Mois : avril 2015

  • Le Maroc isolé : la lettre de Nkosazana Dlamini-Zuma à Ban Ki-moon

    La présidente de la Commission de l’Union africaine, Nkosazana Dlamini-Zuma, subit depuis quelques jours les tirs nourris de la presse marocaine, et pour cause ! Elle soutient l’autodétermination du peuple du Sahara Occidental. Elle fait, ainsi, l’objet d’attaques véhémentes de la part des sbires hystériques du Makhzen. 
    L’engagement de l’ex-première dame de l’Afrique du Sud a de quoi empêcher de dormir les colons marocains, puisqu’elle fait entendre la voix des Sahraouis auprès des organisations internationales et contribue à isoler davantage le royaume alaouite qui se comporte de ce fait comme une bête blessée. 
    Dans une lettre adressée au secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, et dont Algeriepatriotique a obtenu une copie, Nkosazana Dlamini-Zuma estime que le supplice des Sahraouis n’a que trop duré et qu’il est temps de mettre en œuvre le processus pour l’exercice du droit à l’autodétermination de ce peuple. Elle relève que les négociations sont dans une impasse. Aussi, il est impératif, selon elle, que le Conseil de sécurité de l’ONU fasse avancer ce dossier pour permettre aux Sahraouis de prendre leur destin en main. 
    La présidente de la Commission de l’UA a entrepris de nombreuses actions en faveur du Sahara Occidental. Elle a désigné un envoyé spécial en la personne de Joachim Chissano, ancien président du Mozambique, lequel a rencontré de nombreux hauts responsables à l’ONU. Elle a aussi réactivé le comité composé de chefs d’Etat et de gouvernement africains pour que ce dossier soit traité par les plus hautes autorités des pays du continent noir. Elle a appelé le secrétaire général de l’ONU à s’assurer que les droits de l’Homme sont respectés dans les territoires occupés par le Maroc. 
    Mme Zuma y fait également part de son inquiétude quant à l’exploitation illégale des richesses naturelles de cette colonie. Cette lettre de la présidente de la Commission de l’UA démontre, si besoin est, que les manœuvres de la diplomatie marocaine pour faire adhérer le monde à ses thèses coloniales se sont soldées par un cuisant échec. 
    Sa tentative de mettre l’opinion publique internationale devant le fait accompli en organisant le Forum Crans-Montana dans la ville occupée de Dakhla n’a pas eu l’effet escompté. Il a été boycotté par les officiels et seuls quelques has-been ont daigné faire le déplacement. Pis, le Maroc a reçu une volée de bois vert pour ne pas avoir respecté la légalité internationale. Le secrétaire général de l’ONU s’est fendu d’un communiqué pour faire savoir que l’ancien ministre français Philippe Douste-Blazy ne le représentait pas. Cette mise au point de Ban Ki-moon est un véritable camouflet pour le Maroc. Ce dernier a même perdu le soutien de ses alliés traditionnels à savoir les Etats-Unis et l’Union européenne qui l’ont rappelé à l’ordre. Pourtant, le pays du roi Mohammed VI n’hésite pas à faire du lobbying en passant par les réseaux sionistes pour faire aboutir son projet d’accaparer les territoires du Sahara Occidental. Mais cette méthode ne fait plus recette si l’on tient compte de la déconfiture de la diplomatie marocaine qui boit le calice jusqu’à la lie.
    Sonia Baker
    Algeriepatriotique, 03/04/2015
  • Le Maroc isolé : la lettre de Nkosazana Dlamini-Zuma à Ban Ki-moon

    La présidente de la Commission de l’Union africaine, Nkosazana Dlamini-Zuma, subit depuis quelques jours les tirs nourris de la presse marocaine, et pour cause ! Elle soutient l’autodétermination du peuple du Sahara Occidental. Elle fait, ainsi, l’objet d’attaques véhémentes de la part des sbires hystériques du Makhzen. 
    L’engagement de l’ex-première dame de l’Afrique du Sud a de quoi empêcher de dormir les colons marocains, puisqu’elle fait entendre la voix des Sahraouis auprès des organisations internationales et contribue à isoler davantage le royaume alaouite qui se comporte de ce fait comme une bête blessée. 
    Dans une lettre adressée au secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, et dont Algeriepatriotique a obtenu une copie, Nkosazana Dlamini-Zuma estime que le supplice des Sahraouis n’a que trop duré et qu’il est temps de mettre en œuvre le processus pour l’exercice du droit à l’autodétermination de ce peuple. Elle relève que les négociations sont dans une impasse. Aussi, il est impératif, selon elle, que le Conseil de sécurité de l’ONU fasse avancer ce dossier pour permettre aux Sahraouis de prendre leur destin en main. 
    La présidente de la Commission de l’UA a entrepris de nombreuses actions en faveur du Sahara Occidental. Elle a désigné un envoyé spécial en la personne de Joachim Chissano, ancien président du Mozambique, lequel a rencontré de nombreux hauts responsables à l’ONU. Elle a aussi réactivé le comité composé de chefs d’Etat et de gouvernement africains pour que ce dossier soit traité par les plus hautes autorités des pays du continent noir. Elle a appelé le secrétaire général de l’ONU à s’assurer que les droits de l’Homme sont respectés dans les territoires occupés par le Maroc. 
    Mme Zuma y fait également part de son inquiétude quant à l’exploitation illégale des richesses naturelles de cette colonie. Cette lettre de la présidente de la Commission de l’UA démontre, si besoin est, que les manœuvres de la diplomatie marocaine pour faire adhérer le monde à ses thèses coloniales se sont soldées par un cuisant échec. 
    Sa tentative de mettre l’opinion publique internationale devant le fait accompli en organisant le Forum Crans-Montana dans la ville occupée de Dakhla n’a pas eu l’effet escompté. Il a été boycotté par les officiels et seuls quelques has-been ont daigné faire le déplacement. Pis, le Maroc a reçu une volée de bois vert pour ne pas avoir respecté la légalité internationale. Le secrétaire général de l’ONU s’est fendu d’un communiqué pour faire savoir que l’ancien ministre français Philippe Douste-Blazy ne le représentait pas. Cette mise au point de Ban Ki-moon est un véritable camouflet pour le Maroc. Ce dernier a même perdu le soutien de ses alliés traditionnels à savoir les Etats-Unis et l’Union européenne qui l’ont rappelé à l’ordre. Pourtant, le pays du roi Mohammed VI n’hésite pas à faire du lobbying en passant par les réseaux sionistes pour faire aboutir son projet d’accaparer les territoires du Sahara Occidental. Mais cette méthode ne fait plus recette si l’on tient compte de la déconfiture de la diplomatie marocaine qui boit le calice jusqu’à la lie.
    Sonia Baker
    Algeriepatriotique, 03/04/2015
  • Lista de desaparecidos en el Sáhara Occidental

    Desde su primer día de presencia en el Sáhara Occidental, Marruecos secuestró a centenas de saharauis en las ciudades, aldeas y en el desierto por el simple hecho de ser personas de origen saharaui.

    El blog « Boicot a Marruecos » publica una lista de desaparecidos proporcionada por Afapredesa.

    Listado de desaparacidos saharauis desde 1975.
    Nombre: Abba / Oualia / Ahmed-Mahmoud ( 001 ) 
    Fecha y lugar de nacimiento: 1948 Guelta Estado civil:Soltero Lugar de residencia: Smara; con su tía 
    Profesión: Soldado en el ejército marroquí 
    Fecha y lugar de detención: en 1979 cerca del Uad El-Asliyen ( 5 Km de Smara ) 
    Circunstancias de la detención: Habría sido detenido por una patrulla cerca de Smara. Antes de su detención,las fuerzas de seguridad marroquí, que le sospechaban de apoyar el frente Polisario, le han interrogado y amenazado muchas veces. Más tarde, su tía fue detenida por haber pedido sus novedades pero fue liberada dos semanas más tarde.Nombre: Abdellah / Mohamed-M’Barek / Ahmed (006) Fecha y lugar de nacimiento: 1948 Guelta 
    Estado civil: Casado; 
    Lugar de residencia: El Aaiun 
    Profesión: Obrero 
    Fecha y lugar de detención: 20 de noviembre de 1987 El Aaiun 
    Circunstancias de la detención: Durante la llegada de la Mision técnica ONU/OUA. 
    Nombre: Abdellah / Ramdane / Mohamed- Lamine ( 008 ) Fecha y lugar de nacimiento: 1925 Smara 
    Estado civil: Casado; Siete hijos (una hembra y seis varónes) 
    Lugar de residencia: Nómada 
    Profesión: Nómada / Ganadero 
    Fecha y lugar de detención: Febrero de 1976 
    Circunstancias de la detención: Habría sido detenido con varias otras personas, entre las cuales figuraban Moussa/ Maimoum y Selma/Daf/Sidi-Salek mientras huian de los bombaredeos de la aviación marroquí. 
    Nombre: Abdati / Mohamed-Salem / Brahim ( 009 ) Fecha y lugar de nacimiento: 1937 Zemur 
    Estado civil: Casado; Dos hijos ( una hembra y un varón ) 
    Lugar de residencia: Smara 
    Profesión: Obrero 
    Fecha y lugar de detención: Abril de 1976 a 30 km de Smara 
    Habría sido detenido por las FAR en compañía de otras personas mientras intentaban huir hacia los campamentos de refugiados sahrauis. Entre las personas detenidas con el Hamoudi Mohamed-Lehbib Baba Nouen ( BERRI ). Hicieron un descanso. Es en aquel momento cuando fueron sorprendidos por las fuerzas marroquíes. Fueron llevados a una carcel en Smara.
    Nombre: Abeid / Souhaili (010) Fecha y lugar de nacimiento:1946 Saguia 
    Estado civil: Casado 
    Lugar de residencia: Goulimine 
    Profesión: Comerciante 
    Fecha y lugar de detención: Diciembre de 1975 Goulimine 
    Circunstancias de la detención: Habría sido detenido por la policía secreta marroquí en Goulimine. En un primer tiempo fue llevado a la comisaria de policía en Agadir y más tarde trasladado a la centro de detención secreto de Agdz. 
    Nombre: Abdelahi / Abdelmajid / AbdelUadoud (015) Fecha y lugar de nacimiento: 1956 Ydeiria 
    Estado civil: Casado; un hijo 
    Lugar de residencia: Tan Tan 
    Profesión: Enfermero 
    Fecha y lugar de detención: 1981 Tan Tan 
    Circunstancias de la detención: Habría sido detenido por la plicia judicial en Tan Tan. Fue trasladado en varias carceles marroquíes entre las cuales Kalaat Maguna. 
    Nombre: Abidin / Bouzeid / Allal ( 035 ) 
    Fecha y lugar de nacimiento: 1918 Zemur 
    Estado civil: Casado; 
    Lugar de residencia: Smara 
    Profesión: Nómada / Ganadero 
    Fecha y lugar de detención: 1976 Oum Dreiga

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  • L’appel de l’UA à l’accélération du processus de référendum au Sahara occidental

    Le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine a appelé samedi dernier le Conseil de sécurité de l’ONU à hâter le processus de référendum au Sahara occidental. Qualifiant cette démarche d’historique, le ministre des Affaires étrangères sahraoui, à Alger, appelle le Conseil de sécurité de l’ONU à assumer ses responsabilités.
    Salima Akkouche – Alger (Le Soir)
    Le Conseil de sécurité de l’Union africaine qui s’est réuni samedi dernier, a remis à l’ordre du jour la question de décolonisation du Sahara occidental, dernière colonie africaine. L’union africaine a appelé les Nations Unies «à tout mettre en œuvre» pour l’organisation rapide d’un référendum d’autodétermination au Sahara occidental. «Un rappel à l’ordre» applaudi par le ministre des Affaires étrangères sahraoui, à Alger.
    Le peuple sahraoui, a indiqué hier Mohamed Salem Ould Sadek lors d’une conférence de presse, «s’attend à ce que le Conseil de sécurité des Nations unies qui se réunira ce mois d’avril assume ses responsabilités comme ce fut le cas pour le Conseil de sécurité de l’Union africaine». 
    Selon le diplomate, l’Union africaine, partenaire des Nations-Unies et les deux sont les garants de l’application de ce que les deux parties, le Maroc et le Sahara occidental, ont accepté après 16 années de guerre, d’aller vers un référendum. Selon lui, le temps est venu pour que ceux au sein du Conseil de sécurité de l’ONU qui essayent d’accommoder l’occupant marocain au détriment du peuple sahraoui et au détriment des libertés internationales cessent le veto qui ne dit pas son nom mais qui est là». Mohamed Ould Salem accuse des membres du Conseil de sécurité de l’ONU de bloquer l’application du plan de règlement et de décolonisation pacifique du Sahara occidental. 
    Ces parties, dit le MAE sahraoui, «doivent cesser leur politique de blocage». Le fait que le Maroc, poursuit-il, tente de renier ses engagements «c’est normal en tant qu’occupant, mais le problème le plus grave c’est l’attitude de certains membres du Conseil de sécurité de l’ONU». 
    Selon lui, le Conseil de sécurité qui est responsable de la paix et de la sécurité internationale et qui a crée une mission pour l’organisation d’un référendum permettant au peuple sahraoui de choisir son indépendance, doit imposer aux deux parties d’aller de l’avant pour respecter ce qu’elles ont signé solennellement en 1991». 
    Ouled Sadek estime que la France est la principale partie bloquant ce processus. A ce sujet, le diplomate réitère son appel pour les membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU à revenir à la politique du respect des peuples et des frontières. C’est, d’ailleurs, la France qui a tracé les frontières du Sahara occidental, rappelle-t-il. 
    S. A.
    http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2015/04/01/article.php?sid=176731&cid=2
  • Le Maroc pressé de négocier

    De notre envoyé spécial : Amine Goutali
    Devant le soutien grandissant de la communauté internationale, à la cause sahraouie, le Maroc ne peut échapper à l’obligation de se conformer aux résolutions de l’ONU et de reprendre les négociations avec le Front Polisario.
    A l’approche des discussions à l’ONU sur la décolonisation du Sahara occidental, le Maroc subit d’intenses pressions internationales, y compris de ses alliés occidentaux les plus proches. Mis au pied du mur, le Royaume chérifien semble forcé de reprendre le chemin des négociations avec le Front du Polisario.Pour parlers qu’il a pourtant, lui-même, rompus en 2012 après avoir mené durant cinq ans (de 2007 à 2012) quelque 13 rounds de dialogue direct et indirect avec les représentants sahraouis. C’est le président du Parlement sahraoui, Khatri Addouh, qui préside l’équipe des négociateurs sahraouis, qui l’a indiqué en personne lors d’une rencontre improvisée avec la presse, lundi dernier, au lendemain des grandes manœuvres militaires organisées dans le territoire libéré de Tifariti, au Sahara occidental. « Depuis deux mois, le Maroc semble avoir levé ses réserves sur une éventuelle reprise des négociations. Il serait même prêt à engager des contacts directs avec la partie sahraouie », révèle ce haut responsable sahraoui, ajoutant que « cette nouvelle étape de dialogue pourrait se tenir en mai prochain ». Selon Addouh, l’inflexibilité de la position marocaine sur le projet d’autonomie qu’elle voulait imposer comme seule référence lors des précédentes négociations et son refus de se soumettre aux résolutions de l’ONU, décrétant le droit du peuple sahraoui à l’auto-détermination, ont poussé ses plus proches alliés à peser de tout leur poids pour lui éviter un isolement progressif sur la scène internationale, doublé d’une éventuelle condamnation par le Conseil de sécurité de l’ONU pour « blocage du processus de paix ». D’ailleurs, l’envoyé spécial du SG pour le Sahara occidental, Christopher Ross, aurait saisi l’occasion pour tenter de convaincre les deux parties à reprendre langue à l’issue d’une récente visite dans la région. Les pressions de l’émissaire international ne sont, évidemment, pas fortuites.
    Le référendum, un droit inaliénable
    Ses multiples tentatives visant à réanimer le processus de paix tel qu’édicté par les résolutions internationales semblent correspondre à cette nouvelle donne qui illustre le malaise qui gagne de plus en plus Rabat. « Nous ne sommes pas contre un retour à la table des pourparlers. Nous ne posons, non plus, aucune condition préalable dans ce sens. Néanmoins, il est complètement exclu de nous engager dans des négociations qui n’apporteront rien de concret à notre peuple. Tout dialogue avec la partie marocaine devra s’inscrire en droite ligne des résolutions onusiennes conduisant au référendum donnant aux Sahraouis leur droit à l’indépendance, et non pas à une autonomie que nous rejetons dans le fond et dans la forme », a déclaré le chef des négociateurs du Front du Polisario. La positon sahraouie demeure, toutefois, suspendue à l’issue des débats sur la question à l’ONU, le mois prochain, et la publication du rapport annuel de Ross le 11 avril. Une étape que Addouh qualifie de « très importante » dans l’évolution de la crise. Et de mettre les points sur les i : « Nous insistons sur la responsabilité des Nations unies quant à l’accélération de la mise en œuvre de la décolonisation du Sahara occidental telle que décrétée par ses propres résolutions. » Dans le cas contraire, c’est la « crédibilité » de l’organisation mondiale qui sera remise en cause, soutient-il. Prudent et réaliste, le représentant sahraoui estime qu’en cas d’échec, la communauté internationale découvrira la mauvaise foi du Maroc et ses tentatives de se soustraire aux lois internationales. Sur un autre registre, la pression de l’opinion publique sahraouie, qui a subi « durant tout ce temps gâché de négociations inutiles » les pires violences, ne saurait, selon lui, durer. « La patience des Sahraouis a des limites. La poursuite du blocage finira par menacer la paix et la stabilité dans la région, déjà objet de troubles et de conflits, notamment au Sahel et en Libye », avertit-il. Autrement dit, les Sahraouis se tiennent prêts à reprendre les armes si aucune perspective politique leur assurant leur droit à l’indépendance ne pointe à l’horizon. Au sujet de l’implication récente de la Russie dans la question sahraouie, et son soutien, bien que mesuré, aux Sahraouis, le chef de la Chambre des députés de la Rasd juge très positif ce nouveau développement, sachant le poids de Moscou dans le monde et surtout au Conseil de sécurité. « C’est un plus dans de combat que nous menons. On espère que cette nouvelle position russe aura de l’influence dans les débats sur le dossier à l’ONU », a-t-il indiqué, en ajoutant que la sympathie grandissante et les soutiens qui se multiplient dans le monde en faveur du combat des Sahraouis finiront par pousser les dirigeants sahraouis à demander l’intégration de leur Etat aux Nations unies en qualité de membre à part entière.
    Amine G.
    http://www.horizons-dz.com/?Le-Maroc-presse-de-negocier
  • Des Britanniques lancent une campagne contre l’occupation marocaine du Sahara occidental

    Publié le 1er avril 2015
    Des Britanniques solidaires avec la cause sahraouie ont lancé une campagne sur twitter contre l’occupation illégale du Sahara occidental par le Maroc, appelant le Conseil de sécurité à respecter ses engagements envers le peuple sahraoui et lui permettre l’exercice de son droit à l’autodétermination. 
    Les militants ont lancé leur campagne sous le nom de « 40 ans d’occupation » en référence à l’occupation marocaine illégale de certaines parties du Sahara occidental depuis 1975, après que l’Espagne s’est dérobée de ses responsabilités juridique et morale en cédant le Sahara occidental au Maroc et à la Mauritanie (durant le régime de Mokhtar Ould Daddah). 
    La campagne se poursuivra jusqu’au 30 avril prochain. Elle vise à attirer l’attention de l’opinion publique internationale sur le silence de la communauté internationale face au dernier cas de décolonisation en Afrique et l’incapacité de cette communauté de rendre justice au peuple sahraoui. 
    Par ailleurs, le Forum d’action pour le Sahara occidental avait publié, récemment, deux rapports sur les violations marocaines des droits de l’homme dans les territoires occupés depuis avril dernier. Le premier porte le titre : « Crimes sans témoin », et l’autre intitulé « l’avenir volé » sur le pillage des ressources naturelles, afin de faire pression pour que le Conseil de sécurité élargisse les pouvoirs de la Minurso pour y inclure les droits humains et la protection des ressources naturelles dans la partie occupée du Sahara occidental.
  • Sahara Occidental : ¡40 años invadidos!

    Ricardo Sánchez Serra
    Este año es crucial para la paz en el norte de África, debido a que el Secretario General de las Naciones Unidas, Ban Ki-moon, ha advertido al Consejo de Seguridad que el statu quo en el Sáhara Occidental no puede continuar y que tiene que haber una revisión de todo su accionar.
    Marruecos invadió el Sáhara Occidental en 1975 y se cumplen 40 años de este latrocinio contra el Derecho Internacional, un franco desafío a la ONU, un acto contra la paz mundial y una agresión a todo un pueblo, el saharaui.
    La invasión fue muy cruenta, atentados con bombas napalm y fósforo a la población civil, que mucho de ella pudo huir y refugiarse en los Campamentos de Refugiados de Tinduf, en Argelia, país que los auxilió humanitariamente.
    Las familias saharauis viven, desde entonces, divididas –más aún porque Marruecos construyo el muro militar más largo del mundo, de 2.720 kilómetros- entre el territorio ocupado, el liberado (en el que se fundó la República Árabe Saharaui Democrática) y los campamentos.
    En el territorio invadido, los saharauis viven oprimidos, sin libertad de expresión y con atentados diarios a los derechos humanos, sin juicios justos y utilización impune de la tortura. Además Marruecos expolia sus recursos, como los fosfatos, el mejor banco pesquero del Atlántico, la venta de arena, etc.
    En los campamentos de refugiados viven con la ayuda humanitaria internacional y por la crisis económica mundial ha sido reducida dramáticamente, agudizada por las patrañas de Marruecos para que se disminuya.
    El Sáhara Occidental es un territorio no autónomo pendiente de descolonización, considerado así por la ONU, por lo que tiene que realizarse un referendo de autodeterminación. La ONU propició un alto el fuego en 1991 con la promesa de que el referendo se realizaría en seis meses. Desde esa fecha –han pasado 24 años- Marruecos lo bloquea, así como las conversaciones con el Frente Polisario –representante legítimo del pueblo saharaui reconocido por la ONU- bajo auspicio de la ONU.
    Los jóvenes saharauis quieren volver a la guerra, mientras Marruecos se está armando con modernos aviones de combate, fragatas y misiles, para asegurar su ocupación militar de un territorio que no es el suyo y que dilucidó la Corte Internacional de Justicia de La Haya de manera brillante: “no existe ningún vínculo de soberanía territorial entre el territorio del Sáhara Occidental y el reino de Marruecos”.
    Debe evitarse el derramamiento de sangre y la ONU y las potencias -que integran el Consejo de Seguridad- deben obligar a Marruecos a que se retire del territorio ocupado.
  • Maniobras militares del Frente POLISARIO “con mensaje a las Naciones Unidas y al enemigo”

    El Frente POLISARIO ha realizado sus terceras maniobras militares en cuatro meses en los territorios liberados del Sáhara Occidental, y aunque han sido calificadas como rutinarias contienen un “mensaje al enemigo”.
    Los ejercicios militares del Ejército de Liberación Popular Saharaui (ELPS) se efectuaron el 29 de marzo en Tifariti por parte en las regiones del sector Norte, según un despacho de la agencia oficial de noticias saharaui Sáhara Press Service (SPS).
    “Responsables políticos y militares saharauis” calificaron los ejercicios como “de rutina”, pero “portadores de mensajes a las Naciones Unidas, la opinión pública internacional y al enemigo”.
    A las maniobras asistieron autoridades y cargos políticos de alto rango de la República Árabe Saharaui Democrática (RASD), entre ellos el primer ministro, Abdelkader Taleb Omar, y el ministro de Defensa, Mohamed Lamin Buhali.
    Estas maniobras se llevaron a cabo un día después de que el ministro de Asuntos Exteriores de la RASD, Mohamed Salem Uld Salek, urgiese a las Naciones Unidas y la UA en Adis Abeba (Etiopia a “apresurarse a fijar una fecha límite para el referéndum en el Sáhara Occidental”.
    Es la tercera vez en el plazo de cuatro meses que el ELPS realiza maniobras en los territorios del Sáhara Occidental bajo control del F. POLISARIO. La anterior tuvo lugar en la segunda semana de diciembre de 2014 en la localidad de Agüenit y corrió a cargo de unidades de la 7ª Región Militar. En aquella ocasión el presidente de la RASD y secretario general del Frente POLISARIO, Mohamed Abdelaziz, dijo en un encuentro con las comunidades saharauis del Sur que si no había habido avances en el proceso de paz se debía a “la política de intransigencia de la ocupación marroquí” y el ministro de Defensa, Mohamed Lamìn, afirmó que el Ejército Saharaui estaba “dispuesto y capacitado” para volver a la lucha armada contra el régimen marroquí y repeler cualquier ataque.
    La primera de estas tres maniobras militares se desarrolló el 25 de noviembre de 2014 con formaciones de la 6ª Región Militar, bajo la supervisión del presidente de la RASD, acompañado por el ministro de Defensa y el Jefe de la Región Militar, Hamudi Abbali. La información que distribuyó la agencia SPS se refirió a ejercicios militares enmarcados en la “estrategia para reforzar la capacidad militar y material de las unidades del Ejército de Liberación Popular Saharaui ante un eventual ataque de las fuerzas marroquíes”.
    En esta línea se celebró el 1 de enero de 2015 la reunión del Estado Mayor del ELPS, bajo la dirección de Mohamed Abdelaziz como jefe supremo de las Fuerzas Armadas Saharauis, en la que se reiteró “la firme disposición combativa del ejército saharaui para defender la patria y lograr la soberanía nacional”.
    Tres militares saharauis muertos a causa de una mina
    Días antes de las maniobras de ahora en Tifariti tres militares saharauis perdieron la vida a consecuencia de la explosión de una mina cuando caminaban juntos supervisando el terreno.
    A los tres militares fallecidos, Salamo Mulay Sidina, Hamadi Sahek Hammad y Sidi Mohamed Bouzid, hay que añadir dos heridos de gravedad, Mohamed Moulud Said Aldav y Mohamed Bah Laibahm, ingresados en el hospital militar de Tinduf (Argelia).
    El blog “Dales voz a las víctimas” relata que Tifariti se encuentra en “una de las zonas habitadas de mayor contaminación por minas y municiones en racimo de todo el territorio saharaui y no sólo por la proximidad del muro marroquí en el Sáhara Occidental, sino porque fue objeto de cruentos bombardeos por parte de la aviación marroquí en 1976”. “Los expertos aseguran que hay más de 70.000 artefactos explosivos abandonados y activos en las inmediaciones de la ciudad amenazando permanentemente la vida de la población y de sus animales”.
    Reseña que en lo que llevamos de 2015 ha habido siete víctimas mortales y trece heridos en el Sáhara Occidental, entre el territorio controlado por el Polisario y la zona bajo ocupación marroquí, por artefactos explosivos abandonados.
    “Familias destrozadas por unas explosiones de armas prohibidas que permanecen abandonadas y activas en el desierto saharaui”, escribe Elisa Pavón en el blog, y dice que la respuesta que hay que dar “es la lucha por quitarlas, la lucha por evitar el peligro y reducir sus consecuencias en las familias”, “presionar para conseguir la firma marroquí en los Tratados Internacionales de Prohibición de Minas y Municiones en Racimo para proceder a la limpieza del territorio” y “asumir las responsabilidades sobre lo hecho durante una cruenta y larga guerra, para que no siga repercutiendo en la vida de inocentes”.
    “Dales voz a las víctimas” especifica que desde 1975 se han computado 5.000 víctimas de minas, 2.500 registradas por el Frente Polisario y otras 2.500 informadas por el ejército marroquí.
    El Espía Digital, 31/03/2015
  • Sahara occidental: Pressions pour la reprise des négociations avec le Front polisario

    TIFARITI (territoires sahraouis libérés) – Le Maroc fait l’objet de pressions de la part de ses pays amis pour la levée des réserves sur la reprise des négociations (avec le Front polisario), a indiqué à Tifariti, le président de l’Assemblée nationale sahraouie, Khatri Adduh, qui a exhorté les Nations unies à assumer leurs responsabilités quant à l’accélération du processus de décolonisation du Sahara Occidental.
    « Le Maroc fait l’objet de pressions de la part de ses pays amis pour la levée de ses réserves sur la reprise des négociations. Ils lui ont expliqué que son inflexibilité et sa position négative conduirait à une réaction de l’ONU qui le pointerait du doigt comme un facteur bloquant dans la poursuite du processus comme ils l’ont fait en 2006 », a précisé le responsable sahraoui dans une déclaration à la presse en marge des man£uvres militaires organisées par l’Armée de libération Sahraouie.
    M. Adduh a estimé que « depuis deux mois, le Maroc semble avoir levé ses réserves sur une éventuelle reprise des négociations y compris les contacts directs avec la partie sahraouie. L’Envoyé personnel du secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (ONU) pour le Sahara occidental, Christopher Ross s’est déplacé dans la région pour consulter les deux parties sur un probable round de négociations directes en mai prochain, sous la houlette de l’ONU ».
    La même source a rappelé que « les négociations, qui sont une partie de la lutte pour l’indépendance, se sont arrêtées depuis avril 2012 suite à la proposition marocaine qui suggérait l’autonomie comme base du dialogue ».
    Il a relevé, à ce propos, que la proposition du Maroc était « inacceptable pour les Sahraouis, Etat et peuple ». Il a annoncé, à ce titre, que les autorités sahraouies « ne sont pas contre le principe de rencontrer la partie marocaine en vue d’une solution qui garantira le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination. Mais je pense que nous devons prendre en considération les choses concrètes lors de ces rencontres » pour faire avancer les négociations.
    M. Adduh, qui est aussi chef de la délégation sahraouie aux négociations, a souligné que le gouvernement de son pays « n’a aucune condition préalable », ajoutant qu’il « attendait, par contre, à avoir des garanties de la part du Conseil de Sécurité de l’ONU qui s’apprête à discuter de la question sahraouie à la lumière du rapport de Ross qui sera rendu public le 11 avril prochain ».
    « Nous insistons sur la responsabilité de l’ONU quant à l’accélération de la mise en £uvre de la décolonisation du Sahara occidental tel que décrété par ses propres instances », a affirmé le dirigeant sahraoui.
    Ce dernier, qui a rappelé que « douze rounds de négociations ont eu lieu entre 2007 et 2012 », a souligné que « sur le plan international, la communauté internationale se rend compte, progressivement, du refus du Maroc à appliquer les résolutions internationales et sa mauvaise foi ».
    Pour M. Adduh, « cela le conduirait à son isolement et ses propres amis ne trouveront pas le motif adéquat pour lui assurer de leur soutien continu. Pour nous, cela constitue une avancée positive dans la question sahraouie ». Il a évoqué, en outre, « la pression de l’opinion publique sahraouie qui a supporté durant tout ce temps gâché, marqué par les violences dont il est l’objet dans les territoires occupés et l’exploitation et la prédation de ses richesses par le pays colonisateur ».
    Pour ce qui est des répercussions de cette situation sur la région, le président de l’Assemblée sahraouie soutient que « la poursuite de ce problème finira par menacer la paix et la stabilité de la région déjà objet de troubles et de conflits, que ce soit au Sahel ou en Libye. Cela devrait pousser vers le règlement de la question sahraouie ».
    S’agissant des positions des pays membres du Conseil de sécurité de l’ONU, le même responsable a qualifié la position russe de « positive » pour la cause sahraouie.
    « La Russie avec son poids politique et sa position de pays membre du Conseil de sécurité avec son droit de veto a annoncé son soutien à la question sahraouie. C’est un plus dans le combat que nous menons et on espère que cette nouvelle position russe aura de l’influence dans les débats sur le dossier à l’ONU au mois d’avril prochain », s’est félicité M. Adduh.
    « C’est un bon signe que nous espérons conduirait à la reconnaissance par Moscou de la RASD », déclare-t-il, en affirmant que « le combat du peuple sahraoui, qui trouve de échos positifs sur la scène internationale, vise à obtenir plus tard -quand le contexte sera positif- un statut de pays membre à part entière au sein de l’ONU ».
    M. Adduh a conclu en déclarant que le mois d’avril « constituait une halte importante » pour le combat du Sahara Occidental pour son autodétermination.
    APS, 01/04/2015