Mois : décembre 2015

  • Terrorisme: Le grand jeu du Maroc

    En Tunisie, l’émission d’investigation «Blacklist», citant une source sous couvert d’anonymat, a évoqué l’implication directe du Maroc dans les opérations terroristes notamment de Rouhia, du Musée du Bardo et de l’hôtel du Sousse.
    Cependant, en France, qui vient de connaître un des attentats les plus sanglants que l’Europe a connu, la presse française reste fidèle à sa vielle coutume de protection et de complicité avec le royaume chérifien. En effet, on dirait que les français essayent par tous les moyens d’éviter de dire que les assassins qui ont commis ce massacre sont tous d’origine marocaine et que c’est au quartier bruxellois de Molenbeek que se trouve la plus grande concentration de la communauté marocaine.
    Pourquoi cette question est restée une affaire de polichinelle alors que c’est connu que les marocains sont aussi à l’origine des attentats de Madrid où plus de 200 personnes sont mortes?
    Et puis, la presse au lieu de rappeler aux français cette réalité s’est mis à vanter la «contribution de la police marocaine à mettre les enquêteurs français sur la piste du djihadiste belgo-marocain Abdelhamid Abaaoud». Comment les services secrets marocains ont pu obtenir des renseignements aussi précis que la localisation de l’élément censé être le cerveau de toute l’opération terroriste? Pour rappel, les activités des officiels marocains au sein de leur communauté se trouve derrière un conflit entre le Maroc et l’Etat belge. Ce dernier accuse Rabat de vouloir en faire une cinquième colonne. Un fait largement dénoncé par la presse belge. D’ailleurs, c’est la raison de l’expulsion par l’Etat belge de deux faux diplomates qui travaillaient dans le consulat marocain à Bruxelles. 
    Dans l’attentat contre Charlie Hebdo en janvier 2015 la piste marocaine a été clairement évoquée par le mystérieux hacker qui agissait sous le pseudonyme de Chris Coleman. D’abord les frères Couachi sont marocains et non pas algériens comme prétendu par la presse française. Deuxièmement, c’est Al Qaida au Yémen qui a revendiqué l’attentat alors que l’ambassade de France au Yémen venait de demander de l’aide à l’ambassade marocaine à Sanaa pour identifier et connaître la destination des « à peu près 40 français d’origine marocaine qui ont combattu dans les files d’Al Qaida au Yémen contre les haouthies ». Y a-t-il un lien ou c’est le produit de l’hasard?
    Les liens de collaboration du Maroc avec l’Occident et avec Israel ne sont un secret pour personne. En dépit de cela, ce pays n’est pas la cible des menaces des terroristes. Par contre, l’Algérie qui refuse d’être entrainée dans des conflits en dehors de ses frontières est constamment menacée, alors que la Tunisie a été frappée dans son cœur. Une réalité que le gouvernement marocain tente de dissimuler en multipliant les annonces de démantèlement de cellules terroristes.
    Au Mali, des voix se sont levées pour accuser le Maroc de faire feu de tout bois pour saboter le processus de paix au Mali conduit par l’Algérie à cause de sa position de soutien aux sahraouis.
    Tous les indices sont là pour attester que le Maroc, dans le but de garder le contrôle des ressources du Sahara Occidental, est en train de se livrer au grand jeu des services de renseignement.
    Un mois après les attentats de Paris, le Tribunal Européen de Justice a annulé l’accord commercial signée entre l’UE et le Maroc parce qu’il inclue le territoire du Sahara Occidental et la société française Total annonce son retrait de l’ancienne colonie espagnole envahie par le Maroc en 1975. Y a-t-il un lien avec entre ces événements?
  • RECONDUCTION LEGITIME

    Après plusieurs jours de débats, les rideaux du XIV Congrès sont tombés. Du coup, le combattant, Mohamed Abdelaziz est reconduit à l´unanimité à la tête du Front POLISARIO, fer de lance de notre combat pour la libération, Nous nous en felicitons de cette élection qui ne peut être que benéfique dans la conjoncture nationale actuelle. La decision à été prise après une conférence nationale et un Congrès qui ont reunis plusieurs centaines de sahraouis plus ou moins représentatifs et dont la plupart s´est déplacé de loin pour l´occasion. C`est donc une decision mûrement reflêchie qui prouve qu´il est l`homme de consensus. Mais « une seule main ne peut aplaudir´´ dixit l`adage hassanya. 
    Il ne fait aucun doute que le Président est la pièce maitresse dans la sauvegarde de nos acquis Il est aussi le garant de la reussite de notre politique en général, surtout celle définie expressement par le sang de nos martyrs tombés au champs d´honneur. Et pour se faire, il faut qu´il ait recours à son bon sens, son militantisme, son patrotisme et son dévouement á la cause nationale dont il a toujours fait preuve dès son avènement à la tête de notre Organisation en 1976. Nous comptons sur lui et nous esperons qu´il mettra un terme aux allegations de ses détracteurs qui l´accusent, à tort ou à raison, de laxisme excessif affiché dans certaines situations qui demandent des prises de positions rapides et dissuasives. 
    Il doit alors prendre son élan en vue de bien entamer son nouveau mandat en créant des structures de contrôle efficaces pour donner un coup de frein à la gabégie qui gangrène nos institutions afin de reduire le fossé séparant les classes sociales de notre peuple pour qu´íl garde sa cohésion et son moral. Ce fossé crée par l´enrichissement illicite peut causer de la dépravation de notre jeunesse, exacerber sa délinquence et même engendrer des déviations du chemin que nous empreintIons vers le but final pour lequel nous avons beaucoup sacrifié.
    Il est alors necessairement important de tenir compte de la justice sociale car elle est le ciment de notre unité et renforce la cohésion de l´ensemble de notre peuple. 
    La tâche, disons le franchement, est difficile. Elle n´est réalisable qu`avec la collaboration d`un staff compétent, dynamique, loin de tout calcul etroit, capable de prévenir toutes les situations et agir en conséquence aux moments adéquats et non ceux qui cherchent .à plaire, même au détriment de l´interêt général.
    Cela ne peut se faire qu´avec une probité sincère et requiert des hommes militants qui ne cherchent aucun profit matériel, profondément marqués par l´occupation de notre terrtoire, par la souffrance de nos concitoyens soumis aux exactions des autorités marocaines et par les conditions difficiles que vit notre peuple dans son exil. Ces hommes aussi doivent être prêts à ne ménager aucun effort de patriotisme pour stopper cette déliquescence qui entache les principes de notre revolution et porte un serieux coup à nos valeurs intrinsèques.
    Il faut que la nouvelle Direction soit déterminée avec fermeté à rompre avec les pratiques revolues de l´époque précedente. Celles qui ont brisés nos coeurs et nos aspirations nationales. Le chemin de la libération est encore long, car souvent parcemé d`embûches dressées par l´ennemi, il nous impose beaucoup de sacrifices et d`abnégation pour arriver au but final qui n´est autre que l´independance totale
    Ce redressement de la situation antereure au XIV Congrès doit prendre en compte plusieurs éléments dont précisement:
    – Rendre á notre armée de libération nationale son préstige et sa grandeur afin de garder son moral pour mener á bien sa mission pricipale.
    – Donner une impulsion à notre Diplomatie en marquant notre présence dans les pays, membres permanents du Conseil de Secutité et mener une offensive agissante dans tous les continents par des Ambassadeurs et Représentants capables de transmettre le message de notre peuple.
    – Rendre à nos institutions le rôle qui leurs est dévolu, qui consiste à être au service du peuple et non une proprieté familiale mise á la disposition de son premier responsable en l´utilisant à son gré Et par delà nous voulons qu´il soit appliquer, l´homme qu´il faut á la place qu´il faut.
    – L´instauration d´une justice qui respecte les lois en vigueur en les mettant au-dessus de toutes autres considérations.
    – Ne pas donner de crédit aux assertions souvent mal fondées des mythomanes ( je n´indexe personne ) qui apprécient ou déprécient les miitants, selon leurs tempéramments.
    La liste n´est pas exhaustive, mais les problèmes à corriger apparaissent au fur et à mesure.
    Il ne fait aucun doute que le Président, Mohamed Abdelaziz, prendra toutes ses responsabiltés pour engager des actions concrêtes afin de remettre le train de la revolution sur ses rails en continuant le chemin de la libération et en évitant que le XIV Congrès ne soit la montagne qui a accouché d´une souris.
    NOUS SOMMES CONVAINCUS DE NOTRE DROIT INALIÉNABLE À L´INDÉPENDANCE ET NOUS CONTINUONS À NOUS SACRIFIER POUR NOS CONVICTIONS.
    DIH MOKHTAR DAF
  • XIV Congreso: “sin novedad en el Frente”

    Acaba el XIV Congreso del Frente Polisario sin cambios. Otra oportunidad perdida para la renovación de políticas y dirigentes de un movimiento que ha acabado fosilizándose, mientras el pueblo saharaui en el refugio, la ocupación o la diáspora va perdiendo su esperanza entre la impotencia y la resignación.
    La organización de este Congreso baldío, en nada menos que ¡en 8 días!, no ha sido capaz de abordar: un análisis en profundidad de la situación política internacional, en la que sea han producido cambios trascendentales, ni ha revisado la estrategia o los objetivos, ni ha hecho planes que atiendan las necesidades y enormes carencias de los refugiados; todo se ha fraguado en clave interna, en clave de dinámicas organizativas: estatutos, elección de cargos, etc…
    Los procedimientos y recursos del inmovilismo y tenerlo todo bajo control, están probados en anteriores Congresos y funcionan. Por cierto, ha habido un despliegue insólito de medidas de seguridad, scaners en los accesos incluidos, ¿paranoia de un ataque marroquí o valoración de los riesgos del yihadismo en la región? Las reuniones preparatorias, con participación seleccionada, permiten que los mas díscolos puedan desfogarse, “sin que la sangre llegue al rio”, y ofrecen la imagen de una democracia interna, que es mero espejismo. La selección (no se puede hablar de elección propiamente) de los congresistas es un arcano, que se realiza sin los mas elementales controles y garantías.
    El inicio de los sesiones vino marcado por “la bomba”, en forma de carta pública, que soltó Hach Ahmed, miembro de la Comisión Preparatoria, pero voluntariamente ausente del Congreso, y que bien puede calificarse como una auténtica “enmienda a la totalidad” y por el Informe General del Primer Ministro en el que se reconoce que la corrupción mina las instituciones del “Estado” saharaui.
    En mitad del Congreso apareció Mohamed Abdelaziz, que ya mas que un dirigente político, parece un ente que se sitúa en otra dimensión, mas allá del bien y del mal, y con su intervención dejó claro que nada se iba a cambiar, ni siquiera su propagandística y falsa renuncia a seguir como “líder supremo”. A partir de sus palabras el Congreso, sabedor que todo era inútil, se centró en la elección de los miembros del Secretariado Nacional. Ninguna novedad tampoco. Con y sin acuerdos tribales, la práctica totalidad de los elegidos pertenecen al aparato. Todo está atado y bien atado en un ambiente cargado e irrespirable, que incapacita al Polisario para su “aggiornamento” y lo que es peor: que condena al pueblo saharaui al destierro, la falta de libertades y las carencias “sine die”.
    Por último, cabe resaltar dos pequeños pero significativos detalles. En primer lugar la mínima relevancia de la delegación argelina en el Congreso, síntoma de la gravedad de los problemas que aquejan al país y que pronto repercutirán en la vida de los refugiados. El otro, el torpe “olvido” de no dirigir una carta al presidente del gobierno de España, mientras si se hacia lo propio con el presidente Obama y el presidente Hollande. Aunque este capítulo epistolar del Congreso sea meramente simbólico -ahora que estamos en Navidad, como cartas a los Reyes Magos- no se puede perder ni un segundo de vista el importante papel político que puede y debería jugar España en la causa saharaui. El manejo de los donativos y la solidaridad añeja no lo es todo.
    ¿Tendrá que acabar siendo la biología la que, en años venideros, haga el trabajo que no han sabido o querido hacer los congresistas?
    Lehdía Mohamed Dafa
    lehdia.m.dafa[at]gmail.com
    24 diciembre 2015​ 
  • Fiascos marocains

    Par Kamel Moulfi 
    Les nombreux coups portés au Maroc par les pays de l’Union européenne et les critiques exprimées dans les médias du Palais qui reconnaissent le fiasco de la diplomatie marocaine accréditent l’idée que le ministre des Affaires étrangères, Salah-Eddine Mezouar, pourrait sauter de son poste et avec lui plusieurs ambassadeurs. 
    D’abord, à partir de la Belgique, un pays qui abrite une forte communauté marocaine, le député Benoît Hellings du groupe Ecolo-Groen estime que la décision de la Cour de justice de l’UE (CJUE), du 10 décembre, annulant l’accord sur la libéralisation du commerce des produits agricoles signé avec le Maroc en mars 2012, signifie clairement que les relations entre l’UE et le Maroc ne sont pas établies sur des «bases saines». 
    Implicitement, la CJUE reproche à l’UE d’avoir fermé les yeux pour ne pas avoir à constater que l’exploitation des richesses naturelles du Sahara Occidental est, en réalité, un véritable pillage de nature coloniale au détriment des intérêts du peuple sahraoui. 
    Des députés belges l’ont bien compris et appellent à interdire la vente des produits provenant des territoires occupés du Sahara Occidental en Belgique et même dans les autres pays de l’UE. Ils protestent contre l’UE qui fait le contraire en interjetant appel du jugement de la CJUE. Le député Benoît Hellings fait le parallèle avec le dossier de l’étiquetage et éventuellement de l’interdiction de la vente en Europe des produits provenant des territoires palestiniens occupés par Israël. Il invite à revoir tous les accords commerciaux conclus avec Israël et le Maroc tant au niveau multilatéral que bilatéral afin de vérifier qu’ils ne concernent pas les produits qui proviennent des territoires occupés. 
    A cette position des députés belges, défavorable au Maroc, vient s’ajouter une résolution de députés du Parlement européen qui sollicite les Nations unies pour l’extension du mandat de la Minurso à la surveillance des droits de l’Homme au Sahara Occidental et exige du Maroc qu’il respecte les droits fondamentaux de la population de ce territoire qu’il occupe. 
    Enfin, il y a la lettre au parlement hollandais du ministre des Affaires sociales et de l’Emploi de ce pays, Lodewijk Asscher, pour l’informer qu’il a opposé une fin de non-recevoir à la demande du Maroc d’inclure le Sahara Occidental dans la convention sur la sécurité sociale entre les royaumes du Maroc et des Pays-Bas. Il confirme ainsi la position de la caisse de sécurité sociale des Pays-Bas qui considère que le Sahara occidental ne fait pas partie du territoire du Maroc. 
    Pour le Makhzen et ses relais, la solution est dans la correction des «anomalies de la diplomatie marocaine». Mais la vérité est autre. Elle est dans la nature de la question du Sahara Occidental qui relève d’un processus de décolonisation auquel le Maroc s’oppose.
    K. M.
  • Retirada de compañía francesa, éxito diplomático saharaui

    El Aiún, 23 dic (PL)– La retirada de la compañía francesa Total de las zonas ocupadas por Marruecos en el Sahara Occidental constituye un nuevo éxito diplomático, aseguró hoy el ministro saharaui delegado para Europa, Mohamed Sidati.
    El funcionario afirmó que la decisión tomada por la petrolera de cesar su trabajo geológico en esas zonas es un nuevo triunfo para la causa saharaui en su lucha por la libertad y sus derechos territoriales legítimos.
    Sidati agregó que diversas firmas multinacionales, implicadas por Marruecos en el saqueo de los recursos naturales saharauis, comienzan a reconsiderar sus políticas en relación con el territorio ocupado.
    Por su parte, el representante del Frente Popular para la Liberación de Saguía al Hamra y Río de Oro y Polisario en París, Omar Mansur, expresó su satisfacción por la decisión de la Total.
    Además advirtió que las trasnacionales -que operan en las regiones ocupadas por Marruecos- están en situación ilegal sobre todo por una disposición reciente del Tribunal de Justicia de la Unión Europea (UE).
    La corte anuló el acuerdo sobre la liberalización del comercio agrícola y de productos de pesca, que firmaron en marzo de 2012 Marruecos y la UE.
    Esa fue la primera vez que una institución judicial europea derogaba una alianza entre ambas partes y la disposición fue una victoria para el pueblo saharaui.
    Sidati llamó a la UE a realizar una revisión de sus posiciones con respecto a la legalidad internacional y a proceder a la aplicación del dictamen.
  • La France prend ses distances des ressources sahraouies

    Exploitation des richesses du Sahara Occidental – La France prend ses distances
    La France a-t-elle décidé de mettre un terme à son soutien au Maroc sur le dossier du Sahara occidental ? Les faits récents montrent qu’il y a au moins un petit changement : d’abord la compagnie pétrolière Total a décidé, cette semaine, d’abandonner la prospection des hydrocarbures sur les eaux profondes du Sahara occidental.
    Pour sa part, Engie (ex-GDF Suez) n’a pas postulé à la présélection des entreprises qui devront réaliser une centrale photovoltaïque à El Ayoun, sur les territoires occupés du Sahara occidental. A Rabat, on considère que c’est la diplomatie algérienne qui est derrière le retrait des entreprises publiques françaises.
    Le rêve évaporé
    En 2011, la compagnie Total avait obtenu un permis de recherche et d’exploration d’une superficie de 100 mille kilomètres carrés au large d’Anzarane, situé sur les territoires sahraouis.
    Un projet tellement ambitieux que le Maroc se voyait déjà dans le gotha des monarchies pétrolières.
    L’attribution de ce permis de recherche avait soulevé la protestation de plusieurs ONG, notamment Western Sahara Resource Watch. Dans une déclaration publique, cette organisation avait noté que, par ce geste, «Total compromet directement les efforts de paix de l’ONU et sabote le droit international. Nous lançons un appel à la société pour reconsidérer immédiatement son implication», avait déclaré Erik Hagen, président de l’ONG.
    Prise dans l’étau du droit international et les pressions des ONG, la compagnie française devait riposter conjointement avec l’Office marocain des hydrocarbures et des mines (Onhym). Dans une déclaration commune diffusée le 19 décembre 2013, l’Onhym et Total «notent que les secteurs des mines et des hydrocarbures au Maroc sont libéralisés et que l’exploration et l’exploitation des ressources naturelles d’hydrocarbures obéissent aux principes et aux normes internationaux, à la législation nationale pertinente et notamment le code minier, le code des hydrocarbures et la loi sur l’environnement». Avec encore plus de mépris envers les ONG, les sociétés française et marocaine ajoutent que «les populations locales et leurs représentants sont consultés et associés et qu’elles en bénéficient effectivement et équitablement. L’exploration et l’exploitation des ressources naturelles d’hydrocarbures contribueront d’une manière transparente au développement des régions concernées».
    L’exploitation de ce même permis avait été portée, en 2001, devant le Conseil de sécurité qui avait demandé une expertise juridique sur la question. Le 29 janvier 2002, le conseiller juridique, secrétaire général adjoint aux affaires juridiques, Hans Corell, notait que «si des activités de prospection et d’exploitation devaient être entreprises au mépris des intérêts et de la volonté du peuple du Sahara occidental, elles contreviendraient aux principes de droit international applicables aux activités touchant aux ressources minérales des territoires non-autonomes».
    En dépit de cette gifle, Total a repris, en 2011, les explorations sur le permis d’Anzarane, en profitant de l’agitation du printemps arabe.
    Etrangement, depuis le début des opérations d’exploration, Total n’a jamais communiqué sur les réserves que recèle ce permis, alors que la partie marocaine évoquait, en off, des milliards de mètres cubes de gaz et des quantités similaires de pétrole.
    Mais voilà qu’au cours de cette semaine, Total a montré sa volonté d’abandonner le permis sous prétexte que les résultats de l’exploration ne sont pas encourageants.
    Cette décision est intervenue quelques jours seulement après la suspension par la communauté européenne des accords agricoles signés avec Rabat. La Cour de justice européenne justifiait cette décision par le fait que «le Conseil de l’Union européenne n’a pas vérifié si l’exploitation des ressources naturelles du Sahara sous contrôle marocain se faisait ou non au profit de la population de ce territoire».
    Dans le même sillage, la compagnie française Engie n’a pas participé, au début du mois en cours, à la préqualification lancée par l’Agence marocaine de l’énergie solaire (Masen) pour la sélection des sociétés qui devront participer à la réalisation du projet d’une centrale photovoltaïque à Layoune, au Sahara occidental.
    L’ombre de Lamamra
    A Rabat, on pense que c’est Alger qui a exercé des pressions sur les sociétés françaises. Il est dit que c’est le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, qui a pesé de tout son poids sur les compagnies françaises à l’occasion de la tenue de la COP21, la semaine dernière à Paris.
    On relie ce retrait également avec la visite organisée, il y a quelques jours à Oran, au profit des sociétés françaises sur les sites de la Sonatrach. Les responsables de 15 sociétés françaises se sont en effet rendus aux différentes installations de l’aval algérien et certaines d’entre elles ont même signé des contrats de partenariat avec des entités algériennes.
    La partie marocaine pense que les entreprises françaises ont changé de cap, en craignant la réaction algérienne. Ils rappellent souvent le sort qui a été réservé à Siemens. Celle-ci avait participé à la réalisation d’une centrale éolienne sur les territoires occupés du Sahara occidental. Depuis lors, elle n’a bénéficié d’aucun projet de réalisation en Algérie, malgré le fait qu’elle ait soumissionné dans pratiquement tous les appels d’offres pour la réalisation de centrales électriques.
    Mokhtar Benzaki
  • Los judíos y la cuestión del Sahara Occidental

    Los lazos que unen al régimen marroquí con Israel y el Mossad son harto conocidos de todos. Sobre todo desde que Hasan II autorizó los servicios secretos israelíes a instalar micrófonos de escucha donde se reunían los dirigentes árabes en Marruecos. Por todos los servicios ofrecidos,Tel Aviv imprimió sellos con la esfinge de Hasan II cuando falleció en 1999. 

    Se sabe también que oficiales del ejército israelí ayudaron a Rabat en la construcción del muro de defensa militar que divide actualmente al Sahara Occidental y a su población. 
    Mohamed VI siempre condecora alguna que otra personalidad del sionismo internacional y sus lacayos siempre están en contacto con ellos pidiendo ayuda en la cuestión del Sahara. La propaganda del Majzén pretende que Marruecos tiene ganado el apoyo de muchos países y comunidades influentes en el mundo. Para Rabat, es un factor de peso en las negociaciones sobre el destino de la antigua colonia española. 
    Sin embargo el conflicto entre Israel y la Unión Europea sobre la importación de productos israelíes reveló una realidad muy diferente. 
    La UE impuso etiquetas a los productos israelíes procedentes de las colonias israelíes en Cisjordania que los judíos llaman Judea y Samaria. Estos últimos consideraron la decisión de la UE como injusta alegando que esta sigue una política de doble rasero con Israel y con Marruecos y no dudan en calificarla como racista.
    Para ellos, esa medida no se ha impuesto a los productos marroquíes que vienen del Sahara Occidental a pesar de que ni la UE ni la ONU reconocen la soberanía de Marruecos sobre este territorio. Mas descarado todavía, cuando el Tribunal europeo de Justicia anuló los acuerdos comerciales con Rabat, la UE decidió hacer recurso contra esta decisión.
    Los ataques judios contra la UE tienen algo que ver con la decision del Tribunal Europeo de Justicia?
  • Sahara Occidental: les compagnies pétrolières étrangères appelées à "suivre la voie de Total"

    DAKHLA (Camps de réfugiés sahraouis) – Un membre de l’instance sahraouie du pétrole et des mines, Kamal Fadel, a appelé les compagnies pétrolières étrangères activant au Sahara Occidental occupé par le Maroc, à se retirer et à suivre la voie de la compagnie Total qui a mis fin à ses activités, a rapporté l’agence sahraouie SPS.
    Saluant l’annonce de la compagnie pétrolière française Total de se retirer du Sahara occidental occupé et sa décision de ne pas demander une nouvelle prolongation de son autorisation de reconnaissance dans le bloc Bir Anzarane, M. Fadel a appelé « les compagnies pétrolières étrangères activant à travers des accords illicites avec le régime marocain, à suivre la voie de la compagnie française », considérant leur présence de « violation au droit international et un encouragement à l’occupation illégale du Sahara occidental par le Maroc ».
    « Cette décision (le retrait de Total) est positive et en conformité avec le droit international », a estimé M. Fadel en marge des travaux du 14ème Congrès du Front Polisario qui se tient à Dakhla.
    Il a, en outre, souligné que la République sahraouie ne ménagera aucun effort afin d’exercer des pressions sur les autres sociétés étrangères, y compris le recours à la voie juridique pour les amener à cesser leurs activités.
    « Total a fait savoir aux autorités marocaines qu’il ne demanderait pas de nouvelle prolongation de son autorisation de reconnaissance sur le bloc d’Anzarane », avait expliqué une source proche de la compagnie française.
    La décision de Total intervient moins de deux semaines après l’annulation par la Cour de justice de l’UE d’un accord commercial UE-Maroc parce qu’il incluait le territoire du Sahara Occidental.
    Le ministre sahraoui délégué pour l’Union européenne, Mohamed Sidati, a qualifié cette annonce de « nouveau succès diplomatique » pour la cause sahraouie.
    Il a ainsi rappelé que les multinationales activant dans les territoires sahraouis occupés « sont dans une situation illégale, pour laquelle elles risquent des poursuites judiciaires ».
    Dans ce contexte, l’Observatoire des ressources naturelles du Sahara occidental, Western Sahara Ressources Watch (WSRW), a dénoncé l’exploration du pétrole par des compagnies étrangères affirmant qu’elles « n’ont pas le droit d’explorer des ressources dans les régions sahraouies, sans le consentement du peuple sahraoui qui rejette ces opérations ».
    Il est de même pour l’ancien conseiller juridique de l’ONU, Hans Corell, qui a affirmé récemment que « l’exploitation des ressources naturelles au Sahara occidental, ne tenant pas compte des intérêts du peuple sahraoui est une violation des principes du droit international ».
    APS
  • La France pointée du doigt par feu président Houari Boumediene

    1977, une partie d’un discours du martyr Houari Boumediene sur les relations avec le Maroc et les intentions de la France dans la région. 

    Comment la France a voulu profiter de la transition espagnole après le décès du Général Franco, pour poser ses pions dans la région, le Maroc et la Mauritanie et réaliser son rêve hégémonique au détriment des droits légitimes du peuple sahraoui.


    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=55Uza2mzCuI]


    « La France officielle n’a pas encore renoncé à ses ambitions colonialistes en Afrique et ses régions d’influence. Lorsque les français disent « l’Afrique pour les africains », veut dire « l’Afrique pour la Francophonie » . L’Afrique doit rester soumise à l’hégémonie française. La France n’a pas renoncé à la stratégie des intérêts en Afrique, en particulier en Afrique du Nord . Nous avons vu comment le gouvernement français s’activait sérieusement et faisait des pressions sur le gouvernement espagnol de l’époque pour qu’elle livre le Sahara Occidental à ses alliés et ses pions. 
    Ce sont des faits connus de tous. La France qui a colonisé notre pays pendant plus d’un siècle et un quart de siècle a profité de cette crise enclenché en Afrique du Nord et au Sahara Occidental pour livrer des armes en vue de réarmer l’armée marocaine. Vous avez tous entendu le projet de Marrakech pour le réarmement de l’armée marocaine. Non pas pour défendre les frontières du Maroc frère, mais pour d’autres intentions préméditées faisant partie de la stratégie française. Oui, beaucoup d’armes ont débarquées et continuent de débarquer au Maroc. Le gouvernement français derrière tout cela. Le gouvernement de ce pays qui a assassiné le dixième de la population de ce pays, n’a pas encore oublié. Elle est mangée par la rage de voir un peuple avec la tête en haut. Un peuple qui se construit. C’est la réalité. Nous avons, à plusieurs reprises, attiré l’attention des autorités françaises, en particulier la plus haute autorité, en leur disant qu’il suffit avec la guerre d’Algérie. Vous nous avez fait la guerre pendant 8 ans, vous avez tué un million et demi de personnes. Ca suffit. Où est-ce que vous allez avec ces armes ? Un jour viendra où nous parlerons de ce sujet parce qu’il y a un banquier qui livre l’argent. Le Maroc n’a pas pour acheter toutes ces armes. Mais il y a un sponsor qui lui livre les dollars. Et la France livre les armes. Dans le but d’imposer un colonialisme d’un nouveau genre. 
    Si nous ne regardons pas ce problème en face, il est possible que cette campagne de brouillard et de fumée cache la vérité. L’histoire de l’enlèvement des coopérants de Zouérate n’est qu’une campagne de brouillard pour cacher cette réalité. La France officielle, et je ne dis pas le peuple français parce que nous avons des amis dans ce pays, et il y a des forces qui ne sont pas d’accord avec la politique suivie par le gouvernement français. Permettez-moi, chers frères, étant donné la gravité de la situation, d’être sincère avec vous et avec ma conscience. 
    Les accords d’armement ont commencé plus précisément depuis la crise du Sahara Occidental et non pas depuis 1973, comme prétendu par le roi du Maroc. Parce que, après 1973, nous avons vu ce qui s’est passé au Maroc. A l’époque, le Maroc ne pensait pas à réarmer l’armée marocaine. Au contraire, il pensait à la manière de le désarmer. Et, effectivement, elle a été désarmée. Par conséquent, il ne faut pas manipuler l’histoire. Les faits doivent être dits. 
    Comme j’ai dit, j’en ai parlé, personnellement, le président français, sur les dangers de cette politique. Je voyais où il allait. Son stratégie est d’avoir une zone d’influence. Et elle ne peut exister que dans les pays africains francophones. Elle ne peut être en Amérique Latine, en Asie, même pas en Europe. Cette zone d’influence s’étend du Maroc en Mauritanie, au Sénégal et d’autres pays d’Afrique. 
    Les français disaient que la crise du Sahara Occidental a été provoquée par l’Algérie. Par moi, personnellement. C’est la propagande brandie par le Maroc et la France de la droite. Que j’étais derrière cette crise. Que je n’avais pas le soutien de la direction et du peuple de ce pays. Pour des raisons personnelles j’ai créé ce problème. Je ne réponds pas à cela. Les réponses étaient claires et nettes. Dans les mitings, les manifestations, les marches organisées dans ce pays. Dans les derniers jours et il ya quelques mois. Mais il y a des gens qui ont des yeux qui ne voient pas et des oreilles qui n’écoutent pas. Ce qu’il qualifiait de crise provoquée s’est transformée en une véritable guerre. La propagande qui prétendait qu’il s’agissait d’un petit peuple, peu nombreux, un peuple nomade qui ne sait même pas ce qui veut dire « indépendance ». La même chose qu’on entendait lors de la crise des Comores. Elle a essayé de séparer l’île de Mayotte pour des raisons colonialistes. Quelle a été la position de l’Algérie dans cette affaire ? Avons-nous un sentiment d’inimitié envers le peuple marocain ? Jamais ! Celui qui y pense a tort ! Ils ont dit que le peuple marocain nous aidé dans le passé et que nous sommes des ingrats. Nous avons offert des sacrifices pour la libération du peuple marocain. Il y a encore gens ici présentes dans cette salle qui savent comment les marocains nous ont laissé tomber. Ce n’est pas le peuple marocain qui nous a laissé tomber lors de la guerre de libération. Après nous être mis d’accord pour faire la guerre jusqu’à l’expulsion du colonialisme français, ils ont signé des accords avec ce dernier. Et le peuple algérien est resté seul dans le champ de bataille menant le combat avec courage. Si on fouille minutieusement l’histoire, on verra que nous avons payé très cher. Le dixième de notre population. Huit ans de guerre, d’exode, assassinats, emprisonnement alors que d’autres menaient la belle vie. Notre espoir était que le combat continue pour libérer le Maghreb Arabe, pour l’édification d’un Maghreb arabe bâti sur l’intérêt des peuples. Mais l’intérêt colonial et l’intérêt des classes a empêché la réalisation de cet objectif et ce rêve ».
    Traduction non officielle : Diaspora Saharaui
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  • ¿QUÉ PASA EN EL SAHARA OCCIDENTAL?

    Al igual que los acontecimientos, estos últimos días, los sentimientos, contradictorios a veces, se agolpan y, como a borbotones, pugnan por expresarse: pena, rabia, impotencia, esperanza, ganas de gritar, o al menos de oír, de leer: ¿qué pasa en el Sahara Occidental?
    Entre finales de octubre y mediados de noviembre hemos asistido, estamos asistiendo, a un conjunto de hechos y aniversarios de especial importancia para el desarrollo del conflicto del Sahara Occidental. Sin embargo, con muy notables excepciones, los medios de comunicación han minimizado, cuando no ignorado, los temas en cuestión. Una catástrofe natural, como han sido las inundaciones en los campamentos saharauis en torno a Tinduf (Argelia), una tragedia humana en la que miles de familias refugiadas han perdido sus escasas pertenencias y el esfuerzo de cuarenta años de trabajo ha quedado reducido a barro, apenas ha tenido repercusión en los medios digitales y más o menos cercanos a la causa.
    Lo peor no es tanto el silencio de los medios, comprometidos, quizás, en otras urgencias e intereses. Lo terrible es la escasa y tardía reacción de las instituciones políticas y de las organizaciones sociales. Bastaría recordar el despliegue informativo y el cúmulo de reacciones frente al terremoto de Nepal o ante cualquier otra tragedia similar reciente que, teóricamente, cae mucho más lejos de nuestro ámbito de influencia.
    SILENCIO DE CONVENIENCIA 
    Tal vez -solo tal vez- exista un consenso para evitar que cualquiera recuerde que la responsabilidad sobre la población saharaui, en tanto no se resuelva el conflicto, corresponde al Estado español y, consecuentemente a sus instituciones. En este sentido, la actitud del Ministerio de Exteriores y su Agencia de Cooperación (AECID) no puede sino calificarse de rastrera y miserable.
    Tal vez -solo tal vez- la cercanía del 40 aniversario de los terribles acontecimientos que dieron lugar al conflicto actual: la invasión marroquí del Sahara Español, la Marcha Verde, los ignominiosos Acuerdos Tripartitos de Madrid, el éxodo masivo, los bombardeos con Napalm de civiles refugiados, etc., recomienden al poder político y mediático guardar un conveniente silencio.
    Porque, claro, en pleno auge del debate preelectoral sobre la pervivencia /necesidad de reforma de las normas y leyes del régimen del 78, alguien podría recordar que esto del Sahara Occidental, como la cuestión de la memoria histórica o el encaje territorial del Estado, es un tema que el bipartidismo ha querido obviar. O, peor aún, que lejos de atender a sus obligaciones legales internas e internacionales, ha ido tomando parte a favor de la ilegalidad, de la guerra -con venta de armas a una de las partes-, del sufrimiento añadido al Pueblo Saharaui -mediante la negación sistemática de sus derechos civiles como nacionales españoles, la ausencia de ayudas suficientes a las personas refugiadas…-, alineándose políticamente en los foros internacionales con la violación sistemática de los derechos humanos, civiles, sociales, económicos o culturales cometida por Marruecos…
    Y, tal vez -solo tal vez- ahora que el debate sobre las políticas hacia las personas refugiadas parece no apaciguarse, alguien podría reprochar la doble moral a la hora de hablar de conflictos y refugiados de uno u otro lado.
    LA REPARACIÓN EXIGIBLE 
    Y, esto, en pleno despegue de la (pre)campaña electoral, puede resultar peligroso porque, tal vez -solo tal vez- a alguien se le ocurra echar cuentas y pedir no solo justicia para el Pueblo Saharaui -que se declaren nulos los Acuerdos Tripartitos, se prohíba la explotación ilegal de sus recursos naturales- sino el reconocimiento: el de su sufrimiento, de su capacidad organizativa, del Frente Polisario como único representante de su pueblo, como dice la ONU, o hasta de la República Árabe Saharaui Democrática, como hace la UA. Más incluso, alguien podría exigir reparación por lo padecido y, eso sí que no: ¿quién se atreve a cuantificar lo que valen los miles de muertos, los cientos de desapariciones, las torturas, los años pasados en el exilio por cientos de miles de personas, las inundaciones y el siroco, las enfermedades, los niños y mujeres fallecidos por falta de atención médica, los años perdidos sin escolarizar…? No sé, porque el cálculo no ha sido nunca mi fuerte, pero me da la impresión de que ni la escasa ayuda de la AECID, ni todas las ayudas humanitarias recibidas, incluyendo las campañas populares, alcanzan para compensar el desastre.
    Es posible, que el Gobierno español, presidente de turno del Consejo de Seguridad de la ONU, conozca de primera mano el plan que el enviado especial de Ban Ki-moon va a presentar en fechas próximas y piense que con ello se pueda cerrar este triste capítulo de nuestra historia más reciente. Pero tampoco sobre eso tenemos noticias ciertas.
    Mientras, en los campamentos de refugio y en los territorios asolados por Marruecos un pueblo entero sigue resistiendo, con la solidaridad de gentes de todo el mundo, a los embates de la naturaleza y de los mezquinos intereses de los estados implicados y exige, cada vez más alto y más claro: justicia, reconocimiento y reparación del estado español.
    Eso está pasando en el Sahara Occidental.
    POR: Jesús l. Garay Hinojal