Année : 2014

  • Une farce parraînée par Ban Ki-moon

    Personne n’ignore que c’est une farce cette rencontre à Marrakech appelée Forum Mondial des Droits de l’Homme. Sauf Ban Ki-moon, apparemment. En dépit de ce qu’il endure avec ce pays dans le dossier du Sahara Occidental. Un conflit où s’est engagé à résoudre en 2010 et qui se trouve, à présent, dans l’impasse à cause de l’intransigeance du Maroc et son obsession de continuer à coloniser cette ancienne colonie espagnole.
    Pour rappel, le Sahara Occidental était, jusqu’à 1975 une province espagnole. L’Espagne l’avait cédé au Maroc et à la Mauritanie en vertu de l’Accord Tripartite de Madrid signé le 14 novembre 1975. Dans les clauses de l’accord, il est prescrit que l’opinion du peuple sahraoui sera respecté à travers l’expression de la Yemaa ou Assemblée Générale, une espèce de parlement sahraoui constitué par l’Espagne.
    Le ralliement de la majorité de ses membres et la déclaration de sa dissolution par le Front Polisario a fait échouer les plans coloniaux d’entériner l’invasion à travers le vote de cette entité coloniale.
    L’ONU cherche toujours à appliquer le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui auquel le Maroc s’oppose avec le soutien de la France. Pire encore, les droits de l’homme de la population sahraouie sont bafoués par Rabat à chaque lever du soleil et empêche les deux émissaires du Secrétaire Général de l’ONU Ban Ki-moon d’exercer leur travail, l’un en tant que Représentant Personnel pour le Sahara Occidental et l’autre en tant que chef de la MINURSO.
    Aujourd’hui, le Forum Mondial des droits de l’homme est organisé dans un pays dont le régime a fait du Sahara Occidental une prison à ciel ouvert dont l’accès est interdit à l’exception des lobbies pro-marocains. Et le plus, bizarre, est que le chef de l’ONU en personne y assiste pour applaudir cette colossale farce.

  • El fracaso marroqui en el Sahara Occidental

    por Honesto Hosein (España)
    27 de noviembre de 2014
    Desde su llegada al trono y con el respaldo EEUU, Francia y España; Mohamed VI, decide desafiar a todas las resoluciones de la ONU, y entrar en un proceso de confrontación y obstaculización de los esfuerzos de la comunidad internacional, para buscar una solución al diferendo del Sahara Occidental, al anunciar que Marruecos rechaza cualquier solución que contempla el derecho de autodeterminación del pueblo saharaui y como contrapartida, decide imponer a la comunidad internacional, su propuesta de “autonomía amplia” para desviar el contencioso de su cauce jurídico internacional y desvincularse del Plan de arreglo de la ONU, que el 29 de Abril de 1991 fue aceptado y firmado por el régimen de Hasan II y el Frente Polisario, por medio del cual, se estableció en el territorio la MINURSO (Misión de las Naciones Unidas para la Organización del Referéndum en el Sahara Occidental).
    Actualmente Marruecos tiene problemas muy serios, con sus mejores aliados, fundamentalmente con Francia y EEUU, y está obstaculizando todos los esfuerzos de mediación de la ONU, al acusar al enviado especial del S.G. el Sr. Ross, de “actuar con parcialidad” y de “hacer propuestas que rebasan su mandato” y de “marginalizar la iniciativa marroquí y de implicar a la Unión Africana”, en la solución del contencioso; todas estas acusaciones son falsas y carecen de fundamento, ya que el trabajo del Sr. Ross como mediador, está sujeto al mandato y a las normas que establece la ONU, para arbitrar las negociaciones entre las partes, de acuerdo con las resoluciones de la ONU y con Plan de Paz, que habían firmado Marruecos y el F.Polisario, a través del cual se estableció la MINURSO, para llevar a cabo un referéndum de autodeterminación del pueblo saharaui, para solucionar el diferendo del Sahara Occidental y garantizar el derecho del pueblo saharaui a la autodeterminación, ya que actualmente y según todas las resoluciones de la ONU, el problema del Sahara Occidental es un problema de descolonización, que está inscrito en la agenda de las Naciones Unidas, como uno de los T.N.A. (Territorios No Autónomos), aun pendientes de descolonización.
    La invasión y ocupación ilegal a los territorios del Sahara occidental, a raíz de los vergonzosos acuerdos de Madrid, entre España, Marruecos y Mauritania, el 14 de noviembre de 1975, constituyen una flagrante conspiración y violación, de los legítimos derechos del pueblo saharaui, ya que los mencionados acuerdos, son incoherentes con la doctrina de descolonización establecida por la ONU, y con el dictamen del Tribunal Internacional de Justicia del 16 de octubre de 1975, que dice textualmente “La corte llego a la conclusión, de que los elementos e informaciones puestos a su disposición, no demostraban la existencia de ningún vinculo de soberanía territorial, entre los territorios del Sahara Occidental por una parte y el reino de Marruecos o el complejo mauritano por la otra”, una vez hecho público este veredicto, Hasan II en una hábil maniobra decidió implementar un falso nacionalismo y desarrollar una campaña de concienciación del pueblo marroquí y empujarlo en la “Marcha Verde” para agredir y ocupar los territorios de la RASD, conjuntamente con la penetración del ejército marroquí en el territorio, para entrar en una cruel guerra contra el pueblo saharaui, en la que han muerto miles de soldados marroquíes , y han caído en prisión muchos soldados marroquíes, era una guerra de desgaste, que Marruecos no habría podido afrontar, sin el respaldo y asesoramiento de expertos del ejercito israelí, que le han ayudado en el diseño y edificación de los muros defensivos, para proteger al ejercito marroquí de las incursiones de la guerrilla saharaui, aun así esos muros han tenido poca eficacia frente a los ataques de los intrépidos guerrilleros del Polisario.
    A pesar de su ocupación de los territorios saharauis por la fuerza, Marruecos ha fracasado en su política para encontrar apoyo a su propuesta de autonomía, ya que ni la ONU, ni ningún país del mundo reconocen la soberanía de Marruecos sobre los territorios del Sahara Occidental, ni siquiera se le reconoce el estatus de potencia administradora del territorio, también ha fracasado, al no haber podido ganarse la confianza, ni la simpatía del pueblo saharaui; más bien su presencia en los territorios de la RASD, y su política intimidación al imponer la represión, las torturas para infundir el miedo, ha sembrado el odio y la confrontación entre el pueblo saharaui y el pueblo marroquí.
  • La protestation marque l’ouverture des travaux de Marrakech

    La deuxième édition du Forum mondial des droits de l’Homme (FMDH), qui s’est ouverte jeudi soir dans la ville touristique de Marrakech, au sud du Maroc, en présence de plusieurs milliers de personnes venues des quatre coins du monde, mais surtout du Maroc, a été marquée par une démonstration de force des associations et des collectifs marocains hostiles à la tenue de cet événement sur leur sol.
    DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL YOUNÈS SAADI Le Maroc, selon les protestataires, n’a pas un bilan « reluisant » en matière de respect et de promotion des droits de l’Homme pour accueillir une manifestation d’une telle ampleur. Dès le début de l’après-midi de jeudi, a-t-on constaté sur place, des dizaines de personnes, pancartes en main, se sont installées devant l’entrée du camp réservé aux travaux du FMDH pour exprimer leur colère et sensibiliser les présents, notam- ment les étrangers, sur la situation qui prévaut au Royaume. 
    Des portraits d’activistes marocains en prison et de personnes ayant subi des tortures ont été accrochés sur les grilles de l’entrée prin- cipale. Les associations amazighes n’ont pas raté cette occasion pour dénoncer ce qu’elles quali- fi ent de « régression terrible » des libertés au Ma- roc. En eff et, l’Assemblée mondiale amazighe a distribué une déclaration dans laquelle l’ONG tire à boulets rouges sur le régime marocain. 
    « Nous constatons une remise en cause des ac- quis arrachés en 2011, notamment en ce qui concerne l’offi cialisation de la langue amazighe rendue symbolique par le gouvernement. Ce dernier a promulgué des lois qui marquent le retour en arrière, puisque les Amazighs du Maroc sont toujours privés de leurs droits culturels », indi- que l’ONG dans sa déclaration. Elle déplore aussi les campagnes de désappropriation des terres amazighes. 
    « Le gouvernement continue de déposséder les tribus amazighes de leur terre sous différents prétextes ». A l’intérieur du chapiteau, l’ambiance contrastait et était sensiblement dif- férente. En eff et, plusieurs personnalités mon- diales ont pris part aux travaux d’ouverture par- mi lesquelles on peut citer, entre autres, l’ex-Pre- mier ministre espagnol, José Luis Rodriguez Za- patero, le président du Conseil des droits de l’Homme des Nations unies, Baudelaire Ndong Ella, et Mme Fatou Bensouda, procureur général de la Cour pénale internationale (CPI). Lors de son intervention d’ouverture, le ministre maro- cain de la Justice a tenté de minimiser l’action de protestation des associations en mettant l’ac- cent sur les quelques progrès réalisés dans son pays en matière de respect et de promotion des droits de l’Homme. « Depuis 2011, le Maroc s’est lancé dans une démarche réformiste qui vise à renforcer le respect et la promotion des droits de l’Homme. A cet eff et, nous avons amendé la Constitution, et nous comptons promulguer une loi assurant la protection aux domestiques et une autre pour lutter contre la violence faite aux femmes », a-t-il affi rmé. Par ailleurs, il a rappelé à l’assistance que le continent africain n’a pas été associé à l’élaboration des textes fondateurs de la philosophie des droits de l’Homme. Pour cor- riger cette lacune, il a lancé un appel aux pays africains pour participer activement à l’enrichis- sement des mécanismes des droits de l’Homme. Prenant la parole, le président du Conseil des droits de l’homme des Nations unies a souligné l’importance des ONG dans la défense des droits de l’Homme. « Le Conseil des droits de l’Homme off re la possibilité aux ONG d’interroger les Etats et de participer à la construction d’un monde sans violation », a-t-il dit. Pour lui, il ne peut y avoir de respect des droits de l’Homme sans une société civile dynamique et effi cace. Il a, en outre, rappelé le rôle de l’Examen périodique universel, un mécanisme qui oblige les Etats, chaque 4 ans, à rendre des comptes sur leurs po- litiques en matière des droits de l’Homme. Selon lui, ce mécanisme commence à porter ses fruits. De son côté, le représentant du Haut Commis- saire des Nations unies pour les droits de l’Hom- me, M. Ibrahim Salama, a appelé les représen- tants des Etats à ne pas faire de la lutte contre le terrorisme un prétexte pour priver des popula- tions de leurs droits les plus élémentaires. « Rien ne peut justifi er les violations des droits de l’Homme », a-t-il clamé sous les applaudisse- ments des participants. Il a aussi refusé que le développement se fasse au détriment des droits des citoyens. « L’être humain doit être au cœur du développement », a-t-il ajouté. Notons que les travaux d’ouverture ont connu quelques problè- mes organisationnels, comme le manque de bad- ges d’entrée pour les participants, ce qui a pro- voqué la colère de quelques organisations parti- cipantes. 
  • Brésil: Pourquoi le Forum mondial des droits de l’homme ne doit pas avoir lieu au Maroc

    Les citoyens et les signataires de ce manifeste brésilien présentent les raisons pour ce rejet du choix de la ville de Marrakech, au Maroc, pour accueillir le 2e Forum mondial des droits de l’homme du 27 au 30 Novembre 2014. Maroc, organisé comme une monarchie, est le dernier pays au monde qui persiste à coloniser un peuple dans le 21ème siècle et a été maintes fois condamné par des organisations internationales telles Amnesty International, Human Rights Watch, le Parlement européen, l’ONU et d’autres, pour abus continuels des droits de l’homme.
    Le Maroc est le colonisateur du Sahara occidental, qui est le dernier exemple cité pour décolonisation au sein de l’ordre du jour des Nations Unies. En ce moment, une Mission des Nations Unies pour le référendum au Sahara occidental (MINURSO) est en cours, qui, en raison d’un droit de veto de la France [complices avec les efforts de lobbying marocaines], n’a pas le pouvoir de surveiller la mise en œuvre des droits de l’homme dans la région. Le Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, le 10 Avril 2014, avait renouvelé des appels aux 15 nations appartenant du Conseil de Sécurité chargés de la surveillance des droits de l’homme et M. Ban Ki-Moon a proclamé une mise en garde contre l’exploitation injuste des ressources naturelles dans la région.
    De même, la Cour internationale de Justice à La Haye a déclaré que le Sahara occidental n’a jamais fait partie du Maroc, avant même la colonisation espagnole de 1884 et il n’y avait jamais eu de relation juridique qui pourraient corroborer les allégations de l’occupation par le Maroc.
    Le Maroc est le seul pays africain dans l’Union africaine qui a illégalement, à travers son invasion militaire du territoire sahraoui, ignoré le principe de l’inviolabilité des frontières, telles qu’elles étaient héritées des pays décolonisés. Le roi du Maroc détient près de 3000 km de plus grand territoire du monde ou se trouve des mines antipersonnel, dont l’intention est d’empêcher l’accès du peuple sahraoui à leur propres terres et ses ressources naturelles. Les familles ont été séparés pendant plus de 40 ans, plus de 500 personnes sont citées comme “disparus”, et plus de 70 personnes emprisonnées, certaines à vie, par le régime marocain.
    Plusieurs autorités brésiliennes, qui connaissent cette histoire du Maroc et aussi le fait que le pays interdit la libre expression de l’orientation sexuelle et toute manifestation de la liberté religieuse qui pourrait contredire la religion officielle du royaume, n’ont pas été consultés au sujet de ces faits au moment de la décision du lieu du Forum mondial des droits de l’homme. Comme si cela ne suffisait pas, les violations au jour le jour des droits de l’homme, l’augmentation spectaculaire de la répression par le Maroc des manifestations publiques, des conférences et des séminaires, leur position contre les activités internes des organisations juridiques (comme les camps d’été, séminaires de formation), leurs efforts de limiter les libertés civiles fondamentales et la liberté d’expression et d’assemblée. Récemment, deux des plus importantes associations marocaines des droits humains ont exprimé leur non-participation au 2e Forum mondial à cause du fait que c’était l’instrumentalisation par le royaume marocain des droits humains à l’avantage de l’Etat. La Ligue marocaine des droits humains, l’Association marocaine des droits de l’homme, Attac-CADTM Maroc, les organisations sahraouies de défense des droits humains, tels que le Collectif des défenseurs sahraouis (CODESA) et d’autres, étaient aussi, à ce jour, empêchées de participer au Forum .
    Pour les raisons exposées dans le présent document, nous exprimons notremécontentement et grand regret du choix de ce lieu et de l’exploitation inévitable du 2e Forum mondial des droits de la par un gouvernement qui n’est pas engagé à respecter les principes juridiques internationaux les plus fondamentaux de la souveraineté des peuples et des droits de l’homme .
    Cebrapaz – Centre brésilien de solidarité avec les peuples et la lutte pour la paix
    UNEGRO – Union Negros pour l’égalité
    UBM – Union brésilienne de la femme
    MMM – Brésil – Mars mondiale des femmes
    CTB – Centrale des travailleurs du Brésil
    FS – Union travail
    MST – Mouvement des sans-terre rural
    UJS – Union de la jeunesse socialiste
    CDDH – Campinas – Centre pour la défense des droits de l’homme de Campinas
  • Une carte du Maroc pas très… marocaine !

    L’activiste algérienne, Nassira Dutour, par ailleurs présidente de la Fédération euro méditerranéenne contre les disparitions forcées, a vécu une petite mésaventure à l’aéroport de Marrakech mardi dernier.
    Invitée par le Makhzen pour participer à son Forum mondial des droits de l’homme, et si possible incommoder les autorités algériennes, Nassira Dutour a dû montrer patte blanche pour accéder à la ville ocre.
    Ayant en sa possession une carte géographique du Maroc, les douaniers l’ont forcée à la leur remettre. Motif ? Cette carte éditée ailleurs qu’au Maroc signale naturellement avec des pointillés une séparation territoriale entre le Maroc et le Sahara occidental.
    Il n’en fallait pas plus pour les bras armés de sa majesté pour la lui subtiliser. L’activiste algérienne a beau tenter de faire entendre raison au douaniers mais rien n’ y fait selon le site Demain on-line.
    Eh oui, au Maroc «des droits de l’homme», cela s’appelle un crime de lèse majesté, ou une atteinte à «l’intégrité territoriale» du royaume ! Bien qu’elle ait été soutenue par un collègue tunisien, Nassera Dutour n’a finalement rien pu faire pour récupérer son document. Comme quoi parler des droits de l’homme au Maroc est un sujet en pointillés…
  • Drôle de droits de l’homme au Maroc…

    Décidément le Forum mondial des droits de l’homme (FMDH) qui se tient depuis jeudi à Marrakech est très mal parti Le royaume qui voulait à travers cette manifestation requinquer son image hideuse de tombeau des droits de l’homme, a été mal servi y compris par les organisations marocaines.
    Ainsi, les défenseurs des droits humains, des syndicalistes, des étudiants et de nombreux militants de différentes organisations de la société civile ont été au rendez-vous à la ville rouge pour protester contre l’organisation de ce forum.
    Le fait prête à rire tant la manœuvre grossière du makhzen est dénoncée même par les marocains qui ne veulent pas se rendre complices d’un tel coup de pub à un royaume réellement liberticide.
    Le bureau national de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’Homme (LADDH) a de son côté exprimé sa solidarité avec les défenseurs marocains des droits de l’Homme, en particulier l’Association marocaine des droits de l’Homme (AMDH) qui a décidé de boycotter le Forum mondial des droits de l’Homme.
    Pour le bureau national de la LADDH «la tenue de manifestations et la répétition de slogans concernant les droits de l’Homme ne suffit pas pour promouvoir les principes des droits de l’Homme».
    Un FMDH dénoncé par les ONG marocaines
    Il estime que les militants des droits de l’Homme se doivent de promouvoir par leur pratique quotidienne ces principes et par une gestion transparente et démocratique de ce type de manifestation. Sinon, «cela ne peut servir qu’à entretenir le flou sur le comportement des autorités marocaines par rapport à la question des droits de l’Homme à travers un comportement que nous connaissons très bien pour l’avoir vécu et le vivons encore» lit-on dans le communiqué de la LADDH.
    L’ONG algérienne n’a pas manqué de dénoncer «un discours conforme aux principes pour la consommation internationale et pour la vitrine démocratique et une pratique aux antipodes de ce discours».
    Cette grand-messe des droits de l’homme à travers laquelle le Makhzen veut farder son visage répressif, se déroule alors même que des militants sahraouis croupissent arbitrairement dans les geôles de sa majesté. L’un de ces prisonniers politiques, Naâma Asfari observe même une grève de la faim dans sa prison pour protester contre cette manifestation indigne d’un pays qui prétend défendre les droits de l’homme.
    Les prisons sont pleines au royaume de M6
    Tout le monde aura compris, cette initiative du royaume participe du plan de marketing diplomatique qui voudrait présenter le Maroc comme un pays des droits de l’homme à quelques mois de l’examen annuel de la question sahraouie au Conseil de sécurité.
    Plus que jamais, le royaume redoute l’élargissement du mandat de la MINURO à la protection des droits de l’homme. C’est un peu une façon de montrer patte blanche aux yeux des puissants du monde. Mais cela risque de ne pas suffire en ce sens que le Makhzen s’obstine à refuser le retour de l’envoyé spécial du SG de l’ONU M. Christopher Ross et l’installation de la nouvelle chef de la MINURSO , la diplomate canadienne, Mme Kim Bolduc devant prendre ses fonctions en septembre dernier.
  • Declaración de Madrid del 14/11/1975 y Resolución 1121 de la ONU del 4 de diciembre 1975

    Declaración principios de Madrid sobre el Sahara hecha pública el 5 de diciembre de 1975 en una rueda de prensa por el Ministro de Información y Turismo, León Herrera Estaban.
    “En Madrid, a 14 de noviembre de 1975, y reunidas las delegaciones que legítimamente representant a los Gobiernos de España, Marruecos y Mauritania, se manifiestan de acuerdo en orden a los siguientes principios:
    1. España ratifica su resolución – reiteradamente manifestada ante la ONU – de descolonizar el territorio del Sahara Occidental, poniendo término a las responsabilidades y poderes que tiene sobre dicho territorio como potencia administradora.
    2. De conformidad con la anterior con la anterior determinación, y de acuerdo con las negociaciones propugnadas con las partes afectadas, España procederá de inmediato a instituir una Administración temporal en el territorio, en la que participarán Marruecos y Mauritania, en colaboración con la Yemaa, y a la cual serán transmitidas las responsabilidades y poderes a que se refiere el párrafo anterior. En su consecuencia, se acuerda designar a dos gobernadores adjuntos, a propuesta de Marruecos y Mauritania, a fin de que auxilien en sus funciones al gobernador general del territorio. La terminación de la presencia española en el territorio se llevará a efecto definitivamente antes del 28 de febrero de 1976.
    3. Será respectada la opinión de la población saharaui, expresada a través de la Yemaa.
    4. Los tres países informarán al secretario general de las Naciones Unidas de lo establecido en el presente documento como resultado de las negociaciones celebradas de conformidad con el artículo 33 de la Carta de las Naciones Unidas.
    5. Los tres países intervinientes declaran haber llegado a las anteriores conclusiones con el mejor espíritu de comprensión, hermandad y respeto a los principios de la Carta de las Naciones Unidas, y como la mejor contribución al mantenimiento de la paz y la seguridad internacionales.
    6. Este documento entrará en vigor el mismo día en que se publique en el “Boletín Oficial del Estado” la ley de Descolonización del Sahara que autoriza al Gobierno español para adquirir los compromisos que condicionalmente se contienen en este documento”.

    LA YEMAA CON LA QUE CONTABAN PARA SUS PLANES, SU MAYORIA SE PASO AL FRENTE POLISARIO


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    RESOLUCION A/C. 4/L 1121

    La Resolución A/C. 4/L 1121´fue representada por Tanzania y patrocinada también por BOtswana, Congo, Cuba, Chad, Chipre, Benin, Ghana, Granada, Guinea Ecuatorial, Guayana, Kenya, Madagascar, Mali, Mozambique, Nigeria, Sierra Leona, Yemen Democrático, Zambia Trinidad y Tobago y Barbados. 
    Tras las consideraciones previas, la resolución : 
    1. Reafirma el derecho inalienable del pueblo del Sahara Español a la libre determinación, de conformidad con la resolución 1514 (XV) de la Asamblea General. 
    2. Reafirma su adhesión al principio de la libre determinación de los pueblos y su preocupación por ver aplicado este principio a los habitantes del territorio del Sahara Español en un marco que les garantice y permita la libre y auténtica expresión de su voluntad, de conformidad con las resoluciones pertinentes de las Naciones Unidas. 
    3. Reafirma la responsabilidad de la potencia administradora y de las Naciones Unidas con respecto a la descolonización del territorio y a la garantía de la libre expresión de los deseos del pueblo del Sahara Español. 
    4. Toma nota con agradecimiento de la opinión consultiva de la Corte Internacional de Justici sobre el Sahara Occidental. 
    5. Toma nota con satisfacción del informe de la misión visitadora de las Naciones Unidas al Sahara Español en 1975, y apoya su conclusión de que deben adoptarse medidas para que todos los saharianos originarios del territorio puedan decidir su porvenir en completa libertad y en un ambiente de paz y seguridad de conformidad con la resolución 1514 (XV). 
    6. Expresa su agradecimiento al Gobierno de España y a los Gobiernos de Marruecos, Argelia y Mauritania por la cooperación y asistencia que prestaron a la misión visitadora. 
    7. Pide al Gobierno de España que, en su calidad de potencia administradora y de conformidad con las observaciones y conclusiones de la misión visitadora, y con arreglo a la opinión consultiva de la Corte Internacional de Justicia, adopte inmediatamente todas las medidas necesarias, en consulta con todas las partes involucradas e interesadas, de forma que todos los saharianos originarios del territorio puedan ejercer plena y libremente, bajo supervisión de las Naciones Unidas, su derecho inalienable a la libre determinación. 
    8. Pide al secretario general que, en consulta con el Gobierno de España, como potencia administradora, y con el comité especial encargado de examinar la situación con respecto a la aplicación de la declaración sobre la concesión de la independencia a los países y pueblos coloniales, adopte las medidas necesarias para la supervisión del acto de libre determinación mencionado en el párrafo 7. 
    9. Insta a todas las partes involucradas e interesadas a que procedan con moderación y a que desistan de toda medida unilateral o de otra índole ajena a las decisiones de la Asamblea General sobre el territorio. 
    10. Pide al comité especial que siga la aplicación de la presente resolución y que informe sobre la cuestión a la Asamblea General en su trigésimo primer período de sesiones.
    FUENTE: ABC, 6 DIC 1975
    http://hemeroteca.abc.es/nav/Navigate.exe/hemeroteca/madrid/abc/1975/12/06/031.html
  • El Ejército Saharaui realiza maniobras ante un eventual ataque marroquí

    Unidades del Ejército de Liberación Popular Saharaui pertenecientes a la 6ª Región Militar han realizado maniobras militares, bajo la supervisión del presidente de la República Árabe Saharaui Democrática (RASD), Secretario General del Frente POLISARIO y Jefe Supremo de las Fuerzas Armadas, Mohamed Abdelaziz.

    Estos ejercicios forman parte de la estrategia para reforzar la capacidad militar y material de las unidades del Ejército Saharaui “ante un eventual ataque de las fuerzas marroquíes”, según un despacho de la agencia oficial Sahara Press Service (SPS) fechado en Chahid El Hafed (campamentos saharauis).

    Las maniobras, que han tenido repercusión en la prensa marroquí, coincidieron con la inauguración de una nueva escuela para la formación y preparación de la Gendarmería Nacional Saharaui, cuyas instalaciones recorrió Mohamed Abdelaziz, acompañado por altos responsables militares saharauis.

    En las maniobras se utilizaron blindados BMP1, artillería pesada como el howitzer 2A18 122 mm o el legendario lanzamisiles ruso Katyusha. Los BMP1 tiraron a objetivos ubicados a un kilómetro de distancia.

    Según “Por un Sahara libre”, el Ministerio de Defensa saharaui demostró que el Ejército de Liberación Nacional aumenta y se enriquece con jóvenes formados en todo tipo de armamentos, “preparados física y mentalmente para retomar las armas en caso de fallar el proceso pacífico y se dé la orden de retomar la lucha armada como instrumento legitimo del pueblo saharaui”.

    El presidente de la RASD y el ministro de Defensa, Mohamed lamín Buhali, pasaron revista a tropas saharauis de infantería, carros blindados y artillería pesada.

  • L’heure a sonné pour Sankara

    La Campagne internationale justice pour Sankara estime que ces investigations doivent se réaliser dans le respect des procédures légistes et légales et ne doivent pas se limiter à la simple identification des restes du président Sankara, mais également aux circonstances de son assassinat et celle de ses camarades, afin que la page de l’impunité soit définitivement tournée et la réconciliation scellée.
    Les membres de la Campagne internationale justice pour Sankara (Cijs) saluent la mémoire des martyrs de la révolution de l’automne 2014 au Burkina, l’avènement de la charte de la transition ainsi que l’investiture de l’Exécutif qui a été désigné. Ils reconnaissent avoir été sceptiques, conscients que les deux ténors de l’Exécutif sont liés au dispositif géopolitique qui enserre la sous région. Cependant, tous deux, malgré leur cumul de pouvoirs, ont pour l’instant traduit patriotiquement les aspirations issues de l’insurrection populaire qui a débarrassé le pays de son régime honni. La Cijs respecte le choix du collège de désignation et fait aussi sien l’esprit de tolérance et de vigilance essentiels à cette période de transition d’un an.
    Profitant de ce régime d’exception, le président intérimaire, Kafando, a déclaré lors de son investiture : «Au nom de la réconciliation, j’ai aussi décidé, par le fait du Prince, que les investigations pour identifier les restes du président Sankara ne seront plus assujettis à une décision de justice mais seront du ressort du gouvernement. Aujourd’hui même, à cet instant même cette autorisation est accordée».
    Tout en se félicitant d’une telle déclaration, la Cijs estime que ces investigations doivent se réaliser dans le respect des procédures légistes et légales et ne doivent pas se limiter à la simple identification des restes du président Sankara, mais également aux circonstances de son assassinat et celle de ses camarades, afin que la page de l’impunité soit définitivement tournée et la réconciliation scellée. En somme, identifier la tombe du président rime avec l’identification et la poursuite de ses assassins.
    Pour rappel, entamée en 1997, la Campagne internationale a épuisé tous les recours juridiques au Burkina et a été déboutée honteusement en Cour suprême par une magistrature instrumentalisée par le régime Compaoré. Le Comité des Droits de l’homme de l’Onu, saisi ensuite par la Cijs, avait considéré que ‘’suite à l’arrêt n° 46 de la Cour suprême du Faso, du 19 juin 2001, rendant définitif l’arrêt n° 14 de la Cour d’appel, déclarant les juridictions de droit commun incompétentes, les autorités du Burkina Faso ont refusé de renvoyer la cause aux juridictions du ministre de la Défense afin que des poursuites judiciaires soient engagées devant les tribunaux militaires, tel que prévu à l’article 71(1) et (3) du code de justice militaire» et que le procureur avait arrêté à tort la procédure que nous avions engagée. Le comité avait donc statué :
    « La famille de Thomas Sankara a le droit de connaître les circonstances de sa mort (…). Le Comité considère que le refus de mener une enquête sur la mort de Thomas Sankara, la non-reconnaissance officielle du lieu de sa dépouille, et la non rectification de l’acte de décès constituent un traitement inhumain à l’égard de Mme Sankara et ses fils, contraire à l’article 7 du Pacte».
    « En vertu du paragraphe 3 a) de l’article 2 du Pacte, l’Etat partie est tenu d’assurer un recours utile et effectif à Mme Sankara et ses fils consistant notamment en une reconnaissance officielle du lieu de sépulture de Thomas Sankara, et une indemnisation pour l’angoisse que la famille a subie ».
    « L’Etat partie n’a pu expliquer les retards en question et sur ce point, le Comité considère que, contrairement aux arguments de L’État partie, aucune prescription ne saurait rendre caduque l’action devant le juge militaire, et dès lors la non-dénonciation de l’affaire auprès du ministre de la Défense revient au Procureur, seul habilité à le faire. (…) »
    Le régime Compaoré a proposé différents recours non contentieux du Collège des sages, de la Commission de réconciliation nationale, du Fonds d’indemnisation des victimes de la violence en politique, du Médiateur du Faso. Or ces recours n’étaient pas des recours utiles. Ayant par la suite, par la complaisance de certains experts de l’Onu, échappé malgré tout à la justice, le régime Compaoré s’est de nouveau retrouvé confronté à la détermination de nos avocats. Ils ont requis la désignation d’un expert ou un laboratoire indépendant notoirement reconnu, habilité à procéder à l’identification des empreintes génétiques et un calendrier de procédure a été établi le 9 février 2011. 
    Le 11 mars 2011, l’Etat burkinabè a soulevé l’incompétence du Tribunal de grande instance de Ouagadougou et l’irrecevabilité de la demande. Puis la tombe présumée de Thomas Sankara a été vandalisée le 28 juillet 2011. Le régime de Blaise Compaoré, affirmant que c’était le fait d’un déséquilibré mental, annonça le déploiement d’une unité de police afin d’assurer la sécurité de la ‘’présumée’’ tombe jouxtant toujours des immondices de la décharge voisine. Seulement 2 ans et 4 mois après, la tombe présumée a été de nouveau profanée, malgré les policiers de faction devant la porte principale du cimetière. Par jugement en date du 30 avril 2014, la demande de la Cijs d’identification des empreintes génétiques a été rejetée, ledit tribunal se déclarant incompétent.
    Blaise Compaoré était aussi président du Conseil supérieur de la magistrature (Csm). La magistrature a été tellement gangrenée par l’impunité qu’elle a été volontairement exclue du processus de la transition. Seule une magistrature assainie pourrait veiller à ce que la lutte contre l’impunité soit effective, avec des cours et des tribunaux intègres et impartiaux et soucieux des libertés individuelles et collectives. Une Assemblée constituante corrigerait les manquements graves occasionnés par la soumission du corps judiciaire à l’Exécutif, mais aussi veillerait à la réforme de l’armée. 
    Nonobstant cette exigence, et prenant acte de la position courageuse d’autoriser l’investigation sur l’identification du corps du président Thomas Sankara, nos avocats recommandent que celle-ci soit effectuée dans les règles du droit assortie de toutes les garanties d’impartialités afin que le fardeau des preuves ne soit d’aucune façon entaché d’irrégularités.
    La Cijs escompte que le pouvoir de transition saura démocratiquement trouver le cadre juridique de probité et d’impartialité, pour que ses avocats achèvent leur travail de 18 ans et que la vérité et la justice adviennent. La Cijs réitère ses demandes pour que les sociétés civiles de France, des États Unis et de Côte d’Ivoire aident à y faire divulguer les responsabilités dans l’assassinat de Thomas Sankara. Elle remercie le peuple du Burkina de son soutien, l’enjoint de jouer son rôle de veille et d’encadrer plus que jamais cette lutte contre l’impunité.
  • Le Premier ministre sahraoui salue la position de l’Algérie à l’égard de la cause sahraouie

    CHAHID EL HAFED (camp de réfugiés sahraouis) – Le Premier ministre sahraoui Abdelkader Taleb Omar a salué jeudi au camp des réfugiés sahraouis Chahid el Hafed la position constante de l’Algérie, peuple et gouvernement, à l’égard de la cause juste du Sahara occidental.
    Lors de l’audience qu’il a accordée à une délégation parlementaire algérienne présidée par le représentant de la communauté algérienne, Djamel Bouras, le Premier ministre sahraoui a souligné que le gouvernement sahraoui est fière du soutien unanime des parlementaires algériens en faveur du peuple sahraoui et de sa cause juste.
    M. Taleb Omar « a exprimé sa fierté et sa gratitude à l’Algérie pour cette position qui ne cesse de se renforcer et de se renouveler jour après jour, tout au long de quatre décennies ».
    Il a également salué les réalisations accomplies par l’Algérie, comme en témoignent des observateurs internationaux, au moment où plusieurs pays arabes connaissent des soubresauts.
    Le Premier ministre sahraoui a mis en exergue le rôle important de l’Algérie sur le double plans arabe et africain, notamment en Libye et au Mali.
    Par ailleurs, il a indiqué que le Maroc n’était plus en conflit avec les sahraouis uniquement, mais également avec l’ONU et son envoyé spécial Christopher Ross, ajoutant que les Etats-Unis ont exprimé leur soutien à l’ONU et à M. Ross.
    Le responsable sahraoui a réitéré son appel à la communauté internationale pour exercer d’avantage de pression sur le Maroc afin qu’il respecte les décisions de l’ONU et la légalité internationale, rappelant que les souffrances du peuple sahraoui dans les territoires occupés et dans les camps des réfugiés, s’accentuent de jours en jours en raison de la crise économique.
    Le Premier ministre sahraoui a mis en garde contre un éventuel dérapage de la situation au cas ou le blocus imposé par le Maroc venait à persister, appelant à la révision des calculs, ce qui exige, a-t-il dit, de préparer la prochaine étape qui verra la tenue du congrès du Front Polisario.