Mois : décembre 2015

  • Crimes commis par le Maroc : trois nouvelles fosses communes découvertes dans les territoires sahraouis (Association)

    Trois nouvelles fosses communes ont été découvertes, récemment, dans les territoires sahraouis par des experts espagnols, a indiqué, jeudi à Dakhla (camps de réfugiés sahraouis), le président de l’Association des familles des prisonniers et disparus sahraouis (AFRAPREDESA), Omar Abdeslam.
    Le président de l’AFRAPREDESA, qui s’exprimait devant des journalistes, en marge des travaux du 14ème Congrès du Front Polisario, a précisé que « le processus d’exhumation des ossements est à sa première phase », soulignant qu’ »il ne pouvait pas à l’heure actuelle donner plus de détails sur les lieux de ces trois fosses communes », qui viennent encore une fois lever le voile sur les crimes contre l’humanité commis par l’occupant marocain.
    « Nous communiquerons d’avantage sur ces nouvelles fosses communes, une fois le travail entamé sur le terrain est achevé », a-t-il poursuivi.
    Il a, toutefois, affirmé que « jusqu’à maintenant dix personnes furent identifiées dans la première fosse », précisant que « la plus grande fosse contient les ossements de 60 victimes sahraouies enterrées vivantes. »
    M. Abdeslam, qui a rappelé que plusieurs fosses communes avaient été découvertes au Sahara occidental dans les années passées, a émis le vœu de voir le secrétaire général de l’Onu, Ban Ki-moon, relancer le dossier de la protection et la surveillance des droits de l’Homme dans les territoires sahraouis occupés.
    M. Ban Ki-moon est attendu pour une visite dans la région au début de l’année 2016. Une visite, qui sera une occasion pour « amener l’occupant marocain à assumer ses responsabilités dans les crimes d’état commis au Sahara occidental », a conclu M. Abdeslam.
    Une découverte macabre après celle Fedret Lakouiaâ
    Cette nouvelle découverte, témoin de crimes contre l’humanité commis par l’occupant marocain contre le peuple sahraoui, vient s’ajouter au charnier découvert à Fedret Lakouiaâ, dans la région d’Amhiriz libérée au Sahara occidental.
    En novembre 2013, une cérémonie de remise des restes humains du charnier avait été organisée par les autorités sahraouies en présence des proches des défunts, des représentants de la MINURSO et de personnalités internationales.
    Le groupe de travail qui avait contribué à l’identification des restes humains par des tests ADN effectués dans les laboratoires d’une université du Pays-basque espagnol était également présent à la cérémonie qui s’était déroulée sur le lieu de ce crime.
    La découverte de ce premier charnier « révèle une partie du crime de guerre commis par le régime marocain contre le peuple sahraoui depuis son invasion du Sahara occidental le 31 octobre 1975 », avait-on insisté.
    Les témoignages et la présence d’organisations ainsi que d’acteurs internationaux sur les lieux du crime constituent un « démenti formel des thèses du Maroc » contenues dans ses rapports « contraires » à la réalité.
    La recherche des restes de dizaines de sahraouis ensevelis dans des charniers dans toute la région, notamment dans les territoires occupés dans le sud du Maroc se poursuit.
    Le sort de plus de 500 disparus et 151 prisonniers de guerre reste inconnu.
    Dans un rapport intitulé : « Amhiriz, l’espoir est possible : les fosses communes et le sort du premier groupe des disparus sahraouis », le groupe d’enquête a levé le voile sur l’atrocité de leur exécution sommaire par balles réelles en février 1976 par l’armée marocaine lors de son invasion des territoires du Sahara occidental.
    Selon les enquêteurs, les résultats de l’enquête réalisée en juin 2013 « démentent les rapports présentés par les autorités marocaines sur la situation des disparus sahraouis ». Un rapport, affirme-t-on, « ambigu et ne répondait pas aux normes et standards internationaux ».
    (APS)
  • Ouverture du 14e congrès du Front Polisario : Mohamed Abdelaziz fustige le Maroc

    Les travaux du 14e Congrès du Front Polisario, qui porte le nom du martyr Khalil-Ahmed Sidi-M’hamed, se sont ouverts, hier, à Dakhla, au camps des réfugiés sahraouis, en présence de 2 472 délégués, dont 53,71% élus par la base.
    De notre envoyée spéciale aux camps des réfugiés sahraouis -Dakhla- Karima Bennour
    Ce Congrès qui se tiendra jusqu’au 20 décembre prochain, sous le slogan «Force, planification et volonté pour imposer l’indépendance nationale et la souveraineté», est «déterminant» et «historique», a affirmé le secrétaire général du Front Polisario, Mohamed Abdelaziz, indiquant que «nous sommes en position de force». Lors de son allocution de la cérémonie d’ouverture des travaux dudit Congrè, à laquelle ont pris part des délégations venues de par le monde, en solidarité avec le peuple sahraoui et en soutien à son droit à l’autodétermination, le Secrétaire général du Front Polisario a souligné l’«importance» de la tenue de ce congrès, car «déterminant et historique» pour la lutte du peuple sahraoui pour son indépendance. Il est à noter que sur les 2 472 congressistes au conclave du Front Polisario, 32,51% sont des femmes, outre la présence d’une délégation des Sahraouis des territoires encore sous occupation marocaine. Prenant de plus en plus de l’audience sur les plans, régional et international, la juste cause du peuple sahraoui, dernière question de décolonisation en Afrique, inscrite à l’Agenda des Nations unies, le slogan du 14e congrès du Front Polisario :«Force, planification et volonté pour imposer l’indépendance nationale et la souveraineté» illustre fortement la détermination des Sahraouis, à travers leurs représentants à ce congrès, à demeurer attacher à leur droit «indéniable» à l’autodétermination. «Nous sommes en position de force», a déclaré, hier, le Secrétaire général du Front Polisario, président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), devant une assistance composée, outre des congressistes, de délégations venues d’Afrique, d’Europe, d’Amérique latine. Pour ne citer, à ce propos, que celles de l’Afrique du Sud, conduite par le Secrétaire général du parti au pouvoir, l’ANC, d’Algérie, en la personne du ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni, de Tunisie, de Mauritanie, du Nigeria, en la personne de son ambassadeur accrédité près de la RASD, d’Égypte et une délégation de la Palestine. Pour l’Europe, l’on notera les délégations venues d’Italie, d’Espagne de France et la présence du président de l’Eucoco, Pierre Galand, et celles d’Amérique latine, -Cuba, Chili et Venezuela-. Ce 14e congrès se tient dans une conjoncture particulière, sur les plans interne et externe. La responsabilité engagée de la communauté internationale (ONU, ndlr) pour le parachèvement du processus de décolonisation au Sahara occidental, notamment depuis le cessez-le-feu en 1991, sous ses auspices, entre le Front Polisario et le Maroc, peine à se traduire, à ce jour. Et c’est ce qui est à l’origine du désarroi des Sahraouis, qui ne manquent pas d’interpeller la communauté internationale, notamment le SG de l’ONU et le Conseil de sécurité de l’institution internationale à imposer la force du Droit, face aux manœuvres du Maroc, à se dérober de la légalité internationale, avec les soutiens de des autorités coloniales au Sahara occidental, notamment la France. Sur le plan externe, les nombreux succès et à des niveaux divers réalisés par les responsables de la RASD et du Front Polisario outre qu’ils acculent les autorités coloniales marocaines, ils mettent à nu, encore une fois, la politique coloniale du Maroc au Sahara occidental, notamment dans ses atteintes aux drois de l’Homme et la violation du Droit international. Qu’il s’agisse des succès sur la scène diplomatique, humanitaire et juridique et aussi médiatique, pour ne citer que la décision de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE), annulant, avec effet immédiat, l’Accord controversé de mars 2012, signé entre le Maroc et l’UE, incluant le Sahara occidental occupé, sur la libéralisation du commerce des produits agricoles et halieutiques. «Nous sommes en position de force», a déclaré, hier, Mohamed Abdelaziz, avant de souligner, plus loin, que «le Maroc est au banc des accusé», a-t-il indiqué. Avant le début des travaux du 14e congrès du Front Polisario, le représentant de celui-ci à l’UE, Mohamed Sidati, nous a déclaré, en marge, que des questions importantes seront «débattues» par les congressistes, notamment celles ayant trait à la «stratégie» à dégager pour la suite à donner à la lutte du peuple sahraoui «pour son indépendance». Pour notre interlocuteur, «notre attachement à l’autodétermination est indéniable» et «nous demeurons déterminés à lutter pour l’indépendance», en usant «de tous les moyens», y compris «la lutte armée ». Il est à noter que les travaux du 14e congrès du Front Polsiario seront sanctionnés par l’adoption de résolutions, dont celles ayant trait à la politique générale, l’élection d’une nouvelle direction et la révision des statuts du Front Polisario et de la Constitution de la RASD. Les mandatés à ce 14e congrès du Front Polisario ont procédé, hier, à l’élection du bureau du congrès, que présidera, durant cinq jours, Khatri Eddouh, président, pour rappel, du Parlement sahraoui, chef de la délégation des négociateurs.
    K. B.
  • Polisario : «Collusion entre Rabat et les groupes terroristes»

    Le président de la RASD, Mohamed Abdelaziz, a déclaré, lors de l’ouverture du 14e Congrès du Front Polisario, que le Maroc est le plus grand fabricant et exportateur de cannabis dans le monde, en particulier vers les pays voisins et la région du Nord-Mali en association étroite avec les bandes criminelles et les groupes terroristes.
    Dans le rapport moral, préparé par le secrétariat du Front Polisario et lu par le président sahraoui devant les délégués venus de tous les coins du Sahara Occidental , il est indiqué que des parties, par des appuis financiers et politiques, empêchent le processus d’autodétermination consacré par l’Onu au droit des peuples de disposer d’eux-mêmes.
    Mohamed Abdelaziz a appelé l’Onu à assumer ses responsabilités dans le blocage actuel du processus de décolonisation au Sahara occidental, occupé par le Maroc, accusant les Etats du Golfe et la France de soutenir financièrement et politiquement le Makhzen et de faire obstacle à l’autodétermination du peuple sahraoui et sa lutte pour son indépendance.
    Le leader du Polisario a signalé que des avancées appréciables sont à mettre au profit de la cause sahraouie comme la décision de la récente Cour européenne, qui interdit l’importation des produits marocains venant des territoires occupés et l’adoption par le Conseil fédéral suisse que le Front Polisario est le seul représentant légitime du peuple sahraoui et que nous sommes en position de force pour avoir traversé des étapes importantes.
  • PE : La MINURSO doit être dotée d’un mandat de surveillance

    Le groupe unitaire européenne-Gauche verte nordique (GUE/NGL) au Parlement européen a exhorté hier les Nations-unies à doter sa mission pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) d’un mandat de surveillance des droits de l’homme. 
    Dans un projet d’amendement concernant le Sahara occidental proposé dans le cadre de la résolution du Parlement européen sur le rapport annuel 2014 sur les droits de l’homme et la démocratie dans le monde, et sur la politique de l’Union européenne en la matière, qui sera voté jeudi en séance plénière du Parlement à Strasbourg, le groupe « prie instamment les Nations unies de doter la MINURSO d’un mandat en matière de droits de l’homme, à l’instar de toutes les autres missions onusiennes de maintien de la paix de par le monde ». 
    Il réitère, à l’occasion, son soutien pour « un règlement équitable et durable du conflit du Sahara occidental sur la base du droit à l’autodétermination du peuple sahraoui, conformément aux résolutions des Nations unies en la matière ». Le groupe parlementaire plaide également pour le respect des droits fondamentaux des sahraouis, notamment leur liberté d’association, d’expression et leur droit de réunion. 
    Le groupe réclame, en outre, dans son projet d’amendement « la libération de tous les prisonniers politiques sahraouis » et demande qu’un « accès aux territoires du Sahara occidental soit accordé aux parlementaires, aux observateurs indépendants, aux ONG et à la presse ».
    Dans une déclaration publiée à l’issue de la treizième session du Conseil d’association UE-Maroc, tenue lundi dernier à Bruxelles, l’UE a relevé un « ralentissement », en 2015, du processus de réformes en matière de droits de l’homme et des libertés fondamentales au Maroc. 
    « L’UE se tient prête à poursuivre son soutien et encourage les autorités marocaines à renforcer leurs efforts en particulier sur l’égalité des genres et contre toute forme de violence sur la base de l’orientation sexuelle, les libertés d’association, de rassemblement et d’expression dans le respect des principes fondamentaux de la Constitution et des engagements internationaux du Maroc », a-t-elle souligné dans sa déclaration.
    Le conseil des chefs de la diplomatie européenne qui s’est réuni avant le Sommet européen, prévu ces 17 et 18 décembre à Bruxelles, a adopté au point A le pourvoi en appel, c’est-à-dire sans débat, ni discussion. Le pourvoi en appel est donc automatiquement soumis à la Cour de justice de l’Union européenne.
    La huitième chambre de cette Cour avait rendu, jeudi, un arrêt annulant un rehaussement de l’accord agricole signé en 2012 entre le Maroc et l’Union européenne. Dans la foulée, l’Union européenne (UE) a réitéré sa position en faveur d’une « solution politique juste, durable et mutuellement acceptable » à la question du Sahara. 
    L’UE, qui « rappelle son attachement au règlement du conflit du Sahara », « soutient pleinement » les efforts des Nations unies pour aider les parties à parvenir à une « solution politique juste, durable et mutuellement acceptable », lit-on dans la déclaration finale adoptée à l’issue de la treizième session du Conseil d’association UE-Maroc, tenue lundi dernier à Bruxelles. 
    L’UE exprime le vœu que les efforts en direction d’une meilleure intégration maghrébine contribueront à des avancées dans ce domaine, ajoutant qu’elle demeure attachée à l’intégration maghrébine et reste à la disposition des partenaires maghrébins pour encourager ce processus » note-t-il encore.
  • LE CONSTANT ÉCHEC DU MAROC

    La question du Sahara occidental a été largement traitée lors de la réunion du Conseil de l’Internationale socialiste (IS) qui s’est déroulée récemment à Luanda, la capitale angolaise, en présence de deux membres du Polisario, à savoir Mohamed Sidati et Malainine Sadik.
    Dans sa résolution sur la question sahraouie, le conseil de l’IS « encourage de manière décisive les efforts des Nations unies pour trouver une solution politique au Sahara occidental conformément aux résolutions de l’ONU, et demande au Maroc et au Front Polisario de reprendre et d’intensifier les négociations directes comme l’a demandé le secrétaire général de l’ONU, dans la recherche d’une solution durable au sein de la structure définie par les Nations unies. L’Internationale socialiste a tenu sa seconde réunion du Conseil en 2015 à Luanda, accueillie par le MPLA, son parti membre en Angola. 
    Les participants se sont retrouvés dans la capitale angolaise en représentation des partis et organisations membres de l’IS en Afrique, en Europe, en Amérique latine, en Asie et au Moyen-Orient. La réunion a examiné les thèmes principaux, « œuvrer pour la stabilité, la paix et la sécurité dans le monde à une période de crise », « lutter pour l’égalité et les progrès communs dans un monde interdépendant » et « COP21 – Notre but pour un accord universel et contraignant, des engagements communs, des exigences différenciées et des objectifs précis ».
    Cette décision intervient à un moment important de la diplomatie sahraouie, qui a obtenu avant-hier un succès retentissant à travers la condamnation par la cour de justice européenne qui vient d’annuler l’accord agricole UE-Maroc. 
    La Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a prononcé en effet l’annulation, avec effet immédiat, de l’accord controversé sur la libéralisation du commerce des produits agricoles et halieutiques du Maroc, conclu en mars 2012 entre le royaume chérifien et l’UE. La décision concernant la conclusion de l’accord, sous forme d’échange de lettres entre l’Union européenne et le royaume du Maroc, relatif aux mesures de libéralisation réciproques en matière de produits agricoles, de produits agricoles transformés, de poissons et de produits de la pêche, établissant une association entre les communautés européennes et leurs Etats membres d’une part, et le royaume du Maroc d’autre part, est annulée en ce qu’elle approuve l’application dudit accord au Sahara occidental (occupé) », est-il écrit dans un jugement rendu jeudi 10 décembre 2015 par la CJUE. Selon le même arrêt, la CJUE estime que le Conseil de l’Union européenne n’a pas vérifié si l’exploitation des ressources naturelles du Sahara occidental sous occupation marocaine se faisait ou non au profit de la population sahraouie. 
    La population du Sahara occidental n’a pas été consultée, bien que l’ONU ait décidé qu’aucune activité de ce genre ne peut être engagée si elle ne répond pas à la volonté de la population du territoire. Des chercheurs de renom en droit international ont déclaré à plusieurs reprises que l’UE viole le droit international au Sahara occidental.
    L’ancien sous-secrétaire général des Nations unies aux affaires juridiques, Hans Corell, avait déclaré à propos de l’accord de pêche UE-Maroc : « Il est clair qu’un accord de ce type, qui ne fait pas la distinction entre les eaux adjacentes au Sahara occidental et les eaux adjacentes au territoire du Maroc, viole le droit international. » Un avis partagé par le service juridique du Parlement européen et plusieurs Etats membres. 
    Par une démarche qui fera date, le Polisario avait porté en novembre 2012, devant la Cour européenne de justice, un accord de libre-échange UE-Maroc. Un recours similaire pour l’accord de pêche UE-Maroc est engagé par le Front Polisario devant la CJUE. Hier à Alger, le président sahraoui a affirmé que le Maroc est de plus en plus « isolé » sur la scène diplomatique internationale, suite au briefing devant le Conseil de sécurité de l’Envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental, Christopher Ross, qui avait achevé une tournée dans la région. 
    « Le Maroc est de plus en plus isolé sur la scène internationale », a déclaré M. Abdelaziz, à l’issue d’une cérémonie organisée en son honneur par la Commission nationale consultative de la promotion et de la protection des droits de l’homme (CNCPPDH), qui lui a décerné son prix annuel en reconnaissance à son combat et son militantisme pour la libération du Sahara occidental occupé et le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, depuis plus de 40 ans. 
    « C’est illégal, inacceptable et contraire à la légitimité internationale », a qualifié M. Mohamed Abdelaziz les déclarations d’officiels marocains voulant entraver M. Ross dans ses efforts pour un règlement juste et définitif du conflit au Sahara occidental occupé depuis 1975 par le Maroc que soutient la France.Le 14e congrès du Polisario, prévu du 16 au 20 décembre à Dakhla, est attendu par le peuple sahraoui qui espère depuis plus de trente ans une issue favorable à sa cause. 
    Une commission restreinte désignée par le comité permanent du Polisario est à pied d’œuvre depuis plusieurs mois pour la préparation de la 14e édition dudit congrès, auquel participeront quelque 2 475 délégués. Les travaux du congrès, qui aura comme slogan « Force, planification et volonté pour imposer l’indépendance nationale et la souveraineté », seront accueillis par les camps de la wilaya de Dakhla, où les structures ont été reconstruites suite aux dégâts engendrés par les dernières intempéries. 
    Des délégations étrangères, dont celle représentant l’Algérie, sont également invitées à ce congrès. Plusieurs pays d’Afrique, d’Amérique Latine, d’Asie et d’Europe seront représentés certains à un haut niveau politique.
  • Participation d’une délégation du parti au pouvoir en Mauritanie au XIV Congrès du Polisario

    Sahara Occidental – Camps des réfugiés de Dahla
    Parti de l’Union a décidé de la décision de la République de Mauritanie d’envoyer une délégation de haut rang à la quatorzième congrès du Front Polisario tenue état « Tindouf » algérienne. 
    Une délégation du Parti de l’Union pour la République au pouvoir en Mauritanie assiste aux travaux du XIV Congrès du Front Polisario qui se déroulent dans les camps de réfugiés de Dakhla, a rapporté le site mauritanien Zahra Chinguetti.
    Le parti du président Mohamed Ould Abdelaziz est représenté par son délégué dans la Wilaya de Tiris Zemmour Zeineb mint Taleb et Mohamed Ould Afelouat pour la ville de Zouérate, ajoute la même source.
    Selon le même site, il s’agit de la premièere fois qu’une délégation de ce parti assiste à un congrès du mouvement sahraoui.
    Le Front Polisario lutte pour l’indépendance du Sahara Occidental, ancienne colonie espagnole occupée par le Maroc depuis 1975.
    Le Maroc a dépêché son ministre des affaires étrangères à Nouakchott où il a été reçu par le président mauritanien Ould Abdelaziz. Une visite qui vise à dire à l’opinion publique mauritanienne que tout va bien entre Rabat et Nouakchott alors qu’il est connu que le torchon brûle depuis des années pour des raisons encore méconnues du grand public.
    Selon certaines sources, la présence au Maroc de certaines personnalités opposées au président Ould Abdelaziz dérange le leader mauritanien au plus haut point. Rabat tente de faire de cette présence une carte pour faire pression sur le gouvernement mauritanien en vue d’obtenir des concessions dans la question du Sahara Occidental dont la Mauritanie jouit d’un statut d’observateur.
    Ceci est la première fois que le parti au pouvoir participer à une conférence de l’avant pour exiger l’indépendance pour le désert.
  • Annulation de l’Accord de libre-échange entre l’UE et le Maroc

    La Cour européenne de Justice de l’Union européenne a annulé le 10 décembre 2015 l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Royaume du Maroc. Cette décision entre en vigueur immédiatement.
    Pour José Bové, député européen rapporteur pour le Parlement Européen sur cet accord
    « Je n’ai pas été entendu par la plupart de mes collègues en septembre 2011, lorsque j’ai demandé à la Commission du Commerce International du Parlement européen de saisir la Cour de Justice de l’Union européenne pour vérifier la légalité de l’accord de libre-échange avec le Maroc proposé par la Commission européenne. En février 2012, j’ai de nouveau exprimé mes craintes juste avant le vote en plénière mais je n’ai pas été suivi puisqu’il a été ratifié.
    Mes préoccupations étaient fondées : la CJUE vient d’annuler cet accord au motif qu’il ne doit pas s’appliquer au territoire du Sahara Occidental, territoire non autonome selon l’Organisation des Nations Unies et toujours placé sous responsabilité du Royaume d’Espagne. Je constate que le passage en force de la Commission européenne, du Parlement européen et du Conseil européen a contribué à créer cet imbroglio diplomatique.
    Je demande à Madame Mogherini, Haute Représentante pour les Affaires étrangères, de tirer les conséquences de la décision de la Cour de Justice de l’Union européenne et de respecter le droit international. Toutes les importations de fruits et légumes en provenance du Royaume du Maroc doivent être interdites tant qu’un étiquetage ne permettra pas de faire la différence entre ceux produits au Maroc et ceux qui viennent du Sahara occidental. 
    Cette interdiction et l’obligation d’étiquetage doivent être étendues aux poissons pêchés au large des côtes du Sahara occidental par des bateaux marocains ou des différents pays de l’Union européenne. »
    Contrefaçon-Riposte, 17 déc 2015
  • Europa da otra paliza a Marruecos

    Después del dictamen del Tribunal de Justicia de la UE que anulo los acuerdos comerciales entre La Union Europea y Marruecos al incluir el territorio del Sahara Occidental, el Parlamento Europeo acaba de asestarle una buena bofetada a Marruecos al adoptar una enmienda en su informe sobre los derechos humano y la democracia en el mundo en 2014.
    El informe adoptado este jueves en Estrasburgo pide la extension del mandato de laMINURSO para la vigilancia de los derechos humanos en el Sahara Occidental y pide a Marruecos respetar los derechos fundamentales de los saharaui, sobre todo la libertad de asociacion, expresion y reunion. Exige tambien la liberacion de todos los prisioneros politicos, que el acceso a los territorios del Sahara Occidental sea permitido a los parlamentarios, observadores independientes, ONG y a la prensa, e insta la ONU a otorgar a la MINURSO un mandato para los derechos humanos.
    La semana pasada, Holanda se nego a firmar el acuerdo sobre el pago de la seguridad social a los pensionistas marroquies en el que Marruecos exigia que los pagos incluyan al Sahara Occidental. Un hecho « nacionalmente e internacionalmente problematico desde el punto de vista legal », segun declaraciones del Ministro holandés de Asuntos Sociales.
  • «El-Djeïch» corrige Saïdani et confirme la position immuable de l’Algérie sur le Sahara Occidental

    Le dernier éditorial de la revue de l’ANP El-Djeïch résonne comme une mise au point cinglante à ceux qui tentent de semer le doute sur la position de principe de l’Algérie vis-à-vis du Sahara Occidental. 
    Par cet éditorial, l’ANP confirme le caractère «immuable» de la position algérienne sur la question sahraouie, donnant ainsi une véritable gifle au secrétaire général du FLN, Amar Saïdani, qui a, dans une récente interview à une télévision parapublique, annoncé qu’il ne partageait pas la position officielle de l’Algérie qui soutient les efforts des Nations unies pour faire appliquer le principe universel relatif au droit des peuples colonisés à l’autodétermination. 
    Les mots utilisés pour réaffirmer cette position constante sont sans appel. «Le peuple algérien, qui a exprimé avec force et détermination son attachement à son droit à l’autodétermination en usant de tous les moyens légaux disponibles jusqu’au recouvrement de sa souveraineté, de sa liberté et de sa dignité, réaffirme aujourd’hui sa position constante et celle de l’Algérie, de soutien au peuple sahraoui dans sa quête légitime visant à reconquérir ses droits spoliés, à décider de son avenir et de sa destinée, conformément aux chartes internationales et aux décisions onusiennes», lit-on. 
    La revue qualifie clairement la présence marocaine au Sahara Occidental de colonisation, la comparant à ce qu’a enduré le peuple algérien sous le joug colonial français. La revue El-Djeïch a évoqué le message adressé par le président Bouteflika à l’occasion du 39e anniversaire de la création de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), où il a affirmé que «cette position de l’Algérie ne date pas d’aujourd’hui, mais puise sa source des principes et idéaux qui ont nourri la glorieuse Révolution libératrice». 
    Le chef de l’Etat avait également précisé que «l’Algérie reste convaincue du triomphe du droit et que les peuples combattant pour une juste cause finiront, tôt ou tard, par atteindre leur objectif, en dépit de tous les obstacles et de toutes les contraintes». Une manière pour lui de dissiper le flou provoqué par les propos incongrus du secrétaire général du FLN. 
    El-Djeïch rappelle que l’Algérie avait eu à endurer les affres de la nuit coloniale pour réitérer le soutien de l’Algérie aux Sahraouis qui vivent actuellement la même situation. «Une occupation de cette terre sacrée, précise l’organe central de l’ANP, qui s’est étalée sur plus d’un siècle et quart, au cours duquel le peuple algérien a vécu ses jours les plus sombres, faits de pauvreté, de faim, d’ignorance, de marginalisation, d’exil, d’extermination collective, de dépossession et d’exploitation des différentes ressources de notre sol et de notre sous-sol, au mépris des droits de l’Homme les plus élémentaires contenus dans les lois internationales et les législations». 
    La mise au point d’El-Djeïch vient après celles du ministre des Affaires maghrébines, Abdelkader Messahel, du ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, du Premier ministre Abdelmalek Sellal et du président de la République lui-même. Des réactions venues après une large exploitation politique et médiatique par la presse et la classe politique marocaines des propos tenus par un Amar Saïdani dont les dérapages et les provocations agacent de plus en plus l’opinion publique.
    Hani Abdi
  • Sahara Occidental : Fin des travaux de la 1re journée du 14e congrès du Front Polisario avec la constitution des commissions

    Les travaux du premier jour du 14e congrès du Front Polisario ont pris fin tard dans la nuit du mercredi après la constitution des commissions du congrès et l’intervention du secrétaire général sortant du Front, Mohamed Abdelaziz, et un nombre important de chefs de délégations étrangères.
    Lors de son allocution d’ouverture du congrès qui a rassemblé 2472 congressistes, M. Abdelaziz, également président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), a affirmé que le peuple sahraoui est en «position de force», estimant qu’il s’approche de la victoire.
    «Nous sommes en position de force, pas seulement à cause de la loi et de la justice qui sont du côté de notre cause, mais, parce que nous avions traversé des étapes importantes», a-t-il souligné, ajoutant que «tout n’est qu’une question de temps».
    Estimant que l’avenir de la cause sahraouie est «prometteur», le secrétaire général du Front Polisario a affirmé que le peuple sahraoui a réalisé un saut qualitatif et historique» dans son combat pour l’indépendance.Soutenant que ce congrès «doit mettre sur pied un plan qui permettra la réalisation des objectifs du combat du peuple sahraoui».
    Par ailleurs, M. Abdelaziz a mis en relief les «nombreuses» priorités auxquelles les Sahraouis font face aujourd’hui, notamment la préservation de l’unité nationale et de consolidation l’édification d’un Etat moderne.Le président Abdelaziz, qui a salué les congressistes et les délégations étrangères, a mis en relief l’important soutien de l’Algérie au peuple sahraoui dans sa longue lutte pour la liberté.
    Il a dit à ce propos que «l’Algérie, qui a donné au monde entier les meilleures leçons de fidélité aux principes de la liberté, a été toujours du côté du peuple sahraoui».Après avoir prononcé son allocution d’ouverture, le secrétaire général sortant a chargé le Premier ministre, Taleb Omar, de lire le rapport moral devant les congressistes.
    La présidence du congrès a par la suite constitué quatre commissions, qui sont : la commission du statut général, commission de programme d’action, commission des messages, des recommandations et de la déclaration finale et enfin commission des élections.
    Durant ce premier jour du congrès plusieurs chefs de délégations étrangères ont réaffirmé leur soutien à la cause sahraouie, dont le ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni, et le secrétaire générale de l’ANC (parti au pouvoir en Afrique du Sud), Gwede Mantashe.
    L’Algérie réaffirme son soutien à la cause sahraouie
    Le ministre des Moudjahidine, Tayeb zitouni, qui a conduit la délégation algérienne au 14e congrès du Front Polisario, a indiqué que sa participation au congrès reflète l’attachement de l’Algérie aux principes de l’autodétermination des peuples.
    Le ministre a, dans ce sens, affirmé que l’Algérie, qui a laissé son empreinte dans la décolonisation va continuer à soutenir le peuple sahraoui jusqu’à ce qu’il parvienne à exercer tous ses droits garantis par la légitimité internationale.
    Il a appelé, par la même occasion, l’ONU à à honorer ses engagements en matière de parachèvement du processus de décolonisation» au Sahara occidental à travers l’organisation d’un référendum d’autodétermination, et à assurer la protection des droits de l’homme dans ces territoires sahraouis occupés.
    Dans ce contexte, M. Zitouni a indiqué que «l’Algérie ne ménagera aucun effort pour prêter aide et assistance au Secrétaire général des Nations unies, Ban ki-moon et à son envoyé spécial dans la région, Christopher Ross. Pour sa part, le secrétaire général de l’ANC, Gwede Mantashe, a annoncé que son mouvement politique initiera prochainement une campagne de boycott de l’ensemble des entreprises étrangères qui exploitent les ressources naturelles du Sahara occidental.
    «Nous nous attelons actuellement à recenser l’ensemble des entreprises étrangères impliquées avec l’occupant marocain dans l’exploitation des richesses du Sahara occidental», a indiqué M. Mantashe dans son intervention.
    «Nous allons organiser une campagne pour boycotter toutes ces entreprises qui activent au Sahara occidental occupé au mépris du droit international», a-t-il poursuivi.
    Il a appelé, dans ce cadre, à un «soutien actif du combat juste et légitime» du peuple sahraoui, en clarifiant, a-t-il précisé, «nos positions vis-à-vis des entorses commises à la légalité internationale, notamment, à travers l’exploitation illégale des ressources naturelles d’un pays sous occupation.
    Les travaux du 14e congrès du Front Polisario ont débuté mercredi à Dakhla (camp des réfugiés sahraouis près de Tindouf), sous le slogan «Force, détermination et volonté pour imposer l’indépendance nationale et la souveraineté».
    Attachement de l’Algérie au droit des peuples à l’autodétermination
    Le ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni a affirmé, mercredi dans le camps de réfugiés de Dakhla à Tindouf, que sa participation aux travaux du 14e congrès du Front Polisario reflétait l’attachement de l’Algérie au droit des peuples à l’autodétermination et son soutien à l’application pleine et entière des décisions de l’ONU.
    «L’Algérie qui a marqué de son empreinte l’histoire de la décolonisation, poursuivra son soutien au peuple sahraoui jusqu’à ce qu’il puisse exercer pleinement ses droits consacrés par la légalité internationale», a indiqué le ministre rappelant que cette position s’inscrivait en droite ligne avec la démarche de la communauté internationale, l’ONU en tête, qui reconnaît que la question sahraouie est une question de décolonisation qui ne saurait être réglée qu’à travers l’exercice par le peuple sahraoui de son droit à l’autodétermination.
    «La position inaliénable de l’Algérie est identique à celle de l’UA qui fait une priorité la question du parachèvement de la décolonisation au Sahara occidental», a ajouté le ministre. «L’ONU est appelée à honorer ses engagements en matière de parachèvement du processus de décolonisation» au Sahara occidental à travers l’organisation d’un référendum d’autodétermination, a poursuivi M. Zitouni appelant par la même à assurer la protection des droits de l’homme dans ces territoires et à adopter une position ferme pour mettre un terme à «l’oppression dont est victime le peuple sahraouie et à la spoliation de ses richesses».
    Dans ce contexte, M. Zitouni a indiqué que «l’Algérie ne ménagera aucun effort pour prêter aide et assistance au secrétaire général des Nations unies, Ban ki-moon et à son envoyé spécial dans la région, Christopher Ross, qui encouragent le dialogue direct entre les deux parties au conflit (Maroc et Front Polisario) et travaillent dans le sens d’une solution juste et durable qui garantisse au peuple sahraoui frère le droit à l’autodétermination».
    Pour M. Zitouni, la création du Front Polisario se veut «une consécration de l’aspiration du vaillant peuple sahraoui qui n’abandonnera jamais ses droits et qui lutte aujourd’hui pour les recouvrer et arracher son droit à la libre expression». 
    «Fort de longues années de combat, le Front Polisario a gagné en expérience et en maturité et a su s’imposer sur la scène internationale pour défendre sa cause juste», a précisé M. Zitouni citant les acquis remportés par la République arabe sahraouie démocratique, dont la reconnaissance de la RASD par plusieurs pays, ce qui témoigne de la justesse de la cause sahraouie et du large élan de solidarité qu’elle récolte d’année en année».
    Les travaux du 14e Congrès du Front Polisario, qui porte comme slogan «Force, détermination et volonté pour imposer l’indépendance nationale et la souveraineté», ont débuté mercredi avec la participation de 2472 délégués sahraouis et une présence internationale remarquable.
    Les Palestiniens ont conscience de la souffrance du peuple sahraoui de par leur propre expérience
    Le représentant du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) à Alger, Mohamed Salah a affirmé mercredi dans le camps de réfugiés sahraouis de Dakhla que les Palestiniens avaient pleinement conscience de la souffrance du peuple sahraoui de par leur propre expérience et leur souffrance face à l’occupation israélienne.
    Dans une déclaration à l’APS, en marge du 14 e congrès du Front Polisario, M. Mohamed Salah a fait le parallèle entre «la souffrance du peuple sahraoui face à l’oppression du régime marocain et celle du peuple palestinien victime des exactions de l’occupation israélienne».
    Il a ajouté que sa participation au 14e congrès du front Polisario visait à réaffirmer «le soutien et la solidarité stratégique de la Palestine avec le peuple sahraoui dans son combat pour la libération et le recouvrement de son droit à l’autodétermination et de sa souveraineté sur ses territoires».
    Le représentant du FPLP à Alger a également exprimé «la pleine solidarité du peuple palestinien avec le peuple sahraoui, victime de l’oppression du régime marocain, notamment dans les villes sahraouies occupées».
    Des délégationsarabes réaffirmentleur soutien à la cause sahraouie
    Plusieurs représentants de délégations arabes participant aux travaux du 14e congrès du Front Polisario tenus dans le camps de réfugiés sahraouis de Dakhla, ont réaffirmé leur soutien «absolu» à la cause du peuple sahraoui qui lutte pour son indépendance et son droit à l’autodétermination.
    Dans une déclaration à l’APS en marge des travaux, le président de l’observatoire libanais des relations internationales et stratégiques, M. Walid Arbid a réaffirmé son soutien au peuple sahraoui dans sa lutte pour arracher son droit à l’autodétermination et à l’indépendance.
    Il a réaffirmé, à cette occasion, le soutien «inconditionnel» à la République arabe sahraouie démocratique (RASD) face aux violations systématiques des droits de l’homme commises par le Maroc, ajoutant que la cause sahraouie «doit occuper la place qui lui sied et les pays arabes sont appelés à soutenir davantage le peuple sahraoui qui jouit déjà du soutien de l’UA et de plusieurs pays latino-américains».
    De son côté, le militant tunisien des droits de l’homme, Madjed Barhoumi a indiqué que sa présence aux travaux s’inscrivait dans le cadre du soutien au peuple sahraoui que «nous devons tous soutenir pour qu’il recouvre son indépendance et sa souveraineté en établissant des passerelles avec lui pour parvenir à l’édification d’une union maghrébine où seront respectés tous les peuples».
    M. Barhoumi a réaffirmé la position de la Tunisie qui soutient les décisions de l’ONU allant dans le sens de l’autodétermination du peuple sahraoui.
    Le représentant de la délégation mauritanienne, Aziz Ould Essoufi a, pour sa part, réaffirmé son soutien au Front Polisario et à la cause sahraouie appelant le gouvernement mauritanien à jouer pleinement son rôle dans le règlement de cette cause qui perdure.
    DK NEWS DZ, 17/12/2015