Mois : mai 2015

  • Torture au Maroc : Amnesty présente son rapport

    Amnesty International publie un document intitulé «L’ombre de l’impunité : la torture au Maroc et au Sahara occidental».La présentation du document par l’organisation internationale des droits de l’Homme, le mardi 19 mai à Paris, se fera en présence de deux ressortissants marocains victimes de torture alors que la sœur d’un des torturés sera au téléphone. Ce document constitue en fait le rapport d’Amnesty International sur «le recours à la torture et autres mauvais traitements utilisés par les forces de police marocaines, en particulier lors des gardes à vue et des interrogatoires ». 
     
    Il confirme des informations qui ont déjà circulé. Récemment, la présidente du centre Robert F. Kennedy des droits de l’Homme (RFK), Mme Kerry Kennedy, en avait fait état et avait affirmé que «les rapports sur les violations des droits de l’Homme au Sahara occidental par le Maroc sont indéniables». Le document d’Amnesty rappelle que «n’importe quel citoyen peut être torturé : des manifestants aux militants politiques ou étudiants comme les personnes suspectées de terrorisme ou de crimes de droit commun». 
     
    Mardi 19 mai, à Paris, il y aura dans la salle, pour témoigner, Mustapha Adib, capitaine de l’armée de l’air marocaine. Selon le rapport d’Amnesty, «il a été condamné à deux ans et demi de prison pour avoir dénoncé dans le journal Le Monde la corruption qui régnait au sein de son unité. Détenu arbitrairement pendant 30 mois, Mustapha Adib a finalement été relâché en mai 2002 grâce à une importante mobilisation internationale». Il y aura également, Zakaria Moumni, un ancien champion du monde de boxe thaï. «Arrêté en 2010 au Maroc et torturé plusieurs jours, il est ensuite emprisonné pendant 18 mois. Il a porté plainte pour torture en avril 2014 contre le chef de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), Abdellatif Hammouchi». Le troisième témoin interviendra par téléphone, il s’agit de Souad Redaouia, «la sœur d’Abdelaziz Redaoui, franco-algérien, arrêté et torturé au Maroc en décembre 2013 alors qu’il y était en vacances avec des amis. Forcé à signer des aveux qu’il n’a pas pu lire, Abdelaziz a été condamné à une peine de 2 ans pour trafic de stupéfiants, il est toujours en prison». Amnesty International a établi son rapport sur la base de 173 cas de torture commise entre 2010 et 2014. On sait que le mandat de la Minurso n’a pas été élargi à la surveillance des droits de l’Homme malgré la demande d’un grand nombre d’organismes internationaux. Le Bureau du Haut-Commissaire aux droits de l’Homme des Nations unies et le Rapporteur spécial de l’ONU sur la torture avaient appelé «à un mécanisme indépendant de surveillance des droits de l’Homme au Sahara Occidental». 
     
    Le Conseil de sécurité de l’ONU ne les a pas suivis, ignorant également tous les rapports sur la torture que subissent les détenus sahraouis dans les prisons marocaines et les violences commises par l’occupant marocain contre le peuple sahraoui. Le refus d’élargir le mandat de la Minurso est de nature à encourager les violations des droits de l’Homme dans les territoires sahraouis occupés. Il ne faut pas s’attendre à ce que les autorités marocaines elles-mêmes enquêtent sur les témoignages de cas de torture et sanctionnent les responsables. La population sahraouie qui manifeste, pacifiquement, pour son droit à l’autodétermination est violemment réprimée. 
     
    La pratique de la torture et des traitements inhumains se poursuit contre les militants sahraouis arrêtés arbitrairement et condamnés dans des procès injustes. On comprend que l’accord de coopération judiciaire avec le Maroc que le Parlement français compte approuver préoccupe Amnesty International en France qui y voit le risque que les responsables de graves violations des droits humains soient garantis de l’impunité. C’est ce que redoutent également cinq ONG de défense des droits de l’Homme – Amnesty International, la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme, la Ligue des droits de l’Homme, l’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture et Human Rights Watch – qui s’opposent à l’entraide judiciaire entre la France et le Maroc. 
     
    La presse française rapporte les critiques émises par le Syndicat de la magistrature (gauche) qui dénonce «l’abandon des intérêts des victimes à la raison d’Etat d’un pays ami de la France».
    M. B. 
     
  • Algérie-Maroc et la solution au Sahara occidental: Messahel rejette l’idée d’une médiation internationale

    Bien que chacun défende une approche différente de l’autre sur le dossier du Sahara occidental, l’Algérie et le Maroc n’ont besoin d’aucune médiation internationale.

    C’est le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines qui le dit. Abdelkader Messahel estime que les deux pays ne connaissent aucun différend qui nécessite une médiation internationale. « Il n’existe ni différend ni médiation » entre l’Algérie et le Maroc, a souligné, hier, M. Messahel en marge d’une journée d’étude au Conseil de la nation sur « l’approche algérienne en matière de lutte antiterroriste ». Sa déclaration venait en réponse à une question sur la volonté de certains pays de jouer le rôle de médiateurs entre les deux voisins concernant la question du Sahara occidental.
    Il ajoute : « Le dossier du Sahara occidental est traité dans le cadre des Nations unies et nous souhaitons qu’il soit résolu dans les plus brefs délais ». Façon d’expliquer que l’Algérie n’est pas une partie de la crise, mais juste un pays voisin qui défend le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.
    Une position qui dérange le royaume chérifien qui propose un plan d’autonomie. Dernier dossier de décolonisation inscrit à l’ONU, le Sahara occidental constitue un sujet de polémique entre l’Algérie et le Maroc.
    Mais, à travers le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, l’Algérie qui applique le principe de non-ingérence ne s’estime pas dans le besoin d’une quelconque médiation. A une autre question relative à d’éventuelles répercussions négatives de la récente crise diplomatique entre Alger et Nouakchott sur le processus de coordination des efforts entre les pays du voisinage du Mali, M. Messahel a affirmé qu’aucun différend n’existait entre les pays voisins du Mali concernant l’unité et la stabilité de ce pays.
    Dire que la décision de l’Algérie à appliquer le principe de la réciprocité, en déclarant persona non grata un diplomate mauritanien à Alger, après que la Mauritanie ait expulsé le diplomate algérien Belkacem Cherouati, accusé d’avoir influé un article susceptible de nuire à ses relations avec le Maroc, relève de la relation bilatérale entre les deux pays. Les efforts pour arriver à une solution au Mali doivent être prémunis des questions bilatérales.
    Dans son intervention, le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines avait évoqué la question de la médiation en vue d’unifier les rangs des antagonistes maliens et des belligérants libyens ainsi que les initiatives de certains pays allant dans ce sens. La conjoncture exige la coordination et la conjugaison de tous les efforts, car « une multitude d’initiatives n’apporte point de solutions », a-t-il expliqué.
    Concernant la Libye, M. Messahel a indiqué que la médiation se faisait actuellement au niveau des Nations unies et l’Algérie, qui « jouit d’une expérience avérée en matière de médiation, soutient l’initiative onusienne, car allant en droite ligne avec sa position qui privilégie les solutions pacifiques et politiques garantissant l’intégrité territoriale de la Libye». L’agenda de la médiation menée par l’Algérie sous l’égide des Nations unies comprend plusieurs réunions à venir entre antagonistes libyens pour mettre fin à la situation critique et « difficile » que vit ce pays, a-t-il ajouté. Enfin, M. Messahel a estimé que « le pire est à craindre en Libye, tant que les Libyens ne sont pas parvenus à une solution politique qui garantisse l’unité du pays et la sécurité de ses citoyens, notamment en l’absence d’un pouvoir central qui impose son autorité sur tout le territoire libyen ».

  • Document exclusif – Le rapport d’Amnesty sur la torture au Maroc avant sa présentation à Paris

    Amnesty International publie un document intitulé «L’ombre de l’impunité : la torture au Maroc et au Sahara Occidental». Algeriepatriotique livre en exclusivité son contenu à ses lecteurs avant la présentation du document par l’organisation internationale des droits de l’Homme, le mardi 19 mai à Paris, en présence de deux ressortissants marocains victimes de torture alors que la sœur d’un des torturés sera au téléphone. 
     
    Ce document constitue en fait le rapport d’Amnesty International sur «le recours à la torture et autres mauvais traitements utilisés par les forces de police marocaines, en particulier lors des gardes à vue et des interrogatoires ». Il confirme des informations qui ont déjà circulé. Récemment, la présidente du centre Robert F. Kennedy des droits de l’Homme (RFK), Mme Kerry Kennedy, en avait fait état et avait affirmé que «les rapports sur les violations des droits de l’Homme au Sahara Occidental par le Maroc sont indéniables». 
     
    Le document d’Amnesty rappelle que «n’importe quel citoyen peut être torturé : des manifestants aux militants politiques ou étudiants comme les personnes suspectées de terrorisme ou de crimes de droit commun». Mardi 19 mai, à Paris, il y aura dans la salle, pour témoigner, Mustapha Adib, capitaine de l’armée de l’air marocaine. Selon le rapport d’Amnesty, «il a été condamné à deux ans et demi de prison pour avoir dénoncé dans le journal Le Monde la corruption qui régnait au sein de son unité. 
     
    Détenu arbitrairement pendant 30 mois, Mustapha Adib a finalement été relâché en mai 2002 grâce à une importante mobilisation internationale». Il y aura également, Zakaria Moumni, un ancien champion du monde de boxe thaï. «Arrêté en 2010 au Maroc et torturé plusieurs jours, il est ensuite emprisonné pendant 18 mois. Il a porté plainte pour torture en avril 2014 contre le chef de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), Abdellatif Hammouchi». 
     
    Le troisième témoin interviendra par téléphone, il s’agit de Souad Redaouia, «la sœur d’Abdelaziz Redaoui, franco-algérien, arrêté et torturé au Maroc en décembre 2013 alors qu’il y était en vacances avec des amis. Forcé à signer des aveux qu’il n’a pas pu lire, Abdelaziz a été condamné à une peine de 2 ans pour trafic de stupéfiants, il est toujours en prison». 
     
    Amnesty International a établi son rapport sur la base de 173 cas de torture commise entre 2010 et 2014. On sait que le mandat de la Minurso n’a pas été élargi à la surveillance des droits de l’Homme malgré la demande d’un grand nombre d’organismes internationaux. Le Bureau du Haut-Commissaire aux droits de l’Homme des Nations unies et le Rapporteur spécial de l’ONU sur la torture avaient appelé «à un mécanisme indépendant de surveillance des droits de l’Homme au Sahara Occidental». Le Conseil de sécurité de l’ONU ne les a pas suivis, ignorant également tous les rapports sur la torture que subissent les détenus sahraouis dans les prisons marocaines et les violences commises par l’occupant marocain contre le peuple sahraoui. Le refus d’élargir le mandat de la Minurso est de nature à encourager les violations des droits de l’Homme dans les territoires sahraouis occupés. Il ne faut pas s’attendre à ce que les autorités marocaines elles-mêmes enquêtent sur les témoignages de cas de torture et sanctionnent les responsables. La population sahraouie qui manifeste, pacifiquement, pour son droit à l’autodétermination est violemment réprimée. La pratique de la torture et des traitements inhumains se poursuit contre les militants sahraouis arrêtés arbitrairement et condamnés dans des procès injustes. 
     
    On comprend que l’accord de coopération judiciaire avec le Maroc que le Parlement français compte approuver préoccupe Amnesty International en France qui y voit le risque que les responsables de graves violations des droits humains soient garantis de l’impunité. C’est ce que redoutent également cinq ONG de défense des droits de l’Homme – Amnesty International, la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme, la Ligue des droits de l’Homme, l’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture et Human Rights Watch – qui s’opposent à l’entraide judiciaire entre la France et le Maroc. La presse française rapporte les critiques émises par le Syndicat de la magistrature (gauche) qui dénonce «l’abandon des intérêts des victimes à la raison d’Etat d’un pays ami de la France».
    Houari Achouri
     
  • FiSahara, un festival de cine inolvidable

    En esta edición del FiSahara, contamos con un cronista excepcional. Uno de nuestros poetas, Ali Salem Iselmu, ha viajado a los campamentos saharauis para contarnos de primera mano la marcha de un festival que ya celebra su decimosegunda edición. Con sus palabras nos trasladamos al calor del desierto en el mes de mayo y a la emoción de una inauguración de cine.
    El avión atravesó el Mediterráneo; atravesó los campos de almendros, de olivos y de viñedos, y aterrizó en el desierto, cargado de cineastas y activistas solidarios, que cada año vuelven al campamento saharaui de Dajla para proyectar al aire libre, sus películas. Comparten con los refugiados sus experiencias y les recuerdan que el mundo no los olvida, se acuerda de ellos y los abraza con imágenes que se confunden con el brillo de las estrellas.
    Después de 40 años de exilio, de generaciones que solo conocen un campo de refugiados, de las mil y una resolución, y negociación frustrada. El cine tiene el poder de devolverte la esperanza cuando está al servicio de la justicia y de los derechos humanos. Una película documental como Granito de Arena de los neoyorquinos Pamela Yates y Paco de Onís, con unos testimonios extraordinarios, sentó a un criminal al banquillo por genocidio y devolvió la dignidad a las víctimas, Efraín Ríos Montt fue condenado a 50 años de cárcel, gracias a la acción de la justicia y el trabajo de archivo de imágenes y testimonios que dejaron al desnudo, unos crímenes deleznables que el documental Granito de Arena, recoge con mucha profundidad. Esta película se llevó el premio Fishara 2015 e ilusionó al público demostrando que el cine es una herramienta contra la desmemoria y la impunidad.
    Otra película documental que se llevó el segundo premio, fue Timbuktu de Abderrahman Sisako, una película que plantea problemas que se desarrollan en una ciudad multicultural y que un grupo de fanáticos, intenta aplicar su forma de entender la justicia, alejada de los principios de la tolerancia que han caracterizado los habitantes de esta ciudad.

    El cine, los derechos humanos con Nora Morales de Cortiñas, perteneciente a una línea fundadora de las madres de la Plaza de Mayo en Argentina, presentó la película Verdades, Verdaderas de Nicolás Gil Lavadera en la que se cuenta la historia de una madre, que busca a su hijo desaparecido, o La Semilla de La verdad de Eztizen Miranda que cuenta el hallazgo de una fosa común en el Sáhara Occidental.
    Dos pantallas gigantes al aire libre, proyectaron diversas películas como Mortadelo y Filemón contra Jimmy El Cachondo, devolvieron por unos momentos a los niños saharauis la sonrisa, en medio de la dureza, junto con la actuación de Payasos en Rebeldía que quieren romper El Muro de la Vergüenza que levantó Marruecos en el Sáhara Occidental, a base de tirarle tartas y flores, son sus armas particulares en esta batalla por la justicia.
    El Festival Internacional de Cine en El Sáhara Occidental, en su decimosegunda edición, dejó un buen sabor de boca a los organizadores, a las autoridades y al público, a pesar de la ausencia de ViggoMortensen por el fallecimiento de su madre.
    Poesía, música, danza y cine, hicieron su magnífico trabajo y volvieron a tender puentes entre los refugiados saharauis y el resto del mundo, reafirmando que ninguna batalla se pierde, ni ninguna lucha se olvida, mientras permanece la injusticia. Es en la memoria del arte contra la guerra, el horror y la estupidez, donde la humanidad muestra sus mejores herramientas para ganar la batalla del futuro.
    Ningún genocidio será olvidado, si somos capaces de guardarlo en nuestra memoria y en la memoria del cine que deja al descubierto las oscuras páginas del horror.
    Las dunas, las rutas nocturnas de las estrellas, la espuma del té verde que rompe el silencio; mezclado con la voz de Oona Chaplin, la nieta de Charles Chaplin, te devuelven la sonrisa y la belleza del momento, y te dejan ver por unos momentos, otra realidad que sólo el cine y el desierto del Sáhara, te pueden dar, cuando te hablan de justicia universal.
    Por Sukeina Aali-Taleb
  • Documentaire sur le Sahara Occidental sur ARTE

    Excellent documentaire de la chaìne franco-allemande ARTE sur le Sahara Occidental. Avec des séquences filmées dans les camps des réfugiés sahraouis et dans les territoires du Sahara Occidental occupés par le Maroc. Histoire, violations des droits de l’homme, impasse, négligeance de la communauté internationale, veto de la France dans le Conseil de Sécurité… toute une panoplie de sujets que le documentaire ne laisse pas passer inaperçus.

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=vJ3TICpetU8]

  • Refugiados saharauis: el debate sobre el censo

    Una de las cuestiones más desafortunadas, en cuanto a su conclusión, del pleno de abril en Estrasburgo, lo ha sido el de una enmienda relativa al ya anteriormente debatido informe OLAF (Oficina Europea de Lucha contra el Fraude). Este informe, hecho público recientemente, afirma que, entre 2003 y 2005 se habría comprobado que muchas de las ayudas alimentarias destinadas a los refugiados saharauis en Tinduf acabaron en mercados de Mauritania y Argelia. Siempre según dicho informe, se atribuiría el fraude a que los saharauis recibieron más ayudas de las que necesitaban realmente debido a que las cifras de la población de refugiados sobre las reales estarían infladas.

    Hasta el 1 de septiembre de 2005 la ECHO (Ayuda Humanitaria y Protección Civil) consideró, al igual que el resto de agencias de la ONU, que la población de refugiados saharauis era de 155.000 personas. Pero, a partir del 1 de septiembre de 2005, corrigió a la baja esta cifra siguiendo las recomendaciones de OLAF, que dictaminó que había que reajustar las ayudas a una cifra de 90.000 habitantes, de acuerdo con los resultados de un estudio. Esta evaluación científica se llevó a cabo en julio de 2004 por medio de unas fotos de satélite por encargo de OLAF, en el marco de una auditoría iniciada en 2003 sobre el supuesto desvío de las ayudas.
    Pero dicha estimación no se ajusta a la verdad. Ni la tesis que justifica la corrección a la baja del número de refugiados, ni la supuesta falta de un censo de la población de refugiados saharauis.
    Y digo esto porque, ya en octubre de 2000 ACNUR acababa de anunciar la conclusión de un censo provisional de refugiados en los campamentos del Frente Polisario en Tinduf (Argelia) de 129.863 personas.
    De acuerdo con las resoluciones del Consejo de Seguridad de la ONU y el plan de Arreglo aprobado por Marruecos y el Frente Polisario, este censo de refugiados debía constituir el plato fuerte del trabajo preparatorio para la repatriación de los refugiados saharauis que ACNUR debía realizar en estrecha colaboración con la MINURSO (Misión de Naciones Unidas para el Referéndum del Sáhara Occidental), de cara a la votación en la consulta de autodeterminación.
    La evidencia de que la cifra de 129.863 saharauis votantes residentes en los campamentos no incluía la totalidad de la población refugiada no afecta a la fiabilidad del censo. Ello no ha impedido que en las escasas ocasiones en las que aflora la existencia de este censo, no hayan faltado argumentos por parte marroquí para minimizar su importancia e, incluso, justificar su olvido alegando supuestos dobles registros de los saharauis debido a que la inscripción también contó con puestos de atención en la vecina Mauritania.
    Un importante indicador de la fiabilidad del censo de refugiados es que, cuando en 2003 James Baker (el entonces enviado especial del secretario general de la ONU para el Sáhara Occidental), presentó su plan para la solución del conflicto, el estar incluido en la lista de repatriación establecida por ACNUR el 31 de octubre de 2000 fue considerada una condición suficiente para poder votar en el referéndum para determinar el estatuto definitivo del Sáhara Occidental, al mismo nivel que el figurar en la lista provisional de votantes de 30 de diciembre de 1999. Así consta en el anexo dedicado al llamado Plan Baker.
    Pese a todo ello, en octubre de 2005 el secretario general de la ONU anunció que ACNUR y el Programa Mundial de Alimentos (PMA) habían decidido reducir el número de beneficiarios de las ayudas a 90.000 personas “hasta que pudiese realizarse una operación de registro global de las poblaciones de refugiados”.
    Para muchos donantes y ONG esta decisión entraba en colisión con los datos ofrecidos por el propio secretario general sobre la precaria situación de los refugiados saharauis. Desde esta perspectiva, la tesis con que OLAF lanzaba la hipótesis de que la presencia de alimentos de las ayudas en mercados de la zona se debía a un exceso en los envíos propiciado por el falseamiento del censo no tenía sentido: chocaba con los datos que indicaban que un 95% de los hogares de refugiados saharauis carecía de medios alternativos para satisfacer sus necesidades alimentarias básicas. Echó más leña al fuego a esta polémica la publicación de un estudio sobre la nutrición realizado por el PMA a comienzos de 2005 que mostraba que los casos de anemia entre las mujeres y los niños en los campamentos saharauis se había disparado pasando de un 47,6% en 2002 a 66,4% en 2005.
    Resulta sorprendente que al iniciar su investigación sobre el posible fraude de las ayudas en el año 2003 OLAF ignorase la existencia del censo de refugiados publicado por ACNUR en el años 2000. Dicho registro de 129.863 saharauis votantes fue considerado por la propia ONU como incompleto pero nunca inflado indebidamente.
    Por Fernando Maura
    Fuente: esglobal.org
  • España: La ocupación del Sahara Occidental

    Con 7.500 pesetas de los fondos reservados, España ocupó el Sahara Occidental
    Javier Sanz – Historias de la Historia
    Ya hablamos de cómo España abandonó el Sahara (Historia de una deuda moral con el pueblo saharaui)…
    España abandonó a su suerte al pueblo saharaui. Pasaron del dominio español a la ocupación militar marroquí­.
    Hoy vamos a hablar de cómo entramos allí… Esta es la historia de cómo Emilio Bonelli consiguió ocupar el Sahara Occidental con 7.500 pesetas (45 euros).
    Emilio Bonelli
    Eduardo Bonelli, un ingeniero agrónomo italiano, se estableció en Zaragoza donde conoció a Isabel Hernando. Allí nacería en 1855 el protagonista de nuestra historia… Emilio Bonelli. Tras fallecer su mujer, Eduardo y su hijo iniciaron un viaje que los llevó a Marsella, Argel, Túnez y Tánger. Este periplo le sirvió al pequeño Emilio para hablar perfectamente español, italiano, francés y árabe. En 1869, con apenas 14 años, su padre falleció por el cólera y Emilio tuvo que buscarse la vida. Gracias a los diversos idiomas que hablaba, consiguió trabajo como traductor en el Consulado de España en Rabat con un suelo de 50 pesetas al mes. A los 20 años fue llamado a filas y decidió ingresar en la Academia de Infantería de Toledo que pudo costearse con traducciones y con la ayuda de sus compañeros. En 1878 se graduó como alférez y fue destinado al Regimiento de la Princesa nº 4 con sede en Madrid. Además de sus obligaciones castrenses, también tuvo tiempo para poner en orden las cuentas del Ayuntamiento de Madrid, por lo que recibió una compensación de 3.000 ptas. Pidió una excedencia y empleó el dinero en viajar por Marruecos como civil: Tánger, Rabat, la cuenca del río Sebú, Garb, Fez y Mequinez (Meknes).
    A su regreso en 1882, dio una conferencia en la Sociedad Geográfica de Madrid sobre su viaje, en la que se podía vislumbrar su apuesta por la colonización de Marruecos. Aprovechando que varios pesqueros canarios habían sido atacados cerca de la costa marroquí, presentó un proyecto al Ministro de la Guerra, Genaro Quesada Mathews, para ocupar la costa -que en aquellos momentos estaban fuera del alcance del sultán de Marruecos- y proteger a los pescadores, pero su propuesta fue rechazada por el Ministro. Como buen maño -tozudos donde los haya- no se dio por vencido, se dirigió directamente al palacio de Buenavista para exponer su idea al Presidente del Consejo de Ministros Cánovas del Castillo. Éste, se mostró encantado con la propuesta y para no tener problemas con el resto de su gabinete, ni menoscabar la autoridad de Genaro Quesada, decidió financiar la aventura con 7.500 pesetas de los fondos reservados de la época (a disposición del Presidente y sin necesidad de justificación).
    En 1884, Emilio Bonelli -“en solitario y provisto sólo de chilaba, babuchas, morral, una tetera y una pipa de kifi“-, partió hacia Tenerife. Allí, como hombre de negocios, alquiló el velero Ceres y partió hacia la zona con grupo de exploradores españoles. El 4 de noviembre, sin ningún apoyo militar, el grupo desembarcó en la costa, construyeron una caseta e izaron la bandera española en lo que luego será Villa Cisneros, la capital.
    Durante casi dos meses, Emilio y su grupo izaron la bandera en varios puntos más (Puerto Badía, Puerto Gatell…). Además, utilizando su perfecto conocimiento del árabe, estableció varios tratados con las tribus de la zona tomando posesión de un territorio comprendido entre Cabo Bojador al norte y Cabo Blanco al sur. Por una vez en la historia de España se actuó con rapidez y, aprovechando la Conferencia de Berlín, celebrada entre el 15 de noviembre de 1884 y el 26 de febrero de 1885, en la que se planteaba la expansión colonial en África -“el reparto literal de África“-, se puso en conocimiento de las potencias coloniales los hechos consumados y se presentó la Declaración de Protectorado Español del Sahara Occidental con las limitaciones establecidas al norte y sur por los cabos y hacia el interior del continente hasta encontrar otra potencia colonial. Sin un solo tiro y con 7.500 pesetas, que sirvieron para costear el viaje y comprar alguna que otra voluntad, España se hizo con el Sahara Occidental.
  • Sahara occidental: L’ONU pour l’autodétermination mais une fois de plus contre l’extension du mandat de la Minurso aux droits de l’homme

    Dans son rapport du 10 avril 2014 sur le Sahara occidental, le secrétaire général de l’ONU, M.Ban Ki-moon avait souligné : »S’il n’y aucun progrès avant avril 2015, le moment sera venu d’inviter le Conseil à examiner complétement le cadre fixé en 2007 pour le processus de négociation ». Il n’y a eu aucun progrès avant avril 2015 en raison de l’obstruction et du chantage du Maroc. Mais l’engagement de 2014 du secrétaire général a été oublié en 2015 par le secrétaire général lui-même et par le Conseil de sécurité des Nations unies!
    En effet, la résolution 2218 (2015) sur le Sahara occidental adoptée le 28 février par le Conseil de sécurité a repris, à la virgule près, la résolution de 2014, en refusant de tenir compte de la dégradation de la situation des droits de l’homme dans les territoires occupés par le Maroc. Le Conseil a prolongé jusqu’au 30 avril 2016 la mission des Nations unies au Sahara occidental (Minurso) et engagé une fois de plus le Maroc et le Front Polisario à poursuivre les négociations « en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable permettant l’autodétermination du peuple du Sahara occidental ». Mais la résolution ne propose aucune mesure pour amener le pouvoir marocain à mettre un terme à ses manœuvres d’obstruction et à tenir ses engagements dans le respect du droit international puisqu’il continue à prétendre que le Sahara occidental fait partie intégrante du Maroc. On est loin du « réalisme et de l’esprit de compromis » réclamés par l’ONU.
    Le gouvernement français s’est rangé une fois de plus auprès du pouvoir marocain pour empêcher l’instauration d’un mécanisme international pour la surveillance des droits de l’homme. Il s’est même félicité des progrès du Maroc en matière de droits de l’homme et a apporté son soutien au plan marocain d’autonomie qui bafoue le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Il constitue ainsi le principal obstacle à la résolution d’un conflit de 40 ans sur la décolonisation du Sahara occidental. Il a ignoré les demandes pressantes de l’Union africaine, de nombreux gouvernements et de nombreuses associations françaises, européennes et internationales des droits de l’homme ainsi que des rapports du Conseil des droits de l’homme de l’ONU.
    La résolution du Conseil de sécurité est scandaleuse puisqu’elle ferme les yeux sur les violations des droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés par le Maroc qui se sont encore aggravées en 2014 et 2015.Comme en 2014, la résolution met sur le même plan le colonisé et le colonisateur en leur demandant de « renforcer la promotion et la protection des droits de l’homme au Sahara occidental et dans les camps de réfugiés de Tindouf ». Alors qu’avec les moyens vidéos actuels, le monde entier peut constater « en direct » les exactions de la police marocaine dans les territoires occupés. 
    Tout en réaffirmant que « le statu quo n’est pas acceptable », la résolution constitue une véritable provocation à l’égard des Sahraouis puisqu’elle ne prend aucune mesure pour mettre fin à la répression qu’ils subissent dans les territoires occupés ou pour leur permettre de quitter leur exil et de retrouver leur pays.
    Réaffirmant sa solidarité avec la lutte du peuple sahraoui, la plateforme participera aux manifestations du 1er mai dans le cadre de la mobilisation internationale à l’appel des Sahraouis des territoires occupés et des campements en réaction à la résolution de l’ONU et poursuivra son action pour la libération des prisonniers politiques sahraouis, l’arrêt de la répression dans les territoires occupés, la mise en place d’un mécanisme international permanent de surveillance des droits de l’homme au Sahara occidental et la mise en œuvre rapide du référendum d’autodétermination permettant enfin au peuple sahraoui de décider librement et démocratiquement de son avenir.
    Plateforme pour la solidarité avec le peuple du Sahara occidental
    Paris le 29 avril 2015
    http://solidmar.blogspot.com/2015/04/lonu-pour-lautodetermination-mais.html