Année : 2014

  • Aminatou Haïdar veut participer au Forum mondial des droits de l’homme de Marrakech

    Photo : Diario de Avisos
    L’activiste pro-droits de l’homme au Sahara occidental et militante indépendantiste sahraouie Aminatou Haïdar vient de mettre les pieds dans les plats de Driss El Yazami et Mohamed Sabbar, les deux responsables du Conseil national des droits de l’homme (CNDH), la boutique droitlhommistedu Makhzen.
    Elle vient comme dirigeante d’une association humanitaire, la sahraouieCODESA, de demander officiellement à participer au IIe Forum mondial des droits de l’homme qui doit ouvrir ses portes à Marrakech le 27 novembre.
    Driss El Yazami et son complice Mohamed Sabbar se trouvent face à un dilemme.
    Soit ils acceptent d’inviter Haïdar et cette dernière ne va pas se gêner de dire les choses qui fâchent le régime marocain, à savoir que c’est un Etat policier dont les instances dirigeantes pillent sans vergogne le pays, envoie en prison les dissidents et les journalistes et opprime la population sahraouie.
    le duo El Yazami-Sabbar refuse et le régime aura montré encore une fois sa vraie nature.
    Pour le moment, El Yazami et Sabbar restent silencieux. Sûrement dans l’attente d’une décision en haut lieu. Suspense !
    Abdelilah Gueznaya
  • Mohamed Abdelaziz inaugura el EUCOCO en Madrid

    La Coordinadora de las asociaciones de amistad y solidaridad con el pueblo del Sáhara Occidental iniciará hoy su 39ª conferencia.
    A su inauguración asistirá el presidente saharaui Mohamed Abdelaziz. Participarán también delegaciones de 20 países y representantes de los grupos parlamentarios, sindicatos, organizaciones no gubernamentales, parlamentarios, embajadores y representantes de la Unión Africana y del Parlamento Africano.
    El acto coincide con el 39 aniversario de los Acuerdos firmados en Madrid el 14 de noviembre de 1975 por España, Marruecos y Mauritania.
    El Sáhara Occidental es una antigua colonia española que fue invadida por Marruecos con el apoyo de Francia y Madrid.
  • Une taupe au Secrétariat de l’ONU remet à l’ambassadeur du Maroc une note confidentielle

    The Permanent Mission of
    the Kingdom of Morocc
    to the United Nations
    New York
    MONSIEUR LE MINISTRE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION RABAT CONFIDENTIEL DESTINATAIRE PRINCIPAL : C AB/1 – CAB/2-SG/4- DG/8/1
    FAXN°:F/ DATE: 18 Juillet 2014 PAGE(S):
    OBJET ; Question nationale/Note de briefmg du Département juridique.
    J’ai l’honneur de vous faire parvenir, ci-joint, une note de briefmg préparée à l’attention du Conseiller Juridique des Nations Unies, en relation à différents aspects de la question du Sahara marocain, discutés récemment, entre le Secrétariat de l’ONU et le « polisario », ainsi que les « résultats finaux » de ces discussions.
    Cette note confidentielle a été remise à cette Mission par une source amie au Secrétariat.
    La note précise que le « polisario » a évoqué ces questions pour un « traitement égal/statut égal ».
    Ci-après les manouvres du « polisario » et le « résultat de ses discussions » avec OLA et le Secrétariat, tels que contenus dans cette note:
    1. Tampon des documents de voyage du personnel des Nations Unies;
    – Le « polisario » n’y insisterait pas à condition que la MINURSO évite les tampons de la partie marocaine. – Il a été agréé, en principe, que l’ONU évitera tout voyage officiel à partir/vers le Sahara, sauf à partir de villes à l’intérieur du Maroc (Casablanca/Rabat). Les fonctionnaires de la MINURSO seront instruits de suivre la même pratique pour leurs déplacements personnels. – Cette solution sera discutée « et espérons-le » complètement résolue, lors de la réunion du Représentant spécial avec le « polisario » à Tindouf, avant la fin de son mandat.
    2. Arrêt de l’exploitation des ressources naturelles du Sahara par le Maroc;
    – OLA et l’ONU ont toujours maintenu, le statut du Sahara comme  » territoire non- autonome », et « les droits légaux de son peuple sur ses ressources naturelles ». – Toutefois, il revient aux Etats membres et aux organes intergouvemementaux de respecter ces principes.
    3. Arrêter d’utiliser la désignation « Laayoune, Maroc » en tant qu’adresse de la MINURSO;
    – OLA a suggéré que le DPKO doit plutôt, utiliser « Laayoune à travers Casablanca, Maroc » pour éviter les problèmes avec les deux parties.
    4. Changer les codes de la Commission Economique des Nations Unies pour l’Europe (CEE), qui listent les ports de Laavoune et Dakhla sous le Maroc (ainsi que sous le » Sahara occidental »);
    OLA va contacter la CEE pour lui clarifier le statut du Sahara à l’ONU.
    5. S’assurer que le « Sahara occidental » est désigné correctement dans toutes les cartes des Nations Unies et dans d’autres contextes;
    OLA s’est assuré que toutes les cartes des Nations Unies désignent clairement et correctement « le Sahara occidental » en tant que territoire séparé. OLA a, également, confirmé que le Groupe d’Experts des Nations Unies sur les noms géographiques, utilise la même désignation.
    6. Le « polisario » souhaite que la circulation de ses lettres en tant que documents officiels du Conseil de Sécurité puisse reprendre;
    II s’agit, selon les règles de procédure, d’une prérogative des seuls Secrétaire Général et Etats membres des Nations Unies. Les lettres du « polisario » ne peuvent être distribués en tant que documents officiels, qu’à travers un Etat membre. Sinon, ces lettres pourront être circulées officieusement, à la discrétion du Président du Conseil. Un Etat membre doit sponsoriser le « polisario » pour organiser une conférence de presse ou stakeout.
    Commentaires;
    Les références au « territoire non autonome » et aux ressources naturelles s’inscrivent dans le sillage de l’orientation partisane du rapport du Secrétaire Général d’Avril dernier et procèdent d’un état d’esprit hostile au Maroc au sein du Secrétariat. Cette note confirme que le « polisario » se focalise actuellement sur des aspects d’ordre juridique et de « souveraineté » et cherche à « obtenir un traitement égal avec le Maroc ». Elle dévoile la compréhension et la complaisance du Secrétariat vis-à-vis des manœuvres du » polisario », ainsi qu’une disponibilité à les accommoder. Cette quête du « polisario » pour un « traitement paritaire » avec le Maroc ouvre un nouveau front diplomatique qui augure de batailles ardues sur les aspects juridiques et les attributs de souveraineté, aussi bien avec les adversaires de notre intégrité territoriale, qu’avec le Secrétariat et la MINURSO. Ce qui appelle une plus grande vigilance tant à New York qu’à Laayoune. Dans cette perspective, il serait hautement souhaitable de préparer, dans les meilleurs délais possibles, un argumentaire consolidé afin de l’opposer au Secrétariat pour contrer ses dérives dangereuses
    Haute considération 
    l’Ambassadeur, Représentant Permanent
    Omar Hilale
    Further to thé previous briefïng notes outlining thé salient issues confronting MINURSO, thé foliowing additional points summarize thé final outcome of thé séries of récent UNHQ meetings between thé UN and thé Frente Polisario (FP) culminating with thé meeting between Mulet (ASG-DPKO) and Boukhari (FP) on 3 July.
    • The FP would not insist on imposing its new passport stamping procédure in respect of UN and MINURSO personnel (east of thé berm) as long as MINURSO avoided getting similar stamps from thé Moroccan side.
    • It was agreed, in principle, that thé UN would avoid any officiai travel to/from Western Sahara other than from locations within Morocco (Rabat and/or Casablanca). MINURSO personnel will also be given guidance to thé same effect in regard to their unoffîcial/personal travel.
    • This agreed way forward will be discussed and hopefully fully resolved by thé current SRSG at his meeting with thé FP in Tindouf before his mandate ends this month.
    The other « equal treatment/equal status » issues raised by Frente Polisario and thé Secrétariat’s response thereto are as follows:
    • To stop thé exploitation of thé natural resources of thé Western Sahara by Morocco — OLA and thé UN hâve consistently maintained thé status of Western Sahara as a non-self- governing territory and thé légal rights of its peopîe to its natural resources. However, it is for Member States and thé inter-governmental organs to ensure respect for thèse légal principles.
    • To stop usine thé désignation « Laayoune, Morocco » as MTNURSO’s address — OLA has suggested that DPKO should instead use « Laayoune through Casablanca, Morocco » to avoid problems with both parties.
    • To change thé UN Economie Commission for Europe (UNECE) Codes listing Laayoune and Dakhla ports under Morocco (as well as under Western Sahara) — OLA will reach out to UNECE to clarify thé status of Western Sahara in thé UN.
    • To ensure that Western Sahara is designated properly in ail maps and other contexts ~ OLA had checked ail UN maps, and found that Western Sahara was clearly and correctly designated as a separate territory. OLA had also confirmed that thé UN Group of Experts on geographical narnes also clearly and correctly designated Western Sahara as a separate territory.
    • FP’s wish to résume circulating its letters as officiai Security Council documents — Only thé SG and Member States hâve thé right to circulate officiai documents in thé Security Council pursuant to its provisional rules of procédure. FP’s letters could thus only be circulated as officiai documents at thé request and under cover of a transmittal letter from a Member State. Alternatively, they could be circulated informally at thé discrétion of thé Council Président. Similarly, a Member State would need to sponsor FP in order for its représentatives to join thé press conférence or stake-out.
    SOURCE:
  • Maroc Wikileaks : Ce que pense le Maroc de M. Ross et des USA

    Royaume du Maroc
    Ministères des Affaires Etrangères
    et de la Coopération
    DG/7/6/N° /2014                                                                          Rabat, le 02 octobre 2014 
    Note à Monsieur le Ministre 
    Objet : 
    M. Christopher Ross a été nommé Envoyé personnel du Secrétaire Général des Nations Unies pour le Sahara Occidental, le 06 janvier 2009 avec le mandat de travailler avec les parties et les États voisins sur la base de la résolution 1813 du Conseil de Sécurité et les précédentes résolutions. 
    Sa nomination est survenue après la tenue à Manhasset de quatre rounds de négociations qui avaient débuté en juin 2007 et ce conformément à la résolution 1754 du Conseil de Sécurité. 
    Après avoir effectué deux visites au Maroc, M. Ross a lancé des réunions informelles de négociations. Toutefois, et après neuf round, dont le dernier s’est tenu en mars 2012, le processus a connu un enlisement en l’absence de toute perspective de progrès. 
    Les tensions entre les autorités marocaines et l’Envoyé Personnel du Secrétaire Général se sont amplifiées vers le début de l’année 2012, le Maroc ayant auparavant exprimé, à plusieurs reprises, des préoccupations sérieuses quant à l’intégrité du mandat de l’Envoyé personnel du Secrétaire Général, la pertinence de son approche et l’objectivité de sa démarche. 
    Le Royaume, et suite au rapport sur le Sahara du Secrétaire Général d’avril 2012, décida, le 17 mai 2012, de retirer sa confiance à M. Ross en qualifiant son travail de « partial et déséquilibré ». Décision, rappelons le, réfutée aussi bien par le Secrétaire Général des Nations Unies que par Washington. 
    A ce niveau les autorités marocaines avait considéré que M. Ross, n’ayant pas été capable de réaliser des avancées sur le plan politique, s’était permis de s’impliquer dans des affaires qui ne font pas partie du mandat que lui avait confié le Secrétaire Général des Nations Unies 
    Toutefois, les inquiétudes du Maroc vis-à-vis de la démarche de M. Ross n’avaient, à l’époque, pas été prises en compte par la partie américaine qui s’était sentie personnellement visée par la position de notre pays et avait fortement appuyé le « retour » de ce dernier. En effet, et déjà lors des tensions survenues en janvier 2012, suite à des déclarations de M. Christopher Ross qui avait tenu le Maroc responsable du report jusqu’au mois de juin, de sa visite prévue initialement en mai 2012, l’Ambassade américaine à Rabat avait exprimé les inquiétudes de certains responsables à Washington qui avaient considéré qu’à travers cette attitude, « le Maroc était contre les Etats-Unis » et qu’il « bloquait sciemment la visite de M. Ross ». 
    Royaume du Maroc Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération 
    Direction des Affaires Américaines 
    La polémique créée autour de l’Envoyé Personnel du Secrétaire Général des Nations Unies a eu des répercussions directes sur les relations entre le Maroc et les Etats-Unis, Washington ayant une sensibilité particulière à tout ce qui touche à ce diplomate américain dont la longue carrière au sein du Département d’État a porté essentiellement sur les questions du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord. Il sied de rappeler qu’il a été Ambassadeur des États-Unis en Syrie et en Algérie et puis Conseiller principal de la Mission des États-Unis auprès des Nations Unies pour les questions du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord. Il a également contribué à la coordination de la diplomatie américaine dans le monde arabo-musulman, de 2001 à 2003. 
    Les divergences entre le Maroc et les Etats-Unis sur cette question ont connu leur apogée au sein du Conseil de sécurité, en avril 2013, avec la tentative de Washington, contrée de justesse par le Maroc, d’étendre le mandat de la Minurso à la question des Droits de l’Homme. 
    Au niveau onusien, la crise déclenchée autour de M. Christopher Ross, avait été dépassée suite à l’entretien téléphonique du 25 août 2012 entre Sa Majesté Le Roi, Mohammed VI, Que Dieu l’Assiste, et M. Ban Ki-Moon, Secrétaire Général des Nations Unies, qui avait permis de recadrer la médiation onusienne et de relancer le processus politique. Cet entretien téléphonique avait également facilité le « retour » de M. Ross qui avait été reçu en Audience Royale, le 29 octobre 2012. 
    Au niveau des relations maroco-américaines, les répercussions de la crise ont perduré jusqu’au 9 mai 2013, date à laquelle un entretien téléphonique entre Sa Majesté Le Roi, Mohammed VI, Que Dieu l’Assiste, et le Président Barack Obama a permis de dépasser les tensions et de préparer le terrain pour la visite Royal à Washington en novembre 2013. 
    Toutefois, les prémices d’une deuxième crise avec l’Administration Obama commencent déjà à se dessiner et portent encore une fois sur la démarche de M. Ross ainsi que sur sa visite au Maroc. 
    C’est ainsi que l’Ambassadeur américain à Rabat a exprimé lors d’une réunion tenue avec Monsieur le Ministre, le 31 juillet dernier au sein de ce Département, des interrogations sur la « capacité » de l’Envoyé Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies, M. Christopher Ross « à effectuer une nouvelle visite au Maroc et faire en sorte qu’il puisse jouer son rôle », tout en précisant qu’il « n’agissait pas en tant que porte parole de ce dernier ». 
    Cette position américaine, à savoir que M. Ross « doit revenir » et « que le Maroc doit le laisser faire son travail » a été réitérée par la Sous Secrétaire d’Etat Anne Patterson, lors d’un entretien téléphonique avec Mme la Ministre Déléguée ainsi que par la Sous Secrétaire d’Etat aux Affaires politiques Wendy Sherman, en marge des travaux de la 69ième session de l’Assemblée Générale de l’ONU. 
    La position du Maroc a été clairement exposée et porte essentiellement sur le droit du Royaume d’obtenir des clarifications sur la démarche de l’Envoyé Personnel et sur la nécessité que son action soit conforme à son mandat et à la mission qui lui a été dévolue. 
    En effet, et tout d’abord, le Maroc n’a pas obtenu de réponse à trois questions concernant la mission de M. Ross, réponse qui devait intervenir en 48 heures, et qui est toujours attendue depuis le 18 juin dernier. Ensuite, ce dernier préfère passer par d’autres canaux plutôt que d’apporter des réponses claires et directes. Enfin, les déclarations de même que le rapport de M. Ross ne reflètent pas les conclusions telles qu’exposées aux responsables marocains lors de sa visite dans le Royaume. 
    Il y a lieu de souligner, à cet égard, que la dernière visite au Maroc de M. Ross n’a pas été médiatisée par le Royaume et que ce dernier n’a pas non plus été reçu en Audience Royale. 
    La situation dans son ensemble interpelle, suscite plusieurs interrogations et laisse présager des périodes difficiles aussi bien au sein des Nations Unies qu’avec nos partenaires américains. 
    En effet, notre pays est présenté par M. Ross comme responsable du blocage en cours dans le processus politique, une idée véhiculée dans les couloirs des Nations Unies et auprès des membres Permanent du Conseil de Sécurité. Aussi, serait-il judicieux, pour évaluer nos appuis, de prévoir une démarche d’explication et d’anticipation auprès de ces derniers, en portant une attention particulière à la Chine et la Russie, dans la mesure où les relations avec la France sont actuellement tendues et que la Grande Bretagne s’alignera probablement sur la position des Etats-Unis qui elle, apporte un soutien inconditionnel à M. Ross. 
    S’agissant des conséquences de cette crise sur les relations avec l’Administration Obama, il y a lieu de s’attendre à une conjoncture difficile. Certes, la période fin 2013- 2014 a connu une nette évolution dans ces relations avec un agenda bilatéral chargé et prometteur. Toutefois, il y a lieu de ne pas sous-estimer les capacités de manœuvre de nos adversaires pour tirer profit des tensions en cours d’autant plus que le Ministre des Affaires Etrangères algérien M. Ramtane Lamamra a effectué, du 18 au 20 septembre 2014, une visite à Washington où il a été reçu par le Secrétaire d’Etat John Kerry et la Conseillère à la Sécurité Nationale, Mme Susan Rice. 
    Il y a lieu de signaler, à ce niveau, que Washington a, d’ores et déjà, commencé à introduire des changements dans sa position au sein de l’ONU. En effet, lors de l’examen du rapport annuel du Conseil de Sécurité à l’Assemblée Général pour la période 1er août 2013-31 juillet 2014, la délégation américaine a introduit des amendements dans la partie sur le Sahara dudit rapport en supprimant toute référence « aux Etats voisins » ce qui reviendrait à dédouaner complètement l’Algérie de sa responsabilité dans le conflit autour de notre Question Nationale. 
    Il s’agirait donc, au stade actuel, d’évaluer la situation dans son ensemble et de mesurer le prix politique des événements à venir en considérant éventuellement, la possibilité pour notre pays de désavouer l’actuel Envoyé Personnel du Secrétaire Général comme l’avait fait l’Algérie dans son temps avec son prédécesseur, M. Van Walsum, et ce, au vu des tensions à répétitions qu’il suscite, qui affectent l’évolution de Notre Question Nationale au sein du Conseil de Sécurité et qui se répercutent sur nos relations avec l’un de nos plus importants partenaires.
    SOURCE : 
  • Dossier sobre el Acuerdo de Madrid del 14 de Noviembre de 1975

    12 nov 1975. « Se autoriza al gobierno para para que realice los actos y adopte las medidas que sean precisas para llevar a cabo la descolonización del territorio no autónomo del Sáhara, salvaguardando los intereses españoles. El Gobierno dará cuenta razonada de todo ello a las Cortes ». Así lo aprobó el 11/11/1975 la Comisión de Leyes Fundamentales-
    El plan de descolonización de la ONU, según lo reveló el diario « Pueblo »
    – Cesión de la soberanía española desde el 1 de diciembre por espacio de 6 meses.
    – Reducción de las tropas españolas. Un pequeño contingente se encargaría de mantener el orden bajo la admonistración de la ONU: Los gastos de mantenimiento correrían a cargo de España y loss de transporte y equipo al organismo internacional.
    – El GObierno provisional contaría con un cuerpo de funcionarios que, para evitar suspicacias, no serían arabes, africanos, del Este ni del Oeste.
    – La Administración contaría con el euxilio de cuerpos consultivos pertenecientes a los paises implicados.
    – La IV Comisión y la Asamblea General, en coordinación con los órganos consultivos y con la propia administración de las Naciones Unidas decidirá sobre la forma en que debe realizarse la consulta al pueblo marroquí, qué se va a hacer con los saharauis refugiados en los países limítrofes e intentar compaginar la independencia perseguida por Argelia con las reivindicaciones territoriales de Marruecos y Mauritania.
    Declaración e informe del Secretario General de la ONU, Kurt Waldheim el 13 de noviembre

    Nueva York, 13/11/1975. « Estoy convencido, respecto del Sáhara Occidental, de que una solución en el marco de las Naciones Unidas – bien que es obvio que las posiciones de las partes son aún diferentes – es el único planteamiento capaz de alcanzar una fórmula pacífica satisfactoria para todas las partes interesadas y afectadas », declaró hoy el secretario general, Kurt Waldheim.

    Carta de Bumedián a Carlos Arias con límites marcados por Argelia al entendimiento hispano-marroquí y la amenza con la interrupción de sus relaciones económicas con España.
    Firma del Acuerdo Tripartito el 14 de noviembre
    Cómo ABC justifica la firma del Acuerdo Tripartito de Madrid
    Comunicado conjunto sobre el Acuerdo de Madrid:
    Rueda de prensa de León Herrera, Ministro de Información y Turismo, sobre el Acuerdo:
    Reacciones ante la clausura de las conversaciones tripartitas
    España, Marruecos y Mauritania instrumentarían el proceso descolonizador. Pero el referéndum sería organizado sólo por Rabat y Nuakchot.
    Medios diplomáticos declararon a Europa Press que el artículo 33 de la CArta de la Naciones Unidas recomienda para la resolución de cualquier conflicto la vía de la negociación. En este supuesto, las Naciones Unidas podrían darse por satisfechas con que las partes interesadas les informaran de is resultados obtenidos en las conversaciones y de los posibles acuerdos. 
    El día 15 de noviembre, Waldeim recibió a Jaime de Piniés. 
    La impresión dominante en la ONU en la cuestión del Sáhara Occidental es que desaparecida virutalmente la tensión internacional causada por la « marcha verde », está pasando de la atención del Consejo de Seguridad a la de la Asamblea General donde habrá de ventilarse en todas sus implicaciones las semanas venideras.
    El 14 de noviembre el tema del Sahara es intriducido en la IV Comisión de la Asamblea General por la presentación del informe de la Misión visitadora duyo debate está previsto para el día 17 de noviembre.

    El Día 15 por la maña, sale para ArgelJoaquín Gutirrez Cano, ministro de Planificación y Desarrollo para entrevistarse con el presidente Bumedian para dar cuenta del Acuerdo de Madrid
    Preocupación por la actitud de Argelia
  • Mohamed VI est intervenu personnellement auprès de Fabius pour faire taire Mustapha Adib

    Après l’incursion de l’ex-capitaine Mustapha Adib dans la chambre du général Abdelaziz Bennani à l’hôpital du Val-de-Grâce, c’est le roi du Maroc en personne qui a donné instruction à son ambassadeur à Paris, le franco-marocain Chakib Benmoussa, pour qu’il demande au ministre des affaires étrangères français Laurent Fabius d’agir contre le trublion. C’est-à-dire de l’empêcher de continuer à harceler les autorités marocaines en France.
    Dans un document révélé par le mystérieux Chris Coleman qui distille depuis quelques semaines des documents confidentiels de l’Etat marocain (nous y reviendrons plus en détail), Laurent Fabius donne à son homologue marocain Salaheddine Mezouar des informations sur Mustapha Adib, puis lui annonce que le ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian, a demandé à la justice française « que des poursuites soient engagées » contre Adib pour « injures, propos diffamatoires et menaces ».
    Les enseignements à tirer de cette lettre sont de deux ordres :
    1 / Si le roi Mohamed VI en personne donne maintenant des instructions, fussent-elles orales, à son ambassadeur en France pour demander aux autorités française de mater Mustapha Adib cela veut dire que l’activisme de ce dernier, souvent ferme mais solitaire, a porté ses fruits. Et encore. Adib ne fait pas de l’agit-prop, c’est-à-dire de l’agitation politique et professionnelle. On n’ose penser ce qui arriverait si l’ex-officier se professionnalisait …
    2 / Deuxièmement, contrairement à ce qu’avancent les autorités politiques françaises (Voir affaire Jouyet-Sarkozy-Fillon), le pouvoir donne bien desinstructions à la justice française pour gêner ses adversaires ou, comme c’est ce cas, embêter les adversaires de ses amis, en l’occurrence les autorités marocaines. Car Adib a été arrêté par la gendarmerie et gardé à vue pendant 8 heures. Ce qui était, comme l’ont reconnu plusieurs sources du Palais de justice de Paris, totalement disproportionné.
    Badr Soundouss
  • Ce que gagne le Maroc grâce à l’occupation du Sahara Occidental et à la spoliation de ses richesses

    Les Sahraouis exhortent la Commission européenne de «cesser l’octroi de permis pour les navires de l’UE qui pêchent dans les eaux au large du Sahara Occidental». D. R.
    Les chiffres recueillis auprès de sources sahraouies apportent la preuve, s’il le fallait, que le Maroc poursuit, au mépris du droit international et avec la complicité de certaines sociétés étrangères, la spoliation des richesses naturelles du Sahara Occidental dans les domaines de la pêche, de l’agriculture, des phosphates et de l’exploration pétrolière. Le pillage systématique des ressources halieutiques du Sahara Occidental par le Maroc a permis à ce pays de se placer parmi les plus gros producteurs de poissons dans le monde. Un accord passé avec l’Union européenne finance l’occupant marocain pour pêcher au Sahara Occidental, alors que le peuple sahraoui, le propriétaire de cette ressource, souffre de malnutrition. Selon les mêmes sources sahraouies, sur les 40 millions d’euros annuels de cet accord, rien ne bénéficie à la population sahraouie. L’UE affirme, d’ailleurs, ne pas savoir comment le Maroc utilise ces 40 millions. Pis, le Maroc a profité de cette activité illégale, au regard du droit international, pour implanter ses ressortissants dans ce territoire qu’il occupe militairement et y provoquer des changements démographiques. Les Sahraouis exhortent la Commission européenne de «cesser l’octroi de permis pour les navires de l’UE qui pêchent dans les eaux au large du Sahara Occidental jusqu’à ce qu’une solution pacifique soit trouvée au conflit». Dans le domaine pétrolier, le Maroc procède à l’exploration offshore et onshore au Sahara Occidental bien que l’ONU ait qualifié cette activité aussi d’illégale. L’occupant dispose aujourd’hui de 4 blocs pour l’exploration pétrolière au Sahara Occidental. Autre secteur stratégique du fait de son rapport avec la sécurité alimentaire du peuple sahraoui : l’agriculture qui représente une surface arable d’un million d’hectares. Des milliers de colons marocains sont occupés dans le secteur des fruits et légumes, notamment dans la partie sud du Sahara Occidental, alors que la population sahraouie est exclue des profits engrangés par cette activité dont la production est exportée. L’industrie de la tomate dans la région de Dakhla, où se trouvent de grandes zones irriguées, emploie principalement des Marocains. Pour l’irrigation, l’eau est tirée d’une importante nappe souterraine fossile non renouvelable. Le secteur des phosphates est également soumis à un pillage colonial en règle à travers l’exploitation de la mine de Bou Craa, qui, avec environ 3 millions de tonnes annuellement, fournit 10% de la production totale du Maroc et lui permet de drainer d’énormes profits financiers, en violation du droit international comme le rappellent régulièrement les résolutions de l’ONU à ce sujet. Indépendant, le Sahara Occidental aurait été le deuxième exportateur mondial de phosphates. Là aussi, le déplacement de Marocains vers la mine de Bou Craa entraîne l’implantation d’une population qui modifie les données démographiques. Selon les sources sahraouies, «en 1968, 1 600 Sahraouis étaient employés dans l’industrie de phosphates. Aujourd’hui, la plupart d’entre eux ont été remplacés par des Marocains qui se sont installés dans le territoire». Cette industrie emploie seulement 200 Sahraouis sur 1 900 travailleurs. Les sources sahraouies indiquent que plusieurs compagnies, dont le géant norvégien Yara et la société américaine Mosaic ont cessé d’importer les phosphates du Sahara Occidental et des navires spécialisés dans le transport de phosphates ont renoncé à leurs activités dans ce pays occupé après avoir eu connaissance des aspects éthiques et juridiques de ce commerce. Toutes ces richesses appartiennent au peuple du Sahara Occidental. En procédant à leur pillage, le Maroc confirme son comportement d’occupant dans le dernier pays africain à subir encore le joug colonial, car, faut-il le rappeler, le Sahara Occidental est considéré par les Nations unies comme une question coloniale non résolue et de nombreuses résolutions de l’ONU ont appelé à permettre au peuple du Sahara Occidental d’exercer son droit à l’autodétermination, y compris sur les ressources de ce territoire. L’ancien secrétaire général adjoint aux affaires juridiques, Hans Corell, a eu à établir que les activités sur les ressources naturelles au Sahara Occidental sont illégales si elles sont «entreprises au mépris des intérêts et de la volonté du peuple du Sahara Occidental». Ce qui est le cas pour le pillage pratiqué par le Maroc, dans les domaines de la pêche, des phosphates et autres.
    Houari Achouri
  • La thèse du risque Ebola remise en question : Un forfait, des interrogations et des enjeux géopolitiques

    Par Razika Lakhel

    L’argument avancé par les autorités marocaines pour justifier leur décision de ne pas organiser la Coupe d’Afrique des nations (CAN) suivant le calendrier fixé par la Confédération panafricaine de football, CAF, pourrait ne pas être très convaincant. 
    De nombreux observateurs, notamment au sein de la CAF qui a eu la main lourde sur le Maroc en disqualifiant son équipe nationale de la compétition en attendant d’autres sanctions, estiment déjà que le risque de la contagion à grande échelle avancé par Rabat peut dissimuler d’autres motivations. Un des éléments à charge évoqué est que le Royaume travaille depuis une année d’arrache-pied pour organiser avec succès le 2e Forum mondial des droits de l’homme. A ce rendez-vous international de grande envergure, plus de 5000 participants, l’équivalent d’un public de stade de football, sont attendus à Marrakech, entre le 27 et le 30 novembre prochains. 
     Pour ce forum, où le flux de personnes venant des quatre coins du monde et d’Afrique aussi, Rabat n’a, à aucun moment, évoqué le risque d’Ebola et de la propagation du virus. Alors que de nombreux participants africains au Forum de Marrakech viendront de pays et de zones considérés à risques par l’OMS ou ayant été déjà touchés par le virus, les autorités marocaines s’abstiennent de toute déclaration ou commentaire sur les conséquences de l’afflux pour le moins exceptionnel qu’aura à connaitre la célèbre oasis du Sud marocain, sans compter les grands aéroports du pays destinés à recevoir les nombreuses délégations étrangères. 
    Le plus remarquable est que le royaume n’évoque pas non plus des mesures sanitaires spécifiques en perspective de l’accueil des 5000 participants au Forum. Aucune recommandation ni mesure spéciale, analogue à celles qu’on observe dans les pays touchés ou potentiellement menacés, notamment dans les aéroports et lieux de transit, ne semble être au programme. C’est ce que nous a confié, hier, sous couvert de l’anonymat un participant au rendez-vous de Marrakech. « Nous n’avons rien reçu à part la lettre d’invitation. Aucune consigne ni mesure de sanitaire n’a été signalée pour le moment », a-t-il indiqué. 
    Le public sportif africain serait-il davantage porteur de danger ? La question n’est en vérité pertinente que si elle est comparée au discours alarmiste des autorités marocaines. Pour justifier la demande de son pays de reporter la date de l’organisation de la CAN 2015, le ministre des Sports marocain, Mohamed Ouzzine, a dit que « nous faisons face à une épidémie dangereuse que le monde entier a du mal à juguler». Les journaux télés du Royaume, avant-hier, ont même parlé de péril à l’échelle cataclysmique pour s’insurger contre les sanctions prononcées par la CAF contre le Maroc. La même question n’est pertinente que si l’on rappelle quels sont pour Rabat les enjeux de la tenue sur son sol du 2e Forum mondial des droits humains.
    L’enjeu du Sahara occidental
    Confronté aux critiques au sein des Nations unies, objet également de critiques sévères de la part des ONG de défense des droits de l’Homme, dont Amnesty International et Humain Right Watch, le Maroc, c’est son ministre des Affaires étrangères, M. Mezouar, qui le répète depuis des semaines, veut redorer son blason et se donner l’image d’un pays soucieux des libertés et accueillant pour les experts, militants et ONG des droits de l’Homme. L’une des raisons essentielles expliquant ce déploiement qui fait fi du risque d’Ebola est le Sahara occidental et la question des droits humains dans ce territoire en quête de décolonisation et dont l’avenir est aux mains du Conseil de sécurité. 
    Sur ce dossier, en effet, le Maroc a perdu des points considérables depuis la publication en automne 2012 du rapport de la fondation Kennedy sur le sort réservé aux droits et aux libertés fondamentales dans les territoires sahraouis sous contrôle marocain. Depuis deux ans, donc, le Royaume est épinglé pour sa politique répressive et les relations exécrables qu’il entretien avec l’envoyé spécial des Nations unies pour le Sahara occidental, l’Américain Christopher Ross. Par ailleurs, des ONG comme Amnesty International sont interdites de séjour au Maroc. L’Association marocaine des droits de l’Homme (AMDH) est interdite de toute activité publique depuis l’été 2014 pour tenir des animations. L’objectif, maintenant, pour Rabat et sa diplomatie est d’inverser la tendance et présenter le pays comme un modèle de démocratie et d’ouverture.
    Dans les faits, le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), dont le président est nommé par le roi, a mobilisé ses 12 Commissions régionales pour que chacune d’elle délègue au Forum de Marrakech 120 personnes sahraouies. Les délégués sahraouis invités sont connus pour leur allégeance au palais et au roi Mohamed VI dont le dernier discours était de dire, en accusant l’Algérie d’être le cœur du « problème » selon son ministre des Affaires étrangères, qu’il était prêt à aller jusqu’au bout dans le principe de l’« autonomie », mais qu’il refusait catégoriquement la solution de l’autodétermination. Sous quelle formulation, cela va-t-il être répété au Forum Marrakech ?
    Ca sera certainement là le grand intérêt d’une opération de séduction politico-diplomatique que le Royaume s’apprête à mener dès le 27 novembre prochain. Avec, en ligne de mire, une année 2015 qui risque d’être déterminante en ce qui concerne les batailles à mener aux Nations unies sur le dossier du Sahara occidental. L’année prochaine est présentée comme une année butoir au-delà de laquelle le Conseil de sécurité pourrait remettre en cause tout le processus de négociation en cours depuis 2007, si un progrès n’est pas enregistré.
    Reporters, 13/11/2014
  • Le royaume chérifien tourne le dos au continent africain

    Samedi dernier, le Maroc avait définitivement tourné le dos à l’Afrique. Le Royaume Chérifien a réitéré la demande de report de la CAN-2015 qui devait se dérouler sur son sol
    Par Mohamed Touileb
    Samedi dernier, le Maroc avait définitivement tourné le dos à l’Afrique. Le Royaume Chérifien a réitéré la demande de report de la CAN-2015 qui devait se dérouler sur son sol. Avec cette décision, les autorités marocaines ont défié non seulement la Confédération africaine de football (CAF) mais tout un continent qui attendait avec impatience le prestigieux évènement footballistique. Une fête qui a l’habitude d’attiser les regards du monde entier vers une Afrique qui réussit, peu à peu mais avec brio, à se frayer une place parmi le gotha du football universel. 
    La CAN s’impose désormais comme une compétition majeure et importante dans le calendrier FIFA. Pour cette raison déjà, elle ne pouvait être différée à une date ultérieure malgré les arguments avancés par le Maroc qui faisait état d’un «cas de force majeure» et avançant la propagation du virus Ebola comme raison principale d’une demande quasiment infondée. Des justifications qui ne tenaient pas vraiment la route aux yeux de l’instance de Issa Hayatou. Cette dernière a décidé de maintenir la compétition à sa date initiale mais surtout habituelle. 
    Les Marocains ont donc lâché la «reine africaine» la laissant livrée à son propre sort, obligeant ainsi la CAF à lui trouver une autre terre d’accueil pour l’hiver prochain. Une attitude qui a valu au Maroc une disqualification de la 30e édition qu’il devait abriter. Par ailleurs, d’autres lourdes sanctions sur le plan sportif mais aussi financier (on parle d’une poursuite au titre des dommages et intérêts à hauteur d’un préjudice évalué à 20 millions de dollars, Ndlr) sont attendues comme l’a laissé entendre la structure footballistique, dirigée par le Camerounais, qui a prévenu qu’elle «appliquerait ultérieurement les dispositions règlementaires qui s’imposent, suite au non-respect par la Fédération royale marocaine de Football des clauses règlementaires et contractuelles» liées à l’organisation de la compétition. 
    Le pays de Mohamed VI sera mis à l’amende pour ne pas avoir honoré ses engagements. Il aura, en outre, sérieusement hypothéqué la tenue de la messe continentale. 
    Beaucoup d’enjeux se cachent derrière ce cas de figure inédit. La crédibilité de la CAF, la réputation de la balle ronde africaine mais aussi un calendrier FIFA qui aurait pu connaître une modification attentatoire pour l’avenir. Une brèche qui donnerait un sérieux coup et à la Confédération et à l’empire du football universel (FIFA), sachant que la date de la tenue du Mondial-2022 au Qatar fait déjà polémique. Le manque d’investissement et d’engagement du camp marocain aurait pu porter préjudice à l’aura du jeu à onze de l’Afrique. 
    Aujourd’hui, les joueurs africains réussissent à s’imposer dans le «football circus» européen. La marge de progression est assez considérable à ce niveau à tel point que les écuries du Vieux Continent accusent le coup quand les joueurs partent pour disputer la CAN. Surtout depuis l’instauration de la loi du Bahamas. Une «clause» proposée par le président de la Fédération algérienne de football (FAF), Mohamed Raouraoua, venue rehausser sérieusement le niveau du tournoi avec ces talentueux joueurs ayant forgé, à la perfection, leur don de l’autre côté de la Méditerranée. Pour leur part, Mehdi Benatia et ses camardes, feront les frais de cette rétraction des responsables. Les Lions de l’Atlas ne quitteront pas leur tanière et n’auront même pas eu le temps de Rugir (on ne pourra jamais savoir s’ils ont les crocs et les griffes pour défendre leurs chances) dans la jungle africaine où 16 sélections s’affronteront pour une couronne qui fait saliver. L’équipe nationale algérienne, qui a assuré sa qualification depuis octobre dernier (Tiens, tiens, c’était en octobre que la demande de report a atterri au siège de la CAF au Caire… !), sera bel est bien présente à ce rendez-vous. La forme actuelle des Verts les met sur le même piédestal que les archi-favoris de l’épreuve. Un sacre chez le voisin aurait été beau, surtout avec le nombre impressionnant des supporters qui se seraient rendus là-bas. Cependant, les inconditionnels algériens pourraient fouler les terres voisines pour partir encourager l’ES Sétif lors de la Coupe du Monde des Clubs (du 10 au 20 décembre prochains). Pour ces dates par contre, Ebola ne semble pas être une menace pour la «Bola».
    M. T.
  • EL PEOR LUGAR DEL MUNDO

    POR: PABLO REINAH
    En la República Saharaui se violan los derechos humanos a la vista de todos. Y nadie puede intervenir.
    Existe un lugar en el mundo en donde se violan los derechos humanos, se humilla y maltrata a las personas, y donde las temperaturas oscilan entre los 50 grados centígrados. A pesar de ello, desde hace 40 años 200 000 personas sobreviven con una sobrepoblación cuatro veces más grande para el espacio que tienen, cuentan con apenas 11 litros de agua al día, y muchos de ellos están parapléjicos, tetrapléjicos o ciegos.
    Es la única nación donde la Organización de las Naciones Unidas no puede intervenir a pesar de conocer las atrocidades que ahí se cometen. Se trata de la República Saharaui, ubicada en el Sahara occidental entre Argelia, Mauritania y Marruecos, país que los invadió. Ahí un soldado marroquí puede violar, torturar, amenazar, maltratar a un hombre o a una mujer saharaui delante de un casco azul de la ONU sin que este pueda intervenir ni pueda informar.
    La República Árabe Saharaui busca la independencia de España desde principios de la década de 1970, y ha sido invadida por Marruecos y Mauritania. Los habitantes de esta zona del mundo han resistido cuatro décadas de exilio en medio de torturas, mutilaciones, desnutrición, trabajos forzados, enfermedades físicas y mentales. Actualmente la zona ocupada está rodeada por un muro que mide 2700 kilómetros, es la segunda muralla más grande del mundo, solo superada por la Muralla China.
    En la república Saharaui no se permite el acceso de la prensa, a ningún diplomático o político, tampoco a comisiones de derechos humanos ni a nadie que tenga que ver con Amnistía Internacional. Por eso los saharauis viven rodeados de al menos dos millones de minas antipersonales. Dentro de sus territorios está la cárcel negra, una prisión considerada como el lugar donde peores violaciones a los derechos humanos se comenten en todo el mundo.
    México es de los primeros países en reconocer a los saharauis como nación, y aunque 80 naciones los avalan, no hay país que se pronuncie a favor de su libertad, solo han solicitado un referéndum para que los ciudadanos puedan votar libremente y decidir si quieren ser una nación independiente o desean sumarse a Marruecos como una provincia más.
    Esta historia, que parece sacada del pasado pero que ocurre actualmente, está debidamente documentada en Gurba, la condena, un documental del director y productor español Miguel Ángel Tobías, quien logró entrar de incógnito a la zona ocupada de la República Saharaui.
    Desde ahí narra con personas reales hechos verídicos donde se violan los derechos humanos a la vista de todos. Esta historia está hecha para reivindicar a todos los refugiados del mundo en favor de la libertad. 
    Pablo Reinah es periodista mexicano, premio nacional de periodismo 2001. Actualmente colabora en el canal de televisión por internet UNO TV como reportero y conductor. @PabloReinah