Année : 2014

  • Sahara occidental: les eurodéputés dénoncent les violations « systématiques » des droits de l’homme par le Maroc

    STARSBOURG- Des eurodéputés ont dénoncé vendredi les violations « systématiques » des droits de l’homme commises par le Maroc dans les territoires occupés du Sahara occidental.
    Dans une déclaration rendue publique à l’occasion de la tenue au Maroc du deuxième Forum mondial des droits de l’homme, ces eurodéputés ont dénoncé la situation générale des droits de l’homme au Maroc et dans les territoires occupés du Sahara occidental.
    « Les autorités marocaines bafouent systématiquement les droits des Sahraouis dans les territoires occupés. Cela va de l’interdiction de toute liberté de réunion, d’expression, d’association ou de mouvement à la torture des prisonniers qui sont le plus souvent victimes de procès iniques », ont-ils déploré.
    Les eurodéputés ont affirmé, dans leur déclaration, que ce Forum « ne doit pas cacher la situation grave des droits humains qui prévaut au Maroc comme dans les territoires occupés du Sahara occidental ».
    « Il ne doit pas constituer un effort cosmétique. Au contraire, il doit provoquer un sursaut de la communauté internationale et, donc, de l’Union européenne, pour qu’elle exerce une pression décisive sur le Maroc pour l’amener à cesser toute violation des droits humains », ont-ils souligné.
    Les eurodéputés ont déclaré soutenir les organisations de défense des droits humains qui boycottent l’événement, comme la ligue marocaine des droits de l’homme et les ONG sahraouies de défense des droits humains.
    « Nous demandons à tous ceux qui sont épris de justice de dénoncer fortement les violations des droits de l’homme commises par l’Etat marocain », ont-ils ajouté. APS
  • Mohammed VI refuse de recevoir Ban Ki-moon

    Le roi du Maroc vient d’annuler, pour la troisième fois, un voyage programmé dans son agenda.
    Ses conseillers ont fait en sorte qu’il soit ridiculisé. Au mois d’octobre, lors de la réunion de la 69ème session de l’Assemblée Générale de l’ONU, la presse marocaine annonce en grande pompe que le souverain marocain se rendait à New York pour défendre la position du Maroc dans les coulisses des Nations Unies. Au lendemain, le service protocolaire du palais annonce que le voyage a été annulé sans préciser les raisons.
    Et c’est en octobre aussi que la visite du roi en Russie était programmée. Report à une date indéterminée. En faisant du bruit avec cette présumée visite, le Maroc voulait duper les russes avec « un prétendu partenariat stratégique ». Chose impossible, puisque la monarchie ne doit sa survie qu’aux puissances occidentales depuis plus de 200 ans. Rappelons lorsque Lyautey a sauvé le roi Moulay Hafid qui était encerclé dans la région par les troupes du fils du Cheikh Malaïnin.
    C’est là la grande erreur des autorités marocaines. Elles prennent le monde pour des imbéciles. Voilà qu’elles annoncent que la visite en Chine a été annulée. Peut-être que cette visite n’a jamais été programmée. Ce n’était que du vent. Et la maladie du roitelet Mohammed VI, un prétexte pour ne pas recevoir le Secrétaire Général de l’ONU Ban Ki-moon.
  • Le secret de la haine de José Garçon Manqué envers l’Algérie : la journaliste de Libération est payée par le Maroc

    Certains des journalistes mercénaires payés par Rabat
    Journaliste au quotidien français Libération, José Garçon n’a jamais raté une occasion de dénigrer l´Algérie, comme si notre pays était son cauchemar quotidien. Sa hargne, incontrôlable, la pousse systématiquement à jeter de l´huile sur le feu pour attiser les conflits chez nous dans l’espoir que la tension soit permanente. Pourquoi cet acharnement ? 
    L’explication vient d’être révélée par le hacker marocain Chris Coleman qui a publié une liste de journalistes français qui «travaillaient comme collaborateurs pour L’Observateur du Marocen vue de couvrir les autres activités qu’ils menaient pour le service du renseignement marocain». Il souligne que «l’information coulait avec fluidité entre ces journalistes français et le directeur du journal L’Observateur du Maroc, Ahmed Charai, qui à son tour rapportait à Mourad El-Ghoul, directeur du cabinet de Yassine Mansouri, le patron de la DGED marocaine». 
    La DGED est la Direction générale des études et de la documentation, un service de renseignements et de contre-espionnage au Maroc. Les documents dévoilés par Chris Coleman font ressortir qu’«en plus de la communication ces journalistes étaient utilisés dans des plans pour déstabiliser l’Algérie». Dans la liste des journalistes «constamment convoqués et évoqués dans les mails échangés entre Ahmed Charai et la DGED», se trouve un nom, José Garçon, connu des Algériens qui se souviennent de l’activité de cette journaliste de Libération, qui s’est distinguée par la virulence de ses articles durant les années du terrorisme en Algérie. 
    Un retour sur ces articles permet de confirmer les positions foncièrement hostiles à notre pays et, directement ou subtilement, favorables au Makhzen qui considère que tout ce qui est de nature à affaiblir l’Algérie, particulièrement à travers les médias, est bon pour le Maroc. Jose Garçon s’est particulièrement agitée au moment du «procès de Paris» intenté aux tenants du «qui tue qui», qui s’était tenu du 1er au 5 juillet 2002. Le jour même de l’ouverture du procès, elle parlait, sur Libé, de la façon la plus tendancieuse qui soit, d’un procès intenté par «ce général en retraite à un jeune officier Habib Souaïdia, auteur d’un ouvrage à succès, La Sale Guerre (plus de 70 000 exemplaires vendus), qui met en cause l’armée algérienne dans des exactions contre des civils». Dans cet article (Libération, 1er juillet 2002), pensant certainement que les conditions étaient favorables pour pousser plus loin la thèse du «qui tue qui» avec une attaque frontale contre l’Algérie et son armée, elle n’a pas hésité à faire dans la désinformation la plus basse comme le montre le passage qui suit: «Les émeutes en Kabylie, puis dans tout le pays, aux cris de « Pouvoir, généraux assassins » montrent cependant une réalité infiniment plus complexe en Algérie. Car personne ne nie, y compris dans les cercles du pouvoir, que ce dernier a créé les conditions de la confrontation et a besoin d’un certain seuil de violence pour se maintenir, tandis que les GIA (Groupes islamistes armés) demeurent l’un des mouvements les plus opaques de l’histoire des guerres civiles. Du coup, la question des responsabilités de la « sale guerre » sera sans doute au cœur des débats du procès.» Elle a repris à son compte la formule «sale guerre» pour qualifier la lutte antiterroriste menée par tout un pays, armée et population, contre le terrorisme. 
    Son alignement sur la thèse du «qui tue qui», visant à innocenter les islamistes et à accuser l’armée algérienne, était caché derrière des considérations en apparence neutres de droits de l’Homme. A l’époque, en lisant les articles de José Garçon dans Libération, truffés de termes à connotation péjorative (chaos, répression, manipulation, etc.) qui donnent une image absolument négative de notre pays et de notre armée, il n’était pas facile de savoir pourquoi, rien dans l’Algérie, n’avait l’air de lui plaire. Des tas de raisons étaient citées pour comprendre cette attitude, mais elle restait inexplicable. 
    Aujourd’hui, l’information donnée par Chris Coleman apporte l’éclairage qui manquait à ce comportement d’hostilité à l’Algérie et à son armée, qui a concerné aussi bien la lutte antiterroriste que la politique de soutien au peuple sahraoui en lutte pour son droit à l’autodétermination et l’indépendance qu’elle traitait dans Libération (11 octobre 1999), de «jeu complexe et opaque» en illustrant cette appréciation pour le moins malveillante par le fait que «les généraux Nezzar et Taghit ont assisté au dernier congrès du Front Polisario». Par contraste, José Garçon soulignait, dans cette affaire, que «Rabat avait cherché à calmer le jeu». La lecture des articles écrits par cette journaliste sur le Maroc ne laisse aucun doute sur son parti pris. Maintenant, on sait pourquoi. Les révélations de Chris Coleman expliquent tout.
    Houari Achouri
    Algériepatriotique
  • El hartazgo de un pueblo pacífico

    Sáhara Occidental
    espacioseuropeos (27/11/2014)
    Todo tiene un límite. Y da la impresión que el pueblo saharaui está ya más que cansado; está harto; incrédulo ante la labor que llevan a cabo instituciones internacionales y gobiernos. Y harto, sobre todo, de la traición que le hizo y le hacen todos los gobiernos españoles, incluso los dos reyes. 
    Las nuevas generaciones de españoles no saben que el Sáhara Occidental fue una colonia española y después provincia, junto a Guinea Ecuatorial. Todos los gobiernos españoles se han cuidado mucho de no enseñar eso en las escuelas y universidades.
    España nacionalizó a cuentagotas a miles de sefardíes durante los nefastos gobiernos de José Luís Rodríguez Zapatero y ahora, otro nefasto, Mariano Rajoy, va a otorgar la nacionalidad española a todos los familiares que lo soliciten de aquellos sefardíes que fueron expulsados en 1492. Esta masiva nacionalización se encuentra dentro de los acuerdos secretos que mantienen los gobiernos de España e Israel. Los consulados españoles en Israel soportan masivas peticiones. Con toda seguridad, los primeros en solicitarla serán agentes y colaboradores del Mosad.
    El hartazgo del pacífico pueblo saharaui está llegando a su final. La ocupación de su territorio por parte de Marruecos, la constante violación de los Derechos Humanos, la dureza de vivir en los campamentos de refugiados y la incapacidad de la ONU por imponer sus mismas resoluciones, pueden llevar a las nuevas generaciones de saharauis a dejar de poner la mejilla una y otra ez.
    Una prueba de ese tremendo malestar nos la ofrecen las redes sociales. Un ejemplo, el deLuchaa Saleh, que a diario nos muestra en Facebook ese malestar, ese hartazgo.
    He aquí alguno de sus textos:
    “Hoy fue un día muy emocionante donde hemos visto la preparación de la institución militar saharaui y donde hemos visto la nueva generación actuando y mostrando que son capaces de seguir la lucha de su pueblo hasta la meta final.
    Me sigue quedando claro que es cierto que la lucha saharaui no queda solo en una generación sino en generaciones que llevarán la lucha hasta lo que deseamos todos, una libertad y regreso a nuestro hogar Sáhara Occidental.
    Se hizo la inauguración del colegio de información para las Fuerzas Armadas Saharauis y participó la población con sus banderas y para apoyar las Fuerzas Armadas y también donde vimos lagrimas y el deseo que llegue la independencia.
    Ojala sea por la vía pacifica, pero se aclaró por parte de las Fuerzas Armadas sino se respeta la vía pacifica y puede el pueblo saharaui eligir su futuro están listas las Fuerzas Armadas para defender la liberación.
    Hoy un día donde se recordó los caídos por la lucha de liberación y se recordó los presos políticos y también lo heridos de guerra y los militares que ocupan sus trincheras vigilando el muro marroquí.
    Es un honor ver que la mayoría de las Fuerzas Armadas son juventud, llevando sus responsabilidades y aprendiendo simplemente por luchar por la libertad de su país” .
  • EL FORO ENFERMA A SU REY. Y VICEVERSA

    27 de noviembre, 2014. PORUNSAHARALIBRE.ORG
    Por Mohamed Zrug
    Mohamed VI no ahorra en disgustos. Quebraderos, que por así decir, él solo las guisa y solito las come. Porque, veamos, a qué jefe de estado – homologable al marroquí claro- se le ocurre programar, después de un largo periodo de auto encierro, una visita al extranjero justo, el día en que su gobierno, inaugura por todo lo alto, un Foro Mundial de lo de lo que sea y más, si este fuera, de los derechos humanos, sino es, por patológico sentido de desprecio a lo que ello encierra? Evento que el monarca Alauí, recordemos, venia suplicando y deseando, como agua de mayo; y para al que no había reparado en derroche; ni en “nivel de invitados”.
    Nadie. Nadie al menos, que lo necesite tanto como él; cual inyección intravenosa; un balón de oxígeno a su mermado estado de salud política, por lo que le estaba cayendo, como consecuencia del callejón sin salida, en el que se había metido: a saber, abierta confrontación con el mundo, por el tema del Sahara Occidental y en especial, en lo relacionado a su dimensión de derechos humanos. Diagnóstico agravado, por el escándalo de cables interminables, que revelaron su sistemática política de complot y soborno, a altos funcionarios internacionales. 
    Hace unas semanas, precisamente en el 39 aniversario de su mayor violación a la legalidad internacional al ocupar militarmente el Sahara Occidental, había llevado la situación a un punto de no retorno, al declarar su particular trilogía de visión, para el futuro estado del tiempo: No al referéndum, No a la vigilancia internacional a los derechos humanos y No, a las Naciones Unidas.
    Marruecos, en su deriva de cuanto peor mejor, había hecho que el territorio saharaui, ostente el record de la mayor y más masiva y sistemática violación a los derechos y libertades, por habitante: 200 mil desterrados y refugiados; decenas de presos políticos, algunos, sentenciados a cadenas perpetuas por tribunales militares; más de 500 desaparecidos; el mayor muro militar del mundo de 2720 km, rodeado de alambradas, arsenal de guerra de diferente calibre; cerca de 10 millones de minas y vigilado, por 135 mil soldados. La explotación de los recursos naturales de fosfatos, pesca y otros, le proporcionan al monarca marroquí, suculentas cifras que habitualmente le aseguran cómoda butaca, en el palco Forbes.
    Convocar a un Foro, al que se hayan inscrito, más personalidades políticas y dignatarios, que ONG`s, con absolutamente, todos los gastos pagados, formaba parte de una cirugía estética impostergable, pero a la vez, de alto riesgo. La más grave y previsible, reside en el creciente crédito de la prensa, por la escandalosa cantidad de asociaciones marroquíes y saharauis, que han boicoteado brindar por la farsa y han decidido llevar el Foro a las mismas calles.
    Es en este clima, que Mohamed VI, ni corto ni perezoso, había declarado visita a China y con la misma, suspensión de la visita a China. El segundo en discordia, de aquel discurso, “rebosante de genialidad de estadista” que había ideado para salir al paso de la presión internacional: a por los rusos y los chinos, en este hemisferio, ya nadie nos comprende, vino a decir. Hasta ahora, su diatriba, consistía en largarse de marruecos, cada vez que había un “huésped indeseable” al acecho. En especial, si es un perito de hacienda de las Naciones Unidas. De repente descubre, que su indeseable, podría no ser el que viene, sino estar allí, justo donde pretende aterrizar: primero, Rusia luego la Asamblea General y ahora, china.
    Pero resulta, que la elección de la fecha de hacerse la foto, el mismo día de la inauguración del Foro, con otro de los grandes del ramo, se había concebido, para justamente dar esquinazo a los ilustres visitantes del Foro Mundial de Derechos Humanos. Algunos, hasta podrían haber sido inducidos a participar, tan solo movidos por una promesa de audiencia real. Algo tan cursi, pero tan dado en los honorables, que en Marrakech adquiere la categoría de una indeclinable experiencia religiosa. Sobre todo, porque el agraciado sabe cómo empieza el ritual pero jamás, como acaba.
    Si el anfitrión asiático no resultó ser del agrado y el huésped, podría ser peor, como resolver el embrollo sin que se le note el desaire a su majestad?. La última genialidad, del que por expresa constitución, es persona inviolable, entiéndase, por encima del bien y el mal, incluido cualquier concepto de derechos humanos contemporáneo, ha sido cuanto menos, insólita. El rey, en boca de un inusual parte de su Casa Real, comunica a los aludidos y a sus súbditos, que su majestad, “padece de un síndrome gripal agudo”, sobra decir, que aconseja reposo absoluto y absolutista.
    Cuando se levante de la cama, que se estima será sobre el día 30 aproximadamente, sabremos efectivamente, las reales y monárquicas motivaciones de la anulación de su viaje a China. Por lo pronto, lo que a todas luces parece ser una nueva diatriba, servirá para aplacar las ganas de cualquier indeseable encuentro con tanto honorable invitado- nótese, que es una gripe y aguda, no una indisposición ósea ni digestiva – y de paso, pedir estricta moderación de soflamas y permanente oración a la multitud, por una pronta recuperación del jefe del estado y comendador de los creyentes. Considerase, si gusta, como un poderoso aliciente; un depósito en fianza, para una próxima audiencia real, quien sabe.
    Pero el Foro ya no será, lo que su rey, quiso que fuera. O sí, porque siempre quedará, la milenaria Plaza de Yamma el Fna. En sus zocos, espectáculos y cafés adyacentes, ilustres y plebeyos, se hayan invitados desde tiempos ancestrales, a intercambiar servicios en la mayor expresión de agonizante indignidad, sin que haya mediado jamás, la más vigorosa salud de derecho humano alguno. Una paradoja, exactamente comparable, a las insondables razones, que conllevaron a este rey, hoy enfermo, a acoger en Marrakech, un Foro teñido de vergüenza y de Derechos Humanos.
  • « Les hostilités peuvent reprendre au Sahara occidental », dixit Mohamed Ould Khaddad

    Dans une rencontre avec certains organes de presse dont le Calame, le ministre sahraoui chargé de la coordination de la question du Sahara avec les Nations Unies, Mohamed Ould Khaddad a déclaré que « les hostilités au Sahara peuvent bien reprendre à cause de l’irrespect par le Maroc de l’accord de cessez le feu en vigueur depuis le 6 septembre 1991 après une guerre qui a duré quarante ans. » 
    Selon lui, les dernières menaces marocaines de renvoyer les forces onusiennes du maintien de la paix constituent un signal clair des intentions belliqueuses du Maroc. Selon Khaddad, le Polisario privilégie les solutions pacifiques sous la supervision de l’Union Africaine et des Nations Unies, mais il est cependant prêt à faire face à toutes les hypothèses. 
    La question du Sahara occidental devait se régler sur la base d’un referendum d’autodétermination que la Mission des Nations Unies au Sahara Occidental devait organiser. Pour cela un processus d’identification des Sahraouis a été entrepris depuis 1999 et a abouti à la confection d’une liste de plus de quatre-vingt mille électeurs. Mais d’après le ministre sahraoui, ce sont encore une fois les réticences marocaines qui font blocage. 
    Le ministre sahraoui, Mohamed Ould Khaddad était venu à Nouakchott remettre un message de Mohamed Ould Abdel Aziz (le président sahraoui) à Mohamed Ould Abdel Aziz le président mauritanien. 
    Le coordinateur de la question sahraouie a profité de son séjour à Nouakchott pour s’entretenir avec certains responsables politiques nationaux afin, dit- il, de les informer des derniers développements de la question du Sahara Occidental. 
  • Mme Ruvendrini Menikdiwela, l’autre source du Maroc au HCR

    MONSIEUR LE MINISTRE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION

    CONFIDENTIEL

    DESTINATAIRE PRINCIPAL : CAB/1- CAB/2- SG-DG8/1-DG8/3 FAX N°: F/ L|1L, /2ol4

    DATE: LE 7 AOUT 20 14 PAGE(S): 0 2,

    Objet : Proposition de demande d’un avis juridique à l’ONU au sujet de l’illégalité de la position de l’Algérie de refuser le recensement des populations des Camps de Tindouf

    Réf. : Votre note n° 2711 du 31 juillet 2014.

    Comme suite à votre note citée en référence, relative à la faisabilité d’une demande par le Maroc d’un avis juridique sur l’illégalité de la position de l’Algérie de refuser le recensement des populations des Camps de Tindouf, j’ai l’honneur de vous informer que j’ai eu hier, à Genève, un déjeuner de travail avec Mme Ruvendrini Menikdiwela, Adjointe de l’Inspecteur Général du Haut Commissariat pour les Réfugiés. Mme Ruvendrini est une connaisseuse du dossier du Sahara. Elle l’a géré au MENA, puis à la Direction de la Protection Internationale, et également en tant qu’Adjointe au Conseiller Juridique du HCR. Elle a effectué plusieurs missions en Algérie notamment au sujet de l’enregistrement. Ci après, les éléments de réponse qu’elle m’a confiés en offsur la faisabilité d’une demande d’un avis juridique sur cette question : 
    1- L’impératif de l’enregistrement: – C’est une obligation statutaire du HCR, et une obligation internationale du pays hôte. – La mise en œuvre de cette double obligation se heurte à deux obstacles: *Le pays d’asile demeure un Etat souverain qui peut refuser tout recensement ou enregistrement. 
    *Le HCR n’a aucun moyen de le contraindre à l’effectuer, sinon par le dialogue et/ou épistolairement. 
    2- Action du HCR pour le recensement des populations des camps : 
    -Le HCR a eu recours à tous les moyens possibles pour convaincre l’Algérie d’autoriser cet enregistrement, notamment par des lettres des Haut Commissaires successifs aux Présidents algériens, des entretiens avec le Ministre algérien des Affaires Etrangères, l’envoi de missions sur place, des messages, des appels, dans la presse, ou durant les réunions du HCR, mais en vain. 
    -L’Algérie tient un double langage : en privé, avec les délégations du HCR, elle déclare que le recensement est du seul ressort du Polisario, mais, en publique, elle le lie au règlement politique. 
    -Le Polisario oppose un refus catégorique, tout en reprenant l’argument politique d’Alger. Bien plus, il va plus loin en menaçant le HCR de l’éjecter des camps et de se passer de son assistance. Les camps de Tindouf sont un état dans l’état, reconnaît-elle. 
    3- A qui demander l’avis juridique ? 
    -Le Conseiller juridique du HCR : l’Agence onusienne s’est déjà officiellement prononcée à ce sujet. Aussi, son Conseiller ne fera-t-il que reprendre la doctrine, les écrits et les déclarations précédentes du HCR. Il ne fera rien qui puisse braquer ou mécontenter l’Algérie, afin de ne pas se voir demander de quitter Tindouf ou de compromettre la coopération avec le pays hôte. Le HCR se trouve dans une situation d’impuissance face à 40 ans de refus algérien.
    -Le Conseiller juridique de l’ONU : sa compétence n’est pas avérée car la pratique onusienne privilégie la responsabilité du Conseiller juridique de l’Agence ou de l’Institution, en l’occurrence celui du HCR. Ce sera donc un retour à la case de départ. Toutefois, si jamais il décide de se prononcer, il se basera sur l’analyse et l’argumentaire de son collègue du HCR, et évitera, comme ce dernier, de provoquer l’ire d’Alger. 
    4- Orientation de l’avis juridique: -Comme tous les avis juridiques émis par l’ONU ou ses Agences, celui relatif à l’enregistrement sera manifestement ambivalent et ne recommandera aucune contrainte sur l’Algérie. Il combinera forcément l’obligation humanitaire aux considérations politiques, et donnera satisfaction tant au Maroc qu’à l’Algérie. En d’autres termes, il consacrera fort probablement l’équilibre des intérêts, avec un dommage collatéral pour le Maroc qui sera une légitimation de la conditionnante politique de l’Algérie. 
    5- L’alternative de l’Union Européenne : -Afin de contourner les incertitudes d’un avis juridique onusien, Mme Ruvendrini recommande de recourir aux pressions de l’Union Européenne qui est le premier fournisseur de l’assistance alimentaire. L’action du Maroc pourrait s’opérer tant bilatéralement qu’auprès de sa Commission, voire le Parlement Européen. Les pressions politiques de Bruxelles produiront plus d’effets que tout avis partagé ou édulcoré du HCR ou de l’ONU. L’Office européen de lutte antifraude (OLAF) avait conclu en 2005, grâce à des images satellites, que les camps de Tindouf étaient pleins de maisons et de tentes non-habitées. 
    6- Conclusion : 
    -L’éclairage et la recommandation de notre amie du HCR appellent les observations suivantes: 
    * Les incertitudes entourant le contenu de la proposition de demande d’un avis juridique au sujet de l’illégalité de la position de l’Algérie de refuser le recensement des populations des Camps de Tindouf, la rendent potentiellement dangereuse, voire à haut risque pour notre pays, car c’est une arme à double tranchant. 
    * Le Maroc doit éviter d’ouvrir le front de l’avis juridique, car il est potentiellement porteur de réactions similaires de la part de l’Algérie, voire de l’Union Africaine, sur certains aspects de notre cause nationale. 
    * La demande de l’enregistrement est une arme diplomatique d’importance dont dispose notre pays, car elle gêne grandement l’Algérie et le Polisario. C’est pourquoi, il conviendrait de ne prendre aucun risque qui sera de nature à l’affaiblir ou réduire son impact politique sur ces deux parties. 
    * Le Maroc gagnerait à optimiser l’exploitation de cette arme de pression massive à travers des démarches politiques constantes et concomitantes, notamment à : • Bruxelles, comme suggéré par la Responsable du HCR ; • Genève, au sein des instances du HCR ; • New York, lors de la rédaction de la résolution du Conseil de Sécurité ; • Washington, dans les discussions stratégiques avec les américains. Ces derniers nous harcèlent sur ce qui concerne nos obligations au Sahara sans jamais faire de même pour celles de l’Algérie à Tindouf.
    Très haute considération
    Omar Hilale , Représentant Permanent

    LIEN VERS LE SOURCE :

    http://www.4shared.com/web/preview/pdf/3CsN1i1_ba

  • Tchad: nouvelle destination touristique du Sahara

    La ville de Faya Largeau est située au nord du Tchad.
    Le Tchad veut être la nouvelle destination pour les touristes désirant se rendre au Sahara. Le pays veut profiter de l’insécurité créée par Aqmi et les printemps arabes pour promouvoir les richesses touristiques de son Sahara, jusque là très peu connues. La destination semble intéresser. Le Premier vol prévu entre la France et Faya-Largeau en plein désert Tchad est déjà plein.
  • Une manœuvre odieuse et une fuite en avant dangereuse

    Le roi Mohammed VI parle de quarante années pour «libérer l’homme (au Sahara occidental), redonner sa dignité au citoyen…».
    Mais, quand on sait que le Maroc a pénétré par les armes au Sahara en 1975, avec l’assentiment de l’Espagne, et non par une marche prétendument pacifique, quand on entend le roi dire que «le Maroc restera dans ‘‘son’’ Sahara… jusqu’à la fin des temps», on comprend qu’il ne s’agit pas de libération mais d’accaparement. Plus loin, Mohammed VI fait allusion au «partage des ressources» des Marocains du Nord «avec leurs frères du Sud»… Mais il n’y a pas de partage, puisque les ressources naturelles du territoire, pêche, phosphates, produits agricoles cultivés sous serres sont accaparés par des potentats locaux ou venant des «provinces du Nord», par les domaines royaux ou encore par des entreprises au capital mixte (marocain et étranger), puis très largement, sinon exclusivement réexpédiés vers le Nord, au Maroc et au-delà. 
    Ces «investissements», ces «coûts de développement supportés par les Marocains» servent tout bonnement à entretenir une occupation de type colonial. En effet, les Sahraouis n’ont nullement demandé que le Maroc leur apporte sa précieuse manne. Ils demandent à pouvoir choisir le ou les modes d’exploitation de leurs ressources naturelles, et la manière dont ils pourraient en tirer profit, comme y invite le droit international. En outre, il est «un fait que ce que produit le Sahara ne suffit pas à satisfaire les besoins de base de ses populations» : le chômage endémique, la dégradation de la situation sociale caractérisent le territoire. Mohammed VI s’en prend ensuite à «l’instrumentalisation des droits de l’homme», affirmant que le Maroc dispose de tous les instruments, «dont le sérieux et la crédibilité sont reconnus internationalement», pour traiter de ces questions. Il se veut donc juge et partie.
    Mais les faits prouvent le contraire de ce qu’il affirme :
    – Arrestations arbitraires, mauvais traitements sur des manifestants sahraouis qui revendiquent pacifiquement leur droit à l’autodétermination ; mauvais traitements et négligence qui peuvent mener jusqu’à la mort en prison, comme dans le cas de Hassana El Ouali, décédé le 27 septembre à l’hôpital militaire de Dakhla, et sans que son corps soit rendu à sa famille.
    – Condamnations de civils sahraouis à des peines de prison qui peuvent être très lourdes (25 ans, 30 ans, jusqu’à perpétuité) lors de procès où les seules «preuves» sont constituées par des aveux arrachés sous la torture – et bien sûr en l’absence de tout avocat –, en un mot des procès inéquitables comme celui de Gdeim Izik en février 2013, qui en outre a eu lieu devant un tribunal militaire, sans possibilité d’appel.
    – Verrouillage de l’accès au Sahara occidental pour les observateurs internationaux et les amis des militants sahraouis des droits de l’homme, avec expulsions manu militari.
    Et si le Maroc «refuse la politique de minimisation de ses initiatives et de dramatisation des événements qui se produisent dans les provinces du Sud, en échange du silence et de la compromission par rapport à ce qui se passe à Tindouf», c’est simple : qu’il accepte, à l’instar du Front Polisario, la surveillance des droits de l’homme par la Minurso dans la partie qu’il occupe au Sahara comme dans les camps de réfugiés sahraouis en Algérie, et les choses pourront être clairement établies !
    C’est lorsqu’il aborde la question des négociations que le roi du Maroc manifeste la plus grande hostilité envers l’ONU, ses représentants et ses procédures. Ainsi, il refuse d’admettre que le conflit du Sahara occidental est une affaire de décolonisation, alors que c’est exactement sous ce chapitre que la question est arrivée à l’ONU, en 1965, et qu’elle y est toujours traitée aujourd’hui, comme viennent de le réaffirmer, en octobre 2014, l’Assemblée générale et la 4e Commission de décolonisation, pour lesquelles le Sahara est toujours un territoire non autonome.
    La prétendue souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental n’a d’ailleurs été reconnue par aucun pays au monde. Et selon la Cour internationale de justice, le Maroc n’a pas de pouvoir administratif légal sur le Sahara, dans la mesure où la puissance coloniale, l’Espagne, en se retirant unilatéralement du territoire, n’a pu céder légitimement ce pouvoir administratif. Le Maroc essaie donc d’imposer ses propres conditions aux Nations unies et aux négociateurs, à savoir la seule proposition d’autonomie. Or l’autonomie n’est que l’une des trois possibilités de choix énoncées pour le référendum d’autodétermination décidé par l’ONU, les deux autres étant l’indépendance et l’intégration pure et simple au Maroc.
    En outre, le Maroc ne pouvant offrir l’autonomie qu’à un territoire qui lui appartiendrait, c’est une véritable annexion programmée qu’il se propose de faire entériner par la communauté internationale ! Mais son arrogance va encore plus loin lorsque, sans le nommer, il attaque directement l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental, Christopher Ross, qui pratiquerait des «conceptions idéologiques et des orientations stéréotypées» dont le Maroc serait l’otage… Dernière manœuvre odieuse : celle qui consiste à vouloir absolument faire reconnaître l’Algérie comme partie au conflit. Ce dernier deviendrait alors un conflit «régional», et cela permettrait tout simplement de dénier le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui.
    On voit à quel point une telle fuite en avant est dangereuse. Or l’Union européenne a des responsabilités qu’elle doit assumer, s’agissant d’un partenaire, le Maroc, pour lequel l’UE est pourvoyeuse de fonds, d’un partenaire qui occupe illégalement le Sahara occidental, qui y viole les droits de l’homme impunément, et qui maintenant rejette le processus et le cadre établis par l’ONU pour le règlement pacifique du conflit, processus que l’UE soutient fermement depuis longtemps. Nous prenons à témoin les membres de l’Union face à une telle escalade et face aux menaces qu’elle représente pour les perspectives de solution pacifique du conflit…
    Mohamed Sidati : Représentant du Front Polisario à l’Union européenne


  • L’Envoyé Ross jouit du soutien « total » des Etats-Unis (ambassadeur USA à Alger)

    L’ambassadrice américaine à Alger, Mme Joan A. Polaschik, a déclaré que son pays soutient «totalement» les efforts onusiens, menés par l’envoyé personnel du SG de l’ONU Christopher Ross, pour parvenir à une solution «pacifique» et «mutuellement acceptable» du conflit du Sahara Occidental. 
    «La position des Etats-Unis, concernant la question sahraouie est restée inchangée depuis des années. Nous soutenons, totalement, les efforts de l’Onu, menés par M. Christopher Ross, envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara Occidental, pour aboutir à une solution pacifique et mutuellement acceptable», a-t-elle dit. 
    «Nous continuerons à soutenir ces efforts jusqu’à ce que les deux parties (Maroc et Front Polisario, Ndlr) aboutissent à cette solution», a-t-elle ajouté, tandis que sur le chapitre des violations des Droits de l’homme, commises par le Maroc, dans les territoires sahraouis occupés, elle a indiqué que son pays suivait la situation dans ces territoires «comme, partout ailleurs, à travers le monde». 
    Sur la question de la prise en compte, par le département d’Etat, des rapports publiés, régulièrement, par des ONG, comme le Centre Robert-Kennedy, sur la situation des Droits de l’homme au Sahara Occidental, elle a rappelé que, chaque année, le département d’Etat «publie des rapports sur la situation des Droits de l’homme, dans le monde et il compte, pour cela, sur différentes sources, y compris sur les rapports des ONG». 
    Joan A. Polaschik, est arrivée, à l’été 2014, à Alger. Elle a, précédemment, servi comme directrice du Bureau des Affaires de l’Egypte et du Levant (LIban) au Département d’État, et en 2013, elle était directrice intérimaire du Bureau des Affaires israéliennes et palestiniennes. Elle a remplacé à ce poste un diplomate de la guerre, Henry S. Ensher, arrivé en 2011, en Algérie et qui avait, notamment, servi à Kaboul, Damas, Mascate, Tel Aviv.