Mois : janvier 2015

  • Aminetu Haidar conquista Jaén con la causa saharaui

    Aminatu Haidar ha conquistado el público de Jaén con su intervención a favor de la causa del Sáhara Occidental.
    Su celebridad a provocado el lleno absolutio ayer en la Universidad de Jaén y su carisma ha encandilado a los presentes. 
    Su intervención se caracterizó como siempre por su sensibilidad hacia los sufrimientos del pueblo del Sahara Occidental y su defensa de los derechos humanos .

    Fuente: Jaén Sahara

  • MOHAMED VI PERD LES PÉDALES !

    On savait depuis toujours qu’au royaume chérifien, véritable  » cour des miracles  » des temps modernes, il fallait s’attendre à tout, à commencer par le pire. Mais là, il faut dire que ces évènements vécus dépassent tout entendement. Aucun poète surréaliste n’aurait pu les imaginer, même pas dans ses rêves les plus fous. Et pourtant, ils se sont bel et bien produits…
    Voilà en tous cas ce qui s’appelle effectuer des avancées très importantes en matière de respect des droits de l’homme et des libertés d’expression et de la presse, a ironisé hier, le seul magazine qui continue encore de défendre son indépendance et sa liberté de ton, face à un paysage médiatique où le nivellement par le bas n’a épargné aucun titre, ni aucune forte tête. 
    Le magazine  » Telquel « , car c’est de lui qu’il s’agit, révèle ainsi ce que l’on pourrait qualifier de  » scandale du siècle « . Alors qu’elle était entrain de filmer l’humoriste marocain Ahmed Sanoussi, alias  » Bziz « , dans une salle de l’hôtel Villa Diyafa, de Rabat, une équipe de la chaîne de télévision fran- çaise France24 a été subitement assaillie et prise à partie par le pacha de la ville, des agents des Renseignements généraux (RG) et des membres des forces auxiliaires, les tristement célèbres  » GUS).. 
    Selon un témoin, le pacha se pointa face au journaliste de France24, Jamal Boudouma, venu filmer au Maroc pour son émission  » Hadith Al Awassime « , en lui ordonnant manu militari non seulement qu’il cesse de filmer Bziz, mais qu’il remette également les cassettes de l’interview. Pour cela, ce fonctionnaire du ministère de l’intérieur ne s’est pas gêné d’ordonner l’encerclement de l’hôtel par les forces auxiliaires, empêchant tout le monde de sortir. Contacté, Bziz, un humoriste mondialement connu, et qui est interdit de spectacle et de parole dans son propre pays depuis maintenant plus de 20 ans, a déclaré se sentir  » menacé  » par ce déploiement des forces de l’ordre. « 
    Nous sommes irrémédiablement retournés aux années de plomb. Dans quel pays au monde on interdit à une chaîne de télévision d’interviewer un artiste ? « , a-t-il dit, outré. A l’issue du tournage de l’émission, les autorités sont intervenues auprès des responsables de la chaîne française pour récla- mer une copie de l’enregistrement. Une requête refusée par l’équipe de France24. La réaction des autorités est alors d’empêcher l’équipe de la chaîne de sortir, selon Khalid Gueddar, contacté par Telquel. Le caricaturiste explique que les trois invités, pourtant autorisés à sortir par les autorités, ont refusé de quitter les lieux par solidarité avec l’équipe de France 24. Les autorités ont indiqué aux employés de la chaîne d’information qu’il n’y aurait aucune négociation. Le plus grave sans doute c’est qu’hier, jusqu’à l’heure où nous mettions sous presse, l’affaire n’était pas dénouée et la prise d’otages se poursuivait toujours. A suivre… A.O.
    La Tribune des Lecteurs, 25/01/2015
  • Déstabilisation du Mali : Le Maroc dans la ligne de mire

    Notre journal avait prévu cette préoccupante évolution à propos de la crise malienne 
    Panne sèche pour la médiation algérienne 
    Le nombre effrayant d’acteurs parasitaires, dont le plus vicié et le plus vicieux, s’est avéré être le Maroc, ne pouvait que déboucher sur une impasse quasi insurmontable, doublée, hélas, d’une très inquiétante reprise des affrontements armés.
    La situation sécuritaire, hélas, n’en finit plus de se dégrader dans la par- tie septentrionale du Mali, ce qui compromet très sérieusement la médiation algérienne. Celle-ci, dès son lancement, donnait l’air de battre de l’aile, comme l’avait maintes fois écrit notre journal, indiquant à l’appui de cette analyse, la multiplication des acteurs parasitaires dont beaucoup ne veulent pas que du bien au Mali voisin. Outre les interférences françaises, dont les interventions militaires au Mali et en Libye se sont avérées catastrophiques, les  » coups de pouce  » du Burkina Faso et de la Mauritanie, qui ne vont pas tou- jours dans le sens souhaité, l’acteur le plus dangereux, sans doute, ne peut être que le Maroc. Celui-ci reçoit en effet, systématiquement les plus hauts dirigeants du MNLA (Mouvement National pour la Libération de l’Azawad), à la veille de la reprise de chaque nouveau round de négociations d’Alger. 
    Et, comme pour nous prouver que cette  » intervention  » cherche avant tout à court-circuiter la médiation algérienne, voilà que ce  » minable  » de ministre marocain des Affaires étrangères, Salah-Eddine Mezouar, vient de se trahir dans un entretien, récemment accordé au magazine Jeune Afrique, dans lequel on peut dire qu’il est passé aux aveux en des termes à peine déguisés. 
    Bref, tout porte à croire, aujourd’hui, que le quatrième round de négociations d’Alger prévu en janvier, puis reporté pour le mois d’après, risque d’être reporté sine die, pendant que la situation sécuritaire n’en finit plus de se détériorer sur le terrain et que les groupes terroristes ont refait leur apparition, reprenant même le contrôle de plusieurs localités et villes, à Gao et à Kidal. 
    Bref, comme il fallait s’y attendre et comme notre journal n’avait eu de cesse de le répéter, le Mali ne pouvait qu’aller de mal en pis depuis que la France a décidé d’y poser le pied mili- taire, contre l’avis tout aussi juste qu’éclairé du puissant voi- sin du Nord, l’Algérie. L’opération Serval de la France dans laquelle ce sont les Fatim (forces armées tchadiennes intervenant au Mali) qui ont payé le plus lourd tribut en servant de  » chair à canon  » à leurs collègues français, a surtout poussé les terroristes à s’éparpiller dans la nature, devenant encore plus difficiles à saisir et à combattre, alors que l’Algérie avait pour idée de chercher une solution politique à la crise malienne, histoire d’isoler les éléments les plus radicaux et d’en venir à bout plus facilement, une fois privés du soutien et de la protection de la population locale. 
    Plus grave et plus important encore, il était impossible, d’entrée de jeu, que la France voulut du bien au Mali alors que c’est elle qui se trouve déjà derrière la non-application de deux précédents accords de paix, tous deux paraphés grâce à la sage médiation d’Alger. Les choses ne pouvaient aller autre- ment alors que la guerre civile dans ce pays n’a éclaté qu’à la suite de l’élimination de Kadhafi en Libye sur instigation de la France. Ses arsenaux ont par la suite été pillés par les bandes de terroristes et de criminels de tous poils et de tous acabits, curieusement soutenus, armés et financés (jusqu’à un passé très récent) par la France et les pays de l’Otan. Ces mêmes bandes s’étaient mises à pour- chasser et assassiner les Touareg vivant dans l’ex- Jamahiriya, sous prétexte qu’ils auraient soutenu le défunt guide libyen. S’en est suivi un exode massif de Touareg bien entraînés et lourdement armés vers le Mali, où ils ont défait l’armée régulière en quelques jours à peine. La suite, tout un chacun la connait. Le Mali continue, bon an mal an, d’osciller entre l’enfin et le purgatoire. Aucune solution durable n’est envisageable tant que la crise libyenne n’aura pas été résolue et que la France n’aura pas arrêté de manœuvrer de son côté, soit directement, soit en faisant appel à ses relais locaux, comme le Maroc ou le Burkina Faso, jusqu’à la récente chute de Blaise Compaoré. 
    Retour à la case départ 
    C’est la raison pour laquelle, d’ailleurs, il ne faut pas s’atten- dre à des  » miracles  » au qua- trième round de ce dialogue, sachant qu’il intervient alors que la situation n’en finit plus de se dégrader dans la partie septen- trionale de ce pays. La cerise sur le gâteau, comme indiqué au début de ce texte, nous est donc venue des services secrets français. A les croire, donc, les groupes terroristes se seraient remobilisés au nord du Mali depuis le début du retrait des troupes de Serval. Malgré l’intervention coup- de-poing des militaires de la force Barkhane contre un campement terroriste dans le massif du Tigharghar, fin octobre, la situation demeure extrêmement précaire dans le Nord du pays. Début novembre, le ministre de la Défense français, Jean-Yves Le Drian, a été reçu par le prési- dent Bouteflika durant une heure. Au programme de la rencontre, la situation sécuritaire dans la région sahélienne, particulièrement au Mali, ainsi qu’en Libye. Depuis la fin officielle de l’opération Serval, en Juillet 2014, et le retrait des troupes françaises, les groupes djihadistes se sont renforcés au nord du pays.
    Des camps d’entrainement se sont reformés notamment dans le massif de Tigharghar, devenu une zone de stationnement des groupes armés entre Kidal et Tessalit. Fin octobre, les militaires français de l’opération Barkhane, qui a remplacé Serval, y ont mené une offensive contre le campement d’un important groupe djihadiste. Bilan, un soldat français et vingt-quatre terroristes tués au cours de violents accrochages. Une remobilisation qui s’accompagne d’une recrudescence d’attaques, qui ont fait notamment 34 victimes dans les rangs de la force de maintien de la paix de l’Onu (Minusma). 
    La diffusion de la vidéo de l’otage français Serge Lazarevic, cap- turé en 2011, est un moyen de plus pour Aqmi de réaffirmer sa présence dans la zone sahé- lienne, au moment où l’Etat isla- mique joue la concurrence sur la scène internationale. En juillet 2014, Aqmi a publiquement rejeté l’annonce par l’EI de la création d’un califat. Le groupe a renouvelé son allégeance au chef d’al-Qaïda, Ayman al- Zawahiri, en conflit ouvert avec le chef de l’EI, Abou Bakr al- Baghdadi. Dans un communiqué rendu public en septembre 2014, Aqmi déclarait soutenir l’Etat islami- que sans pour autant lui prêter allégeance. K. Z.
    La Tribune des Lecteurs, 25/01/2015
  • Sidati : L’UE veut porter atteinte à l’Algérie pour son soutien au Polisario

    Le ministre sahraoui délégué pour l’Europe, Mohamed Sidati, a qualifié de tendancieux le rapport de l’Office anti-fraude de l’Union européenne (OLAF), qui accuse l’Algérie de détournement de l’aide humanitaire accordée aux réfugiés sahraouis des camps de Tindouf.
    « Vieux de huit ans, ce rapport publié par l’AFP a été déterré des archives pour confondre l’opinion et faire diversion auprès de l’UE au moment où le conflit du Sahara occidental figure sur l’agenda de l’ONU », a-t-il déclaré hier depuis Bruxelles.
    Dans un communiqué, M. Sidati a affirmé que le rapport de l’OLAF, datant de 2007, est exhumé des archives avec pour objectif d’entacher l’image du Front Polisario, des réfugiés sahraouis ainsi que celle de l’Algérie, pays hôte qui accueille ces réfugiés et facilite le transit de l’aide humanitaire qui leur est destinée.
    « En dépit des extraits publiés de ce rapport vieux de huit ans, il est établi que les campements de réfugiés Sahraouis sont parmi les mieux organisés au monde. Dans ceux-ci, le monitoring et la surveillance de l’aide sont assurés sur le terrain par UNHCR, ECHO, et le PAM, en même temps que plusieurs ONG également présentes », a-t-il soutenu.
    Il a assuré qu’il existe une confiance et une coopération fructueuse entre le Croissant-Rouge sahraoui et les donateurs. « Les réfugiés sahraouis bénéficient de cette aide dans la transparence, ce qu’attestent les témoignages au quotidien des organisations internationales présentes dans les campements », a-t-il argué, estimant que le choix de publier ce rapport huit ans après n’est pas innocent.
    « Il est clair que le Maroc, dans le cadre de sa stratégie de diversion et de manipulation, cherche à déstabiliser la population réfugiée sahraouie la privant éventuellement de l’aide, en mettant la pression sur les donateurs, notamment l’UE », a-t-il conclu.
    Le prétendu rapport porte de lourdes accusations contre l’Algérie et cite les noms des personnes soupçonnées d’être les organisatrices de ces détournements, qui commenceraient au port d’Oran, tout en se déclarant incapable de chiffrer le montant détourné. « Un rapport infondé pour créer la polémique autour du dossier sahraoui », juge un haut responsable algérien exerçant dans le domaine humanitaire.
    « Ce sont des propos insensés car les principales aides au profit des réfugiés sahraouis proviennent de l’Algérie. Par ailleurs, ce n’est pas notre pays qui gère les dons, mais le bureau de l’UE à Tindouf », a-t-il argué en précisant que l’Algérie n’est qu’un facilitateur qui procède aux démarches administratives pour faire aboutir les dons.
    « Tout est vérifiable. Ces réfugiés ne sont pas enfermés dans une prison », a souligné ce même responsable en rappelant qu’outre les représentants de l’UE qui se trouvent sur place, il y a les associations humanitaires, la Croix-Rouge espagnole, les journalistes et d’autres organismes onusiens tels le Haut-commissariat pour les réfugiés (HCR).
    Pour ce même responsable, diffuser ces propos diffamatoires en ce moment précis a pour objectif d’entraver davantage les efforts diplomatiques déployés par l’Algérie pour la tenue du référendum exigé par le Sahara occidental et prolonger ainsi l’occupation marocaine qui dure depuis 1975. De plus, de telles accusations, servent de prétexte pour que cessent les aides aux réfugiés sahraouis.
  • La complicité de l’AFP avec un régime despotique

    RABAT FAIT DANS LA DÉSINFORMATION ET LA MANIPULATION 
    La complaisance d’une agence d’information
    La propagande marocaine, mise à mal par les révélations sur les méthodes du Makhzen n’hésite toujours pas à recourir à la manipulation. Mais là où le bat blesse est qu’une agence d’information qui se veut mondiale, l’AFP, pour ne pas la citer, se fait complice de cette manipulation
    Il est vrai que beaucoup d’encre a coulé sur la connivence entre les journalistes français et le Maroc. Mais on n’a pas vu la moindre dépêche de cette agence sur le sujet. Il faut rappeler que le cyber-activiste marocain, Chris Coleman, a publié des emails compromettant certains journalistes avec la DGED, le service d’espionnage extérieur marocain. Parmi eux, Vincent Hervouet, de «LCI» et «TF-1», Domi- nique Lagarde, ancienne rédactrice en chef adjointe à «L’Express», José Garçon, ancienne journaliste à «Libération», Mireille Duteil, ancienne rédactrice en chef du «Point». 
    Même l’AFP n’échappe pas aux pratiques de corruption marocaines. Cela est clairement perceptible dans ses dépêches sur le Maroc. Elle se confonde souvent avec ceux de la MAP, l’agence officielle de presse marocaine. Plus royaliste que le roi, l’AFP n’hésite pas à encenser le régime marocain et à tirer sur les Sahraouis. Ainsi, pendant des années, le mouvement sahraoui a dû subir les foudres de son correspondant à Bamako et par ailleurs honorable correspondant comme tout un chacun, sait dans la capitale malienne. Que n’a-t-il pas fait, dit ou écrit pour accuser les Sahraouis de terroristes, de kidnappeurs et d’être derrière tous les maux de la région ? Pour cela, il n’a pas hésité à s’ériger en «spécialiste» en matière de terrorisme, alors que ces écrits montrent qu’il n’est qu’un mercenaire de la plume, comme beaucoup de ses confrères français, à la solde du Maroc, démasqués par le hacker Chris Coleman. 
    Ne parlant pas du traitement fait par cette agence des informations manipulées au moment de l’attaque terroriste de Tiguentourine, relayant les communiqués des terroristes et les informations orientées d’un site mauritanien acquis au Maroc, et dont le responsable a travaillé pour l’agence offi- cielle d’information marocaine, au moment où elle était dirigée par l’actuel patron des services de renseignement marocains. 
    D’un autre côté, force est de constater que le Maroc se trouve acculé par les Nations unies sans pouvoir bénéficier du soutien jusque-là indéfectible de la France qui lui permettait d’agir en toute impunité, de proroger son occupation illégale du Sahara occidental et de traiter l’ONU de façon cava- lière. Tout comme son allié israélien qui lui inspire souvent sa stratégie diplomatique et lui apporte le concours de ses puissants lobbies au États-Unis et en France. 
    L’échéance d’avril approche et le Maroc tente de salir la réputation du Front Polisario et de l’Algérie. Alors, il a recours à ses mercenaires de la plume. Pour ce faire, il semble que ceux-ci n’ont rien trouvé qu’un vieux papier datant de 2007 qu’ils ont exhumé avec des visées bien connues. D’ailleurs, qu’en est-il de ce rapport et sur quelle base il a été établi. Des questions que des sites électroniques algériens, qui ont l’air de faire le jeu de Rabat ne se sont pas posées en reprenant cette information tendancieuse donnée par le bureau AFP -Bruxelles qui nous avait habitués à plus de rigueur. 
    Faut-il rappeler que le cyber- activiste Chris Coleman a dévoilé, il y a plus de trois mois, des hautes trahisons à l’intérieur des bureaux des Nations unies à Genève et jusqu’à la complaisance de certains hauts fonctionnaires de L’Union européenne, précisément. Parmi la documentation publiée par Coleman, des lettres envoyées par l’ex- ambassadeur du Maroc à Genève, Omar Hilale, à sa centrale à Rabat. Dans certaines lettres se trouvent des informations très sensibles, obtenues grâce à des sources qui travaillent au sein des instances onusiennes à Genève : -Anders Kompass, directeur des opérations sur le terrain au Haut-Commissariat pour les droits de l’Homme (HCDH)-. Athar Khan, directeur de cabinet Antonio Guterres.-Bacre Waly Ndiaye, directeur de la division des organes des traités, tous les deux au Haut-Commissariat des droits de l’Homme. Il s’agit d’un scandale dans les milieux des Nations unies, mais un silence assourdissant règne sur l’affaire. Y compris de cette agence mondiale, alors que certains grands quotidiens parisiens l’ont évoqué. M. B.
    Le Courrier d’Algérie, 25/01/2015
  • Maroc : baisse de l’aide militaire us

    L’aide militaire US au Maroc est en baisse. Les États-Unis ne vont verser que 5 millions de dollars d’aide militaire au Maroc, au titre de l’année 2015, a indiqué le Département d’État américain. Ce chiffre est en net recul pour la cinquième année consécutive. 
    En effet, selon les données statistiques publiées par le Département d’État, le montant de l’assistance militaire américaine en direction du Maroc a reculé à nouveau cette année. Estimée l’année dernière à 7 millions de dollars, elle devrait baisser en 2015 pour s’établir à 5 millions de dollars, soit une coupure de 2 millions de dollars. Ce qui, en matière d’aide militaire, n’est pas rien. Il est à souligner que cette tendance baissière dure depuis cinq ans, comme le relèvent les chiffres américains sur le financement militaire à l’étranger. 
    Après une hausse importante à 9 millions de dollars en 2010, contre 3,7 millions en 2009, l’aide militaire américaine au Maroc n’a cessé de reculer d’année en année. En 2011, son montant a chuté à 8,9 millions de dollars. L’année d’après (2012), il sera amputé de près d’1 million pour s’établir à 8 millions de dollars. La tendance va se poursuivre les deux années suivantes : en 2013, l’aide ne représentera plus que 7,5 millions de dollars avant de chuter, une année plus tard, à 7 millions. Comparativement à d’autres pays de la région, on peut dire que le Maroc est loin d’avoir été gâté. 
    En effet, la générosité américaine dans ce domaine devait être plus conséquente pour certains pays voisins. Le premier, l’Égypte, devait voir son aide se maintenir à 1 milliard 300 millions de dollars. Ce chiffre est resté quasiment inchangé ces cinq dernières années. Sauf en 2013 où il avait baissé respectivement à 1,2 milliard de dollars. 
    Comparativement à 2014, la Tunisie devait recevoir 5 millions de dollars de plus d’aide militaire américaine au titre de l’année 2015. Elle passe ainsi de 20 à 25 millions de dollars.
    M. B.
  • DÉTOURNEMENT OU DIVERSION

    Selon une information se basant sur un rapport de Bruxelles, vieux de huit ans, une partie de l’aide octroyée par l’Union européenne aux camps de réfugiés sahraouis en Algérie serait détournée par « Alger ». Malheureusement, ni l’AFP ni les organes de presse ayant répercuté ce scoop tardif n’ont su diffuser le texte ou un extrait du rapport en question. Seuls quelques maigres détails portant sur la nature du blé ou l’aliment de volaille détourné, en guise de réquisitoire contre l’Algérie incriminée dans ce prétendu vol organisé. 
    Par-delà le calendrier des révélations accusatrices très décalé entre les faits et leur divulgation, on peut s’interroger au sujet du surdimensionnement politicien que vise ce type de propagande négative : si détournement il y eut, à cette époque, quels éléments objectifs auraient pu imputer le délit à l’Etat algérien, quand on sait qu’en matière criminelle le droit positif universel appréhende d’abord la responsabilité individuelle des actes à l’origine d’un préjudice ? En d’autres termes, il y a un énorme fossé entre la culpabilité supposée d’un responsable des douanes, d’une ONG ou d’une quelconque institution et la responsabilité d’un Etat. 
    Pourquoi n’a-t-on pas songé du côté de Bruxelles à saisir les autorités algériennes pour dénoncer ou faire part des inquiétudes quant au cheminement de l’aide apportée par l’UE aux réfugiés sahraouis hébergés en Algérie ? Prétendre que l’UE aurait préféré maintenir son soutien « en dépit de détournements avérés » relève du mensonge grossier. D’abord parce qu’il expose les décideurs européens à des poursuites judiciaires, devant les juridictions compétentes, pour non-dénonciation de fraude, voire complicité passive. 
    Ensuite, tous ceux qui connaissent le dossier sahraoui savent que les milliers de réfugiés ne vivent pas que de l’aide européenne depuis quatre décennies et que l’Algérie participe aussi généreusement que l’ensemble des donateurs dans la chaîne de solidarité. On ne comprend donc pas comment « Alger » pourrait cautionner pareille mesquinerie contre une population qu’elle soutient activement dans son combat contre le colonialisme, contre la spoliation de ses richesses, halieutiques notamment, opérée par l’occupant marocain au profit, justement, de certains pays européens. 
    Au lieu d’alimenter des polémiques malveillantes contre l’Algérie, l’UE ferait mieux de travailler à la mise en œuvre de la solution onusienne pour garantir le retour de ces réfugiés dans leur pays. Une solution de paix définitive qui passera inévitablement par l’organisation d’un référendum au Sahara occidental.
  • Londres ne reconnaît pas le Maroc comme puissance administrante

    En réponse à une question écrite du député du parti libéral-démocrate, Mark Williams, sur la nature de la présence du Maroc au Sahara occidental, le ministre britannique, chargé du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, a affirmé dimanche que le Royaume-Uni comme les Nations unies ne reconnaissent pas le Maroc comme puissance administrante au Sahara occidental, selon le droit international, sinon une puissance dominante de facto d’une partie du territoire. 
    Tobias Ellwood a souligné que “son pays, comme l’ONU, ne reconnaît pas le Maroc comme une puissance administrante du Sahara occidental”. Cette réponse réaffirme ainsi la position du gouvernement britannique à l’égard de conflit sahraoui, une position qui reste d’avant-garde par rapport aux membres du groupe des Amis du Sahara occidental au Conseil de sécurité. 
    Le rappel de la position britannique intervient au moment où de nombreuses polé- miques circulent à la suite de l’annonce par le Forum de Crans Montana d’organiser sa prochaine édition dans la ville occupée de Dakhla en violation flagrante du droit international. 
    Il y a lieu de rappeler que le député britannique Mark Williams a visité Laâyoune en février dernier dans le cadre de la première mission de recherche du Parlement britannique, qui a élaboré à son retour un rapport accablant portant le titre : “Vie sous l’occupation”. Ce document a levé le voile sur les violations des droits de l’homme perpétrées par le régime d’occupation marocaine contre la population sahraouie dans les territoires occupés et le pillage incessant des ressources naturelles sahraouies.
    Merzak T./Agence
  • Faire flèche de tout bois

    Le Maroc et ses alliés traditionnel, avec à leur tête la France, viennent de déclencher la grande offen- sive contre les Etats qui soutiennent activement le noble combat du peuple sahraoui en faveur de son émanci- pation et de son émancipation du joug colonial des gens du Makhzen. Cette grande offensive peut paraître inquiétante de prime abord. Elle n’en trahit pas moins la grande panique qui tend à gagner les la Palais royal à mesure que ses subterfuges et petits tours de passe-passe ne trompent plus personne. 
    Rabat, déjà épinglé de manière très sévère par le conseil de sécurité de l’ONU, vertement favorable à la tenue d’un référendum d’autodétermination, a également été mis à mal par les graves révélations étayées par d’accablants documents montrant que la diplomatie secrète du Maroc est basée sur la manipulation, l’espionnage et, surtout, la corruption. Bref, mesquine a été la riposte. Celle qui vient de viser de manière frontale notre pays. Il n’est pas question ici de la récupération par Rabat (sur ordres des amis sionistes de  » notre ami le roi « ), de l’Egypte, désormais acquis aux thèses criminelles et colo- nialistes du Maroc. Le sujet, qui ne mérite même pas  » le coup de cidre « , avait été traité et épuisé dans ma chroni- que hebdomadaire de ce jeudi. 
     » Pour ceux qui n’auraient pas compris l’allusion, il est gentiment demandé de revenir au tout début de ce texte), pour comprendre que cette révélation est en fait un coup fourré et foireux qui ne pourrait même pas tromper un enfant de quatre ans. Mais un diplomate onusien chargé de suivre le dossier sahraoui, si ? Allez savoir ! ».
    Le maréchal putschiste al-Sissi, qui ne deviendra jamais un président légitime, et qui a les mains tâchées de sang, ne pouvait que se plier au dik- tat de ses alliés et voisins sionistes afin que sa junte soit maintenue au pouvoir par le simple fait du prince. Non, le sujet égyptien ne mérite franchement pas qu’on s’y attarde, attendu que ce pays, jadis fierté de toute la nation arabe, sous Nasser, n’est désormais plus que l’ombre de lui-même, une vraie honte et une sorte de damnation pour cette même nation arabe. 
    Il s’agit de ce fameux mais prétendu rapport de l’OLAF (office anti-fraude). Outre le fait que l’on n’en a jamais entendu parler, le document en question date de… 2007. Mais, très curieusement, il n’a été mis à jour, pour ne pas dire  » exhumé « , que ce jeudi. Pour poursuivre dans la même veine de ces indicibles  » anomalies « , c’est l’AFP (l’agence de presse officielle française. Pour ceux qui n’au- raient pas compris l’allusion, il est gentiment demandé de revenir au tout début de ce texte), pour comprendre que cette révélation est en fait un coup fourré et foireux qui ne pourrait même pas tromper un enfant de quatre ans. Mais un diplomate onusien chargé de suivre le dossier sah- raoui, si ? Allez savoir. Seuls les prochains jours nous le diront. 
    La France, âme damnée du Makhzen, ne recule désormais devant aucune vilenie pour défendre et préserver sa politique du fait accompli au Sahara Occidental entamée tambour battant depuis la tristement célèbre  » marche verte  » du défunt roi Hassan II. Quant au contenu de ce  » rapport  » j’avoue que si je devais m’appesantir à en démentir le contenu, tant il est éloigné de la réalité du terrain, ce serait carrément me rabaisser au même niveau que ces esprits machiavélique qui en ont imaginé, bien lire imaginé, le contenu. Honte à ceux qui sont prêts à sacrifier le devenir de tout un peuple, celui du Sahara occidental, rien que pour servir les desseins d’un roi prédateur, voraces, en train de piller les ressources de son propre royaume et d’alimenter la pro- duction et le trafic de la drogue à l’échelle planétaire ! 
    M. A.
    La Tribune des Lecteurs, 24/01/2015
  • L’AFP fait dans l’exhumation pour venir en aide au Maroc

    Beaucoup d’encore a coulé sur la connivence entre les journalistes français et le Maroc. Le cyber-activiste marocain Chris Coleman a publié des emails compromettant certains journalistes avec la DGED, le service d’espionnage extérieur marocain. Parmi eux, Vincent Hervouet, de LCI et TF-1, Dominique Lagarde, ancienne rédactrice en chef adjointe à L’Express, José Garçon, ancienne journaliste à Libération, Mireille Duteil, ancienne rédactrice en chef du Point. Même l’AFP n’échappe pas aux pratiques de corruption marocaines. Cela est clairement perceptible dans ses dépêches sur le Maroc. Elle se confond avec la MAP, l’agence officielle de presse marocaine.
    Plus royaliste que le roi, l’AFP n’hésite pas à encenser le régime marocain et à tirer sur les sahraouis. Ainsi, pendant des années, le mouvement sahraoui a dû subir les foutres de Serge Daniel, son correspondant à Bamako. Qu’est-ce qu’il n’a pas fait ou dit pour accuser les sahraouis de terroristes, de kidnappeurs et d’être derrière tous les maux de la région ? Pour cela, il n’a pas hésité à s’ériger en spécialiste en matière de terrorisme alors qu’il n’est qu’un mercenaire à la solde du Maroc.
    Aujourd’hui, la région vit dans un calme relatif, mais le Maroc se trouve acculé par les Nations Unies sans pouvoir bénéficier du soutien légendaire de la France qui lui permettait d’agir en toute impunité. L’échéance d’avril approche et le Maroc tente de salir la réputation du Front Polisario et de l’Algérie. Alors, il fait recours à ses mercenaires de la plume domiciliés à l’AFP. Il semble que ceux-ci n’ont rien trouvé qu’un vieux papier datant de 2007 qu’ils ont exhumé avec des viséés bien connues.