Année : 2014

  • El espionaje marroquí y la Cancillería peruana

    Ricardo Sánchez-Serra
    La Cancillería peruana no puede quedarse de brazos cruzados al revelarse que oficios de su portafolio y del Congreso del Perú se encontraban en poder del Ministerio de Asuntos Exteriores y Cooperación de Marruecos, cuya embajada en Lima se los había enviado y que fueron develados por el hacker @chris_coleman24 « Coleman » se ha convertido en una celebridad mundial, al mismo nivel o tal vez superior que Assange y sus WikiLeaks y de Snowden, porque ha publicitado, desde su twitter, despachos marroquíes en donde se revelan escandalosos sobornos a altos funcionarios de las Naciones Unidas, como al Alto Comisionado para Refugiados y al de Derechos Humanos (y sus confabulaciones), como asimismo a periodistas franceses y norteamericanos; el destape de cómo un ministro suizo, Pierre Maudet, rompe la tradicional neutralidad de su país; la diplomacia marroquí del fosfato (corrupción y presión); y, espionaje marroquí en Noruega y al embajador estadounidense, Christhoper Ross, enviado especial del Secretario General de la ONU para el Sáhara Occidental, entre otros. Ver más en: http://rsanchezserra.blogspot.com/2014/10/embajadora-marroqui-oumama-aouad-debe.html
    Además, según los WikiLeaks, en los despachos diplomáticos marroquíes de su Embajada en Lima, de puño y letra la embajadora Oumama Aouad detalla cómo interviene en los asuntos internos del Perú para evitar que nuestro país restablezca relaciones diplomáticas con la República Saharaui.
    Informa a su país que ella detuvo en el Congreso, con ayuda de parlamentarios, la formación de la Liga de Amistad Perú-Saharaui e impidió que un ministro saharaui sea recibido en el Parlamento o que gracias a su lobby una delegación saharaui se le obstruyera de participar en la asunción del Jefe del Estado, Ollanta Humala. Además que Aouad se encuentra trabajando con el entorno del presidente Humala, a quien califica -en varias oportunidades- de un mandatario procedente de la izquierda radical.
    En las revelaciones de « Coleman », la embajadora Aouad menciona que donó 10 sillas de ruedas a Ica a pedido de la ministra Ana Jara, cuyo gobierno debe seguir apoyándola porque « es del entono del presidente Humala »; que debe invitarse a Marruecos al presidente de Sierra Exportadora, Alfonso Velásquez, porque « es amigo –del entonces- primer ministro Óscar Valdés » y para contrarrestar la influencia económica de Argelia. ¿Amor al chancho o a los chicharrones?
    Aparte de investigar esa fuga de documentos peruanos en manos de una potencia extranjera, el Ministerio de Relaciones Exteriores del Perú debe expulsar a la embajadora marroquí por espionaje y por haber violado el artículo 41 de la Convención de Viena sobre Relaciones Diplomáticas, porque ella estaba obligada a no inmiscuirse en los asuntos internos del Estado.
    Fuente : LA RAZON, 05/11/2014
  • Maroc : Un silence double

    Le hacker marocain Chris Coleman a jeté dans la voie publique des documents très confidentiels sortis des archives de la diplomatie marocaine. Dont une grande majorité sont des correspondances liées au sujet du conflit du Sahara Occidental. 
    Certains ont expliqué la promotion de l’ambassadeur Omar Hilale et donné les raisons de sa mutation de Genève à New York. Un fait d’une gravité extrême. Les responsables de l’ONU ont découvert que le Maroc voudrait corrompre les fonctionnaires de l’ONU et en faire des agents rapporteurs sur les intentions de Ban Ki-moon et de son équipe. En d’autres mots, Rabat a promis Omar Hilale pour qu’il fasse à New York une copie de ses « réalisations » à Genève, où il a réussi, moyennant l’argent, à s’assurer les services du Directeur du Cabinet du Haut Commissaire pour les réfugiés, le pakistanais Athar Sultan Khan, ainsi que du suédois Anders Kompass, Directeur des opérations sur le terrain en plus du sénégalais Bacre Waly Ndiaye, Directeur de la Division des Organes des Traités, tous les deux au Haut Commissariat des Droits de l’Homme
    Jusqu’à présent, la réaction des officiels marocains a été caractérisée plutôt par le silence. A ce sujet, deux déclarations ont été faites. La première relève plutôt du délire, un aspect qui caractérise souvent les sorties du ministre marocain des affaires étrangères, Salaheddine Mezouar. Cela a, peut-être, une explication très logique. Mezouar a été la première victime des révélations de Coleman. Le chef de la diplomatie marocaine s’est avéré un homme sans dignité et un mendiant de basse classe. Ce responsable marocain est allé jusqu’à se prosterner devant le ministre français des affaires étrangères pour quémander une aide pour que sa fille soit embauchée par la société Mc Kinsey France.
    Selon Mezouar, la France se trouverait derrière ces fuites d’informations sensibles sur le Maroc.
    La deuxième sortie sur ce sujet revient à la ministre Mbarka Bouaida, une autre victime de ces révélations. Les Marocains ont découvert que son mari a un problème avec l’alcool dans le pays du Commandeur des Croyants, arrière-arrière-arrière-petits-fils du prophète Mahomet (je ne connais pas le nombre d’arriérées qu’il faut pour arriver jusqu’au prophète). En tout cas, dans son dernier discours, le roi Mohammed VI a bien évoqué son « aïeux » pour une citation qui n’a pas encore été trouvée dans toutes les éditions de l’Islam. Une citation qui prétend que le prophète Mahomet (QSSL) a souhaité que ses enviés soient nombreux parce qu’il est envié seulement celui qui a quelque chose, pas celui qui n’a rien. 
    Pour revenir au sujet des révélations, il y a lieu de souligner que ces deux responsables ont accusé la France et l’Algérie de leur malheur médiatique, mais aucun des deux n’a mis en cause l’authenticité des documents publiés sur le web. 
    Mais le silence des autorités marocaines est accompagné aussi du silence de leur opinion publique sur le travail de celui qui a été appelé le « Snowden marocain ». Vous avez sûrement deviné les raisons de ce silence. Les documents ont presque tous relation avec la question du Sahara Occidental, l’ancienne colonie espagnole envahie par le Maroc avec le soutien de la France. Mais c’est devenu habituel. Pour ne pas dénoncer leur penchant makhzénien contre les sahraouis, les intellectuels marocains optent pour le silence. Même sur les violations des droits de l’homme commises par la police marocaine dans les territoires sahraouis occupés par le Maroc. C’est un silence coupable. Selon le dicton sahraoui, le silence est synonyme de consentement.
  • Un parlementaire suédois demande la reconnaissance de la RASD par son pays

    Un document révélé par Coleman dévoile des craintes du Maroc au Danemark. Les autorités marocaines ont peur que le Parlement danois suit les pas de son homologue suédois qui a demandé à son gouvernement la reconnaissance de la RASD.
    Le gouvernement suédois vient de reconnaître la Palestine et di se « pencher sur la question du Sahara Occidental ». Sale temps pour le Maroc. Fait inédit, un pays européen pourrait reconnaître l’Etat sahraoui proclamé le 27 février 1976 le lendemain du retrait officiel de l’Espagne de son ancienne colonie africaine.
    Dans ce sens, le parlementaire suédois Johan Buser, a publié mardi une contribution dans laquelle il a indiqué qu’il était temps que son pays reconnaisse la République Arabe Sahraouie Démocratique après sa décision historique de reconnaître l’Etat palestinien,
    « Maintenant, il est temps de passer à l’étape suivante et reconnaître l’Etat du Sahara occidental qui est la dernière colonie d’Afrique sous occupation marocaine depuis des décennies », a écrit M. Buser.
    Le parlementaire suédois, qui a séjourné les camps des réfugiés sahraouis qui se trouvent dans le sud-ouest de l’Algérie depuis bientôt 40 ans a déploré les « conditions difficiles » dans lesquelles vivent les Sahraouis au quotidien, précisant avoir animé plusieurs conférences dans son pays pour sensibiliser l’opinion suédoise sur la question du Sahara Occidental.
    Selon lui, la reconnaissance par le gouvernement suédois du Sahara occidental comme un Etat libre et indépendant « constituera un signal très fort envers la communauté internationale et un message de soutien à lutte du peuple sahraoui pour sa liberté et son indépendance ». »La Suède a une responsabilité et doit montrer son opposition à l’occupation du Sahara occidental. Nous ne devons pas fermer les yeux sur la situation actuelle qui est contraire au droit international », a souligné Buser. »La reconnaissance de la Suède de l’Etat du Sahara occidental sera aussi un message clair aux autres pays de l’UE pour les amener à faire de même », a-t-il ajouté.
  • Marruecos perdió un batallón y cuatrocientas toneladas de armamento en la batalla de Mahbes

    A las seis de la mañana del domingo 14 de octubre, los 1.200 hombres que integran el XIV batallón RIM de infantería de las Fuerzas Armadas marroquíes, estacionados en Mahbes desde hace cuatro años, son sacudidos en su sueño, o en el interior de las trincheras, por una nutrida salva de disparos de diversos calibres. Con su proverbial conocimiento del terreno, el Polisario, ha logrado aproximar sus Land Rover a tiro de fusil. Los defensores de la primera línea caerán segados en pocos minutos.
    Sus cuerpos, acribillados, algunos en avanzado estado de descomposición, yacen todavía sobre el mismo lugar en que cayeron, nueve días más tarde. Un pequeño grupo de periodistas, integrado por los corresponsales de la prensa occidental acreditados en la, capital argelina, ha podido pasearse por espacio de varias horas por la localidad devastada, de la que únicamente emerge, casi intacto, el antiguo fortín del Tercio. En ese lugar trataron de refugiarse los efectivos del batallón marroquí que vieron obstaculizada su huida. Los combatientes saharauis limpiarán por completo todas las líneas de defensa en seis horas; cuatro horas más bastarán para terminar con toda resistencia en el perímetro de Mahbes. La jornada del día 15 será dedicada a rastrear las inmediaciones en búsqueda de quienes lograron escaparse. Algunos militares marroquíes llegarán a caminar por el desierto cerca de setenta kilómetros antes de ser capturados, y es de suponer que varios de ellos conseguirán ponerse a salvo en la guarnición de Zag.
    Mahbes es una localidad de muerte y desolación cuando la visitamos. La reducida escolta que nos acompaña -media docena de saharauis, armados únicamente de fusiles automáticos Kalasnikov- descubre el inusitado desdén que manifiesta el Polisario ante la eventualidad de un intento marroquí por reocupar la plaza. Esa hipótesis parece ser descartada por el Frente, el cual, de todas maneras controla férreamente todas las Inmediaciones y, si bien es cierto, que ha preferido no instalarse en la propia localidad, ello obedece sobre todo a que, si así lo hiciera, constituiría un blanco demasiado fácil para los aviones F-5 y Mirage F-1 marroquíes, que han venido, regularmente, a bombardear el lugar.
    Hemos contado, personalmente, 132 cadáveres marroquíes; más de la mitad de los mismos yacen apelotonados al fondo de las trincheras; otros están desparramados por toda la localidad. Entre la última línea de defensa y el centro de Mahbes nos tropezaremos con más de una docena de muertos: hombres cuyos rasgos, cuando todavía pueden ser reconocidos, denotan la juventud que poseían y que fue truncada en cuestión de minutos. El espectáculo es insostenible, y el hedor que emana de los cuerpos, espantoso. Uno de los periodistas no podrá evitar verse preso de profundas arcadas, que lo llevan a vomitar sobre el terreno.
    Los hombres del XIV batallón de Infantería Real Marroquí estaban desmoralizados. Esta es la impresión sacada del contenido de muchas notas personales que escribieron y que fueron recuperadas por el Polisario. Los periodistas hemos leído, también, cerca de un centenar de documentos, todos ellos con la indicación de secreto y muy secreto,enviados al jefe de la plaza, el coronel Mohamed Chamsseddin, por el Alto Estado Mayor, el Estado Mayor General de las FAR, el Estado Mayor Avanzado de El Aaiún y otras dependencias oficiales.
    Drogas, homosexualidad y deserciones
    En uno de esos documentos, fechado en Rabat y enviado por el Estado Mayor, se advierte a la guarnición del recrudecimiento del tráfico y consumo de drogas entre las fuerzas marroquíes instaladas en el Sahara occidental. Al margen del mismo hay una anotación donde se lee: «como uno de los casos más delictivos, citamos el del cabo Mohamed Bujari, quien fue descubierto mientras fotografiaba a un grupo de militares haciendo comercio de kif con algunos integrantes del 2.º RIM…». Diversas notas de servicio conciernen a las deserciones. Una de ellas, firmada en Mahbes, el 27 de marzo de 1979, por el sargento Ali Hadir, refiere la «desaparición» del soldado de segunda clase El Jonssi…, «que abandonó su puesto de guardián del depósito de municiones».
    Uno de los documentos capturados por el Polisario es la copia de un mensaje, recibido en Mahbes el 17 de julio de 1979, enviado por el Estado Mayor, particularmente significativo del estado de ánimo en que se hallaba la alta oficialidad en vísperas de la cumbre africana de Monrovia. El texto dice: «Sabemos que, aprovechándose de la presencia de Su Majestad el Rey en la cumbre de la OUA, los rebeldes han decidido intensificar sus ataques a localidades que, por ser conocidas, pueden suscitar un interés internacional. Los objetivos especialmente asignados son Tan-Tan, Tarfaya, Laayun y todas las localidades al norte de Uarkziz. »
    Por las descripciones hechas de las circunstancias del ataque, por el medio centenar de prisioneros marroquíes presentados con anterioridad a la visita de Mahbes, es posible deducir que el Polisario disponía de una importante concentración de fuerzas, posiblemente del orden de 2.000 a 3.000 hombres.
    Un potente armamento
    Pero, en cuanto al armamento, los propios prisioneros reconocen que la guarnición lo tenía de sobra y éste era superior al utilizado por los atacantes. La plaza contaba con un escuadrón de carros blindados, integrado por ocho AMX (sólo cuatro de ellos estaban en la localidad en el momento del ataque), un escuadrón de artillería pesada y un grupo especial de apoyo compuesto por baterías de cohetes tierra-tierra, de los tipos TOW, fabricados por la firma norteamericana Hughes, y SAM-9, de fabricación soviética.
    El Polisario quería demostrar, al atacar y ocupar Mahbes, la ineficacia de la aviación marroquí, ya que el terreno sobre el que se encuentra la guarnición -totalmente llano- facilita la intervención eventual de la fuerza aérea. Pero ni los Mirage ni los F-5 pudieron cambiar el curso de los acontecimientos. Mahbes cayó en el espacio de un sólo día, aunque los combates esporádicos continuaron, en algunos sectores, durante más de 36 horas. El coronel Chamsseddin no se encontraba en el lugar; su adjunto, el capitán Mohamed Sakka, tras haberse convencido de que no obtendría los refuerzos que había pedido a Zag, huiría, junto a otros oficiales, en uno de los carros blindados.
    Más de cuatrocientas toneladas de armamentos diversos, entre los que se encuentra, completamente intacto, un misil norteamericano TOW y su sistema completo de tiro, fue recuperado por el Polisario. Mahbes tenía para los saharauis un valor simbólico. En esta localidad no solamente radicó, antaño, un gran destacamento de las fuerzasnómadas, sino que allí se instaló el embrión de la primera administración saharaui y se constituyó el Consejo Nacional Saharaui, integrado por una mayoría de miembros de la antigua Yemaa. Las fuerzas marroquíes culminaron en Mahbes la ocupación de todo Seguiet el Hamra.
    La localidad constituye un importante cerrojo del eje teórico Tinduf-Smara y su pérdida convierte a toda la zona sur del propio territorio marroquí en lugar aún más inseguro que en el pasado. Muy pocos puntos de resistencia le quedan a Marruecos en la parte norte del Sahara occidental. Con excepción del triángulo Aaiún-Bu-Craa-Smara, sólo existen guarniciones localizadas en Bojador, Guelta-Zemur y Bir-Enzaram. En cambio, todo el noreste de la zona es controlado, por el Polisario.
    Los saharauis dan prueba de gran desprecio a lo que consideramos normas elementales de seguridad, pero que, en su caso, no tienen significación alguna. La guerra del Sahara ha pasado ya, con toda claridad, a una fase horizontal muy lejana de la guerra de guerrillas. Sus objetivos son el ataque y conquista de grandes guarniciones, y el número de las que le quedan a Marruecos se va reduciendo rápidamente.
  • Efemérides : la situación en el Sáhara 3 días antes de la denominada Marcha Verde

    El rey Hassan II de Marruecos dio la orden de partida para la denominada Marcha Verde el día 6 de noviembre de 1975. En un principio la marcha estaba prevista para el 28 de octubre, se aplazó hasta el 2 de noviembre y luego se dijo que tendría lugar entre el 4 y el 6 de noviembre.
    Unos días antes, la agencia norteamericana United Press Internationa (UPI) informó, citando fuentes gubernamentales y militares marroquíes, que tropas del ejército marroquí entraron en territorio del Sáhara español y ocupaban toda la frontera entre el Sáhara y Argelia. La penetración se inició al poco tiempo de hablar en el Consejo de Seguridad el representante español, según informó Pyresa. 
    La televisión americana dio la noticia de que fuerzas marroquíes habían traspasado la citada frontera. Fuentes saharauis informaron que en las últimas horas se produjo un choque entre entre tropas marroquíes y guerrilleros del Frente Polisario en la zona de El Farsía, entre Mahbes y Ecgedería, a unos 60 km en el interior de la frontera. .
    – En El Aaiun prosigue toque de queda general. El Principe Juan Carlos llega a la capital saharaui el día 3 de noviembre y en el Casino Militar se dirige a los asistentes en estas palabras: “He venido para saludaros y vivir unas horas con vosotros; conozco vuestro espíritu, vuestra disciplina y vuestra eficacia. Siento no poder estar más tiempo aquí con estas magníficas unidades, pero quería daros personalmente la seguridad de que se hará cuanto sea necesario para que nuestro ejército conserve intacto su prestigio y el honor. España cumplirá sus compromisos y tratará de mantener la paz, don precioso que tenemos que conservar. No se debe poner en peligro vida humana alguna cuando se ofrecen soluciones justas y desinteresadas y se busca con afán la cooperación y entendimiento entre los pueblos. Deseamos proteger también los legítimos derechos de la población civil saharaui, ya que nuestra misión en el mundo y nuestra historia nos lo exigen. A todos un abrazo y un saludo con el mayor afecto, ya que quiero ser el primer soldado de España”. 
    A su vuelta a Madrid presidió una reunión de la Junta de Defensa Nacional a la que asistió el gobernador general del Sáhara, Gómez de Salazar y el jefe del Mando Unificado de Canarias, el teniente general Ramón Cuadra Medina.
    – En Nueva York, la ONU culmina sus gestiones, consultas y deliberaciones en la aprobación por consenso de una nueva resolución, la cual, como la anterior, exhorta a las partes “involucradas e interesadas” a evitar cualquiera acción “susceptible de incrementar la escalada de la tensión en la región”. El documentos elaborado tras siete horas de consultas, a puerta cerrada, solicita nuevamente del SG, Kurt Waldheim, que “continúe e intensifique sus consultas con las partes interesadas y afectadas, y mantenga informado al Consejo de Seguridad para que este pueda adoptar cualesquiera medidas apropiadas que sean necesarias”. En declaraciones privadas, algunos miembros del Consejo, presidido por el embajador soviético, Malik, dijeron que lo que este órgano contempla es una solución a base de establecimiento de la presencia de las Naciones Unidas en el Sáhara, a fin de coadyuvar en la administración del territorio hasta que se futuro sea decidido. Esa presencia, señalan, tomaría la forma de una administración civil más bien que militar.
    El llamamiento contenido en la resolución aprobada por el Consejo para que se evite cualquier acto capaz de agravar la situación en torno a la cuestión del Sáhara, se interpreta como tácita advertencia a Marruecos para que desista de sus planes para la “pacífica” invasión del territorio saharaui. Pero en el curso de la sesión del Consejo las advertencias en tal sentido dirigidas al monarca alauita por el delegado español, Fernando Arias Salgado y el embajador de Argelia, Abdelatif Rahal, fueron claras y precisas. 
    – El diario Financial Times concluye en editorial que “todos los esfuerzos diplomáticos deben estar dirigidos a persuadir al Rey Hassan para que acepte una solución de Naciones Unidas”. 
    – Por su parte, el diario The Guardian, bajo el título de “La creciente amenza de la “marcha verde”, dice que la marche decidida por el Rey Hassan sobre el Sáhara “empieza ahora a tomar diariamente un matiz más amenazador “. El periódico se hace después una serie de preguntas : “¿Qué hará Hassan II con los participantes en la marcha una vez que llegue a la tierra prometida?” “¿Convocará un referéndum y lo ganará?” ¿No habrá riesgo de resistencia si reparte el territorio con Mauritania? Y por último, ¿por qué pide Marruecos la autodeterminación para los palestinos y no para la los saharauis?”. Califica, después, la acción de Hassan II de “hábil y cínica” y hace referencia a las citas del Corán en sus discursos y en la utilización del adjetivo verde para la marcha porque éste es el color santo del Islam. The Guardian añade que, en primer lugar, la celebración de un referéndum es el mejor camino para salir de la crisis, y en segundo, la ONU es el organismo mejor situado para intervenir diplomáticamente en la cuestión.
    Fuente : Hemeroteca de ABC
  • Maroc : Nouveau mensonge sur le pétrole

    Le Maroc, en perte de vitesse dans la question du Sahara Occidental, ne sait plus comment attirer le soutien de la France dans ses aspirations d’assurer le contrôle définitif de l’ancienne colonie espagnole.
    L’ONU persiste et signe dans sa volonté de respecter la légalité internationale, à savoir le traitement du Sahara Occidental en tant que territoire non-autonome et le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination. 
    Rabat a tout essayé pour amener la communauté internationale à abandonner ses principes de décolonisation. Les autorités marocaines ont épuisé la menace terroriste, le chantage à travers la carte de l’immigration, l’accord de pêche.
    Aujourd’hui, le Maroc tente d’attirer l’intérêt de la France avec la tentation économique. Rabat annonce la découverte du pétrole au Sahara Occidental. Les marocains agissent comme la femme qui montre une partie de son corps pour attirer l’intérêt d’un homme. Le mensonge sur la visite du roi Mohammed VI en Russie rentre dans ce cadre. Un appel à la bienveillance de la Russie dans les réunions du Conseil de Sécurité, source de soucis pour le Maroc qui veut rester maître du territoire du Sahara Occidental et de ses ressources naturelles qu’il présente comme un cadeau qu’il pourrait offrir à tous ceux qui le soutiendront dans la colonisation de ce territoire.
  • HCR : Athar Sultan Khan, mythomane doublé de manipulateur

    Certains sahraouis pensent que la tombée du mystérieux hacker agissant sous le psudonyme de Chris Coleman, alias Le Makhzen, relève du miraculeux. Non seulement Coleman est arrivé à un moment décisif dans le processus de solution du conflit du Sahara Occidental, sinon qu’il a apporté des documents extrêmément importants de par les informations qu’ils contiennent sur le manque de sérieux dans le personnel des bureaux de l’ONU.
    Au Commissariat des Nationes Unies pour les droits de l’homme, ils font en sorte que ceux-ci soient bafoués au Sahara Occidental et au Commissariat pour les réfugiés ils s’en moquent du sort de ces réfugiés qui se trouvent dans la région de Tindouf depuis bientôt 40 ans.
    Imaginez la déception du dénommé Groupe des Amis du Sahara Occidental composé des Etats-Unis, France, Russie, Royaume Uni et Espagne. Ils s’appliquent depuis des années dans le but de trouver une solution à un conflit qui menace la paix dans la région et empêche les pays du Maghreb de mettre en oeuvre une politique de développement capable d’assurer des relations de coopération durable avec l’Union Européenne.
    Imaginez la déception de l’Envoyé Personnel du Secrétaire Général de l’ONU pour le Sahara Occidental, Christopher Ross, qui parcourt de milliers de kilomètres dans le cadre des « navettes diplomatiques » en vue de trouver un terrain d’entente entre le Maroc et le Front Polisario et sortir de l’impasse.
    Un état d’esprit réel en raison des agissement de fonctionnaires onusiens du genre de Athar Sultan Khan, chef de cabinet du Haut commissaire pour les réfugiés, qui pour un peu d’argent sont capable de mettre en cause la crédibilité de la plus haute institution internationale censée veiller sur le paix et la stabilité de la planète.
    Pour l’argent, Sultan Khan fournissait des informations confidentiels à l’ambassadeur du Maroc à Genève sur les sujets relatifs à la question sahraouie et il n’hésitait pas à faire dans le mensonge en vue de soutirer de l’argent au diplomate marocain. Le cas typique du voleur qui pique l’argent d’un autre voleur. Selon la culture sahraoui, « qui amuse les anges » c’est « quand ils voit un voleur qui vole à un autre voleur ».
    Pour se donner de l’importance aux yeux de Omar Hilale et du douvernement marocain, Sultan Khan a fait preuve d’une mythomanie prononcée. Il prétend que certains milieux de l’ONU ont proposé son nom pour la succession de M. Christopher Ross, alors que Ban Ki-moon et Washington n’ont pas du tout l’intention de se débarrasser d’un diplomatique compétent, grand connaisseur du dossier et qui a fait preuve d’une patience respectable.
    Dans une note envoyée , le 24 juillet 2012, en pleine crise entre le Maroc et M. Ross après la décision de Rabat de désavouer le diplomate américain, l’ex-ambassadeur marocain à Genève, Omar Hilale, faisait part de toute une série d’informations mensongères sur l’Envoyé onusien fournies par son confident du HCR, Sultan Khan.
    « Ross serait malade. Il aurait exprimé son souhait de ne plus assumer aucune responsabilité », écrit Hilale dans la note ajoutant que Sultan Khan lui « a réïtéré son intérêt de contribuer à la solution de la question du Sahara à travers le poste d’Envoyé Personnel. Excipant de sa profonde connaissance de la complexité du dossier du Sahara ». 
    Dans la note du 18 octobre 2012, Hilale rapporte que Sultan Khan « mène actuellement una campagne discrète pour promouvoir sa candidature potentielle pour succéder à M. Ross ».
    « Il a ainsi saisi l’opportunité de la réunion du Comité Exécutif du HCR, tenue à Genève en octobre dernier pour approcher la délégation américaine présidée par Anne C. Richar, Secrétaire d’Etat Adjoint pour la Population, Réfugié et Migration, pour lui faire de son vif souhait de succéder à Ross, au cas où la mission de Ross viendrait à terme ».
    Pour s’assurer que Omar Hilale débourse un chèque consistant, Sultan Khan ajoute que « M. Antonio Guterres, Haut Commissaire pour les réfugiés, aurait soutenu informellement sa démarche aurpès de la délégation américaine, qui a pris note des atouts de M. Khan ».
    Dans la même note, Hilale demande à ses supérieurs de soutenir la candidature de Sultan Khan à cause, entre autres, de « la bienveillance subtile dont il a toujours fait preuve à l’égard de notre cause nationale ».
    DAns une note envoyé en date du 11 avril 2012, « le DPKO aurait proposé le poste de M. Hany à M. Sultan Athar Khan, Directeur du Cabinet du Haut Commissaire pour les Réfugiés. Ce dernier aurair refusé en arguant que « l’actuel rôle du Représentant spécial est pourement administratif et s’occupe uniquement de la paperasse ». « M. Ross aurait, suite au refus de Khan, trouvé un successeur américain à M. Hany. Ce candidat est un ami très proche qui a déà travaillé avec lui. Ma source m’a promis de communiquer son nom incessament ». 
    En réalité, c’est l’allemand Wolfgang-Weber qui a succédé à l’officier égyptien. Dans l’épisode qui suivra, Khan avancera la succession de Ross et Hilali signera un autre chèque qui s’ajoutera à l’autre chèque donné pour les mensonges racontées sur l’état d’esprit de Mhammed Khaddad, le coordonnateur du Front Polisario avec la MINURSO.

    Quelques liens des sources pour cet article:

  • Eclairage : Un supplétif régional

    Par Ammar Zitouni
    Que veut donc dissimuler le Maroc? Que prépare-t-il et avec quelle complicité extérieure? En quelle aventure veut-il entraîner l’Algérie en particulier, et toute la région en général? Depuis bien plus d’un quart de siècle, bien des épreuves de la conscience ne s’étaient pas ainsi ouvertes à cette lucidité qui surmonte l’inquiétude et fait lever la colère des Algériens. En veillant à ne rien altérer du vécu de l’Algérie avec son voisin de l’ouest, l’histoire témoignera à jamais, que le 1er Novembre 2013, le Consulat général d’Algérie à Casablanca a été violé pour porter atteinte à l’Emblème national. Ce même jour, le Makhzen en toute connaissance de cause, savait que le peuple algérien digne de son passé révolutionnaire commémorait le déclenchement de la lutte de Libération nationale. Le même peuple découvrit ainsi, massivement, en quelles aventures, confusions, Rabat voudrait livrer Alger. Cette acte démesuré que rien ne justifiait était déployé dans le même temps où le Maroc avait annoncé, le 30 octobre 2013, le rappel pour consultation de son ambassadeur à Alger, « en raison notamment de récents propos du Président algérien Abdelaziz Bouteflika sur le Sahara occidental, qualifiés de provocations et foncièrement agressifs », avait rapporté les médias marocains. « Cette décision fait suite à la multiplication des actes de provocation et d’hostilités de l’Algérie  » et « plus particulièrement », le discours prononcé par M. Bouteflika lundi, lors d’une conférence sur le Sahara occidental à Abuja », avait indiqué le ministère marocain des Affaires étrangères.
    Ces faits sont rappelés parce qu’une année après la profanation du Drapeau algérien à Casablanca, le Maroc n’a cessé de rester lié à de monstrueux actes visant l’Algérie. Bien d’autres intrigues du Palais royal avec l’aide et les conseils d’Israël se sont multipliées. 
    La multiplication de ces intrigues, résulte de la détermination du Makhzen à faire de l’Algérie, le bouc émissaire en rapport avec la décolonisation du Sahara occidental, de jalousie déjà dévoilée envers la grandeur de la diplomatie algérienne, sur la scène régionale et internationale. De tout ce qui précède, l’expression de « bon voisinage » « chantée » par le Palais royal, n’est en fait qu’un trompe l’oeil. 
    Ce n’est aussi qu’une dissension pour camoufler l’occupation coloniale du Sahara occidental. Voilà pourquoi, malgré la sagesse des autorités algériennes, le Makhzen s’entête à faire dans ce marigot.
     
    En effet, à l’heure où tout le Maghreb est à cheval sur les défis du moment, car il se trouve au milieu d’une conjoncture très particulière, marquée par de graves menaces à la paix et à la sécurité régionale; des conflits atroces et la recrudescence du terrorisme d’une extrême cruauté, par le danger que représente le vouloir d’ingérence étrangère; il est regrettable pour la monarchie marocaine de continuer son agenda contre l’Algérie. Une Algérie qui à chaque scandale, escalade de son voisin de l’ouest, fait savoir avec constante ce dont a besoin la région, c’est d’une paix réelle, d’un bon voisinage sans équivoque, d’une réelle solidarité, non seulement entre les deux Etats, algérien et marocain, mais aussi de tout l’ensemble maghrébin. Il ne fait plus aucun doute que le Makhzen est en train de se partager, avec d’autres puissances étrangères, le rôle de grand perturbateur de la paix régionale, tant il est vrai, que la France et Israël sortent renforcés de la colonisation du Sahara occidental par leur protégé et qu’ils semblent avoir jeté leur dévolu sur ce « supplétif » pour mieux contrôler et surveiller l’Algérie. Lentement mais sûrement, la présence coloniale du Maroc au Sahara occidental, représente un autre danger qui menace la déstabilisation du Maghreb et de l’ensemble de la région subsaharienne. Le Makhzen, sous la dictée de conseillers israéliens sur place, continue de braver l’opinion mondiale avec la complicité des Occidentaux, la protection de l’Otan et la faiblesse de l’ONU et de l’Union africaine ; quant à évoquer la Ligue arabe, ce n’est qu’une coquille vide. 
    A. Z.
  • Caso Mayuba y el Sáhara Occidental: reflexiones

    – Mayuba, saharaui y nacionalidad española, estuvo secuestrada durante tres meses en los campamentos de refugiados de Tinduf por su familia biológica
    – La Diputación de Valencia suspendió las ayudas a la cooperación hasta que la joven no regresara: “No se pueden mantener convenios con países que no respaldan los derechos humanos”
    – Marruecos lleva ocupando de forma ilegal territorios del Sáhara Occidental desde 1975 y la cooperación y los halagos entre ambos países son constantes
    – La medida culpaba directamente del caso Mayuba al Frente Polisario y a todo el pueblo saharaui
    Por fin. El desenlace del caso Mayuba es una realidad. Tras más de 3 meses desde que la joven Mayuba Mohamed, de origen saharaui y nacionalidad española, viajara a los campamentos de población refugiada saharaui para visitar a su familia biológica, por fin ha regresado a España. Por fin ha podido reunirse con su familia de adopción y desarrollar su futuro según su voluntad. Por fin.
    Han sido tres meses complicados, en los que se han desarrollado gestiones desde las instituciones públicas españolas, argelinas y saharauis. El 25 de julio Mayuba viajó a los campamentos de Tinduf, tras recibir un aviso de su familia biológica saharaui de que su abuela estaba enferma. Mayuba debía regresar al Estado español a mediados de agosto, pero aquella fecha no regresó.
    La familia de acogida, con quien la joven vive desde hace 12 años de forma permanente, interpuso una demanda por “secuestro y amenazas de muerte » ante la fiscalía de la república en Argelia, así como ante la misión diplomática española en Argelia. También solicitaron a la ONU y a la comunidad internacional su intervención. Paralelamente, se impulsó una campaña en Avaaz exigiendo su retorno. La familia biológica había sustraído a la joven su pasaporte, obligándole a quedarse con ellos contra su voluntad, llevándola a territorio argelino, a cientos de kilómetros de los campamentos saharauis, a los que regresaría la familia con Mayuba más tarde.
    Los medios de comunicación valencianos, de donde es la familia de acogida y donde vive Mayuba, y posteriormente de todo el Estado se hicieron eco de la noticia. Y las redes sociales divulgaron opiniones e informaciones no contrastadas a toda velocidad. Durante estos meses hemos escuchado de todo: se ha puesto en duda el programa Vacaciones en Paz, por el cual viajan cada verano miles de menores saharauis a pasar los meses estivales lejos del desierto; se ha acusado al Frente Polisario de ser cómplice del secuestro; se ha mostrado a la sociedad saharaui como una sociedad que margina a la mujer…
    Algunos medios de comunicación han preferido publicar la información rápidamente antes de analizar la situación en profundidad, escuchando a expertos en la cuestión saharaui, contrastando opiniones de diferentes fuentes. En algunos casos, los periodistas han sido movidos por criterios de proximidad geográfica, cercanos al chauvinismo, tomando una postura parcial, reclamando que se devolviera lo propio, como si de un enfrentamiento entre dos pueblos, dos culturas, se tratara.
    De igual manera, cabe destacar las graves decisiones adoptadas por algunos representantes públicos. El 14 de octubre, la Diputación de Valencia suspendió las ayudas a la cooperación con el pueblo saharaui hasta que la joven regresara a casa. Una medida sin precedentes que culpaba directamente del caso Mayuba al Frente Polisario, al Gobierno saharaui y a todo el pueblo saharaui, afirmando que “no se pueden mantener convenios de cooperación con países que no respaldan los derechos humanos”.
    Una declaración altisonante, vacía de contenido, pues ni los campamentos de población saharaui son un país, ni el Gobierno saharaui viola los derechos humanos. Cabe recordar que la población saharaui refugiada sobrevive gracias a la cooperación internacional, y que terminar con esta implicaría condenar, más todavía, al hambre y la miseria a una población de miles de personas refugiadas. ¿Cómo puede un representante público tomar una decisión que conlleva, directamente, el aumento de la desnutrición infantil, de la falta de medios para la escolarización de los menores saharauis, de la precariedad en los centros de salud de los campamentos de Tinduf?
    Por todo esto, creo que es necesario hacer varias aclaraciones. En primer lugar, hay que recordar que el pueblo saharaui no dispone de un estado propio. El Sáhara Occidental está ocupado militarmente por Marruecos desde el año 1975. El Frente Polisario es, precisamente, el movimiento saharaui que lucha para obtener un estado independiente y, además, lo hace pacíficamente, desde que en el año 1991 se firmara un Alto el Fuego auspiciado por Naciones Unidas. ¿Cómo se va a cuestionar la cooperación con un país que no es un país, que no dispone de un estado?
    El Frente Polisario gestiona los campamentos de población refugiada, pero no dispone de los elementos que hacen que un estado pueda funcionar como una entidad política independiente. El Gobierno saharaui es el organismo que ha creado un sistema de salud, un sistema educativo y alimentación, entre otras muchas cosas, para toda la población refugiada. Y lo ha conseguido desde la nada, construyendo campamentos de haimas en el más inhóspito de los desiertos.
    Cierto es que el sistema de salud, educativo y la alimentación de la población refugiada son precarios, como también lo es que todo esto se sustenta mediante la cooperación internacional, de la cual, uno de los mayores porcentajes ha tenido como origen, históricamente, el Estado español. ¿Quién es el culpable de la precaria situación en la que vive esta población refugiada? Sin duda, el que recorta las ayudas en cooperación internacional con este pueblo.
    Por otro lado, es el Reino de Marruecos quien lleva todos estos años ejerciendo la violencia contra la población saharaui en los Territorios Ocupados. Mientras el Frente Polisario mantiene una lucha pacífica, centrada en la vía diplomática, las fuerzas de ocupación marroquíes han matado, hecho desaparecer y torturado a saharauis, violando los derechos humanos de este pueblo. ¿Deben las instituciones españolas romper cualquier lazo de cooperación con el Reino de Marruecos hasta que se verifique que respeta en la práctica la Declaración Universal de los Derechos Humanos? Por supuesto. ¿Cuándo llevará a cabo estas medidas? Los Derechos Humanos, una vez más, son utilizados en boca de los representantes públicos con diferentes significados, dependiendo de a quién se le exija su cumplimiento.
    Como he citado con anterioridad, en algunas ocasiones se ha tratado el tema de Mayuba como una causa de la desigualdad de género, llegando a culpar de esta desigualdad al Frente Polisario. « Si Mayuba hubiera sido un joven saharaui, en vez de una chica, no habría ocurrido esto ». No se puede afirmar, porque no ha ocurrido, pero es muy probable que así hubiera sucedido. Cierto es que en la sociedad saharaui, como en todas las sociedades, existen tendencias oscuras, arcaicas y negativas que se oponen a la igualdad real entre el hombre y la mujer.
    La tradición patriarcal y machista que aquí se lleva por delante a decenas de mujeres cada año, allí, en los campamentos de Tinduf, también existe. Sin embargo, ha sido el Frente Polisario, que, por cierto, también está constituido por las mujeres saharauis, el que ha desarrollado medidas por las cuales ahora la sociedad refugiada saharaui tiene una mayor participación social de la mujer que en la media de sus sociedades vecinas. Un ejemplo de ello es la importancia que tiene en la estructura social la Unión Nacional de Mujeres Saharaui, así como el elevado número de ministras en el Gobierno y de parlamentarias en el Parlamento.
    Por supuesto, la situación de la mujer saharaui no es la ideal. Por supuesto que queda muchísimo trabajo para hacer en este sentido. Pero, si de verdad existe una preocupación por la situación de la mujer saharaui, ¿no deberíamos exigir a nuestras instituciones públicas que aumente la partida en cooperación con el pueblo saharaui para desarrollar proyectos de concienciación y sensibilización en los campamentos de Tinduf sobre este tema?
    Culpar al Gobierno del Polisario también de esto es injusto, pues probado está que han llevado a cabo medidas para paliar esta situación. ¿Cómo responsabilizar de la desigualdad de género a un gobierno que, a duras penas, consigue la cantidad de alimentos básicos suficientes para alimentar a su población? Los recortes de aquí, en el Estado español, que todavía hoy sigue siendo la potencia administradora del Sáhara Occidental hasta que se celebre un referéndum en el cuál los saharauis puedan decidir sobre un futuro estado independiente, acarrean consecuencias allí, en el desierto. Mientras no haya medios, no se pueden lograr los objetivos.
    Por último, un breve apunte sobre la gestión del Frente Polisario en el caso Mayuba. Cabe destacar que cuando el pasado 23 de octubre, el delegado del Frente Polisario para el Estado español, Bucharaya Beyún, se reunió con el ministro de Exteriores, García-Margallo, el representante saharaui declaró: “Estamos colaborando intensamente en ese sentido y confiamos en una pronta solución”.
    Según ha declarado Mayuba tras regresar a España, recuperó el pasaporte que había escondido su familia biológica y escapó de su casa. La joven relata que un conocido le ayudó a salir de los campamentos de refugiados y llegar a la ciudad argelina de Tinduf. El Frente Polisario asegura que « facilitó » esta huída aunque se desconocen los detalles.
    El tiempo transcurrido ha sido largo, quizás se podría haber solucionado antes. Pero los tiempos en las distintas sociedades, culturas, a veces transcurren de una manera distinta, a veces los diálogos van más despacio en otros lugares. En el desierto llevan casi cuarenta años esperando a regresar a su estado, el Sáhara Occidental, mientras aquí, nuestros gobiernos, empujados por las prisas, han mirado para otro lado. Otro representante del Polisario me contaba, “para la familia biológica de Mayuba, es el Polisario el que la ha secuestrado para devolverla a España”.
    Las sociedades tienen sus ritmos, sus peculiaridades y sus carencias. La lucha de la mujer, aquí y allí, es necesaria, prioritaria, y hacia la igualdad real entre hombres y mujeres debemos caminar. Tan necesaria como la lucha por la supervivencia, por los Derechos Humanos y por la libertad de un pueblo que debe votar para poder volver a su tierra. No se puede justificar la actitud que ha tenido la familia biológica de Mayuba. El conservadurismo más atroz se encuentra en cualquier lugar del planeta. Pero los debates no se pueden descontextualizar. Hay que reflexionar teniendo en cuenta el entorno en el que nos movemos. Ahora celebramos que Mayuba está donde quiere estar. Esperamos que pronto celebremos que el resto de saharauis estén donde quieren estar.
  • Communiqué des familles des prisonniers de Gdeim Izik

    Rabat le 29 octobre 2014.
    Objet :2° édition du Forum mondial des Droits de l’Homme de Marrakech du 27 au 30 novembre 2014.
    Chers amis,
    Je suis à Rabat pour rendre visite comme je le fais tous les 3 mois à Naâma Asfari, ses compagnons et tous les détenus Sahraouis qui sont à la prison Sale1.
    Les prisonniers de Gdeim Izik m’ont chargée de vous informer de leur décision de mener plusieurs grèves de la faim en novembre et décembre en lien avec les militants des Territoires Occupés:
    *Du 6 au 8 novembre 2014 pour l’anniversaire du lancement de la « Marche Verte » et pour le 4° anniversaire du démantèlement de Gdeim Izik et de leur incarcération .
    *Du 25 au 29 novembre 2014 lors du Forum Mondial des Droits de l’Homme à Marrakech
    * Les 9 et 10 décembre 2014 pour la Journée Internationale des Droits de l’Homme.
    Naâma Asfari et ses compagnons du groupe de Gdeim Izik ont décidé de profiter de la visibilité du Forum mondial pour s’inviter symboliquement à Marrakech et ce, en faisant une grève de la faim durant toute la période de ce forum. Ils ont besoin de nous pour faire entendre leurs voix!
    A un mois de l’évènement, c’est le flou total!
    Il n’y a toujours pas de modalités d’inscription pour les Associations. Nous savons seulement que le CNDH a mobilisé ses 12 Commissions Régionales pour que chacune amène 120 personnes de leur région!
    Aussi le groupe de GI vous demande de venir à Marrakech et même si vous ne pouvez pas vous inscrire, l’idée est de faire du bruit avec les Associations Sahraouies et Marocaines, évincées de cet événement, qui seront sur place.
    D’ores et déjà les Associations Françaises de Solidarité avec les Sahraouis mobilisées de longue date pour la libération de tous les détenus politiques Marocains et Sahraouis, ont décidé d’envoyer du monde.
    J’envoie cette lettre à tous nos amis des Associations de Solidarité en Europe.
    Voyez dans vos pays ce que vous pouvez faire, tenez-nous informés de vos initiatives afin que nous en fassions une grande mobilisation militante pour être les porte parole des sans voix.
    Contact pour l’organisation sur place: Hassana Duihi , ASVDH 00212606964298/677934311
    Pour le CFPP Comité des Familles des Prisonniers Politiques du Groupe de Gdeim Izik
    Claude Mangin-Asfari