Année : 2014

  • Sahara occidental: Mohamed VI acculé, opte pour l’intransigeance

    Le Maroc est le seul pays qui célèbre une violation du droit international. Le 6 Novembre, le jour où la sinistre « marche verte » a violé la frontière du Sahara occidental en 1975, le roi a pour habitude de prononcer un discours dont le thème principal est souvent la question du Sahara occidental dont l’annexion n’a pas été reconnue par le Droit International. Dans le discours qui vient de prononcer cette année, les paroles de Mohamed VI révèlent que le Maroc se trouve de plus en plus isolé dans sa position expansionniste et que la réaction de cet isolement de plus en plus grand est une défiante intransigeance envers l’ONU et les États-Unis.
    I. PRINCIPAUX MESSAGES DU DISCOURS DE MOHAMED VI
    Les paragraphes les plus importants du discours de Mohamed VI sont les suivants:

    «Le Maroc restera dans son Sahara et le Sahara demeurera dans son Maroc jusqu’à la fin des temps»
    (…)
    C’est dans ce cadre que s’inscrit Notre décision de mettre en œuvre la régionalisation avancée et le modèle de développement de nos Provinces du Sud.
    (…)
    il n’y a pas de degrés en patriotisme ou en trahison. Car, soit on est patriote, soit on est traitre. (…)Nous savons que l’erreur est humaine, mais la trahison est impardonnable. Et le Maroc ne sera jamais une fabrique pour les « martyrs de la trahison ».

              (…)

    Le Maroc n’a aucun complexe pour négocier avec qui que ce soit, aussi bien directement que par le biais de la médiation onusienne. Mais là, il faut insister sur le fait que la souveraineté du Maroc sur l’ensemble de son territoire est immuable, inaliénable et non négociable. .
    (…)

              L’Initiative d’autonomie est le maximum que le Maroc puisse offrir dans le cadre de la négociation pour trouver une solution définitive à ce conflit régional. .

    En Ma qualité de Garant de l’indépendance et de l’intégrité territoriale du pays, Mon devoir est de définir les concepts et les responsabilités dans le traitement des questions avec les Nations Unies. Il M’incombe aussi d’exprimer le rejet par le Maroc des mystifications et des dérapages que connait cette affaire.
    En réaffirmation de la position du Maroc à ce sujet, Je dis :
    • Non à la tentative visant à modifier la nature de ce conflit régional en le présentant comme une affaire de décolonisation. En effet, le Maroc dans son Sahara, n’a jamais été une puissance d’occupation ou une puissance administrante. Il exerce plutôt les attributs de sa souveraineté sur sa terre ;
    • Non à toute tentative de révision des principes et paramètres de négociation, ainsi qu’à toute autre tentative visant à reconsidérer ou élargir le mandat de la Minurso, y compris la question d’observation des droits de l’Homme ;
    • Non à la complaisance vis-à-vis de la véritable partie à ce conflit et à son exonération de ses responsabilités;
    • Non à la tentative de mettre sur un même pied un Etat-membre au sein des Nations Unies et un mouvement séparatiste, et non à la légitimation de l’état de non-droit qui prévaut à Tindouf ; (…)

    A cet égard, Nous exprimons Notre estime au Secrétaire général des Nations Unies et aux grandes puissances internationales, notamment les Etats-Unis d’Amérique, avec, au premier chef, la Maison Blanche, pour leur contribution positive, pendant les différentes étapes, à la recherche d’une solution à cette question.
    Si Nous saluons leur soutien aux efforts déployés par le Maroc et au processus de négociation sur la base de l’Initiative d’autonomie, Nous n’en exigeons pas moins aujourd’hui une position claire sur ce conflit. (…)

    Il se leurre celui qui croit que la gestion de l’affaire du Sahara se fera au moyen de rapports techniques orientés ou de recommandations ambiguës s’appuyant sur la tentative de concilier les revendications de toutes les parties.
    Il se méprend aussi celui qui tente une comparaison entre le Sahara d’une part, et le Timor oriental ou certains litiges territoriaux en Europe de l’Est, d’autre part. Car chaque affaire a ses spécificités.

    II. MOHAMED VI MET FIN A LA CREDIBILITE QUE LA MONAECHIE POURRAIT AVOIR met fin à la crédibilité que la monarchie marocaine pourrait avoir
    Avant l’analyse du conflit, il convient d’attirer l’attention sur les affirmations objectivement fausses avancées par Mohamed VI. La fausseté évidente de ces affirmations implique que celui qui a écrit le discours (Taieb Fassi Fihri?) que Mohammed VI a très mal lu a mis celui-ci dans une situation intenable à l’échelle internationale. Voyons pourquoi.
    1. Il n’est pas vrai que la souveraineté ne soit pas négociable pour la monarchie marocaine.
    – Mohamed VI dit: «Le Maroc n’a aucun complexe pour négocier avec qui que ce soit, aussi bien directement que par le biais de la médiation onusienne. Mais là, il faut insister sur le fait que la souveraineté du Maroc sur l’ensemble de son territoire est immuable, inaliénable et non négociable ».
    – Cependant, la monarchie marocaine a officiellement accepté un « plan de Réglement » qui prévoit un référendum d’autodétermination permettant de choisir entre l’indépendance du Sahara occidental et l’intégration au Maroc. Ce plan, ACCEPTE PAR LES DEUX PARTIES, a été approuvé par le Conseil de sécurité dans ses résolutions 658, 690 et 725.
    2. Il n’est pas vrai que le Sahara Occidental soit un conflit « régional » et non pas un conflit de décolonisation
    – Mohamed VI a dit: «Non à la tentative visant à modifier la nature de ce conflit régional en le présentant comme une affaire de décolonisation »
    – Pourtant, l’Assemblée Générale, d’une manière continue depuis 1965, avant et après l’invasion du territoire par le Maroc, a considéré ce conflit comme un problème de décolonisation.
    Plus important encore, la question est à l’ordre du jour du Comité de Décolonisation de l’Assemblée générale sans que le Maroc en fasse objection.
    3. Il n’est pas vrai que le Maroc ne soit pas une puissance occupante.
    Les Nations Unies ont officiellement, qualifié la présence marocaine comme « occupation »
    – Mohamed VI dit que « le Maroc n’a jamais été une force d’occupation »
    – Cependant, l’Assemblée Générale des Nations Unies a officiellement qualifié la présence marocaine au Sahara occidental comme « occupation » dans ses résolutions 34/37 et 35/19.
    4. Il n’est pas vrai que le Maroc ne soit pas une « puissance administrante »
    – Mohamed VI a déclaré que « le Maroc n’a jamais été une force d’occupation ou une puissance administrante au Sahara »
    – Pourtant, le ministre, à l’epoque, des Affaires étrangères de Mohamed VI, Mohamed Benaissa, a écrit une lettre officielle au secrétaire général (SG) de l’ONU, le 2 Février 2006, où l’on attribuait au Maroc la condition de «puissance administrante» (document officiel Nations Unies S / 2006/52, dont je parlais dans un article sur le sujet).
    III. MOHAMED VI DEVOILE LES PLANS DES NATIONS UNIES ET Y OPPOSE SON INTRANSIGEANCE 
    Le dernier rapport du Secrétaire général de l’ONU au Conseil de sécurité (CS) en Avril 2014, dévoile que l’Envoyé personnel du SG, Christopher Ross, a fait une série de propositions dont les parties se sont engagées à garder dans le secret. Il y a eu aussi des spéculations sur le contenu du rapport remis par Ross au Conseil de sécurité à huis clos le 27 Octobre 2014.
    Le quadruple « NON » de Mohamed VI, à la lumière des « Wikileaks du Makhzen» récemment révélés semble offrir des pistes claires sur la nature de la proposition de Ross que le Maroc rejette.
    – Lorsque Mohamed VI dit: «Non à la tentative visant à modifier la nature de ce conflit régional en le présentant comme une affaire de décolonisation», il dévoile que la prémisse du plan des Nations Unies est que nous sommes face à un «territoire non-autonome», c’est-à-dire, une colonie.
    – Lorsque Mohamed VI dit:  » Non à toute tentative de révision des principes et paramètres de négociation, ainsi qu’à toute autre tentative visant à reconsidérer ou élargir le mandat de la Minurso, y compris la question d’observation des droits de l’Homme », il révèle clairement que la proposition de solution du conflit passe par la création d’un mécanisme international pour la protection des droits de l’homme.
    – Quand Mohamed VI a déclaré: «Non à la complaisance vis-à-vis de la véritable partie à ce conflit et à son exonération de ses responsabilités « , il dévoile clairement que les Nations Unies refusent de considérer comme «partie dans ce conflit » le pays que le Maroc tente, en vain, depuis des décennies, d’en faire une «partie», à savoir l’Algérie.
    – Lorsque Mohamed VI dit:  » Non à la tentative de mettre sur un même pied un Etat-membre au sein des Nations Unies et un mouvement séparatiste, et non à la légitimation de l’état de non-droit qui prévaut à Tindouf « , il nous dit que la proposition de l’ONU compte établir des obligations similaires aux deux parties du conflit, le Maroc et le Front Polisario.
    Plus révélateur encore, la phrase où Mohammed VI dit que « Il se méprend aussi celui qui tente une comparaison entre le Sahara d’une part, et le Timor oriental ». Il s’agit, si ma mémoire ne me trahit pas, de la première fois que Mohamed VI cite explicitement le cas du Timor oriental. Un cas que de nombreux auteurs (en plus de celui qui signe cet écrit) considèrent comme un modèle très proche à celui du Sahara occidental.
    Cela signifie que, pour les Nations Unies, le modèle de décolonisation du Sahara occidental est, comme il ne peut pas être autrement, le Timor oriental.
    IV. MOHAMED VI REPROCHE AUX ETATS-UNIS (ET A LA FRANCE) LE MANQUE D’UN SOUTIEN CLAIR
    Je pense qu’il est très important le paragraphe du discours où après avoir dit  » Nous exprimons Notre estime au Secrétaire général des Nations Unies et aux grandes puissances internationales, notamment les Etats-Unis d’Amérique, avec, au premier chef, la Maison Blanche, pour leur contribution positive, pendant les différentes étapes, à la recherche d’une solution à cette question « , fait un petit reproche voilé.
    En effet, il appelle ces États qui, en dépit de saluer les  » efforts déployés par le Maroc et au processus de négociation sur la base de l’Initiative d’autonomie », ils ne soutiennent pas l’imposition par le Maroc de sa position. C’est pour cela qu’il dit, en ce qui concerne ces « grandes puissances internationales» que «Nous n’en exigeons pas moins aujourd’hui une position claire sur ce conflit « .
    Le fait que Mohamed VI supplie à ces puissances (États-Unis et France) « une position claire sur ce conflit » est la preuve la plus éloquente que celles-ci n’offrent pas cette « position claire » que Mohammed VI réclame et qui est le soutien à l’annexion.
    V. SILENCE SUR LA RUSSIE (ET LA CHINE) ET REFERENCE ENIGMATIQUE A L’EUROPE DE L’EST
    Un fait frappant dans ce discours est le fait qu’il n’ait fait aucune référence à la Russie et à la Chine, pays avec lesquels Mohamed VI avait annoncé des relations stratégiques dans son discours du 20 Août 2014.
    J’ai déjà parlé ici de la question de la « non-visite » de Mohamed VI en Russie.
    L’absence de référence à la Russie confirme, à mon avis, que le projet de rapprochement avec la Russie est tombé à l’eau.
    À cet égard, un fait qui attire l’attention est que Mohamed VI dise  » Il se méprend aussi celui qui tente une comparaison entre le Sahara (…) ou certains litiges territoriaux en Europe de l’Es » Qu’est-ce qu’il veut dire par là ? Je pense qu’il parle des cas de l’Abkhazie et de l’Ossétie du Sud. Il est probable que l’absence d’entendement avec la Russie soit dû précisément au fait que la Russie a demandé comme contrepartie au soutien au Sahara occidental un soutien dans les conflits d’Abkhazie et d’Ossétie du Sud (en plus, bien sûr, de celui de l’Ukraine).
    VI. ANALYSE CONCLUSIF : L’ ESPAGNE DEVRA SE PRONOCER AU CONSEIL DE SECURITE EN 2015
    Je trouve que ce discours a été l’un des plus intransigeants dans tout le règne de Mohammed VI. Peut-être le seul discours d’intransigeance similaire était celui de l’année 2000 lorsqu’l a fait pression pour suspendre le référendum d’autodétermination.
    Mais contrairement à ce qui arrivait dans la première étape de son règne, dans laquelle il comptait avec le soutien de la France et les Etats-Unis dans cette intransigeance, maintenant il semble ne pas jouir de ce soutien.
    Mohamed VI se trouve, à mon avis, plus isolé que jamais. Cela veut dire que le débat et la prochaine résolution du Conseil de Sécurité en Avril 2015 peuvent avoir une intensité et une gravité énormes. D’ici là, l’Espagne sera assis au Conseil de sécurité. Si l’absence d’une « position claire » de la France et des États-Unis persiste, le Makhzen va essayer de faire une pression brutale sur l’Espagne (terrorisme, migration). Mais dans cette situation, il est probable que ni l’éventuel (et, à mon avis, indésirable et stratégiquement erroné) soutien de l’Espagne empêche l’ONU de faire un pas qualitatif vers la résolution du conflit du Sahara occidental.
    Carlos Ruiz Miguel, professeur de droit constitutionnel
    Université de Saint-Jacques-de-Compostelle
    DESDE EL ATLANTICO, 07/11/2014
    Traduction non-officielle de Diaspora Saharaui
  • Sahara Occidental: Mohamed VI arrinconado, opta por la intransigencia

    Marruecos es el único país del mundo que festeja una violación del Derecho Internacional. El 6 de noviembre, día en que la siniestra « marcha verde » violó la frontera del Sahara Occidental en 1975, el rey de Marruecos tiene por norma pronunciar un discurso cuyo tema fundamental suele ser el estado de la cuestión del Sahara Occidental cuya anexión no ha sido reconocida por el Derecho Internacional. En el discurso recién pronunciado este año, las palabras de Mohamed VI revelan que Marruecos se encuentra cada vez más aislado en su posición expansionista y que la reacción a este cada vez mayor aislamiento es una desafiante intransigencia hacia la ONU y los Estados Unidos @Desdelatlantico.
    I. LOS MENSAJES FUNDAMENTALES DEL DISCURSO DE MOHAMED VI
    Los pasajes más relevantes del discurso de Mohamed VI son estos:

    Marruecos va a permanecer en su Sáhara y el Sáhara en su Marruecos, hasta el fin de la existencia
    (…)
    En este marco tiene lugar nuestra decisión de poner en marcha la regionalización avanzada y el modelo de desarrollo para las « provincias del Sur ».
    (…)
    no hay grados de patriotismo y de traición; o se es patriota o traidor. (…) Sabemos que cualquier individuo se puede equivocar, pero la traición es imperdonable. En este sentido, Marruecos no será nunca un productor de “mártires traidores”.
    (…)
    Efectivamente, Marruecos no tiene ningún complejo en negociar directamente o a través de las Naciones Unidas con quien sea. Sin embargo, hay que insistir aquí, que la soberanía de Marruecos sobre la totalidad de sus territorios es firme y completamente inalienable.
    (…)
    La iniciativa de autonomía es lo máximo que Marruecos puede ofrecer, en el marco de la negociación, con el fin de hallar una solución definitiva a este conflicto regional.
    En mi calidad de garante de la independencia e integridad territorial del país, me corresponde el deber de fijar los conceptos y responsabilidades en el trato con las Naciones Unidas, así como de expresar el rechazo de Marruecos a todas las confusiones y desvíos que esta cuestión conoce.
    Así pues, reafirmando la posición de Marruecos al respecto quiero decir:
    · No a los intentos de desvirtuar este diferendo « regional », presentándolo como una cuestión de descolonización. En efecto, Marruecos nunca fue una fuerza ocupante o una potencia administradora en su Sáhara; todo lo contrario, el mismo ejerce su soberanía sobre su territorio;
    · No a cualquier intento de revisar los principios y criterios de negociación, ni a cualquier tentativa de reconsiderar la misión de la MINURSO o ampliar sus prerrogativas para incluir la cuestión del control de los derechos humanos;
    · No a la complacencia con la verdadera parte en este conflicto y a la evasión de sus responsabilidades;
    · No a cualquier intento de establecer paralelismos entre un Estado miembro de las Naciones Unidas y un movimiento separatista y, mucho menos, a la legitimación del estado de no-ley imperante en Tinduf;
    (…)
    En este sentido, queremos expresar Nuestra consideración al Secretario General de las Naciones Unidas así como a las grandes potencias internacionales, especialmente a los Estados Unidos de América, representados por la Administración americana, en consideración de su positiva contribución en las diferentes etapas, a fin de hallar una solución a esta cuestión.
    Al encarecer su apoyo a los esfuerzos consentidos por Marruecos, así como al proceso de negociación, sobre la base de la Iniciativa de autonomía, hoy reivindicamos una postura clara con respecto a este conflicto.
    (…)
    Se equivoca quien cree que llevar la cuestión del Sáhara consistirá en unos informes técnicos trabajados o en recomendaciones confusas, todo basado en el intento de conciliar las reivindicaciones de las distintas partes.
    También se equivoca quien pretende comparar el Sáhara con Timor oriental, o con algunos diferendos territoriales de Europa oriental, dado que cada caso tiene sus peculiaridades.

    II. MOHAMED VI, ACABA CON LA CREDIBILIDAD QUE PUDIERA TENER LA MONARQUÍA MARROQUÍ
    Antes del análisis del conflicto conviene llamar la atención sobre las afirmaciones objetivamente falsas realizadas por Mohamed VI. La evidente falsedad de estas afirmaciones significa que quien escribió el discurso (¿Taieb Fassi-Fihri?) que leyó (no muy bien) Mohamed VI ha puesto a este ante una situación insostenible internacionalmente. Veamos por qué.
    1º. No es verdad que la soberanía no sea negociable para la monarquía marroquí.
    – Mohamed VI dice « Marruecos no tiene ningún complejo en negociar directamente o a través de las Naciones Unidas con quien sea. Sin embargo, hay que insistir aquí, que la soberanía de Marruecos sobre la totalidad de sus territorios es firme y completamente inalienable.
    – sin embargo, la monarquía marroquí aceptó formalmente un « Plan de Arreglo » que establece un referéndum de autodeterminación para optar entre la independencia del Sahara Occidental y la integración en Marruecos. Ese Plan, ACEPTADO POR LAS DOS PARTES, ha sido aprobado por el Consejo de Seguridad en sus resoluciones 658, 690 y 725.
    2º. No es verdad que el del Sahara Occidental sea un conflicto « regional » y no sea un conflicto de descolonización
    – Mohamed VI dice « No a los intentos de desvirtuar este diferendo « regional », presentándolo como una cuestión de descolonización »
    – Sin embargo, la Asamblea General, de forma ininterrumpida desde 1965, antes y después de la invasión por Marruecos del territorio, ha considerado que este es un conflicto de DESCOLONIZACIÓN.
    Y, lo que es más importante, el asunto está incluido en la agenda de la Comisión de Descolonización de la Asamblea General SIN QUE MARRUECOS HAYA OBJETADO JAMÁS A ELLO.
    3º. No es verdad que Marruecos no sea una potencia ocupante.
    Las Naciones Unidas han calificado, oficialmente, la presencia marroquí como « ocupación »
    – Mohamed VI dice que « Marruecos nunca fue una fuerza ocupante »
    – Sin embargo, la Asambea General de Naciones Unidas ha calificado oficialmente la presencia marroquí en el Sahara Occidental como « ocupación » en sus resoluciones 34/37 y 35/19.
    4º. No es verdad que el propio Marruecos no se haya calificado a sí mismo como « potencia administradora »
    – Mohamed VI dice que « Marruecos nunca fue una fuerza ocupante o una potencia administradora en su Sáhara »
    – Sin embargo el entonces ministro de Exteriores de Mohamed VI, Mohamed Benaíssa, escribió una carta oficial al Secretario General (SG) de la ONU, de 2 de febrero de 2006, donde se atribuía la cualidad de « potencia administradora » (documento oficial de Naciones Unidas S/2006/52, al que me he referido en un artículo sobre la cuestión).
    III. MOHAMED VI DESVELA LOS PLANES DE NACIONES UNIDAS Y OPONE SU INTRANSIGENCIA
    En el último informe del SG de la ONU al Consejo de Seguridad (CS) en abril de 2014, se desvela que el Enviado Personal del SG, Christopher Ross, ha hecho una serie de propuestas que las partes se han comprometido a mantener en secreto. También se ha especulado sobre el contenido del informe que presentó Ross al Consejo de Seguridad, a puerta cerrada, el 27 de octubre de 2014.
    El cuádruple « NO » de Mohamed VI, a la luz de los recientemente revelados « wikileaks del majzen », parece ofrecer pistas claras sobre cuál es la propuesta de Ross que Marruecos rechaza.
    – Cuando Mohamed VI dice « No a los intentos de desvirtuar este diferendo « regional », presentándolo como una cuestión de descolonización » está revelando que la premisa del plan de Naciones Unidas es que estamos ante un « Territorio no autónomo », o sea, una colonia.
    – Cuando Mohamed VI dice  » No a cualquier intento de revisar los principios y criterios de negociación, ni a cualquier tentativa de reconsiderar la misión de la MINURSO o ampliar sus prerrogativas para incluir la cuestión del control de los derechos humanos », está revelando claramente que la propuesta de solución del conflicto pasa por establecer un mecanismo internacional de garantía de los derechos humanos.
    – Cuando Mohamed VI dice « No a la complacencia con la verdadera parte en este conflicto y a la evasión de sus responsabilidades », está diciendo claramente que Naciones Unidas rechaza considerar como « parte en este conflicto » a quien Marruecos lleva decenios, infructuosamente, tratando de convertir en « parte », o sea, a Argelia.
    – Cuando Mohamed VI dice « No a cualquier intento de establecer paralelismos entre un Estado miembro de las Naciones Unidas y un movimiento separatista y, mucho menos, a la legitimación del estado de no-ley imperante en Tinduf », está revelando que la propuesta de Naciones Unidas plantea establecer obligaciones similares a las dos partes del conflicto, Marruecos y el Frente Polisario.
    Pero, por si esto fuera poco, hay una frase aún más reveladora. Mohamed VI dice que « se equivoca quien pretende comparar el Sáhara con Timor oriental ». Es, que yo recuerde, la primera vez que Mohamed VI cita expresamente el caso de Timor Este. Un caso que muchos autores (además del que esto firma) consideran como un modelo muy próximo al del Sahara Occidental.
    Esto significa que el modelo de la descolonización del Sahara Occidental para las Naciones Unidas es, como no podía ser de otro modo, Timor Oriental.
    IV. MOHAMED VI REPROCHA A ESTADOS UNIDOS (Y FRANCIA) LA FALTA DE APOYO CLARO
    Es, creo, muy importante, el pasaje del discurso donde después de « expresar Nuestra consideración al Secretario General de las Naciones Unidas así como a las grandes potencias internacionales, especialmente a los Estados Unidos de América, representados por la Administración americana, en consideración de su positiva contribución en las diferentes etapas, a fin de hallar una solución a esta cuestión », hace un poco velado reproche.
    En efecto, apela a esos Estados que pese a « encarecer su apoyo a los esfuerzos consentidos por Marruecos, así como al proceso de negociación, sobre la base de la Iniciativa de autonomía », no apoyan la imposición por Marruecos de su posición. De ahí que diga, respecto a esas « grandes potencias internacionales » que « hoy reivindicamos una postura clara con respecto a este conflicto ».
    El que Mohamed VI suplique a estas potencias (Estados Unidos y Francia) « una postura clara con respecto a este conflicto » es la prueba más elocuente de que las mismas NO ofrecen esa « postura clara » que Mohamed VI reclama y que es el apoyo a la anexión.
    V. SILENCIO SOBRE RUSIA (Y CHINA) Y ENIGMÁTICA ALUSIÓN A LA EUROPA DEL ESTE
    Es llamativo que en este discurso no haya referencia a Rusia y a China, países con los que Mohamed VI anunció relaciones estratégicas en su discurso de 20 de agosto de 2014.
    Ya me he referido aquí al asunto de la « no-visita » de Mohamed VI a Rusia.
    La falta de referencias a Rusia confirma, a mi juicio, que el proyecto de acercamiento a Rusia no ha cuajado.
    En este sentido, llama la atención que Mohamed VI hable de que « se equivoca quien pretende comparar el Sáhara con (…) con algunos diferendos territoriales de Europa oriental ». ¿A qué se refiere? A mi entender, es probable que se refiera a los casos de Abjasia y de Osetia del Sur. Y es probable que la falta de entendimiento con Rusia se haya debido, precisamente, a que Rusia pedía como contraprestación al apoyo en el Sahara Occidental un apoyo en los conflictos de Abjasia y Osetia del Sur (además, naturalmente, del de Ucrania).
    VI. ANÁLISIS CONCLUSIVO: ESPAÑA DEBERÁ PRONUNCIARSE EN EL CONSEJO DE SEGURIDAD EN 2015
    Este ha sido, a mi entender, uno de los discursos más intransigentes de todo el reinado de Mohamed VI. Quizá un único discurso de similar intransigencia no se escucha desde el año 2000 cuando presionó para que se suspendiera el referéndum de autodeterminación.
    Pero a diferencia de lo que ocurría en la primera fase de su reinado, en la que esa intransigencia contaba con el apoyo de Francia y de Estados Unidos, aquí no parece que se cuente con ese apoyo.
    Mohamed VI se encuentra, a mi juicio, más aislado que nunca. Y esto significa que el debate y la próxima resolución del Consejo de Seguridad en abril de 2015 pueden tener una intensidad y gravedad enormes. Para entonces, España estará sentada en el Consejo de Seguridad. Si la falta de una « postura clara » de Francia y Estados Unidos persiste, el majzen intentará ejercer una presión brutal sobre España (terrorismo, emigración). Pero en esa situación, puede que ni el eventual (y, a mi juicio, indeseable y estratégicamente errado) apoyo de España evite que la ONU dé un paso cualitativo hacia la solución del conflicto del Sahara Occidental.

    Carlos Ruiz Miguel, Catedrático de Derecho Constitucional
    Universidad de Santiago de Compostela

    DESDE EL ATLANTICO, 07/11/2014
  • Maroc Wikileaks : Compte-rendu de la rencontre avec Mme Malcorra

    The Permanent Mission of
    the Kingdom of Morocco
    to the United Nations
    MONSIEUR LE MINISTRE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION
    Date : 24 juillet
    Objet : Question nationale/Rencontre avec Mme Malcorra.
    J’ai l’honneur de vous informer qu’afm de plaider la candidature de M. Aziz Mekouar, au poste de Représentant Spécial du Secrétaire Général pour l’Afrique de l’Ouest, j’ai eu, hier après-midi, à ma demande, une rencontre, avec la Chef de Cabinet du Secrétaire Général des Nations Unies, Mme Susana Malcorra. Cette dernière a saisi l’occasion pour soulever la question nationale dans les termes suivants:
    * Le processus politique est au point mort et il n’y a plus de contact entre l’Envoyé Personnel M. Christopher Ross et les autorités marocaines. 
    * Le Secrétaire Général et l’ensemble des responsables onusiens sont au fait du mécontentement profond du Maroc, au sujet du dernier rapport au Conseil de Sécurité.
    * Le Maroc a très clairement fait part de l’ensemble de ses préoccupations et tout le monde, au Secrétariat et ailleurs, les connait, désormais, parfaitement.
    * Le Maroc est furieux, entre autres, au sujet de l’échéance d’Avril 2015, pour une évaluation du processus de négociations. « Je vous assure qu’il n’en sera rien. Cette échéance n’est point à l’ordre du jour ».
    * Le Maroc a posé des questions par écrit, à l’Envoyé Personnel. Il est impossible à M. Ross d’y répondre, car cela risque de braquer l’autre partie, plus particulièrement au sujet du référendum.
    * Le Secrétaire Général est conscient qu’il n’y aura pas de solution miracle, ni de règlement du conflit dans le futur proche.
    * La poursuite de l’impasse et l’absence d’espoir, particulièrement chez les jeunes « sahraouis », risquent d’être exploitées par les éléments extrémistes.
    * Les événements qui se déroulent actuellement au Moyen Orient et dans la région sahélo-saharienne préoccupent grandement les Nations Unies.
    L’ébullition et les explosions que connaissent ces deux régions, ainsi que le fanatisme et l’extrémisme qui s’y propagent, ressemblent à un virus qui pourrait affecter le Sahara.
    * II convient, maintenant, de reprendre la discussion avec M. Ross, car le temps presse et il faut sortir de cette impasse.
    * II faut qu’il y ait un mouvement qui puisse attester que le processus politique n’est pas mort. D’où l’importance d’une reprise de contact entre le Maroc et M. Ross. « C’est un appel que je fais au Maroc ».
    Pour ma part, j’ai répondu ce qui suit:
    * le Maroc n’est nullement responsable de l’impasse actuelle, ni de l’absence de contact avec M. Ross.
    * Une délégation de Haut niveau avait été spécialement dépêchée, le 18 Juin 2014, à New York, pour discuter avec l’Envoyé Personnel, preuve de la bonne volonté du Maroc.
    * M. Ross a promis de répondre rapidement au questionnaire qui lui a été remis et dont le double objectif est d’obtenir des clarifications sur ses déclarations contradictoires, et de réunir les meilleures conditions pour la réussite du processus politique.
    * A ce jour, il n’y a ni répondu, ni essayé de prendre contact avec moi, combien même il est fréquemment à New York.
    * M. Ross aurait pu faire part, lui même, de son incapacité de répondre au Secrétaire Général.
    Au terme de cette réunion, j’ai promis de transmettre le contenu de cette discussion aux Hautes autorités marocaines. Pour sa part, la Chef de Cabinet a indiqué qu’elle demandera à M. Ross de prendre contact avec moi.
    S’agissant de la candidature de M. Mekouar, elle a précisé que le poste n’a pas encore été officiellement ouvert à candidatures. Elle s’est dite très heureuse de l’intérêt porté par le Maroc à cette fonction, dont témoigne la présentation de la candidature d’un diplomate de haut calibre. Elle a promis de l’inclure dans la « short list ».
    Haute considération
    L’Ambassadeur Représentant Permanent
  • Déclaration des prisnniers politiques sahraouis : grève de la faim 6, 7 et 8 novembre 2014

    Les prisonniers politiques Sahraouis dans les prisons marocaines 
    Déclaration
    Grève de la faim limitée 
    «Nous sommes tous Hassana Lwali. »
    Moins d’un mois après le martyre de notre camarade et frère martyr Hassana Lwali, et qui coïncide avec le quatrième anniversaire de l’attaque sur le camp militaire Gdeim Izik, 
    Nous annonçons que tous les prisonniers politiques sahraouis dans les prisons marocaines vont entrer dans une grève de la faim limitée le 6, 7 et 8 Novembre 2014. 
    Nous déclarons: 
    Nous tenons le gouvernement marocain responsable de la mort de Hassana Lwali et nous demandons une enquête internationale et investigation sur les causes et les conditions qui ont conduit à sa mort et les personnes responsables de la négligence directe et intentionnelle du martyr, qui a été tué, soit dans prison ou à l’hôpital militaire de Dakhla. 
    Nous prisonniers politiques sahraouis sont quotidiennement exposés à la torture et aux mauvais traitements, de harcèlement, de la négligence médicale et d’autres mauvais traitements contre les prisonniers politiques sous une forme systématique qui est une vengeance et immoral ainsi que illégale, L’objectif de cette vengeance est de parvenir à que nous repoussons nos positions et notre croyance en notre juste cause et de la lutte pacifique pour l’autodétermination et la liberté. 
    Nous condamnons fermement la poursuite de notre arrestation sur la base de simulations de procès et fabrication des documents et des process devant des tribunaux militaires ou civils qui manquent de légitimité. 
    Nous rendons hommage à la lutte des masses de la résistance de soulèvement et pacifique dans les villes du Sahara Occidental occupé et le sud du Maroc et sites universitaires. Nous renouvelons notre fierté dans la résistance et la dignité de l’sahraouie héroïque dans les camps de réfugiés, nous réaffirmons notre appréciation et de respect pour les combattants du Polisario, et nous promettons notre allégeance à eux et aux martyrs de notre juste cause pour la liberté et justice. 
    Nous appelons les Nations Unies à nous et tous les civils sahraouis protéger en vertu de la responsabilité juridique et politique sur le Sahara Occidental comme une région qui est pas indépendant et où la population vit sous occupation étrangère, qui a été souligné par la Assemblée Générale des Nations Unies lors de sa dernière session en Septembre 2014. 
    Nous renouvelons encore notre demande de droits de l’homme et d’élargir les pouvoirs de la MINURSO, Mission des Nations Unies au Sahara occidental, afin de créer le cadre juridique et administratif de l’Organisation des Nations Unies pour observer et respecter les droits humains et les signaler. 
    Nous condamnons l’Etat marocain qui continue l’exploitation des ressources naturelles de notre terre, et leur recherche constante d’autres richesses en conflit avec la position juridique exprimée par les Nations Unies et récemment par les tribunaux européens spécialisés. 
    Les prisonniers politiques sahraouis 
    Dans les prisons marocaines
  • La hipocresí­a de la Marcha Verde.

    por Javier Sanz el 12 mayo 2009
    En el año 1974, al auspicio de Naciones Unidas, España decide celebrar un referéndum en el Sahara Occidental para la autodeterminación del pueblo saharauiy Marruecos, temeroso del resultado del referéndum, solicita el amparo de laAsamblea General de las Naciones Unidas para que no se celebre. Trata de equiparar el caso con la descolonización del Sidi Ifni y su devolución a Marruecos.
    Naciones Unidas consulta a la Corte Internacional de Justicia:
    ¿Era el Sahara Occidental en el momento de su colonización por España un territorio sin dueño (terra nullius)?
    ¿Qué vinculos jurí­dicos existí­an entre el Sahara Occidenteal y el Reino de Marruecos y el complejo mauritano?
    El 16 de octubre de 1975 la Corte Internacional de Justicia resolvió (texto í­ntegro, caso 61, pag. 146):
    Por 13 votos contra 3 se determinó que en el momento de su colonización por España no era un territorio sin dueño.
    Por 14 votos contra 2 se determinó que existí­an ciertos ví­nculos de subordinación y de derechos sobre tierras entre algunas tribus que habitaban en el Sahara Occidental y el Sultán de Marruecos, pero NO existí­an vinculos de soberaní­a entre el el territorio del Sahara Occidental y el Reino de Marruecos o el complejo mauritano.
    La conclusión es que se debí­a celebrar el referéndum.
    El Sultán de Marruecos, Hassan II, lo interpreta de otra forma. Se queda con “existí­an ciertos ví­nculos de subordinación y de derechos sobre tierras entre algunas tribus y el Sultán de Marruecos” pero se olvida de “NO existí­an ví­nculos de soberaní­a entre el el territorio del Sahara Occidental y el Reino de Marruecos o el complejo mauritano” y de “en el momento de su colonización por España no era un territorio sin dueño” (los dueños eran los saharauis).Según su versión, la Corte del Tribunal de Justicia ha reconocido que el Sahara Occidental es marroquí­ desde “la noche de los tiempos”.
    El mismo dí­a, 16 de octubre de 1975, Hassan II convoca una marcha para ocupar “lo que es nuestro” (Marcha Verde):
    ” tenemos que iniciar una marcha verde desde el Norte de Marruecos hacia el Sur y del Este al Oeste. Tenemos, querido pueblo, que levantarnos como un solo hombre, con orden y organización para dirigirnos al Sahara y encontrarnos con nuestros hermanos allí­“
    Parece ser que esta marcha estaba preparada mucho antes de que resolviera la Corte Internacional de Justicia y que fue apoyada o financiada por EEUU debido a unasdesavenencias con España por las minas de fosfatos de la zona. Tratan de forzar a España para negociar la entrega del Sahara Occidental. La Marcha Verde estaba compuesta por unos350.000 marroquí­es que se dirigieron a la frontera del Sahara, zona que, previamente, el ejército español habí­a minado y alambrado. Se producen momentos de tensa calma.

    Franco está en las últimas y el Régimen se debilita. Por un lado, se defiende el referéndum de autodeterminación en Naciones Unidas y, por otro, se mantení­a conversaciones “secretas” (el 22 de octubre de 1975, el Ministro del Movimiento, José Solí­s, se entrevista con Hassan II en Rabat) para negociar la entrega del Sahara Occidental. Cuando Fernado Martí­nez Laí­nez levantó la liebre los militares y los propios saharauis se sintieron traicionados.
    El 2 de noviembre, Don Juan Carlos visita El Aaiún para tranquilizar tanto a militares como saharauis: “España saldrá de este lance con honor” (¿?). El Consejo de Seguridad insta a Marruecos a detener la invasión, pero Hasán II sabe que cuenta con el veto de EEUU y sigue con su plan.
    El 9 de noviembre la Marcha Verde se detiene y el 14 de noviembre se firman los Acuerdos de Madrid por los que España cede la administración del Sahara a la Yemaá Saharaui, Marruecos y Mauritania:
    En Madrid, a 14 de noviembre de 1975 y reunidas las delegaciones que legí­timamente representan a los Gobiernos de España, Marruecos y Mauritania, se manifiestan de acuerdo en orden a los siguientes principios:
    1º) España ratifica su resolución -reiteradamente manifestada ante la ONU- de descolonizar el territorio del Sahara occidental poniendo término a las responsabilidades y poderes que tiene sobre dicho territorio como Potencia Administradora.
    2º) De conformidad con la anterior determinación y de acuerdo con las negociaciones propugnadas por las Naciones Unidas con las partes afectadas, España procederá de inmediato a instituir una Administración temporal en el territorio en la que participarán Marruecos y Mauritania en colaboración con la Yemaá y a la cual serán transmitidas las responsabilidades y poderes a que se refiere el párrafo anterior. En su consecuencia, se acuerda designar a dos Gobernadores Adjuntos, a propuesta de Marruecos y Mauritania, a fin de que auxilien en sus funciones al Gobernador General del territorio. La terminación de la presencia española en el territorio se llevará a efecto definitivamente, antes del 28 de febrero de 1976.
    3º) Será respetada la opinión de la población saharaui, expresada a través de la Yemaá.
    4º) Los tres paí­ses informarán al Secretario General de las Naciones Unidas de lo establecido en el presente documento como resultado de las negociaciones celebradas de conformidad con el artí­culo 33 de la Carta de las Naciones Unidas.
    5º) Los tres paí­ses intervinientes declaran haber llegado a las anteriores conclusiones con el mejor espí­ritu de comprensión, hermandad y respeto a los principios de la Carta de las Naciones Unidas, y como la mejor contribución al mantenimiento de la paz y la seguridad internacionales.
    6º) Este documento entrará en vigor el mismo dí­a en que se publique en el Boletí­n Oficial del Estado la “Ley de Descolonización del Sahara”, que autoriza al Gobierno español para adquirir los compromisos que condicionalmente se contienen en este documento.
    CARLOS ARIAS NAVARRO
    AHMED OSMAN
    HAMDI MOUKNASS
    España abandonó a su suerte al Pueblo Saharaui. Los saharauis pasaron del dominio español a la ocupación militar marroquí­.
    Al dí­a siguiente, el 27 de febrero de 1976 en la población saharaui de Bir Lehlu, el Frente Polisario proclamaba la República Árabe Saharaui Democrática (R.A.S.D.) y emprendió una guerra de liberación del territorio contra Marruecos (ocupó el Norte) y Mauritania (ocupó el Sur). Atrapados por la tenaza polí­tica y militar marroquí­ y mauritana, se produjo la huida masiva de población civil saharaui. Fueron perseguidos por los medios mas brutales e inhumanos y el resultado fue la guerra y el exilio para las dos terceras partes de la población. Se establecieron en campamentos en la desértica región argelina de Tinduf. El pueblo saharaui quedaba dividido entre aquellos que viví­an dentro de los territorios ocupados por Marruecos y quienes lograron huir para establecerse en los campamentos de refugiados.
    El 5 de agosto de 1979 Mauritania, derrotada, firmó la paz con el Frente Polisario renunciando a sus pretensiones en el territorio. Marruecos aprovechó esta circunstancia e invadió la totalidad del Sahara Occidental. En 1991 Marruecos y el Frente Polisario firmaron un alto el fuego auspiciado por la ONU. La ONU estableció la Misión de Naciones Unidas para el referéndum en el Sahara Occidental (MINURSO) con la finalidad de vigilar el alto el fuego y de organizar el referéndum de autodeterminación para febrero de 1992. Marruecos ha ido aplazando la convocatoria del referéndum mediante apelaciones en las que pide que los colonos marroquí­es instalados en la zona durante los últimos años (que ya son mayorí­a) tengan derecho a voto. Con ello se garantizaba un resultado favorable para sus intereses.
    Sirva este post para pedir perdón al pueblo saharaui por abandonarlos y como reivindicación del referéndum de autodeterminación según el censo español de 1974.

    http://historiasdelahistoria.com/2009/05/12/la-hipocresia-de-la-marcha-verde

  • Rassemblement à Paris pour la libération des prisonniers politiques au Maroc

    4 ans après le démantèlement du camp de Gdeim Izik
    22 militants sahraouis sont toujours en prison
    LIBERATION DES PRISONNIERS POLITIQUES SAHRAOUIS
    Le 8 novembre 2010, les forces d’occupation marocaines ont démantelé violemment et brûlé le « camp de protestation » de Gdeim Izik installé dans le désert par plus de 20 000 Sahraouis pour défendre leurs droits politiques, économiques, sociaux et culturels. Depuis ce démantèlement, 22 militants sahraouis, pour la plupart défenseurs des droits de l’homme, sont détenus à la prison de Salé. Alors que ce sont tous des civils qui réclament le droit à l’autodétermination de leur peuple, ils ont été jugés par un tribunal militaire sans autre « preuve » que des aveux obtenus sous la torture et condamnés à de lourdes peines de prison: de 20 ans à la prison à vie. 
    A quelques jours du Forum Mondial des droits de l »homme, qui se tient à Marrakech du 27 au 30 novembre, le pouvoir marocain redouble de violence contre les militants sahraouis mais aussi contre les militants marocains des droits de l’homme : manifestations pacifiques réprimées; militants arrêtés, emprisonnés, torturés; activités d’associations interdites…Des délégations d’observateurs étrangers sont interdites d’accès dans les territoires occupés et expulsées. Au Maroc, on interdit, on réprime, on emprisonne, on torture!
    4 ans jour pour jour après le démantèlement du camp de Gdeim Izik, nous dénonçons la politique de répression du pouvoir marocain qui se poursuit malgré les rapports des organisations internationale des droits de l’homme et les résolutions du Parlement européen. Réaffirmant notre soutien à la juste lutte du peuple sahraoui pour la reconnaissance de son droit à l’autodétermination, nous appelons à 
    UN RASSEMBLEMENT 
    SAMEDI 8 NOVEMBRE À 15h
    PLACE DU TROCADERO
    suivi d’une manifestation jusqu’à l’Ambassade du Maroc 
    PARIS 16ème métro Trocadéro
    – pour exiger la libération de tous les prisonniers politiques marocains et sahraouis, l’arrêt de la répression et le respect des droits de l’homme 
    – pour instaurer un mécanisme international pour la surveillance des droits de l’homme au Sahara occidental
    – pour demander au gouvernement français de ne plus soutenir le pouvoir marocain qui continue de bafouer en toute impunité le droit international
    Nous appelons également les associations marocaines et sahraouies à se mobiliser pendant le Forum Mondial des droits de l’homme à Marrakech pour faire connaître et dénoncer la répression et les violations des droits de l’homme au Maroc et au Sahara occidental
    Signataires: ACCA, AFASPA, AFAPREDESA, AFDI, APSO, ARAC, ASEI, Association des Amis de la RASD, Association de la Communauté sahraouie en France (ACSF), Association des Sahraouis de France (ASF),ASPS Lorraine, CEDETIM, CLSPS, COMIPSO, Comité de jumelage Gonfreville L’Orcher, CORELSO, DROIT SOLIDARITE, ERMPdL, FASTI, Fondation Frantz Fanon, Le Mouvement de la Paix, Ligue des jeunes et étudiants sahraouis, MRAP, Plateforme de Solidarité avec le peuple sahraoui, SolidaritéMaroc05,Sortir du Colonialisme, Un camion-citerne pour les Sahraouis
    Avec le soutien de: CGT, CNT-F, Ensemble!, Europe Écologie Les Verts (EELV), FSU, MJCF, NPA, PCF, Union syndicale Solidaires
    Contact: plateforme SO@gmail.com
  • Ould Khelifa réaffirme le soutien de l’Algérie au combat du peuple sahraoui pour son autodétermination

    ALGER – Le président de l’Assemblée populaire nationale Mohamed Larbi Ould Khelifa a réaffirmé jeudi le soutien de l’Algérie au combat du peuple sahraoui pour son autodétermination.
    « Le peuple algérien soutient le combat du peuple sahraoui pour son autodétermination », a insisté M. Ould Khelifa dans une allocution à l’occasion de la sortie de la 3e promotion de député du parlement sahraoui i saluant les acquis obtenus par le peuple sahraoui au niveau des instances internationales.
    L’Algérie « n’ a pas de problème avec le Maroc » mais elle soutient le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, a encore soutenu le président de l’APN se disant convaincu que la dernière colonie d’Afrique accèdera à son indépendance.
    De son coté le président du parlement sahraoui, Khatri Eddouh a rendu hommage à l’Algérie pour son soutien au combat du peuple sahraoui. Il a par ailleurs mis en exergue l’importance de la formation dispensée au profit des parlementaires sahraouis pour la consolidation des relations qui unissent l’Algérie et le Sahara occidental.
    Cette promotion renforcera le parlement sahraoui qui célébrera en 2015 son 40eme anniversaire, s’est-il félicité. Le parlementaire sahraoui a souligné l’échec des manoeuvres entreprises par le régime marocain à tous les niveaux, notamment diplomatique. la communauté internationale a pris conscience que le règlement de la question sahraouie passait par l’exercice du peuple sahraoui de son droit à l’autodétermination, a-t-il dit.
    Une centaine de parlementaires et fonctionnaires sahraouis ont bénéficié au cours des 4 dernières années d’une formation par l’APN.
  • El blog saharaui por excelencia

    Mohamed Mahamud Embarec
    Desde hace años, en el conflicto del Sáhara Occidental surgió un nuevo ring en el pugilato entre Marruecos y los saharauis. El de la batalla mediática. En el mundo la globalización mediática, juega un papel importantísimo sobre todo porque los marroquíes tienen una enorme y sofisticada maquinaria de propaganda. A diferencia de los saharauis, tienen medios y tienen buenos consejeros : los israelíes, cuya experiencia en ese campo no se debe subestimar.
    Goebbels, el jefe del aparato de propaganda de Hitler decía que cuando la mentira se repite varias veces se convierte en verdad. Un principio ampliamente seguido por la prensa marroquí. Un artículo determinado lo publican decenas de diarios y sitios digitales, pero nunca en el mismo día. Cada uno a su turno.
    Nosotros sólo tenemos la SPS, una agencia de noticias que para salvaguardar su credibilidad no tiene derecho a entrar en el dominio de la propaganda. La prensa independiente es arabófona y en árabe las publicaciones no llegan muy lejos.

    Visita de la oficina de la ONU en Nueva York en el día de hoy
    La MINURSO publica casi diariamente un balance de las publicaciones sobre el Sáhara Occidental y la región del Magreb. Marruecos otorga gran importancia a esta publicación. Durante muchos años, presionaba al oficial italiano que se encarga de editarla. Le acusaba de ser un portavoz de la propaganda del Polisario para que se interese más a las publicaciones marroquíes. De hecho, Marruecos creó decenas de sitios con el fin de ofrecer a diario una “producción” destinada a “nutrir” a la revista de prensa de la MINURSO que es de capital importancia ya que va destinada a informar a las oficinas de la ONU, las embajadas, las ONG internacionales y a los periodistas acreditados en la región.

    Visita desde el ACNUR en Ginebra
    En este campo, “copiar y pegar” no sirve de nada a la causa. Hace falta responder a esas decenas de artículos que deforman la realidad del conflicto y de la situación de los saharauis. Hace falta denunciar al enemigo y defender los derechos legítimos del pueblo saharaui. En esta tarea, brilla nuestro blog y ningún otro puede aspirar a competir con él.
    Por eso, el blog Diáspora Saharaui, en sus versiones francesa, española e inglesa, es el blog por excelencia de los saharauis.
    En primer lugar, además de “copiar y pegar” responde a las exigencias de la batalla mediática librada contra el enemigo marroquí. Denuncia la propaganda de Marruecos, sus mentiras, su intoxicación, su represión, su diplomacia y la complicidad de la opinión pública marroquí con las tesis expansionistas del Majzén. 
    Gracias a Diáspora Saharaui, las publicaciones de numerosos diarios argelinos eran recogidas por la MINURSO.
    Diáspora Saharaui es hoy en día el único blog saharaui visitado por los funcionarios de la ONU para informarse de las prácticas de corrupción practicadas por el ex embajador de Marruecos en Ginebra.
    Diáspora Saharaui es el blog que merece las alabanzas de los saharauis y es el único cuya eficacia como arma de contrapropaganda ha sido probada.
    Como administrador de este blog, me siento orgulloso, digan lo que digan los detractores pulsados por la envidia y el injustificado rencor.
  • Après 39 ans, l’occupation marocaine du Sahara Occidental arrive à sa fin

    La ville de El Aaiun quadrillée par l’armée espagnole
    par Khalil Asmar
    Nous vivons aujourd’hui la commémoration du 39ème anniversaire de la grande catastrophe des sahraouis. Un jour comme aujourd’hui, mais de l’année 1975, le Makhzen avait envoyé ses hordes de colons marocains qui se comptaient par des milliers pour simuler une invasion pacifique des terres du Sahara Occidental pendant que l’armée marocaine mène, plus à l’Est, dans les localités évacuées par les espagnols, un génocide horrible et une épuration ethnique hideuse contre la population civile sahraouie. C’était une invasion en bonne et due forme qui a poussé le peuple sahraoui à l’exil, la mort, la disparition forcée et les détentions en masse en prélude à un série sans fin de catastrophes et de drames individuels et collectifs pour le peuple sahraoui. 
    En dépit, la résilience et la détermination du peuple sahraoui pour exercer son droit légitime à l’auto-détermination s’est amplifié de plus et la tour touristique que le régime de Rabat avait comptée de faire au Sahara Occidental s’est fut tournée en un cauchemar obsédant. La résistance armée des forces sahraouies menées par son avant-garde révolutionnaire le ‘Front Polisario’ a bouleversée tous les calculs du régime d’occupation coloniale marocain, le Makhzen. 
    Dès lors, aucun état n’a reconnu la souveraineté du Maroc sur le Sahara Occidental tandis que la République Sahraoui, qui s’est fut déclaré après l’évacuation du dernier soldat espagnole le 27 février 1976, a engrangé des dizaines de reconnaissances. Néanmoins, comment donc le Maroc a pu maintenir son occupation de ce territoire dénommé par les instances onusiennes comme territoire non-autonome ayant le droit inaliénable à l’auto-détermination ?
    Les tactiques de la peur :
    Le Sahara Occidental fait part de la fameuse résolution onusienne 1514 qui date des années soixante et qui avait pour objectif la décolonisation. En dépit, le Maroc a agi par tous les moyens pour que la justice internationale n’ait plus le droit de cité. A cet égard, il a eu recours à la tactique de la peur pour induire l’Ouest dans ses rivalités contre l’Est faisant croire que sa guerre contre le Polisario faisait partie de la guerre froide. Cette tactique été on l’occurrence l’argument qui avait poussé l’Ouest à l’échelon onusien de donner le feu vert à la monarchie marocaine d’envahir le territoire sahraoui par peur qu’il maintiendrait un rattachement avec l’Est. Le Maroc a étiqueté le Polisario d’organisation marxiste qui menaçait les intérêts de ses alliés occidentaux et par suite un appui inconditionnel à son occupation devrait s’intensifier à titre définitif. Une campagne d’aide militaire, politique et économique était dès lors, mise en œuvre à la disposition de l’autocratie moyenâgeuse du Maroc et c’est ce qui l’a aidé ultérieurement à maintenir une grande incursion dans les terres sahraouies. En revanche, les pays qui reconnaissent la République Sahraouis (RASD) n’ont été pas seulement ceux qui se sont alliés avec l’Est mais aussi et dans un grand nombre ceux qui s’alliaient avec le bloque occidental. Une reconnaissance qui dénomme le Polisario plutôt un mouvement de libération de tendance nationale. 
    Après l’achèvement de la guerre froide, il était temps de chercher une autre tactique suivant l’humeur de la peur afin de fayoter les maitres de la nouvelle ère de la mondialisation et conquérir leurs esprits. Dans cette guerre globale contre le terrorisme djihadiste, le Maroc encore une fois a trouvé son élan et cherchait par tous les moyens d’être le gendarme invincible et le parrain incontestable dans la guerre contre ce fléau en Afrique et en Moyen Orient. Pour passer à la mise en scène dans sa nouvelle pièce théâtrale, le Polisario devrait être tiqueté de terrorisme. Un lobbying à tous azimuts s’est mis en place pour objectif de lier le Polisario avec la mouvance terroriste, et faire en sorte que la guerre que la Maroc mène contre le Polisario s’inscrit aussi dans cette guerre acharnée contre le terrorisme. Ce même Polisario qu’on lui avait collé une étiquète de marxisme, miraculeusement deviendra un mouvement Islamiste radicale. Quelle magie!! 
    L’approvisionnement et la corruption :
    Il est d’une évidente clarté que ces Secrétaires Générales de l’ONU ont rendu ces instances onusiennes à des pépinières malades, voir en état comateux. Au lieu de résoudre les conflits encore émanant de la période précoloniale de décolonisation, ils ont contribué pas seulement à maintenir leurs statuquos mais aussi à aggraver leurs situations, et malgré les efforts de réanimation menés par les deux derniers dirigeants de l’ONU, notamment Kofi Anan et Ban Ki Moon, les instances onusiennes souffrent encore des entraves d’un héritage très lourd à changer. En effet, l’approvisionnement dont bénéfice les départements onusiens pour financer les opérations de paix et la sécurité à travers la planète est devenus un moyen de népotisme et clientélisme envers ces donneurs, sources de soutien en dépit de leurs péchés de dérapage contre les lois humains et abus flagrant de la légitimité internationale. Le Maroc, qui n’a rien à perdre, procède au pillage des ressources du Sahara Occidental et avec l’argent qu’il encaisse par la vente de sa richesse volée contribue à promouvoir les opérations onusiennes. Une conjoncture qui rend le Maroc, la source d’instabilité au Maghreb, exonéré des engagements internationales afin de décoloniser le Sahara Occidental, à titre d’obligation immédiate. 
    Pire encore, et comme vient d’être confirmé par tout un flux de documents accablants pendus sur la toile par le dénommé Chris Coleman, la corruption est au cœur du modus opérandi de la politique marocain. Des sommes faramineuses qui se dilapident vers toutes les directions : journalistes, politiciens, régimes corrompus et bien évidemment des hautes responsables onusiens qui sont devenues, hélas, des complices avec l’occupation par offres de corruption. Toutes ces pratiques sordides confirment, preuves à l’appui, ce qu’on savait déjà à travers des déclarations de quelques responsables honnêtes qui avaient rejeté des tentations ruses du régime marocain et aussi à travers ce silence intrigant de ces départements onusiennes malgré les atrocités flagrantes commis depuis des décennies contre le peuple sahraoui et documentés par les grandes organisations des droits humains. 
    La propagande et l’oppression :
    L’empiétement massif des colons marocains sur la terre du Sahara Occidental qui a eu lieu après des opérations militaires de ratissage sanguinaire de grande envergure contre les sahraouis était accompagné par une campagne de propagande inédite. Une propagande propagée à longueur de journée au cours du quelle toutes les décisions internationales, notamment de l’ONU et la Cour internationale de Justice sont manipulés pour endoctriner le peuple marocain et éloigner le plus grand danger qui avait menacé l’existence de la monarchie Alaouite, l’armée. Ainsi, les propagandistes à la solde du Makhzen pullulent partout pour maintenir à fond les thèses mensongères du régime expansionniste de Rabat.
    Incapable de transcender ses thèses coloniales à l’échelon international, le Maroc s’est lancé dans une immense opération de lobbying et achat des consciences pour propager sa propagande. Une campagne qui s’étalait sur plusieurs front et dont laquelle des milliards de dollars ont été dépensé. En dépit, aucun n’est dupe pour en croire ses moindres allégations même ceux qui sont tombés dans ses filets de corruption. 
    Par ailleurs, vu les facteurs cités ci-dessus, le Maroc perpètre ces crimes contre les sahraouis en toute impunité. Dès lors, le territoire du Sahara Occidental est devenu une prison ouverte au ciel où tous formes de media sont interdits, et où les abus hideux contre les droits humains sont à la quotidienne. Human Rights Watch, Amnesty International, RFK Center et autres ONG internationaux vivement dénoncent les pratiques répressives de dispositif sécuritaire colonialiste marocain. La répression raide est omniprésente dans toutes les sphères et sur tous les niveaux, politique, sociale, culturel et économique. 
    L’occupation marocaine du Sahara Occidental s’est maintenue donc à travers la répression, la corruption et les mensonges. En revanche et au fil des années, tous les arguments marocains sont démentis, voir même ridiculisés. Toutes ses tactiques qui font usage de la peur, la corruption, la propagande et la répression sont mises à nu où tout le monde n’en croit plus. 
    Après 39 ans, l’occupation marocaine du Sahara Occidental par conséquent s’avère plus que jamais vouer à sa fin.
  • ONU : Enquête interne, fonctionnaires corrompus par le Maroc

    Le porte-parole du Haut Commissariat des Nationes Unies pour le Réfugiés (HCR) a déclaré que son bureau est au courant des documents filtrés sur les pratiques de certains diplomates et qu’une enquête est en cours pour éclaircir les faits », a rapporté hier le site web Inner Press City.
    Les documents révélés par un hacker qui agit sous le pseudonyme de Chris Coleman, ont dévoilé le nom de trois fonctionnaires de l’ONU qui rapportaient des informations confidentielles à l’ex-ambassadeur du Maroc à Genève, affecté à New York depuis le mois d’avril dernier.
    Les trois fonctionnaires pris en flagrant délit d’espionnage pour le Maroc sont le suédois Anders Kompass, Directeur des opérations sur le terrain et de la coopération technique au Haut Commissariat aux Droits de l’Homme (HCDH) ; Athar Sultan Khan, Directeur du Cabinet du Haut Commissaire pour les Réfugiés et Bacre Waly Ndiaye, Directeur de la Division des Droits de l’Homme et des Traités au Haut Commissariat des Droits de l’Homme.
    Pendant longtemps, ces trois hommes ont sapé les efforts du Secrétariat de l’ONU pour résoudre des différents problèmes liés au conflit du Sahara Occidental. Parmi eux, la question de la protection des droits de l’homme de la population civile autant au Sahara Occidental sous contrôle marocain que dans les camps des réfugiés sahraouis au sud-ouest de l’Algérie. Un scandale qui secoue les bureaux de l’ONU et qui met à la lumière les raisons de la pérennisation d’un conflit qui date de bientôt 40 ans.