Année : 2014

  • Le Maroc : ce royaume médiéval qui cherche à nous avaler

    par KhalilAsmar*
    La Maroc est un grand pays, mais seulement dans les programmes scolaires du ministère marocain de l’éducation. Ce programme d’endoctrinement par excellence encore cultive les élèves marocains sur des mythes qui n’existent que dans les histoires des mille et une nuits. 
    Avec sa nouvelle structure frontalière, ce pays nommé par les colonisateurs français le Maroc à peine en 1912, et dont sa monarchie n’a même pu avoir contrôle des terres du Rif les plus proches que jusqu’au 1926 à l’aide des armes chimiques franco-espagnoles est pompeusement décrite comme un empire qui s’étale au large de l’Afrique. 
    Paradoxalement, tous les pays et peuples africains, qui au cours de l’histoire ont entamé des relations économiques ou politiques avec, pas le Maroc mais plutôt les sultans des dynasties de Fez ou Marrakech à l’époque médiéval, sont retracés dans les programmes scolaires comme des pays et peuples qui avaient allégeance au sultan et par une logique bizarre et stupide faisaient partie de sa souveraineté. Des terres du Mali, duSénégal, de la Mauritanie et même de notre peuple frère l’Algérie sont dites marocaines. 
    En revanche, le ‘citoyen’ marocain n’a pas le droit de s’interroger face à ces falsificateurs de l’histoire s’il pose la question ‘pourquoi alors tous ces pays et peuples ont pris leur indépendance ?’ Une question très simple dont la réponse ne figure pas dans ces programmes scolaires. 
    De même, ils ne donnent pas la réponse pourquoi le Maroc a partagé le Sahara Occidental avec la Mauritanie au moment où ce territoire non-autonome était qualifié par cela comme marocain. Et pire encore, pourquoi encore on négocie à l’échelon onusien avec le Polisario sur l’avenir de la souveraineté du Sahara Occidental au moment où ils prétendent que la Court Internationale de Justice s’est prononcé en faveur de sa marocanité ? Vous savez, 20% de ce territoire qui inclue une partie côtière est encore sous contrôle du Front Polisario. 
    L’historien du Makhzen n’entend pas les questions, et si par hasard il les entend il fera semblant de ne pas les comprendre et par suite ils n’ont pas de place dans les programmes scolaires. 
    Le Makhzen cherche un peuple marocain sans cerveau ni cervelle. Plus le peuple est stupide, mieux le régime du Makhzen se sentira. 
    Dans sa dernière anecdote, le Makhzen a annoncé via ces fanfares médiatiques que le petit prince du royaume Moulay Hassan a été à la tête d’une cérémonie religieuse des prières rogatoires. A chaque fois que la pluie se fait rare, les Marocains disent des prières de rogations en vue d’implorer le Tout-Puissant de répandre Ses pluies bienfaitrices sur la terre en signe de miséricorde pour Ses créatures. Mais cette prière calculée vient après des prévisions météorologiques qui mettent en évidence que des nuages de pluie ont pris la direction du Maroc, et effectivement durant cette semaine la pluie coule bien et belle en abondance sur des villes marocaines. 
    Malgré le développement scientifique, cet héritage médiévale est encore orchestré pour vendre l’illusion aux marocains que ce future roi est béni par le Miséricordieux, voir même c’est le pilier fondamentale de la politique de cet état moyenâgeux. Donc tous le bien va se propager sur ses aimables sujets quand il sera couronné roi. 
    Avec sa doctrine médiévale, le Makhzen reste donc un système pourri qui va toujours bloquer un Maroc moderne et démocratique. L’autre anecdote c’est qu’il cherche à nous avaler aussi dans sa colonisation moyenâgeuse. 
    Mais reste à souligner, et avec des lettres en gras, qu’un Maroc monarchique ou républicain ne nous porte aucun différence car notre combat est un combat pour notre droit inaliénable à l’auto-détermination et l’Independence. 
    Cependant, dans ses programmes scolaires, la Maroc reste un modèle de modernité et démocratie incomparable. 
    *Ecrivain sahraoui
  • L’axe Alger-Paris se dessine et affole le Palais de Rabat

    par Kharroubi Habib
    En marge de l’inauguration aux côtés du Premier ministre Abdelmalek Sellal de l’usine Renault de Tlélat, fruit du partenariat entre l’entreprise française et la SNVI, le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a fait une déclaration qui a dû échauffer les oreilles à Rabat. 
    Il a en effet fait état de l’existence d’un axe de coopération entre l’Algérie et la France qui va être développé davantage et renforcé sur les plans politique économique et culturel. Une perspective qui, on s’en doute, n’est pas du goût du trône et du Makhzen marocains qui ne peuvent voir dans sa concrétisation que menace pour l’alliance privilégiée qui lie leur pays à la France, a fait que celle-ci leur a permis de compter sur le soutien inconditionnel de Paris. 
    L’axe Alger-Paris s’est dessiné suite à la visite d’Etat effectuée en Algérie par François Hollande au lendemain de son élection à la présidence. Le rapprochement algéro-français auquel elle a donné lieu a été étayé d’un partenariat entre les deux Etats incluant le volet politique de leurs relations. Ce qui a incontestablement jeté du froid entre Paris et Rabat. 
    Depuis, les autorités marocaines n’ont fait de lecture des «anicroches» survenues dans les relations franco marocaines que sous l’angle d’une prétendue montée en puissance du lobby «pro algérien» dans les sphères du pouvoir français. 
    La parade que le trône et le Makhzen, pensant être en mesure de briser la dynamique de construction d’un axe Alger-Paris, est celle consistant à envenimer les rapports algéro marocains et à en imputer les responsabilités aux autorités algériennes. C’est pourquoi l’on assiste aux violentes diatribes anti-algériennes qui se sont déchaînées ces derniers mois dans le royaume marocain présentant l’Algérie comme cause et instigatrice des déboires politico diplomatiques que subit leur pays, voire même de ses difficultés économiques. 
    Les gribouilles ayant lancé cette opération de diabolisation ont fait le calcul qu’elle entraînerait l’Algérie a se départir de la sérénité dont elle fait preuve face aux provocations venant de l’autorité marocaine, et par ses réactions redonner arguments au bobby pro marocain en France pour remettre en selle l’antienne d’un royaume pacifique en voie de démocratisation mais mis en péril par un voisin aux ambitions menaçant la stabilité de la région et les intérêts français. Le piège a été éventé du côté algérien où l’on se limite à déplorer le recours par la partie marocaine à des procédés qui portent atteintes à la fraternité séculaire entre les deux peuples mais n’emmèneront pas l’Algérie à user de similaires. 
    Lamamra, le chef de notre diplomatie, a parfaitement explicité la position algérienne face à la déferlante anti-algérienne orchestrée par le Makhzen et la bénédiction royale en affirmant que l’Algérie et les Algériens ne répondent pas à ce qui étant excessif en est insignifiant. Ce qui ne veut pas dire que l’Algérie laisse le Maroc s’en prendre à elle au plan international. Sa diplomatie redevenue offensive et incisive se charge de lui damer le pion en mettant à nu sa stratégie de fuite en avant devant des problèmes dont il est le seul à empêcher les règlements par la voie du dialogue pacifique et dont il a été à l’origine.
  • Wikileaks Maroc : Fuites d’informations au Secrétariat de l’ONU

    Décidemment, le Maroc ne manque jamais de sources pour savoir ce qui se passe au bureau du Secrétaire Général de l’ONU, Ban Ki-moon. Rabat était toujours le premier à connaître le contenu du rapport du chef de l’ONU sur le Sahara Occidental, destiné au Conseil de Sécurité. Pour cela, il comptait avec l’aide de l’ambassadeur de la France, Gérard Araud. Celui-ci est parti pour devenir ambassadeur de son pays à Washington. Mais le nouvel ambassadeur du Maroc à l’ONU est redoutable en matière de chasse de renseignements grâce à son expérience acquise au bout d’une longue action d’achat de consciences pendant son exercice à l’ambassade marocaine à Genève.
    Dans une correspondance datée du 23 juin 2014, Omar Hilale fait état de « sources de cette mission au Secrétariat » qui lui « ont indiqué que le rapport soumis par la Haut Commissaire aux Droits de l’Homme au Secrétaire Général concernant sa visite au Maroc et celle de la Mission technique dans nos provinces du sud, était « en ligne avec le communiqué de presse publié par Mme Pillay à l’issue de sa visite ». 
    Pour rappel, l’ambassadeur Hilale a utilisé ses relais au Commissariat des Nations Unies pour les Droits de l’Homme pour empêcher Mme Pillay de visiter le Sahara Occidental et saluer « les progrès du Maroc en matière de droits de l’homme »
    Hilale rappelle que cela « confirme les informations reçues de » ses « Amis à Genève », en allusion au suédois Anders Kompass, Directeur des opérations sur le terrain au Haut Commissariat pour les droits de l’homme (HCDH). Ce dernier continue de passer des informations confidentielles à l’ambassadeur Hilale même après son départ de Genève.
    SOURCE :
  • Afrique: La vengeance du Maroc

    Comme attendu, les autorités marocaines ont mis dans le plus grand embarras la Confédération africaine de football (CAF) en demandant le report de la prochaine édition de la Coupe d’Afrique des nations (17 jan-8 fév 2015), invoquant un prétexte difficile à justifier le virus Ebola qui pourrait être introduit au Maroc. 
    L’attitude ainsi que les arguments avancés par les autorités du Maroc ont été considérés par les dirigeants du football continental comme un refus qu’ils ont sanctionné par la disqualification de son équipe nationale et le maintien de la compétition. La Confédération africaine de football, en quête d’un plan B, doit trouver en urgence un nouveau pays organisateur. 
    En attendant que cette instance désigne le ou les futurs pays qui vont abriter la compétition, d’aucuns s’interrogent sur les motivations sousjacentes à la décision inattendue des instances marocaines. Car, aux yeux de nombreux observateurs, l’argument sanitaire ne tient pas la route puisque les autorités marocaines ont autorisé leur compagnie aérienne à desservir, à partir de l’aéroport de Casablanca, les pays africains touchés par le virus Ebola. Mais, comme d’habitude dans la pays de Mohammed VI, les vraies raisons ne sont jamais celles avouées, elle sont ailleurs. Pour certains, il n’est pas exclu que le Maroc redoute des manifestations de sympathie à l’égard du Sahara occidental que ne manqueront pas d’exprimer certains supporters durant le tournoi, souvent propice à des slogans politiques. Pour d’autres, parce que l’équipe algérienne est candidate favorite pour la Coupe.
    La vérité est que le Maroc vient de déclarer la guerre à l’ONU en raison de sa position dans la recherche d’une solution au conflit du Sahara Occidental et il veut aussi punir le continent africain pour sa défense du principe d’autodétermination. L’Afrique est accusée par les marocains comme trop attentive aux demandes de l’Algérie et ils veulent la sanctionner avec cette décision qui pénalise le continent africain et la planète football.
  • Le coup de poker géopolitique du Maroc

    par Halim Midouni


    Le Maroc a décidé de ne pas organiser la Coupe d’Afrique des Nations. Ce pays a fait valoir l’argument, sans doute recevable, que les risques liés à l’épidémie Ebola sont réels. Et qu’il n’est pas en mesure, à moins d’un report du prestigieux tournoi panafricain, de les assumer à l’heure actuelle. 
    Son choix est à la fois audacieux et dange- reux. Audacieux, parce qu’il a délibérément faussé le plus grand rendez-vous footballistique et sportif africain avec toutes les conséquences auxquelles on assiste : tractations diplomatico- sportives et recherche des candidats de der- nière minute dans un contexte d’anxiété qui n’encourage pas beaucoup les sponsors, dont beaucoup risquent de revenir sur les investisse- ments qu’ils ont annoncés. 
    Dangereux, parce que l’option qu’il a prise coûte déjà à l’équipe nationale marocaine d’être disqualifi ée de la CAN 2015. Et que, outre l’exclusion de la compétition, le Royaume s’expose à d’autres sanc- tions, peut-être fi nancières, comme l’a laissé entendre la CAF dans son communiqué. 
    La Confédération a prévenu, en eff et, qu’elle «appliquerait ultérieurement les dispositions règlementaires qui s’imposent, suite au non- respect par la Fédération royale marocaine de football des clauses règlementaires et contractuelles » liées à l’organisation de la compétition. L’avertissement de la CAF rappelle le point important que la CAN n’est pas qu’un grand rendez-vous de football africain, mais qu’elle est aussi le prétexte au marché impor- tant du sponsoring et du marketing dont, bien entendu, elle tire des ressources sans équivalent. 
    En 2004, rappelons-nous, la CAF avait conclu avec le téléphoniste sud-africain MTN un contrat de sponsoring de 25 millions de dol- lars pour une durée de quatre ans. Orange, dont le logo est associé depuis 2009 et pour une période de huit années à celui de la CAF, peut ne peut pas apprécier la mauvaise publi- cité faite à la compétition. Lui qui rêve de conquérir le marché de la téléphonie mobile et de la communication dans plusieurs pays africains. 
    Plus largement, dans un monde où le football est devenu aussi un instrument d’infl uence et de « soft power », le fait que le Maroc refuse d’organiser la CAN 2015 chez lui et dans ses stades en janvier prochain représente un choix politique dont il convient d’évaluer l’eff et à l’échelle africaine. Certes, la CAF n’est pas la FIFA, mais elle travaille sous son égide et le point de vue de ses dirigeants, s’il vient à s’exprimer, serait très intéressant à analyser. Le plus sûr est que le Royaume a raté une occasion d’assumer son africanité au moment où l’Afri- que a le plus besoin, par le biais du football, de montrer un autre visage que celui portant les aff res du terrorisme de Boko Haram au Nigeria et du djihadisme des islamo-gangsters du Sahel et du Maghreb. En cela, Rabat confirme au moins, une nouvelle fois, que ses relations avec l’Afrique des organisations et des institutions ont toujours été problématiques. 
    En novembre 1984, il quittait l’organisation panafricaine, UA aujourd’hui, pour protester contre la recon- naissance de la cause indépendantiste sahraouie. En novembre 2014, trente ans après, il se met à dos la très consensuelle Confédération africaine de football dans un nouveau scénario géopolitique qui le voit perdre l’occasion de faire du football un atout d’ambition et d’influence et le faire passer pour un adepte d’un nationalisme à rebours, peu solidaire quand l’Ebola exige de l’entraide (et quoi de plus caractéristique à ce sujet que la fraternité par le football et le sport), et surtout anti-africain. Rappelons que la CAN opposera 16 équipes (15 pays qualifi és plus le pays-hôte). Les derniers qualifiés seront connus après les ultimes journées des matches éliminatoires, les 14/15 et 19 novembre.
    Reportes, 12/11/2014
  • Demande marocaine de report de la CAN : les objectifs inavoués de Rabat

    À force de tourner le dos à la légalité internationale et de prendre ses désirata pour réalités, le Maroc s’isole davantage sur le plan international. Mieux, en adoptant cette attitude de fuite en avant répétée et de volte-face, en voulant ignorer les résolutions du Conseil de sécurité sur le processus de paix au Sahara occidental qu’il avait pourtant avalisées, le Maroc se met dans les pas de son grand allié israélien qui inspire certains aspects de sa politique étrangère, et prend en charge des pans entiers de sa défense, notamment en matière de renseignement et de stratégie.

    C’est précisément le moment de rappeler -alors que l’on dénonce les Murs de la Honte et que l’on célèbre la chute du Mur de Berlin- que c’est Israël qui a grandement contribué à l’édification du Mur marocain qui coupe le Sahara occidental, sur le modèle de la ligne Bar Lev. Tout comme il édifie et militarise sa frontière avec l’Algérie avec le concours d’une société israélienne spécialisée. 
    Sur un tout autre plan, la duplicité du Maroc éclate au grand jour avec sa demande insensée de report de la Coupe d’Afrique des nations, lui qui proclame son grand amour» du continent africain se comporte avec le mépris affiché par ses dirigeants à l’égard de L’Union africaine. Faut-il rappeler, pour mémoire, que le roi Hassan II traitait les Sommets de l’Organisation panafricaine, dont le Maroc était l’un des membres fondateurs, de réunions «tam tam». Il faut se demander si le royaume de M6, qui se veut souvent au-dessus des lois, en raison de la bienveillance des pays occidentaux, n’est pas en train de devenir infréquentable. 
    Avec une rare désinvolture, les autorités marocaines ont mis dans le plus grand embarras la Confédération africaine de football (CAF) en demandant le report de la prochaine édition de la Coupe d’Afrique des nations (17 jan-8 fév 2015), invoquant un prétexte difficile à justifier le virus Ebola qui pourrait être introduit au Maroc.
    La décision du Maroc qui fait fi de la préparation des équipes qualifiées et du calendrier international est une insulte au sport africain, à tout le continent et à sa jeunesse qui exulte lors de ce rendez-vous continental. Mais il faut s’interroger sur les véritables raisons qui ont poussé le Maroc à prendre avec autant de légèreté une décision aux conséquences incalculables pour le devenir de ses disciplines sportives, au niveau continental et international.
    Quand on pense qu’il y a encore peu, le Maroc prétendait à l’organisation de la Coupe du monde et des jeux Olympiques. D’autant que le prétexte invoqué ne tient pas la route puisque les autorités marocaines ont autorisé leur compagnie aérienne à desservir, à partir de l’aéroport de Casablanca, les pays africains touchés par le virus Ebola. Mais les vraies raisons sont certainement ailleurs. Face au bouillonnement social, en raison d’une crise économique qui frappe de plein fouet le pays et à l’amateurisme d’un gouvernement qui fait plus dans l’idéologie que dans la bonne gouvernance, les autorités marocaines ont, semble-t-il, voulu éviter le risque de mouvements sociaux et de grèves au moment de la CAN. 
    Rabat a-t-elle voulu aussi complaire aux milliers de touristes européens qui se rendent au Maroc, en optant pour une mesure à la limite du racisme, en refusant de prendre en considération les rapports encourageants de l’OMS. Sur la base des recommandations de l’OMS, la CAF, l’Instance dirigeante du football africain, avait estimé que rien ne s’opposait à l’organisation de l’événement puisque le Maroc, pays hôte, n’est pas touché par l’épidémie.
    Last but not the least, le Maroc qui voit à tort en l’Algérie la cause de tous ses malheurs, alors qu’il empoisonne, à coups de tonnes de drogues déversées au quotidien sur notre pays, la jeunesse algérienne, ne pouvait se résoudre, selon les mauvaises langues, à voir comme il aurait été plus que probable notre équipe nationale qui est parmi les meilleures du continent consacrée au royaume chérifien.
    Mokhtar Bendib
  • Sahara Occidental : l’intransigeance du Maroc dénoncée

    La communauté internationale doit faire plus d’efforts et être plus engagée au regard des dernières déclarations du roi du Maroc Mohamed VI qui fait fi de la communauté internationale et foule aux pieds les résolutions du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale pour la décolonisation du Sahara occidental, a indiqué le ministre délégué chargé de l’Europe, Mohamed Sidati dans une déclaration à une radio française. 
    «Incontestablement, au niveau de la communauté internationale, il nous paraît qu’il y a besoin de faire plus d’efforts et d’être encore plus clair, surtout au regard des dernières déclarations du Maroc. On voit que le Maroc essaye de faire faux bond à la communauté internationale», a déclaré Mohamed Sidati. L’Onu doit donc réagir, faute de quoi «la frustration ne peut que grandir chez les Sahraouis», a prévenu le diplomate sahraoui. 
    De son côté, Vanina Maestracci, porte-parole du secrétaire général de l’Onu Ban Ki-moon, confirme que les Nations unies restent mobilisées sur le sujet. «Nous avons, bien sûr, pris note des discours et des commentaires qui ont été faits ces derniers jours dans la région. Pour nous – l’Onu – bien évidemment, cela souligne encore plus la nécessité d’une reprise rapide d’un processus de négociation. Aussi, bien évidemment, la communauté internationale est toujours saisie de cette question et les Nations unies restent engagées dans son travail sur le Sahara occidental», a souligné Vanina Maestracci. 
    Par ailleurs, l’Onu a souligné que Ban Ki-moon appelle toujours à la reprise des négociations sur le Sahara occidental entre les deux parties au conflit – le Front Polisario et le Maroc – et de permettre à son envoyé personnel et son représentant spécial, respectivement Christopher Ross et Kim Bolduc d’exercer leurs fonctions. 
    «L’Onu espère le retour rapide du processus de négociation et des visites de l’Envoyé personnel du Secrétaire général, Christopher Ross, « a déclaré un haut fonctionnaire de l’ONU Dujarric, ajoutant que «l’Onu poursuivra son travail pour tenter de résoudre le conflit». Le président de la République sahraoui, Mohamed Abdelaziz a appelé dimanche les Nations unies à tout mettre en œuvre pour accélérer la décolonisation du Sahara occidental, qualifiant les propos du roi Mohamed VI de «grave escalade marocaine», rappelle-t-on. 
    Par ailleurs et réagissant au dernier discours de monarque marocain, le professeur en droit constitutionnel à l’Université de Santiago de Compostelle (Espagne), Miguel Carlos Ruiz a souligné que le discours du roi Mohammed VI du Maroc, à l’occasion de la dite «marche verte» révèle qu’ « il est de plus en plus isolé » dans sa politique de colonisation au Sahara occidental. «Je trouve que ce discours a été l’un des plus intransigeants depuis l’avènement du règne de Mohammed VI. Mais contrairement à ce qui est arrivé dans la première étape de son règne, dans laquelle il comptait avec le soutien de la France et les États-Unis dans la persistance de cette intransigeance, maintenant il semble ne pas jouir de ce soutien», a estimé Ruiz. 
    Selon le professeur espagnol, Mohamed VI se trouve «plus isolé que jamais». Cela veut dire que le prochain débat du Conseil de Sécurité en avril 2015 auquel assistera l’Espagne en sa qualité de membre non permanent, peut avoir une intensité et une grande gravité». Si l’absence d’une «position claire» de la France et des États-Unis persiste, le Makhzen va essayer de faire une pression brutale sur l’Espagne (terrorisme, migration). «Mais dans cette situation, il est probable que ni l’éventuel (et, à mon avis, indésirable et stratégiquement erroné) soutien de l’Espagne ne pourra empêcher l’Onu de faire un pas qualitatif vers la résolution du conflit du Sahara occidental», a soutenu Carlos Ruiz. Le Maroc est le seul pays qui célèbre une violation du droit international. Le 6 Novembre, le jour où la sinistre «marche verte» a violé la frontière du Sahara occidental en 1975, le roi a pour habitude de prononcer un discours dont le thème principal est souvent la question du Sahara occidental dont l’annexion n’a pas été reconnue par le Droit International.
    M. B.
  • Frente Polisario: “La indiferencia internacional, en especial la de España, empuja a los saharauis a la radicalización”

    Bucharaya Beyun, Delegado saharaui en España, ha criticado la falta de acción de la comunidad internacional, en especial la de España, en la resolución del conflicto saharaui, lo que “puede empujar al pueblo saharaui a la radicalización”.
    Bucharaya Beyun, miembro del Secretariado Nacional del Frente Polisario, ha afirmado que al conflicto el saharaui se le considera de baja intensidad y “no se le presta demasiada atención porque no hay derramamiento de sangre”.
    Ha insistido en que “o haces algo o no interesas. ¿Qué quiere la comunidad internacional, qué claudique el pueblo saharaui? El pueblo saharaui no se rinde nunca y puede haber un retorno a las hostilidades ante el bloqueo y el chantaje marroquí”. “La comunidad internacional debe responder al bloqueo marroquí. De lo contrario, empujarán a los saharauis a la radicalización”.
    El Delegado del Frente Polisario ha criticado la actitud de Naciones Unidas y ha dicho que “la MINURSO se ha convertido en un instrumento, más que para hacer un referéndum para legitimar la ocupación”.
    Ha hecho especial hincapié sobre el papel que debe jugar España en este conflicto, destacando que “sigue siendo la potencia administradora como lo avala el informe Hans Corell y un auto de la Audiencia Nacional” y que “debe superar la asignatura pendiente de su democracia”.
    El papel que España debe jugar en la solución del conflicto se discutirá en la 39 Conferencia Internacional de Apoyo y solidaridad con el Pueblo Saharaui que tendrá lugar en Madrid el 14 y el 15 de noviembre, presentada por el Delegado del F. Polisario.
    Ningún gobierno repara la injusticia del último gobierno franquista
    “España fue parte del problema y debe ser parte de la solución. Hasta ahora, ningún gobierno ha querido reparar la injusticia que cometió el último gobierno franquista. Nadie ha querido corregir esta injusticia”, ha señalado Beyun.
    Sobre la relación entre España y Marruecos, se ha preguntado “¿hasta cuándo va a durar el chantaje constante de Marruecos a España en cuestiones de emigración, terrorismo y pesca?, a lo que ha añadido: “El trato favorable que recibe Marruecos le lleva a hacer siempre lo que quiere bajo la excusa de que son quienes detienen el avance del terrorismo, cuando es Argelia el país que realmente contiene dicho avance”. “España tiene la oportunidad de corregir y liderar la búsqueda de la solución del conflicto como miembro del Consejo de Seguridad de Naciones Unidas”.
    Respecto al nuevo escenario político que se dibuja en España el dirigente del Polisario se ha mostrado optimista y ha señalado que “se puede buscar un pacto de Estado que lidere el proceso para solucionar el problema”. A esto ha añadido que “PP y PSOE solo manifiestan un posicionamiento más cercano cuando están en la posición y luego se olvidan una vez que llegan al gobierno” .
    El dirigente saharaui se ha referido también a las oportunidades que España tendría en un futuro estado saharaui: “Los saharauis recurrirán a España para construir su estado como asesor financiero y en las obras públicas que se tengan que llevar a cabo. Está poniendo en riesgo sus intereses geoestratégicos y geopolíticos en el Sáhara”.
    José Taboada, presidente de CEAS-Sáhara, ha señalado en la presentación de la 39 Conferencia que “el Movimiento Solidario estará con el pueblo saharaui si se ve avocado a la lucha armada para defender su territorio y que la intransigencia de Marruecos está llegando al límite”, a lo que ha agregado que desde esta coordinadora de asociaciones solidarias con el Sáhara van a pedir el voto “para los partidos que defienden la libertad y la justicia en el Sáhara Occidental”.
    Antonio López, vicepresidente de FEDISSAH, por su parte, ha hecho un llamamiento al Gobierno de España para “que mueva ficha y deje atrás su falsa neutralidad. Debe liderar una solución 39 años después”. “El pueblo saharaui no puede seguir esperando una solución que no llega. Se verá obligado a otras alternativas que nadie quiere. Naciones Unidas no hace lo suficiente para que Marruecos cumpla con la legalidad internacional”.
  • Conferencia sobre el Sáhara organizada por IU en Madrid

    En la tarde de hoy se ha celebrado una conferencia en el Club de Amigos de la Unesco (CAUM) en Madrid sobre el Sahara Occidental.
    La mesa estuvo moderada por Julio Rodríguez, de la Comisión Internacional de IU para África y medio Oriente, además de Mauricio Valiente , diputado de IU en la Asamblea de Madrid y Fran Pérez, responsable de Derechos Humanos y Solidaridad de IU Federal. Hablaron del apoyo de Izquierda Unida a la justa lucha del pueblo saharaui y la necesidad de llevar a cabo la movilización social y estatal para que España asuma de una vez por todas su responsabilidad política en la resolución del conflicto saharaui y poner fin a la ocupación marroquí del Sahara Occidental y el expolio de los recursos naturales de los saharauis.
    Por su parte Pepe Taboada, presidente de CEAS ( Coordinadora Estatal de Asociaciones Solidarias con el pueblo Saharaui) destacó la labor que están desarrollando en apoyo al pueblo saharaui que llevan años intensificando sus esfuerzo a nivel internacional para que el conflicto no sea olvidado y que España condene los Acuerdos Tripartitos de Madrid, recalcando la importancia de la celebración de la EUCOCO 2014 en Madrid y que culminará con la manifestación que se celebrará el domingo 16 de Noviembre.
    Por su parte la representante de la UNMS destacó la labor encomiable que desarrollan las mujeres saharauis por la liberación de su país y su contribución a la emancipación de las mujeres y que se reflejará en el taller de género que se desarrollará en la conferencia que se celebrará los días 14 y 15 en Madrid y a la que asisten personalidad del mundo de la política y de la cultura, además de medios de prensa y organizaciones de la sociedad civil.
  • La situación en el Sáhara el 10 de noviembre de 1975

    Waldheim, satisfecho, continúa sus gestiones.
    Se pronostica una administración internacional del territorio y posteriormente un referéndum. Según Newsweek, Waldheim ha ideado un plan que pondrá a salvo el prestigio de todas las partes.
    El rey Hasan II, en un discurso pronunciado el 10 de noviembre de 1975 ordena la retirada de la « marcha verde » cuyos miembros regresan a Tarfaya. El mismo día Bumedian recibe en Bechar al presidente mauritano Mojtar Uls Dadah con el fin de hablar del Sáhara Occidental una vez decidida por el monarca la suspensión de la “marcha verde”.


    El Rey de Marruecos, ordenando al retirada de la “marcha verde”, ha resuelto así el grave compromiso en que se había sumido. Y lo ha podido resolver por la benevolente comprensión de España, que cedió provisionalmente el espacio sahariano que el monarca necesitaba para que la movilización no acabara volviéndose contra su trono




    Bajo el título de El Secreto del regreso, Perdo Crespo en su columna Meridiano Nacional que “la más absoluta de las reservas cubre no ya la decisión del rey Hassan II” de ordenar la retirada de la “marcha verde”, “sino los prolegómenos de la misma, entendiendo por tales el viaje, y la estancia del ministro español de la Presidencia, señor Carro, en Agadir. Y los secretos no son buenos”.



    El tunecino Habib Bourguiba dijo públicamente que él “ha fomentado un acuerdo mauritano-marroquí para el reparto equitativo del Sahara Occidental”.


    Desde hace un par de semanas se habla de Ley de Descolonización en Las Cortes. Algunos enmendantes sugieren que no se hable de “descolonización” sino de “desprovincialización”. El Señor Madrid ofrece el término medio “desafección” y dijo que él mismo había informado en agosto de 1974 sobre el proyecto de la “marcha verde”.