Année : 2014

  • Jamais deux sans trois: Après Kompass et Ndiaye, vient Khan – Espionnage et complot contre le Front polisario

    Athar Sulatn Khan, le ripou
    Les comptes rendus « confidentiels » de l’ambassadeur marocain à Genève, le fameux Omar Hilale, relatent beaucoup d’informations sur la collaboration partisan que le Maroc recevait de son « ami » au sein de cette institution onusienne sensée servir les réfugiés sahraouis comme d’autres.

    par Malainin Lakhal
    Apres le scandale récemment révélé grâce aux documents publiés par le hacker « Chris Coleman24 », sur son compte Twitter, exposant l’ex-Haut-Commissaire des droits de l’Homme, Mme Navy Pillay, et ses deux plus proches adjoints, Anders Kompass et Bacre Ndiaye (voir : ), voilà que ce mystérieux hacker publie d’autres documents qui nous informent sur la trahison du Chef du Bureau du Haut Commissionnaire des refugiés, Athar Sultan Khan, aux obligations et éthiques qu’imposent son poste humanitaire de très haut niveau.
    Cette fois aussi, les comptes rendus « confidentiels » de l’ambassadeur marocain à Genève, le fameux Omar Hilale, relatent beaucoup d’informations sur la collaboration partisan que le Maroc recevait de son « ami » au sein de cette institution onusienne sensée servir les réfugiés sahraouis comme d’autres.
    COMPLOT CONTRE LE PRESIDENT SAHRAOUI
    Un des plus frappants incidents clairement révélés dans les comptes rendus du diplomate marocain et racontant ses chevaleresques conquêtes de corruption, dans les coulisses des organisations internationales à Genève, concerne sa réussite à convaincre de hauts responsables de l’organisation onusienne en charge des refugiés a refuser de recevoir en audience le président sahraoui, M. Mohamed Abdelaziz, qui représente les réfugiés politiques les plus anciens en Afrique, les sahraouis.
    Hilale rapporte à ses supérieurs, le 16 mai 2013, avec enthousiasme que « M. Athar Sultan Khan, chef de cabinet du Haut-Commissaire pour les réfugiés, vient de me téléphoner pour me confirmer que le Polisario a été officiellement informé de l’impossibilité pour M. Guterres de recevoir Mohamed Abdelaziz, en raison de son absence de Genève à la date du 29 mai. »
    Rappelant qu’à la même période le président sahraoui avait un rendez-vous avec Mme. Navy Pillay, le 23 mai, qui a été lui aussi partiellement saboté par les autres pions de l’ambassadeur marocain au sein du Commissariat des droits de l’Homme, à savoir Andres Kompass et Bacre Ndiaye, qui ont tous mis à l’œuvre pour persuader Pillay de limiter la rencontre au minimum et même de refuser de se faire prendre en photos avec le président sahraoui, ce qui est surprenant de la part d’une représentante de l’Onu, sachant que son chef, Ban Ki-moon, n’a jamais hésité à prendre des photos avec ses hôtes sahraouis à plusieurs reprise au siège de l’Onu à New York.
    Comme ses deux amis « pions » du Maroc au sein du Commissariat des Droits de l’homme, et pour gagner les faveurs de ses « maitres » marocains, M. Athar Sultan Khan n’hésitait pas a appeler son cher ami ambassadeur marocain pour lui donner des informations censés être secrètes de métier, sur les rencontres et conversations qu’il a eu avec les responsables sahraouis.
    Selon Hilale, Athar a délibérément œuvré pour faire échouer toute possibilité de rencontre entre Mohamed Abdelaziz et Guterres. Et il a réussi dans sa démarche bien sûr. En contrepartie, le Maroc versait apparemment des contributions et des donations en abondance au Haut-Commissariat des refugiés, et qui sait ou encore il versait ces généreuses « donations » pour exprimer la gratitude du Royaume à ces ami(e)s fidèles. Ce qui est simplement honteux si vrais.
    HILALE COMPLETEMENT SATISFAIT DU NOUVEAU SERVITEUR DU ROI
    L’ancien ambassadeur marocain à Genève, exprime dans son compte rendu du 18 octobre 2012, publié par « Chris coleman24 », sa totale satisfaction pour Athar Sultan khan, indiquant qu’il est très important pour le Royaume de le soutenir à cause de «la bienveillance subtile dont il a toujours fait preuve à l’égard de notre cause nationale (le conflit du Sahara occidental)» en plus de sa « personnalité modéré et consensuelle, conjuguée à l’estime et le respect qu’il nourrit à l’égard de notre pays ».
    Bien sûr, en lisant les quelques huit documents de l’Ambassade marocaine à Genève à propos des services rendus par Athar Khan à ses nouveaux maitres, on découvre pourquoi Hillale avait cette haute opinion sur son ami.
    Dans le même document du 18 octobre 2012, Hilale souffle à ses supérieurs une information secrète sur des actions de lobbying entreprises par Khan auprès des Américains, pour qu’ils le soutiennent dans son désir de remplacer Christopher Ross au poste d’Envoyé personnel pour le Sahara occidental. On se rappelle que le Maroc avait déjà, en cette période, commencé sa campagne de dénigrement contre Ross, pour le pousser à quitter son poste comme son prédécesseur américain, James Baker. Et bien sûr, Hilale confirme la nécessité de soutenir l’ami du Maroc au cas où ces démarches aboutissaient, car selon lui : «La candidature de M. Khan, au cas où elle se formaliserait, serait importante pour notre pays, pour plusieurs raisons». 
    FONCTIONNAIRE ONUSIEN OU ESPION ?
    L’acte d’espionnage de Khan contre M. Ross et le Front polisario est pleinement confirmé par les documents de l’ambassadeur marocain mentionnés.
    Dans un de ces documents issue par l’ambassadeur, le 25 octobre 2013, Khan a volontairement saisi une opportunité de rencontre avec l’ambassadeur lors d’une réception pour lui donner un compte rendu détaillé sur les contacts et conversations que Ross a eu avec les responsables du Polisario dans les campements des refugies sahraouis, ainsi que les entretiens de l’américain avec le Chef des opérations des Cbm (Mesures de confiance, en Anglais : Confidence Building Measures) au Hcr. 
    Dans ce même dossier, Khan aurait avorté les efforts de Ross qui a contacté le Hcr, sollicitant sa contribution au rapport de son briefing informel du Conseil de Sécurité d’octobre 2013. Khan a clairement répondu qu’il n’avait rien à signaler pour le moment, d’autant plus que le briefing est oral et concerne le volet politique et non humanitaire, selon son argumentaire. Et bien sûr, il a fait ça en coordination et suivant des ordres directs de son ami, Hilale.
    Plus encore, Khan ne se contente pas de donner l’information, mais comme tout serviteur loyal, il conseille le Maroc et donne des idées et des tactiques à son ami Hilale pour contrecarrer « l’ennemi », à savoir bien sur le Polisario et toute personne intègre au sein des institutions onusiennes qui ne cède pas à Rabat.
    Il fait la même chose de ses propres contacts avec les responsables du Polisario. Ainsi l’on apprend qu’après avoir eu M. Mhamed Khaddad, au téléphone, à propos de la visite que le président sahraoui allait faire à Genève, Khan appelle l’ambassadeur marocain immédiatement pour lui donner le rapport détaillé de la conversation, lui révèle les propositions sahraouis, et va même jusqu’à donner son analyse de l’état d’âme de son interlocuteur sahraoui. Il confirme aussi à Hilale qu’il a tout fait pour ne pas permettre la tenue de cette rencontre entre le président sahraoui et le Haut-Commissaire des réfugiés, Guterres.
    Khan a aussi donné des informations censées être secrètes sur une confidence que Mme. Kim Bolduc, la nouvelle Représentante spéciale au Sahara occidental, lui a faite sur ses intentions apparemment inquiétantes pour le Maroc. Et pour résultat, le Maroc refuse toujours de la recevoir pour la laisser prendre sa mission au Sahara occidental, faisant ainsi obstacle à la mission officielle d’une haute fonctionnaire onusienne servant un plan de paix et une opération onusienne de décolonisation au Sahara Occidental, qui a couté à la communauté internationale presque un milliard de dollars à cette date et le compte reste ouvert, sans parler de ses impacts sur la sécurité, la prospérité et la stabilité des peuples de l’Afrique du Nord et de l’Afrique en général..
    SABOTAGE DES PROGRAMMES ONUSIENS EN FAVEUR DES REFUGIES 
    Pire encore, le fonctionnaire humanitaire s’est révélé être un grand acteur dans le sabotage de programmes humanitaires du Hcr, suivant les ordres du Maroc. Ainsi, il a tout fait, comme révèle Hilale, pour annuler une rencontre qui a été prévu par le Hcr à New York, dans le cadre des Mesures de confiance, et que Mme Kerry Kennedy, la présidente de la Fondation Robert Kennedy, devait animer comme invitée d’honneur. 
    Le premier paragraphe du compte rendu de Hilale à son ministère sur ce sujet suffit pour comprendre que « comme promis par M. Athar Sultan Khan, chef de cabinet du Haut-Commissaire pour les réfugiés, M. Udo Janz, directeur du Bureau du Hcr à New York, a procédé, ce matin, à l’annulation du séminaire que Mme Kerry Kennedy devait animer, le 17 octobre, dans les locaux de la Représentation du Hcr à New York, sur la situation humanitaire dans les camps de Tindouf.»
    Hillale continue dans ce même message, que son succès à annuler cet évènement « a été rendue possible grâce aux excellentes relations (qu’il entretient) avec le haut-commissaire et ses principaux collaborateurs». Mais bien sûr M. Khan est à la tête de cette liste d’amis. Ce qui reste à découvrir est de savoir qu’elle autres « bonnes relations » cet expert marocain dans la corruption a encore au sein des institutions onusiennes qu’il entretient probablement encore à New York son nouveau poste de service.
    On apprendra dans un autre compte rendu que c’était bien khan qui a tout fait pour accélérer l’annulation de ce séminaire à quelque jours de sa tenue. Il est allé à New York pour persuader le Directeur du bureau la bas à procéder à l’achèvement de cette tache pas honnête du tout auprès des participants qui s’apprêtaient à voyager à New York, y inclus Mme. Kerry Kennedy.
    ET LE POGNON?
    Mais quand on sait que toutes les efforts et services de Khan son généreusement payé par le Maroc, on ne peut que comprendre bien sûr pourquoi le Fonctionnaire du HCR, et si attentif au désire de ses nouveau maitres.
    Hilale écrits dans un compte rendu daté du 6 mars 2013 que Khan lui a fait part « du souhait du Haut-commissaire que le Maroc puisse transférer, dès que possible, la contribution volontaire annuelle au HCR » en raison, comme Khan « confie à son ami », toujours selon le texte « de la crise financière de l’organisation et l’augmentation du nombre des réfugiés au Moyen Orient et au Sahel ».
    Cependant, ajoute Hilale « M. Khan a demandé à ces services de ne pas adresser de Note écrite au Maroc, (comme demandé par Guterres) pour ne pas le gêner. Il s’est chargé lui-même de me contacter à ce sujet et de le faire de manière informelle et ce, en raison des relations exceptionnelles du Hcr avec le Maroc. » Et bien sûr, le Maroc versa la contribution aux meilleurs délais pour garantir la loyauté de son Haut pion au Hcr.
    CONCLUSION
    Quelle conclusion peut-on tirer de toutes ces informations compromettantes et accablantes contre ce fonctionnaire du Hcr ? La réponse doit être donnée par les plus hautes autorités des Nations Unies, car il s’agit d’accusations très sérieuses, d’actes d’espionnages clairs contre de hautes personnalités internationales et, pire encore, un manquement criminel et intentionnel par un Haut fonctionnaire au secret de son métier et un conflit plus que clair d’intérêts qui a directement causé de sérieuses conséquences sur des efforts entreprises par des responsables et des agences onusiennes.
    Il faut aussi penser au moyen de mettre un terme aux actes et comportement mafieux de l’ambassadeur Hilale, qui lui aussi assume la responsabilité d’actions d’espionnage, de corruption et de sabotages de programmes humanitaire et de droits de l’Homme. Pourtant, le Maroc, « l’exemple de respect des droits de l’homme », choisi par l’Europe et d’autres Etats soi-disant démocratiques, l’a simplement promu et affecté à New York, pour qu’il puisse approfondir ses efforts afin de corrompre de nouveaux responsables à New York. 
    Finalement, que doit faire le Polisario et la résistance sahraouie ? C’est une question existentielle maintenant pour cette partie qui a toujours respecté ses engagements envers une organisation et une communauté internationale qui semble tolérer le Maroc tant que ce dernier lui permet de prendre part au pillage systématique des ressources d’un peuple africain colonisé, abusé et dénigré en plus.
    Les jours à venir vont répondre à nos questions, et les tambours de la guerre vont peut-être reprendre dans la région car cette soi-disant communauté internationale semble seulement respecter la voix de la violence.
  • Le Makhzen au service du néocolonialisme

    Nordine Mzalla
    Voilà des mois que l’actualité glisse dans ses pages le plus anodines les bilans quotidiens des saisies de drogue en provenance de la frontière ouest du pays. Lorsqu’on additionne ces chiffres affolants, on obtient un décompte à la fois criminel et politique.
    En effet, personne n’ignore que l’exportation massive de drogue du Maroc vers le territoire algérien participe d’un plan silencieux et machiavélique contre le peuple algérien orchestrée par le makhzen.
    La méthode d’intoxication insidieuse de pans entiers de la société a été expérimentée d’abord du temps de Hassan II, le souverain ayant eu cette idée terrible d’endormir ses sujets quand il ne les enfermait pas dans les cellules barbares de Tazmamart ou d’autres sinistres prisons du royaume chérifien.
    Depuis quelques années, tandis que les menaces verbales, les manœuvres militaires aux frontières, les petits coups bas dans les coulisses des institutions internationales, le lobbying auprès du Congrès américain n’ont pas réussi à déstabiliser l’Algérie, les stratèges de Mohammed VI, le digne héritier de son père en matière d’intrigues, ont opté pour la tactique de l’empoisonnement des Algériens, à grande échelle. 
    Le mobile du crime étant toujours lié aux penchants expansionnistes du « Grand Maroc » fantasmé qui revendique des territoires algériens avec une audace éhontée, en plus de l’occupation de type coloniale du Sahara occidental au détriment d’un peuple subissant sa tyrannie.
    Hostilité flagrante
    L’Algérie a beau chercher des voies de réconciliation pour ramener les dirigeants marocains à la raison- les peuples marocain et algérien entretenant dans l’absolu des relations d’amitié et de respect basées sur une histoire et un socle culturel communs- le palais royal fomente chaque jour que Dieu fait un nouveau complot visant l’Algérie. 
    En l’occurrence, les officiels zélés ne s’en cachent plus puisque le MAE actuel, Salah Eddine Mezouar, n’a pas trouvé mieux, pour plaire à Sa Majesté sans doute, que de déclarer publiquement que l’action de l’appareil diplomatique de son pays serait encore plus agressive désormais et qu’il faudra s’attendre en 2015 à encore plus de férocité. 
    Nonobstant l’aspect risible de pareilles paroles de la bouche d’un diplomate, la virulence des attaques de la part du représentant d’un Etat voisin et théoriquement « frère » a de quoi inquiéter. 
    Surtout dans un contexte d’instabilité régionale où l’Algérie, par sa vocation de leader au service des bonnes causes, a d’autres chats à fouetter que les sbires d’un monarque belliqueux.
    Félonie et aliénation 
    A moins que cette guerre par déclarations désobligeantes et par la drogue ciblant l’Algérie ne fasse justement partie du scénario de déstabilisation de la région pour lequel le Maroc se complaît à verser dans la félonie. 
    Autoexclu de l’Union africaine parce que l’institution panafricaine refuse de cautionner la colonisation du Sahara occidental, le royaume alaouite n’a évidemment jamais adhéré aux positions de principe anticoloniales de l’UA que Hassan II désignait avec mépris comme « une organisation tam-tam ». 
    Le régime marocain s’accommoderait donc d’un retour des maîtres d’hier qui ont asservi le continent pendant des siècles de barbarie. On a vu ces dernières décennies comment les troupes de l’armée royale ont été réquisitionnées pour prendre part à des opérations lointaines motivées par des desseins à peine dissimulés du néocolonialisme. 
    Le cas de la guerre du Golfe a été édifiant pour démontrer l’aliénation des dirigeants du makhzen qui ont livré leur pays clés en mains à des cercles d’intérêts étrangers, comme l’illustre la mise sous tutelle occidentale des biens immobiliers des Marocains à Marrakech, par exemple. Nous éviterons de citer ici d’autres actes de complaisance contre les bonnes mœurs au bénéfice d’alliés pervers du makhzen, parce qu’ils touchent à la dignité de sujets mineurs dont la souffrance défraye parfois la chronique judiciaire. 
    On peut ainsi s’attendre à tout de la part d’une gouvernance aussi dépravée et capable de vendre l’âme de son peuple contre la protection des métropoles du passé. Cependant, si le Maroc se veut protectorat ad vitam aeternam, il doit savoir que l’Algérie restera résolument indépendante et souveraine et qu’il ne sert à rien de vouloir porter atteinte à sa stabilité. Les maîtres occidentaux l’ont compris, il n’y a pas de raison que leurs sous-traitants l’ignorent.
  • Le Makhzen au service du néocolonialisme

    Nordine Mzalla
    Voilà des mois que l’actualité glisse dans ses pages le plus anodines les bilans quotidiens des saisies de drogue en provenance de la frontière ouest du pays. Lorsqu’on additionne ces chiffres affolants, on obtient un décompte à la fois criminel et politique.
    En effet, personne n’ignore que l’exportation massive de drogue du Maroc vers le territoire algérien participe d’un plan silencieux et machiavélique contre le peuple algérien orchestrée par le makhzen.
    La méthode d’intoxication insidieuse de pans entiers de la société a été expérimentée d’abord du temps de Hassan II, le souverain ayant eu cette idée terrible d’endormir ses sujets quand il ne les enfermait pas dans les cellules barbares de Tazmamart ou d’autres sinistres prisons du royaume chérifien.
    Depuis quelques années, tandis que les menaces verbales, les manœuvres militaires aux frontières, les petits coups bas dans les coulisses des institutions internationales, le lobbying auprès du Congrès américain n’ont pas réussi à déstabiliser l’Algérie, les stratèges de Mohammed VI, le digne héritier de son père en matière d’intrigues, ont opté pour la tactique de l’empoisonnement des Algériens, à grande échelle. 
    Le mobile du crime étant toujours lié aux penchants expansionnistes du « Grand Maroc » fantasmé qui revendique des territoires algériens avec une audace éhontée, en plus de l’occupation de type coloniale du Sahara occidental au détriment d’un peuple subissant sa tyrannie.
    Hostilité flagrante
    L’Algérie a beau chercher des voies de réconciliation pour ramener les dirigeants marocains à la raison- les peuples marocain et algérien entretenant dans l’absolu des relations d’amitié et de respect basées sur une histoire et un socle culturel communs- le palais royal fomente chaque jour que Dieu fait un nouveau complot visant l’Algérie. 
    En l’occurrence, les officiels zélés ne s’en cachent plus puisque le MAE actuel, Salah Eddine Mezouar, n’a pas trouvé mieux, pour plaire à Sa Majesté sans doute, que de déclarer publiquement que l’action de l’appareil diplomatique de son pays serait encore plus agressive désormais et qu’il faudra s’attendre en 2015 à encore plus de férocité. 
    Nonobstant l’aspect risible de pareilles paroles de la bouche d’un diplomate, la virulence des attaques de la part du représentant d’un Etat voisin et théoriquement « frère » a de quoi inquiéter. 
    Surtout dans un contexte d’instabilité régionale où l’Algérie, par sa vocation de leader au service des bonnes causes, a d’autres chats à fouetter que les sbires d’un monarque belliqueux.
    Félonie et aliénation 
    A moins que cette guerre par déclarations désobligeantes et par la drogue ciblant l’Algérie ne fasse justement partie du scénario de déstabilisation de la région pour lequel le Maroc se complaît à verser dans la félonie. 
    Autoexclu de l’Union africaine parce que l’institution panafricaine refuse de cautionner la colonisation du Sahara occidental, le royaume alaouite n’a évidemment jamais adhéré aux positions de principe anticoloniales de l’UA que Hassan II désignait avec mépris comme « une organisation tam-tam ». 
    Le régime marocain s’accommoderait donc d’un retour des maîtres d’hier qui ont asservi le continent pendant des siècles de barbarie. On a vu ces dernières décennies comment les troupes de l’armée royale ont été réquisitionnées pour prendre part à des opérations lointaines motivées par des desseins à peine dissimulés du néocolonialisme. 
    Le cas de la guerre du Golfe a été édifiant pour démontrer l’aliénation des dirigeants du makhzen qui ont livré leur pays clés en mains à des cercles d’intérêts étrangers, comme l’illustre la mise sous tutelle occidentale des biens immobiliers des Marocains à Marrakech, par exemple. Nous éviterons de citer ici d’autres actes de complaisance contre les bonnes mœurs au bénéfice d’alliés pervers du makhzen, parce qu’ils touchent à la dignité de sujets mineurs dont la souffrance défraye parfois la chronique judiciaire. 
    On peut ainsi s’attendre à tout de la part d’une gouvernance aussi dépravée et capable de vendre l’âme de son peuple contre la protection des métropoles du passé. Cependant, si le Maroc se veut protectorat ad vitam aeternam, il doit savoir que l’Algérie restera résolument indépendante et souveraine et qu’il ne sert à rien de vouloir porter atteinte à sa stabilité. Les maîtres occidentaux l’ont compris, il n’y a pas de raison que leurs sous-traitants l’ignorent. 

    Le Jeune Indépendant, 16/12/2014
  • Marruecos en guerra con la ONU

    Christopher Ross y Kim Bolduc
    Desde el pasado mes de abril, fecha de la publicación del informe del Secretario General de las Naciones Unidas, Ban Ki-moon, y la resolución del Consejo de Seguridad que le siguió, Marruecos inició una nueva fase peligrosa en su rebelión contra la legalidad Internacional. Entró en guerra no sólo contra los saharauis, sino también contra las Naciones Unidas, empezando con los ataques al Secretario General de la ONU y criticando su informe. El enviado personal de Ban Ki-moon, Christopher Ross, también fue diana de ataques frontales y viciosos, así como la Representante Especial para el Sáhara occidental y jefa de la MINURSO, Kim Bolduc, una nueva personalidad que todavía no ha podido iniciar su cargo. La negativa de Marruecos a cooperar con la Sra Bolduc es un acto revelador de que no es la persona de Ban Ki-moon que está en la línea de mira del Majzen, sino más bien la Organización de Naciones Unidas con su doctrina, su Carta y las resoluciones.
    El Consejo de Seguridad parece que va en camino hacia la ampliación del mandato de la MINURSO para vigilar los derechos humanos en el Sahara Occidental , o incluso el establecimiento de una nueva agenda para la organización de un referéndum de autodeterminación para el pueblo saharaui. Una perspectiva de pesadilla que el reino no quiere imaginar siquiera, aunque tenga que pactar con el diablo como lo sugiere el discurso « duro » de Salaheddine Mezouar y otras odiosas declaraciones del Majzen.
    El reto está en conseguir que el Consejo de Seguridad adopte una posición basada en las pertinentes resoluciones de la ONU y en el respeto del derecho internacional, que subraya con toda claridad el derecho del pueblo saharaui a la autodeterminación. Pero Marruecos no quiere verlo de esa manera. Las grandes revelaciones de documentos oficiales « confidenciales » por el « WikiLeaks marroquí », bajo el seudónimo de Chris Coleman, muestra y demuestra el pánico que se apoderó del Majzen. Este acusa incluso al Enviado Especial del Secretario General de la ONU, Christopher Ross de « trabajar » para el Polisario.
    En un comunicado difundido unos días antes de la publicación en abril pasado del informe de Ban Ki-moon sobre el Sáhara Occidental, Mohammed VI no dudó en amenazar con expulsar a la misión de paz onusina MINURSO advirtiendo contra lo que llamó « enfoques sesgados » y « opciones peligrosas ». Era una respuesta a Ban Ki-moon, quien en su informe, hizo hincapié en la necesidad de vigilar de manera « duradera, independiente e imparcial » el respeto de los derechos humanos en el Sáhara Occidental. En otras palabras, se trata de un claro y preciso alegato para garantizar una ampliación del mandato de la MINURSO.
    Desde entonces, prácticamente es el impasse entre la ONU y Rabat. Christopher Ross, que debe redactar un informe para presentarlo al Consejo de Seguridad en abril, fue declarado persona non grata en Marruecos y en los territorios ocupados. Así como la nueva jefa de la MINURSO, la canadiense Kim Bolduc, que tenía que tomar posesión de su cargo en El Aaiún en septiembre pasado, está bloqueada por Rabat.
    El impasse diplomático es, por lo tanto integral, en medio de una ola de frío glacial entre Washington y Rabat. Lo que nos permite decir que Marruecos se encuentra en una postura muy delicada con respecto a la comunidad internacional, que está cada vez más consciente del sufrimiento del pueblo saharaui.
  • Moi Chris Coleman? Faux et archi-faux

    L’affaire du hacker Chris Coleman est devenue le sujet quotidien des marocains. Surtout les scandales qu’il avait dévoilés dans les documents confidentiels pendus sur la toile. La gifle reçue par le Makhzen était tellement forte qu’il n’est pas prêt de l’oublier.
    Coleman a choisi la meilleure arme : le conflit du Sahara Occidental, dont la monarchie marocaine a fait son credo. Les ressources naturelles de l’ancienne colonie espagnole sont le seul moyen pour le Maroc de s’affirmer en tant que puissance régionale. 
    Pour Rabat tout allait bien quand le Maroc jouissait du soutien inconditionnel de l’Elysée, mais il semble que ce n’est plus le cas. Les Etats-Unis, allié historique du Maroc, ont pris les commandes dans la résolution du conflit du Sahara Occidental dont la durée est devenue gênante. Et il semble que Washington prône une solution basée sur le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination. 
    Tout cela a donné comme résultat que Rabat se trouve en conflit ouvert avec les Nations Unies et avec ses anciens alliés. Et á ce moment-là, apparaît le mystérieux hacker pour verser de l’huile sur le feu qui embrase déjà la diplomatie marocaine. Pire encore, il promet de démasquer davantage de scandales du Makhzen. Celui-ci a mobilisé toutes ses forces pour dénoncer les publications de Coleman. Pour l’instant il a réussi à suspendre pour la deuxième fois son compte Twitter. Mais, comme il a dit, perdre une bataille n’est pas perdre la guerre.
    Les dimensions du scandale sont telles que le Makhzen cherche tout moyen pour atténuer le feu provoqué par les révélations du dénommé Coleman. La dernière trouvaille, c’est d’accuser l’administrateur du blog Diaspora Saharaui d’être Chris Coleman et d’être un agent du DRS algérien. Des dizaines de sites marocains ont relayé le mensonge, mais cela ne fera pas de lui une vérité. Cela reste un mensonge du Makhzen pour calmer les esprits des marocains brûlés par les agissements de Coleman.

    Le site Al Ahdath, proche d’Ahmed Charai. a effacé la nouvelle après s’être aperçu de sa fausseté.

  • Twitter suspende la cuenta del hacker Chris Coleman24

    El mensaje de Coleman en el que amenaza con sacarlo todo
    Twitter suspendió la cuenta del hacker Chris Coleman24. Esta decisión vino justo después de dos hechos de suma importancia. El primero, es el de la autentificación de la mayoría de los correos y documentos publicados por “Coleman” por un periodista francés experto en filtraciones informáticas llamado Jean-Marc Manach. Trabajó sobre todo en los correos relativos a los corruptos periodistas franceses que atacaban a Argelia y calumniaban al Frente Polisario a cambio de importantes sumas de dinero y estancias en lujosos hoteles de Marrakech, la capital de todo tipo de perversiones.
    Durante muchos años, los argelinos se plantearon muchas interrogaciones sobre las razones del ensañamiento contra Argelia de los periodistas Vincent Hervouet (de LCI), Dominique Lagarde (de L’Express), Mireille Duteil (de Le Point) y José Garçon (antiguamente de Libération). La respuesta la encontraron en las revelaciones de Coleman. Probablemente sin saberlo, ejecutabal planes elaborados en las oficinas de la DGED (servicio de espionaje) marroquí.
    El segundo hecho es el de una amenaza hecha por “Coleman” al régimen de Marruecos. “He desnudado al Majzén. Todavía no he abordado el asunto de las vidas privadas (diplomáticos infieles, relaciones extraconyugales, fotos XX de responsables marroquíes, evasión de capitales, cuentas en el extranjero, contacto con los servicios secretos) Sacaré todo en su momento. Va a estallar sobre la cara de M6 y Mezouar”, dijo en uno de sus tweets en reacción a un comentario de un internauta.
    Su página Facebook sigue activa. En su último mensaje promete volver. “Twitter suspendió mi cuenta a causa de las denuncias de los elementos del Majzén que temen ser descubiertos. Ellos están detrás de la desactivación de los enlaces de los documentos secretos y su denuncia. Pero, volveremos hasta cuando hayamos encontrado una vía segura. Sabéis que cerraron la primera cuenta de Facebook y volvimos. Luego cerraron la de Twitter y volvimos. Ahora decimos que volveremos… Paciencia…”
  • Inminente prospección en aguas saharauis, sobre la que el Gobierno de Rajoy dice que Marruecos está en su “ámbito territorial”

    La empresa petrolífera norteamericana Kosmos Energy está a punto de iniciar una prospección en aguas del Sáhara Occidental con autorización de Marruecos, lo que es ilegal para la ONU según ha recordado la organización Western Sáhara Resource Watch (WSRW), mientras que el Gobierno de Mariano Rajoy considera que está dentro de las competencias del Gobierno marroquí y de su “ámbito territorial”.
    La plataforma “Atwood Achiever”, fletada por Kosmos Energy, se encuentra desde el 16 de diciembre en el puerto de Las Palmas de Gran Canaria para realizar sus últimos ajustes antes de empezar a trabajar en aguas del Sáhara Occidental, frente a la costa de Bojador y a doscientos kilómetros de las Islas Canarias. Kosmos, en asociación con la escocesa Cairn Energy PLC, opera con una licencia concedida por la compañía petrolera estatal marroquí ONHYM.
    Ante lo que será la primera prospección en aguas del Sáhara Occidental, un Territorio No Autónomo (TNA) pendiente de descolonización según las Naciones Unidas, Erik Hagen, presidente de Western Sahara Resource Watch (WSRW), ha declarado que « ningún Estado reconoce estas aguas como marroquíes, y dicha perforación es considerada ilegal por la ONU”. Es un territorio ocupado por Marruecos en su mayor parte desde 1975, fuera de las fronteras marroquíes reconocidas internacionalmente.
    Para el presidente de WSRW, entidad que agrupa a organizaciones de más de treinta países que investigan las empresas que colaboran con intereses marroquíes en los territorios ocupados del Sáhara Occidental, la perforación “contribuirá directamente a socavar las conversaciones de paz de la ONU”, con lo que “los sufrimientos de los saharauis van a continuar”.
    Un dictamen de las Naciones Unidas de 2002 establece que los deseos e intereses de los saharauis, como población única y originaria del territorio, son los dos requisitos legales para realizar cualquier exploración o explotación en el Sáhara Occidental, requisitos que WSRW insiste no se han cumplido.
    A este respecto señala que Kosmos Energy no ha buscado el consentimiento de los saharauis y que, al contrario, se ha alineado con las autoridades de Marruecos y sólo habla con los partidarios del régimen, elegidos de una lista autorizada por la Administración marroquí, “en un intento de encubrir sus operaciones en una tierra ocupada”. Erik Hagen ha dicho que “los planes de perforación son absolutamente carentes de ética y sólo servirán para prolongar la ocupación y las infundadas pretensiones de Marruecos sobre el territorio”.
    Ministro de Justicia: competencia marroquí ajustada a derecho
    Sin embargo, desde el Gobierno de Rajoy se tiene una visión muy distinta a cerca de quien tiene competencias sobre su excolonia, a pesar de que la ONU mantiene que España no ha dejado de ser la potencia administradora del territorio. Justo un día antes de llegar la plataforma de Kosmos al puerto de las Palmas de Gran Canaria el ministro de Justicia, Rafael Catalá, declaró en esa misma ciudad que, hasta donde él sabía, las prospecciones petrolíferas que Marruecos ha autorizado en aguas cercanas a las costas del Sáhara Occidental « están dentro del respeto al derecho internacional”, y “dentro de las competencias de Marruecos y de su ámbito territorial”.
    Y como ejemplo, al ser preguntado por las denuncias de algunas ONG internacionales que cuestionan el derecho de Marruecos a conceder licencias en esa zona, el ministro dijo que es lo mismo que hace España en su territorio para buscar hidrocarburos, algo importante desde el punto de vista económico. Rafael Catalá insistió en que, hasta donde sabe el Gobierno español, los permisos concedidos por Marruecos tienen « todas las garantías y son conformes al derecho internacional ».
    WSRW ha señalado que la plataforma “Atwood Achiever” perforará a más de 2 kilómetros de profundidad y que “ningún estudio ambiental ha sido aún publicado, y oceanógrafos en la Universidad de Las Palmas de Gran Canaria han advertido que un derrame de petróleo llegaría directamente a las playas de las Islas Canarias”.
    El presidente de WSRW ha recalcado que « esta perforación se realiza fuera de las aguas nacionales marroquíes, por lo que ¿quién va a pagar la factura si se produce un derrame de petróleo en las playas canarias? La falta de un marco legal y la profundidad de la perforación hacen que exista un alto riesgo para las islas Canarias”. Es curioso ver que el Gobierno de Canarias facilite el Puerto de Las Palmas para dicho proyecto kamikaze”, ha dicho Erik Hagen.
    El Gobierno de la RASD y los dirigentes del Frente Polisario han denunciado reiteradamente el expolio de los recursos naturales saharauis. La población saharaui, por su parte, ha realizado numerosas protestas contra los planes del Gobierno marroquí para buscar petróleo en aguas del Sáhara Occidental. Recientemente los 21 presos políticos del campamento de protesta de Gdeim Izik hicieron un llamamiento a las comunidades eclesiales de Texas para denunciar los planes de Kosmos Energy. “Nos gustaría apelar a su fe cristiana y pedir su apoyo para convencer a la compañía petrolera con sede en Dallas que haga lo que es correcto. El futuro de nuestro pueblo está en juego”, dijeron en su carta.
    La empresa Kosmos será la primera compañía petrolera que opere en el Sáhara Occidental ocupado habiendo contratado con el régimen ocupante, Marruecos. WSRW señala que otras compañías petroleras ya se retiraron del territorio debido a la presión internacional. Y será la primera vez, desde 1999, en que se lleve a cabo una perforación frente a las costas de la zona ocupada de un Territorio No Autónomo. La última vez que se dio este caso, bajo la ocupación de Timor Oriental por Indonesia, las actividades fueron ampliamente condenadas y su ilegalidad fue reconocida. 
  • Formules américaines et françaises pour faire pression sur Maroc

    D’après les documents révélés par le hacker Chris Coleman, les responsables des Etats-Unis et de la France ont contacté les autorités marocaines à plusieurs reprise pour amener le Maroc à débloquer le processus de paix au Sahara Occidental. Voici le langage utilisé par ces deux pays pour exprimer leurs reproches au Maroc : 
    – II s’agit d’un appel amical au sujet de la MINURSO,
    – Les Etats Unis ont le lead dans l’appui au processus politique pour trouver une solution durable et mutuellement acceptable pour la question du Sahara occidental,
    – Les Etats Unis sont inquiets « concerned » particulièrement par le blocage du voyage de Madame Kim Bulduc, la Représentante Spéciale du Secrétaire Général au Sahara Occidental du fait du refus des autorités marocaines de lui accorder l’autorisation de prendre ses fonctions,
    – Les Etats Unis plaident, au nom des relations amicales avec le Maroc, pour le voyage, dans les plus brefs délais, de la SRSG en application des résolutions du Conseil de Sécurité ».
    – La dynamique doit se poursuivre et éviter de geler le processus ».
    – Ne pas comprendre le refus permanent du Maroc d’accueillir Mme Bolduck et de continuer à surseoir à la visite de M.Christopher Ross alors que ce dernier a apporté toutes les précisions aux questions qui lui ont été soulevées ».

    – La France est toujours dans l’attente d’information sur les consultations entre le Maroc et les Nations Unies concernant le processus de négociations, ainsi que la prise de fonction de Mme Kim Bolduc, Représentante spéciale du Secrétiare Générale pour le Sahara Occidental.
    – La France s’interroge au sujet de la position du Maroc, en l’absence d’information sur l’état actuel des relations entre le Maroc et les Nations Unies, et en perspective du briefing de Chris Ross, envoyé Personnel du Secrétaire général, devant le Conseil de sécurité, prévu le 27 octobre 2014.
  • MarocLeaks : Note au Ministre marocain des AE à propos du conflit avec Ross

    M. Christopher Ross a été nommé Envoyé personnel du Secrétaire Général des Nations Unies pour le Sahara Occidental, le 06 janvier 2009 avec le mandat de travailler avec les parties et les États voisins sur la base de la résolution 1813 du Conseil de Sécurité et les précédentes résolutions.
    Sa nomination est survenue après la tenue à Manhasset de quatre rounds de négociations qui avaient débuté en juin 2007 et ce conformément à la résolution 1754 du Conseil de Sécurité.
    Après avoir effectué deux visites au Maroc, M. Ross a lancé des réunions informelles de négociations. Toutefois, et après neuf round, dont le dernier s’est tenu en mars 2012, le processus a connu un enlisement en l’absence de toute perspective de progrès.
    Les tensions entre les autorités marocaines et l’Envoyé Personnel du Secrétaire Général se sont amplifiées vers le début de l’année 2012, le Maroc ayant auparavant exprimé, à plusieurs reprises, des préoccupations sérieuses quant à l’intégrité du mandat de l’Envoyé personnel du Secrétaire Général, la pertinence de son approche et l’objectivité de sa démarche. 
    Le Royaume, et suite au rapport sur le Sahara du Secrétaire Général d’avril 2012, décida, le 17 mai 2012, de retirer sa confiance à M. Ross en qualifiant son travail de « partial et déséquilibré ». Décision, rappelons le, réfutée aussi bien par le Secrétaire Général des Nations Unies que par Washington.
    A ce niveau les autorités marocaines avait considéré que M. Ross, n’ayant pas été capable de réaliser des avancées sur le plan politique, s’était permis de s’impliquer dans des affaires qui ne font pas partie du mandat que lui avait confié le Secrétaire Général des Nations Unies
    Toutefois, les inquiétudes du Maroc vis-à-vis de la démarche de M. Ross n’avaient, à l’époque, pas été prises en compte par la partie américaine qui s’était sentie personnellement visée par la position de notre pays et avait fortement appuyé le « retour » de ce dernier.
    En effet, et déjà lors des tensions survenues en janvier 2012, suite à des déclarations de M. Christopher Ross qui avait tenu le Maroc responsable du report jusqu’au mois de juin, de sa visite prévue initialement en mai 2012, l’Ambassade américaine à Rabat avait exprimé les inquiétudes de certains responsables à Washington qui avaient considéré qu’à travers cette attitude, « le Maroc était contre les Etats-Unis » et qu’il « bloquait sciemment la visite de M. Ross ».
    La polémique créée autour de l’Envoyé Personnel du Secrétaire Général des Nations Unies a eu des répercussions directes sur les relations entre le Maroc et les Etats-Unis, Washington ayant une sensibilité particulière à tout ce qui touche à ce diplomate américain dont la longue carrière au sein du Département d’État a porté essentiellement sur les questions du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord. Il sied de rappeler qu’il a été Ambassadeur des États-Unis en Syrie et en Algérie et puis Conseiller principal de la Mission des États-Unis auprès des Nations Unies pour les questions du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord. Il a également contribué à la coordination de la diplomatie américaine dans le monde arabo-musulman, de 2001 à 2003.
    Les divergences entre le Maroc et les Etats-Unis sur cette question ont connu leur apogée au sein du Conseil de sécurité, en avril 2013, avec la tentative de Washington, contrée de justesse par le Maroc, d’étendre le mandat de la Minurso à la question des Droits de l’Homme.
    Au niveau onusien, la crise déclenchée autour de M. Christopher Ross, avait été dépassée suite à l’entretien téléphonique du 25 août 2012 entre Sa Majesté Le Roi, Mohammed VI, Que Dieu l’Assiste, et M. Ban Ki-Moon, Secrétaire Général des Nations Unies, qui avait permis de recadrer la médiation onusienne et de relancer le processus politique. Cet entretien téléphonique avait également facilité le « retour » de M. Ross qui avait été reçu en Audience Royale, le 29 octobre 2012.
    Au niveau des relations maroco-américaines, les répercussions de la crise ont perduré jusqu’au 9 mai 2013, date à laquelle un entretien téléphonique entre Sa Majesté Le Roi, Mohammed VI, Que Dieu l’Assiste, et le Président Barack Obama a permis de dépasser les tensions et de préparer le terrain pour la visite Royal à Washington en novembre 2013.
    Toutefois, les prémices d’une deuxième crise avec l’Administration Obama commencent déjà à se dessiner et portent encore une fois sur la démarche de M. Ross ainsi que sur sa visite au Maroc.
    C’est ainsi que l’Ambassadeur américain à Rabat a exprimé lors d’une réunion tenue avec Monsieur le Ministre, le 31 juillet dernier au sein de ce Département, des interrogations sur la « capacité » de l’Envoyé Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies, M. Christopher Ross « à effectuer une nouvelle visite au Maroc et faire en sorte qu’il puisse jouer son rôle », tout en précisant qu’il « n’agissait pas en tant que porte parole de ce dernier ».
    Cette position américaine, à savoir que M. Ross « doit revenir » et « que le Maroc doit le laisser faire son travail » a été réitérée par la Sous Secrétaire d’Etat Anne Patterson, lors d’un entretien téléphonique avec Mme la Ministre Déléguée ainsi que par la Sous Secrétaire d’Etat aux Affaires politiques Wendy Sherman, en marge des travaux de la 69ième session de l’Assemblée Générale de l’ONU. 
    La position du Maroc a été clairement exposée et porte essentiellement sur le droit du Royaume d’obtenir des clarifications sur la démarche de l’Envoyé Personnel et sur la nécessité que son action soit conforme à son mandat et à la mission qui lui a été dévolue. 
    En effet, et tout d’abord, le Maroc n’a pas obtenu de réponse à trois questions concernant la mission de M. Ross, réponse qui devait intervenir en 48 heures, et qui est toujours attendue depuis le 18 juin dernier. Ensuite, ce dernier préfère passer par d’autres canaux plutôt que d’apporter des réponses claires et directes. Enfin, les déclarations de même que le rapport de M. Ross ne reflètent pas les conclusions telles qu’exposées aux responsables marocains lors de sa visite dans le Royaume. 
    Il y a lieu de souligner, à cet égard, que la dernière visite au Maroc de M. Ross n’a pas été médiatisée par le Royaume et que ce dernier n’a pas non plus été reçu en Audience Royale.
    La situation dans son ensemble interpelle, suscite plusieurs interrogations et laisse présager des périodes difficiles aussi bien au sein des Nations Unies qu’avec nos partenaires américains. 
    En effet, notre pays est présenté par M. Ross comme responsable du blocage en cours dans le processus politique, une idée véhiculée dans les couloirs des Nations Unies et auprès des membres Permanent du Conseil de Sécurité. Aussi, serait-il judicieux, pour évaluer nos appuis, de prévoir une démarche d’explication et d’anticipation auprès de ces derniers, en portant une attention particulière à la Chine et la Russie, dans la mesure où les relations avec la France sont actuellement tendues et que la Grande Bretagne s’alignera probablement sur la position des Etats-Unis qui elle, apporte un soutien inconditionnel à M. Ross. 
    S’agissant des conséquences de cette crise sur les relations avec l’Administration Obama, il y a lieu de s’attendre à une conjoncture difficile. Certes, la période fin 2013- 2014 a connu une nette évolution dans ces relations avec un agenda bilatéral chargé et prometteur. Toutefois, il y a lieu de ne pas sous-estimer les capacités de manœuvre de nos adversaires pour tirer profit des tensions en cours d’autant plus que le Ministre des Affaires Etrangères algérien M. Ramtane Lamamra a effectué, du 18 au 20 septembre 2014, une visite à Washington où il a été reçu par le Secrétaire d’Etat John Kerry et la Conseillère à la Sécurité Nationale, Mme Susan Rice.
    Il y a lieu de signaler, à ce niveau, que Washington a, d’ores et déjà, commencé à introduire des changements dans sa position au sein de l’ONU. En effet, lors de l’examen du rapport annuel du Conseil de Sécurité à l’Assemblée Général pour la période 1er août 2013-31 juillet 2014, la délégation américaine a introduit des amendements dans la partie sur le Sahara dudit rapport en supprimant toute référence « aux Etats voisins » ce qui reviendrait à dédouaner complètement l’Algérie de sa responsabilité dans le conflit autour de notre Question Nationale.
    Il s’agirait donc, au stade actuel, d’évaluer la situation dans son ensemble et de mesurer le prix politique des événements à venir en considérant éventuellement, la possibilité pour notre pays de désavouer l’actuel Envoyé Personnel du Secrétaire Général comme l’avait fait l’Algérie dans son temps avec son prédécesseur, M. Van Walsum, et ce, au vu des tensions à répétitions qu’il suscite, qui affectent l’évolution de Notre Question Nationale au sein du Conseil de Sécurité et qui se répercutent sur nos relations avec l’un de nos plus importants partenaires.
  • MarocLeaks : Note relative aux Envoyés Personnels pour le Sahara Occidental

    Depuis le milieu des années 1980, l’ONU a adopté deux approches différentes concernant le conflit au Sahara marocain, suivant l’orientation décidée par le Conseil de sécurité. La première approche, qui a duré jusqu’en 2004, était basée sur plusieurs plans de règlement du conflit qui ont été soumis aux parties prenantes. Aucun de ces plans n’a fonctionné. Ils appellent tous à un référendum mais les parties prenantes ne se sont jamais mises d’accord sur les personnes ayant le droit de prendre part au vote. 
    L’actuelle approche se base sur des négociations directes entre les parties prenantes. Chaque année, le Conseil de sécurité émet des résolutions appelant les parties prenantes à obtenir « une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable » pour l’autodétermination du peuple du Sahara marocain. A cet effet, et pour aider donc les parties prenantes à réaliser des progrès, le Secrétaire Général nomme un Envoyé Personnel qui sert de médiateur et de facilitateur.
    C’est ainsi qu’en mars 1997, Kofi Annan nomme James Baker, comme Envoyé Personnel pour le Sahara Marocain. 
    James Baker, né à Houston (Texas), est un avocat, diplomate et homme politique américain, membre du Parti Républicain, ancien Secrétaire au Trésor de Ronald Reagan entre 1985 et 1988 et ancien Secrétaire d’Etat de George H.W.Bush de 1989 à 1993.
    James Backer, au côté de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara Marocain (MINURSO), tentait d’aider les différentes parties à trouver une solution politique au conflit du Sahara Marocain.
    En 2000, James Baker propose un premier plan (« Baker I ») qui offre une large autonomie locale dans le cadre de l’État marocain, dont les compétences seraient limitées à la défense et les affaires étrangères. Ce plan est accepté par le Maroc, mais rejeté par le Polisario et l’Algérie. 
    James Baker propose un nouveau plan en 2003 (« Baker II »), qui prévoit l’établissement d’une Autorité du Sahara marocain pour cinq ans, puis la tenue du référendum auquel les Marocains non originaires du Sahara Marocain participeraient et auquel la nouvelle option d’une « autonomie permanente » figurerait. 
    Le plan est approuvé unanimement par le Conseil de sécurité sous la condition de son acceptation par toutes les parties. Il est refusé par le Maroc car il compromet son intégrité territoriale.
    James Baker démissionne en juin 2004 au terme de sept années d’efforts infructueux suite l’échec face aux tergiversations algériennes qui en fait ne défendaient ni des valeurs ni des droits mais tout simplement des intérêts hégémoniques.
    Dés Septembre 2004, Álvaro de Soto ; Envoyé Spécial de l’ONU au Sahara a été chargé des dossiers de James Baker en attendant la nomination du prochain Envoyé personnel.
    Álvaro de Soto, de nationalité péruvienne, a été Coordonnateur spécial pour le processus de paix au Moyen-Orient de mai 2005 à juin 2007. Il a succédé à Terje Roed-Larsen. Auparavant, Álvaro de Soto a été Représentant spécial de l’ONU pour le Sahara Marocain et chef de la MINURSO du 8 août 2003 au 31 août 2005, succédant à William Lacy Swing.
    Álvaro de Soto devait poursuivre le travail de médiation politique avec les parties et les Etats voisins, afin de parvenir à « une solution politique, juste, définitive et mutuellement acceptable ». L’Envoyé Personnel a entamé une tournée dans la région en commençant par le Maroc. C’est ainsi que Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu l’Assiste, a reçu Álvaro de Soto, à qui il a réitéré l’entière disposition du Maroc à coopérer pleinement avec l’ONU et l’a assuré du soutien du Royaume pour le succès de sa nouvelle mission.
    Cependant, cette nomination temporaire d’ Álvaro de Soto a généré une radicalisation de la position algérienne qui s’est illustrée, particulièrement, par le refus de coopérer avec lui et par la demande insistante de son remplacement.
    En juillet 2005, Peter Van Walsum a été nommé Envoyé Personnel du Secrétaire Général de l’ONU pour le Sahara Marocain du 29 juillet 2005 au 10 janvier 2009.
    Peter Van Wulsun, de nationalité néerlandaise, a assumé les fonctions de Représentant permanent de son pays auprès de l’ONU et du Conseil de sécurité de 1999 à 2000. Au cours de cette période, il a également présidé le Comité sur les sanctions à l’encontre de l’Irak. Au long de sa carrière diplomatique, Peter Van Walsum a été en poste aux Missions permanentes des Pays-Bas auprès de l’OTAN et de la Commission européenne ainsi qu’en Roumanie, en Inde et au Royaume-Uni.
    Peter Van Walsun a privilégié l’accord entre les deux parties ; le dossier du Sahara Marocain ayant pris ainsi une nouvelle dynamique caractérisée par la présentation aux Nations Unies du Projet marocain d’autonomie pour le Sahara ainsi que la tenue des sessions de pourparlers entre le Maroc et le Front Polisario à Manhasset, dans l’Etat de New York, en présence des Etats voisins, l’Algérie et la Mauritanie. 
    Le premier Round de négociations datant du 19 et du 20 juin 2007, le deuxième Round datant du 10 et du 11 août 2007, le troisième Round datant du 8 et 9 janvier 2008 et le quatrième Round datant du 18 et 19 Mars 2008.
    En Septembre 2007, Peter Van Walsum démissionne après avoir été récusé par l’Algérie et le Polisario et ce, en raison de sa déclaration où il affirme que « l’Indépendance du Sahara est une option irréaliste.»
    En janvier 2009, le Secrétaire Général de l’ONU, Ban Ki Moon, a nommé Christopher Ross comme Envoyé personnel au Sahara Marocain.
    Christopher Ross est nommé Ambassadeur des États-Unis en Syrie en 1998, il dirige le « Bureau of Counterterrorism » du département d’État
    Il prend sa retraite en 1999, puis travaille en tant que Conseiller diplomatique des États-Unis dans le monde arabo-musulman. En janvier 2009, il est nommé Envoyé Personnel du Secrétaire Général des Nations unies pour le Sahara Marocain.
    Selon Christopher Ross « Le Conseil de sécurité a encouragé les protagonistes à négocier mais s’est abstenu de vouloir imposer une solution. Les parties prenantes sont chacune convaincue du bien fondé de leur position autant d’un point de vue historique que juridique et chacun bénéficie d’un soutien important aux niveaux national et international. Ils maintiennent donc leurs positions sans chercher à engager un processus réel de négociations. » 
    Depuis sa nomination, maintes réunions informelles ont été organisées sous l’égide de Christopher Ross, notamment en Autriche et à New York. De même depuis sa nomination, le mandat de la MINURSO a été prolongé d’un an, et ce, chaque année. Ce prolongement a fait l’objet de plusieurs critiques notamment de la part du Médiateur pour la Démocratie et les Droits de l’Homme à Laâyoune qui a estimé que « la création d’un mécanisme de surveillance des droits de l’Homme au Sahara au sein de la MINURSO constitue un précédent grave visant à politiser un dossier à caractère purement juridique ».
    Le 17 mai 2012, le Maroc a décidé de retirer temporairement sa confiance à l’Envoyé Personnel du Secrétaire Général de l’ONU pour le Sahara, Christopher Ross, car il a agi dans un dossier délicat sans avoir mener préalablement de « vastes consultations avec les acteurs politiques au niveau interne et avec les alliés du Maroc à l’extérieur ». Le diplomate américain est accusé, et à juste titre, de s’aligner sur les positions du Front Polisario, soutenu par Alger qui souhaite un référendum sur l’avenir du Sahara Marocain. Ce retrait de confiance avait duré quelques mois et traduisait un premier avertissement. Ce retrait de confiance a alimenté plusieurs rumeurs dans les médias algériens, espagnols et marocains et ce, dés le début de l’année 2014. Ces rumeurs faisaient état d’une probable démission de Christopher Ross mais le porte-parole de l’ONU a fait apparaître un démenti qui qualifie ces rumeurs «de pures inventions sans aucun fondement ».
    Cependant, vu l’impasse actuelle (bientôt 6 ans), le Royaume du Maroc est totalement en droit de récuser définitivement Christopher Ross, âgé de 71 ans, Ancien Ambassadeur des Etats-Unis en Algérie en 1988, dont les actions continuent d’être partiales et déséquilibrées par rapport à l’approche malgré un premier avertissement. Tous ces éléments font montre de son incapacité à gérer de façon neutre ce conflit de trois décennies. L’Algérie avait procédé à une telle action à l’encontre de Peter Van Walsum, qui comme sus mentionné, était au contraire en faveur d’une réelle dynamique.
    Il sied de rappeler aussi dans un premier temps les maintes dérives relevées dans le rapport du 10 avril 2014 du Secrétaire Général de l’ONU sur le Sahara qui a considéré non seulement le conflit comme étant une question de décolonisation, ce qui est alarmant et inacceptable d’un point de vue juridique, mais en plus il met en exergue la question des droits de l’Homme et, pour la première fois, l’inégale répartition des ressources naturelles du Sahara Marocain.
    Dans un second temps, il est important de souligner l’usure du processus de négociations qui demeure sans perspectives ni possibilités de progrès. De même les paradoxes relevés dans les agissements de l’Envoyé Personnel du Secrétaire Général de l’ONU, Christopher Ross, sont marqués par son renoncement aux principes fondateurs des négociations tels que définis par les résolutions du Conseil de sécurité, et par sa ligne de conduite déséquilibrée et partiale dans de nombreuses situations.
    Il ne s’agit pas seulement de mettre fin aux négociations formelles qui se faisaient entre de grandes délégations, ni d’opter pour des pourparlers informels entre délégations plus restreintes sous prétexte que les négociations formelles n’avaient abouti à rien.
    Or, le rôle d’Envoyé Personnel du Secrétaire Général est de promouvoir une solution en apportant un réel cadre pour le dialogue et de ce fait encourager de réelles négociations sans prendre position sur la substance. Aucun Envoyé personnel ne peut ni, ne doit imposer une solution, les parties prenantes doivent elles-mêmes y arriver avec l’aide de ce dernier.
    Aujourd’hui, nul ne peut contester le blocage dans le conflit du Sahara Marocain accentué notamment par la position de l’Envoyé Personnel. 
    C’est dire l’importance et l’urgence de remettre en cause le rôle, les enjeux, et les méthodes imprégnées par l’Envoyé Personnel dans la Cause Nationale. Ne serait-il pas plus prudent de veiller au retrait de ces émissaires onusiens ?