Année : 2014

  • La diplomatie de la perversion

    Eric Zemmour
    La DGED marocaine a des boîtes spécifiques qu’elle offre comme cadeau aux personnalités engagées dans le but d’affirmer la colonisation du Sahara Occidental.
    Dans plusieurs mails, Ahmed Charai demande des « boîtes cadeau » et des « coffrets cadeau ». Se moquant de la diplomatie marocaine, le hacker marocain Chris Coleman dit que ces boîtes contiennent un toys sexuel viril.
    Coleman a toutefois raison de penser à cela, puisque la diplomatie marocaine est basée sur les invitations des personnalités et des journalistes à passer des vacances au Maroc.
    Dans ces vacances, le ministre, l’ambassadeur, le journaliste, l’acteur, seront invités à se livrer à toutes les perversions qu’ils souhaitent. A l’hôtel, des jeunes filles de tous les âges leur serviront le café, la boisson, la nourriture et plus… si affinité.
    Les enfants marocains seront servis comme appât aux prédateurs sexuels pédophiles, mais les adultes marocains vont aussi jouer leur rôle. Celui de coucher avec l’hôte pour satisfaire sa soif homosexuelle.
    Au Maroc, c’est devenu une habitude coucher avec les touristes pour de l’argent. C’est un des aspects qui attirent les touristes européens. Il y a des « plats » à consommer de toutes les couleurs. Et surtout de tous les âges. Rappelons le dernier épisode du vieillard anglais de 60 ans « amoureux » d’un jeune marocain de 24 ans. Cela ne se trouve nulle part ailleurs que dans le « paradis » de Mohammed VI. Et c’est ce paradis qui est utilisé comme arme pour gagner des soutiens dans la question du Sahara Occidental. Les journalistes français n’y échappent. C’est la raison pour laquelle, ils n’ont que des louanges pour le Maroc et des critiques pour l’Algérie. Ils n’ont pas le choix. Les services secrets marocains gardent dans leur coffres des archives d’une grande valeur. Parmi elles des filmes de ces journalistes et ces personnalistes françaises en train de se livrer à leurs pulsions perverses.
    Le journaliste Eric Zemmour avait affirmé dans son émission « Zemmour et Naulleau » du 5 avril 2013 que « Il y a une trop grande intimité entre la classe politique française, de droite comme de gauche, et les élites et dirigeants des 3 pays maghrébins, en particulier la Tunisie et le Maroc. On a l’impression que le roi du Maroc, pour ne pas le nommer, « achète » toute la classe politique et médiatique française…en les recevant à la Mammounia ! ». 
    La réponse est là. Ils sont tous chantés par le Maroc à cause de leur tourisme sexuel.
  • Cheval de Troie

    Par Mohamed Abdoun
    Sans doute n’en finirais-je jamais de dire que l’idée de permettre l’implantation d’une chaine de montage (bien lire chaine de montage et non pas complexe de construction automobile) automobile Renault n’était pas une si bonne idée que cela. L’exclusivité dont va jouir ce constructeur, déjà assuré d’écouler sa marchandise en dépit de son prix prohibitif, il ne se contente plus de se comporter en parasite chez nous alors que chez le voisin marocain il se plie en quatre pour satisfaire le moindre de ses caprices. 
    Au Maroc, en effet, Renault a mis en place un vrai complexe de construction, qui produit plusieurs modèles en quantités dix fois supérieures à notre chaine de montage, dont du haut de gamme, destiné à l’exportation vers l’Europe, ce qui n’est pas peu dire. Chez nous, en revanche, on ne monte que la Symbol, ce véhicule bas de gamme, et uniquement destiné à la consommation interne. Inutile de rappeler encore que cette voiture n’a rien d’algérien. Et qu’il n’y en aura pas d’autres avant pas mal de temps puisque Renault a également pris la peine de s’assurer une totale exclusivité pour une durée de trois ans, ce me semble. 
    Et, comme si cela ne suffisait pas, voilà qu’il vient de décider de se mêler carrément de notre politique, de piétiner notre souveraineté, et de se faire le porte-parole des autorités marocaines. Celles-ci, souvenons-nous, avaient supplié, tempêté, exigé, demandé, que l’Algérie accepte la réouverture de ses frontières terrestres avec le royaume chérifien. La réponse algérienne a toujours été la même : cela doit se faire dans un cadre global, incluant donc la lutte contre la contrebande et le trafic de drogue (sachant que le Maroc est le plus gros producteur et exportateur de résine de cannabis), le règlement de la question sahraouie et la relance du processus d’édification de l’UMA. L’Algérie est très à l’aise pour imposer ces conditions, sachant que c’est le Maroc qui, en 1994, avait ordonné cette fermeture, histoire de tenter de nous étouffer, de nous faire le plus mal possible et même de livrer l’Algérie, pieds et poings liés, à l’hydre de l’islamisme intégriste. 
    Hassan II, qui voulait faire de l’Algérie un laboratoire grandeur nature et à ciel ouvert, n’en avait jamais fait secret, qui était même allé jusqu’à recevoir en ses palais l’émir fondateur du GIA, Abdelhak Layada afin de lui proposer armes, argent et possibilité de repli derrière les frontières marocaines. Bref, Jacques Prost, directeur général de Renault Maroc, vient de lancer un véritable pavé dans la mare.  » il ne peut y avoir de possibilité d’échanges de pièces ou de composants entre les deux usines Renault, de Tanger et d’Oran, le contexte politique entre l’Algérie et le Maroc ne le permet pas « , a en effet déclaré ce responsable dans une intervention faite au niveau de l’Institut du Monde Arabe de Paris. 
    Il ne s’agit rien moins que d’une façon sournoise et malsaine de tenter de forcer la main à l’Algérie afin qu’elle ouvre ses frontières terrestres avec le Maroc. Cela au profit exclusif du Maroc bien sûr. S’agissant de Renault, par exemple, tout échange ne se ferait qu’à sens unique en comparaison du mastodonte de Tanger, produisant des véhicules haut de gamme destinés à l’Europe, avec un taux d’intégration appréciable, et la chaine de montage d’Oran qui ne fait que réceptionner de la pièce à assembler venant de Roumanie. Il semble ainsi que Renault se soit rendu compte qu’il pourrait réduire son coup de  » montage  » en Algérie si la pièce venait du Maroc plus proche et non plus de la Roumanie. 
    Renault peut également avoir cédé à l’envie de faire plaisir au roi Mohamed VI en volant à son secours au moment où la pression internationale se fait intenable concernant ses atteintes aux droits de l’Homme ainsi que sa politique colonialiste et criminelle au Sahara Occidental. L’idée d’implanter cette chaine de montage Renault était on ne peut plus mauvaise. Non seulement je persiste et je signe, mais en plus je me rends compte aujourd’hui qu’elle sentait carrément le soufre ! La sortie médiatique du chef de l’usine de Tanger, qui nous fait chanter au passage en précisant que les coûts de production de la Symbol, pardon les coûts de montage, pourraient être réduits, et donc le prix du véhicule également réduit, si les pièces détachées venaient du Maroc et non plus de Roumanie, de Turquie et de France. Sic ! Cela rappelle à s’y méprendre un célèbre épisode de la non moins célèbre Odyssée du poète grec Homère. M. A.

  • Sahara-Occidental-Maroc : Amnesty International dénonce des "restrictions" sur ses activités au Maroc

    Amnesty International (AI) a dénoncé des « restrictions » sur ses activités au Maroc, au moment où ce pays accueille un forum mondial des droits de l’homme dans la ville de Marrakech.
    « Pour la première fois depuis 1993, les autorités marocaines ont essayé, ces derniers mois, de limiter les activités d’Amnesty International en faveur des droits humains dans leur pays. Ces restrictions qui concernent nombre de groupes de défense des droits humains dans le pays jettent une ombre sur le Forum mondial des droits de l’homme, qui s’est ouvert jeudi à Marrakech », dénonce cette ONG dans un communiqué rendu public vendredi.
    « Depuis le lancement de sa campagne mondiale pour l’abolition de la torture en mai 2014, Amnesty International est confrontée à une série de restrictions de ses activités dans le pays », selon la même source, qui rappelle qu’en septembre 2014, « le camp de jeunesse organisé annuellement par Amnesty International à Bouznika, près de Rabat, a été interdit par les autorités, bien que l’organisation ait effectué toutes les démarches requises pour les informer ».
    En octobre dernier, les autorités marocaines « ont refusé de laisser entrer sur leur territoire une délégation d’AI qui souhaitait recueillir des informations sur la situation de migrants et de réfugiés, alors qu’en novembre, une mission d’enquête a été annulée après que les autorités eurent sollicité la tenue de réunions préalables à Rabat afin de définir les paramètres de cette mission », a dénoncé Amnesty International.
    Selon cette ONG, « deux membres de l’Association marocaine des droits humains (AMDH) se trouvent toujours derrière les barreaux pour avoir signalé qu’ils avaient été agressés après avoir pris part à des manifestations pacifiques ».
    « En juin et juillet, Oussama Housne et Wafae Charaf ont été déclarés coupables d’affirmations mensongères. Ils avaient déclaré que des inconnus les avaient précédemment enlevés et torturés. Ils ont été condamnés à trois et deux ans de prison respectivement », rappelle la même source.
    « D’autres groupes de défense des droits humains au Maroc rencontrent des difficultés à se faire enregistrer. Parmi eux, plusieurs branches de l’AMDH, ainsi que Freedom Now », note Amnesty International.
    « Les tentatives des autorités marocaines visant à renforcer leur contrôle sur ceux qui critiquent le bilan du pays en matière de droits humains ne feront qu’éveiller la suspicion qu’elles ont quelque chose à cacher », a-t-elle asséné.
    L’ONG relève, d’autre part, que « la crédibilité de le forum des droits de l’homme qui se tient à Marrakech, se trouve entamée par la décision de huit groupes, parmi lesquels des associations importantes de défense de ces droits, de ne pas participer à l’événement, afin de protester contre la série d’interdictions visant des activités publiques qu’elles organisaient ».
  • Retórica y Sahara Occidental

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    El fin de semana pasado se celebraba en Madrid la ya conocida manifestación en apoyo al pueblo saharaui. Los principales medios de comunicación españoles se hacían eco, como cada año, del acontecimiento. El País, La Razón, El Mundo, etc., todos ellos rescataban del cajón la plantilla que cada noviembre utilizan para describir la marcha. “Proclaman el derecho a la autodeterminación”, “Exigen el respeto de los Derechos Humanos”, “Utilizan consignas tales como –Marruecos culpable, España responsable-“; son algunas de las frases a las que más recurren para resumir la marcha. Únicamente hay un dato al que deben prestar atención, porque cambia cada año, que se obtiene a partir de una simple operación matemática: Si a la fecha en la que nos encontramos le restamos 1975, obtenemos la cantidad de años que han transcurrido desde que Marruecos ocupó el Sahara Occidental y España se marchó, condenando a todo un pueblo a la más inhumana vejación de sus derechos como personas.
    Los periódicos escribían que en esta ocasión se cumplen 39 años de la ocupación, dando así voz al encuentro en la capital desde la falsa apariencia de convertirlo en un hecho noticiable y celebrando el triunfo del derecho a expresarse libremente en un país democrático. Existe, sin embargo, un sentimiento arraigado entre muchos ciudadanos de que el tema del Sahara  se encuentra sometido a un profundo silencio mediático, no solo porque apenas se trata en los medios de comunicación, sino porque cuando se escribe sobre esto se hace desde una perspectiva distorsionada y distante para que no alcance una mayor repercusión social, como si no merecieran un hueco en la agenda mediática las miles de personas torturadas y asesinadas por el régimen marroquí, las ciento de miles de vidas sentenciadas a lo inhóspito del desierto. No se puede sintetizar la suerte de tantas personas de una forma tan degradante.
    Todos aquellos que hayan leído la noticia conocerán, en efecto, que ha habido una manifestación en apoyo a a la antigua colonia española. Puede que entre todos los lectores alguno se pregunte por qué miles de personas se manifiestan en España cada año. No podrá encontrar en su noticia una explicación a las proclamas de los manifestantes. “¿España responsable?”, se preguntará. Tendrá que acudir a otras fuentes que le proporcionen respuestas. Si la curiosidad de nuestro lector le da la paciencia necesaria, quizá acabe descubriendo que se están violando los Derechos Humanos en los Territorios Ocupados, que España tiene una responsabilidad jurídica en el territorio africano y que no se ha llevado a cabo ni una sola resolución dictada por las Asamblea General de las Naciones Unidas sobre estas cuestiones.
    Por desgracia nuestro entrometido lector será solo una excepción entre otras tantas personas que, si acaso, han sido capaces de terminar de ojear la noticia. Para todos los demás la cuestión del Sahara Occidental se resumirá en la recurrente imagen de unos niños sucios y desnudos en un campo de refugiados. Una fotografía mental que durará solo algunos segundos en la imaginación del lector, el tiempo que tardará en pasar la página para leer la siguiente noticia.
    Los medios de comunicación se han convertido en portavoces del poder que los maneja, en siervos de sus accionistas, por eso ya no encontramos explicaciones a nada, ni desahogo, ni justicia, ni verdad. Escuché el otro día a alguien decir que el pueblo saharaui no necesita caridad, sino solidaridad. Señala la RAE, en su tercera acepción, que la caridad es la “limosna que se da, o auxilio que se presta a los necesitados”. La caridad es a lo que inducen los medios cuando hablan del Sahara Occidental. No debería ser esa su función, sino la de invitarnos a sentir la vergüenza de pertenecer a un país que colonizó el territorio durante un siglo, que lo abandonó dejando que Marruecos lo invadiese, que hace caso omiso a las resoluciones de la ONU que condenan los abusos del ocupante y que instan a España a que lleve a cabo el proceso de descolonización que debió iniciar hace ya demasiado tiempo. Esa misma España que mantiene estrechas relaciones con Marruecos, que firma acuerdos que violan el derecho de los saharauis a disponer de sus propios recursos y que no responde a más amos que al Señor Capitalismo.
    Dijo Karl Marx que la vergüenza es un sentimiento revolucionario. Ese sentimiento es el que reúne a miles de personas de todas las comunidades autónomas en Atocha. Ese sentimiento es el que les impulsa a acompañar de forma solidaria a los saharauis en su lucha, a gritar junto a ellos por la autodeterminación de su pueblo y a condenar la actitud de una España oficial que ha ignorado su responsabilidad. Ese es el motivo por el que celebramos la manifestación y el mismo por el que deseamos que no vuelva a celebrarse ningún año más. Le pese a quien le pese.
  • Sahara occidental : Une 19e province imaginaire du Maroc

    Sous le titre Sahara : Le Maroc refuse toute ingérence, un article paru dans la presse marocaine le 20 juin, les dirigeants marocains sont à l’origine d’une campagne médiatique ignoble dirigée contre l’Algérie : ils exhortent leurs ressortissants à marquer des rassemblements de protestation devant plusieurs ambassades algériennes à l’étranger. Ils sont persuadés d’agir au mieux de leurs intérêts, alors que leurs agissements sont aux antipodes de l’esprit d’ouverture et de dialogue initié par Abdelaziz Bouteflika, en vue d’une réconciliation définitive entre
    Alger et Rabat.
    Le palais royal campe toujours sur ses positions et n’a jamais contribué à dénouer une crise dont lui seul connaît les tenants et aboutissants de l’escalade programmée, qu’il affiche d’ailleurs sans pudeur par des canaux médiatiques et par le biais de sa propre presse, acquise à son souverain, le roi Mohamed VI. La (fausse) diplomatie marocaine devra endosser à elle seule la grave détérioration de la situation, qui peut laisser présager une “guerre froide” entre Alger et Rabat.
    Si ingérence il y a, elle ne peut être que marocaine. Le blocage du référendum d’autodétermination du peuple sahraoui est imputable aux irréductibles du palais royal, partisans du “Grand Maroc” alors que de cette tempête a été déclenchée par le Maroc, qui s’est toujours immiscé dans les affaires intérieures du Sahara occidental.
    Ce territoire, qui n’a jamais fait partie des territoires de la monarchie alaouite, attise les passions, attire la convoitise et la cupidité de Rabat. Les Forces armées royales (FAR) persécutent impunément les populations sahraouies, un fait occulté par la presse marocaine qui préfère jeter son dévolu sur Alger, l’éternel bouc émissaire, tout en continuant à tenter de faire main basse sur le Sahara occidental. Inadmissible et intolérable.
    Faut-il rappeler que le représentant et ambassadeur de la Commission européenne à Alger a clairement affirmé que les protagonistes de ce conflit sempiternel ne sont autres que les Sahraouis et les Marocains ? Cette crise ne fait que perdurer en raison des volte-face et de l’hostilité du Maroc à trouver une solution consensuelle qui satisfasse les deux parties concernées – le Front Polisario est d’ailleurs un acteur incontournable que Rabat veut ignorer, condamnées à entamer le plus rapidement possible des négociations dans le strict respect des résolutions de l’ONU, pour un règlement définitif d’un conflit savamment instrumentalisé. Le roi Mohamed VI désigne un autre acteur fictif et imaginaire, Alger, que le Maroc ne cesse de mettre à l’index pour faire oublier ses déboires et sa déconfiture dans ce dossier qu’il est loin de gérer seul.
    C’est dire à quel point le prédateur marocain ne s’embarrasse d’aucun scrupule pour faire main basse sur cette ancienne colonie espagnole en faisant appel à tous les artifices imaginables que lui confèrent les voltiges politiciennes du palais royal ainsi que sa mauvaise foi.
    Il est à noter que cinq associations de Marocains ont appelé à une manifestation, le 19 juin, devant le siège de l’ambassade d’Algérie à Madrid, pour réclamer la libération des Marocains détenus dans les geôles de Tindouf et dénoncer les ingérences algériennes et de quelques groupuscules espagnols dans les affaires intérieures du Maroc. Telles sont les consignes données aux Marocains résidant à l’étranger pour médiatiser l’affaire du Sahara occidental tout en tentant de faire ingurgiter à la communauté internationale des couleuvres en leur faisant croire que des ressortissant marocains seraient enfermés dans des geôles algériennes de Tindouf.
    S’il fallait accorder le moindre crédit à ces allégations, le roi Mohamed VI, lors de son séjour à Alger, aurait soulevé ce problème épineux avec son homologue algérien. Le souverain marocain ne lui a jamais soufflé mot concernant ces prétendus prisonniers. Une autre parade trouvée par Rabat pour accentuer la manipulation sordide dont elle est incontestablement l’instigatrice.
    Cette histoire de prétendus séquestrés de Tindouf n’est que pure spéculation. Les observateurs avertis considèrent le Maroc comme un interlocuteur non crédible.
    Faut-il rappeler aux dirigeants marocains que l’ONU tente depuis des années de trouver une solution au conflit, la dernière en date étant le Plan de paix de l’envoyé spécial James Baker ? Ce plan, qui prévoyait une autonomie du territoire pendant cinq ans avant un référendum sur un statut définitif, a été rejeté par Rabat.
    De plus, le président Chirac, qui a tendance à souffler le chaud et le froid, connu pour soutenir de temps à autre les thèses marocaines, a de nouveau spécifié que le conflit du Sahara devait être réglé dans le cadre de l’ONU et le strict respect de ses résolutions, que Rabat bafoue.
    Exactions sur les populations sahraouies
    D’autre part, ces associations extrémistes avaient projeté d’attirer l’attention, durant plusieurs rassemblements qu’elles présentaient comme pacifiques, sur “l’ingérence inacceptable de l’Algérie et de certains activistes espagnols” dans la question du Sahara et rappeler à l’opinion publique espagnole “l’ouverture” du Maroc pour une solution politique qui préserverait son intégrité territoriale.
    Faut-il croire que l’intégrité du Maroc est menacée ? Et par qui ? C’est plutôt l’intégrité territoriale du Sahara occidental qui est menacé par les hordes marocaines qui comptent envahir ce pays et ensuite morceler le nord de la Mauritanie pour enfin concrétiser le rêve de “Grand Maroc”. Déjà, il y a un an, un leader politique marocain avait revendiqué que le cinquième du territoire algérien appartenait au royaume chérifien.
    De quelle ouverture s’agit-il, si ce n’est que la monarchie alaouite a toujours fait diversion en s’illustrant par des dérobades et un refus de se conformer aux résolutions de l’ONU sur l’idée d’un référendum au Sahara occidental et de l’autodétermination du peuple sahraoui ?
    Autre fait occulté par les services marocains : les FAR persécutent et torturent les populations sahraouies tout en leur mettant la pression afin qu’elles se rallient aux visées expansionnistes marocaines ; elles caricaturent la population sahraouie, soutenant qu’elle n’existe pas, la réduisant à une simple tribu faisant partie d’un microcosme où de mauvais traitements lui sont infligés.
    Le “génocide” perpétré par les FAR entre dans le cadre d’une stratégie politique et militaire destinée à faire prévaloir la théorie que ce peuple est minuscule et donc qu’il ne peut revendiquer son autodétermination et aspirer à l’indépendance.
    La fin justifiant les moyens, la “marocanité” du Sahara est subordonnée à l’élimination des combattants sahraouis du Front Polisario et, chose gravissime, à l’extermination de toute la population de ce territoire que Rabat veut rattacher au Maroc, mettant la communauté internationale au pied du mur ou devant le fait accompli.
    Faudra-t-il faire voter une résolution au Conseil de sécurité de l’ONU afin d’enjoindre aux forces militaires marocaines, responsables des exactions commises sur le peuple sahraoui – le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes est un fait légitime et reconnu – de se retirer de ce territoire qu’elle a toujours convoité ou alors faudra-t-il avoir recours à la force pour mettre un terme radical aux velléités bellicistes de Rabat qui constituent une menace pour la paix et la stabilité régionale ? Le Maroc va a contrario de la charte des Nations unies pour s’enfoncer dans une logique absurde et faire passer ce qu’elle considère comme “des enjeux vitaux” pour le Maroc en niant le principe inaliénable des peuples à disposer d’eux-mêmes. La question qui coule de source est jusqu’à quand le Maroc continuera-t-il à narguer l’opinion internationale, à rejeter le Plan Baker – s’il n’est définitivement enterré à en croire l’euphorie indescriptible des Marocains – qui s’en félicitent, tout en bafouant les résolutions onusiennes, imitant ainsi Israël ?
    Nul n’est hostile à l’intégrité territoriale du Maroc qui empiète manifestement sur le territoire de son voisin du Sahara occidental transformé ingénieusement en une province marocaine.
    L’invasion du Koweït par le Président irakien déchu qui avait justifié ce coup de force en considérant ce pays comme sa 19e province rattaché de facto à l’Irak. L’histoire n’a pas été retenue. Mais elle ne fait que se répéter par les dirigeants marocains, alors que la communauté internationale favorable au processus de décolonisation du Sahara occidental, constate avec une profonde amertume un “scénario à l’irakienne” qui fait penser que le Maroc, lui aussi, serait prêt à déclencher une guerre et envahir ce territoire – si ce n’est déjà fait – en arguant que ce territoire “litigieux” serait sa “19e province”.
    Force est de constater que la campagne de dénigrement, la conspiration haineuse déstabilisatrice orchestrée par Rabat, le tapage tendancieux et les agissements pernicieux des ressortissants marocains résidant en dehors du royaume ne cessent de porter préjudice à la politique algérienne, qui n’a jamais cessé d’œuvrer en vue d’un règlement pacifique de cette question, tout en réaffirmant que les principaux acteurs, le Maroc et le Front Polisario, devaient entamer directement des pourparlers.
    Il est impérieux une fois de plus, de fermer la frontière algéro-marocaine et de rétablir les visas pour les Marocains désirant se rendre en Algérie.
    Des revers
    Face à la grave détérioration de la tentative de rapprochement entre le Président algérien et le souverain marocain, le Maroc, qui a opté par une campagne médiatique frisant l’escalade, a dénoncé l’attitude des autorités espagnoles de dissuadant ses ressortissants de se rendre dans la ville d’El-Ayoun. “Malgré les explications objectives déjà formulées et le refus argumenté, auparavant signifié à ce sujet par les autorités marocaines, d’autres ressortissants espagnols, sous prétexte qu’il leur serait reproché d’afficher un parti-pris flagrant, s’obstinent toujours à vouloir se rendre dans la ville d’El-Ayoun pour enquêter sur la situation dans les territoires occupés”, ce qui a provoqué l’ire du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération.
    Qu’a donc à cacher le royaume chérifien sur ce qui se passe dans la ville d’El-Ayoun ? Il s’avère que plusieurs groupes de journalistes, parlementaires et membres d’ONG espagnols, désireux de s’informer sur la situation au Sahara occidental, ont été refoulés, depuis fin juin, par les autorités marocaines. Quel rôle joue le Maroc dans les évènements d’El-Ayoun et les mauvais traitements infligés à la population ainsi que l’attaque contre une caserne en Mauritanie ? Une journaliste espagnole a été expulsée et accusée de fausses déclarations, tandis que Rabat confirmait avoir refoulé du Sahara ce qu’il a qualifié maladroitement “d’activistes espagnols”.
    Pour mémoire, on se rappelle que la capitale du Sahara occidental a été le théâtre, fin mai, d’affrontements qui ont duré plusieurs jours entre manifestants séparatistes et forces de l’ordre marocaines. Ces troubles ont fait une vingtaine de blessés et entraîné l’arrestation d’une trentaine de manifestants.
    Les organisations internationales de défense des droits de l’homme continuent d’affirmer que le nombre de disparus sahraouis au Sahara occidental pourrait atteindre 1 000 à 1 500 personnes, encore que les conditions dans ce territoire empêchent toute confirmation de ce chiffre.
    Le chef du Polisario, Mohamed Abdelaziz, a sollicité l’intervention de l’Union africaine pour dénoncer “un climat saturé de tension, préoccupant dans la perspective que les forces marocaines pourraient s’engager dans une hécatombe et un génocide contre nos citoyens sans défense”, selon l’agence officielle sahrouie SPS.
    Le Maroc a de son côté qualifié les derniers incidents d’El-Ayoun de “simples opérations de police pour le maintien de l’ordre public après les agissements de certains provocateurs”. De camouflet en camouflet diplomatique, une campagne de dénigrement dans plusieurs capitales européennes propage les thèses marocaines sur la mainmise du royaume sur le territoire du Sahara occidental.
    On se rappelle qu’en mai, l’ambassadeur de Norvège au Maroc avait été rappelé par le ministère des Affaires étrangères de son pays pour des déclarations qu’il avait faites lors d’une émission télévisée, dans lesquelles il faisait part de son soutien à la position du Maroc concernant la question du Sahara, avait rapporté la chaîne de télévision 2M, en raison de l’existence de projets d’investissements norvégiens dans le “sud du royaume”. Mais le rappel du diplomate norvégien loin de refléter la position officielle d’Oslo connue pour son soutien à la thèse du Polisario, a donc été justifié par le secrétaire d’Etat norvégien aux Affaires étrangères pour la bonne raison que cet ambassadeur n’était pas habilité à parler au nom du gouvernement d’Oslo.
    Dans un article intitulé La France comme au temps des colonies, Abderrahmane Mahmoudi, écrit : “Il est possible d’expliquer en partie la frustration du régime marocain qui se sent lésé de ne pas avoir bénéficié d’apports territoriaux plus importants, mais sans pour autant que cela ne justifie son hostilité par rapport à l’Algérie.” Tout à fait vrai, personne n’en disconviendra.
    La Tunisie, qui n’a jamais bénéficié d’apports territoriaux significatifs, n’a jamais créé de troubles. Mais comment expliquer que ce pays, qui n’a rien à envier à l’hégémonisme marocain, a toujours entretenu de bon rapports avec Alger et ne s’est jamais senti frustré en dépit que son territoire restreint ? Cela ne l’a jamais conduit à fomenté des troubles pour faire main basse sur une portion de terre ne lui appartement pas, car son souci réel de préserver l’unité du Maghreb arabe et de faire de l’Afrique du nord un havre de paix est le plus fort.
    Rabat qui veut faire porter le chapeau à Alger dans le statu quo sur ce dossier, croit réaffirmer sa volonté d’entrer dans un processus de négociation dans le cadre de la légalité internationale, alors qu’elle même ne cesse de la transgresser.
    Elle surenchérit en prétendant perpétuer un conflit artificiellement entretenu par des manœuvres dilatoires. A remarquer qu’un souverain novice, qui nourrit des convoitises sur le territoire voisin, ne peut être taxé d’interlocuteur valable par les acteurs de cette crise, à savoir le Maroc et les Sahraouis. Comment les autorités marocaines peuvent-elles affirmer que la communauté internationale est plus que jamais interpellée afin d’obliger l’Algérie à respecter ses voisins ? Le Maroc devrait revenir à plus de raison afin de respecter l’intégrité territoriale de son voisin sahraoui et faire de l’intangibilité des frontières son cheval de bataille.
    N. Rahal

    Les Débats, Semaine du 29 juin au 5 juillet 2005

  • Le palais marocain aux abois

    Parce qu’elle a rappelé ses positions constantes à l’égard de la question sahraouie, l’Algérie a eu droit à une volée de bois vert de la part du Maroc. Et c’est son agence de presse officielle qui s’est chargée de mener les attaques contre notre pays. 
    C’est dire que ce royaume se sent réellement morveux. Sinon, en quoi le rappel de positions, maintes fois réitérées, le gêneraient-ils. Le respect des droits de l’homme fait partie intégrante de la déclaration universelle des droits de l’homme. Et si le Maroc respectait le principe de la libre expression et circulation, il aurait certainement fait l’économie d’attaques que rien ne justifie.
    Pour sa part, Mohamed VI n’a pas tari de critiques virulentes à l’égard de l’Algérie. C’était à l’occasion d’un discours qu’il a prononcé devant ses parlementaires à l’occasion de l’ouverture de leur session. Il a été jusqu’à qualifier sans la citer l’Algérie d’ennemi. Ce qui s’apparente à une véritable déclaration de guerre. Totalement sur la défensive, il a battu le rappel de ses troupes pour déverser tout le venin sur l’Algérie. Il a même sommé ses parlementaires de s’y mettre sérieusement.
    « Nous avons, en effet, constaté quelques défaillances dans la manière d’aborder notre cause nationale primordiale, nonobstant les initiatives sérieuses entreprises par certains parlementaires, mais qui demeurent, malgré tout, insuffisantes. Voilà qui est de nature à encourager nos adversaires à passer à la vitesse supérieure dans leurs manœuvres pour porter préjudice à notre pays ». Le mot est lâché. Le successeur de Hassan II considère l’Algérie comme adversaire de son pays et un ennemi déclaré qu’il faudra contrecarrer.
    Il faut savoir raison garder
    Ce discours a été relayé par l’agence de presse marocaine qui s’en est donné à cœur joie en jetant tout son fiel sur notre pays. Des propos qui n’ont pas laissé de glace le chef de la diplomatie algérienne. Lequel a estimé inadmissibles et inacceptables de telles attaques. Cela, en dépit du fait que l’Algérie s’est imposée de la retenue. Une retenue que n’a pas su adopter la partie marocaine. D’où l’acharnement médiatique. A chaque fois que l’Algérie « éternue, le Maroc est atteint de grippe ».
    En fait, cette animosité envers l’Algérie et la multiplication de ces attaques gratuites trouve son origine dans la décision de fermeture des frontières terrestres décidée par l’Algérie en 1994. Une décision intervenue après que le royaume chérifien eut décidé d’imposer le visa aux Algériens à la suite de l’attentat de Marakech. Le Maroc n’a pas hésité à pointer du doigt les services de sécurité algériens les accusant d’être derrière cet attentat, oubliant qu’il a lui-même déroulé le tapis rouge à un terroriste qui était recherché (El Ayada) en tentant de l’utiliser contre son voisin de l’est.
    Même avec la levée de l’exigence du visa, l’Algérie a maintenu les frontières terrestres fermées, consciente des enjeux économiques, dès lors que les dites frontières sont devenues un passage privilégié pour la contrebande. Tous les produits algériens subventionnés ou pas par l’Etat transitaient frauduleusement par la frontière ouest, faisant les beaux jours du royaume. La guerre menée par les services des gardes frontières, de l’ANP et de la gendarmerie contre les « Hallaba » pour empêcher la fuite du carburant vers le Maroc n’a pas arrangé les affaires du Palais, contraint d’augmenter le prix de l’essence à la pompe. Ce qui a provoqué le courroux de ses sujets et donc l’éventualité d’une fronde sociale.
    Avec cette fermeture des frontières, le Maroc a compris qu’il perdait beaucoup sur le plan économique, puisque le flux des touristes algériens s’amenuisait de plus en plus. C’est don un manque à gagner en devises pour les caisses du Trésor marocain.
    Ce n’est pas tout. Depuis la réalisation du medgaz (souterrain), le Maroc n’a plus le droit de regard sur le gaz algérien qui transitait par son territoirei moyennant une taxe de 7% exigée par le voisin de l’ouest, alors que la Tunisie n’en exigeait que 5%. Le Medgaz souterrain est donc venu mettre un terme à ce chantage. Ce qui n’est pas du goût du Mekhzen qui perd également dans l’affaire. D’où le déclenchement des représailles.
    Avec en prime l’inondation de notre territoires de centaines de tonnes de drogue, dont il est l’un des plus importants producteurs du monde en sachant que les plus grandes terres de culture de cannabis appartiennent au palais. Le rappel des positions de l’Algérie sur l’autodétermination du Sahara occidental et l’exigence pour la Minurso de s’élargir pour veiller au respect des droits de l’homme dans les territoires occupés ne sont qu’un prétexte fallacieux qu’a trouvé Mohamed VI pour se venger des décisions souveraines de l’Algérie qui lui portent un préjudice économique important. D’où son recours récurrent au FMI pour l’aider à sortir de sa crise.
  • Los Amazighs se manifiestan durante el II Fórum Mundial Derechos Humanos en Marrakech para protestar por las persecuciones de Marruecos

    Entregan escrito a Navi Pillay Alto Comisionado de los Derechos Humanos de las Naciones Unidas
    Dris Dris/Marrakech: Los Amazighs se han manifestado hoy delante del Palacio de Congreso de Marrakech en el cual se encuentra celebrándose el II Fórum Mundial de los Derechos Humanos para defender sus derechos y de la discriminación que están padeciendo en Marruecos.
    El presidente de la Asamblea Mundial Amazighe Rachid RAHA, ha entregado un escrito con los problemas que esta padeciendo el Amazighe a Navi Pillay, Alto Comisionado de los Derechos Humanos de las Naciones Unidas, en que le manifiesta entre otros: Deseamos llamar su atención sobre las violaciones de los derechos humanos en relación a los ciudadanos y las comunidades indígenas amazighes, pidiéndole que trate este asunto con el gobierno y las autoridades marroquíes.
    Sepa que con la llegada del nuevo rey Mohamed VI en 1999, una gran esperanza se despertó cuando él tomó la iniciativa de institucionalizar “la Equidad” y “la Reconciliación”, tan necesarias, inspirado por el ejemplo de su país de origen, Sudáfrica , para hacer justicia de cara a las graves violaciones de los derechos humanos durante los años de plomo, bajo el reinado del difunto dictador Hassan II.
    Dicha acción permitió que muchas de las víctimas tomasen voz y fuesen recompensadas con escasas compensaciones financieras , pero nunca se atrevió a indagar el crimen contra la humanidad cometido contra la población civil de la región de Rif Amazigh durante los años 58 a 59, y mucho menos aclarar los numerosos asesinatos políticos cometidos contra de los miembros del Ejército de Liberación como el dirigente Abbas Mesaâdi o contra los investigadores amazighs como el lingüista Boujemâa el Habbaz … Los funcionarios de dichos crímenes nunca nadie se ha preocupado de llevarlos ante los tribunales, al menos hasta la hoy día.
    Todo lo contrario de lo que ocurrió en Sudáfrica, donde los indígenas han accedido al centro del poder, como medio de reconciliación nacional, a los ciudadanos amazighs que conforman la mayoría de la población marroquí y entre ellos el mayor número de víctimas de esos oscuros años de plomo, se les niega el acceso al centro de poder, con la excepción de aquellos que falsifican su genealogía y los que muestran un desprecio por los indígenas…Por consiguiente, están condenados a vivir marginados y confinados en regiones periféricas y montañosas … privados del derecho de creación de formaciones políticas indígenas , como lo fue el caso de la prohibición del Partido Demócrata Amazigh Marroquí (PDAM ) , cuando se permite que la creación de decenas de partidos políticos sobre las bases exclusivas de la ideología árabo-islámica …
    Las autoridades marroquíes continúan aplicando una política de apartheid – amazigh
    Aunque la reforma de la Constitución marroquí del 1 de julio de 2011, después de los acontecimientos juveniles del 20 de febrero reconoce la identidad amazigh y el carácter oficial de la lengua amazigh, por desgracia, las autoridades marroquíes continúan aplicando una política de apartheid – amazigh , que se ha agravado con la llegada al poder de un partido islamista , a saber, el Partido de la Justicia y Desarrollo ( PJD). Esta política de discriminación institucionalizada se muestra en los siguientes hechos.
    Discriminación de la Casa Real de Marruecos
    Los documentos nacionales de identidad de los ciudadanos amazigh , escritos exclusivamente en árabe y francés , están marcados por la letra ” z” de la primera escritura de África, que es el tifinagh , invisible para el ojo humano, pero detectable sometiéndolo a un luz densa.Para los que sostienen tener linajes religiosos y ligados a las genealogías “árabes del Próximo Oriente, conocidos bajo el térmico de ” shurfa ” , se les otorgan unas tarjetas donde se expresa que las autoridades deberían facilitarles sus tareas administrativas, a expensas de los ciudadanos comunes
    Incluso dentro del propio palacio real, cualquiera que exprese su amazighidad corre el riesgo de ser discriminado y excluido, como sucedió con el ex portavoz del rey, el intelectual Hassan Aourid .
    El Ministro amazigh de Relaciones Exteriores, Dr. Saaeddine El Othmani , que propuso cambiar el nombre del nombre racista de la Unión del Magreb Árabe (UMA ) al de la Unión del Gran Magreb, fue destituido rápidamente en la última remodelación del Gobierno .
    El gobierno de Marruecos sigue manteniendo en su puesto al Sr. Lahlimi Ahmed Alami , como Alto Comisionado para la Planificación y le han encargado dirigir la operación del nuevo censo de población para el próximo mes de septiembre, a sabiendas de que éste está cuestionada por el informe del Tribunal de Cuentas, en el asunto de la malversación de fondos públicos , y aun más, debido a su filiación ideológica a un partido político “arabista”, falsificó descaradamente el número de la población amazigh, reduciéndolos a un mísero porcentaje de 28,4 % de la población en el censo de 2004.
    Los amazighs perseguido por la Policia política
    Respecto a los permisos del transporte (taxis, camiones, autobuses … ) y los permisos de explotación de los yacimientos minerales y de los recursos pesqueros se suelen conceder a menudo y principalmente a las personas cercanas a los círculos del poder que suelen compartir con ellos los mismos supuestos y genealogías religiosas, relacionadas con el Próximo Oriente
    Para acceder a un puesto de responsabilidad, los candidatos amazighs son sometidos a una investigación detallada de ciertos servicios como la policía política, hecho denunciado por el actual Ministro de Educación Superior Dr. Lahcen Daoudi.
  • La retirada de España del Sáhara paso a paso

    Ley de descolonización del Sáhara aprobada el 20 de noviembre de 1975:

    Texto de la declaración de Madrid :

    Intervención de Jaime de Piniés, el 19 de noviembre de 1975, ante la IV Comisión de la Asamblea General de la ONU para justificar la entrega del Sáhara a Marruecos y Mauritania.

    El 20 de noviembre, Argelia distribuye un folleto explicando su posición :

    Una mayoría de los miembros de la Asamblea General Saharaui pasa a las filas del Frente Polisario y aparece en Argel
    En una carta enviada al SG de la ONU, Kurt Waldheim, el Frente Polisario anuncia la disolución de la Asamblea General Saharaui
    La Quinta Comisión aprueba por unanimidad la resolución 1121

    El INI negocia la cesión del 65% de Fosbucraa



    Acuerdo pesquero con Marruecos en noviembre 1975 :


    La AG de la ONU reafirma derecho autodeterminación 11-12-1975:


    Las tropas marroquíes ocupan El Aaiun con permiso español:


    Argelia llevaba diez años apoyando al movimiento independentista canario (Editorial de Blanco y Negro del 22 de noviembre de 1975)

    Reportaje: Sahara: Tras la marcha verde, la invasión caqui marroquí (1)

    Reportaje: Sahara: Tras la marcha verde, la invasión caqui marroquí (2)



  • ASDHOM : Allocution de Gilles Perrault auteur du livre " Notre ami le roi"

    Allocution de Gilles Perrault auteur du livre  » Notre ami le roi » et parrain de notre campagne de parrainage des prisonniers politiques et d’opinion au Maroc lors de la Soirée de solidarité avec les prisonniers politiques et d’opinion au Maroc organisée par l’Association de Défense des Droits de l’Homme au Maroc ( ASDHOM) vendredi 21 novembre 2014.

    « … Hassan 2 n’aurait pas eu le culot d’organiser un forum sur les Droits de l’Homme à Marrakech … » 



  • Délégation de l’APN algérienne réitère le soutien de l’Algérie au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination

    TERRITOIRES SAHRAOUIS LIBERES- Le chef de la délégation de l’Assemblée populaire nationale (APN), qui a entamé jeudi une visite dans les territoires sahraouis libérés, a réaffirmé la position de l’Algérie soutenant le droit du Peuple sahraoui à l’autodétermination et à la décolonisation.
    Dans une déclaration à l’APS, M.Djamel Bouras qui conduit la délégation algérienne pour partager avec leurs homologues sahraouis la célébration du 39ème anniversaire de la création du Conseil national sahraoui, constitue ‘‘une occasion propice pour transmettre leur message aux parlementaires arabes et d’autres pays, et leur faire connaitre la réalité de la cause sahraouie’’.
    M.Bouras a indiqué, en marge de cette manifestation, que la délégation algérienne a perçu à travers cette visite ‘‘une réelle détermination’’ du peuple sahraoui, sous la conduite du front Polisario, à ‘‘recouvrer son droit et ses terres spoliées.
    Il a estimé, en outre, que ‘‘les conditions difficiles de vie dans des camps de réfugiés traduisent sans ambages la foi du peuple sahraoui en la justesse de sa cause, à savoir son droit à l’autodétermination à travers un référendum sous l’égide de l’ONU’’.
    ‘‘L’intifada (soulèvement) des jeunes sahraouis dans les territoires sahraouis occupés traduisent un engagement sur la bonne voie, celle de la liberté’’, a ajouté le chef de délégation de l’APN.
    Des militants sahraouis des droits de l’homme ont organisé jeudi un rassemblement de protestation devant le mur de séparation marocain, auquel ont pris part des parlementaires algériens, une délégation de la société civile mexicaine ainsi que des journalistes.
    Ils se sont, à cette occasion, élevé contre l’édification du mur de séparation et ont lancé un appel à la communauté internationale afin de trouver d’autres moyens d’exercer des pressions sur le Maroc pour l’amener à se soumettre aux résolutions de la légalité internationale.
    La délégation algérienne aura, durant cette visite de quatre jours, qui s’inscrit dans le cadre du soutien des parlementaires algériens à la cause du peuple sahraoui, des activités de solidarité et visitera certaines institutions de la RASD.