Mois : janvier 2015

  • Charlie Hebdo : l’étau se resserre sur le Maroc

    Avec les attentats du 11 mars 2004 le Maroc a mis l’Espagne à genou dans la question du Sahara Occidental. Depuis le massacre des trains de la Gare d’Atocha, Madrid s’est érigée en défenseur des intérêts du Maroc y compris dans l’Union Européenne.
    Avec l’accès de François Hollande à l’Elysée, le Maroc a perdu le soutien inconditionnel de la France au Conseil de Sécurité. « Depuis, Rabat pense à un 11-M français », a affirmé Hach Ahmed, responsable de l’Amérique Latine au Ministère des Affaires Etrangères sahraoui.
    Dans une déclaration faite au blog Diaspora Saharaui, Hach Ahmed, est sûr que le Maroc a réussi à mettre à genou l’Espagne grâce à ses pratiques terroristes et il tente le même coup avec la France pour continuer à contourner la légalité internationale dans la question du Sahara Occidental. 
    Une visite d’un ambassadeur français offrira aux services secrets marocains l’alibi pour mettre en œuvre ses plans. L’ambassadeur français à Sanaa est venu s’entretenir avec le Chargé d’Affaires à l’Ambassade du Maroc au Yémen. Il a exprimé la préoccupation de la France concernant une quarantaine de marocains, dont une partie porte la nationalité française. 
    « J’ai l’honneur de porter à votre connaissance que j’ai reçu hier à sa demande Mr Franck Gellet, Ambassadeur français accrédité à Sanaa accompagné de M. Pierre Boquien, Premier secrétaire à l’Ambassade de France et Thiery Eder, Consul de France à Sanaa », a écrit le diplomate marocain dans une note révélée par le cyber-activiste Chris Coleman.
    « Au cours de cette réunion à laquelle a pris part un élément de la DGED, l’ambassadeur français a tenu à m’informer de l’arrivée à Sanaa d’une quarantaine de ressortissants marocains qui vivaient à la ville de Damage située au Nord du Yémen. Et d’ajouter que les intéressés portaient également des nationalités européennes notamment française d’où sa préoccupation quant à leur éventuel retour en France sans qu’il soit possible de les identifier », ajoute M. Hicham Oussihamou, ajoutant que son « interlocuteur – tout en indiquant qu’il tenait ses informations de M. Jamal Benomar, Envoyé Personnel du SG de l’ONU au Yémen et qui, a-t-il insisté, entretient de très bonnes relations avec le DG de la DGED- a émis son souhait de voir s’établir une coopération pour traiter conjointement ce dossier ».
    M. Oussihamou précise que M. Gellet lui a « révélé qu’au cours de son entretien avec le président yéménite, ce dernier a vigoureusement insisté sur le rapatriement immédiat vers leurs pays d’origine des salafistes qui combattaient contre le mouvement Houti au Nord ».
    Rabat refusa à la France la collaboration qu’elle demanda dans ce dossier, mais elle ne s’arrêtera pas là. Les services secrets marocains vont concevoir un plan qui jouera sur les craintes françaises pour convaincre Paris de la nécessité de garder le Maroc comme allié indispensable dans la lutte conte le terrorisme.
    Ainsi, la revendication de l’attentat se fera par l’OAPA.
    Dans le deuxième attentat, la piste marocaine ne laisse aucun doute sur l’implication de la DGED marocaine dans l’attaque exécuté par Coulibaly. La police française enquête sur ses séjours au Maroc, où il s’est rendu du 30 au 4 juin 2014, en 2010 et en 2009.
    Coulibay aurait pu être approché par son épouse marocaine Hayat Boumedienne. Celle-ci s’était fait vacciner au mois de juin dernier contre la méningite et la fièvre jaune au centre médical d’Orly ouest. Ce qui peut laisser penser que son départ pour la Syrie était déjà programmé. La compagne d’Amedy Coulibaly serait partie le 2 janvier pour Istanbul depuis Madrid et a été contrôlé en Syrie le 8 janvier. Amedy Coulibaly s’était lui aussi rendu au même centre médical d’Orly ouest en juillet.
  • 39 años de Radio Saharaui contra el ocultismo informativo

    LA condena a un año y medio de cárcel dictada por la Sala Penal del Tribunal marroquí de Apelaciones del Aaiún (Sahara Occidental) el pasado 4 de diciembre contra el corresponsal de la televisión saharaui Mahmud Al-Haissan es el último caso de la persecución contra los periodistas y corresponsales de medios saharauis que tratan de informar sobre el conflicto desde los territorios saharauis bajo ocupación marroquí. La detención, el pasado 4 de julio de 2014, de Mahmud Al-Haissan ya había sido denunciada por Reporteros Sin Fronteras. Precisamente, la última Conferencia Europea de Solidaridad y Apoyo al Pueblo Saharaui (EUCOCO), celebrada el pasado 14-15 de noviembre en Madrid, alertó a la comunidad internacional sobre el riesgo que corren los informadores en los territorios ocupados del Sahara Occidental. Y solicitó “involucrar a los profesionales de la comunicación mediática y cultural para aumentar la visibilidad de los mensajes saharauis, con el fin de romper el muro del miedo construido por Marruecos”.
    Una de las iniciativas realizadas para llevar ese mensaje ha sido la creación, el 14 de diciembre de 2014, en Avilés (Asturias), de la Liga de Periodistas Saharauis en Europa, una asociación que agrupa a profesionales de la comunicación de distintas generaciones y que pretende llevar la realidad saharaui a Europa y al mundo. El encuentro sirvió, además, para homenajear la trayectoria de Mohamed Salem Buchraya, una de las voces más veteranas y conocidas de la historia de Radio Nacional Saharaui (RNS). Buchraya dirigió y presentó durante muchos años el programa insignia de RNS: Assaharamatimbah (El Sahara no se vende). Homenaje que hago extensivo en estas líneas a todos quienes han tomado parte en la emisora saharaui que nació el 28 de diciembre de 1975, hace 39 años. RNS ha acompañado al pueblo saharaui durante los difíciles momentos de la invasión marroquí al principio, en la huída al exilio luego y finalmente en los territorios ocupados.
    La década de los años 70 fue el tiempo de las revoluciones y los movimientos de liberación nacional. Los medios de comunicación, y especialmente la radio, pasaron a manos de líderes revolucionarios. El FLN en Argelia, la SWAPO en Namibia o el ANC en Sudáfrica utilizaron la radio para responder a la propaganda de las potencias colonizadoras. Aprovechando esta experiencia radial de otros movimientos de liberación nacional africanos, el Frente Polisario creó Radio Nacional Saharaui el 28 de diciembre de 1975.
    La emisora emitió durante los 16 años del conflicto militar hasta 1991 y durante los últimos 23 años del proceso de paz. Durante la primera etapa (1975-1991), RNS se enfrentó al reto de educar y cohesionar a una sociedad analfabeta, tribal y en su mayoría nómada y, al tiempo, de informar sobre la guerra y de las instituciones de la nueva nación nacida en el exilio. Después de la firma del cese el fuego entre el Frente Polisario y el gobierno marroquí (1991), la cultura oral saharaui ocupó un espacio destacado en la parrilla de programación.
    Técnicamente, RNS pasó por momentos muy difíciles pero el apoyo del gobierno argelino en los primeros años y la solidaridad del País Vasco y de su gobierno después del cese del fuego, han sido claves para el buen funcionamiento de la emisora.
    En la actualidad, en un conflicto enquistado y rodeado por un muro de silencio e indiferencia internacional, RNS intenta aliviar el aislamiento de los refugiados y responder a las expectativas de los saharauis en las zonas ocupadas. RNS ha saltado el muro marroquí que divide el Sahara Occidental para servir de puente entre los exiliados y sus familiares al otro lado del muro. En palabras de su actual director, Cheibani Betti, RNS es “el único arma que no ha dejado de disparar” para lograr la liberación del Sahara Occidental.
    La detención de Mahmud Al-Haissan, unida a la de otros corresponsales de RNS, RASDTV, Equipe Media y de otros medios saharauis, constituye una muestra de la actitud de las autoridades marroquíes hacia lo que se publica en los medios saharauis citados. La recién creada Liga de Periodistas Saharauis en Europa constituye una nueva y esperanzadora vía para dar mayor visibilidad al conflicto. La labor de los periodistas saharauis en Europa es vital para aliviar la presión sobre los saharauis en el territorio y para romper el aislamiento de periodistas como el caso de Mahmud Al-Haissan.
    http://www.deia.com/2015/01/08/opinion/tribuna-abierta/39-anos-de-radio-saharaui-contra-el-ocultismo-informativo
  • Affaire Chris Coleman : le FBI s’en mêle-t-il ?

    Après les ‘leaks’ de documents confidentiels rendus publique par le cyber-activiste Chris Coleman, le Maroc s’est trouvé contraint d’essayer par tous les moyens d’entraver la continuité de ce déballage qui coule à flot sur les réseaux sociaux. Des documents qui brossent la fresque de la diplomatie marocaine et dénudent ses méthodes démoniaques pour contrecarrer les agissements de ceux qui les considère ennemies à sa cause ‘nationale’, le Sahara Occidental. Un scandale inédit de diplomates de hautes instances onusiennes et journalistes étrangers qui soudainement apparaissent comme mercenaires et corrompus, instrumentalisés par des agents marocains moyennant des subsides et pot-de-vin versés à leur profit de manière occulte. 
    Face à ces dommages collatéraux que la diplomatie marocaine a subi et les diplomates et journalistes complices qui sont mis à nu, le Maroc et ses fanfares médiatiques se sont lancés dans une campagne d’accusations complétement maladroites contre l’Algérie et le Polisario sans pour autant nier l’authenticité des courriels confidentiels postés en ligne sur twitter par le cyber-activiste et lanceur d’alerte @chris_coleman24. En revanche, des appels pour s’apprêter à une guerre cybernétique contre des sujets qualifiés d’ennemies ont été publiés et relayés sans respect aux éléments préliminaires dignes d’un état qui a des engagements internationaux d’éthique. Sans pudeur, Hakim Arif, Directeur de rédaction du journal ‘L’Observateur du Maroc’ a lancé un appel aux jeunes marocains pour se mettre à leurs claviers et se lancer dans le ‘hacking’, le cyber criminalité. Un appel, qui bafoue en sa qualité la charte du journalisme incitant les jeunes à commettre des actes criminels, a passé inaperçu chez les centres de poursuite judiciaires au Maroc, et bizarrement n’a suscité aucune remarque chez les medias des amis du Maroc. http://tinyurl.com/kpzr525
    Cet appel à la criminalité esquissé par ce journaliste et bien d’autres, parfois même piloté par les services secrets marocains, ont donné lieu à l’apparition des hackers marocains, appelés ‘Hawks Moroccan Sahara’ qui ultérieurement ont annoncé la découverte de la personnalité qui se cache derrière Chris Coleman. Selon ce groupe de hackers, la dite découverte, qui a suscité un gros rire chez Chris Coleman, aurait été remis aux autorités marocains compétentes, probablement la DGED ; chose qui démontre la coopération des autorités marocains officiels avec les cybers criminels. 
    Ironiquement, la découverte s’est avéré ensuite une vraie illusion et sa déclaration trépidante avait pour objet soulagé les esprits troublés par les révélations embarrassantes sur l’appareil diplomatique marocain et les personnalités publiques impliqués derrière ses enjeux. On outre, la recherche de la personnalité puzzle de Chris Coleman qui encore fait couler beaucoup d’encre reste une priorité à l’heure actuelle non seulement chez les centres de renseignements marocains mais aussi d’autres services de renseignements étrangers. 
    Dans un article paru dans notre site, ‘Diaspora Sahraoui’ on a décrit comment les présumés services secrets espagnoles essayent de traquer Chris Coleman dans une tentative désespérée pour le vendre aux marocains, mais la continuité du fonctionnement de la machine Coleman prouve que toutes les manœuvres n’ont pas donnés lieu le résultat souhaité et se sont effondrées dans un échec retentissant. 
    Mais la poursuite continue et le FBI est maintenant la nouvelle direction pour démasquer l’auteur des fuites de documents confidentiels, Chris Coleman. En effet, pendant son échange sur twitter avec le journaliste hollandais Rik Goverde, Richard Miniter, journaliste américain impliqué dans la corruption selon les documents divulgués, a nié d’abords toutes relations aux accusations qui l’accablent avant de poursuivre son écrit déclarant le suivant :
    ‘Il y a plusieurs semaines que j’ai déposé une plainte officielle à travers mon avocat auprès de l’unité de FBI des crimes cybernétiques. S’il arrive que je détienne l’identité des hackers, je prendrais les mesures légales que mon avocat jugera nécessaire’ http://tinyurl.com/mmob9kq
    La déclaration de Richard Miniter été surement bien accueillie dans les cercles des services secrets marocains et espagnols qui se sont voués à l’échec dans leur poursuite à la chasse de Chris Coleman. Ahmed Charai et ses patrons auraient surement encouragés et fomentés cette démarche prise par Richard Miniter qui est d’ailleurs habitué à encaisser des sommes d’argent faramineux de la part des services secrets marocains en échange d’articles de propagande, désinformation et manipulation de public. http://preview.tinyurl.com/p6kyxjv et http://preview.tinyurl.com/kau8t5w . Mais le FBI américain, procédera-il la plainte déposé par l’avocat de Richard Miniter? 
    C’est évident que le cas Chris Coleman ne dispose d’aucun danger sur la sécurité nationale américaine ; le fait le plus incitant qui pousse le FBI à s’en mêler dans tels cas qualifiés de dangereux. Probablement que ce ‘non-danger’ sur la sécurité nationale américaine est l’un des causes principales qui a conduit même l’administration de twitter sur deux reprises à rouvrir son compte twitter @chris_coleman24, malgré les réclamations officiels de l’état du Maroc et ses lobbyistes basés en Amérique. Les documents en possession de Chris Coleman concernent seulement le Maroc, notamment ses départements ministériels et quelques personnalités médiatiques marocains. Dans ce cas, la possibilité d’une coopération entre l’administration de twitter et le FBI reste peu probable. Pire encore, l’adoption même du dossier Chris Coleman par le FBI figure aussi injustifiable et peu probable ; une donnée qui bafoue les songes des chasseurs à la poursuite de Chris Coleman.
    Cependant, les sites fantômes postés lors des échanges avec Chris Coleman en espérant qu’il clique sur leurs liens restent l’outil le plus probable pour obtenir sa localisation GPS.
    Pour Chris Coleman, qui s’est classé chez les sahraouis la personnalité de l’année 2014, le déballage continue malgré tous les dangers. 
    Khalil Asmar
  • EL SAHARA OCCIDENTAL Y LA INCOHERENCIA PSOE

    Por Honesto Hosein
    Las declaraciones de la presidenta de la Junta de Andalucía, Susana Díaz, desautorizando la visitaque el Sr. Diego Valderas, había programado a los Campamentos de Refugiados Saharauis en Tinduf, son decepcionantes y están suscitando una controversia dentro de la opinión pública en general, y especialmente en Andalucía, ya que según la presidenta el viaje constituye una afrenta « al único aliado estable de España y Europa » en la zona; también dijo que su gobierno, ha de ser »respetuoso con la posición, en materia de Exteriores, que tiene el Gobierno de España ». y que « cualquier relación con terceros países que supongan un conflicto internacional, tiene que estar al margen de la acción de este Gobierno »
    La experiencia nos ha revelado que los gobiernos socialistas en Andalucía, se comportan de una manera cuando se trata de censurar, las actitudes de los dirigentes de cualquier partido político, y se comportan de otra, si se trata de dirigente del PSOE, ya que tenemos los siguientes ejemplos:
    El 19 de diciembre de 2001, el Secretario General del PSOE, el Sr. José Luis Rodríguez Zapatero, realizo una vista desautorizada por el gobierno español a Marruecos, cuando España estaba en plena crisis diplomática con Marruecos; sin embargo en este caso el Gobierno de Andalucía, no se opuso a la visita del Sr. Zapatero y no fue muy « respetuosos con las posiciones, en materia de Exteriores, que tiene el Gobierno de España », también tenemos el caso de la visita que realizo el también Secretario General del PSOE el Sr. Felipe Gonzales el 14 de noviembre de 1975, a los mismos Campamentos de Refugiados Saharauis en Tinduf, a los que hoy el Gobierno de Susana Díaz, quiere prohibir al vicepresidente de Andalucía el Sr. Diego Valderas.
    Una de las principales causas de las derrotas electorales y de la perdida de militantes y simpatizantes del PSOE, se debe a que los dirigentes del PSOE, no son coherentes con los fines y objetivos del partido, ya que se pronuncian de una forma y actúan de otra distinta, y cada vez se están desviando de los estándares del socialismo, y en muchos casos se comportan y defienden posturas más derechistas que la propia derecha.
    Si analizamos el comportamiento y/o posicionamiento de los principales dirigentes del PSOE con respecto al contencioso del Sahara Occidental, nos encontramos con que los dirigentes socialistas desde la oposición; se pronuncian y se presentan más solidarios y participativos en los eventos y actos públicos en la defensa de las resoluciones de la ONU, y de los legítimos derechos del pueblos saharaui a la autodeterminación; pero esos mismos dirigentes, al llegar a la Moncloa, cambian de postura y se convierten en asiduos defensores de la ocupación del Sahara Occidental; hasta el punto de que el gobierno socialista llegó a excluir al F.Poliasario en su propuesta de negociación cuatripartita, para solucionar el contencioso saharaui ente Marruecos, Argelia, España y Francia; esta propuesta no ha prosperado porque el presidente argelino el Sr. Buteflika, dijo que Argelia « no negociará en nombre de los saharauis »; mas aun el ministro de relaciones exteriores de España el Sr. Moratinos, se presta para hacer algunos servicios extras y se ofrece para asesorar a Marruecos en la elaboración de una propuesta de autonomía para el Sahara Occidental.
    También el comportamiento del ex presidente del gobierno socialista el Sr. Felipe Gonzales una vez fuera de la Moncloa, se ha prestado a realizar gestiones especiales, al servicio de Hasan II y Mohamed VI, al ser enviado ante el Gobierno de Colombia, para convencer a las autoridades de ese país, de retirar su reconocimiento de la RASD y también fue enviado a Chile para impedir que esta reconozca a la RASD.
    Todos estos comportamientos nos revelan que algunos dirigentes y pesos pesados del PSOE, como el ex presidente del gobierno el Sr. Felipe Gonzales, el Sr. Moratinos y Sra. Trinidad Gimenez y el Sr. Zapatero, no han sido coherentes, con los pronunciamientos de su partido, con respecto a la defensa de las resoluciones de la ONU, relativas a la descolonización del Sahara Occidental, y de los legítimos derechos del pueblo saharaui a la autodeterminación; estos dirigentes aparentan públicamente, mantener una posición equidistante en el contencioso saharaui; mientras que en la práctica apoyan al majzén en su ocupación del Sahara Occidental, e incluso el Sr. Moratinos se ofreció para asesorar a Marruecos en la elaboración de una propuesta de autonomía para el Sahara Occidental.
    La posición de los gobiernos del PSOE, fue muy bien argumentada por el presidente argelino Abdelaziz Bouteflika en agosto 2005, al decir que « Los socialistas españoles no han sido honestos con los saharauis ».
    Actualmente la posición del PSOE, con respecto al contencioso del Sahara Occidental, ya que hasta este momento el Secretario General del PSOE el Sr. Pedro Sánchez, aun no se ha pronunciado con respecto a su posición con respecto al contencioso del Sahara Occidental.
  • Charlie Hebdo : La piste marocaine

    Article de Charlie Hebdo sur le Sahara Occidental
    Est-ce un hasard que le jour avant l’attentat contre la journal Charlie Hebdo le sujet de la coopération sécuritaire entre Rabat et Paris soit abordé par Le Figaro ?
    « La coopération anti-terroriste entre la France et le Maroc au point mort », affirmait Le Figaro dans son édition du 06 janvier 2015. 
    Le lendemain, quelques heures après l’attentat, le même journal renforçait ses propos par une interview avec l’ancien ministre français de l’intérieur Charles Pasqua, dans laquelle celui-ci déplorait l’état actuel des relations franco-marocaines. « Nous devons renforcer nos relations sur le plan international. Or, actuellement, nos relations avec le Maroc, qui était l’une de nos principales sources de renseignement, sont considérablement distendues, pour des raisons que j’ignore », déclarait-il
    Y a-t-il un lien entre ce discours et le mobile du crime ? L’analyse des données du crime pointe clairement vers la piste marocaine.
    Dans le but de s’assurer le soutien de l’Europe dans la question du Sahara Occidental, le Maroc œuvre inlassablement pour se forger le statut d’allié indispensable dans la lutte anti-terroriste et la contention du flux migratoire des africains à travers le Détroit de Gibraltar.A
    Un document révélé par le cyber-activiste Chris Coleman montre l’importance que les autorités françaises donnent à la coopération avec Rabat dans le domaine de la lutte contre la nébuleuse terroriste.
    Une note envoyée le 20 janvier 2014 par le chargée d’affaire de l’ambassade marocains à Sanaa, Hicham Oussihamou, rapporte que l’ambassadeur de la France au Yémen, a exprimé sa préoccupation quant à l’éventuel retour d’une quarantaine de ressortissants marocains qui vivaient à la ville de Damage située au nord du Yémen dont une partie portait la nationalité française.
    « L’ambassadeur français a émis son souhait de voir s’établir une coopération entre les deux ambassades pour traiter ce dossier » souligne la note ajoutant que le « le Président yéménite a « vigoureusement insisté sur le rapatriement immédiat vers leurs pays d’origine des salafistes qui combattaient contre contre le mouvement Houti au Nord ».
    Selon Le Monde, « avant le « printemps yéménite », qui allait emporter le régime du président Ali Abdallah Saleh et ouvrir une période d’instabilité dont il continue à payer le prix, le Yémen avait constitué une destination de choix pour des dizaines de salafistes français désireux de renouer avec l’islam « des pieux ancêtres ». Ces salafistes poursuivaient des enseignements religieux à Sana’a comme dans une ville du nord-ouest, Dammaj. La majorité de ces salafistes ne poursuivait aucun but djihadiste, mais certains d’entre eux pouvaient profiter sur place des liens entretenus par certains dignitaires religieux, y compris des membres du parti islamique Al-Islah, avec des groupes djihadistes, notamment à la faveur des solidarités tribales très actives au Yémen ».
    Comme dans tous les crimes, les questions essentielles à poser sont : Quels sont les mobiles du crime ? A qui profite le crime ? Les appels à la coopérations sécuritaire avec le Maroc peuvent être une réponse à ces questions. Le journal Charlie Hebdo n’est pas apprécié au Maroc depuis sa publication en 2005 d’un reportage sur les pratiques répressives de Rabat dans les territoire du Sahara Occidental.
    Les attentats du 11 mars 2004 ont été décisifs pour amener Madrid à soutenir le plan d’autonomie marocain proposé comme solutions au conflit du Sahara Occidental. Ceux du 7 janvier ont-ils les mêmes visées ? Tout est probable dans une conjoncture où les médias marocains ne cessent de parler de tension dans les relations entre le Maroc et la France
  • Dans le Sahara occidental, un conflit oublié depuis longtemps

    Le désespoir se répand le long de la frontière du Sahara occidental. Parmi les réfugiés sahraoui du sud de l’Algérie, le mouvement de libération du Polisario fête en 2014 son 40e anniversaire, signe que le temps presse, disent certains. 
    Après deux décennies de conflit armé avec le Maroc, terminé en 1991 par un cessez-le-feu, il y a eu à présent plus de 20 ans de négociations ne conduisant nulle part, via les Nations-Unies.
  • Una ley de reparación al pueblo saharaui

    Durante años, el debate en España sobre la cuestión saharaui se ha centrado en la posición de nuestro Gobierno sobre el conflicto y en el mayor o menor grado de compromiso con la consecución de una solución justa que permita a los saharauis ejercer libremente el derecho de la libre determinación y concluir el proceso de descolonización frustrado. Las autoridades españolas, deliberadamente, han querido que España jugase un discreto papel en la comunidad internacional en la superación de la controversia, dejando el protagonismo a terceros, ya fuesen valedores de una u otra posición o se destacasen –hasta ahora sin éxito- en la búsqueda de soluciones de compromiso que pudiesen resultar aceptables.
    La falta de aplicación del Plan de Paz de 1991 y de los Acuerdos de Houston de 1997 y la prolongación del status quo, con la ocupación de gran parte del territorio saharaui por Marruecos, convirtiendo esta situación en parte del paisaje cotidiano, ha provocado que sólo en circunstancias muy singulares el asunto ocupe espacios de relevancia en los medios de comunicación, como sucedió con motivo de la huelga de hambre de Aminatou Haidar en el aeropuerto de Lanzarote en diciembre de 2009 o con el Campamento de la Dignidad de Gdeim Izik y su desmantelamiento en noviembre de 2010.
    Sin duda, España debería asumir sus responsabilidades históricas en la gestación y prolongación del conflicto, no en vano aún es formalmente potencia administradora de lo que técnicamente es un territorio no autónomo pendiente de descolonización. Consecuentemente, sería exigible que adoptase una posición activa en la defensa de la legalidad internacional, la solución diplomática y la protección de los Derechos Humanos de la población saharaui mientras perdure la ocupación marroquí. Pero, además de un compromiso coherente con sus deberes políticos y acorde a la deuda histórica contraída con el pueblo saharaui, procedería atender las circunstancias singulares de muchas personas que resultaron perjudicadas por la dejación de responsabilidades de España en el Sahara.
    No olvidemos que, cuando el 14 de noviembre de 1975 se firman los Acuerdos Tripartitos de Madrid y el 26 de febrero de 1976 se culmina el abandono del territorio –verdadera huida-, el vínculo de miles de saharauis con España tenía un reflejo directo en sus vidas y las decisiones adoptadas por el Estado les provocaron perjuicios constatables con gran impacto en su esfera personal.
    Desde la pérdida del empleo en la Administración colonial española o de sus posesiones materiales en los numerosos casos de los refugiados, hasta la imposibilidad práctica de adquirir la nacionalidad española que realmente ya tenían antes del abandono, produciéndose una verdadera desposesión de ésta al no poder acceder la mayoría de ellos a la opción que se previó por el plazo de un año en el Real Decreto 2258/1976; además del indudable daño moral causado a todos y cada uno de los saharauis por la exposición a la ocupación de su territorio por terceras potencias, primero Mauritania y Marruecos y luego este último, cuyas autoridades han aplicado una política de discriminación sistemática a la población autóctona en favor de los colonos cuyo desplazamiento hacia lo que denominan “provincias del Sur” han ido promoviendo durante todos estos años.
    Es decir, existe una vertiente colectiva de justicia debida al pueblo saharaui, en la que, con los instrumentos del Derecho Internacional, la diplomacia, la persuasión y las alianzas entre Estados favorables a una resolución equitativa y razonable del problema y sensibles con la situación humanitaria, España debe asumir un protagonismo al que no puede negarse. Pero al mismo tiempo hay una perspectiva individual, de indudable significación política pero en la que priman los aspectos personales, en la que el Estado puede y deber reconocer unilateralmente –porque sólo a él le atañen las consecuencias- su responsabilidad hacia todas aquellas personas que puedan acreditar, con un principio de prueba, el perjuicio causado (a ellos o a sus ascendientes), sin tener que delegar en ellos el ejercicio de las acciones individuales, muchas de ellas abocadas al fracaso por las dificultades legales o entorpecidas por costosos trámites no siempre asumibles.
    De este modo, estaría dentro de la decisión autónoma de nuestros legisladores (y del Gobierno al ejercer la iniciativa legislativa), promover la aprobación de una ley de reparación a los saharauis que, con una base probatoria flexible, asequible y acorde a las circunstancias (en el abandono del territorio se perdieron gran parte de los registros y archivos públicos de la Administración colonial), entre otras medidas, permitiese acceder a la nacionalidad española a los nacidos en la que fue reconocida como provincia española y a sus descendientes directos; se reconociesen y primasen los periodos cotizados a la Seguridad Social; se otorgasen las prestaciones sociales y sanitarias; y se indemnizase ponderadamente a quien por el abandono de España perdió su empleo o su patrimonio, forzado al exilio o expoliado por el nuevo ocupante.
    El debate, principalmente en lo que toca al acceso a la nacionalidad española de los saharauis, ha resurgido a raíz del Proyecto de Ley de Concesión de la Nacionalidad Española a los Sefardíes Originarios de España, una iniciativa loable en cuanto significa reconocer el vínculo histórico con la comunidad judía e, indirectamente, un reconocimiento del desgarro que comportó el Edicto de Granada de 1492 y sus consecuencias. Evidentemente, la actualidad, cercanía y continuidad del drama de los saharauis merece una atención como poco equivalente, teniendo presente que la reparación individual del enorme daño causado por el Estado es posible dentro de las limitaciones, porque jamás se restañará el dolor causado por el abandono a su suerte a todo un pueblo hermano.
    Por Gonzalo Olmos
    [abogado en ejercicio, licenciado en Derecho por la Universidad de Oviedo y titulado por la Escuela de Práctica Jurídica del Principado de Asturias. Colabora en diversos medios de comunicación y ha tenido responsabilidades institucionales en el ámbito municipal y autonómico].
    Fuente: aaasahara
    http://aaasahara.blogspot.com.ar/2015/01/una-ley-de-reparacion-al-pueblo.html
  • España debe asumir su responsabilidad con el Sáhara en el Consejo de Seguridad de Naciones Unidas

    La seguridad en el Magreb está unida a la resolución del conflicto del Sahara Occidental, en el que un pueblo lucha desde hace 40 años por su derecho a decidir su libre destino, tras ser abandonados por el país que dijo eran españoles. Las resoluciones de la ONU no se cumplen y la paciencia de los saharauis, que luchan por la vía pacífica, no es eterna.
    España es, desde el 1 de enero y durante los próximos 2 años, miembro no permanente del Consejo de Seguridad de la ONU para el mandato 2015-2016, el máximo órgano de decisión mundial en materia de paz y seguridad. Conforme a la Carta de Naciones Unidas, el Consejo de Seguridad tiene la responsabilidad primordial de mantener la paz y la seguridad internacional, estando todos los miembros de la ONU obligados a aceptar y cumplir las decisiones que se toman en el mismo. Este nuevo status otorga a nuestro Gobierno la capacidad de influencia en los grandes asuntos internacionales y ofrece una oportunidad única para intervenir en asuntos y temas candentes que ocuparán la atención en los próximos meses del 2015.
    Además de los temas de urgencia, como la guerra de Siria o la paz entre Palestinos e Israelitas, Libia, Ucrania…existe un conflicto que nos atañe directamente como Estado español, que es la difícil situación que vive desde hace más de 4 décadas el pueblo del Sahara Occidental -hasta 1976 más conocido como Sahara Español- como territorio no autónomo según Naciones Unidas. Tenemos una deuda histórica, moral y política con este pueblo que sufre las consecuencias del abandono de nuestra responsabilidad como potencia colonial en su momento, y que resiste la ocupación de su territorio ante la intransigencia marroquí en buscar una solución libremente aceptada y negociada con el acuerdo de las dos partes.
    España sigue siendo para Naciones Unidas la potencia administradora de iure, y como tal, según la Carta de Naciones Unidas, sigue teniendo unas obligaciones fundamentales:
    1º.- Hacer todo lo que esté en su mano y pueda, y ahora puede, para concluir este proceso de Descolonización inacabado debido a la ocupación Marroquí del territorio.
    2º.- Velar, mientras tanto, por los DDHH y en que repercuta en la población originaria del Sahara la explotación de los recursos naturales que se encuentran en su territorio.
    El año 2015 es decisivo para la resolución de un conflicto que dura ya 40 años y que nos atañe directamente, las islas Canarias están a 90 millas del Sahara, debemos hacer todo lo posible por impulsar el debate en el Consejo de Seguridad, defendiendo activamente la búsqueda de una solución justa, democrática y definitiva, que respete el derecho del Pueblo Saharaui a decidir libremente su futuro a través de un referéndum.
    Nos encontramos, seguramente, ante una de las últimas oportunidades para encontrar una solución pacifica, que evite la guerra; nuestro Gobierno debe apoyar, en su calidad de miembro del Consejo de Seguridad, la libre determinación del pueblo saharaui, que no supone posicionarse del lado de una de las partes, sino simplemente apoyar la legalidad y el derecho internacional.
    La paz, la estabilidad y la necesaria perspectiva de integración y desarrollo económico en el Magreb, dependen en buena medida de la pronta y justa solución del conflicto del Sahara Occidental. No podemos cerrar los ojos ante los riesgos evidentes que supone el estancamiento permanente del conflicto impuesto, cruel para la población. Otro camino nos llevará a la desestabilización en la zona con consecuencias incontrolables.
    José Taboada Valdés
    Presidente de CEAS-Sahara
    Coordinadora Estatal de Asociaciones Solidarias con el Sáhara
    http://ceas-sahara.es/spip.php?article1301
  • Diciembre saharaui: ¿El compromiso de Rajoy de defensa de los Derechos Humanos será también para los saharauis?

    Por Alfonso Lafarga
    Lo garantizó el Presidente del Gobierno, Mariano Rajoy, el 26 de diciembre en el Palacio de la Moncloa, en una rueda de prensa trasmitida en directo: “España defenderá el respeto a los derechos humanos desde el Consejo de Seguridad de Naciones Unidas”.
    Lo dijo casi al final de su intervención, antes de iniciarse el turno de preguntas. Aprovechó para señalar que la presencia en el Consejo de Seguridad, que durará dos años, era “una recuperación de la imagen internacional de España”.
    Estas fueron sus palabras: “Desde ese Consejo, España seguirá defendiendo los principios en los que se asienta nuestra convivencia: la libertad, el respeto a los derechos humanos, la democracia y la cooperación entre las naciones”.
    A finales de abril de este año el Presidente del Gobierno tendrá que demostrar hasta donde alcanza su compromiso con la defensa los Derechos Humanos, cuando el Consejo de Seguridad estudie la renovación del mandato de la Misión de Naciones Unidas para el Referéndum en el Sáhara Occidental (MINURSO).
    Las organizaciones de Derechos Humanos saharauis (no autorizadas) en los territorios del Sáhara Occidental ocupados por Marruecos, el Gobierno saharaui y organizaciones de DDHH internacionales piden insistentemente que la MINURSO tenga entre sus competencias la vigilancia de los Derechos Humanos. Incluso los Estados Unidos llegaron a plantearlo hace dos años, pero el Gobierno de Marino Rajoy se alineó con Francia, que defendía la cerrada y persistente negativa marroquí a ampliar el cometido de la misión de Naciones Unidas, y la propuesta no prosperó.
    Marruecos, que reiteró a lo largo de 2014 que no acepta una MINURSO con prerrogativas en materia de DDHH, tiene en actualmente en el Gobierno de Rajoy a uno de sus principales aliados, justo cuando las relaciones entre Paris y Rabat no pasan por sus mejores momentos a raíz del intento de un juez galo de interrogar en febrero de 2014 al jefe de la policía antiterrorista marroquí (DST), Abdelatif Hamouchi.
    El doble juego de la diplomacia española
    La posición española parce clara, pero tiene un doble juego. El ministro de Asuntos Exteriores y de Cooperación, José Manuel García-Margallo, mantiene en público una postura “oficial”, como hizo el 16 de diciembre de 2014 en el Senado; dijo que desde el Consejo de Seguridad España seguirá « honrando sus compromisos » con el Sáhara Occidental, apoyando una solución política, justa, duradera y mutuamente aceptable que prevea la libre determinación del pueblo del Sáhara Occidental. Pero el Wikileaks marroquí ha puesto al descubierto en los últimos meses documentos del Ministerio de Asuntos Exteriores marroquí y de su servicio secreto exterior (DGED) que revelan el apoyo español a las propuestas de Rabat.
    Menos diplomático fue el ministro de Justicia, Rafael Catalá, quien el 15 de diciembre dijo en Las Palmas de Gran Canaria que las prospecciones petrolíferas autorizadas por Marruecos en aguas del Sáhara Occidental se enmarcan dentro del « respeto más absoluto al derecho internacional, de sus competencias y de su ámbito territorial y son conformes al derecho aplicable », lo que motivo un aluvión de protestas desde el entorno saharaui.
    La violación de los Derechos Humanos en los territorios del Sáhara Occidental que Marruecos ocupó a finales de 1975, a los que ninguna potencia ha reconocido legitimidad, se producen a diario: represión de manifestaciones, detenciones, torturas, desapariciones…, tal y como se ve en los resúmenes mensuales de “elespìadigital.com”.
    En las cárceles marroquíes hay más de setenta presos políticos, cuyas condiciones de vida y situación judicial han denunciado organizaciones como Amnistía Internacional (AI), Human Rights Watch (HRW) o el Robert F. Kennedy Center for Justice and Human Rights (RFKC). El 28 de septiembre falleció en el hospital militar de Dajla el preso Hassana Luali al no recibir la atención médica adecuada según denunció su familia, que reclamó infructuosamente informes médicos y una autopsia realizada por médicos independientes.
    Las denuncias ante el Consejo Nacional de Derechos Humanos de Marruecos, organismo oficial creado por Mohamed VI con comisiones regionales en El Aaiún y Dajla, deben ser contestadas en el plazo de tres meses, pero no ocurre así, como ha concretado HRW que, además, ha reseñado casos en los que se condena a los acusados con pruebas obtenidas bajo torturas o maltratos. Precisamente el 19 de diciembre salió de la cárcel tras cumplir condena Abd Motalib Asrir, y denunció ante el CNDH haber sido torturado y violado, sin resultado positivo.
    Las organizaciones solidarias con el pueblo saharaui denuncian que las autoridades marroquíes no quieren testigos de lo que allí ocurre. En 2014 Marruecos expulsó, al menos, a 65 observadores internaciones, de ellos 45 españoles, del Sáhara Occidental, territorio pendiente de descolonización y del que España sigue siendo la potencia administradora según la ONU. El ministro García-Margallo guardó silencio.
    En la rueda de prensa citada al principio, Rajoy reiteró por segunda vez el papel internacional de España en el Consejo de Seguridad: “Siempre a favor de la democracia, de la libertad, de los derechos humanos y de los derechos fundamentales de las personas, empezando por su vida; siempre”.
    ¿Qué hará en abril el Gobierno del Partido Popular en el Consejo de Seguridad? ¿Tendrá en cuenta la solemne defensa de los Derechos Humanos hecha por Mariano Rajoy, o esa promesa no cuenta si se trata de ciudadanos saharauis?
    La siguiente, y en esta ocasión para conocimiento del Presidente Rajoy y del ministro García-Margallo, es una relación aproximada de hechos ocurridos en diciembre de 2014 en el Sáhara Occidental bajo ocupación marroquí y ciudades del sur de Marruecos con población saharaui, según datos de organizaciones de Derechos Humanos y medios de información saharauis, tanto oficiales como independientes:
  • 2014, une année charnière pour la question sahraouie : Le Maroc acculé

    L’année 2014 a été celle du renforcement de la solidarité internationale en faveur de la Cause sahraouie, illustrée par la multiplication de la reconnaissance du droit du peuple du Sahara Occidental à l’autodétermination en même temps que les condamnations de l’occupation illégale de ce territoire par le Maroc acculé, par ailleurs, en raison de ses pratiques répressives. 
    Un énième appel pour une solidarité internationale active en faveur de la Cause sahraouie a été lancé depuis Alger à l’occasion de la 5e Conférence internationale sur « le droit des peuples à l’autodétermination : le cas du peuple sahraoui », tenue les 13 et 14 décembre derniers. Des parlementaires, militants des droits de l’homme, représentants d’Organisations non gouvernementales (ONG), de médias, d’associations, etc., ont tenu à « réaffirmer » à l’issue des travaux de cette rencontre, la « légitimité » de la lutte du peuple sahraoui et de son droit à la « résistance ». 
    À l’instar des précédentes éditions, la 5e Conférence d’Alger a été marquée par une large participation étrangère, représentant l’Asie, l’Afrique, l’Amérique et l’Europe, renforçant, ainsi la mobilisation de la communauté internationale en faveur d’un règlement « juste » pour le dernier cas de décolonisation dans le continent noir. Cette mobilisation s’est, par ailleurs, exprimée tout au long de l’année à travers les multiples déclarations reconnaissant la légitimité de la cause sahraouie, une des plus récentes étant celle du gouvernement britannique, exprimée par le sous-secrétaire d’’État parlementaire des Affaires étrangères, Tobias Ellwood. 
    La position de la communauté internationale vis-à-vis de ce conflit a, en outre, été rappelée lors de la Conférence européenne de soutien et de solidarité avec le peuple sahraoui (Eucoco), organisée en novembre dernier en Espagne. Outre l’appui à une solution dans le cadre de la « légalité onusienne », les animateurs de cette rencontre avaient exhorté la communauté internationale à adopter une politique « cohérente » vis-à-vis de la question du Sahara Occidental et permettre au peuple sahraoui d’exercer son droit à l’autodétermination. La position ouvertement promarocaine de la France et celle, plus ambiguë de l’Espagne, ont été dénoncées lors de la conférence de Madrid.
    VIOLATION DES DROITS HUMAINS ET SPOLIATION DES RICHESSES NATURELLES 
    L’actualité en provenance des territoires sahraouis occupés reflète toujours la réalité d’une violation des droits humains par les forces de sécurité marocaines qui exercent une répression « systématique » à l’encontre de tout sahraoui revendiquant son affranchissement du royaume. Illustration récente de cette attitude, le dernier rapport de l’ONG internationale Human rights watch (HRW) demandant au Maroc la libération du prisonnier politique sahraoui Mbarek Daoudi. 
    En janvier 2014, la Fondation américaine Robert F. Kennedy avait, de son côté, épinglé le Maroc outre pour sa politique répressive anti-sahraouie mais également pour les « crimes du passé demeurés non résolus », s’appuyant, entre autres, sur des charniers découverts dans les territoires sahraouis. Plus de 500 Sahraouis sont portés disparus depuis l’invasion du territoire par le Maroc alors que près de 60 détenus politiques croupissent dans les geôles marocaines sans jugement pour la plupart d’entre eux ou l’ayant été par des tribunaux militaires, selon les rapports des activistes des droits de l’homme sahraouis et étrangers. 
    La spoliation continue des richesses naturelles de ce territoire participe,par ailleurs,de l’entreprise d’ »effacement » de la souveraineté sahraouie entretenue par le Maroc, est-il dénoncé, par ailleurs. D’où le énième appel lancé depuis la tribune d’Alger, à l’occasion de la 5ème Conférence internatio- nale de solidarité, pour que cesse cette autre forme de « crime » contre le peuple sahraoui. De nombreuses ONG internationales ont, en outre, dénoncé ce pillage illégal, favo- risé par le partenariat écono- mique qui lie le Maroc à l’Union européenne (UE).
    Le Courrier d’Algérie, 04/01/2015