux Ennaâma Asfari n’est pas le seul militant à être incarcéré pour son combat nationaliste. Et c’est pour cela que, en compagnie d’autres militants(tes) français(es), vous êtes militante au sein de l’Association française des amis de la RASD (AARASD)…
    Tout à fait. Comme je l’ai souligné auparavant, la cause sahraouie, je l’ai épousée depuis 1989. Autrement dit, mon combat avec les Sahraouis remonte à des années bien avant que mon destin et celui d’Ennaâma se croisent. C’est une conviction, un engagement que je compte tenir même au-delà de l’indépendance du Sahara occidental pour l’édification d’un Etat souverain. C’est un choix que je ne regrette en aucun cas. C’est un combat pour la justice et la liberté.
    Cependant, votre analyse et engagement ne sont pas partagés par vos concitoyens français et la position de la France officielle vis-à-vis de la question sahraouie n’est guère honorable…
    C’est une triste vérité. C’est malheureux de le rappeler, mais c’est là une position connue de tout le monde et nous la regrettons vivement. Notre autre objectif d’ailleurs est de sensibiliser la société française qui ignore tout de la question sahraouie.
    Vous dites une société française qui ignore tout de la question sahraouie à l’ère des nouvelles technologies. N’est-ce pas un peu énigmatique ?
    Oui, tout à fait. Mais ce n’est pas la faute aux Français s’ils ignorent tout.
    Cette faute incombe à qui donc, selon vous ?
    Les médias français, qu’ils soient presse écrite, radio ou même télévision, font souvent l’impasse sur tout ce qui entoure la cause sahraouie. C’est une question taboue rarement évoquée. Beaucoup de nos médias s’intéressent beaucoup plus à autre chose qu’à ce mal vécu par les Sahraouis des camps de réfugiés ou de l’autre côté du mur de la honte, c’est-à-dire dans les territoires du Sahara occidental occupés depuis l’invasion marocaine en 1975. Les amitiés qui lient depuis bien longtemps le royaume marocain et l’Elysée ont fait que le problème du Sahara occidental est complètement occulté. D’ailleurs, c’est ce que nous avons inscrit comme une priorité de notre association. D’ailleurs, au niveau de notre association, nous axons l’essentiel de nos efforts afin de médiatiser le plus possible la question sahraouie et de faire la lumière sur les souffrances, comme signalé auparavant, des Sahraouis où qu’ils soient.
    Peut-on s’attendre à ce que cette position change au profit du peuple sahraoui ?
    Je l’espère, car les rapports de force se construisent, prenons le cas de l’annulation récente par la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE), avec effet immédiat, de l’accord controversé de mars 2012 entre le Maroc et l’UE, englobant le Sahara occidental occupé, sur la libéralisation du commerce des produits agricoles et halieutiques. C’était impensable avant cette date.
    Après une quarantaine d’années de combat marquée par une guerre destructrice de seize ans, que peut-on dire au jour d’aujourd’hui de l’évolution de la cause sahraouie ?
    Eh bien, cette même cause a enregistré de francs succès ces dernières années. La mobilisation contre la colonisation du Sahara occidental est montée d’un cran, avec l’organisation de plusieurs marches à travers le monde, au moment où les dirigeants sahraouis, des militants et des ONG multiplient les appels à l’adresse des Nations unies afin de relancer le processus d’autodétermination pour mettre un terme à 40 ans d’occupation par le Maroc. De Washington à Londres, en passant par Paris, des membres de partis politiques et représentants d’ONG ont tenu à faire entendre leur voix. Cet élan de solidarité avec les Sahraouis vient s’ajouter aux appels des dirigeants sahraouis à la communauté internationale pour qu’elle assume ses responsabilités envers le peuple sahraoui qui vit depuis 40 ans sous l’autorité coloniale marocaine et qu’elle organise un référendum d’autodétermination conformément aux résolutions pertinentes de l’ONU sur cette question. Ce n’est pas tout. Rien ne se cache plus à la communauté internationale s’agissant de la question des violations des droits de l’homme dans les territoires occupés. Tous les rapports établis dans ce sens sont édifiants.
    Comment voyez-vous la prochaine étape de la lutte des Sahraouis particulièrement après la tenue de ce 14e congrès du Polisario ?
    Avant ma venue, ici à Dakhla, j’avais l’impression que cela allait représenter une étape importante pour la lutte du peuple sahraoui. Il s’est avéré que je ne me suis pas trompée. Les Sahraouis sont en lutte depuis plus de 40 ans réclamant l’application d’un droit qui leur a été pourtant garanti depuis 1991 et pour lequel toutes les conditions sont réunies, sauf l’entêtement du Maroc, qui se protège derrière la France.
    La question de la reprise des armes est souvent évoquée ces derniers temps par les Sahraouis. Qu’en pensez-vous en tant que militante connue pour vos positions vis-à-vis de la question sahraouie ?
    Seuls les Sahraouis, à leur tête leur représentant légitime, le Front Polisario, pourront décider de la suite à donner à leur combat. Et vous, les Algériens, vous êtes bien placés pour savoir que la liberté s’arrache et ne s’offre pas. Depuis le cessez-le-feu signé entre le Maroc et le Polisario, ce dernier a de tout temps honoré ses engagements. Il n’a rien à se reprocher, contrairement au royaume marocain, qui continue à faire fi des recommandations de la communauté internationale et de l’ONU. Autre chose : bien que le référendum d’autodétermination tant promis tarde à voir le jour, il a été établi qu’aucun Sahraoui ne soit mêlé de près ou de loin aux groupes terroristes. Quand bien même la patience a ses limites.
    Justement, parlant de l’ONU et du référendum, quel est votre commentaire à propos de la visite de Ban Ki-moon prévue prochainement dans la région ?
    Je pense que ce dernier, en fin de mandat, voudrait le terminer avec une bonne note pour la cause sahraouie. Ce serait en tout cas une énième gifle pour le Maroc.
    Vous êtes une habituée des réfugiés sahraouis à Tindouf. Que diriez-vous des allégations marocaines affirmant à chaque fois que les réfugiés sont séquestrés dans ces campements ?
    Cela ne nous étonne guère de la part du Makhzen, qui tente à chaque fois de ternir l’image de l’Algérie, qui a pris position en faveur de la justesse de la cause sahraouie. A ce Maroc, je dirais que c’est totalement absurde, car, dans les faits, les campements sont tout le temps ouverts, y compris pour des délégations étrangères et les journalistes. Les conditions de vie sont assurément difficiles, mais les réfugiés y mènent une vie ordinaire, sans pression aucune. Ceux qui connaissent les camps vous diront que les tentes qu’ils occupent ne sont jamais fermées. Alors, dites-moi comment un prisonnier ne tente pas de s’y évader. A ce sujet précis, nul ne pourrait remettre l’apport de l’Algérie à la cause sahraouie ainsi qu’aux réfugiés établis dans des campements depuis le début de l’invasion marocaine des territoires du Sahara occidental.
    Un dernier mot…
    Non, plutôt un souhait. Espérons que les Sahraouis puissent enfin avoir leur sort entre les mains.
    Écrit par  
    Reporters, 19/12/2015
  • «Le Maroc a malheureusement multiplié les manœuvres dilatoires» (Ramtane Laamamra)

    Dans son discours inaugural de la 3e édition du Congrès international sur la paix et la sécurité en Afrique, le ministre algérien des Affaires Etrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra a évoqué le processus de règlement du conflit au Sahara occidental, mené par les Nations-Unies depuis 1990. Un règlement qui se trouve être, dit-il, dans l’impasse.
    Pour le diplomate algérien, les propositions de règlement communiquées par les deux parties, Maroc et Front Polisario en 2007, n’ont pas permis la relance des négociations et aucun progrès n’a pu être enregistré depuis lors. 
    Tout en déplorant les difficultés que rencontre l’Envoyé personnel du SG/ONU l’ambassadeur Christopher Ross et la représentante spéciale, chef de la Minurso, Kim Bolduk pour accomplir leur mission, il regrette la position du Maroc dans le règlement de ce conflit. «Au lieu de s’engager dans la recherche et la mise en œuvre d’un règlement de ce différend, comme stipulé par les résolutions pertinentes de l’Union africaine et des Nations-Unies, le Maroc a malheureusement multiplié tout au long de ces 40 années d’occupation les manœuvres dilatoires». 
    Par conséquent, Ramtane Lamamra estime que les Nations-Unies, et singulièrement le Conseil de sécurité, «devraient assumer leurs responsabilités pour hâter l’avènement d’une solution conforme à la légalité internationale et mettre, ainsi, fin au calvaire qu’endure le peuple sahraoui sous l’occupation dans son propre territoire et dans les épreuves de l’exil.»
  • Parte del famoso blabla del XIV Congreso del Polisario

    – Consolidación de la Seguridad en los territorios saharauis liberados.
    – Fortalecimiento del ejército saharaui
    – Desarrollar los territorios liberados con el fin de mejorar las condiciones de vida de los habitantes
    – Dar todos los medios necesarios a la Intifada que tiene lugar en los territorios y ciudades ocupadas de modo que pueda desempeñar un papel más dinámico,
    – El número de miembros de la Secretaría Nacional se fija en 29 representantes. Los que representan a los saharauis en los territorios ocupados tienen 16 escaños en la Secretaría Nacional del Frente Polisario.
    – La cuota de mujeres miembros del Secretariado Nacional se fija en « un mínimo de cuatro escanos » salvo si las mujeres candidatas logran ganar más escaños en las elecciones de los miembros del Secretariado Nacional.
    – La no limitación de mandato para el cargo de Secretario General del Frente Polisario.
    – Consolidar la capacidad de organización del Frente Polisario,
    – La promoción y consolidación del papel de los jóvenes y las mujeres