Année : 2014

  • CAN : Rabat a peur de basculer

    Tout sur les vraies raisons qui poussent le Maroc à défier la CAF : Rabat a peur de basculer

    Par Kamel Zaïdi
    Des rapports confidentiels indiquent que le royaume chérifien a une peur-panique de ne pas pouvoir  » assurer  » sur le plan sécuritaire, si d’aventure il venait à organiser une CAN (Coupe Africaine des Nations) où, cerise sur le gâteau, c’est l’équipe algérienne qui est largement donnée favorite pour l’emporter. 
    Rabat, comme chacun le sait, abrite un nombre important de cellules terroristes dormantes, prêtes à passer à l’action à tout moment. Celles-ci sont financées et soutenues par une population désorientée, et écoeurée par l’injustice sociale érigée en règle de conduite par les gens du Makhzen. 
    Rabat, qui subit également le douloureux retour de flammes de sa politique suivie durant les années 90, est en train de payer au comptant son soutien passé aux groupes terroristes, lorsque le défunt Hassan II voulait faire de l’Algérie un  » laboratoire grandeur nature et à ciel ouvert « , allant jusqu’à recevoir en ses palais l’émir fondateur du GIA, Abdelhak Layada, afin de lui proposer armes et argent et qu’il œuvre à déstabiliser l’Algérie. 
    Cela se passait du temps où l’Algérie se battait seule contre l’hydre intégriste, qu’elle faisait l’objet d’un abject embargo mondial qui ne disait pas son nom, et qu’elle avait le plus besoin de l’aide et du soutien de ses proches voisins. Voilà pourquoi, en dépit du conflit ouvert avec la CAF (Confédération Africaine de Football), avec les très graves conséquences pouvant en résulter pour lui (lire notre article de la veille), le Maroc continue de s’accrocher à sa demande de report de ce tournoi continental en évoquant le fallacieux prétexte relatif à l’épidémie d’Ebola, lui qui reçoit chaque jour des centaines de migrants noirs africains et subsahariens, autrement plus susceptibles d’abriter et d’incuber ce virus, que des joueurs de haut niveau, évoluant presque tous en Europe, et dont le suivi médical se fait pratiquement heure par heure. 
    Le prétexte marocain est tellement ubuesque, d’ailleurs, qu’il a eu le chic de faire sortir le patron de la CAF, Issa Hayatou, de ses gonds. 
    Ce dossier, qui promet encore pas mal de rebondissements d’ici au mois de janvier prochain, ne dispense pas pour autant le Maroc du basculement qui est en train de se préciser chaque jour un peu plus. 
    Outre les lourdes sanctions de la CAF, qui ne manqueront pas de pleuvoir, le Maroc se rapproche inexorablement de son propre printemps. Le hic, c’est que non seulement il n’a pas les moyens de s’en sortir tout seul (contrairement à l’Algérie), mais en plus il risque de ne pas trouver à ses côtés certains de ses proches voisins… devinez pourquoi… 
    K.Z.
  • La lente déchéance du Makhzen

    par Yazid Alilat
    Le Maroc est en passe de devenir le pays le moins fréquentable du monde. Et le plus imprévisible. La raison ? Après le «pied de nez» à l’ONU, son SG et son envoyé personnel pour le Sahara occidental, en fermant la porte à toutes discussions sur l’avenir de ce territoire qu’il occupe depuis maintenant presque 40 ans, Rabat vient encore une fois de s’illustrer, cette fois-ci sur le terrain sportif. Avec leur manque traditionnel de sportivité, les autorités marocaines viennent en effet de mettre dans l’embarras la Confédération africaine de football (CAF) en refusant d’abriter la prochaine édition de la Coupe d’Afrique des Nations (17 jan-8 fév. 2015). Officiellement, les autorités marocaines invoquent une raison absolument farfelue, celle du virus Ebola qui pourrait être introduit au Maroc. 
    La CAF est au pied du mur et doit prendre demain mardi une décision courageuse. D’abord sanctionner lourdement cette inadmissible légèreté du Maroc vis-à-vis d’une Confédération qui compte une cinquantaine de pays membres, ensuite, en faire un exemple en matière de sanctions disciplinaires contre un pays qui a fait fi de tous ses engagements internationaux. Aucun pays au monde, depuis l’organisation des compétitions sportives internationales, même l’URSS au temps de la guerre froide, n’a osé braver la communauté sportive internationale de la sorte et, ce faisant, renier le principe du respect des autres nations à participer à des joutes sportives ouvrant les perspectives de fraternité et de concorde entre les peuples. 
    La décision du Maroc de ne pas abriter cette CAN, outre le fait qu’elle hypothèque la préparation des équipes qualifiées et sanctionne celles qui ont participé aux éliminatoires, est une insulte à tout le continent africain, à ses peuples, sa jeunesse, ses espoirs de faire de cette CAN un autre rendez-vous sportif continental. 
    La CAF, acculée dans ses derniers retranchements, doit, quant à elle, avoir le courage de prendre les décisions qu’il faut, où il faut, quand il faut. Il est clair que l’attitude des autorités marocaines est également insultante à l’égard des pays africains qualifiés, mais qui, selon la vision des choses du Makhzen, sont porteurs potentiels du virus Ebola. Quelle belle image le Maroc de M6 donne aux Africains et aux pays où il s’est rendu durant cet été pour parler «bizness», mais surtout pour jouer les trouble-fêtes dans une Afrique qui a, depuis un moment, oublié l’existence politique de ce pays autrement que dans les joutes sportives. 
    A l’Union africaine, le Maroc est rayé depuis 1982. Et avec cet épisode, il confirme qu’il est vraiment «out» de l’Afrique. D’exclu politique il devient un pestiféré pour les sportifs. Cette décision saugrenue va avoir un effet boule-de-neige sur les autres fédérations sportives africaines où l’esprit de solidarité a toujours prévalu. 
    Pour autant, une question revient: pourquoi les autorités marocaines, qui ont peur d’une propagation du virus Ebola dans leur pays, sont-elles les seules à avoir autorisé leur compagnie aérienne à desservir, à partir de l’aéroport de Casablanca, les pays africains touchés par Ebola, dont le Liberia, le Congo ou la Sierra Leone ? La RAM dessert ces pays alors que la plupart des compagnies non africaines sont parties de ce marché qui, du coup, retombe dans l’escarcelle de la compagnie marocaine. Les raisons humanitaires invoquées par Rabat ont fait long feu. Car Rabat ne conçoit de solidarité avec l’Afrique que celle que lui dictent ses créanciers. Une fois de plus, le Maroc de M6 se ridiculise. En refusant de prendre en considération les rapports encourageants de l’OMS, Rabat prête le flanc à de drôles de rumeurs qui voudraient que le Makhzen «refuserait d’assister à un sacre» de l’Algérie à cette CAN… au Maroc.
  • NÚMERO 139. Olvidos y traiciones en las responsabilidades políticas de España con el pueblo saharaui

    La memoria, potencia intelectual por medio de la cual se retiene y recuerda lo pasado, no es útil sólo para adquirir erudición; también es necesaria para mantener una conducta de vida adecuada a la dignidad humana.

    Una verdad especialmente entendida a partir de la era cristiana. Por poner un ejemplo, Plutarco, que además de historiador, biógrafo y ensayista, fue un moralista extraordinario, sostenía que el recuerdo de los acontecimientos pasados da ejemplos para deliberar con más acierto sobre los venideros, o si se prefiere -decimos nosotros- para gobernar mejor.
    Aunque antes de Plutarco ya se había dicho y escrito mucho también sobre el término ‘historia’, muy vinculado a la ‘memoria’ al entenderse aquél como la narración o exposición verdadera de los acontecimientos pasados y dignos de recuerdo. De hecho, en ese maridaje entre memoria e historia (que en cualquier caso significan cosas distintas), encaja esta consideración de Marco Tulio Cicerón (106-43 a.C.), político, escritor y brillante orador romano: “El que no conoce la historia -o no sabe lo sucedido antes de que él naciese- toda su vida será un niño”…
    Estas citas vienen a cuento de la celebración en Madrid de la 39 Conferencia Internacional de Apoyo y Solidaridad al Pueblo Saharaui (Facultad de Ciencias de la Información de la Universidad Complutense, 14 y 15 de noviembre), coincidente con el 39 aniversario del inicio de su lucha por la independencia que le prometió el Estado español. Una historia plagada de olvidos y traiciones, en la que nuestra memoria histórica -o mejor dicho la de los gobernantes españoles- queda a la altura del betún.
    La promesa incumplida de Juan Carlos I
    La responsabilidad de proteger los legítimos derechos de la población saharaui, fue asumida públicamente por el entonces príncipe de España y Jefe del Estado en funciones, don Juan Carlos de Borbón, exactamente el 2 de noviembre de 1975, en El Aaiún, capital de lo que todavía era el Sahara español. Con la ‘Marcha Verde’ en el horizonte y con Franco agonizando, el hombre que apenas 20 días después (el 22 de noviembre) sería proclamado Rey de España hizo un viaje sorpresa para animar a los militares destinados en el Sáhara Occidental.
    En el Casino Militar y ante el ministro del Ejército, el jefe del Estado Mayor, el capitán general de Canarias y el gobernador militar del Sáhara -entre otras personalidades que acreditaban la relevancia del acto-, quien en aquellos decisivos momentos en la historia de España oficiaba como Jefe del Estado lanzó el siguiente mensaje:
    “Quería daros personalmente la seguridad de que se hará cuanto sea necesario para que nuestro Ejército conserve intacto su prestigio y su honor.
    España cumplirá sus compromisos y tratará de mantener la paz, don preciso que tenemos que conservar. No se debe poner en peligro vida humana alguna cuando se ofrecen soluciones justas y desinteresadas y se busca con afán la cooperación y el entendimiento entre los pueblos.
    Debemos proteger también los legítimos derechos de la población civil saharaui, ya que nuestra misión en el mundo y nuestra historia nos lo exigen”.
    La prensa destacó el clima de máxima tensión política y militar y cómo las palabras de Juan Carlos fueron recibidas con alegría y aprobación. A las cuatro horas volvió a Madrid. Solo tres días después, según los cables diplomáticos desvelados por WikiLeaks, el príncipe de España filtraba al embajador de Estados Unidos en Madrid, Wells Stabler, “los movimientos de Franco respecto al Sahara” (Público 11/04/2013). Al mes y medio salía de El Aaiún la última compañía de la Legión y el 28 de febrero de 1976 se arrió la bandera española en el Sáhara
    Las palabras de Juan Carlos de Borbón en El Aaiún se han recordado en repetidas ocasiones, pero el monarca nunca las oyó directamente hasta el 31 de marzo de 2009. Ese día se encontraba en la Universidad de Alcalá de Henares justo presidiendo la entrega del Premio de Derechos Humanos Rey de España, y lo que menos esperaba es que la mujer que se acercó a saludarle ataviada con una melfa (prenda tradicional saharaui) le dijera: “Majestad, soy saharaui y recuerdo perfectamente cuando visitó mi ciudad natal, El Aaiún, en noviembre de 1975. Su Majestad prometió que iba a defender el legítimo derecho del pueblo saharaui. Sin embargo, el pueblo saharaui aún está esperando que esa promesa se cumpla, todavía estamos sufriendo las consecuencias de esa promesa que no se ha llevado a cabo”. Era Zahra Ramdán, presidenta de la Asociación de Mujeres Saharauis en España (AMSE): recuerda que el Rey escuchó y calló…
    En julio de 2013, ante el anuncio del viaje oficial que el rey Juan Carlos giraría el 15 de julio a Marruecos, al que invitó a todos los ministros de Asuntos Exteriores de España de la democracia, algo sin precedentes en la diplomacia española y que en medios políticos internacionales se entendió como un ejercicio de pleitesía ante el rey de Marruecos, los principales movimientos solidarios con el pueblo saharaui dirigieron una carta al Jefe del Estado recordándole las olvidadas palabras de compromiso con el pueblo saharaui que pronunció en El Aaiún.
    En la misiva de la Coordinadora Estatal de Asociaciones Solidarias con el Sáhara (CEAS-SÁHARA), la Federación Estatal de Instituciones Solidarias con el Sáhara (FEDISSAH) y la Coordinadora de Intergrupos Parlamentarios ‘Paz para el Sáhara’, se pidió al rey que“coherentemente con sus palabras de ayer, tenga hoy la decisión y el coraje de asumir las responsabilidades nunca asumidas y se implique decididamente en la búsqueda de una solución política que reconozca los legítimos derechos del pueblo saharaui para asumir su propia responsabilidad en el ámbito de las naciones contemporáneas”. Y se señalaba al monarca que “aún es posible enterrar el dolor y la ira y restaurar la dignidad y la justicia que sus palabras no consiguieron enmendar ni enderezar entonces”.
    Como quiera que en su viaje a Marruecos el Rey iba a estar acompañado por una veintena de empresarios españoles, con el presidente de la CEOE, Juan Rosell, a la cabeza, y por un insólito grupo de ex ministros de Asuntos Exteriores de España, también pidieron a esta última representación que en su cena prevista con el rey alauí Mohamed VI, tuvieran “la valentía de adoptar una postura conjunta en defensa del derecho de los saharauis a decidir su futuro, un pueblo al que España abandonó y con el que tiene una deuda histórica”…
    Un sentimiento general de injusticia con el pueblo saharaui
    Este recurso a la memoria histórica, entendida como concepto ideológico o en el sentido de desarrollo historiográfico que le ha atribuido recientemente Pierre Nora, notable sociólogo y miembro de la Académie Françoise, es el que también late en la conciencia de muchos testigos excepcionales de la historia compartida entre España y el pueblo saharaui. Sin duda bien visible en la entrevista al teniente general Antonio Ramos-Yzquierdo, presidente de los Veteranos del Sáhara, publicada en este mismo medio informativo (30/06/2013).
    “Se puede perdonar, pero no olvidar”. Con esta frase resumía el general Ramos-Yzquierdo su propio sentimiento sobre el enfrentamiento de España con el Frente Polisario. Desde su particular condición militar, sigue viendo al Polisario como el enemigo que fue y al que considera culpable en parte de la forma en que se produjo el abandono del Sáhara.
    Pero en su memoria también permanece la entrega ilegal del Sáhara Occidental a Marruecos, con la indignación de los militares. Y ahora, con la perspectiva de la historia transcurrida, reprueba la postura favorable a las tesis marroquíes que mantiene el Gobierno de España, que no respaldó la propuesta que hizo Estados Unidos en 2013 para que la misión de Naciones Unidas vigile el cumplimiento de los Derechos Humanos, lamentando que nadie obligue a Marruecos a celebrar el referéndum de autodeterminación para que el pueblo saharaui decida su futuro.
    Cuando en la conclusión de la entrevista se le preguntaba sobre qué futuro deseaba para los saharauis, el presidente de los Veteranos del Sáhara respondía categóricamente: “Un futuro de independencia, por descontado. Un estado saharaui enfrente de Canarias nos favorecería. Hay opiniones contrarias como la del Embajador Javier Rupérez, que dijo en un artículo (ABC, 26/03/2010) que era mucho mejor que aquello fuera marroquí. Yo creo que no, incluso teniendo en cuenta las posibilidades de infiltración del terrorismo de Al Qaeda por una razón: los saharauis nunca han sido fanáticos religiosos, sus prácticas del Corán son bastante suavizadas. La zona natural de desenvolvimiento del Sáhara es Canarias. Y eso nos favorecería mucho, sin hablar de las posibilidades del petróleo”.
    Este tipo de sentimiento sobre la cuestión general del antiguo Sáhara Español, expresado incluso desde una óptica de rectitud militar, converge con otros muchos de raíz complementaria que finalmente muestran una misma frustración política, en una idéntica memoria de comportamientos indignos con el pueblo saharaui.
    Así, en abril de 2014 y ante la inminente renovación por el Consejo de Seguridad de la ONU de su misión en el Sáhara Occidental, un grupo de personalidades españolas de diferentes ámbitos sensibilizadas con el problema, publicaron un manifiesto recordando al Gobierno del PP que España “sigue siendo la Potencia Administradora de iure” del territorio y que, por ello, debía “asumir de una vez sus responsabilidades” y propiciar “un mayor papel de Naciones Unidas en la resolución del conflicto y en la tutela de los Derechos Humanos”.
    El ‘Manifiesto por una Política Digna de España en el Sáhara Occidental’, lo encabezaron Jaime de Piniés Bianchi, hijo del que fue embajador de España ante la ONU cuando, en contra de su criterio, tuvo lugar en 1975 el abandono del pueblo saharaui; el teniente general Miguel Iñiguez del Moral, que tras estar destinado en el Sáhara fue en los años ochenta Jefe del Estado Mayor del Ejército de Tierra (JEME); Carmen Díaz Llanos, viuda de Juan Garrigues y expresidenta de la Asociación de Amigos del Sáhara de Madrid; Ana María Rodríguez de Viguri, empresaria e hija del último secretario general de España en el Sáhara; Eduardo Fungairiño, ex fiscal del Tribunal Supremo; Javier Morillas, catedrático en la Universidad CEU-San Pablo…
    Para ellos fue “escandalosa y vergonzosa” la actuación del Gobierno de Mariano Rajoy en 2013 al respaldar a Francia en su rechazo de la propuesta de Estados Unidos de ampliar a los DDHH las competencias de la MINURSO (Misión de Naciones Unidas para el Referéndum en el Sáhara Occidental). Señalaron que la resolución del conflicto del Sáhara“no es ni debe ser” en España “patrimonio exclusivo de ninguna corriente ideológica”, pues es “un tema de Estado que concierne a todos sus ciudadanos e instituciones”, constituye “la gran asignatura pendiente de la Transición Española”, y los saharauis son “los grandes sacrificados”.
    Se mostraron categóricos en su afirmación de que no debe tolerarse que Marruecos “chantajee continuamente a España para consolidar su ocupación ilegal” con asuntos tan sensibles como la inmigración clandestina y la política antiterrorista, y que “la política de buena vecindad con Marruecos no puede estar basada en la permanente cesión de España”. También criticaron la reducción de más del 50 por 100 de la ayuda humanitaria y a la cooperación con los refugiados saharauis adoptada por el Gobierno de Rajoy, al que pidieron “oficializar”, con un estatuto diplomático específico, las relaciones con el Frente Polisario y con las autoridades de la República Árabe Saharaui Democrática (RASD).
    Con todo, el Consejo de Seguridad no atribuyó a la MINURSO, una vez más, competencias en materia de DDHH, aprobándose el proyecto de resolución con el apoyo del irónicamente llamado ‘Grupo de Amigos del Sahara Occidental’, integrado por España, Francia, Rusia, Reino Unido y Estados Unidos.
    Los saharauis que habitan los territorios ocupados por Marruecos seguirán, al menos hasta abril de 2015, sin protección para ejercer libremente los derechos de expresión, reunión y manifestación y la MINURSO sigue siendo única misión de la ONU desde 1978 sin cometido en materia de DDHH.
    La actuación del ministro de Asuntos Exteriores, José Manuel García-Margallo, en el tema de la MINURSO ha sido muy criticada, especialmente cuando calificó de “inviable” la propuesta de la administración Obama en 2013 de incluir la vigilancia de los DDHH. 
    Dirigentes saharauis dijeron que era antidemocrática y continuación de otras del mismo signo connivente con Marruecos, como fue retirar a los cooperantes españoles de los campamentos de refugiados, cuestionar las medidas de seguridad por parte del Polisario en los campamentos de Tinduf o alinearse con el Gobierno marroquí en contra del enviado especial de la ONU para el Sahara Occidental, Chistopher Ross.
    Los portavoces del Polisario afirmaron que el ministro español de Exteriores actúa al límite de la postura oficial del Partido Popular y recordaron que en su programa electoral el PP dejó claro que apoyaba los esfuerzos de Naciones Unidas “con vistas a lograr una solución conforme a las resoluciones del Consejo de Seguridad y el Derecho Internacional y a la responsabilidad histórica de España”.
    En esa misma línea señalan que la actitud de García-Margallo se contradice con la declaración del presidente Rajoy, realizada el 25 de septiembre de 2012 ante la 67 Asamblea General de la ONU, marco solemne en el que comunicó esta postura oficial: “España mantiene su compromiso de una solución justa, duradera y mutuamente aceptable al contencioso del Sahara Occidental que prevea la libre determinación del pueblo saharaui de acuerdo con los principio y propósitos de la Carta de las Naciones Unidas”.
    La posición diplomática de España, en la práctica favorable a Marruecos, motivó que la Delegación Saharaui para España emitiera un comunicado en el que expresaba que, una vez más, García-Margallo “se declara a favor de las tesis anexionistas y coloniales marroquíes al expresar que la salvaguarda de los derechos humanos, por parte de la MINURSO en el Sahara Occidental, es inviable”. CEAS-SÁHARA habló de la ‘traición’ personal de García-Margallo, preguntándose: “¿Nuestro ministro de Asuntos Exteriores [está] al servicio de Marruecos…?”.
    De esta forma, parece claro que, en lugar de ayudar a la resolución del conflicto del Sáhara, del que España fue responsable en sus orígenes, lo que hace García-Margallo es doblegarse sistemáticamente ante los chantajes de Marruecos, arropando y oxigenando su radicalidad.
    Como ejemplos de la constante violación de los DDHH de los saharauis en los territorios ocupados por Marruecos y la falta de respuesta española baste recordar el caso de Aminetu Haidar, cuando el ministro socialista de Asuntos Exteriores, Miguel Ángel Moratinos, aceptó en noviembre de 2009 la expulsión de la activista de DDHH hacia Lanzarote, después de haber estado detenida en el aeropuerto de El Aaiún. Tras 32 días en huelga de hambre, esta mujer de salud frágil por los cuatro años que estuvo detenida de forma ilegal en cárceles secretas marroquíes, pero a la que las autoridades de ocupación no lograron doblegar, consiguió regresar a su tierra gracias a las gestiones de Estados Unidos ante Marruecos, dejando en lamentable evidencia al Gobierno de Rodríguez Zapatero. ¿A qué se debió que el 25 de marzo de 2014 Moratinos fuera galardonado en Rabat por la Fundación Diplomática marroquí como ‘gran amigo de Marruecos’…?
    España, Marruecos y el oscuro negocio de las armas
    Pero desde la dirección del Polisario se va más allá de denunciar los chantajes de Marruecos a España. No faltan fundadas sospechas de que detrás de la actuación del ministro español de Asuntos Exteriores favorable a las tesis del país alauí, que se niega reiteradamente a que la MINURSO vigile las violaciones de los derechos humanos en el Sahara Occidental, tal y como han exigido distintas organizaciones internacionales (como Amnistía Internacional, la Human Rights Watch o el Robert F. Kennedy Center), se cobijan, entre otros, los oscuros intereses de la industria nacional de defensa y seguridad, que por su limitado nivel de desarrollo tecnológico tiene de momento en el país alauí un cliente potencial nada desdeñable.
    El 6 de noviembre de 2014 el Gobierno español ha sido denunciado por quinta vez como vendedor de armas a Marruecos, vulnerando la legislación que prohíbe autorizar estas exportaciones a países en los que existen indicios racionales de que el material puede ser empleado con fines de represión interna o en situaciones de violaciones de los DDHH.
    En los últimos diez años, España han vendido armamento a Marruecos por un importe de 193 millones de euros, con lo que éste país se ha convertido en su principal cliente dentro del continente africano, ocupando la posición 16 en el ranking exportador de armamento español y contraviniendo sin el menor sonrojo la legislación nacional y los tratados internacionales suscritos por nuestro país. Con anterioridad, ya se había producido la venta de plataformas navales (patrulleras clase ‘Vigilance’ y ‘Lazaga’ y patrulleras rápidas o guarda-costas de RODMAN, e incluso la corbeta ‘Teniente Coronel Errahmani’, de la clase ‘Descubierta’, que en su momento fue el buque insignia de la Marina Real Marroquí).
    A ese comercio hay que sumar el valor de las donaciones de armamento a precio simbólico que se realizaron en 2008. El 18 de enero de ese año, el Consejo de Ministros autorizó la cesión a Marruecos de ocho juegos de lanzadoras de bombas de aviación, por el precio simbólico de un euro, a pesar de estar valorados en 86.848 euros. Y el inmediato 27 de junio autorizó la cesión de seis torpedos ligeros MK-46, de la clase 2, destinados a la Marina Real también por el precio simbólico de un euro…
    Según las organizaciones denunciantes, en 2011 España suspendió la venta de armamento a Libia y en 2013 a Egipto y Taiwán (antigua Formosa). Pero el Gobierno nunca ha atendido las justas peticiones de la población saharaui para que no facilitara la represión marroquí en el Sahara Occidental.
    Y lo vergonzoso del caso es que España promueve estas ventas de armas a Marruecos siendo nada menos que la potencia administradora del Sáhara Occidental (hasta que finalice el periodo de descolonización), tal y como ha dejado claro un auto dictado por el pleno de la Sala de lo Penal de la Audiencia Nacional en julio de 2014. De hecho, Marruecos no figura como ‘potencia administradora’ de dicho territorio en el catálogo de Territorios No Autónomos de Naciones Unidas.
    En julio de 2013 varias organizaciones de la sociedad civil denunciaron que Marruecos utilizaba material bélico español para reprimir al pueblo saharaui, coincidiendo con una visita oficial del rey Juan Carlos a Marruecos. La denuncia incluyó testimonios gráficos e informaciones de prensa dando fe de que el ejército marroquí utiliza vehículos VAMTAC, fabricados por UROVESA, para reprimir manifestaciones saharauis.
    Precisamente esta empresa española, ubicada en Santiago de Compostela, fue visitada en abril de 2013 por el ministro de Defensa marroquí, Abdellatif Loudiyi, para conocer los nuevos modelos VAMTAC (Vehículo de Alta Movilidad Táctica) con aplicaciones, entre otras, de antimotines, porta-armas, plataforma lanza-misiles, transporte de personal, apoyo de vigilancia, comunicaciones, mando y control… Una gira en la que el ministro marroquí estuvo acompañado de su homólogo español, Pedro Morenés, convertido en agente comercial y de relaciones públicas de la industria privada de defensa, función desde luego muy alejada de su responsabilidad institucional…
    El uso demagógico de la causa saharaui
    En una entrevista a Abdelkader Taleb Omar, primer ministro de la RASD, publicada también en este medio informativo (16/06/2013), ya se aclaraba el trasfondo de la política falsaria y represiva de Marruecos en relación con el Sáhara Occidental, evidenciando al mismo tiempo la complicidad del Gobierno de Rajoy. Además, aclaraba que la posición personal del actual presidente español estaba más en línea con la de su predecesor en el cargo, Rodríguez Zapatero, que con la de José María Aznar (“No cabe duda de que Aznar tenía posicionamientos más claros a favor de la causa saharaui”).
    Lo que entonces pedía el primer ministro de la RASD al Gobierno de España, hoy cobra una especial relevancia en la antesala de la 39 Conferencia Internacional de Organizaciones Solidarias con el Pueblo Saharaui. Decía literalmente: “Lo que exigimos del Gobierno de España es que, como mínimo, defienda que haya control de los Derechos Humanos en el Sáhara Occidental. No pedimos ni que reconozca la República Saharaui ni que lleve políticas de sanciones sobre Marruecos. Simplemente un principio aceptado universalmente, que se respeten los Derechos Humanos. Y, también, que sea más activo en la implementación del derecho de autodeterminación del pueblo saharaui”.
    Una vez llegados al Gobierno, tanto el PP como el PSOE han subordinado su posición sobre el Sáhara Occidental a su relación con Marruecos, ocupante del territorio. Aunque la causa saharaui se venga utilizando para atacar al propio gobierno español cuando cualquiera de ambos partidos políticos se encuentra en la oposición, sabiendo que de esta forma sintonizan con la opinión pública, generalizadamente simpatizante con el pueblo saharaui.
    Dicho de otra forma, el sufrimiento de los saharauis se ha utilizado como un instrumento demagógico de carácter electoralista, que, una vez llegados al poder, tanto PP como PSOE olvidan afectados por el chantajismo y los oscuros intereses económicos con los que se condicionan las relaciones bilaterales entre España y Marruecos.
    El caso de Felipe González fue paradigmático. El 14 de noviembre de 1976 el entonces secretario general del PSOE y aspirante a presidir el Gobierno de España, dijo en los campamentos de refugiados cosas como:
    “Nuestra repulsa y nuestra reprobación por el acuerdo de Madrid de 1975”; “…el Frente Polisario es el guía recto hacia la victoria final del pueblo saharaui”; “…lo más bueno del pueblo español es solidario con vuestra lucha”; “…el Gobierno no sólo ha hecho una mala colonización sino una peor descolonización, entregándoos en manos de gobiernos reaccionarios”. Y afirmó con especial rotundidad: “Sabemos que vuestra experiencia es la de haber recibido muchas promesas nunca cumplidas. Yo quiero, por consiguiente, no prometeros algo, sino comprometerme con la Historia. Nuestro partido estará con vosotros hasta la victoria final”.
    Pero ese mismo González, que incluso llegó a hacer más tarde gestiones verdaderamente rastreras ante el Gobierno de Colombia para que retirase el reconocimiento de la RASD y ante el de Chile para que no la reconocida, el 28 de septiembre de 2009 dijo en un debate en Madrid cosas tan contrarias como:
    “No sé dónde está la expoliación de recursos que está arruinando el Sáhara”; “…el país con mayor espacio de libertades que conozco del mundo árabe se llama Marruecos… incluidas las autoridades del Sahara Occidental”; “…con lo que estoy totalmente de acuerdo: una fuerte autonomía saharaui que les permitiera ser algo que muchos de ellos no saben, lo que históricamente fueron, pero que nadie lo ha puesto de manifiesto. Históricamente fueron una parte de ese Magreb… con derechos especiales en la relación con el sultanato de Marruecos”.
    Y uno se puede preguntar de forma razonable a santo de qué, o a cambio de qué oscuras compensaciones, venían esas palabras después de presidir durante cuatro legislaturas seguidas el Gobierno de España. Porque es difícil olvidar que el PSOE opositor de la UCD en los primeros años de la Transición, y entonces defensor de la causa saharaui y aliado del Frente Polisario, pidió al Gobierno de Suárez la denuncia de los acuerdos tripartitos de Madrid por los que se entregó el Sáhara y que se reconociera al Frente Polisario; reivindicaciones que abandonó una vez llegado al Gobierno, en contra del sentimiento y la opinión de su militancia, pro saharaui de forma mayoritaria.
    El PP de Rajoy (no el de Aznar) también ha hecho un recorrido de ida y vuelta. En 2005, en una conferencia de apoyo al pueblo saharaui, similar a la que se va a celebrar en Madrid la próxima semana (14 y 15 de octubre), intervino un diputado del PP, algo hasta entonces inusual. Jorge Moragas, diplomático y hoy director del gabinete de la Presidencia del Gobierno, dijo entonces que la política del Ejecutivo socialista era ambigua y que se había alejado de la neutralidad activa mantenida por todos los gobiernos de España desde la Transición.
    Además, la presencia de políticos populares en actos a favor de la RASD empezó a ser cada vez más frecuente durante sus ocho años de oposición; incluida alguna manifestación en la calle, como la del 13 de noviembre de 2010, en la que hizo acto de llamativa presencia el entonces vicesecretario de Comunicación Esteban y hoy eurodiputado, Esteban González Pons. Pero aquel apoyo a la causa saharaui duro, como sucedió con el PSOE, sólo hasta que el PP ganó las elecciones generales y se hizo con la Presidencia del Gobierno…
    La formación política que sí se ha mantenido fiel a la causa saharaui desde el inicio de la democracia, ha sido el Partido Comunista de España, que también pidió a la UCD el reconocimiento de la RASD y que incluso rompió con los comunistas marroquíes. Después, reprochó al gobierno socialista haber abandonado al Polisario para pastelear las relaciones con Marruecos. Una línea de compromiso y apoyo al pueblo saharaui y al Polisario que Izquierda Unida sigue manteniendo constante.
    Hoy, transcurridos casi cuarenta años desde que España comprometiera su dignidad de Estado en un proceso honroso de descolonización del Sáhara Occidental por mandato de la ONU, y de que el pueblo saharaui iniciara su lucha por la legítima y prometida independencia, la historia se muestra llena de frustraciones y plagada efectivamente de olvidos y traiciones, que nada bueno dicen en favor de nuestra democracia, de nuestra política exterior y, en definitiva, de nuestro sistema de convivencia.
    La responsabilidad heredada por Felipe VI
    Antes al contrario, las altas instituciones del Estado, con la Corona a la cabeza, han mostrado en la cuestión general del Sáhara Occidental su peor cara, especialmente oscura en cuanto su connivencia con los intereses de Marruecos ha sido de una evidencia casi constante. Se pueden excluir de este juicio los gobiernos de la extinta UCD -que más o menos toleraban las acciones entonces más agresivas del Frente Polisario- y el de José María Aznar enfrentado claramente a la actitud de Marruecos.
    De hecho, en el Frente Polisario se tiene un buen recuerdo de Aznar. Como ejemplo, ahí están las declaraciones de su delegado en España, Bucharaya Beyun. En ABC (28/11/2010) afirmó: “Aznar se plantó ante Bush y le dijo que España no podía aceptar que se impusiera una solución distinta a la que permitiera al pueblo saharaui expresarse libremente”. Y en el digital InfoLibre (13/05/2013) sostuvo: “El mejor posicionamiento lo tuvo Aznar”; “…hemos tenido muchos más problemas en las etapas de Rodríguez Zapatero y Felipe González”.
    Cosa distinta es la promesa de Juan Carlos I incumplida durante todo su largo reinado: “(…) Debemos proteger también los legítimos derechos de la población civil saharaui, ya que nuestra misión en el mundo y nuestra historia nos lo exigen”.
    Con todo, Felipe VI inició el suyo siguiendo la misma senda de sumisión ante las políticas antidemocráticas de Marruecos y de los juegos económicos que se cruzan entre las oscuras sombras de nuestra relación bilateral con el reino alauí. Y no será por ignorar la realidad del sufrimiento saharaui.
    A raíz de la proclamación de Felipe de Borbón como Rey de España el 19 de junio, se planteó que la Corona intermediase ante Mohamed VI en favor de los legítimos derechos del pueblo saharaui. La presidenta de AMSE, Zahra Ramdán, fue clara: “A Felipe VI le pido que intervenga, por sus estrechas relaciones con la monarquía marroquí y, por supuesto, con Francia, país que obstaculiza una solución”. Dijo que la Monarquía española tiene una deuda con los saharauis y que, con Felipe VI como Jefe del Estado, había llegado el momento de saldarla. Y citó un caso más de la discriminación que sufren los saharauis: “Le están dando la nacionalidad española a los sefardíes de hace más de 500 años y de los saharauis, que eran también ciudadanos españoles, se han olvidado por el chantaje marroquí”.
    Con esa misma esperanza de recuperar la memoria perdida y de cambiar el injusto curso de la historia, el conjunto de las asociaciones solidarias con los saharauis también pidieron a Felipe VI (infructuosamente) que, en su primera y emblemática visita oficial a Marruecos, defendiera los legítimos derechos del pueblo saharaui, compromiso originalmente adquirido por su padre hace 39 años, aunque desde entonces el conflicto del Sáhara Occidental apenas haya interesado a la Corona.
    Por su parte, Mohamed Abdelaziz, presidente de la RASD y secretario general del Frente Polisario, aludió a la responsabilidad histórica de España con la causa saharaui en el mensaje de felicitación que remitió a Felipe VI con motivo de su proclamación como Rey de España.
    Tras enviar esa misiva, Abdelaziz vivió la curiosa circunstancia de coincidir con el presidente Rajoy en la 23 Cumbre de la Unión Africana (UA), celebrada el 26 de junio de 2014 en Malabo, la capital de Guinea Ecuatorial, antigua colonia española (hasta posaron juntos en la tradicional foto de familia).
    En su discurso ante el pleno de la cumbre, y en presencia del dictador Teodoro Obiang Nguema, Rajoy se dirigió “a los líderes de África” para decirles que los problemas quedan atrás si se mantiene un rumbo firme. Y afirmó: “El trabajo de los líderes consiste precisamente en marcar ese rumbo y mantenerlo frente a los pesimistas. Somos amos de nuestro destino”, definiendo la democracia como un “proyecto compartido al que pueden contribuir todos los ciudadanos independientemente de su raza, sexo, ideología o religión, y con pleno respeto de los Derechos Humanos”.
    Pero el presidente Rajoy no hizo ninguna referencia al Sáhara Occidental, quizás porque en aquella ex colonia España no se llevó a cabo el proceso de descolonización como se hizo con Guinea Ecuatorial durante el franquismo, y se entregó el territorio a Marruecos (Mauritania rehusó participar en esa usurpación). Y también fue curioso que su rey, Mohamed VI, no se encontrara entre los líderes africanos asistentes de la cumbre, dado que el reino alauí se retiró de la Organización para la Unidad Africana (OUA), predecesora de la UA, en 1982, cuando ingresó en la misma la RASD.
    Esta retracción del Gobierno de Rajoy para siquiera hablar de la causa saharaui, ciertamente cobarde (y hasta enfermiza), todavía ha sido más patente en el entorno de la Casa Real española. Solo en dos ocasiones, y de forma muy apretada, el rey Juan Carlos I citó estas dos palabras: Sáhara Occidental.
    La primera fue el 13 de marzo de 2007 en Argel. Ante Abdelaziz Buteflika, entonces presidente de Argelia, don Juan Carlos afirmó: “Es igualmente urgente, como ha puesto recientemente de relieve mi Gobierno, encontrar una solución política justa, duradera y mutuamente aceptable para la cuestión del Sáhara Occidental, que prevea la libre determinación y a la que se llegue a través del diálogo entre las partes en el marco de las Naciones Unidas”.
    La segunda, todavía más escueta, se produjo dos años después, el 23 de enero de 2009, en Trípoli (Libia). En el discurso que pronunció en la cena ofrecida por Muamar el Gadafi, Juan Carlos se limitó a decir: “Por otro lado, confiamos en que las negociaciones iniciadas al amparo de la Resolución 1754 del Consejo de Seguridad puedan constituir la vía para lograr una solución definitiva a la cuestión del Sáhara Occidental”.
    En el caso de Felipe VI, llamó poderosamente la atención que en el discurso de su proclamación ante la Cortes Generales, el 19 de junio de 2014, hiciera referencia a motivos de unión de España con otros pueblos, como la historia y los lazos de afecto y hermandad y, sobre todo, por “nuestra lengua y nuestra cultura compartidas”. Pero se refirió a los países iberoamericanos, no al Sáhara Occidental (ni a Guinea Ecuatorial), donde también se habla español aunque lamentablemente cada vez más desplazado por la lengua francesa.
    Con anterioridad a esa proclamación de Felipe VI, las asociaciones de amistad hispano-saharaui pidieron en varias ocasiones a los entonces príncipes de Asturias, don Felipe y doña Letizia, que recibieran a los niños saharauis que cada verano viajan a España dentro del programa vacaciones en paz. Siempre se les contestó, por supuesto cortésmente, que no era posible por problemas de agenda…
    La triste realidad es que, en definitiva, la primer visita oficial de los reyes de España a Rabat del pasado mes de julio, transcurrió sin referencia alguna a la situación de los Derechos Humanos, en contra de lo que habían solicitado a Felipe VI distintas organizaciones nacionales e internacionales defensoras de los DDHH y asociaciones de amistad con el pueblo saharaui.
    Días antes del viaje regio a Marruecos, la Liga Española Pro-Derechos Humanos envió a los reyes de España, para que se lo entregasen Mohamed VI (también de forma infructuosa), el auto de la Sala de lo Penal de la Audiencia Nacional de 4 de julio de 2014 en el que se determina continuar la investigación por el asesinato del saharaui de nacionalidad española Baby Hamday Buyema, ocurrido en El Aaiún en noviembre de 2010.
    El presidente de dicha organización, José Alonso Rodríguez, informaba por escrito a Su Majestad que, según la Audiencia Nacional, Naciones Unidas siempre ha considerado a España la Potencia Administradora -de iure y no de facto- del Sáhara Occidental hasta que finalice formalmente el periodo de descolonización. Y agregaba el siguiente párrafo textual de la resolución judicial: “Debe señalarse por último que si por la legalidad internacional un territorio no puede ser considerado marroquí, tampoco puede aceptarse su jurisdicción como fuero preferente del lugar de comisión del delito”.
    De hecho, la visita de los reyes de España se produjo dos días después de la muerte por disparos del ejército marroquí del saharaui Brahim Budda Ould Taher, en la ciudad de Oum Dreyga, cerca del muro que divide en dos el Sáhara Occidental. Según CEAS-SÁHARA, “desde 2005 trece saharauis han sido asesinados por el gobierno de Marruecos, ante la total impunidad del gobierno marroquí en los territorios del Sáhara Occidental y la cobertura que le brindan los estados francés y español”.Poco antes de ese suceso esta organización se preguntaba si Felipe VI iba a defender ante Mohamed VI los derechos fundamentales de los saharauis, “que tienen la libertad de expresión secuestrada o están presos en cárceles marroquíes”. Un requerimiento que muy probablemente don Felipe seguirá sin atender.
    La opinión de Willy Meyer, que ha venido siendo desde IU el principal valedor de la causa saharaui, tanto en el Congreso de los Diputados como en el Parlamento Europeo, fue muy negativa al respecto (y también reveladora). Dijo que Felipe VI en su primera visita oficial a Marruecos no se iba a pronunciar ante Mohamed VI a favor de los legítimos derechos del pueblo saharaui.
    En declaraciones a ElEspíaDigital.Com, antes del viaje de los Reyes a Rabat, Meyer se mostró realmente escéptico sobre la posibilidad de que Felipe VI tuviera un gesto o palabras favorables hacia la población originaria del Sáhara Occidental.
    Su posición fue así de clara y pesimista: “La monarquía española está totalmente unida al sátrapa marroquí y, por lo tanto, no espero nada, ninguna reivindicación fuerte, que es lo que tendría que hacer un jefe de Estado. Un jefe de Estado, si fuera republicano, lógicamente tendría que impulsar el cumplimiento del derecho internacional; y en esa visita protocolaria España, como país interesado en la administración de la descolonización, debería pedir y exigir fechas concretas para el ejercicio de la autodeterminación”.
    Añadió: “Pero esto no va a pasar así, porque la monarquía es hoy fundamentalmente un lobby económico. Esto es en lo que se ha convertido la monarquía en España, con grandes intereses económicos, con grandes fortunas y lo único que pretenderá hacer es que las grandes empresas españolas sigan explotando recursos que no son propiedad de Marruecos, sino de los saharauis”…
    Finalmente, deseamos que la 39 Conferencia Internacional de Apoyo y Solidaridad al Pueblo Saharaui, que se va a centrar fundamentalmente en el papel que debe jugar España en la resolución del conflicto del Sáhara Occidental y en la obligación de la Comunidad Internacional en imponer el cumplimiento de las resoluciones de Naciones Unidas, constituya un éxito. Y también un firme apoyo en la lucha por la independencia del pueblo hermano que España entregó a Marruecos de forma injusta e indigna, hace casi 40 años y en un tránsito plagado hasta hoy de olvidos y traiciones.
    Una de las mayores grandezas de los seres humanos (o racionales), es el privilegio de poder sentir el dolor de la esclavitud y el ansia de libertad. Sólo por esa razón, hay que ser muy mezquinos para no apoyar un Sáhara libre.
  • Sahara Occidental : L’ONU rappelle au Maroc l’avis juridique de Hans Corell sur les ressources naturelles

    Dans un documents révélé dans le cadre du Wikileaks marocain, l’ambassadeur du Maroc à L’ONU, Omar Hilale, a rapporté dans une lettre envoyée le 28 avril 2014 au ministre marocain des Affaires Etrangères, que le Conseiller Juridique de l’ONU, Miguel de Serpa Soares, a demandé si le Maroc contestait l’avis juridique de Hans Corell sur l’exploitations des ressources naturelles du Sahara Occidental.
    Soares s’est plaint de la « lenteur mise en œuvre » de l’accord trouvé au sujet des plaques d’immatriculation des véhicules de la MINURSO, et que ce lenteur « le met ainsi que la MINURSO, dans une situation difficile »
    SOURCE:
  • Procédures spéciales : Des experts parrainés par le Maroc

    L’ambassadeur du Maroc à Genève a contacté au mois de mai 2014 deux experts nommés pour les inviter à visiter le Maroc au courant de cette année.
    Selon une note envoyée par l’ambassadeur Omar Hilale, le 9 mai 2014, il s’agit de :
    – Michel Forst, de nationalité franaise, Rapporteur spécial sur les défenseurs des droits de l’homme ;
    – Mme Elver Hilar, de nationalité turque, Rapporteur spécial sur le droits à l’alimentation.
    Selon la note, « l’invitation de ces détenteurs de mandats est motivée par les raisons suivantes :
    – Ils sont tous les deux des amis du Maroc
    – J’ai largement contribué à leur nomination et ils en sont au courant (M. Forst à travers ses amis au Maroc et Mme Hilal à travers l’Ambassadeur de Turquie à Genève) ;
    – Avec ces deux mandats, le Maroc aura couvert l’ensemble des catégories des droits (droits civils et politiques ; défenseurs des droits de l’homme ; droits économiques sociaux et culturels ; droits de 3ème génération ; droits à l’environnement).
    « Aussi, vous saurai-je gré de bien vouloir me confirmer, dans les meilleurs délais, l’accord `pour inviter ces deux Procédure spéciales. L’objectif étant de préparer, dès maintenant, l’échéance du rapport du SG de l’ONU d’avril 2015, en garantissant trois visites de Procédures spéciales », ajoute l’ambassadeur.
    SOPURCE :
  • Lamamra répond à Mohamed 6

    La seule issue possible pour une paix durable dans la région et qui soit en rapport avec le Sahara Occidental, Ramatane Lamamra la résume en ces termes: «Notre région a besoin également que s’accomplisse la mission de décolonisation du Sahara occidental qui incombe à l’ONU
    Le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra a remis le roi du Maroc à sa place sur la question du Sahara occidental. Ainsi, en réponse au discours du roi Mohamed 6 qui enfreint la légalité internationale en matière d’autodétermination des peuples, le chef de la diplomatie algérienne a développé un argumentaire, justement légal pour répondre aux affirmations incorrectes du monarque marocain. Pour cela, le ministre a clairement annoncé la vision d’Alger qui refuse de lier l’attitude d’Alger et la sécurité dans la région du Maghreb à la question du Sahara occidental. «L’urgente nécessité de promouvoir la stabilité, la paix et le développement, figure au centre de la démarche de l’Algérie» a relevé M. Lamamra lors d’une conférence de presse animée hier au siège de son ministère à l’occasion de la célébration de la journée mondiale des Nations Unies. Le premier responsable de la diplomatie, a relevé que dans l’esprit de la recherche de paix, «l’Algérie se réjouit du nouvel acquis démocratique que constituent les récentes élections législatives en Tunisie, une excellente nouvelle pour les pays du Maghreb et au-delà». Manière de dire que la paix au Maghreb se construira avec ou sans le consentement du Maroc.
    En fait, la seule issue possible pour une paix durable dans la région et qui soit en rapport avec le Sahara Occidental, Ramatane Lamamra la résume en ces termes: «Notre région a besoin également que s’accomplisse la mission de décolonisation du Sahara occidental qui incombe à l’ONU, en application des résolutions de l’Assemblée générale et du Conseil de sécurité des Nations Unies et à la veille du quarantenaire de l’avis de Cour internationale de justice qui a consacré l’autodétermination comme passage obligé de la solution à promouvoir au bénéfice du peuple de ce territoire». Cette déclaration, remet les choses dans leur contexte et renvoie le royaume marocain à sa logique colonialiste, dont il doit s’en départir pour que la paix règne au Maghreb.
    Rappelons, que la question du Sahara occidental a été inscrite sur la liste des territoires non autonomes en 1966. A ce titre, il est éligible à l’application de la résolution 1514 de l’Assemblée générale de l’ONU portant déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et peuples coloniaux, le Sahara occidental est la dernière colonie en Afrique, occupé depuis 1975 par le Maroc avec le soutien de la France.
    Smaïl DAOUDI
  • Nino Bravo y el Muro de Berlin (conocías esta historia?)

    Quizas muchos recordamos la cancion « Libre » de Nino Bravo, 


    pero por ahi no conocíamos su historia, y cual era su verdadero significado, 


    Y su relación con la época cuando se escribio esta canción. 


    Aquí está la historia de esta recordada canción. 


    La canción habla del primer alemán que murió intentando atravesar el muro de Berlín. 
    Peter Fechter, un obrero de la construcción de 18 años, intentó huir junto con un amigo y compañero de trabajo, Helmut Kulbeik. Tenían pensado esconderse en el taller de un carpintero, cerca del muro, y, tras observar a los guardias de la « frontera » alejándose, saltar por una ventana hacia el llamado « corredor de la muerte », atravesarlo corriendo y saltar por el muro cerca del Checkpoint Charlie, a Berlín Oeste. 

    musica 

    Hasta llegar al muro las cosas salieron bien, pero cuando se encontraban arriba, a punto ya de pasar al otro lado, los soldados les dieron el alto, y a continuación dispararon. Helmut tuvo suerte, Peter resultó alcanzado por varios disparos en la pelvis, cayó hacia atrás, y quedó tendido en el suelo en la « tierra de nadie », durante cincuenta angustiosos minutos, moribundo, desangrándose, a la vista de todos, y sin que nadie hiciera nada. 
    Gritó pidiendo auxilio, pero los soldados soviéticos que le habían disparado no se acercaron, y lo único que pudieron hacer los soldados americanos fue tirarle un botiquín, que no le sirvió de ayuda, ya que sus graves heridas internas le impedían moverse, y poco a poco fue perdiendo la consciencia. Durante casi una hora, los ciudadanos de ambos lados de Berlín contemplaron impotentes su agonía, gritando a los soldados de ambos lados para que le ayudasen. 



    historias 

    Pero ambos bandos tenían miedo de que los del otro lado les disparasen, como había pasado en otras ocasiones anteriores; aunque ninguna en una circunstancia tan perentoria como esta y a las dos del mediodía, con tantos testigos presentes, incluyendo periodistas en el lado occidental. 
    Los soldados del lado oriental, zona a la que pertenecía en realidad la « tierra de nadie », tampoco le ayudaron, y no se acercaron hasta pasados 50 minutos, seguramente para que sirviera de ejemplo para cualquier otro que pensase huir. 

    Muro 

    (Aún así, entre 1961 y 1989 murieron más de 260 personas, sólo intentando cruzar el Muro; además de los que murieron al querer cruzar la frontera entre las dos Alemanias, y ya no hablemos de los que estuvieron en la cárcel por intentarlo, o por ayudar a otros). 
    Cuando por fin se acercaron los soldados de la RDA y se lo llevaron, los ciudadanos de ambos lados gritaron repetidamente « ¡asesinos, asesinos! ». En el lado occidental, se sucedieron las protestas y las manifestaciones los días siguientes, y los habitantes del Berlín Oeste comprendieron claramente lo difícil que sería para sus familiares y amigos del Berlín Este el intentar escapar. Asimismo, también se dieron cuenta, decepcionados, de que los soldados americanos, en pleno auge de la Guerra Fría, no harían nada para ayudarles en circunstancias similares. Fue un duro golpe para la esperanza de los berlineses. 


    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=gLoThubWAuA]

    http://www.taringa.net/posts/info/6687777/Nino-Bravo-y-el-Muro-de-Berlin-conocias-esta-historia.html

  • Nombre propios en la traición al pueblo saharaui

    por Miguel Muñoz Ortega

    Durante varios días de noviembre en 1975 se cristalizó uno de los episodios políticos que más vergüenza debería darnos como ciudadanos con nacionalidad española. El 14 de noviembre de ese año se firmaron en el Palacio de la Zarzuela los llamados Acuerdos Tripartitos de Madrid, una declaración de principios en la que se incluye la retirada española del territorio del Sahara Occidental en menos de un año y la puesta en marcha de una administración temporal llevada a cabo por Marruecos y Mauritania. Además, se incluyeron aspectos económicos en unas actas diferentes, reconociéndose derechos de pesca en las aguas del Sahara a 800 barcos españoles, así como otros derechos en aguas marroquíes. Del mismo modo, España le vendió a Marruecos el 65% de la empresa explotadora de fosfatos, Fos Bucrá, por 5.850 millones de las antiguas pesetas. Este texto supuso “formalmente” la cesión unilateral del territorio, haciendo caso omiso a las directrices de la ONU.

    Aún hoy colean, tristemente, las consecuencias de este acuerdo, con la mitad de la población saharaui en unos campamentos de refugiados argelinos y la otra en un territorio ilegalmente ocupado. Unos acuerdos que son ilegales desde el punto de vista del Derecho Internacional. Entre la literatura escrita sobre este acuerdo, destaca sobremanera (y en general sobre todo el origen del conflicto), el libro “La Historia Prohibida del Sahara Español”, escrito por el periodista Tomás Bárbulo. Basándonos principalmente en datos de este libro (cuando no sea así, será citado específicamente), abordamos la cuestión desde el punto de vista nominativo, es decir, desde la perspectiva y actuación de diferentes personajes considerados clave en aquel proceso.
    Antonio Carro
    En enero de 1974, recién nombrado ministro de Presidencia, se trasladó a El Pardo para consultar a Franco sobre la cuestión del Sahara. Expuso las presiones de Naciones Unidas y fue encargado por el director para elaborar el proyecto de un estatuto de autonomía para el territorio saharaui que nunca llegó a promulgarse. En una visita a El Aaiún, mientras se organizaba el censo para un referéndum que nunca llegaría a producirse, Carro le manifestó al coronel Emilia Cuevas, “Está muy muy bien (el referéndum). Pero aquí veo un defecto grave. Que tal y como usted lo ha planteado, no hay manera de adulterar el resultado. Mantuvo encuentros en Madrid con representantes del Gobierno de Marruecos y también en Rabat. Allí se desplazó Carro, quien asistió junto al embajador español en la capital marroquí, Martín Gamero, hasta un hotel de Agadir. En la cena, con varios ministros marroquíes, Carro llegó a preguntar directamente, “¿qué pretenden ustedes, la guerra?”. Al día siguiente mantuvo un encuentro con el propio Hassan II en el que el Rey de Marruecos afirmó: “Sólo estoy dispuesto a disolver la Marcha Verde si antes ustedes me entregan el Sahara”. “No estoy autorizado para dar la garantía que pide Su Majestad”, contestó Carro. A pesar de que Carro argumentó las dificultades para abandonar unilateralmente el territorio, sobre todo de cara a la opinión pública, Hassan II insistió.
    Al llegar esa misma noche al hotel redactó una carta pidiéndole que retirara la Marcha Verde a cambio de abrir negociaciones tripartitas con Marruecos y Mauritania. Carta, que leyó por teléfono a Arias Navarro, presidente del Gobierno durante la enfermedad de Franco. Cinco horas después, una vez recibido el consentimiento, Carro se trasladó al Palacio Real, le entregó la carta a Hassan II. “De acuerdo, deme la carta, mañana anunciaré por radio el fin de la Marcha”. Fue uno de los firmantes de los Acuerdos de Madrid el 14 de noviembre y el encargado de pronunciarlo ante las Cortes el día 18. Posteriormente, en marzo de 1978 declararía en las Cortes, entre otras cosas, que “Fue preciso en todo momento evitar cualquier riesgo de guerra” y que básicamente no había otra solución.
    El dictador se encontraba en un delicado momento de salud, de hecho durante los acontecimientos de noviembre de 1975, actuaba en su nombre Arias Navarro. La idea inicial de Franco, presentada ante Carro en enero de1974 consistía en dilatar la descolonización otorgando al Sahara un estatuto de autonomía que pusiera su administración en manos de los nativos saharauis. En la práctica, las decisiones que tomaran los saharauis tendrían que ser sancionadas por el Gobierno de Madrid, pero se pensaba que las presiones de la ONU se rebajarían de esa manera. Ese proyecto cayó en manos del Gobierno marroquí en julio de 1974 quien amenazó con la movilización general de sus súbditos para recuperar sus territorios. En junio de 1975 recibió la visita del secretario general de la ONU, Kurt Waldheim al que comunicó su intención de seguir adelante con el referéndum. Pocas horas antes de anunciarse su muerte, la ciudad de Smara, en territorio saharaui administrado por España, era bombardeada por Marruecos. La población española tenía asuntos más importantes durante el día 20 de noviembre que reparar en la situación de la colonia. Hay quien dice que una de las claves de la traición al Sahara se cristaliza precisamente en el estado de salud de Franco, incapaz de transmitir su posición real o, al menos, inicial. Los Acuerdos de Madrid se firman 6 días antes del anuncio oficial de fallecimiento.
    El Rey de Marruecos fue sin duda el gran ganador de este conflicto. Incluso hasta hoy en día permanece el legado de lo que se denominó como el “Gran Marruecos”. Un expansionismo nacionalista implantado en la sociedad marroquí desde su independencia de Francia y que Hassan II utilizó a la perfección para sus intereses. Ya desde mediados de los años 60, Marruecos comenzó a reivindicar el territorio en la Asamblea de la ONU. Durante el año 1974 se producirá una gran ofensiva anexionista marroquí, llevada a cabo desde diferentes ámbitos del Gobierno del país. El autor Francisco Villar apuntaba en su libro “El proceso de autodeterminación del Sahara” una serie de causas por las que se intensifican las pretensiones. Entre ellas, destaca las sospechas del posible camino del Sahara hacia la autodeterminación, puesto que España daba pasos hacia el referéndum. Esto, sumado al crecimiento del Frente Polisario o al apoyo aliado de Giscard D´Estaing, recién elegido presidente de la República Francesa, hace que se comience a desarrollar una impresionante campaña política y social y se geste la militar. Ante esta situación, Hassan II convoca el 17 de septiembre de 1974 a una rueda de prensa que fue multitudinaria. En ella propuso a España acudir al Tribunal Internacional de Justicia de La Haya para discernir los vínculos de soberanía del territorio saharaui. Esa petición fue un triunfo diplomático para Hassan II, ya que obtuvo respaldo y participación de Mauritania e incluso Argelia, en la órbita de la URSS pero sin estrategia clara, dio su visto bueno. El Rey de Marruecos sabía que el dictamen de La Haya le podía resultar desfavorable, por lo que buscó apoyos externos. El 15 de octubre se entrevistó con el Secretario de Estado norteamericano, Henry Kissinger, quien desde el primer momento mostró la posición cercana de EEUU hacia Marruecos. En una jugada de nuevo maestra para sus intereses, el 16 de octubre de 1975, tras anunciarse el dictamen de La Haya, se dirigió a su país a través de la radio y televisión. El monarca manipuló el dictamen silenciando los párrafos que negaban la soberanía marroquí sobre el territorio y se sacó de la manga que el Tribunal había establecido la legitimidad marroquí. Proclamó, “No nos queda más que recuperar nuestro Sahara, cuyas puertas se nos han abierto”. El ejército marroquí ya se había posicionado cerca de las fronteras, pero el Rey anunció la “Marcha Verde”, una marcha de civiles hacia el territorio aunque acompañada de las tropas militares. La marcha se fue adentrando en el territorio, incluso rompiendo las alambradas, creando momentos de tensión extrema conforme avanzaba dentro ya del territorio administrado por España. Sólo hasta que Carro le entregó la carta de compromiso de retirada, el 7 de noviembre, la marcha se comenzó a retirar.
    Henry Kissinger
    Henry Kissinger.
    Mucho se ha escrito y comentado sobre el papel de EEUU en la preparación de la Marcha Verde. Sobre todo, se personifica en la figura de Henry Kissinger, secretario de Estado norteamericano. El 15 de octubre de 1974 se entrevistó en Rabat con Hassan II, aunque no trascendió el contenido de la conversación sí que se supieron las advertencias a la Casa Blanca: “Temo mucho que tengamos que enfrentarnos a una nueva crisis. Los marroquíes tienen un aire muy decidido”. El 21 de agosto, Kissinger, desde Jerusalén, envió un telegrama desde la Embajada de EEUU en Beirut y dirigido a Rabat. “Laissa podrá andar perfectamente dentro de dos meses. Él la ayudará en todo”. Este telegrama fue reproducido por la prensa internacional de la época y jamás fue desmentido. Supuestamente, Laissa sería la Marcha Verde y ese “él”, los Estados Unidos. Aunque algunos historiadores, como el norteamericano Charles Powell, ponen en duda la participación directa de EEUU en la Marcha Verde, en los últimos años, el portal Wikilieaks ha sacado a la luz nuevos datos. En ellos se pone de manifiesto la complicidad entre Marruecos y EEUU, así como el traspaso progresivo de armas desde principios de los años 70. Del mismo modo, los diplomáticos estadounidenses desconfiaban plenamente de España y, sobre todo, de la independencia del Sahara.
    Jaime de Piniés
    Embajador de España ante la ONU, con residencia en Washington. El diplomático llevaba 15 años moviéndose por los pasillos de Naciones Unidas, había presidido el Consejo de Seguridad y en su currículum se encontraban los procesos descolonizadores de Guinea Ecuatorial e Ifni. Recibió la visita de Pedro Cortina en julio de 1974, quien le explicó el proyecto de autonomía que pretendía Franco. “No servirá para nada”, señaló De Piniés. “A la comunidad internacional no le interesa si se le da a la población más o menos participación en la administración del territorio, lo que espera, al cabo de tantos años, es que las promesas se materialicen. Ante la respuesta de Cortina de que dudaba si conseguirían algo más, De Piniés pronunció una profética sentencia: “Pues entonces ya podemos prepararnos para los conflictos que nos van a caer encima”. Posteriormente, tras el aparente cambio de rumbo repentino de Arias Navarro, sería el encargado de comunicar a la ONU que el referéndum para la autodeterminación del territorio se celebraría durante los seis primeros meses de 1975. Tras observar los avances “diplomáticos” de Marruecos para tumbar el referéndum, el embajador redactó un plan para frenar la ofensiva marroquí. Consistía en entregar varios islotes a Marruecos y negociar un plazo de 20 años para la retirada de Melilla. Ceuta sería entregada si se recuperaba por otra parte Gibraltar. Todo, a cambio de un renuncio de Marruecos sobre el Sahara. El plan fue firmemente rechazado por el Gobierno. Fue defensor del referéndum a pesar de ciertas dudas sobre el tamaño de la población saharaui que existían en la ONU. Puso de ejemplo para ello a las Islas Comores y Granada, con procesos parecidos. A principios de noviembre redactó una carta dirigida a Arias Navarro en la que denunciaba el doble juego del Gobierno para llegar a un acuerdo con Rabat al margen de las decisiones internacionales.
    Entre los días 11 y 13 se reunió con Waldheim, quien le transmitió su propuesta de tutela de la ONU en el territorio. Él fue el encargado de enviarlo al Gobierno español, que ya se encontraba casi en la redacción de los Acuerdos de Madrid. Días más tarde presentó su renuncia ante el Ministro de Exteriores aunque aún acudió a la ONU para señalar que si esta institución quería hacer correcciones sobre este documento. La ONU estableció la necesidad de realizar un referéndum para culminar la descolonización. “Tienes que comprender que a mí tampoco me ha satisfecho”, contestó De Piniés a los gritos de Waldheim diciendo que “todo había sido una farsa”.
    Juan Carlos de Borbón
    Juan Carlos de Borbón. /Chesi
    El 1 de noviembre de 1975, Juan Carlos, ejerciendo como Príncipe y Jefe de Estado en funciones, convocó en La Zarzuela a varios miembros del Gobiernos y a los jefes del Estado Mayor del Ejército: “Mañana tomaré un avión para ir a El Aaiún”, dijo. A pesar delas reticencias de Arias Navarro o Cotina, Juan Carlos estaba decidido y el día 2 aterrizó en la capital del Sahara. Ante los mandos militares pronunció una arenga: “España cumplirá sus compromisos (…) deseamos proteger los legítimos derechos de la población civil saharaui (…) Se hará cuanto sea necesario para que nuestro Ejército conserve intacto su prestigio y su honor”. Este discurso fue la antesala de la Marcha Verde, cuatro días después. Antes, Juan Carlos también se había reunido con el primer ministro de Hassan II, Ahmed Osmán, sin resultado que cambiara la situación. Posteriormente, el portal Wikileaks descubrió una serie de cables en los que se mostraba la complicidad entre el actual Jefe de Estado de España y el Gobierno de Marruecos, básicamente actuando como informante de los planes de Franco. En sectores militares se habla de traición directa de Juan Carlos al pueblo saharaui y, por extensión, al Ejército español.
    Arias Navarro
    Presidente del Gobierno tras el asesinato de Carrero Blanco. Su única cualidad política, señala el libro de Bárbulo, era su estricta fidelidad a las órdenes de Franco. Con el dictador enfermo, no fue un hombre capaz de tomar decisiones firmes para solventar el conflicto. En un primer momento dio vía libre a la celebración del referéndum, pero más adelante fue el encargado de enviar a José Solís a Marruecos para negociar con Hassan II la paralización de la Marcha Verde. Arias ordenó al Alto Estado Mayor que diera orden de abandonar el territorio a partir del 10 de noviembre, en un dispositivo que se llamó “Operación Golondrina”. Fue el encargado de dar el consentimiento oficial a Hassan II para que parara la Marcha Verde, comprometiéndose a abandonar el territorio mediante la mediación de Carro. Estuvo presente y fue firmante de los Acuerdos de Madrid.
    Kurt Waldheim
    Kurt Waldheim
    Secretario General de la ONU. Junto a De Piniés, se entrevistó con Franco en junio de 1975. Mantuvo en un primer momento ciertas dudas sobre la postura española en el conflicto aunque intentó en todo momento buscar una solución equilibrada. En octubre de 1975 comenzó un recorrido por los países implicados en el conflicto. En un intento a la desesperada, el día 11 de noviembre llama a De Piniés y le comenta lo siguiente: “Puesto que ya no resistís la presión y queréis marcharos del Sahara, yo me haré cargo del territorio y lo llevaré a la autodeterminación. Sólo necesito que me dejéis provisionalmente un contingente militar de 10.000 legionarios a los que colocaríamos bajo bandera de la ONU”. Intentó que este plan no llegara a oídos del Gobierno marroquí. El día 13 le entregó a De Piniés su plan redactado. Ya era tarde. “Esto ha sido una farsa, me habéis engañado”, gritó Waldheim a De Piniés por los pasillos de la ONU.
    Pedro Cortina
    Ministro de Asuntos Exteriores. Fue enviado a Washington para presentar en la ONU el proyecto inicial de Franco. “Es lo que hay, lo que nos da Presidencia del Gobierno y con ello habrá que trabajar este año”, le dijo en ese momento a De Piniés. En el encuentro en Madrid con los enviados de Hassan II, defendió que España debería cumplir el referéndum de la ONU. De hecho, fue el encargado de convencer a Arias Navarro para que llevara a cabo esta consulta. Cortina era una de las personas del Gobierno que con más firmeza defendía el derecho de autodeterminación, eso hacía sentir reparos hacia su persona a las autoridades marroquíes. Visitó Argelia, y sus gestiones habían facilitado el intercambio de prisioneros entre España y el Polisario. Pese a todo, finalmente participó en la firma de los Acuerdos de Madrid como titular de Exteriores.
    José Solís
    Ministro del Movimiento, una de las personas del Gobierno con ideas más promarroquíes. Arias le encomendó la misión de desplazarse a Marruecos a convencer a Hassan II de que parara la Marcha Verde. Asesoraba los negocios del Rey marroquí en España. Se entrevistó dos horas con el monarca (junto a Martín Gamero, embajador de España en Marruecos). En dicha entrevista Solís propuso a Hassan II que la marcha se detuviera una vez traspasada la frontera. “Su Majestad puede estar seguro de que a España le interesa una monarquía fuerte en Marruecos. Los enemigos de esa monarquía son nuestros mismos enemigos”, le dijo. Solís propuso incluso retirarse de inmediato, y luego una conferencia cuatripartita, que Hassan II rechazó por la presencia de Argelia. “Sólo para guardar las apariencias. España está dispuesta a ayudar a Marruecos para que acabe quedándose con el Sahara”, dijo Solís. Aparece como firmante de los Acuerdos de Madrid y la entrevista mencionada fue una de las claves de la presión que Marruecos ejerció sobre España sobre su cumplimiento de palabra.
    Gómez de Salazar
    Gómez de Salazar atendiendo a la prensa
    General. Gobernador del Sahara desde 1974. No tenía mucha idea de cuáles eran los planes concretos de España en el territorio. De hecho, le dijo al secretario general del Polisario el día 22 de octubre que Solís había visitado Marruecos para transmitir al Rey que su Marcha Verde fracasaría. Días más tarde puso en marcha el repliegue de las tropas españolas. “Si no estalló el conflicto fue debido a la disciplina del general Gómez de Salazar”, señala el libro de Bárbulo. De todos modos, no frenó a oficiales que pasaron información confidencial o las deserciones entre su tropa. Para muchos militares, el abandono fue una ofensa a la nación española, una traición y una vergüenza histórica. Además, los mandos militares vivieron una gran confusión sobre quién era su enemigo y sobre la situación creada. En una conversación con Jaime Perote, capitán militar, le dijo: “¿Crees que no pienso que España podía haber escrito una página de justicia, integridad y prestigio? ¿Crees que no estoy convencido de que, si hubiese sido necesario, nuestro ejército habría derramado una de las sangres más puras de su historia?”.
  • Froideur algérienne contre «chaleur» marocaine

    Contrairement aux représentants du Makhzen qui rivalisent de gros mots et autres provocations frôlant l’incident diplomatique, les responsables algériens font preuve d’un grand sens de la mesure. Même quand ils écorchent le royaume, c’est juste au nom du droit et de la légalité internationale.
    Le ministre des affaires étrangères Ramtane Lamamra, a confirmé le respect de ce «code de conduite» aujourd’hui dimanche, à l’occasion de la célébration de la journée mondiale des Nations unies, à Alger.
    Et alors que l’Algérie restait sur une énième attaque marocaine jeudi dernier par le roi himself qui a imputé la responsabilité de «l’instabilité» dans la région à l‘Algérie (rien que cela !), Ramtane Lamamra, a préféré faire le dos rond tout en envoyant une pique assassine.
    «Notre région a besoin également que s’accomplisse la mission de décolonisation du Sahara occidental qui incombe à l’ONU, en application des résolutions de l’Assemblée générale et du Conseil de sécurité des Nations unies et à la veille du quarantenaire de l’avis de Cour internationale de justice qui a consacré l’autodétermination comme passage obligé de la solution à promouvoir au bénéficie du peuple de ce territoire»,a-t-il asséné devant un aréopage de diplomates, d’ambassadeurs et autres hauts responsables de l’Etat.
    Code de bonne conduite
    Dans le même sillage, il a rendu un hommage aux représentants du Haut commissariat aux réfugiés (HCR) et du programme alimentaire mondial (PAM) pour l’assistance humanitaire fournie aux sahraouis dans les camps de réfugiés, ajoutant: «je saisis cette occasion pour exhorter nos partenaires à préserver le niveau de l’aide accordée à ces réfugiés pour les aider à surmonter leurs conditions de vie difficiles», a-t-il déclaré.
    Sans doute que ces déclarations vont faire mal à Rabat et feront certainement réagir le makhzen et ses portes plumes pour qui l’Algérie est devenue depuis deux années un abcès de fixation.
    Injuriez, injuriez…
    Le chef de la diplomatie algérienne a opportunément évité le discours guerrier de son homologue marocain, Mohamed Mezouar, signifiant ainsi que la provocation n’est pas le style de la maison.
    C’est tellement bien dit et bien fait. Çà fait du bien là où çà fait mal de l’autre côté de la frontière…
    Les Nation Unis savent désormais qui est le fauteur des troubles entre le Maroc et l’Algérie. Et qui maintient ce climat de tension permanente que Lamamra a qualifié à juste titre de «mauvaise stratégie».
    L’Algérie fait siennes les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité relatives au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination. Elle n’a jamais changé de cap contre vents et marées.
    On ne peut tout de même pas lui reprocher quelque obséquiosité de respecter le droit international et de rester attachée aux résolutions des Nations unis.
    Du reste, comme le dit l’aphorisme de Nietzsche, «les injures sont les raisons de ceux qui ont tort».
  • Sahara occidental : le rêve vire au cauchemar

    par Nazim Rochd
    Il y a quarante ans, à une année près, Hassan II, roi du Maroc, et la Mauritanie de Mokhtar Ould Dada, ont envahi le Sahara occidental, vidé de l’occupation espagnole. Hassan II a dit que ce pays lui appartenait, après avoir appartenu à ses ancêtres, sans expliquer alors pourquoi il le partageait avec un pays, dont il disait aussi qu’il lui appartenait. Il n’a pas dit, non plus, pourquoi il n’a pas organisé, avant ce jour, sa folklorique et ridicule «marche verte», ni pourquoi il ne l’a pas revendiqué à l’Espagne. Comme il ne dira pas pourquoi il ne regardait même pas du côté du nord de son royaume, vers Ceuta et Melilla. 
    Son fils et successeur au trône, sur les traces du père, continue de suer sang et eau pour garder «son Sahara», délaissant les 20% reconquis par le Front Polisario, sans regarder vers ces morceaux de son fief spoliés par les Espagnols. Il continue de braver l’ONU, en ignorant ses résolutions, notamment celle qui ordonne l’organisation d’un référendum d’autodétermination au profit des Sahraouis. S’il peut avoir ce privilège, au même titre que l’entité sioniste, de bafouer la légalité internationale et de nier un peuple, ce n’est pas du tout dû à sa puissance militaire. Son armée a été taillée en pièces par la résistance sahraouie et le ces- sez-le-feu onusien l’a sauvée du désastre. Un cessez-le-feu concédé il y a vingt-trois ans, en contrepartie d’un référendum qui devait se tenir il y a vingt-deux ans, sous la supervision de la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso), qui attend toujours d’accomplir la tâche pour laquelle elle a été désignée. Un cessez-le-feu extorqué grâce à un parjure de la France et des Etats-Unis, chefs de file de l’ignominie. Il fallait sauver, à la fois, le Makhzen de l’effondrement et faire contrepoids contre l’Algérie. Car il s’agit bien de cela. Cependant, les Sahraouis devaient finir par disparaître de la scène. Et l’eau a coulé sous les ponts. Les Sahraouis sont toujours aussi déterminés à récupérer les 80% occupés de leurs pays et leur cause gagne du terrain. Progressivement, avec la reconfiguration de la carte des intérêts impérialistes, le Makhzen voit s’écrouler ses certitudes sur un soutien occidental sans faille. Exemple, le 9 octobre 2014, la Cour de Justice de l’Union européenne a décidé d’exclure «toute pos- sibilité pour les navires communautaires d’exercer des activités de pêche dans les zones de pêche marocaines sur le fondement d’une licence délivrée par les autorités marocaines sans l’intervention des autorités compétentes de l’Union européenne». 
    Autre exemple, la ministre suédoise des Affaires étrangères, Margot Wallström, vient de déclarer que son gouvernement allait se «pencher sur le cas du Sahara occidental après un examen approfondi de la situation actuelle». Les sionistes eux-mêmes, devant les reconnaissances en cascade d’un Etat palestinien, font un parallèle avec le statut du Sahara occidental. Emmanuel Navon, chef du Département de Science politique et de Communication au Collège universitaire orthodoxe de Jérusalem, s’insurge ainsi : «Comme la RASD (République Sahraouie), l’Autorité palestinienne (AP) ne contrôle que partiellement le territoire qu’elle revendique» Pour lui, en reconnaissant la Palestine en tant qu’Etat, «la Suède pratique une politique de deux poids deux mesures» Et enfin, cette affirmation du sous-secrétaire d’État parlementaire des Affaires étrangères, Tobias Ellwood, où est reconnu «le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination». 
    Mohammed VI est bien dans ses petits souliers. Le Polisario a bien d’autres soutiens, au contraire de ce qu’il dit et de ce que disent tous les médias qui, systématiquement, quand il le cite accolent la for- mule «soutenu par l’Algérie». N. R.
    Le Jour d’Algérie, 09/11/2014