Année : 2014

  • Le Maroc est à l’origine du MUJAO selon l’Armée Française

    Le Maroc a décidé, depuis que la communauté internationale lui a imposé les bons offices du diplomate américain chevronné Christopher Ross en tant qu’Envoyé Personnel du Secrétaire Général des Nations Unies pour le Sahara Occidental, d’utiliser tous les moyens en vue de s’affirmer en partenaire incontournable de la lutte anti-terroriste à un moment où sa réputation a été sévèrement atteinte par plusieurs éléments conjoncturels :
    – Le trafic de cannabis, dont les barons agissent sous les ordres du Makhzen, devenu l’une des principales sources de financement des terroristes d’Al-Qaida installés au Mali.
    – L’échec du dénommé plan d’autonomie qui n’a pas été avalé par la communauté internationale qui demeure attaché au droit international et aux résolutions onusiennes, à savoir le principe d’autodétermination pour le Sahara Occidental en tant que territoire non-autonome.
    – La peur de perdre le contrôle des ressources de l’ancienne colonie espagnole, seul moyen lui permettant de concurrencer l’Algérie au niveau de leadership régional.
    – Les violations graves des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara Occidental dont il a fait une prison à ciel ouvert verrouillée aux étrangers. 
    – L’affirmation de l’Algérie en tant que puissance militaire, économique et son rôle stratégique accru.
    – L’étalage en public du linge sale du royaume par le cousin du roi Mohammed VI, le prince Hicham El Alaoui
    – Les câbles Wikileaks qui ont dévoilé l’implication dans le trafic de cannabis de hautes personnalités de l’entourage du palais royal ainsi que les déclarations d’un ex-agent des services secrets marocains, Hicham Bouchti, au journal Echourouk.
    Les autorités marocaines jouissent d’une longue expérience en matière d’instrumentalisation de la menace terroriste, un sujet sensible aux yeux des puissances occidentales. La situation de chaos au Mali leur offre l’occasion. La situation économique et sociale en Mauritanie permet aux éléments de la DGED marocaine d’agir avec facilité. Depuis Nouakchott, les agents du Maroc multiplient les attaques contre le Front Polisario et l’Algérie. Certains sites mauritaniens parlent de « collusion » du mouvement sahraoui avec les organisations terroristes au Mali. 
    L’attaque contre les camps sahraouis et la naissance du MUJAO
    Le 23 octobre 2011, un groupe de terroristes attaque la localité de Rabouni, capitale administrative du Front Polisario et enlève deux coopérants espagnols et une italienne. Le relais marocain au Mali, le correspondant de l’AFP à Bamako, Serge Daniel s’acharne sur le mouvement sahraoui dans la période de suspense en attendant que les ravisseurs dévoilent leur identité et leurs revendications. La ministre des affaires étrangères espagnole, Trinidad Jimenez débarque à Rabat deux jours après l’enlèvement pour demander l’aide des autorités marocaines. Malgré que l’incident a eu lieu sur des terres algériennes. Elle semble soupçonner le Maroc d’être derrière l’opération terroriste. Des soupçons partagés par les responsables sahraouis.
    Les ravisseurs vont entretenir le suspense pendant deux semaines. Ensuite c’est un mystérieux Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (MUJAO) qui va en revendiquer la responsabilité. Un mouvement qui a signé son acte de naissance avec son attaque contre la maison d’accueil de Rabouni où logent les coopérants étrangers chargés de suivre les programmes d’aide aux camps des réfugiés sahraouis. Il va se distinguer des autres organisations terroristes activant sur le territoire malien par son acharnement sur l’Algérie dont il fera sa cible principale. Son nom indique l’Afrique de l’Ouest mais son GPS est coincé sur le Nord et plus précisément sur l’Algérie. Les attentats (à Tindouf le 23 octobre 2011, à Tamanrasset le 3 mars 2012, à Ouargla le 29 juin 2012 et surtout du kidnapping de sept diplomates algériens à Gao, en avril 2012), les sorties et attaques médiatiques visant l’Algérie et le Polisario et dont le MUJAO a fait son cheval de bataille, ne laissent aucun doute sur le rôle des services secrets marocains.
    Et comme par hasard, le père fondateur de ce mouvement, Hammada Ould Mohamed Kheirou, est originaire de la Mauritanie, pays qui procédera le 21 décembre 2011, un mois après l’attaque contre Rabouni, à l’expulsion de Abdelhafid El Bakkali, officier de la DGED marocaine agissant sous couverture de correspondant de la MAP, agence officielle de presse du Maroc. La décision mauritanienne est un message de fermeté face aux agissements devenus embarrassants des éléments de la DGED marocaine. Depuis, les relations entre les deux pays sont limitées à sauver les apparences, en particulier depuis la tentative d’assassinat du président Mohamed Ould Abdelaziz. Au même temps, selon des documents révélés par le hacker marocain Chris Coleman, le journaliste français Vincent Hervouet est chargé par un agent de la DGED, Ahmed Charai, d’élaborer une vidéo contre le Polisario. En effet, dans un mail datant du 7 décembre 2011, Hervouet annonçait à son « employeur » marocain qu’il allait parler, dans son émission, « des kidnappeurs des deux français au Mali qui s’avèrent être bien des types d’AQMI et qui viennent des camps du Polisario ». Leur relais en Mauritanie, Sahara Médias, semble assurer la liaison médiatique avec le groupe terroriste devenant leur porte-parole privilégié.
    Le reportage qui accable le Maroc
    Réagissant à une dépêche du correspondant de l’AFP à Bamako, Serge Daniel, l’autre relais de la DGED au Mali, l’ancien porte-parole du Ministère des Affaires Etrangères algérien, Amar Belani, avait déclaré : « Il s’agit là d’une grossière entreprise de désinformation, puisque les relais régionaux d’instigation et de repli du MUJAO sont bien connus de tous et ils ne se trouvent pas sur le territoire algérien ». Une allusion claire au Maroc. Une accusation qui se trouve renforcée par les découvertes de l’armée française dans la Vallée de l’Amettetaï et qui a été rapportée par un épisode de l’émission Envoyé Spécial diffusée le 17 octobre 2013 sur la chaîne France 2.
    Dans le reportage, les éléments du MUJAO ont pris la fuite avant l’arrivée de l’unité de parachutistes français qui fait le ratissage de la vallée de l’Ametettaï : 

    « Après la vallée de l’Amettetaï, les militaires s’attaquent à celle de Terz, plus au sud. Au bout de trois jours de marcheles parachutistes du deuxième RED descendent dans la vallée. L’essentiel, le contrôle des points d’eau dans cette région désertique. Les renseignements sont exacts. Les djihadistes étaient bien là, mais ils ont fui. Un premier campement est détruit.
    Un bivouac pour une quinzaine de personnel en tapis de sol, couvertures. Donc, on suppose que s’il y a des munitions, ce serait côté sud de l’oued. J’ai un groupe en déplacement là-bas pour faire un point-check.
    Un peu plus loin dans l’oued, la fouille commence. Rocher après rocher, cavité après cavité, grotte après grotte, jusqu’à ce que les militaires fassent une découverte : Une série de caches que les militaires mettront plusieurs heures à vider. Au milieu de nulle part du matériel informatique, des disques durs, des composants électroniques et aussi tout un arsenal d’armes de gros calibre. Des canons bitubes, des mitrailleuses de 14,5, des armes lourdes qu’on peut installer sur des pick-up ». « J’ai trouvé une dizaine de passeports avec une dizaine de cartes d’identité », annoce un des militaires.

    Egypte, Tunisie, et même Canada. Ces passeports, précieuses sources de renseignement prouvent que l’international djihadiste s’est constituée ici une base arrière puissamment armée. Tous ces documents et surtout les GPS trouvés ont permis de retracer une autoroute des djihadistes pour les combattants étrangers ». 

    Ici, sur l’écran apparaît une carte qui indique le chemin suivi par les terroristes du Maroc jusqu’au Mali. 
    « Le massif de l’Ifoghas mettra des mois à livrer tous ses secrets », souligne le commentateur. En effet, les 400 prisonniers capturés par l’armée française ont sûrement apporté des renseignements précieux qui sont actuellement entre les mains des militaires français. Mais « l’autoroute tracée » à travers le décryptage des GPS ne laisse aucun doute. Les terroristes du MUJAO proviennent bel et bien du Maroc et ses dirigeants sont tous d’anciens trafiquants du cannabis marocain.
    Une dépêche du magazine Jeune Afrique en date du 5 septembre 2012 rapporte que « Les services de renseignement français affirment que des armes auraient récemment été livrées, via le Burkina Faso, au Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (MUJAO) ».
    « Du coup, les responsables français se montrent perplexes : comment des camions chargés d’armes pourraient-ils traverser le Burkina sans l’aval des autorités », ajoute le magazine français. Une autre complicité découverte dans le pays de Blaise Compaoré qui se trouve aujourd’hui au Maroc pour échapper à la justice de ses compatriotes.

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=hGPE7XSfgPI]

  • VUELOS DICIEMBRE 2014 A LOS CAMPAMENTOS

    Como todos los años, el puente de diciembre, es una oportunidad inmejorable para visitar los campamentos de población refugiada de Tinduf. Simpatizantes del movimiento solidario español, y muchas familias acogedoras del programa vacaciones en paz, reforzarán su vinculo con el pueblo saharaui y le transmitirán un mensaje muy necesario en los últimos tiempos: estamos a vuestro lado.
    Esta es la información de los viajes que se organizan este año:

    ÚLTIMAS 15 PLAZAS – Chárter Bilbao-Tinduf-Bilbao
    Del 5 al 14 de diciembre (horarios por confirmar)
    Precio: 640 €
    Contacto: saharabidaia@gmail.com (608 203 613).

    Chárter Sevilla-Tinduf-Sevilla
    Del 6 al 13 de diciembre (horarios por confirmar)
    Precio: 555 €
    Contacto: dsandalucia@gmail.com (954 275 197).

    Chárter Barcelona-Tinduf-Barcelona
    Del 2 al 9 de diciembre (horarios por confirmar)
    Precio: por confirmar
    Más información: www.saharacatalunya.org

    Chárter Alicante-Tinduf-Alicante
    Del 2 al 8 de diciembre (horarios por confirmar)
    Precio: 560 €
    Más información: polisariovalencia@yahoo.es (96 394 33 89)

    ÚLTIMAS PLAZAS – Regular Madrid-Tinduf-Madrid
    Del 6 al 13 de diciembre
    Madrid – Argel: 12.30hs Argel – Tinduf: 22.35hs
    Tinduf – Argel: 3.30hs Argel – Madrid: 9.55hs
    Precio: 450€
    Nº cuenta: 0128-0043-42-0100027887
    Más información: polisariomadrid@gmail.com

    Chárter Alicante-Tinduf-Alicante
    Del 9 al 15 de enero de 2015
    Precio: 580€
    Más información: mohamedlabbat@yahoo.es / delegacionsaharauimurcia@gmail.com (636 412 319)
     
    Documentos adjuntos a este artículo :
  • EUSKADI_Ficha Inscripción
  •    

  • EUSKADI_Ficha Inscripción
  •    

  • MURCIA_Carta Delegación
  •    

  • MURCIA_Ficha Inscripción
  • http://ceas-sahara.es/index.php/IMG/dist/spip.php?article1283
  • ARTE Y CENA SOLIDARIA PARA EL SÁHARA

    Viernes 21 de noviembre de 2014. 19.00 horas. Casa de las Asociaciones. Avda. del Deporte, s/n.
    ‘Arte para el Sahara’ es una iniciativa de solidaridad con el pueblo saharaui en la que un centenar de artistas plásticos y escritores ofrecen sus obras para ser vendidas y subastadas, con el fin de recaudar fondos para cubrir las necesidades básicas de los campamentos de refugiados saharauis y con especial atención a las carencias que afectan a mujeres y niños. Las obras se pueden comprar hasta el 24 de noviembre. El programa también incluye dos mesas redondas para este viernes que versarán sobre ‘La vulneración de derechos en el Sahara Occidental’ y ‘Las mujeres saharauis: resistencia y supervivencia’.
    También el viernes 21 tiene lugar la cena solidaria con el pueblo saharahui, a partir de las 21 horas en el Restaurante Bitácora del CEM Hipatia.
  • La esperanza de un Sáhara libre

    Mamay Hannoun
    Activistas saharauis alzan la voz desde Madrid por el derecho a la autodeterminación de su pueblo
    Acunados por el ruido burbujeante del agua que hierve en la tetera, Mustafácautiva con la lentitud propia de los rituales. Sobre la alfombra de su apartamento del Paseo de la Alameda de Osuna en Madrid, da comienzo una de las tradiciones saharauis más antiguas: el proceso de preparar té.
    Mustafá levanta la tetera con su mano derecha y con gran maestría escancia el líquido en un vaso de cristal. Como si se tratase de un baile, el proceso se repite varias veces y después se vierte de un vaso a otro con el mismo ademán que provoca una cascada hasta conseguir un espumoso brebaje. El olor a menta invade la habitación, y en el primer sorbo se siente como resbala lentamente por la garganta un sabor amargo, «como la vida», según dicen los saharauis.
    Sus ojos negros relatan terribles cuentos, sacrificados después de décadas dedura vida en el Sáhara, a tan solo 600 kilómetros de las Islas Canarias. Mustafá Ahmed nació hace 37 años en la ciudad de El Aaiún, hoy parte del territorio ocupado por Marruecos. «El fuerte sentimiento de discriminación de los saharauis frente a los civiles marroquíes, la falta de la libertad de movimiento, las desapariciones forzadas y las torturas por parte de las autoridades», provocaron la huida de Mustafá a las Palmas de Gran Canaria hace seis años. Dejó a toda su familia atrás con la esperanza de poder regresar algún día a un Sáhara libre.
    Desde España continúa su lucha. El primer año colaboró con la Asociación de Amigos del Pueblo Saharaui y después se mudó a Madrid, donde fundó el colectivo ‘Sáhara Thawra‘. Se trata de una asociación dedicada a la elaboración de informes sobre la situación del pueblo saharaui en las zonas ocupadas por Marruecos. El Aaiun es «una ciudad en estado de sitio», califica Mustafá, «derechos pisoteados, violencia y represión diaria». A raíz de la cobertura que su colectivo hizo durante el desmantelamiento por la fuerza del campamento de Gdim Izik en 2010, se han convertido en referencia para la prensa extranjera y otras asociaciones que viajan al terreno.
    Mustafá vuelve a calentar el té. Entonces entra Mamay, con voz entrecortada y una ligera timidez en la mirada, comienza a contar su historia. Mamay Hannoun nació en Dakhla hace 45 años, cuando la ciudad costera, también conocida como Villa Cisneros, pertenecía a España. Dice que aún recuerda a los militares españoles y su retirada en 1975. Después llegó la invasión de Mauritania hasta que Marruecos anexionó el territorio en el 79. Su vida como activista de Derechos Humanos en el Sáhara Occidental ha estado llena de baches. Cuenta que en 1999, durante unas vacaciones en Rabat con dos amigos saharauis, fue detenido por cuerpos policiales marroquíes por mantener una conversación con un grupo de turistas belgas.
    Le llevaron en coche hasta la comisaría de Casablanca. «Me interrogaron oficiales de la policía mientras me torturaban: palizas, insultos, ruidos…» relata Mamay. «Recuerdo que me tapaban la cara casi hasta la asfixia con un trozo de tela empapada de orina y así me cortaban la respiración por la boca y la nariz. También me tuvieron colgado boca abajo con cuerdas durante horas». Se remanga el pantalón vaquero y muestra las cicatrices de quemaduras en las piernas producto de las torturas. Después de 48 horas de interrogatorio, sin una orden judicial y sin que sus familiares supieran nada de él, fue encarcelado en Rabat. Cuenta que durante un año estuvo encerrado como preso político en «unas condiciones infrahumanas».
    Al igual que Mustafá, Mamay huyó con ayuda de una ONG internacional. Ahora es miembro de la Asociación Saharaui de Víctimas de Graves Violaciones de Derechos Humanos cometidos por el Estado Marroquí (ASVDH) y vive a caballo entre España y Dakhla.
    «ESPAÑA TIENE UNA RESPONSABILIDAD MORAL Y LEGAL CON EL SÁHARA OCCIDENTAL»
    La ceremonia del té continúa en el apartamento de la Alameda de Osuna, en Madrid, donde hace 39 años España firmó los Acuerdos Tripartitos con Marruecos y Mauritania. Con Franco enfermo y el país en plena transición, el Gobierno español transfirió la administración temporal —que no la soberanía— del Sáhara Occidental a los otros dos países. En este sentido, los acuerdos constituyeron una clara violación de un principio cardinal de la Carta de las Naciones Unidas: el derecho a la libre autodeterminación de los pueblos. Después Marruecos anexionó la mayor parte del territorio, una acción que ningún otro país ha reconocido. Por su parte, el Frente Polisario —el movimiento de liberación nacional del Sahara Occidental— libró una amarga batalla por la independencia en la que debido a la gran desventaja armamentística, los saharauis no sólo perdieron vidas, sino su propia tierra. Desde el alto al fuego en 1991, este territorio encajado entre el Océano Atlántico, Argelia, Marruecos y Mauritania, ha estado en un limbo político, enredado entre las reminiscencias de la Guerra Fría y la incapacidad de la comunidad internacional.
    El 14 de noviembre se celebró en la capital española la 39 edición de laConferencia Europea de Apoyo y Solidaridad al Pueblo Saharaui (EUCOCO). 435 participantes procedentes de 24 países se reunieron en presencia de Mohamed Abdelaziz, presidente de la República Árabe Saharaui Democrática (RASD).
    Bucharaya Beyun, delegado de la RASD en España y miembro del Secretariado Nacional del Frente Polisario, criticó la falta de acción de la comunidad internacional, y especialmente de España, en la resolución del conflicto saharaui. Además hizo especial hincapié sobre el papel que la antigua potencia colonial debe jugar en el conflicto ya que «sigue siendo la potencia administradora como lo avala el informe Hans Corell y un auto de la Audiencia Nacional». «España fue parte del problema y debe ser parte de la solución», apuntó Beyun.
    En la misma línea, el Dr. Pablo Sapag Muñoz de la Peña, Profesor Investigador de la Universidad Complutense de Madrid, considera que «España tiene una responsabilidad no solo moral, sino también legal con el Sáhara Occidental». Además a pesar de que durante la conferencia el presidente Abdelaziz dejó entrever que los saharauis empiezan a perder la paciencia, «Nuestro pueblo presiona y nos pide que tomemos el camino de la lucha armada inmediatamente». Sin embargo, el profesor Sapag apunta que «el Frente Polisario no tiene capacidad militar para enfrentarse a Marruecos». Marruecos es una potencia militar media, importante en la región del Magreb. «Lo único que la RASD podría hacer es arrastrar a Argelia a una guerra, pero Francia y EEUU no lo consentirían porque podría desestabilizar la región».
    Resulta evidente que las oportunidades de lograr una solución definitiva de la cuestión del Sáhara Occidental, aparecen y desaparecen en un movimiento cíclico provocado por una serie de factores que han hecho imposible, hasta la fecha, alcanzar un acuerdo territorial creíble y duradero. Pero la opinión pública española está con el pueblo saharaui y como tal representa un gran activo para el Frente Polisario en su lucha.
    Melhfas de colores, daraas azules, banderas saharauis, pancartas y megáfonos. Desde Atocha hasta la madrileña plaza de Santa Ana miles de voces se aunaron en un solo grito por un Sáhara libre. La manifestación convocada por la Coordinadora Estatal de Asociaciones Solidarias con el Sáhara (CEAS) el domingo 16 fue un éxito. Mustafá y Mamay se fundieron con ellas con la esperanza de que sus peticiones sean escuchadas. «¡Sáhara libertad, Polisario vencerá!».
    http://madrilanea.com/2014/11/21/la-esperanza-de-un-sahara-libre/
  • Réponse de John Kerry aux préoccupations du Makhzen concernant l’engagement de l’UA

    Réponse de John Kerry aux préoccupations du Makhzen concernant l’engagement de l’UA

  • Baltasar Garzón, el colaborador para el blanqueamiento del régimen de Marruecos

    Por Carlos Aznárez.
    Adolfo Pérez Esquivel y Nora Cortiñas (Madres de Plaza de Mayo-Línea Fundadora) entre otros impulsan un manifiesto contra la participación argentina en el Foro Internacional de Derechos Humanos de Marruecos, el cual es promovido entre otros por el ex juez español y que servirá al blanqueamiento internacional del régimen marroquí.
    Parece una broma pero se sabe que con ciertos temas no se juega. El próximo día 28 de noviembre comenzará en la ciudad marroquí de Marrakech un Foro Internacional sobre Derechos Humanos, allí precisamente, donde el gobierno anfitrión los viola sistemáticamente desde hace décadas. Y si faltaba algo, Argentina será participante activo del mismo, en el marco de una delegación montada por el ex juez y conocido represor español Baltasar Garzón, a través de esa plataforma autoreferencial denominada Centro Internacional para los Derechos Humanos, que alberga al ex magistrado y a su partenaire a sueldo, Adriana Arce.Como viene ocurriendo a menudo desde que Garzón se hizo kirchnerista (de la misma manera que antes se codeaba con el ex presidente y jefe número uno de los escuadrones de la muerte españoles -el GAL- Felipe González) lo acompañan en esta nueva incursión internacional, funcionarios del gobierno argentino, como el Secretario de Derechos Humanos, Martín Fresneda, su jefe de Gabinete Agustín Cetrángolo, el Director de Derechos Humanos de la Subsecretaría de Política Exterior, Federico Villegas Beltrán y el secretario ejecutivo del Consejo Federal de DDHH de la Nación , Agustín Di Toffino. En aras de acomodar las fichas para que el Congreso sea un éxito y que Argentina esté presente, todos ellos se reunieron ya en el mes de septiembre con el representante de la dictadura monárquica marroquí en Argentina, el embajador Larrbi Reffouh y otro cuadro de la política exterior del Reino, el presidente del Consejo Nacional de Derechos Humanos de Marruecos, Driss El Yazami, quien muy suelto de cuerpo destacó la organización de este evento en su país, argumentando que es un “reconocimiento internacional a los logros del Reino en esta área y a la vitalidad de las instituciones y organizaciones nacionales de la sociedad civil que trabajan en el campo de los derechos humanos”
    ¿Dónde se efectuó la reunión preparatoria argentina? Lo adivinaron: otra vez en la ex ESMA, y nada menos que en el Auditorio Alicia Eguren de Cooke del Archivo Nacional de la Memoria.
    No hay que ser muy perspicaz para darse cuenta cómo se sentirían los inolvidable Alicia Eguren y el “gordo” John William Cooke si pudieran imaginarse que sus nombres son usados para albergar a un ex juez que hizo caso omiso a las denuncias de cientos de torturados vascos y catalanes, militantes revolucionarios como Alicia y John, a los que fue enviando a la cárcel una y otra vez.
    Más aún, qué dirían ambos, combatientes revolucionarios por el socialismo, de un Congreso que pudiendo realizarse en cualquier rincón del planeta se efectuará justamente en un país, donde desde hace décadas las torturas, las desapariciones, los asesinatos extrajudiciales, los miles de presos, la invasión y ocupación de pueblos como el sararahui son parte de su cotidianeidad. Eguren y Cooke, quizás chancearían sobre el particular con un: “¿estamos todos locos?”
    La presencia del embajador de Marruecos, cuyo país es uno de los aliados fundamentales en Africa de la política genocida del Estado Terrorista de Israel y de las directrices injerencistas del Pentágono yanqui, no deja lugar a dudas de que los anfitriones del Congreso aprovecharán los tres días que durará el mismo, para blanquearse a escala internacional y contestar la múltiple información en contrario que cientos de organismos de DDHH han volcado sobre su adscripción al terrorismo estatal. Se sabe muy bien, cómo se las gasta Marruecos cuando desea halagar a sus visitantes, si no habría que preguntárselo a decenas de periodistas de aquí y de otros puntos del planeta que cada tanto son invitados “con todo pago” para hacer turismo y admirar la belleza de esa tierra milenaria.
    No hablarán, claro, de la miseria y la represión interna que siendo medianamente curiosos, cualquiera puede visibilizar en un recorrido por Rabat, Casablanca, Fez o la misma Marraquech. O yendo hacia el sur, en El Aiún robado a los saharauis.
    Otra perlita que retrata a los organizadores marroquíes de este Congreso: antes de pasar por Argentina, los lobbistas del Reino se reunieron con sus aliados chilenos del CEDEPU (Centro de Estudios para la Democracia Popular), los mismos que el pasado 3 de noviembre participaron de una charla organizada por el“Centro Mohamed VI para el diálogo y la civilización” (SIC).
    Presentaban un libro: “Sahara marroquí: maniqueísmo y manipulación”, y en la gacetilla de invitación el tal CEDEPU (imagine cuantas prebendas debe recibir esta institución chilena por parte del Reino y comprenderá el por qué de la inclusión de Garzón y sus amigos argentinos en estas movidas marroquíes), decía: “A nuestro juicio este libro viene a acompañar la mirada donde se explicitará la situación de las provincias del sur y la constante estela de desinformación y malas interpretaciones con auspicio de Argelia, queremos invitar a este evento donde se reconocerá que « la situación nunca ha sido tan estable como lo es durante estos últimos cuatro años en el Sahara Occidental » donde el Reino de Marruecos ha dado al Sahara una condición de provincia autonómica, subrayando que el optimismo compartido por todos los saharauis en la región, también de aquellos prisioneros en los campamentos de Tinduf y fuera de los campos de la vergüenza.
    MARRUECOS Y SU HISTORIA DE TERROR
    En rápida síntesis como para que nadie de los concurrentes a este Congreso diga después que “no sabíamos nada”, como suelen hacer algunos conspicuos políticos oficialistas cuando se les acerca información sobre las andanzas de Garzón, aquí van algunos datos del país anfitrión.
    Desde principios del siglo 19 tiempos en que gobierna la dinastía alaui (primero el sultán Yúsef, luego su hijo el rey Mohamed V, que al morir le pasó la posta a uno de sus hijos, Hassan II, y éste al fallecer dejó bien atornillado en el sillón de mando a su vástago, el actual rey Mohamed VI) el pueblo marroquí desconoce lo que es realmente una democracia. Y al que intentara oponerse a la “mano dura” con que la familia real gobernó durante décadas, la medicina fue siempre la misma. Represión y más represión.
    Lo saben de sobra los historiadores que recuerdan, entre otras, laRevuelta del Rif (1958-59), cuando el pueblo rifeño se levantó en protesta y fueron bombardeados desde el aire y acuchillados por tierra por las tropas de Mohamed V, con apoyo de Francia. Miles de muertos y desaparecidos fue el saldo de este “incidente”.
    Luego, con Hassan II llegaron lo que la historia recuerda como los “años de plomo”. Miles de perseguidos y desaparecidos, encarcelados en centros de exterminio (como la ESMA, claro). Los casos más conocidos son los de los militares golpistas secuestrados de la cárcel de Kenitra en 1973 y encerrados en las celdas subterráneas de la prisión secreta de Tazmamart hasta 1991 (sobrevivieron la mitad de ellos); el secuestro de los hermanos Bourequat, desaparecidos durante años y confinados en prisiones secretas (entre ellas Tazmamart) por razones que ellos mismos desconocen; el secuestro y desaparición de los hijos, hermano y sobrinos del general golpista Mohammed Ufqir, incluidos niños de corta edad, encerrados hasta 1991 en una cárcel clandestina en el desierto; la desaparición de centenares de presos políticos de izquierda (Ilal Amam, 23 marzo, de la organización “Sirvamos al Pueblo”) y saharauis. En otros casos, los desaparecidos fueron víctimas de ejecuciones extrajudiciales o murieron a consecuencia de torturas durante su interrogatorio.
    En la lista de eliminación física de opositores está el muy publicitado caso del político socialista y presidente de la Tricontinental, Mehdi Ben Barka, secuestrado y asesinado en París en 1965. Otro hecho célebre es el de Mohammed Lahrizi, político socialista secuestrado y asesinado junto a su esposa suiza, Erika, y la hija de ambos, de tres años de edad, en 1963.
    Entre quienes eran perseguidos por delitos de opinión ganó gran publicidad el encarcelamiento de Abraham Serfaty, el segundo preso más antiguo de África (después de Nelson Mandela).
    El reinado del padre del actual monarca se caracterizó también por el hecho de que las fuerzas de seguridad abrieran fuego con total naturalidad contra los manifestantes opositores. El número de personas muertas o heridas a causa de ello fue alto y frecuente. Los casos más importantes son los de la revuelta del 23 de marzo de 1965, los disturbios de Casablanca de junio de 1981, los disturbios de Marrakech de 1984 y los de Tetuán de 1984.
    Actualmente, esta misma política es aplicada a los islamistas, quienes por el solo hecho de oponerse al tirano Mohamed VI, son duramente represaliados. Ni qué decir de la “política migratoria” del Marruecos de hoy. En colaboración con el gobierno fascista español se encargan de reprimir a quienes intentan cruzar la frontera hacia Ceuta y luego de ser duramente golpeados por la Guardia Civil española, son cargados en camiones marroquíes y trasladados, muchos de ellos, a pleno desierto donde se los arroja –sin agua ni alimentos- para que mueran allí insolados y por inanición.
    EL GENOCIDIO DEL PUEBLO SAHARAUI
    Después de décadas de estar sojuzgados por el colonialismo español, el Sahara Occidental pasó a manos en 1976 del colonialismo marroquí. En ese operativo en el que la derecha y la mal llamada izquierda española del PSOE dejaron solos a los pobladores saharauis y literalmente los entregaron a la política invasora y cruel de Marruecos, ocurrió algo similar a la entrada de los sionistas israelíes en territorio palestino después de 1948. Una verdadera Naqba (Catástrofe) saharui, con cientos de muertos por los bombardeos con fósforo que Marruecos implementó contra los resistentes saharauis. Luego vino la segunda parte, con miles de desplazados (familias enteras) que huían del terror a convertirse en desaparecidos, y por último, el emplazamiento en tiendas de campaña y jaimas en pleno desierto, en Tinduf, de la mano de la solidaridad argelina de aquellos tiempos. Aún permanecen allí levantando en alto las banderas de la autodeterminación. A partir de 1976, los saharauis se agruparon en el Frente Polisario y autoproclamaron la República Arabe Saharaui Democrática para guerrear contra el invasor marroquí.
    Desde entonces, el Sahara Occidental es un territorio administrado de facto (pero no de iure) por Marruecos, si bien tal administración no la ejerce sobre la totalidad del territorio pues el Frente Polisario controla el 35% del mismo al este del muro que Marruecos construyó como defensa ante las eficaces guerrillas del Movimiento de Liberación Nacional Saharaui. Desde abril de 1991 rige un alto el fuego controlado por una Misión de la ONU (Minurso) y desde ese momento también se planteó la realización de un Referéndum de Autodeterminación al que sistemáticamente se niegan Marruecos y sus aliados internacionales, EEUU, Francia y España entre otros. No es para menos, en la región ocupada están los mayores yacimientos de fosfato del mundo y Marruecos está dispuesto a torturar, matar y crear más campos de concentración para saharauis con tal de defender sus posesiones en lo que descaradamente denominan “provincias del sur marroquíes”.Frente a esta política imperial, el pueblo saharaui tanto en El Aiún como en otras zonas ocupadas sigue resistiendo a través de verdaderas Intifadas, como la ocurrida hace cuatro años (noviembre de 2010), cuando 20 mil personas montaron un gigantesco campamento a pocos kilómetros de El Aiún. Después de varias semanas de valiente permanencia saharaui allí, finalmente Marruecos actuó como sabe hacerlo, envió miles de uniformados y colonos paramilitares, asesinó a varios pobladores y arrasó con el campamento, incendiando las jaimas y desatando terror e ira. Esta última derivó en una nueva Intifada saharaui en el centro de la ciudad y nuevas respuestas de brutal represión.
    En este marco, cabe apuntar algo que no es menor. A la República Árabe Saharaui Democrática (RASD) la han reconocido ya 82 Estados, entre ellos, en Latinoamérica, Bolivia, Cuba, Costa Rica, Domínica, Ecuador, Colombia, El Salvador, Guatemala, Honduras, México, Panamá, Perú, República Dominicana, Uruguay y otros.
    Como se podrá ver, Argentina no está entre ellos a pesar de los esfuerzos que realiza la RASDy su embajador no reconocido oficialmente, Salem Bachir, y toda la prédica de numerosas organizaciones populares locales que apoyan al Frente Polisario.Es lógico, desde 1986 se han acrecentado los vínculos bilaterales, lo que quedó ratificado plenamente cuando Carlos Menem visitó Casablanca y se abrazó con el dictador Hassan II. Luego, durante el actual gobierno, esa relación sigue incrementándose. Y la política de “influencias” mediáticas a favor de Marruecos cada tanto recoge más adhesiones. Como la que desgranó en el matutino “La Nación”, Jorge Arguindegui, a nombre de la Cámara Argentina de Comercio: “El fallecido rey de Marruecos Hassan II impulsó, en su grandeza de estadista, la apertura de su país, hacia América latina, recibiendo los ecos de una Argentina que se abría a la democracia y comenzaba a mirar con atención las múltiples y nuevas posibilidades que un país de Africa del Norte ofrecía”, escribió sin ruborizarse.
    Por otra parte, también ha influido en esta “amistad argentino-marroquí” que impide el reconocimiento de la RASD, la presión de la embajada sionista en Buenos Aires, tratando siempre solícitamente de “darle una manito” a su aliado regional. Lógico, Marruecos es una pieza clave, junto a Arabia Saudí, Jordania y los Emiratos Arabes en la política pro-yanqui de oficiar de verdugos contra la la Resistencia Palestina y gobiernos como el sirio, el libanés y el iraní.
    En conclusión: son muchos los datos que deberían advertir que este Congreso Internacional de Derechos Humanos no se debería realizar en Marruecos. Es como imaginar, 38 años atrás, en 1976, algo similar planteado en Buenos Aires, y que los anfitriones hubieran sido Videla y Massera. Y que el Driss el Yazami y el Garzón de aquella época se llamaran Hassán II y los fascistas españoles Manuel Fraga Iribarne y Martín Villa. Eso sí, en esa instancia aquí no hubiera existido un Secretario de Derechos Humanos para recibirlos, algo que debería hacerlo recapacitar al joven Martín Fresneda y a todos los impulsores locales del Congreso en Marraquech.
    Expresamos nuestro repudio y llamamos al boikot del foro mundial de derechos humanos 2014 en Marruecos.
    En el reino de Marruecos, poco o nada ha cambiado desde los llamados “años del plomo”.
    Según el informe mundial sobre la tortura, publicado en mayo de 2014 “La tortura y los malos tratos son una realidad y por lo general quedan impunes en los centros de detención de Marruecos y el Sahara Occidental”.
    En el Sahara Occidental continúan las violaciones sistemáticas de los derechos más elementales de las personas, la represión, arrestos arbitrarios, desapariciones forzadas, secuestros, deportaciones, fosas comunes, intimidaciones, las más elevadas formas y prácticas de la tortura. También la negación de las libertades de expresión y de circulación, los juicios sumarios, y otras prácticas comprobadas por el Relator de la ONU contra la Tortura (el argentino Juan Méndez) y denunciadas por la casi totalidad de los organismos internacionales y argentinos.
    En los últimos años hay miles de personas detenidas, de las cuales cientos murieron en las cárceles marroquíes y otros cientos desaparecieron. Hechos tristemente similares, sino idénticos y repudiables a los acontecidos en la historia reciente de la República Argentina.
    En Marruecos y en los territorios ocupados del Sahara Occidental, hay decenas de presos de conciencia saharauis, víctimas de gravísimas e irregulares condenas como, por ejemplo, la severa sentencia dictada por el tribunal militar marroquí contra los 25 civiles, conocidos activistas saharauis de Derechos Humanos del campamento de Gdeim Izik: una protesta pacífica de miles de personas, en la que las fuerzas marroquíes irrumpieron de noche, durante el descanso de jóvenes, ancianos, mujeres y niños, incendiando las carpas y arrasando con todo lo que había a su paso, dejando como saldo detenidos, muertos y desaparecidos.
    El Reino de Marruecos, además de saquear los recursos naturales de un territorio que no le pertenece -porque, de acuerdo al derecho internacional y a la ONU, está pendiente de descolonización-, mantiene muros militarizados (de más 2.700km de extensión) que dividen tanto a la tierra como a la población, con millones de minas antipersonas, sembrando muerte y destrucción a diario entre civiles inocentes. Sus fuerzas de seguridad cierran a cal y canto el territorio para la prensa extranjera y los observadores internacionales, mientras cometen todo tipo de atrocidades contra manifestantes pacíficos y defensores de derechos humanos. Todo esto sucede en un territorio oficialmente bajo supervisión de la ONU.
    El Reino de Marruecos sigue rechazando el control de los Derechos Humanos por la Misión de Naciones Unidas para el Referéndum del Sahara Occidental (MINURSO) que es hoy la única misión de paz de la ONU sin competencias en materia de Derechos Humanos. Esta supervisión es reclamada por infinidad de organismos nacionales e internacionales de derechos humanos y por los organismos argentinos. El establecimiento de esta protección de los Derechos Humanos es considerado por el mismo Secretario General de la ONU “urgente y necesario”, como lo declara en su último informe pidiendo, además, que sea independiente, imparcial.
    El reino de Marruecos es el país que más resoluciones de la ONU incumple, después de Israel: sabotea impunemente la legalidad internacional y se niega a recibir al Enviado Personal del Secretario General de la ONU para el Sahara Occidental, el Embajador estadounidense Christopher Ross. Asimismo, se opone a que la Sra. Kim Bolduc -la nueva Jefa de la Misión de Paz en el Sahara Occidental, designada por el secretario General de la ONU en mayo pasado- pueda viajar al territorio saharaui y empezar sus trabajos, por el simple motivo de declarar sus intenciones de interesarse por los Derechos Humanos en el territorio.
    En la misma sintonía, se niega oficialmente a colaborar con el Enviado Especial de Unión Africana (UA), el Ex Presidente de la Republica de Mozambique, Joaquim Chissano.
    Por todo ello, repudiamos el hecho de que Marruecos sea la sede del Foro Mundial de Derechos Humanos, a realizarse en los últimos días de noviembre de 2014.
    Primeras firmas:
    Adolfo Pérez Esquivel, Nora Cortiñas, Graciela Rosenblum (Liga Argentina por los Derechos del Hombre), Nora Podestá (Comité de Amistad con el pueblo saharaui), Stella Calloni (periodista, escritora), Norberto Conzani (Director Inst. RR.II Universidad Nacional de La Plata, Prov. De Buenos Aires), Luz M. Mateo (Secretaria. Cátedra Estudios S/Sahara Occidental UNLP), Carlos Aznárez (periodista, escritor).
    Adhesiones: noracapital@yahoo.com.ar
    http://info.nodo50.org/Baltasar-Garzon-el-colaborador.html
  • Le Président mauritanien reçoit le ministre sahraoui chargé de la coordination auprès des Nations Unies

    Nouakchott, 20/11/2014 – Le Président de la République, son Excellence Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz a reçu en audience,jeudi au palais présidentiel à Nouakchott, M. Mohmaed Khadad Lehbib, ministre sahraoui chargé de la coordination auprès des Nations Unies, en visite actuellement dans notre pays.
    A l’issue de cette audience, le responsable sahraoui a fait une déclaration à l’AMI, dans laquelle, il s’est dit très heureux d’être reçu par Son Excellence le Président de la République, Président de l’Union Africaine, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, à qui il a remis un message de son frère et ami Monsieur Mohamed Abel Aziz, Président de la République Arabe Sahraouie Démocratique
    Il a ajouté que ce message a trait aux derniers développements de la question du Sahara, les efforts africains et onusiens consentis dans ce cadre et les démarches de paix entamées en vue de parvenir à une solution garantissant les droits légitimes du peuple sahraoui sur la base des décisions des Nations Unies et de l’Union Africaine pour renforcer la paix, la stabilité et la sécurité dans la zone.
    http://www.ami.mr/fr/index.php?page=Depeche&id_depeche=29078
  • Maroc Leaks : "M. Ross pense à une confédération comme solution" (note marocaine)

    Royaume du Maroc 
    Ministère des Affaires 
    Etrangères et de la Coopération 
    Cabinet 
    Note Analytique 
    « La nouvelle stratégie de l’Envoyé Personnel : Quel positionnement pour le Maroc » 
    L’Ambassadeur Christopher Ross est Envoyé Personnel du Secrétaire Général pour le Sahara depuis 2009. Comparativement à ses prédécesseurs et à l’exception notable de James Baker, il a fait preuve d’une certaine longévité dans ses fonctions actuelles. C’est un homme ambivalent, ambigu qui dispose d’une réelle capacité à dire à chacun de ses interlocuteurs exactement ce qu’il a envie d’entendre. On ne peut pas dire dans l’absolu qu’il soit animé d’un sentiment anti-marocain. Par contre, il est indéniablement sceptique sur la volonté marocaine d’approfondir les réformes en matière de démocratie et d’Etat de droit. 
    Il fait partie d’une frange au sein du Département d’Etat qui a toujours nourri une certaine méfiance vis-à-vis du Maroc. 
    Depuis son entrée en fonction en qualité d’Envoyé Personnel, M. Ross ne s’est pas comporté en négociateur. Il n’a jamais jusqu’à présent soumis sa propre proposition de règlement du différend. Il se comporte davantage en médiateur. C’est en cela que son approche est contradictoire et parfois confuse. Il donne le sentiment d’avoir une conception modeste de son rôle et dit vouloir uniquement créer les conditions favorables au lancement d’une réelle dynamique de négociations. En même temps, il agit sur deux tableaux simultanément : 
    – Il intervient directement dans la négociation des résolutions du Conseil de Sécurité en proposant des amendements à travers les délégations américaine et britannique. Ce type d’intervention qui constitue une approche dangereuse et totalement inédite lui avait été signalée dans le passé. Un médiateur doit rester neutre et objectif dans la négociation des résolutions et ne pas chercher à interférer. 
    – Sur la question des droits de l’Homme, sa position n’a pas varié d’un iota. Il a toujours indiqué officiellement que cette question ne relève pas de son mandat mais il n’a cessé de faire pression sur le Haut Commissariat pour qu’il s’implique davantage sur ce dossier. 
    Ces ambiguïtés dans les attitudes et la stratégie de M. Ross ont parfois conduit à des malentendus qui ont altéré la confiance dans sa relation avec le Maroc. 
    Sur le plan stratégique, la véritable question est la suivante : que veut M. Ross et quelle est la nature de la solution qu’il pourrait être amené à proposer ? 
    L’Envoyé Personnel est toujours resté floue sur la nature de la solution. Il dit que le Maroc n’aurait pas dû proposer l’Initiative d’Autonomie et qu’il aurait été préférable que cette proposition émane du médiateur afin de lui conférer une plus grande légitimité dans la négociation. Il semble oublier que J. Baker avait en 2001 proposé un Accord Cadre (Plan d’Autonomie) et qu’il a été rejeté par l’Algérie et le Polisario. En 2006, le Maroc a été fortement encouragé par ses alliés, en particulier les Etats-Unis à présenter une proposition de compromis. 
    L’Envoyé Personnel indique à présent pour la première fois que le moment est venu de réfléchir en terme stratégique et de poser les termes de la solution mutuellement acceptable. 
    En d’autres termes, les propositions mises sur la table des négociations par les Parties jusqu’à présent n’ont pas permis d’avancer et donc qu’il faut réfléchir à autre chose. L’Envoyé Personnel arrive progressivement au constat, qu’après cinq ans de médiation, il doit rassembler de part et d’autre les ingrédients nécessaires pour qu’il puisse présenter sa propre Initiative. Dans son esprit, il pourrait s’agir de donner un peu plus que l’autonomie et un peu moins que l’indépendance. 
    Pour des raisons tactiques, il ne présentera rien de formel avant les élections en Algérie en avril prochain et va user de la diplomatie de la navette pour donner le sentiment que le Plan qu’il proposera sera l’émanation de ses discussions avec les Parties. 
    En réalité, M. Ross y réfléchit depuis au moins deux ans et a recruté deux experts sur les questions de médiation pour l’aider. 
    Fondamentalement, l’élément manquant qui guide l’action de M. Ross consiste à savoir quelle est la stratégie de Washington dans la région ? 
    Avant de servir l’ONU sur un plan formel, M. Ross incarne la vision américaine sur ce dossier. Depuis sa nomination, Washington a décentralisé la gestion de ce dossier. En fait la position américaine est fortement influencée par M. Ross lui-même. C’est cette double casquette, l’une officielle et l’autre officieuse qui rend la situation difficile. 
    L’unique option qui n’a pas encore été testée sur les Parties jusqu’à présent est la formule confédérale. M. Ross, l’a-t-il à l’esprit ? Elle pose un problème fondamental : dans un système confédéral, le droit à la sécession est garanti par la Constitution. 
    A ce stade et au regard de cette donne le positionnement du Maroc pourrait être le suivant : 
    – Jouer le jeu avec M. Ross et être à ce stade en mode écoute. Il présentera un questionnaire auquel nous pourrions réagir plus tard. En même temps, nous pourrions le questionner au maximum pour avoir une idée plus précise sur son objectif ultime, la nature de la solution et ses contours. 
    – Sur un plan tactique, l’interaction avec M. Ross est utile car elle permet de meubler le Rapport du Secrétaire Général et d’éviter que l’attention en avril se porte de façon démesurée sur les droits de l’Homme. 
    – Responsabiliser l’Algérie qui est passive dans le processus de négociations et active dans tous les forums internationaux pour défendre le Polisario. 
    – La nouvelle donne stratégique régionale en matière de sécurité et de lutte contre le terrorisme (Sahel) implique une plus grande coopération régionale. 
    – Fermeté sur les aspects droits de l’Homme. Le Maroc avance à son rythme et nous n’accepterons aucune forme de « coaching » international. La réaction en avril dernier n’est pas un phénomène passager. Nous réagirons avec la même fermeté pour défendre nos intérêts. 
    – Ouvert sur le processus. Le Maroc est un pays responsable. Nous sommes engagés de façon sincère dans le processus de négociation mais nous voulons savoir dans quoi nous nous engageons et quels sont les objectifs recherchés. 
    – Le Maroc a une vision centrée sur une régionalisation (Rapport de l’ECOSOC) respectueuse de plusieurs paramètres : bonne gouvernance, implication directe des populations et nouvelle approche dans la gestion sécuritaire. 
    – Le Maroc n’est pas dans une position d’attente face au statu quo imposé par l’Algérie. Nous avançons sur tous les chantiers nationaux et régionaux.
    SOURCE :
    http://www.4shared.com/web/preview/pdf/SzabWPOoba
  • ACERCAMIENTO ENTRE EL GOBIERNO SAHARAUI Y MAURITANO AÍSLA AÚN MÁS A MARRUECOS EN LA REGIÓN DEL MAGREB

    Mauritania, 20/11/2014 (porunsaharalibre.org)
    El presidente de la república islámica de Mauritania, Mohamed Uld Abdelaziz, recibió, en la tarde de hoy, al coordinador saharaui con la misión de las naciones unidas para el referéndum en el Sahara Occidental (MINURSO) Mhamad Jadad, quien llega al país norteafricano portando un mensaje del presidente saharaui con el objetivo de fortalecer las relaciones bilaterales
    En declaraciones a la agencia mauritana de noticias, AMI, el responsable saharaui, aseguró sentirse satisfecho por el encuentro mantenido con el mandatario mauritano a quien hizo entrega de una carta enviada por su homólogo saharaui.
    Jadad agregó que el mensaje entregado aborda los últimos avances en la lucha del pueblo saharaui y los esfuerzos realizados por la comunidad internacional, principalmente la unión africana y las naciones unidas, para impulsar las negociaciones entre el régimen marroquí y el frente Polisario para llegar a una solución definitiva que garantice al pueblo saharaui ejercer su derecho a la autodeterminación.
    Este recibimiento al más alto nivel refleja el posicionamiento de Mauritania al lado de la legalidad internacional y su respaldo a un Magreb unido en el que se pueda contar con el estado saharaui libre e independiente.
    Cabe recordar que desde la llegada de Mohamed Uld Abdelaziz a la presidencia de Mauritania, marruecos, que aún no cuenta con embajador mauritano en Rabat, se ha visto aislado en la región debido a su política agresiva hacia los países vecinos.

    http://porunsaharalibre.org/2014/11/acercamiento-entre-el-gobierno-saharaui-y-mauritano-aisla-aun-mas-a-marruecos-en-la-region-del-magreb/

  • Maroc Leaks : Encore une trahison de Athar Sultan Khan

    L’ONU lui fait confiance et l’a placé Chef de Cabinet du Haut Commissaire pour les réfugiés, mais il n’est pas digne de ce poste ni de cette confiance. Il a le dossier des réfugiés du Sahara Occidental qui attendent depuis près de 40 ans que justice soit faite.
    Il gère aussi le dossier des visites familiales, mais il a été corrompu par l’ambassadeur du Maroc à Genève et il lui passe des informations confidentielles et sensibles qui concernent l’évolution de la thématique liée au conflit du Sahara Occidental.
    Il s’appelle Athar Sultan Khan et il a Sali la réputation de son pays d’origine, le Pakistan.
    Voici une lettre révélée par le hacker marocain Chris Coleman, dans laquelle Khan fait un compte rendu à son seigneur le Chargé d’Affaire de l’ambassade marocaine.

    SOURCE :

    http://www.4shared.com/web/preview/pdf/Y164kAivba