Année : 2014

  • Songes et mensonges d’un monarque

    Le discours surréaliste de Mohammed VI, souverain du seul pays au monde qui «célèbre» une occupation coloniale est émaillé de contre-vérités, mais qui montre l’isolement du Maroc qui revient a ses litanies des années Hassan II et des procès gratuits faits à l’Algérie.
    D’ailleurs, à chaque fois qu’il est acculé sur le plan international en raison notamment de la pugnacité du représentant du secrétaire général de l’Onu Christopher Ross, Le monarque qui montre curieusement qu’il n’a aucune maîtrise du dossier sahraoui et qu’il s’en remet à son piètre MAE, veut faire d’une question de décolonisation un problème bilatéral avec notre pays.
    Le recours qui lui reste, ne pouvant plus compter sur l’appui inconditionnel de Paris, qui prend peu à peu ses distances avec la politique coloniale de Rabat et l’intransigeance de Washington quant au processus référendaire au Sahara occidental. Que reste-t-il donc au roi pour essayer de faire contre mauvaise fortune bon gré appelant au secours l’allié israélien et son bras armé le lobby sioniste l’AIPAC, dans les arcanes du pouvoir américain. Dans le même temps, il joue sur la duplicité en envoyant son Premier ministre à l’ambassade d’Algérie à Rabat pour la réception du 1er-Novembre, avant de faire offense au peuple algérien.
    Il est vrai qu’il a été a bonne école. Pour ce qui est de gagner du temps, le seul paramètre d’une diplomatie lamentable dont les arguments sont la corruption et l’achat des consciences, le Maroc table sur les victoires aux présidentielles, toutes hypothétiques de Nicolas Sarkozy en France et surtout celle de Hillary Clinton aux États-Unis. Mais revenons aux contre-vérités du roi quand il affirme que l’Algérie est partie prenante dans le règlement de la question du Sahara occidental. Pourquoi alors la monarchie marocaine a a-t-elle officiellement accepté le « plan de Règlement » ONU-OUA , qui définit les modalités d’un référendum d’autodétermination du peuple sahraoui .Un référendum accepté par Hassan II devant ses pairs africains au sommet de Nairobi . Une procédure référendaire réaffirmée à chaque fois par le Conseil de sécurité dans ses Résolutions 658, 690 et 725 et approuvée par le Maroc .
    Autre contradiction de celui qui a pourtant fait ses classes auprès du rigoureux Jacques Delors et des plus grands juristes français. Lorsqu’il affirme que le Sahara occidental est un conflit « régional » et non pas un conflit de décolonisation. Il fait mine d’oublier que l’Assemblée générale des Nations unies , d’une manière continue depuis 1965, avant et après l’invasion du territoire par le Maroc, a considéré ce conflit comme un problème de décolonisation. Plus important encore, la question est à l’ordre du jour du Comité de décolonisation de l’Assemblée générale sans que le Maroc en fasse objection. Il n’est pas vrai que le Maroc ne soit pas une puissance occupante. Cependant, l’Assemblée générale des Nations unies a officiellement qualifié la présence marocaine au Sahara occidental comme « occupation » dans ses résolutions 34/37 et 35/19.4. Mohammed VI a déclaré que « le Maroc n’a jamais été une force d’occupation ou une puissance administrante au Sahara ». Pourtant, le ministre marocain, à l’époque, des Affaires étrangères de Mohammed VI, Mohamed Benaissa, a écrit une lettre officielle au secrétaire général (SG) de l’Onu, le 2 février 2006, où l’on attribuait au Maroc la condition de «puissance administrant» (document officiel Nations unies S / 2006/52). Le dernier rapport du Secrétaire général de l’ONU au Conseil de sécurité (CS) en avril 2014, dévoile que l’Envoyé personnel du SG, Christopher Ross, a fait une série de propositions dont les parties se sont engagées à garder le secret. Il y a eu aussi des spéculations sur le contenu du rapport remis par Ross au Conseil de sécurité à huis clos le 27 Octobre 2014. Le quadruple « NON » de Mohammed VI, à la lumière des « WikiLeaks du Makhzen» récemment révélés semble offrir des pistes claires sur la nature de la proposition de Ross que le Maroc rejette.
    Lorsque Mohammed VI dit: «Non à la tentative visant à modifier la nature de ce conflit régional en le présentant comme une affaire de décolonisation», il dévoile que l’articulation du plan des Nations unies est que nous sommes face à un «territoire non-autonome», c’est-à-dire, une colonie. Lorsque Mohammed VI dit: » Non à toute tentative de révision des principes et paramètres de négociation, ainsi qu’à toute autre tentative visant à reconsidérer ou élargir le mandat de la Minurso, y compris la question d’observation des droits de l’homme », il révèle clairement que la proposition de solution du conflit passe par la création d’un mécanisme international pour la protection des droits de l’homme. Quand Mohammed VI déclare: «Non à la complaisance vis-à-vis de la véritable partie à ce conflit et à son exonération de ses responsabilités « , il dévoile clairement que les Nations unies refusent de considérer comme «partie dans ce conflit » le pays que le Maroc tente, en vain, depuis des décennies, d’en faire une «partie», à savoir l’Algérie. Lorsque Mohammed VI dit: » Non à la tentative de mettre sur un même pied un Etat-membre au sein des Nations unies et un mouvement séparatiste, et non à la légitimation de l’État de non-droit qui prévaut à Tindouf « , il nous dit que la proposition de l’ONU compte établir des obligations similaires aux deux parties du conflit, le Maroc et le Front Polisario. Plus révélateur encore, la phrase où Mohammed VI dit que « Il se méprend aussi celui qui tente une comparaison entre le Sahara d’une part, et le Timor oriental ».
    Il s’agit de la première fois que Mohammed VI cite explicitement le cas du Timor oriental. Un cas considéré comme un modèle très proche à celui du Sahara occidental. En réalité la nomination du prix Nobel de la Paix José Ramos Horta , l’ancien président de Timor Leste pour revoir le fonctionnement des missions de l’Onu, dont la Minurso, affole le Maroc et M6. Plus isolé que jamais le Maroc va multiplier les blocages et les fuites en avant d’ici le débat et la prochaine résolution du Conseil de sécurité en avril 2015. Ne pouvant compter sur le soutien de Washington qui ne digère pas les obstacles faits a Ross ni sur la position jusque la inconditionnelle de Paris, il ne lui reste plus que l’Espagne élue au Conseil de sécurité , pays sur lequel il va exercer son chantage habituel en matière de terrorisme, de drogue et de migration.
    Mokhtar Bendib
  • Sahara occidental – Gdeim Izik : quatre ans déjà

    Par Mariam Ali
    On l’a surnommé le camp de la Liberté, c’était la plus grande ma- nifestation sociale au Sahara occi- dental depuis 1975. Entre 15 000 et 20 000 Sahraouis y vivaient sous des tentes, à une douzaine de kilo- mètres d’El Ayoun, capitale occu- pée du Sahara occidental, pour protester contre la politique du Maroc et réclamer leurs droits. Lundi 8 novembre 2010 à l’aube, la barbarie marocaine a précédé le réveil des Sahraouis. Le campe- ment a été démantelé de force par l’armée marocaine. Le bilan offi ciel de la tuerie demeure à ce jour mé- connu, même si, de part et d’autre, l’on parle de 36 morts, une centai- ne de détenus et autres disparus. Ce qui est sûr et même certain, c’est que ce jour-là, les Marocains ont tenté un génocide. Dans un bref entretien qui nous avait été accordé, la militante espagnole Isa- bel Terraza et son ami Antonio Ve-
    lazquez, témoins oculaires des évé- nements, rencontrés dans les camps des réfugiés sahraouis de Tindouf, n’ont jamais cru qu’un humain pouvait, en aucun cas, faire preuve d’une telle violence envers un autre. « Franchement moi, person- nellement, il m’est trop diffi cile de revenir sur ce qui s’est passé ce jour-là. En un mot, c’était un géno- cide. Cela restera gravé dans ma mémoire tant que je serai vivante. Oui, nous étions témoins du dé- mantèlement du camp de Gdeim Izik, moi et mon ami. Nous y étions depuis les premiers jours de son installation, soit depuis le 20 octo- bre 2010 plus exactement. Disons que nous avons beaucoup appris bien avant l’installation du campe- ment en dehors d’El Ayoun par les jeunes Sahraouis et là un fait nous a marqués », a-t- elle témoigné. Quatre ans se seront déjà écoulés. Et rien n’a changé. La situation dans les territoires occupés demeu- re la même face à un royaume ma-
    rocain qui fait fi de toutes les condamnations de la communauté internationale, imposant ainsi son diktat à des populations meurtries, aff amées et pourchassées au quoti- dien. La hantise humaine de gou- verner a fait du Sahara occidental un coin où tous les maux sont réu- nis. Les violations des droits hu- mains au Sahara occidental ne dont pas un vain mot. La situation perdure au vu et au su de la com- munauté internationale. Les exem- ples ne manquent nullement. Ils sont édifi ants. La découverte ré- cente de fosses communes dans les territoires sahraouis occupés re- met, en eff et, à l’ordre du jour la question des crimes que commet- tent les autorités marocaines à l’encontre du peuple sahraoui, au mépris de la légalité internationale concernant le respect des droits de l’homme. Les dépassements maro- cains ont été ainsi mis à nu par la découverte, début 2013, de deux fosses communes dans la localité 
    de Mkala, près de Smara, et non loin du « mur de la honte », selon les révélations d’Omar Abdesslam, président de l’Association des fa- milles des prisonniers et disparus sahraouis (Afapredesa). Les restes de 60 corps au moins, dont des en- fants, y ont été trouvés et l’identifi – cation de neuf d’entre eux a permis d’établir qu’il s’agissait de civils sa- hraouis exécutés par les forces ma- rocaines lors de l’invasion puis l’occupation du Sahara occidental. Le gouvernement sahraoui a appe- lé, à maintes reprises, à casser le blocage médiatique imposé par le Maroc dans les territoires sahraouis occupés, où des violations systé- matiques des droits de l’Homme et une répression aveugle et sauvage sont commises à l’égard des popu- lations locales. Les violations ma- rocaines concernent aussi le non- respect des lois internationales, en entravant notamment le travail des organisations de défense des droits de l’Homme.
  • La CAN-2015 dévoile au grand jour l’hypocrisie marocaine envers les pays africains

    Le Maroc se tourne-t-il réellement vers l’Afrique comme il prétend le faire ? Sa demande de report de la CAN-2015 rejetée par la Confédération africaine de football (CAF) et son probable désistement de l’organisation de ce plus grand événement footballistique africain affirment tout le contraire. Et même s’il ne se désiste pas (il a jusqu’à aujourd’hui samedi pour faire connaître sa décision finale), ce sera en raison des lourdes sanctions financières et sportives qui pèsent sur lui. 
    Pour de nombreux observateurs, la CAN-2015 a le mérite de dévoiler le vrai regard que porte le Makhzen sur le reste de l’Afrique et met à nu son hypocrisie d’«africaniste». La raison est que toute l’argumentation mise en avant pour justifier la nécessité du report de cette CAN ne tient pas la route. Les membres du comité exécutif de la CAF ont estimé que les craintes exprimées par la Fédération marocaine du football, sous les pressions du palais royal, sur le risque d’une prolifération sur le territoire du royaume du virus Ebola sont démesurées. Cela d’autant plus que l’Organisation mondiale de la santé (OMS), dont les experts suivent de très près l’évolution de cette épidémie, considère qu’il n’y a aucune nécessité de reporter ce rendez-vous footballistique. Il suffit de prendre les mesures et précautions nécessaires pour son bon déroulement, telles qu’édictées par les experts en épidémiologie. 
    La CAF travaille, en effet, en concertation avec l’OMS pour ce faire. Trois pays seulement sont fortement touchés par cette maladie au point de ne pas pouvoir accueillir des matches de football, à savoir la Sierra Leone, la Guinée et le Liberia. Hormis la Guinée qui a encore une chance, bien qu’infime, de se qualifier, les autres ne participeront pas à cette compétition. 
    Les arguments avancés par le Maroc ne sont en effet pas convaincants, si l’on sait qu’il va accueillir en décembre prochain la Coupe du monde des clubs qui verra la participation du Real Madrid, qui viendra de l’Espagne, laquelle a déjà découvert deux cas d’Ebola sur ses terres. Si le but marocain était d’éviter des foyers d’Ebola sur son sol, pourquoi maintient-il la Coupe du monde des clubs champions dont l’un des clubs participants est issu d’un pays contaminé par ce virus craint par le Makhzen ? Le Maroc ferait-il la différence entre le virus Ebola qui évolue en Afrique et celui qui se trouve en Europe ? 
    Autre élément qui démontre l’hypocrisie de ce pays envers les pays africains, avec lesquels il noue des partenariats économiques, c’est le fait que, selon les estimations de la CAF, très peu de supporters africains (hormis ceux établis au Maroc ou en Europe) vont y aller au Maroc pour assister à cette CAN en raison du séjour onéreux et du pouvoir d’achat très faible de l’écrasante majorité des citoyens africains. Autant de preuves qui démasquent les autorités marocaines, qui ne voient en les Africains que des marchés intéressants pour écouler leurs productions invendables, sous l’effet de la rude concurrence, sur les autres marchés continentaux et internationaux.
    Rafik Meddour
  • Gdeim Izik simbolo de la Resistencia saharaui contra la ocupación marroquí

    El pueblo saharaui conmemora hoy,8 de noviembre ,el cuarto aniversario del brutal desmantelamiento por la fuerza por parte del ejército marroquí del campamento de protesta de Gdeim Izik, en el que unos treinta mil ciudadanos saharauis instalados más de diez mil jaimas confeccionados por las mujeres se desplazaron a las afueras de la capital ocupada del El Aaiún , a unos 12 kilómetros, para manifestarse de forma pacífica contra la política de marginación de saharauis ,de exclusión y contra el saqueo indiscriminado de las riquezas naturales del Sahara Occidental. 
    Un 8 de noviembre de 2010 el ejército de ocupación atacaba de madrugada a la población civil que ocupaba el campamento y lo desmantelaba de forma brutal , un campamento de resistencia saharaui pacífica , el campamento de la dignidad, dejando un reguero de muertos, heridos y desaparecidos, según fuentes y testimonios de entidades saharauis e internacionales y de testigos presenciales que sobrevivieron a la masacre. 
     Gdeim Izik fue el asentamiento más grande jamás organizado en la lucha del pueblo saharaui por su libertad, los saharauis han resistido un más de un mes mostrando voluntad y resistencia a la ocupación marroquí desafiando a las autoridades de ocupación marroquíes que tienen vetada la entrada a la prensa, los observadores internacionales, e incluso evitó en su día la presencia de la MINURSO en el lugar. 
    Cuatro años después, 22 activistas de Derechos Humanos, siguen encerrados en la cárcel de Salé soportando largas e ilegales condenas y duras humillaciones, acusados de ser los organizadores de Gdeim Izik, unas sentencias que van de los 20 años de cárcel a cadena perpetua. Al cumplirse cuatro años de aquella gesta independentista, detonante de la primavera árabe, el campamento de Gdeim Izik se convierte en un símbolo de las manifestaciones pacíficas y la lucha por las justas demandas y reivindicaciones de libertad e independencia del pueblo saharaui. 
    La UNMS con motivo de esta fecha quiere expresar su solidaridad con los y las saharauis que resisten bajo el yigo de la ocupación militar marroquí y especialmente con los preosos políticos saharauis en las cárceles de la ocupación y exige su inmediata liberación.La resistencia del pueblo saharaui hoy y siempre.Sahara libre!!!
  • IL S’EN PREND À L’ALGÉRIE : LES FAUX-FUYANTS DE M6

    Faute d’arguments forts et utilisant l’invective et la désinformation, le roi du Maroc, Mohamed VI, accuse une nouvelle fois l’Algérie de tous les maux. Le roi alaouite a consacré une grande partie de son discours à l’Algérie qu’il accuse d’utiliser ses pétrodollars dans le conflit au Sahara occidental.
    « Si le Maroc n’a ni pétrole, ni gaz, alors que l’autre partie possède un billet vert dont elle croit qu’il lui ouvre les portes au mépris du droit et de la légalité, nous avons, en revanche, nos principes et la justesse de notre cause. Mieux encore, nous avons l’affection des Marocains et leur attachement à leur patrie », a-t-il dit.
    Et de conclure que l’Algérie se leurre en croyant que « la gestion de l’affaire du Sahara se fera au moyen de rapports techniques orientés ou de recommandations ambiguës dans le but de concilier les revendications de toutes les parties ». En clair, le roi du Maroc accuse l’Algérie d’acheter des voix au sein de l’ONU ou de l’UA pour faire adopter les résolutions qui sont toutes en défaveur de ce pays.
    A propos de la décolonisation du Sahara occidental, le roi Mohamed VI a déclaré qu’ »il y a lieu aussi de rejeter la complaisance de certains vis-à-vis de la véritable partie à ce différend qu’est l’Algérie, et les tentatives de l’exonérer de ses responsabilités. Mohamed VI est allé jusqu’à affirmer que « faute de faire assumer sa responsabilité à l’Algérie en tant que principale partie dans ce conflit, il n’y aura pas de solution » au différend sur le Sahara.
    Le roi du Maroc a ajouté qu’il n’y aura pas de stabilité dans la région tant qu’il n’y a pas une « perception responsable » de la situation sécuritaire tendue qui y règne. Tout en réaffirmant que l’Algérie est partie prenante du conflit au Sahara occidental et qu’elle détient même la solution. Pour le roi marocain, la question du Sahara occidental ne peut être comparée au Timor oriental ou aux litiges territoriaux en Europe de l’Est.
    « Car chaque affaire a ses spécificités. Le lien entre la population du Sahara et le Maroc ne date pas d’hier, mais il plonge ses racines dans l’histoire la plus lointaine. » Pourtant toutes les organisations, internationales notamment, ont conclu que la question du Sahara Occidental relève de la décolonisation.
    Ce que feint d’oublier le monarque marocain est que le Maroc et le Polisario ont signé, sous l’égide de l’ONU, un accord de cessez-le-feu en 1991 après 16 ans de guerre et ont convenu en 1996 à Houston, aux Etats-Unis, du droit de l’autodétermination du peuple sahraoui par voie référendaire.
    L’Algérie renforce sa présence aux frontières
    Pour faire face à la contrebande et à l’immigration clandestine, la Gendarmerie nationale va renforcer sa présence à la frontière de l’Algérie avec son voisin de l’Ouest, le Maroc.
    Le commandement de ce corps de sécurité, qui a dépêché ces derniers jours une inspection au niveau de cette frontière, a pris la décision de renforcer la présence des unités des gardes-frontières en les dotant de moyens humains et de nouveaux équipements.
    La mesure s’inscrit dans le cadre du développement du dispositif préventif de la sécurité frontalière pour faire face aux réseaux de contrebande et d’immigration clandestine.
    Il est question également d’actualiser les plans de lutte et de les adapter aux impératifs de la lutte contre le crime organisé transfrontalier. Il est à rappeler que l’Algérie n’en est pas à sa première mesure concernant le renforcement de la sécurité de sa frontière avec le Maroc, puisque des tranchées ont été creusées sur toute la longueur pour tenter de dissuader les trafiquants.
    Cela a permis de mettre en échec plusieurs tentatives d’introduction, dans le territoire national, d’importantes quantités de kif traité provenant du Maroc.
    Sans que cela empêche totalement l’intrusion de narcotrafiquants sur le territoire national, puisque rien que durant les six premiers mois de 2014, près de 100 tonnes de cannabis marocain ont été saisies. Les tonnes de drogues qui déferlent mensuellement sur le sol algérien et les millions de litres de carburants et autres produits soutenus par l’Etat qui prennent la direction inverse, ne sont que la partie visible de l’iceberg.
    Et que dire aussi des manœuvres de la diplomatie marocaine pour torpiller les efforts de l’Algérie à trouver une solution à la crise malienne ?
    Les autorités marocaines manipulent en sous- main les terroristes du MUJAO pour entretenir un abcès de fixation dans la frontière sud de l’Algérie. A défaut de gagner sur le terrain diplomatique, et comme une ritournelle, les déclarations d’hostilité marocaines à l’égard de l’Algérie se multiplient et exhalent toutes un relent de haine.
  • Sahara Occidental : Nouvelle diatribe de Mohammed VI contre l’Algérie

    Le discours hostile à l’encontre de l’Algérie du roi alaouite, prononcé jeudi à l’occasion du 39e anniversaire de ce qui est appelé la «Marche verte», confirme la volonté du makhzen à provoquer notre pays et, en même temps, détourner l’opinion publique marocaine des problèmes internes.
    Un discours faisant fi de la réserve diplomatique et dont les prémices sont apparues avec l’incident créé par les services du roi, il y a une quinzaine de jours, sur le tracé frontalier ouest entre les deux pays : un contrebandier marocain blessé par balle par un GGF algérien. S’ensuivirent des attaques d’une rare violence des médias et des partis politiques contre l’Algérie. Mohammed VI parle ainsi d’une «vérité» qu’il semble seul à connaître : «Nous parlons de la réalité et de la vérité que tout le monde connaît (…).
    Cette vérité, chaque fois que les Marocains l’évoquent, le gouvernement, les partis et la presse marocains sont systématiquement accusés de s’attaquer à l’Algérie.» Quelques phrases plus loin, il évoque ouvertement le vrai problème, mais selon sa vision réductrice : «Faute de faire assumer sa responsabilité à l’Algérie en tant que principale partie dans ce conflit (le Sahara occidental) il n’y aura pas de solution…»
    Peu convaincant dans sa diatribe, il titille la fibre patriotique de ses sujets en ces termes : «Si le Maroc n’a ni pétrole ni gaz, alors que l’autre partie possède un ‘billet vert’ qui, croit-elle, lui ouvre les portes au mépris du droit et de la légalité, nous avons, en revanche, nos principes et la justesse de notre cause. Mieux encore, nous avons l’affection des Marocains et leur attachement à leur patrie.»
    Il faut bien croire que le roi ne dort plus tant la pression pèse sur ses épaules, à l’approche des échéances concernant les résolutions de l’ONU. La Coupe d’Afrique que le Maroc refuse d’organiser à la date prévue, avec toutes les conséquences désastreuses qu’il doit endosser, n’est pas une mince affaire pour Mohammed VI, qui a plus d’un dossier épineux à gérer. Mais ce qui rend aussi le roi furieux, c’est le refus de l’Algérie de rouvrir sa frontière terrestre avec le Maroc. Une frontière, pour rappel, par laquelle pas moins de 100 tonnes de drogues ont été introduites ces six derniers mois.
    Chahredine Berriah
  • La chanson qui fait scandale sur la chaine algérienne de télévision privée KBC

    Les téléspectateurs algériens addictes des programmes de variétés musicales ont été désagréablement surpris en regardant avant-hier la chaine de télévision privée KBC. Celle-ci a en effet diffusé « Star Académie 10 », un programme de la chaine de télévision libanaise CBS avec une chanson qui fait scandale.
    Cette chanson est interprétée par la marocaine Ibtissem Tekset et dont le titre « Sawt Hassan thani younadi Sahara » (la voix de Hassan II appelle le Sahara ). Cette chanson a été produite à l’occasion de la célébration du 39ème anniversaire, par le Maroc, de la tristement célèbre « marche verte » au cours de laquelle les forces armées royales avaient occupé indûment les territoires du Sahara occidental qui venaient d’être abandonnés par les colonisateurs espagnols, jusque-là puissance administrant cette partie du Maghreb.
    Cette chanson est un éloge flatteur dédié à la mémoire de feu Hassan II, l’artisan de l’occupation du Sahara Occidental. Le Makhzen, actuellement en butte à des difficultés internes au royaume cherche à forer le consensus à travers la question du Sahara. Au moment où son projet d’autonomie interne peine à avancer sur le plan international, le régime marocain ne rate pas le moindre espace, la moindre tribune pour continuer à vendre le mensonge historique de la marocanité du Sahara occidental, alors qu’il s’agit d’une entreprise d’occupation coloniale qui dure depuis 1975.
    Une forfaiture
    Mais, à la limite c’est de bonne guerre pour le régime marocain qui a la hantise de l’autodétermination, une option incontournable, mais delà à ce que ce mensonge historique trouve écho sur une chaine de télévision privée algérienne relève de la haute trahison vis à vis des principes immuables de la position de l’Algérie quant à l’autodétermination des peuples.
    On se demande comment la chaine de télévision algérienne KBC a pu se prêter à une telle forfaiture en diffusant cette chanson, sachant que la position de l’Algérie sur la question du Sahara Occidental est basée sur des principes intangibles, à savoir le référendum d’autodétermination du peuple Sahraoui. C’est à se demander aussi si cette chaine de télévision privée ne roule t-elle pas pour les intérêts du Makhzen tant le scandale de la diffusion, en direction des téléspectateurs algériens, de cette chanson de propagande, sur la soit disant marocanité du Sahara Occidental, pose des questions légitimes sur les initiateurs de cet acte répréhensible qui a provoqué l’indignation générale !
  • Los derechos culturales. Los derechos olvidados. Intercambio a través de la poesía

    Lugar: Alliance Française Sabadell
    Día: Sábado, 8 de noviembre Hora: 19:30h
    El sistema de derechos humanos reconocido internacionalmente protege la identidad cultural de las personas y los pueblos i el conocimiento de la propia lengua , en el marco del respeto a la diversidad cultural, fomenta la participación de todos en las artes y la protección de los patrimonios culturales, y reconoce los derechos de autor, pero también el derecho de todos a beneficiarse del progreso científico. Los derechos culturales, a menudo olvidados en el debate de los derechos humanos, son el eje de este ciclo de talleres que organizamos en el marco de los actos de conmemoración de los 25 años de hermanamiento de Sabadell con Argub con la intención de acercar este tema a toda la ciudadanía.
    En muchos países del sur están llevando a cabo diferentes genocidios culturales que revierten en la privación de libertades y la vez provocan que muchas personas o bien tengan que renunciar a su identidad o bien se vean obligados a ser refugiados.
    Participarán en el acto cuatro poetas: Bahia Awah, Toni Quero, Ali Salem Iselmu y David Madueño. La introducción previa y la conducción del acto será a cargo de la Sra. Estela Pareja, de la Comisión Catalana de ayuda al Refugiado
    Poetas que participaran:
    – Bahia Awah: profesor honorario de Antropología Social en la Facultad de Filosofía de la Universidad Autónoma de Madrid (UAM). Originario del Sáhara Occidental, su vida ha transcurrido entre La Habana (Cuba), Argel (Argelia) y Madrid. A los 25 años comenzó a escribir poesía, en la que el exilio, el destierro, la injusticia y la añoranza son temas recurrentes. Estudioso de la cultura saharaui, ha impartido conferencias en países como Estados Unidos, Canadá, Italia y España. Es miembro fundador de la Generación de la Amistad Saharaui. Forma parte de la Asociación de Antropología, de la Universidad Autónoma de Madrid, Antropología en Acción.
    – Toni Quero: es licenciado en Filología Hispánica. Actualmente trabaja de editor. Ha publicado poemas y microrrelatos. Su primera obra, Los adolescentes furtivos, ha sido galardonada con el Premio Internacional de Literatura Antonio Machado 2009. Traducido al francés, Quero ha sido saludado como una de las voces más prometedoras de su generación. Sus poemas han sido publicados en revistas literarias españolas, francesas y mexicanas y ha participado en diferentes festivales, entre ellos el festival «Un livre à la mer» de Collioure.
    – Ali Salem Iselmu: se formó en Cuba, país que tiene relaciones diplomáticas con la República Sahrauí y que acogió a muchos niños saharauis, ofreciéndoles la posibilidad de estudiar. En Cuba terminó la carrera de periodismo en la Universidad de Oriente. Volvió a los campamentos a finales de 1995 y empezó a trabajar en la Radio Nacional Saharaui como locutor y redactor de los servicios informativos en la sección que emite en lengua castellana. En el año 2000 se trasladó a España y decidió abrir su espacio profesional y seguir profundizando en su formación, lo que le permitió participar en varias antologías de poesía saharaui. Ha publicado varios artículos de opinión y colabora con el espacio Poemario por un Sahara Libre. Actualmente vive en el País Vasco y trabaja como traductor con la Universidad del País Vasco (UPV).
    – David Madueño: poeta y colaborador de Quadern de les idees, les arts i les lletres

  • Solicitud de amparo a Ban Ki Moon

    Su Excelencia Ban Ki-Moon
    Secretario General

    Organización de las Naciones Unidas
 
    Re: Coordinadora Estatal de Asociaciones Solidarias con el Sáhara (CEAS-Sahara), Red de estudios sobre efectos de minas terrestres y muros en el Sahara Occidental (REMMSO), Asociación de Familiares de Presos y Desaparecidos Saharauis (AFAPREDESA),Observatorio Asturiano de Derechos Humanos para el Sahara Occidental, Observatorio Aragonés para el Sahara Occidental, Asociación Andaluza de Juristas por el Sahara (AJASAHARA) y Justicia i Pau.
    Se entrega en Rabuni (Tinduf-Argelia), el 6 de Noviembre de 2014, en presencia de los y las artistas participantes en los VIII Encuentros Internacionales de Arte y Derechos Humanos del Sahara Occidental, ARTifariti 2014, organizados por la Asociación de Amistad con el Pueblo Saharaui de Sevilla (AAPSS) y el Ministerio de Cultura de la RASD; y de la mano de Antonio Maíllo, Coordinador general de IULV-CA, los Presidentes de AJASAHARA, Francisco Serrano, y AFAPREDESA, Abdeslam Omar, y el responsable de ARTifariti y Presidente de la AAPSS, Fernando Peraita, que rubrican en nombre de los remitentes y suscriben la petición expresada en esta carta.
    Su Excelencia:
    Nuestras organizaciones, sociales y jurídicas, iniciaron hace cinco años una trayectoria de denuncias contra el Gobierno español que pedían la paralización de la venta de armas a Marruecos por poner estas operaciones en riesgo los derechos de la población saharaui. Informarle que en los últimos diez años, nuestro país ha vendido 193 millones de euros en armamento a Marruecos, siendo el país destinatario del mayor número de armas españolas dentro del continente africano.
    Ante la sistemática vulneración de los Derechos Humanos en el Sáhara Occidental, de la que usted es consciente como refleja en su informe al Consejo de Seguridad del 10 de abril de 2014, diferentes actores de la sociedad civil tomamos la iniciativa de presentar denuncias administrativas contra dichas exportaciones por entender inaceptable que España otorgara, de esta manera, apoyo logístico, militar y político a la potencia que ocupa ilegalmente el territorio después de una agresión militar.
    Le adjuntamos a esta carta la nueva denuncia que hoy 6 de Noviembre de 2014, efemérides de la Marcha Verde, hemos interpuesto simultáneamente en los campamentos saharauis y en Madrid, y un histórico de las acciones legales y administrativas emprendidas por nuestras organizaciones en un intento de paralizar la autorización de venta de armas españolas a Marruecos. Estas exportaciones son ilegales, ya que contravienen entre otros compromisos internacionales el “Tratado sobre Comercio de Armas” del que España es firmante; causa de impunidad, otorgando respaldo político a un régimen autoritario; y dejan en situación de indefensión a la población del Sahara Occidental, a la que paradójicamente nuestro país debería proteger en su estatus de Potencia Administradora como le reconoce la legalidad internacional y más recientemente los propios Tribunales españoles (Auto de la Sala de lo Penal de la Audiencia Nacional emitido, confecha 4 de julio de 2014, en el caso de la muerte violenta del ciudadano español Baby Liamday Buyema, ocurrido en la mañana del día 8 de noviembre del 2010).
    Hemos solicitado a nuestro Gobierno que investigase la presencia en el Sahara Occidental de material militar vendido por España a Marruecos, como los vehículos de alta movilidad técnica VAM TAC, cuya venta autorizó el Ministerio de Comercio durante los años 2008, 2009 y 2010 y que hemos visto rodeando los colegios de El Aaiún. Tenemos las fotografía que así lo atestiguan.
    Hemos solicitado a nuestro Gobierno que suspendiese la autorización de venta de armamento a Marruecos al existir indicios racionales de que el material podía ser empleado en acciones con fines de represión interna o en situaciones de violaciones de los derechos humanos. El Gobierno sí lo hizo en el caso Libia en 2011 y Egipto y Taiwán en 2013. Y tenemos pruebas y testimonios de que la violación de los Derechos Humanos en el Sahara Occidental ocupado es una realidad, además de sus propios informes, así lo ratifican los de sus Relatores, los de la Unión Europea (el más reciente el Informe Tannock de 22 de octubre de 2013) o los de prestigiosas organizaciones independientes como Human Rights Watch, el Centro Robert F. Kennedy para la Justicia y los Derechos Humanos, Amnistía Internacional o Freedomhouse.
    Sin embargo, hasta la fecha, el Gobierno español ha dado carpetazo a nuestras denuncias y ha rechazado su tramitación; priorizando la exportación de armamento frente a la protección de los derechoshumanos y la prevención de los conflictos, y siendo imposible el control jurídico y ciudadano de las autorizaciones administrativas en estas transacciones armamentísticas.
    Por eso, ante esta situación de desamparo y movidos por nuestra preocupación acerca de las violaciones de los derechos humanos del pueblo saharaui, nos dirigimos a SE para solicitarle que, como depositario del “Tratado sobre comercio de armas”, exija a España el cumplimiento de las obligaciones que le incumben como país firmante de dicho Tratado, en concreto las prohibiciones establecidas en los Artículo 6 y 7, que limitan la transferencia dearmas, municiones o componentes a países donde puedan ser utilizados para cometer o facilitar graves violaciones del derecho internacional humanitario y de los derechos humanos.
    Además le instamos a que exija a nuestro país que respete las Resoluciones de Naciones Unidas, tanto en su condición de potencia administradora, que viola sus compromisos internacionales al autorizar ventas de armas a quien ocupa ilegalmente y por la fuerza un territorio que se encuentra a día de hoy pendiente de descolonización; como a los principios y fines enunciados en la Resolución 2625 (XXV) de 1970 de la Asamblea General donde se indica el deber de los Estados de abstenerse de instigar, ayudar o participar en actos de guerra civil o de consentir actividades organizadas dentro del territorio de los pueblos en proceso de descolonización encaminadas al uso de la fuerza, denunciando el deber de no recurrir a cualquier medida que prive a los pueblos coloniales a ejercer su derecho a la autodeterminación y conminando a los estados de abstenerse de toda medida que pueda agravar la situación de modo que ponga en peligro el mantenimiento de la paz y la seguridad internacionales.
    Le agradecemos de antemano su consideración de esta petición.
    Atentamente,
    Antonio Maíllo 
    Coordinador general de IULV-CA 
    Francisco Serrano 
    Presidente de AJASAHARA
    Fernando Peraita 
    Presidente de la AAPSS y Productor Ejecutivo de ARTifariti 
    Abdeslam Omar 
    Presidente de AFAPREDESA
  • Réaction de l’ONU au discours du roi du Maroc

    L’ONU n’a pas tardé à réagir au discours du roi Mohammed VI du 6 novembre. Discours entièrement dédiée à la question du Sahara Occidental et dans lequel le souverain marocain a fait preuve d’intransigeance et de défiance envers la communauté internationale.

    Dans son point de presse d’hier´, le porte-parole du Secrétaire Général de l’ONU, M. Stefan Dujarric, a été questionné par le correspondant du site Inner Press City :
    Question : Quelle est votre réponse au discours de roi du Maroc dans lequel il a déclaré, malgré la présence d’une mission onusienne pour la célébration d’un référendum, « il faut insister sur le fait que la souveraineté du Maroc sur l’ensemble de son territoire est immuable, inaliénable et non négociable » et que « Non à toute tentative de révision des principes et paramètres de négociation, ainsi qu’à toute autre tentative visant à reconsidérer ou élargir le mandat de la Minurso, y compris la question d’observation des droits de l’Homme » ? ; 
    Réponse : Nous avons, évidemment entendu le discours, nous réiterons notre attachement autant à notre travail comme au mandat du Conseil de Sécurité sur le Sahara Occidental. A cet égard, l’ONU cherche la reprise du processus des négociations au plus vite et la facilitation à l’Envoyé Personnel du SG, M. Ross, ainsi que le déploiement du RS du SG pour le Sahara Occidental, Kim Bolduc, qui est aussi le chef de la mission de paix MINURSO. Comme vous le savez, M. Ross et Mme Bolduc ont informé le Conseil de Sécurité en date du 27 october. Après cela, le Conseil de Sécurité a reitéré son souhait de voir réaliser les facilités `pour M : Ross ainsi que de voir Mme Bolduc prendre ses fonctions à la tête de la MINURSO le plus vite possible. Nous attendons avec impatience les visites de M. Ross à la région ainsi que le déploiement de Mme Bolduc.

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