Mois : avril 2015

  • Exclusivo – Informe del Secretario General de la ONU: grave acusación de Ban Ki-moon contra Marruecos

    El régimen de Rabat se hace tirar de las orejas por el Secretario General de la ONU en su informe que se publicará a principios de esta semana.
    En este documento al que Algeriepatriotique tuvo acceso, Ban Ki-moon llama la atención a Marruecos, en particular sobre la celebración del Foro Crans-Montana en Dajla, mientras que el estatuto definitivo del Sáhara Occidental sigue siendo objeto de un proceso de negociación bajo los auspicios del Secretario General de la ONU, de conformidad con las resoluciones de Naciones Unidas que apelan a una solución política que prevea la libre determinación del pueblo saharaui.
    El informe también culpa al Majzen sobre el uso desproporcionado de la fuerza para reprimir a la población saharaui. Ban Ki-moon reprocha a Mohammed VI y a su gobierno su falta de cooperación y su mala fe en relación con el respeto de los mecanismos de las Naciones Unidas para la protección de los derechos humanos. También critica severamente la explotación ilegal de los recursos naturales en los territorios ocupados del Sáhara Occidental.
    En su carta, de la que Algeriepatriotique publicó algunos extractos, Nkosazana Dlamini-Zuma estima que la tortura de los saharauis ha durado demasiado tiempo y que ya es hora de poner en práctica el proceso por el derecho a la libre determinación de este pueblo oprimido. En Washington, los Estados Unidos, este miércoles , apoyaron claramente el derecho a la libre determinación del pueblo del Sáhara Occidental, lo que, por lo tanto, significa que rechazan la pseudo solución de autonomía propuesta por Marruecos para perpetrar su dominio de este país que es la última colonia en África.
    El Secretario General de la ONU también implora Rabat cumplir con las disposiciones del artículo 73 de la Carta de la ONU que establece el principio de la primacía de los intereses de los habitantes de los territorios no autónomos. Siempre en el tema del Sáhara Occidental, Ban Ki-moon, recordó que en junio de 2014, el enviado especial de la Unión Africana para el Sáhara Occidental, el ex presidente Joaquim Chissano, se entrevistó con su adjunto, su enviado personal y otros funcionarios de la ONU en Nueva York « para expresar la preocupación de la Unión Africana por la falta de avances en las negociaciones » entre Marruecos y el Frente Polisario, y menciona la carta que recibió pasado 30 de marzo de la Presidenta de la Comisión de la Unión Africana en la que pide que sea distribuida a los miembros del Consejo de Seguridad y de la Asamblea General.
    El Majzen está en camino de perder su « guerra de desgaste » en el Sáhara Occidental, lo que augura cercano arreglo de este conflicto a favor de los saharauis. Completamente aislado internacionalmente, Rabat se vio obligado a responder al llamamiento emitido por Arabia Saudita para servir en el Yemen. Mohammed VI espera que la participación de su ejército en esta guerra deseada por Riyad sea para él una plancha de salvación en este naufragio diplomático.
    Traducción no oficial de Diáspora Saharaui
  • Sahara occidental : Les appels de Ban Ki-moon

    Dans un rapport transmis au Conseil de sécurité en prévision du renouvellement annuel du mandat de la Mission de l’ONU pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso), le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a appelé le Maroc et le Front Polisario à « redoubler d’efforts pour négocier une solution politique mutuellement acceptable, qui permette une autodétermination pour la population du Sahara occidental ». 
    « Je réitère mon appel aux parties (…) à redoubler d’efforts pour négocier une solution politique mutuellement acceptable qui permette une autodétermination pour la population du Sahara occidental », écrit Ban. 
    Il est trop tôt pour dire si la nouvelle approche choisie » par le représentant du SG de l’ONU portera ses fruits », a-t-il dit affirmant, toutefois, que « 40 ans après le début de ce conflit (…), rien ne justifie de maintenir le statu quo ». 
    Selon Ban, « la frustration croissante parmi les Sahraouis et l’expansion des réseaux criminels et extrémistes dans la région Sahel-Sahara présentent des risques accrus pour la stabilité et la sécurité de la région », relevant que le règlement de la question sahraouie « diminuerait ces risques ».
    Horizons, 11/04/2015
  • Sahara occidental: Le Conseil de sécurité et la communauté internationale ont un rôle important (ONU)

    Dans un rapport sur le Sahara occidental transmis vendredi au Conseil de sécurité, Ban Ki-moon affirmé que le Conseil de sécurité et la communauté internationale peuvent jouer un rôle décisif dans le règlement du conflit du Sahara occidental, a rapporté samedi l’Agence de presse sahraouie (SPS).
    « Il est important que le Conseil de sécurité, les parties au conflit et les pays voisins appuient la mission de l’envoyé spécial pour le Sahara occidental, Christopher Ross, en cette conjoncture pour faire avancer le processus de négociations », a déclaré le secrétaire général de l’ONU.
    Le responsable onusien a aussi appelé les parties au conflit (Maroc et Front Polisario) à redoubler d’efforts pour négocier une solution politique juste et équitable qui garantit au peuple sahraoui son droit à l’autodétermination, conformément à la Charte et aux mécanismes de l’ONU ».
    Aucune avancée n’a été enregistrée dans le règlement du conflit du Sahara occidental, ni dans les négociations depuis le rapport de 2014″, a déploré Ban Ki-moon, confirmant que 40 ans après le début de ce conflit rien ne justifie le maintien du statu quo.
    Il a, en outre, souligné que la frustration croissante parmi les Sahraouis et l’expansion des réseaux criminels et extrémistes dans la région Sahel-Sahara présentent des risques accrus pour la stabilité et la sécurité de la région, relevant que le règlement de la question sahraouie diminuerait ces risques.
    Il s’est par ailleurs dit convaincu que toute avancée réalisée par le Haut-Commissariat aux droits de l’Homme au Sahara occidental est de nature à créer un climat favorable aux négociations entre les deux parties.
  • Sahara Occidental : plein soutien de Paris à la colonisation marocaine

    Les rencontres cycliques entre les responsables français et marocains, depuis notamment la visite, février dernier, du roi Mohammed VI, à Paris, lors de laquelle,rien n’augure de bon s’agissant de promouvoir la Légalité internationale, seule voie à même de garantir la paix et la sécurité, sur les plans régional et international.
    La visite du Premier ministre français au Maroc, jeudi dernier, a vu ce dernier réaffirmer la traditionnelle position de ses prédécesseurs, à ce poste, sur le Sahara occidental. Position de Paris, en faveur de la proposition marocaine «d’autonomie», pour une question de décolonisation inscrite sur le registre onusien et son règlement passe par la tenue d’un référendum d’autodétermination du peuple du Sahara occidental. 
    Indiquant que la position de Paris demeure «inchangée» sur la Question du Sahara occidental, Manuel Valls n’a fait, par ailleurs, que reprendre sa déclaration tenue en juillet 2012, lors de sa visite au Maroc, durant laquelle il a déclaré «la position de la France sur ce point ne change pas». Il n’est pas surpris de voir la position politique des responsables français, en direction de la Question du Sahara occidental «inchangée» selon le terme de Valls, au regard, faut-il le souligner, du soutien politico-militaire et diplomatique, il y a de cela quatre décennies, lors de l’invasion de l’armée marocaine en 1975, du Sahara occidental. 
    Entre le discours et les actes des officiels français l’Histoire retiendra les faits, lesquels même sur d’autres questions de l’actualité régionale et internationale, attestent que Paris relègue au second plan la teneur des questions des droits de l’Homme, dont le plus fondamental est le droit légitime d’un peuple à vivre dignement et indépendant sur ses terres. Valls qui poursuit la politique de ses prédécesseurs sur la question du Sahara occidental, s’est rendu au Maroc, quelques jours après la défaite de sa formation politique, le parti socialiste (PS), lors du scrutin départemental mars dernier et près d’une année de la débâcle aussi du PS lors des municipales l’année dernière, en mars, défaites attestant la sanction de l’électorat français des choix de François Hollande et de son Premier ministre Valls. 
    La roue de l’économie française étant rouillée, par l’impact de la crise économico-financière et l’émergence en force de nouvelles puissances économiques des pays du Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), à travers sa relation stratégique avec Rabat, Paris espère améliorer sa position sur le marché international et trouver des débouchées à ses problèmes économiques et de croissance. Comme tout système colonial inscrivant parmi ses objectifs, notamment des intérêts économiques, et que la colonisation marocaine n’échappe pas à la règle, étant un élève des ex-puissances coloniales qu’a connu l’Histoire, dont celui de la France, la spoliation et l’exploitation illégale des ressources naturelles du Sahara occidental, par l’occupant marocain, en profite à ses alliés, dont la France.
    La légalité internationale bafouée par un droit de veto
    En adoptant une position sur la Question du Sahara occidental, fondamentalement opposée à la légalité internationale, et l’esprit de la Charte des Nations unies, pour une question de décolonisation inscrite à l’ONU, Valls a brandi le veto français, non pas au Conseil de sécurité, mais à partir de Rabat. La France, a précisé Emanuel Valls, «a bien un objectif qui est de rester le partenaire de référence pour le Maroc» avant d’ajouter «dans tous les domaines de coopération, notamment politique».
    La France qui ne manque pas, d’un autre côté, de tenir un discours dans lequel Paris dit soutenir les efforts déployés dans le cadre des Nations unies pour parvenir à un règlement de la Question du Sahara occidental, en dehors de la légalité internationale et selon la realpolitik que celle-ci est dictée par les intérêts de la colonisation marocaine et de ses alliés, dont la France. Paris sape à divers niveaux et par différents moyens le processus de décolonisation du Sahara occidental, pour ne citer que son lobby, lequel œuvre conjointement avec son homologue, le lobby sioniste, dans les couloirs et les coulisses de l’ONU, pour faire retarder toute prise de décision effective pour la tenue d’un référendum d’autodétermination du peuple du Sahara occidental. Et à un autre niveau, le Conseil de sécurité, en l’occurrence, c’est le droit de veto qui est l’autre moyen dont use la France, dans son soutien à la colonisation marocaine du Sahara occidental, pour brimer le droit à l’expression du peuple sahraoui, lequel droit est garanti historiquement par la Légalité internationale. Après sa visite à Rabat, le Premier ministre français, Manuel Valls s’est rendu au Portugal, mais certainement pas pour s’imprégner des leçons de l’Histoire.
    Le Portugal, étant l’ex-puissance coloniale, pour rappel, durant près de quatre siècles, du Timor oriental, lequel a été envahi en 1976, par l’armée indonésienne qui l’a annexé et ne fut jamais reconnu par l’ONU, même cas de figure pour le Maroc. À ce propos, l’ONU et les États à travers le monde ne reconnaissent pas, faut-il le noter, la souveraineté de Rabat sur le Sahara occidental. En août 1999, l’institution onusienne organise le référendum au Timor oriental, au terme duquel ce pays a eu son indépendance en 2002. La réunion du Conseil de sécurité sur le Sahara occidental, au courant de ce mois-ci, va encore dévoiler le rôle de Paris, dans son soutien à Rabat, notamment par le mutisme que continue d’adopter la France officielle, à l’égard des pratiques des autorités coloniales d’atteintes des droits de l’homme des Sahraouis dans les territoires encore sous occupation marocaine.
    Lesquelles pratiques et exactions sont dénoncées par l’opinion française, à travers des manifestations, sit-in et conférences, notamment à Paris, durant lesquelles la politique coloniale répressive des Sahraouis par Rabat est décriée notamment par de vifs témoignages, notamment des victimes. Oppression et répression des Sahraouis des territoires encore sous occupation marocaine par les autorités coloniales de Rabat ainsi que la spoliation des ressources naturelles du peuple sahraoui. Lequel peuple est privé de son droit à l’expression par un référendum d’autodétermination, que Paris fait fi de cette atteinte au droit, dans ses discours sur son attachement au respect des droits de l’Homme, pis encore, en usant de son veto pour que la Mission des Nations unies pour un référendum au Sahara occidental (Minurso) ne soit pas dotée d’un mécanisme de supervision des droits de l’Homme, au Sahara occidental, alorsque les autres missions de l’ONU, à travers le monde, en sont dotées.
    Karima Bennour
  • Lourdes peines d’emprisonnement contre le Sahraoui M’barek Daoudi (Sahara occidental)

    Le tribunal colonial marocain a condamné le prisonnier politique sahraoui, M’barek Daoudi, à six mois de prison ferme , a rapporté une source de bureau Collectif des défenseurs sahraouis des droits de l’homme (CODESA).
    Selon la même source, le prisonnier politique sahraoui Mbarek Daoudi a passé plus de 17 mois en prison. Pour rappel , le prisonnier sahraoui a été arrêté en raison de ses positions politiques, pour avoir revendiqué le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui, et mené des grèves de la faim dont celle entamée depuis le 1er novembre 2014 et qui a duré près de 50 jours.
    Les députés italiens adoptent deux motions de soutien en faveur du peuple sahraoui
    La Chambre italienne des députés a adopté, lors de l’examen, récemment à Rome, de la question de participation de l’Italie à la Mission des Nations unies pour le référendum sur le Sahara occidental (Minurso), deux motions de soutien en faveur du peuple sahraoui.
    La première motion engage le gouvernement italien à « évaluer l’opportunité de poursuivre, le plus rapidement possible, la participation italienne à la Minurso et aux initiatives de soutien en faveur du peuple sahraoui, et à poursuivre l’activité diplomatique visant à parvenir à une solution juste et équitable du problème du Sahara occidental ».
    La deuxième motion engage, quant à elle, le gouvernement italien à « vérifier l’opportunité de ne pas interrompre la participation italienne à la Minurso » et à s’ »activer dans les sièges internationaux pour que le mandat de cette Mission soit élargi, envisageant, notamment des tâches en matière de respect des Droits de l’Homme ». Les deux motions ont été intégrées dans un texte final adopté par la Chambre italienne des députés, fixant le niveau de participation de l’Italie aux Missions des Nations unies pour le maintien de la paix et les budgets qui leur seront alloués pour la période allant du 1er janvier au 30 septembre 2015.
    Une délégation sahraouie reçue au ministère des Affaires étrangères de la Slovénie
    Une délégation du Front POLISARIO, conduite par Mohamed Sidati, membre du Secrétariat national et ministre délégué pour l’Europe, a été reçue mardi au siège du ministère des Affaires étrangères de la Slovénie par l’ambassadeur Robert Kokalj, chef du Département de l’Afrique, Moyen-Orient, Asie et Océanie. Lors de la réunion, Mohamed Sidati a informé son interlocuteur des derniers développements de la question du Sahara occidental, les obstacles dressés par le Maroc, les violations flagrantes des droits humains, l’exploitation illégale des ressources naturelles sahraouies qui constituent une forte menace au processus de paix et aux efforts de la communauté internationale. Pour sa part, l’ambassadeur Kokalj a exprimé le soutien de son pays aux efforts du SG de l’ONU et son envoyé personnel pour reprendre les négociations directes entre les deux parties, le Polisario et le Maroc, afin de parvenir à une solution pacifique qui garantit le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination conformément aux résolutions pertinentes des Nations unies.
    La délégation sahraouie a également été reçue au Département de la Coopération et au Développement et à l’Aide humanitaire du même ministère. 
  • A quelques jours de la présentation du rapport de Ross sur le Sahara occidental au Conseil de sécurité: Les Américains se mettent de la partie

    Sur le plan diplomatique, la cause sahraouie avance lentement peut-être, mais à pas rassurants permettant aux Sahraouis de concrétiser l’objectif principal qu’est l’indépendance, d’autant que cette même cause ne cesse de marquer des points. 
    La communauté internationale semble, en effet, de plus en plus consciente du droit des Sahraouis à l’autodétermination. En tout cas, les Etats-Unis ont exprimé leur soutien en faveur de la résolution 2152 du Conseil de sécurité de l’ONU sur le Sahara occidental et ont fait part de leur engagement à aider les parties au conflit (le Front Polisario et le Maroc) en vue de parvenir à une solution politique «juste, durable et mutuellement acceptable, qui assurera l’autodétermination du peuple du Sahara occidental».
    En effet, dans un communiqué commun rendu public à l’issue de la troisième session du dialogue stratégique algéro-américain, tenue mercredi dernier à Washington, l’Algérie et les USA «ont exprimé leur soutien en faveur de la résolution 2152 du Conseil de sécurité des Nations unies et leur engagement à aider les parties à parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable, qui assurera l’autodétermination du peuple du Sahara occidental dans le contexte des dispositions conformes aux principes et aux objectifs de la Charte des Nations unies, relevant dans ce cadre le rôle et les responsabilités des parties». La troisième session du dialogue stratégique algéro-américain, rappelons-le a été co-présidée par le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, et le secrétaire d’État, John Kerry.
    Le chef de la diplomatie algérienne a, à l’occasion, réaffirmé que l’Algérie continue de soutenir les efforts du secrétaire général de l’ONU ainsi que son envoyé spécial pour le Sahara occidental en vue d’une solution politique acceptable à même de permettre d’assurer l’autodétermination du Sahara occidental, conformément à la Charte de l’ONU et ses résolutions pertinentes.
    «Pour l’Algérie, il n’y a aucune alternative au règlement du conflit, en dehors de l’organisation d’un référendum libre et équitable d’autodétermination du Sahara occidental», a réaffirmé M. Lamamra.
    PLAIDOYER POUR L’ÉLARGISSEMENT DES PRÉROGATIVES DE LA MINURSO A LA SURVEILLANCE DES DROITS DE L’HOMME
    Nous ne quitterons pas les USA sans évoquer le Centre Robert-F.-Kennedy pour la justice et les droits de l’homme (RFK Center) qui, dans un rapport accablant publié en 2012, au lendemain de son retour des territoires occupés du Sahara occidental, fustigeait le Maroc pour sa violation des droits des Sahraouis. C’est pourquoi RFK Center ne cesse d’appeler à l’urgence de l’instauration d’un «mécanisme international permanent afin de protéger les droits de l’homme du peuple sahraoui».
    Trois ans après, cette visite suivie de deux rapports, la fondation Kennedy maintient sa position sur la nécessité pour la Minurso d’avoir un droit de regard sur le respect ou non des droits fondamentaux des Sahraouis en territoires occupés. Dans son dernier rapport, publié il y a quelques jours, elle affirme que « les autorités marocaines continuent de commettre de graves violations des droits de l’Homme contre le peuple sahraoui dans les territoires occupés ». Elle déplore « l’absence dans le mandat de la Minurso d’un mécanisme de surveillance des droits de l’Homme au Sahara occidental » et exhorte à nouveau l’ONU à concrétiser cette démarche, précisant qu’il s’agit de la seule «mission onusienne de maintien de la paix qui n’inclut pas un tel mécanisme ».
    Dans le document de la fondation, il est fait état de près de 90 cas de violation des droits de l’Homme, notamment « des arrestations arbitraires, la violation du droit à la liberté de rassemblement et de circulation pratiquées contre les Sahraouis dans les territoires occupés ». Dans le même contexte, des organisations danoises, dont Afrika Kontakt, et le député danois Rina Ronja Kari ont souligné l’«urgente» nécessité de doter la Minurso d’une composante pour surveiller la situation des droits humains et protéger les ressources naturelles dans la Sahara occidental, exploitées illégalement par le Maroc et certaines entreprises étrangères. Idem en Italie où la Chambre italienne des députés a adopté, lors de l’examen, récemment à Rome, de la question de participation de l’Italie à la mission des Minurso, deux motions de soutien en faveur du peuple sahraoui.
    La première motion engage le gouvernement italien à «évaluer l’opportunité de poursuivre, le plus rapidement possible, la participation italienne à la Minurso et aux initiatives de soutien en faveur du peuple sahraoui, et à poursuivre l’activité diplomatique visant à parvenir à une solution juste et équitable du problème du Sahara occidental».
    Reporters, 11/04/2015
  • Un tribunal espagnol ouvre le dossier : Génocide marocain au Sahara Occidental

    Onze hauts fonctionnaires, policiers et militaires marocains risquent d’être, pénalement, poursuivis par la Justice espagnole pour «génocide» au Sahara Occidental, ancienne colonie espagnole, annexée par le royaume chérifien, en 1975, après le départ des forces espagnoles. 
    Un chef d’inculpation lancé par le juge Pablo Ruz de l’ «Audiencia Nacional d’Espagne», l’une des plus hautes instances juridictionnelles d’Espagne, dénonçant, ce jeudi, des «attaques systématiques» contre les civils, entre 1975 et 1991. L’arrêt de Ruz suit la demande du parquet qui s’était déclaré favorable à ces poursuites, il y a plusieurs mois. 
    Le magistrat estime qu’il «existe des indices rationnels» permettant de juger les inculpés pour «génocide», dans les conclusions d’une enquête, ouverte en octobre 2007, par le célèbre juge Baltasar Garzon après le dépôt de plaintes, en septembre 2006, par des Associations de défense des droits de l’Homme et des familles de victimes, faisant état de la disparition de plus de 500 Sahraouis, à partir de 1975. 
    Baltazar Garzon a décidé, donc, d’ouvrir une enquête pour déterminer s’il y a eu génocide ou pas, au Sahara Occidental, perpétré par le Maroc. 
    Le juge, suspendu en 2012, de la magistrature pour 11 ans, par la Cour suprême espagnole, avait demandé, auparavant, à Rabat si elle avait enquêté sur les disparitions de Sahraouis. 
    La justice espagnole aura, ainsi, à enquêter sur les responsabilités de 13 suspects sur un total de 32, dont certains sont décédés, notamment l’ex-ministre Driss Basri qui a été, pendant 20 ans, le ministre de l’Intérieur de Hassan II. Les responsables marocains, visés par les plaintes, sont, généralement, accusés de «détentions illégales, d’enlèvements, de tortures et de disparitions». Pablo Ruz, par ailleurs, a lancé un mandat d’arrêt pour 7 suspects, déjà mis en examen, et a délivré 4 commissions rogatoires pour 4 autres personnes, afin que les poursuites leur soient notifiées, car elles n’étaient pas visées jusque-là. On retrouve parmi les 7 premiers cités, le militaire Abdelhaq Lemdaour et le colonel de la Gendarmerie royale Driss Sbai, chefs du quartier général des Forces armées et de la Gendarmerie de Smara, lors de l’annexion du Sahara Occidental.
    Ils sont considérés comme responsables des tortures administrées à Hadram Abderrahman, arrêtée le 15 décembre 1975, chez elle, et arrachée par la force à son bébé de moins d’un an qu’elle allaitait. Selon l’enquête, elle a été torturée, quotidiennement, durant un mois et demi «pendant un temps indéterminé, avec des pauses de 10 à 15 minutes» et «victime d’agressions sexuelles». Elle était «notamment attachée par les pieds et tête en bas, pendant qu’elle était frappée à coups de bâton» ou «couchée nue sur une table et frappée jusqu’à ce que la peau se détache». Le juge cite, aussi, le cas d’Omar Buzeid Ahmed Baiba, un commerçant «de nationalité espagnole», arrêté, le 10 juillet 1976 par la Gendarmerie royale, à Smara et «torturé au moins pendant 4 mois et 15 jours, à coups de décharges électriques, dans les parties génitales, la bouche et les doigts», avant de disparaître. Abdelhafid Ben Hashem, l’ancien gouverneur de l’administration territoriale du ministère de l’Intérieur marocain, jusqu’à 1997 ainsi que Saïd Ouassou et son successeur Hassan Oushen, gouverneurs de Smara, entre 1976 et 1978 font, également, partie des responsables marocains mis en examen. Pour Pablo Ruz, les critères qui permettent de retenir le crime de génocide sont réunis, les victimes ayant été persécutées, en raison «de leurs origines, dans le but de détruire, partiellement ou totalement, la population sahraouie et s’approprier son territoire», à travers «les bombardements contre des campements de population civile et de leurs déplacements forcés, d’assassinats, de détentions et disparitions de personnes d’origine saharouie».
    Le Maroc n’a pas, encore, réagi, officiellement, au rapport du juge espagnol. 
  • La ONU quiere la « comprensión » de la situación de los derechos humanos en el Sáhara Occidental

    (Reuters) – El Secretario General de la ONU Ban Ki-moon apeló a una « comprensión independiente e imparcial » de los derechos humanos en el territorio disputado en Africa del Norte del Sáhara Occidental, según un informe visto por Reuters este viernes. 
    El informe anual de Ban sobre el Sáhara Occidental cayó corto a la hora de recomendar la vigilancia de los derechos humanos por la misión de paz de Naciones Unidas en el territorio (MINURSO) que la Unión Africana había solicitado . 
    Sugiere en cambio que la Oficina de las Naciones Unidas del Alto Comisionado para los Derechos Humanos (ACNUDH) lo haga. Sin dar ningún detalle. 
    « Llamo a las partes a continuar y estrechar su cooperación con los mecanismos de Derechos Humanos de las Naciones Unidas y el ACNUDH, facilitando también las misiones del ACNUDH en el Sáhara Occidental y los campamentos de refugiados de Tinduf, con acceso ilimitado a todas las partes interesadas « , dijo Ban en el informe. 
    « Estas misiones y otras formas de cooperación en el futuro … deberían contribuir a una comprensión independiente e imparcial de la situación de los derechos humanos tanto en el Sáhara Occidental tanto como en los campamentos, con el fin de garantizar la protección de todos « , añadió. 
    Se prevé que el Consejo de Seguridad prorrogue el mandato de la MINURSO este mes. 
    Marruecos tomó el control de la mayor parte del territorio en 1975, cuando la potencia colonial española se retiró, lo cual obligó al movimiento independentista Frente Polisario llevar a cabo una guerra de guerrillas que duró hasta 1991, fecha en la que la ONU instauró un alto el fuego y envió la MINURSO. Marruecos rechaza la idea de que los derechos humanos sean controlados por la MINURSO y dijo que la Unión Africana no debe interferir en el asunto. Marruecos no es miembro de la Unión Africana a causa del Sáhara Occidental. 
    El Polisario administra los campos de refugiados de Tinduf, en Argelia. 
    La Misión de las Naciones Unidas en Marruecos no respondió de inmediato a una solicitud de comentarios sobre el informe. 
    El acuerdo del alto el fuego de 1991 llamó a un referéndum sobre el destino del territorio. Pero el referéndum por el que la MINURSO fue desplegada para ayudar en su organización nunca tuvo lugar, y los intentos de alcanzar un acuerdo político sostenible han fracasado. 
    « Es vital que todos las lagunas de protección de los derechos humanos y cuestiones subyacentes en las situaciones de conflicto prolongado sean fijadas », dijo Ban en el informe. « Esto contribuiría también a crear un ambiente propicio para el proceso de negociación ». 
    Francia, tradicionalmente un aliado de Marruecos, fue acusada de apoyar a Rabat en la ONU, pero París rechazó la acusación diciendo que Marruecos fue capaz de defender sus intereses sin la ayuda de Francia. 
    Rabat quiere que el Sáhara Occidental sea una parte autónoma de Marruecos. El Polisario, apoyado por una serie de países africanos como Argelia, quiere celebrar el referéndum prometido desde hace mucho tiempo a los saharauis originarios de la región, que incluya la opción de la independencia. Marruecos y el Polisario no están de acuerdo en quién debe votar en un referéndum. 
    El Sahara Occidental tiene una población de menos de 500.000. Es rico en fosfatos utilizados en fertilizantes, y potencialmente, petróleo y gas. El Polisario se quejó de las empresas occidentales que buscan recursos naturales con licencias concedidas por Marruecos. 
    REUTERS, 04/10/2015 
    Traducción no oficial Diáspora Saharaui 
  • L’ONU veut la «compréhension» de la situation des droits de l’homme au Sahara occidental

    (Reuters) – Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon appelle à une « compréhension indépendante et impartiale » des droits de l’homme dans le territoire disputée de l’Afrique du Nord du Sahara occidental, selon un rapport vu par Reuters ce vendredi.
    Le rapport annuel de Ban sur le Sahara occidental s’est arrêté court face á recommander la surveillance des droits de l’homme par la mission de maintien de la paix des Nations Unies dans le territoire (MINURSO), que l’Union Africaine a exhorté.
    Il suggère plutôt que le Bureau des Nations Unies du Haut Commissaire aux droits de l’homme (HCDH) le fasse. Il n’en a donné aucun détail.
    « Je appelle les parties à poursuivre et renforcer leur coopération avec les mécanismes des droits de l’homme des Nations Unies et le HCDH, notamment en facilitant les missions du HCDH au Sahara occidental et les camps de réfugiés près de Tindouf, avec un accès illimité à toutes les parties prenantes concernées, » a déclaré Ban dans le rapport.
    «Ces missions et d’autres formes de coopération future … devraient contribuer à une compréhension indépendante et impartiale de la situation des droits de l’homme autant au Sahara occidental que dans les camps, dans le but d’assurer la protection de tous, » a-t-il ajouté.
    Il est prévu que le Conseil de sécurité renouvelle le mandat de la MINURSO ce mois-ci.
    Maroc a pris le contrôle de la majeure partie du territoire en 1975, lors du retrait de la puissance coloniale espagnole, ce qui poussé le mouvement indépendantiste du Front Polisario à mener une guerre de guérilla qui a duré jusqu’en 1991, date à laquelle les Nations Unies y a négocié un cessez-le feu et envoyé la MINURSO. Le Maroc rejette l’idée des droits de l’homme contrôlés par la MINURSO et dit que l’Union africaine ne doit pas se mêler de l’affaire. Le Maroc n’est pas membre de l’Union africaine à cause du Sahara occidental.
    Le Polisario gère maintenant les camps de réfugiés à Tindouf en Algérie.
    La mission des Nations Unies au Maroc n’a pas immédiatement répondu à une demande de commentaire sur le rapport.
    L’accord de cessez-le-feu de 1991 a appelé à un référendum sur le sort du territoire. Mais le référendum dont la MINURSO a été déployée pour aider à l’organiser, n’a jamais eu lieu, et les tentatives de parvenir à un accord politique durable ont échoué.
    « Il est vital que toutes les lacunes de protection des droits humains et des questions sous-jacentes droits de l’homme dans les situations de conflit prolongé soient dressées, » a déclaré M. Ban dans le rapport. « Cela contribuerait également à créer un environnement propice au processus de négociation. »
    La France, traditionnellement un allié du Maroc, a été accusé de soutenir Rabat à l’ONU, mais Paris a rejeté l’allégation, disant que le Maroc a été en mesure de défendre ses intérêts sans l’aide de la France.
    Rabat veut que le Sahara Occidental soit une partie autonome du Maroc. Le Polisario, soutenu par un certain nombre de pays africains dont l’Algérie, veut organiser le référendum promis depuis longtemps parmi les Sahraouis originaires de la région qui inclurait l’option de l’indépendance. Le Maroc et le Polisario sont en désaccord sur qui doit voter dans un référendum.
    Le Sahara occidental a une population de moins de 500.000. Il est riche en phosphates, utilisés dans les engrais, et potentiellement, du pétrole et du gaz. Le Polisario s’est plaint de sociétés occidentales qui cherchent de ressources naturelles avec des licences octroyées par le Maroc.
    REUTERS, 10/04/2015
    Traduction non-oficielle de Diaspora Saharaui
  • Exclusif – Rapport du secrétaire général de l’ONU : sévère réquisitoire de Ban Ki-moon contre le Maroc

    Le régime de Rabat se fait remonter les bretelles par le secrétaire général de l’ONU, dans son rapport qui sera rendu public en début de semaine. 
    Dans ce document auquelAlgeriepatriotiquea pu avoir accès, Ban Ki-moon rappelle à l’ordre le Maroc, notamment sur la tenue du Forum Crans-Montana à Dakhla alors que le statut définitif du Sahara Occidental fait encore l’objet d’un processus de négociations sous les auspices du secrétaire général de l’ONU conformément aux résolutions des Nations unies qui appellent à une solution politique pourvoyant au droit à l’autodétermination du peuple sahraoui. 
    Le rapport blâme aussi le Makhzen sur l’usage disproportionné de la force pour réprimer la population sahraouie. Ban Ki-moon reproche à Mohammed VI et à son gouvernement leur manque de coopération et leur mauvaise foi par rapport au respect des mécanismes des Nations unies relatifs à la protection des droits de l’Homme. Il critique, par ailleurs, sévèrement l’exploitation illégale des ressources naturelles dans les territoires occupés du Sahara Occidental. 
    Aussi, le secrétaire général de l’ONU somme-t-il Rabat de se conformer aux dispositions de l’article 73 de la Charte des Nations unies qui pose le principe de la primauté des intérêts des habitants des territoires non autonomes. S’agissant du Sahara Occidental toujours, Ban Ki-moon rappelle qu’en juin 2014, l’envoyé spécial de l’Union africaine pour le Sahara Occidental, l’ancien Président Joaquim Chissano, a rencontré son adjoint, son envoyé personnel et d’autres fonctionnaires des Nations unies à New York «pour exprimer la préoccupation de l’Union africaine sur l’absence de progrès dans les négociations en cours» entre le Maroc et le Front Polisario, et fait référence à la lettre que lui a adressée le 30 mars dernier la présidente de la Commission de l’Union africaine dont elle demande qu’elle soit distribuée aux membres du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale. 
    Dans sa lettre, dont Algeriepatriotiquea publié des extraits, Nkosazana Dlamini-Zuma estime que le supplice des Sahraouis n’a que trop duré et qu’il est temps de mettre en œuvre le processus pour l’exercice du droit à l’autodétermination de ce peuple opprimé. A Washington, ce mercredi, les Etats-Unis ont clairement soutenu le droit à l’autodétermination du peuple du Sahara Occidental, ce qui signifie, par conséquent, qu’ils rejettent la pseudo-solution de l’autonomie avancée par le Maroc pour perpétuer sa domination sur ce pays qui est la dernière colonie en Afrique. 
    Le Makhzen est en voie de perdre sa «guerre d’usure» au Sahara Occidental, ce qui augure d’un règlement proche de ce conflit en faveur des Sahraouis. Complètement isolé sur la scène internationale, Rabat s’est vu obligé de répondre à la convocation sous les drapeaux émise par l’Arabie Saoudite pour servir au Yémen. Mohammed VI nourrit l’espoir que la participation de son armée à cette guerre voulue par Riyad soit pour lui une planche de salut dans ce naufrage diplomatique.
    Karim Bouali