Année : 2014

  • Nouvelle preuve contre Abdallahi Ould Mohamedi, l’ »ambassadeur du Maroc en Mauritanie »

    Les preuves s’accumulent contre Abdallahi Ould Mohamedy, le directeur du groupe Sahara Media qui a été qualifié par un journal mauritanien comme « ambassadeur du Maroc en Mauritanie ».
    Dans un document précédemment révélé par le cyber-activiste Chris Coleman24, le public mauritanien a découvert comment Ould Mohamdu figure parmi les membres du Conseil d’Administration de l’Agende de Presse Africaine (APA).
    Dans un autre mail, Mourad El Ghoul, chef de cabinet du directeur Général de la DGED, Yassine Mansouri, nous avons trouvé le nom de Ould Mohamedy dans la liste des destinataires chargés de la médiatisation du rapport de Claude Moniquet, un institut d’études stratégiques dont le patron a été acheté par l’argent du Maroc et qui partage avec Ould Mohamedy l’habitude de dénigrer l’Algérie et le mouvement de libération sahraoui.
    Ici, il est question d’un autre mail oú El Ghoul transmettait une note de propagande transmise aux relais de la DGED pour la diffusion. 
    Rappelons qu’un expert du site arrêtsurimages.com a authentifié les mails publiés par Chris Coleman24.
    Voici le texte intégral du mail : 

    From: karim karimi
    Date: Wed, 14 Sep 2011 16:25:07 +0200
    To: Ahmed charai; amohamdy; HK Medi1; Hassan Khiyar; HASNA DAOUDI; a.alaoui; faridmnebhi

    Subject: Trafic de drogue/Front polisario
    Dans le cadre de la lutte contre le trafic de drogue, l’armée malienne traque un important lot de stupéfiants dans le désert sahélo-saharien, au sujet duquel des affrontements ont été déclenchés entre des bandes armées du front polisario et des trafiquants de drogue du Mali et du Niger.
    La confrontation armée entre les deux groupes qui s’opère à la frontière entre le Mali et l’Algérie, pour l’acquisition de la marchandise, composée d’une tonne de cocaïne et de haschich, s’est soldée, jusqu’ici, par la mort de quatre personnes.
    Vous voudrez bien trouver à cet effet, des dépêches de l’agence AFP, en vous priant de bien vouloir assurer une large médiatisation à leur contenu, tout en mettant l’accent particulièrement sur l’implication flagrante des séparatistes du polisario dans le trafic illicite tout genre.
    Très Cordialement.

  • Extrait du discours de Houari Boumediene, au sujet de l’implication française dans le conflit du Sahara occidental

    Extrait du discours de Houari Boumediene, au sujet de l’implication française dans le conflit du Sahara occidental

    Lorsque Houari Boumediene évoquait la France en pointant du doigt la stratégie adoptée par cette dernière, aux fins de garder ses intérêts en Afrique francophone et plus précisément dans les pays du Maghreb; il dénonçait non seulement la circulation des armes dans la région, mais aussi le surarmement du Maroc par la France.

    Il accuse ainsi la France, de semer la zizanie entre les deux pays…

    Nous vous proposons un extrait de ce discours de Houari Boumediene, prononcé en 1977 :4

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=55Uza2mzCuI]

    http://www.babzman.com/2014/extrait-du-discours-de-houari-boumediene-au-sujet-de-limplication-francaise-dans-le-conflit-du-sahara-occidental/

  • Black out total en France sur les révélations de «Chris Coleman»

    Les graves révélations faites par le hacker «Chris Coleman» sur no- tamment les relais médiatiques du Makhzen sont passées sous silence, en France. 
    Le contenu des documents confi- dentiels, publiés par ce hacker marocain, n’est pourtant pas sans intérêt pour les médias français, puisque certains «câbles» traitent des journalistes «mercenaires de la plume» au profit du Makhzen et de sa diplomatie.
    Ces «câbles», dont le contenu a été authen- tifié et, en tout cas, jamais démenti, ont fait le buzz sur la Toile. Mais ils n’ont nullement fait réagir la presse française, habituellement prompte à rebondir sur la moindre information qui viendrait du Maghreb. Parmi ces câbles compromettants, des emails échangés entre Ahmed Charaï, à la tête d’un empire médiatique, créé grâce aux financements du Makhzen, et quelques journalistes français, et pas des moindres, qui s’avèrent «des mercenaires de la plume». 
    Ces journalistes grassement payés par le Makhzen, par le biais d’Ahmed Charaï, qui dirige aussi le site l’observateur.ma, sont José Garçon, journaliste au quotidien «Libération», Mireille Duteuil, rédactrice adjointe au service monde du «Point», Vincent Hervouët, rédacteur dans la chaîne de télévision française «LCI», et Dominique Lagarde, journaliste au service monde de «l’Express». Des noms, dont Algeriepatriotique a fait l’écho dans un article intitulé «Des Mails confirment la corruption de journalistes français par Rabat pour s’attaquer à l’Algérie», publié le 21 octobre dernier. 
    Les en-têtes des emails échangés entre ces journalistes et le fameux Ahmed Charaï contiennent une signature cryptographique démontrant qu’ils sont authentiques et qu’ils n’ont, donc, pas été modifiés ni «caviardés», mais qu’ils sont bien tels qu’ils les ont reçus leurs destinataires, à l’époque. Ces emails, authentifiés par des experts, parlent de remise d’argent à ces journalistes français en contrepartie d’articles «complaisants» en faveur du Maroc et de son projet d’autonomie du Sahara occidental. 
    Par exemple, Vincent Her- vouët a reçu 6 000 euros pour ses articles propagandistes écrits en septembre dernier dans «l’Observateur» et «Foreign Policy». Dominique Lagarde a perçu 12 000 euros pour deux mois de lobbying médiatique anti-algérien. De grosses pointures, bien connues dans le paysage médiatique français, dont les faits qui leur ont été reprochés, ne devraient normalement pas passer sous silence. Car il s’agit bel et bien d’une atteinte à l’éthique journaliste et à la déontologie qui régit la profession de journaliste. Ces pratiques douteuses et controversées du Makhzen jettent, ainsi, le discrédit sur ces journalistes, mais aussi portent atteinte à la crédibilité des médias dans lesquels ils travaillent. Pourquoi, donc, ce silence assourdissant des médias français qui n’ont pas pipé mot sur ces révélations ? D’autres journalistes ont-ils un fil à la patte et craignent-ils que le scandale les atteigne aussi ?
    Le Courrier d’Algérie, 22/12/2014
  • Coup-franc direct : Le Marot et l’ébola

    par Anour M.
    Même si le Maroc avait soutenu mordicus qu’il ne pouvait pas abri- ter la CAN 2015 en raison du virus Ebola qui envahit l’Afrique et qui risque de se propager dans son pays, n’empêche qu’il y a toujours des zones d’ombre. En effet, est-il normal que la Guinée qui est le seul pays qualifié à la CAN qui est touché par Ebola veuille se préparer au Royaume chérifien ? Il faut savoir aussi que ce dernier avait joué tous ses matchs pour le compte des éliminatoires au Maroc aussi. Tout cela montre que quelque chose d’extra sportif se cache derrière le refus du Maroc d’accueillir la Coupe d’Afrique des Nations et pour cause ils sont prêts à accueillir la Guinée et pas toutes les équipes du continent, même ceux-ci ne sont pas touchés contrairement à lui par le virus Ebola. Indépendamment des sanctions qu’elle devrait infliger au Maroc, la CAF devrait établir une enquête pour connaître les véritables raisons qui ont fait que ce pays se refuse d’abriter la compétition afri- caine surtout qu’il a mis la Confédération dans une situation très diffi- cile en l’obligeant à trouver rapidement un autre pays pour prendre le relais dans la précipitation, ce qui risque d’influer sur le niveau de la compétition.
  • La solución está en nuestras manos

    por Zrug Lula
    Finalmente he tenido la oportunidad de ver el documental de Álvaro Longoria y Javier Bardem sobre el Sahara Occidental “Los Hijos de las Nubes”. Es emocionante, revelador y brillante a la hora de abordar el conflicto desde una perspectiva histórico-política. 
    Varias declaraciones en este documental me hicieron reflexionar sobre el futuro de nuestra causa. Todas ellas indican que mientras mantenemos esta postura defensiva jamás avanzaremos más de lo que ya hemos hecho. Cambiar de estrategia será la única solución viable si queremos de verdad tener nuestro propio estado independiente y soberano sobre Saguia Al-hamra y Río de Oro.
    Primero, la declaración de Frank Rudy (fallecido recientemente), primer jefe de la MINURSO, sobre la descripción perfecta de los marroquíes al tildarles de “mafiosos a la hora de abordar el conflicto”. El Señor Rudy dijo que “recibió catorce ofertas de soborno” para que cambie su modo de ver el conflicto y abordarlo desde la perspectiva de la tesis marroquí directa o indirectamente.
    Mientras que la segunda declaración fue hecha por un insólito amigo de la causa saharaui y es nada menos que John Bolton, ex representante de los Estados Unidos en la ONU. El Señor Bolton dijo claramente que “Marruecos jamás permitirá la celebración de un referéndum y que los saharauis debemos ser realistas y entender esta cuestión”. John Bolton es considerado un neo-conservador pero era increíblemente un defensor acérrimo de la causa saharaui.
    La tercera cuestión y más preocupante que me hizo reflexionar fue la intervención de dos niños para explicar la razón de existencia del muro. Cuando el primero se apresuraba en decir que su objetivo era dividir las fronteras entre Argelia y….el segundo lo interrumpe rectificando que dividía al Sahara Occidental entre territorios liberados y aquellos ocupados por Marruecos. Viendo esta triste interpretación de un niño saharaui sobre el “Muro de la Vergüenza” que divide a nuestras familia, siembra el miedo y amenaza diariamente la vida de todos aquellos que viven u optan por cruzar los territorios liberados, solo nos quedaría preguntarnos sobre qué historia estamos formando a las nuevas generaciones si no saben ni porqué están en los campamentos de refugiados. Si seguimos así, dentro de diez años las generaciones venideras dirán que vienen de otro planeta.
    La cuarta declaración que me impactó fue la de Erwin Lanc, Ministro de Exteriores de Austria en los años ochenta del siglo pasado, quien dijo que los políticos de hoy en día hacen política por dinero. “Ellos no son políticos, sino máquinas de hacer dinero”. Y esto se aplica perfectamente a unos cuantos de nuestros representantes “supuestamente diplomáticos”. 
    Por su parte, Roland Dumas, Ministro de Exteriores francés en los años ochenta e inicios de los noventa del siglo pasado, afirma que “hay problemas que no tienen solución y esa (la del Sahara Occidental) es una de ellas”. Así de simple! Hace unos años atrás escuché decir personalmente a un embajador francés (había convivido mucho con la sociedad “bidán” durante la época colonial) en uno de los países africanos a los que iba a trabajar que “él no estaba de acuerdo con la postura de su país en el conflicto y que para él los saharauis merecemos tener nuestra independencia”. La postura de enemistad de Francia hacia nosotros no es eterna ni tampoco su apoyo incondicional a Marruecos es sagrado, tal como lo demuestra la actual crisis política entre ambos países. 
    Cambiar el rumbo de las cosas, darle un nuevo aire a la causa y presionar para que el conflicto se resuelva pronto, y a nuestro favor, está en nuestras manos. Marruecos ha fracasado en su política de comprar posturas, sus planes cocidos en el harén de su Majestad han fallado estrepitosamente y solo le queda sembrar la discordia para debilitarnos y hacernos ver como incapaces de edificar nuestro propio estado. 
    La justeza de nuestra causa es obvia y nada ni nadie puede cambiar eso; ni el tiempo ni el dinero ni la traición. El próximo año puede decisivo, pero aún así no se puede vivir de esperanzas e ilusiones. El cambio es necesario y urgente, y más que de las personas, debería ser en la forma de hacer las cosas. 
    Termino esta reflexión con una anécdota que leí recientemente en un artículo del destacado académico y ex Ministro de Cultura argelino Muhyiddin Ameimur. 
    El Dr. Ameimur relata que una vez el General francés, luego presidente Charles de Gaulle, sospechaba de que uno de sus funcionarios trabajaba de espía para los alemanes durante la segunda guerra mundial. Aunque no tenía pruebas contundentes de ello, algo le decía que trabajaba para el enemigo. Un día decidió escuchar su instinto y acusarlo directamente de espionaje, aunque no estaba seguro de cómo sería la reacción del oficial. Cuando le pidió que le dijera cómo hacía para pasarle información a los alemanes, el hombre le dijo que él no pasaba información sino que “empleaba a las personas menos indicadas en los lugares más sensibles”. Saquen ustedes sus propias conclusiones! 
    Por último, no puedo pasar por alto esta ocasión sin felicitar al pueblo cubano y a la Revolución Cubana por la liberación de sus héroes y celebrar que el bloqueo político y económico injustamente impuesto a Cuba será finalmente eliminado. “Sólo vencen los que luchan y resisten”. 
    Zrug Lula.
  • Journalistes français corrompus : Entre Ben Ali et Mohammed VI

    Le Maroc et la Tunisie, deux pays d’Afrique du Nord étroitement liés à leur ancienne métropole, la France. Sous le régime de Ben Ali, ils avaient le système dictatorial comme dénominateur commun. Malgré les relations de complicité avec le gouvernement français, Rabat et Tunis partagent aussi la peur de la société française. Raison pour laquelle les deux régimes vont dépenser des sommes faramineuses dans le lobbying.
    En Tunisie, Ben Ali avait créé l’Agence tunisienne de communication extérieure (ATCE). Au Maroc, c’est la DGED, le service d’espionnage marocain qui fait le boulot de soigner l’image du pays à l’Etranger. Les moyens et les méthodes sont les mêmes : l’argent et la corruption. Des rémunérations gracieuses, beaucoup d’avantages et des vacances sous le soleil de Tunisie et du Maroc. Les bénéficiaires de la générosité des dictateurs du Maroc et de la Tunisie ne sont ni plus ni moins que le nec plus ultra de la presse française.
    Le 29 juin 2011, le Canard Enchaîné se faisait l’écho du scandale qui a secoué la sphère médiatique française. Il dévoilait la liste des journalistes que l’ATCE leur a graissé la patte avec des sommes mirobolantes, avec des voyages sous des prétextes futiles ou fictifs, ou des frais imaginaires : Etienne Mougeotte du Figaro, Nicolas de Tavernost de M6, Dominique de Montvalon du journal Le Parisien, Alain Weil, patron de RMC-BFM TV, mais également Michel Schifres et Marie-Ange Horlaville, journalistes du Figaro, Gérard Gachet, ancien de « Valeurs actuelles », Françoise Laborde, présentatrice du JT de France 2. 
    « L’histoire, comme une idiote, mécaniquement se répète», a dit Paul Morand (1888-1976). En voilà un exemple encore. Trois ans après le scandale des amis de Ben Ali, vient la honte des amis de Mohammed VI. Ils ont été dénudés par le cyber-activiste connu sous le nom de Chris Coleman. Leurs noms sont bien connus : Vincent Hervouet, de LCI et ancien président de l’association de la presse diplomatique française, Mireille Duteil, du Point, Dominique Lagarde, de L’Express et José Garçon, ancienne journaliste à Libération. Cette dernière est connue en Algérie pour son acharnement contre le régime de ce pays et se présente actuellement comme spécialiste du monde arabe et elle s’est découvert un côté humain en lançant une initiative de soutien aux victimes civiles en Syrie. Elle critique violemment le régime de Bachar Al-Assad, alors qu’elle n’a que de louanges pour le régime sanguinaire de Rabat.
  • Quand la justice met en cause les allégations des amis du Maroc

    Khalil Asmar
    C’est devenu une habitude d’entendre parfois des déclarations de quelques politiciens décrivant le Maroc comme un pays exemple de démocratie dans la région, notamment le Maghreb, le monde Arabe ou même à l’échelon africain. Cependant, des jugements et verdicts de leurs propres systèmes judicaires démentent leurs déclarations accusant la justice marocaine d’être rétrograde, népotique, corrompue et tortionnaire. 
    En effet, Le 13 Août 2014, un tribunal fédéral américain a refusé d’exécuter un jugement de 123 millions de dollars émis par un tribunal marocain en 2009 contre un natif de Texas, John Paul DeJoria. Le tribunal a aménagé diverses raisons pour refuser de reconnaître le verdict, mettant l’accent sur l’absence d’un système judiciaire indépendant et l’influence illimitée des hauts responsables marocains sur le système judiciaire. 
    L’affaire DeJoria remonte à l’an 2000 où il a été impliqué dans une entreprise d’exploration pétrolière au Maroc, à travers son investissement dans une société américaine appelée ‘Skidmore Energy’ qui a ensuite «formée et capitalisée » une société marocaine sous le nom de ‘Lone Star Energy Corporation’ (« Lone Star ») pour faciliter ses opérations en vue de développer les ressources énergétiques au Maroc. Selon la loi marocaine de cette époque, au moins un actionnaire devrait être un citoyen marocain, et ce n’était que le cousin germain du roi qui a servi dans ce rôle, le Prince Moulay Abdallah Alaoui. 
    Mais les vents sont allés contre la volonté des navires, et les prospections pétroliers se sont avérées un vrai fiasco. Les allégations de quantités présumées et relayés ensuite par le ministère de l’énergie marocain sont vite déclaré fausses, ce qui a conduit à l’effritement de l’entreprise d’affaires entre Lone Star, Maghreb Petroleum S.A (MPM) et ‘the Mideast Fund for Morocco Limited’ (MFM). Avec DeJoria, MPM et MFM avaient été partenaires dans cette ’Entreprise pétrolière au Maroc’ sous la supervision du ministère marocain d’énergie. 
    Pris au vif et après des mésententes et conflits entre les partenaires, DeJoria a rapidement quitté le Maroc, affirmant que sa vie était en danger vu les retombés judicaires impartiales qui vont être misent à son encontre en cas de poursuite judiciaire. En 2009, Sept ans après le début des procédures judiciaires en 2002, le jugement comme il s’y attendait était en faveur de ‘Maghreb Petroleum SA’ (MPM), dont les actionnaires inclus le cousin du roi.
    Par ailleurs, la cour fédérale américaine a bafoué le verdict prononcé par la justice marocaine pour les raisons suivantes : 
    Primo, ‘Le jugement de la cour marocaine n’a pas été rendu dans un système qui fournit des tribunaux et procédures compatibles avec un traitement équitable. Le tribunal a en outre expliqué que « [un] jugement étranger ne peut pas être reconnu au Texas se il a été« rendue en vertu d’un système qui ne prévoit pas … des procédures compatibles avec les exigences d’une procédure régulière de la loi’ 
    Secundo, les juges marocains ne sont pas indépendants et ils sont susceptibles d’être sous la pression des membres de la famille royale. Le tribunal a élaboré: « [n] on seulement que tous les jugements sont rendus par les tribunaux marocains émis au nom du roi, mais le roi préside également le Conseil Supérieur de la Magistrature (Conseil supérieur de la magistrature), qui est l’organe qui nomme, discipline, et favorise les juges. En outre, conformément à l’article 24 de la Constitution marocaine, le roi nomme le ministre de la Justice (MJ). Étant donné que le Ministère de la Justice siège au Conseil supérieur de la magistrature, cela mène à un influence indirecte considérable du roi sur la composition de la magistrature puisque «[l]e Ministère de la Justice exerce une influence notable sur la nomination, la discipline, le transfert et la promotion des juges. » Ce fait « rend les juges redevable au Ministère de la Justice non seulement sur leur première nomination, mais pour leur sécurité d’emploi qui continue ainsi, avec des implications négatives évidentes sur l’indépendance judiciaire. »
    Ainsi, la cour fédérale américaine mette à nu la corruption systématique qui sévisse dans le système judicaire au Maroc et épingle son jugement. Une justice qui se fait par téléphone et un régime qui se positionne hors de la loi quand ses intérêts économiques ou politiques sont en jeu. L’autre ironie fracassante, c’est que même les medias marocains n’ont pas osé évoquer ce verdit de la cour fédérale américaine par peur de représailles tant que ça touche l’entourage de la famille royale, les intouchables du Maroc.
    L’autre incident judicaire qui bafoue les déclarations politicardes des amis du Maroc s’est produite en France, le pays où ses politiciens souvent sont mis à relayer des déclarations fallacieuses sur la modernité, l’état de loi et démocratie dont jouisse le régime du Makhzen, qui depuis 40 ans maintient et occupe les terres du Sahara Occidental seulement grâce à l’appui inconditionnel de la France. 
    En effet, une association demandait l’audition du directeur général de la DGST marocaine, Abdellatif Hammouchi, pour complicité de torture. Saisissant de sa présence en France, sept policiers français s’étaient ainsi rendus à la résidence de l’ambassadeur du Maroc en France pour notifier une convocation émanant d’un juge d’instruction. Deux plaintes déposés devant la justice française, le cas d’un franco-marocain condamné à 10 ans de prison ferme et qui a nié devant le tribunal marocain les faits qui lui étaient reprochés, et une 2émme cas portait sur un citoyen sahraoui et défenseur des droits de l’homme purgeant actuellement une peine de prison de 30 ans pour son implication dans les émeutes qui sont déclenchés après le démantèlement du camp de Gdeim Izik près de El Aaiun en 2010, la capitale du Sahara Occidental occupée. 
    L’incident qui a eu lieu le 20 Février 2014, a suscité une crise politique entre les deux pays et par suite la Maroc a suspendu sa coopération judiciaire avec la France. Le régime médiéval de Rabat cherche par tous les moyens de continuer ses crimes avec impunité.
    Alors que les documents pondus sur la toile ont révélé la diplomatie méprisable du Maroc, notamment la corruption tous azimuts pour acheter le silence de la communauté internationale, de l’autre côté, ce sont ses amis même qui dévoilent et bafouent son système judiciaire corrompu et tortionnaire. 
    Cependant, ces politiciens et régimes amis du Maroc essayent vainement de nous convaincre que ce Maroc qui dans les faits ne connait sur la démocratie et l’état de droit que les noms, est une étincelle dans la région au moment où il n’a même pas de crédibilité pour offrir une autonomie aux Sahraouis ; ces derniers qui, plus que quiconque, depuis 40 ans encore vivent sous les affres d’une occupation vicieuse, privés de droits et justice.
  • Sahara occidental : la neutralité bien ordonnée

    Le Makhzen peut s’estimer heureux, d’une certaine bienpensance algérienne. Il y a quelques mois, un appel avait été lancé qui renvoyait dos à dos l’Algérie et le Maroc et qui réduisait la tension entre les deux pays à une question de rivalités entre dirigeants. 
    Au bout du compte, l’occupation ignominieuse et criminelle du Sahara occidental passera aux comptes des pertes et profits et l’Algérie devra céder sur toute la ligne, sur ses principes fondamentaux, depuis qu’elle les a faits siens, au regard de sa lutte de libération nationale. Elle devra s’aligner sur la politique expansionniste du royaume chérifien, sur le jeu machiavélique des Etats-Unis et de la France et accepter l’arrogance d’une monarchie, qui n’hésite pas à revendiquer des territoires algériens. 
    Tout bonus pour le colonialiste au petit pied, se fera l’ou- verture des frontières et l’abandon du soutien au Front Polisario, sans préjudice de l’affaiblissement de la position algérienne au profit d’une tête de pont assumée de la Françafrique. 
    Ainsi, se multiplient, au nom d’un apaisement et d’un évitement d’une guerre probable (rien que ça !), des interventions qui entretiennent une savante ambiguïté sur les causes réelles du froid qui sévit aux frontières ouest. Le Makhzen en est fort aise, il trône au-dessus de tout, il n’a rien à se reprocher que d’avoir de rôle de «frère ennemi», somme toute véniel, par rapport à sa volonté d’amener le pouvoir algérien à lui signer un quitus contre le Polisario et les Sahraouis. Il doit le faire pour répondre aux appels à la raison, peut-on lire. Sans qu’en fait soit définie ladite raison. Loin s’en faut. Alors vient à l’esprit ce que ce hacker marocain a publié comme documents classifiés. Surtout sur l’investissement médiatique, sur ces plumes achetées pour soutenir le Makhzen dans son œuvre de diabolisation de l’Algérie. 
    Vincent Hervouet, journaliste à LCI et ancien président de l’association de la presse diplomatique française, José Garçon, ancienne journaliste de Libération, Mireille Duteil et Dominique Lagarde, res- pectivement rédactrices en chef du Point et de L’Express, à l’époque (retraitées depuis), ont été démasqués. 
    Pour seule défense, ils nient avoir été payés par les services marocains, et ont expliqué qu’«ils écrivaient leurs billets gratuitement, pour rendre service à celui qu’ils présentaient comme un ‘’copain’’», nous dit le journaliste Jean.Marc Manach qui a authentifié leurs messages. «L’information est accablante pour quatre grands médias français, dont les journalistes ont ainsi travaillé en étant stipendiés par une puissance étrangère», peut-on lire sur rue89, dont l’article ne doute pas de la véracité des faits reprochés. 
    Qu’en est-il de ce qui n’est pas révélé ? La liste doit être plus longue qu’il n’y paraît. De là à humer l’argent makhzénien dans tout ce qui verse dans sa stratégie, il n’y a pas trop d’efforts à développer. L’intoxication semble d’ailleurs avoir fait son chemin dans l’esprit de certaines bonnes âmes du journalisme, qui se mobilisent angéliquement pour défendre la «paix» alaouite.
    Nazim Rochd
    Le Jour d’Algérie, 21/12/2014
  • Un journaliste espagnol révèle : «Les Français ne sont pas les seuls à être corrompus par Rabat»

    Le journaliste espagnol Ignacio Cembrero, qui a couvert l’actualité du Maghreb pour le quotidien El Pais, vient de jeter un autre pavé dans la mare bien pestilentielle du Maroc, en attestant que le régime de Rabat a corrompu des journalistes d’autres nations, notamment des Américains et des Italiens. Dans une tribune publiée sur le site Orient XXI, ce journaliste espagnol assure, en effet, que d’autres journalistes ont bel et bien reçu de l’argent du Maroc en contrepartie d’articles orientés en faveur du régime de Rabat et contre l’Algérie et le Front Polisario. 
    «Les agents de la DGED (renseignement intérieur) et leurs collaborateurs parviennent, moyennant finances, à ce que des journalistes et des think tanks français, américains et même italiens produisent des articles et des analyses favorables aux thèses du Maroc et préjudiciables à l’Algérie et au Front Polisario qui revendiquent, depuis 1973, l’indépendance du Sahara Occidental», écrit Cembrero qui confirme dans ce sillage que la DGED s’emploie aussi, à travers des intermédiaires, à séduire le lobby juif aux Etats-Unis dans l’espoir qu’il pèsera auprès de l’administration Obama pour qu’elle soit plus compréhensive avec les thèses marocaines sur le Sahara. 
    Le journaliste d’El Pais dit également avoir appris qu’Israël et le Maroc maintenaient, du moins en 2011 et 2102, un dialogue politique permanent, alors que l’armée israélienne continue de massacrer des Palestiniens, homme , femmes et enfants. Après avoir lu des centaines de câbles mis en ligne depuis le 2 octobre par le fameux profil anonyme «@chris_coleman24», le journaliste Ignacio Cembrero arrive à la conclusion que «le Maroc voit le monde à travers la lorgnette du Sahara». 
    Ainsi, «ce bout de désert, affirme-t-il, est partout, dans les réunions du Conseil d’association avec l’Union européenne, dans les visites ministérielles en Europe ou dans les relations avec des pays aussi lointains que le Paraguay». Cela explique ainsi l’acharnement du Makhzen contre l’Algérie qu’il accuse d’être derrière ses revers diplomatiques sur ce dossier dont semble dépendre l’avenir de la monarchie. 
    Ces documents confidentiels, mis en ligne par ce fameux Chris Coleman, qui se présente comme un Marocain installé à l’étranger, ont le mérite de mettre à nu la grande hypocrisie du régime marocain, qui use et abuse de méthodes et pratiques répréhensibles pour faire passer son projet d’autonomie du Sahara Occidental. En vain.
    Rafik Meddour
  • « Chris_coleman24 », comme une tempête silencieuse

    Opinion. C’est bientôt Noël chez les zmagris, il fait froid, tout le monde tire la gueule et ça sent le sapin… Jusqu’au Maroc.
    Depuis plusieurs semaines, l’Etat marocain vit tribulations sur tribulations, suite aux multiples publications de Chris_Coleman24. Ce cyber-activiste distille sur le WEB via Twitter, des documents aspirés dans les limbes cybernétiques, classés « top secret » du gouvernement marocain.
    Il ne cache ni sa sympathie pour la cause sahraouie ni son envie de déstabiliser le régime marocain. Les médias officiels du pays restent trop discrets sur ce qui est déjà qualifié par des observateurs comme étant : l’affaire du « Snowden marocain ».
    Et gare à ceux qui tenteront de vexer Chris_Coleman24 en prétextant que les documents présentés ne sont pas authentiques. Il se rebiffe aussitôt, l’amenant à partager, authentifications à l’appui, d’autres documents compromettants.
    Une sorte de boîte de Pandore qu’il aurait fallu pour le Makhzen (nom attribué à l’Etat marocain) qu’elle ne s’ouvre jamais.
    L’un des récents faits d’armes de Chris_Coleman24 rapporté par un journaliste, est le partage de documents révélant, les noms de journalistes français, soudoyés par les services de renseignements marocains.
    Oui Monsieur, de la corruption en d’autres termes !
    Pour nous relayer ces histoires de divulgations, quelques médias occidentaux et des médias électroniques indépendants marocains, à l’instar du célèbre journal électronique du journaliste dissident Ali Lmrabet : « Demainonline ».
    Chris_coleman24 inquiète jusque dans les plus hautes sphères de l’Etat marocain, il y a peu de doutes là-dessus.
    Faut-il s’en réjouir ou s’indigner ?
    Pour ma part je pense qu’on ne procède pas de manières nobles avec ceux qui usent des pires méthodes. Chris_Coleman24 agit tel un miroir, il mime ceux-là même qu’il tente de déstabiliser.
    Il est fort à parier que Chris_coleman24 deviendra dans les semaines, dans les mois à venir, la voix de la conscience d’une certaine opposition marocaine. Que ce pseudo emprunté au sélectionneur de l’équipe de football galloise acquiert au fil des jours une couleur outre-Méditerranée .
    Il est déjà celui que tout le monde attend … Sympathisants comme contradicteurs.
    Est-il protégé par des cieux moins soupçonnables que « l’éternel coupable » algérien constamment avancé par les officiels marocains ?
    Protégé peut-être par ceux qui connaissent le Makhzen, qui mangent à même la table avec lui. Qui tirent les ficelles de ce qui pourrait ressembler à un règlement de compte. Comme celui d’un client déçu par une passe dans une maison close …?
    Sont -ils plusieurs …?
    Seul le temps et un travail journalistique digne de ce nom pourront nous éclairer.
    Pourquoi le dossier du Sahara … ?
    Pour ceux qui l’ignorent encore, l’épineux dossier du Sahara est ce legs empoisonné du roi Hassan 2à son fils Mohamed 6. Cet immense territoire au sud, revendiqué à la fois par le Maroc et à la fois par le Front Polisario ( indépendantistes sahraouis).
    Ce dossier « chlingue » à tous les niveaux, tant les montants alloués à la corruption des élites marocaines et internationales, pour plaider la cause de la souveraineté chérifienne ont été (et sont toujours) faramineuses. Tant la crédibilité des uns est souillée par une pastilla jambe en l’air ou une invitation « mamounesque » de trop.
    Ce dossier semble capital pour le sommet du pays et fait l’objet d’un quasi unanimisme non-négociable, qu’il serait inconscient aujourd’hui de vouloir bousculer.
    « Ceux qui feignent croire se coucher du bon côté, finissent toujours par avoir des crampes » disait l’ancien.