Année : 2014

  • Le roi du Maroc compte sur le Mossad pour conserver son royaume et nuire à ses voisins

    Mehdi Ben Barka, assassiné par le Mossad à Paris
    On se rappelle des déclarations fracassantes de l’écrivain juif franco-marocain Jacob Cohen. Il avait publié dans son blog un article sur la présence du Mossad au Maroc. Cet article avait suscité des réactions auprès des observateurs politiques, sans faire réagir le sérail du roi. L’auteur avait révélé que le conseiller juif du roi Hassan II, puis de Mohammed 6, André Azoulay, n’était en réalité qu’un espion du Mossad. L’auteur ajoute que le conseiller du roi était déjà un membre de l’organisation des sayanim du Mossad quand il vivait à Essaouira, et que son réseau était très actif. 
    Suite à cette déclaration, les autorités royales ont gardé le mutisme, aucun commentaire n’a été enregistré émanant du sérail. De même, la personnalité ciblée n’a pas réagi. Alors qu’indirectement les autorités de Rabat avaient annulé une conférence qui devrait être organisée par l’écrivain antisioniste Jacob Cohen sur le sujet de la coexistence des juifs et des musulmans au Maroc. 
    Cette annulation a été expliquée par le fait d’éviter d’enflammer le sujet de l’accusation de son compatriote le conseiller du roi. Cette accusation est venue suite à la parution du livre de Jacob Cohen Le printemps des Sayanim. Les sayanim sont les juifs de la diaspora qui, pour des raisons «patriotiques», collaborent à plein temps avec le Mossad et d’autres organismes sionistes. Cela est une règle depuis la création de ce réseau terroriste hébreu, tous les juifs du monde sont recensés comptés et pointés régulièrement, et devront obligatoirement devenir des espions «patriotes» dans les pays où ils se trouvent, en particulier dans les pays du Maghreb, où le sionisme international considère que le grand Israël passe de Jérusalem jusqu’à Casablanca ! 
    Le réseau a été créé dans les années cinquante et a été utilisé dans beaucoup d’opérations des services secrets ou à des fins de propagande, ainsi que pour inciter les juifs à quitter leurs communautés pour venir s’installer comme colons en Palestine. L’infiltration par Israël de la cour royale marocaine n’avait pas comme seul propos de faire partir les juifs du Maroc. Le Mossad voulait aussi influencer la politique d’Hassan II et empêcher tout rapprochement entre lui et l’Egypte de Gamal Abdel Nasser. Récemment, le président israélien Shimon Peres a organisé une réception en l’honneur de l’agent israélien qui avait organisé les premières immigrations de juifs marocains en Israël. David Littman est arrivé au Maroc en prétendant être un clergyman anglais et s’est installé à Casablanca. Il a mis au point une méthode pour transférer les juifs marocains en Israël connue sous le nom d’Opération Mural, qui ciblait des enfants juifs marocains. Littman prétendait organiser des séjours de vacances d’été en Suisse pour les enfants pauvres, mais en fait il les envoyait en Israël. A cette époque, les militants algériens étaient conscients et avaient signalé ce coup fumant au roi Mohammed V, mais la gentillesse du roi avait laissé faire. Pour les observateurs politiques, ce laisser-faire s’est vu récompenser en argent, plus encore durant le règne du roi Hassan II, qui a personnellement supervisé les départs des juifs du Maroc vers Israël. 
    L’auteure française Agnes Bensimon décrit dans son livre Hassan II et les juifs la manière dont le Mossad a initié les négociations avec Hassan II après la mort de Mohammed V. Le nouveau roi a exigé un demi-million de dollars pour faciliter le départ d’un premier contingent de 50 000 juifs, et la même chose pour le contingent suivant. Cela a aussi été révélé par Simon Levy, un des juifs marocains qui a résisté à la pression d’émigrer en Israël et qui est mort il y a deux ans après avoir été un dissident pendant le règne d’Hassan II. L’argent pour le transfert des juifs marocains a été viré par Israël sur des comptes secrets en Suisse, au nom même du roi, semblerait-il. Mais Ahmed Reda Kidira, l’ami du monarque qui a négocié les transactions pour le compte du roi et qui a plus tard été nommé conseiller, n’a pas été oublié. Les opérations lui ont permis de financer son quotidien Les Phares, qui était de fait le porte-parole du palais et dont la spécialité était de dénoncer les critiques du roi. 
    La «guerre des Sables» ou l’agression marocaine contre l’Algérie en 1963 a fourni à Israël l’occasion qu’ils attendaient lorsque Gamal Abdel Nasser s’est rallié à l’Algérie nouvellement libérée contre l’attaque marocaine. Hosni Moubarak était alors chef d’escadrille, son avion a été touché par la DCA marocaine, il a été fait prisonnier pendant plusieurs mois. Les transactions durant cette époque entre Rabat et Tel-Aviv ont été conclues via Téhéran sous les auspices du shah d’Iran. Mais la coopération militaire entre les deux pays a continué. On pense qu’Israël a joué un grand rôle dans la construction du grand mur de sécurité de 2 600 km à l’ouest du Sahara destiné à empêcher les attaques du Front Polisario qui se bat pour l’indépendance de son territoire depuis 1975. Le conflit n’est toujours pas résolu en dépit du cessez-le-feu de 1999. Pendant les six années de guerre qui l’ont précédé, les combattants du Polisario ont souvent pris des armes à l’armée marocaine fabriquées en Israël ou en Afrique du Sud du temps de l’apartheid. 
    La coopération militaire a souvent entraîné une coopération des services secrets, surtout après que le chef du Mossad, Yitzhak Hofi, a organisé une rencontre secrète au Maroc en 1976 entre Hassan II et Yitzak Rabin, le Premier ministre israélien. La collaboration du roi avec Israël qui s’en est suivie a été largement documentée par des écrivains et des dissidents. Selon l’écrivain égyptien Mohamed Hassanein Haikal, dans son livre Kalam fi siyassa (A propos de politique), Hassan II a même autorisé le Mossad à installer des micros dans les lieux du Maroc où se réunissaient les sommets arabes. Le rôle le plus fameux qu’Hassan ait joué cependant, c’est quand il a aidé à l’accord de paix entre l’Egypte et Israël. Israël lui en a été infiniment reconnaissant : il a émis un timbre de commémoration en son honneur à sa mort en 1999. 
    En échange des services du roi du Maroc, Israël et le Mossad l’ont aidé contre ses opposants principalement. On a bien reconnu la main du Mossad dans l’enlèvement et l’assassinat de l’opposant marocain le plus célèbre, Mehdi Ben Barka, à Paris en 1965. On pense aussi que les Israéliens ont alerté le roi sur plusieurs coups d’Etat et autres complots fomentés contre lui dans les années 1960 et 1970. Aujourd’hui, le Mossad espionne l’Algérie à partir du Maroc. C’est ce qu’a révélé l’ancien chef des renseignements militaires israéliens (Aman), le général Âmos Yadlin, en déclarant que les services secrets sionistes comptent des collaborateurs marocains résidant au Maroc pour cette mission, celle d’espionner le Maroc et l’Algérie. Le Mossad disposerait de 3 000 agents dans 11 pays arabes. L’ancien patron de la sécurité de l’armée sioniste ajoute : «Au Maroc et en Tunisie, nous avons des agents disséminés à différents niveaux, dans les milieux politiques, économiques, culturels et sociaux, et peuvent faire la promotion d’Israël, tout comme ils peuvent contribuer à la déstabilisation des gouvernements.» Il fait comprendre, aussi, que des réseaux israéliens, similaires à ceux implantés au Maroc, étaient en service également dans d’autres pays de la région, comme la Libye et l’Egypte : «Nous sommes capables de provoquer et d’exacerber des crises tribales, confessionnelles et des tensions sociales, et ainsi maintenir ces pays sous pression interne», a indiqué ce sinistre général sioniste, ancien chef des renseignements de l’armée. 
    Par ailleurs, Abderraouf Ayadi, secrétaire général du mouvement Wafa tunisien, a indiqué qu’environ 300 agents du Mossad sont actuellement actifs en Tunisie, ainsi que des agents arabes. Hamma Hammami, le chef du Parti ouvrier communiste tunisien (POCT), a précisé que «des services de renseignement étrangers tentent de diriger la Tunisie vers la « somalisation ». Des Etats du Golfe n’ont pas intérêt à ce que la révolution réussisse. Des Etats occidentaux ont également intérêt à ce que cette révolution ne soit pas couronnée de succès». Le Mossad a toujours espionné l’Algérie, à travers une variété d’agents et de traîtres. On indique, selon certains dossiers confidentiels, que des anciens collabos algériens avec les autorités d’occupation (Sdece, DST, 2e bureau, etc.) avaient été réactivés après l’indépendance, alors que des familles juives d’Algérie avaient durant l’occupation manipulé l’administration et l’état civil, en usurpant des états civils de familles algériennes disparues dans les massacres perpétrés par l’occupant français. Ce qui n’est pas chose facile à découvrir après un demi-siècle d’indépendance, mais le réaménagement général de l’administration de l’état civil en Algérie actuellement peut activer dans le bon sens pour découvrir certaines manipulations, notamment les usurpations d’identité. Ceci d’une part, de l’autre, des observateurs se sont interrogés sur «l’appartenance» du Mouvement terroriste Mujao, auteur de l’enlèvement le 5 avril 2011 de diplomates algériens à Gao, au Mali. Cette organisation est suspectée de travailler pour le Mossad. Par l’enlèvement de ressortissants français, Israël veut impliquer la France où le lobby sioniste est très actif, pour détourner les regards de son occupation barbare des territoires palestiniens. Comme par hasard, le Mujao n’a pas été cité parmi les groupes terroristes dans le continent africain ! Alors qu’on se rappelle qu’en milieu des années soixante-dix, un espion du Mossad a été interpellé à Oran, il portait un passeport allemand et activait sous la couverture de professeur à l’université d’Es-Senia. Cet espion s’intéressait à l’activité de la base navale de Mers El-Kebir. Au milieu des années quatre-vingt, c’est la découverte d’un autre espion, un médecin algérien. La liste n’est pas close, durant les années quatre-vingt, le Mossad a activé dans les milieux des commerçants juifs de Marseille qui a accueilli des Algériens de toutes couches, certains sont tombés dans le piège du Mossad, mais très vite repérés et localisés.
    Mohamed Ibn Khaldoun
  • Hassan II a installé des micros pour que le Mossad puisse suivre les réunions des arabes

    Le Mossad a aidé le roi Hassan II à liquider ses opposants. Le plus célèbre était Mehdi Ben Barka, assassiné à Paris en 1965. En échange, le roi du Maroc a installé des micros dans les lieux du Maroc où se réunissaient les sommets arabes, selon l’écrivain égyptien Mohamed Hasanine Heykel dans son livre Kala fi Assiyassa (A propos de politique). 
    Le rôle le plus fameux qu’Hassan ait joué cependant, c’est quand il a aidé à l’accord de paix entre l’Egypte et Israël. Israël lui en a été infiniment reconnaissant : Les experts militaires israéliens lui ont aidé dans sa guerre au Sahara Occidental contre les sahraouis. Ils ont apporté leur soutien dans la construction d’un mur de plus de 2700 km de long avec des sables, des mines et des radars. 
    Pendant les 16 années de guerre au Sahara Occidental, les combattants sahraouis ont souvent récupéré des armes fabriqués par Israel et par le régime raciste de l’Appartheid. 
    On pense aussi que les Israéliens ont alerté le roi sur plusieurs coups d’Etat et autres complots fomentés contre lui dans les années 1960 et 1970. Israel a aussi émis un timbre de commémoration en son honneur à sa mort en 1999.
    Aujourd’hui, le Mossad espionne l’Algérie à partir du Maroc. C’est ce qu’a révélé l’ancien chef des renseignements militaires israéliens (Aman), le général Âmos Yadlin, en déclarant que les services secrets sionistes comptent des collaborateurs marocains résidant au Maroc pour cette mission, celle d’espionner le Maroc et l’Algérie.
    Le plus étonnant c’est que les palestiniens continuent à croire qu’ils peuvent compter sur le roi Mohammed VI pour les aider. Le président du dénommé Comité Al-Qods est un fiel serviteur du courrant sioniste.
  • Suite à la mort de trois détenus marocains : la France rapatrie ses prisonniers incarcérés au Maroc

    Une cellule de la « Prison Noire » d’El Aaiun
    Le décès de trois détenus marocains, suite à une grève de la faim et en raison de maltraitances et de l’absence d’assistance médicale, a poussé les autorités françaises à réclamer le rapatriement de plusieurs prisonniers français incarcérés au Maroc. 
    Ainsi, on apprend qu’une dizaine de prisonniers de droit commun vont être transférés en France, sur injonction de Paris. A l’instar des détenus politiques marocains, arrêtés pour divers délits fictifs à cause de leur opposition au Makhzen ou à leurs activités en faveur du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, des prisonniers de nationalité française ont, eux aussi, entamé une grève de la faim pour réclamer leur transfert en France. 
    Ces prisonniers se plaignent des conditions de détention inhumaines et craignent pour leur sécurité et leur vie. Ils se plaignent aussi de la privation de leur droit à la visite de leurs familles, les autorités judiciaires marocaines interdisant à ces dernières de s’enquérir de visu de l’état de santé de leurs proches. La France avait vivement réagi à ces dépassements commis par Rabat contre ses ressortissants et exigé du gouvernement marocain qu’il lui fournisse des informations détaillées sur leur situation carcérale et sur les revendications exactes des prisonniers qui ont dû recourir à la solution extrême de la grève de la faim pour faire enfin entendre leur voix. 
    Faute de réaction des responsables politiques marocains, les prisonniers français ont de nouveau observé une grève de la faim pour faire pression sur leur gouvernement à qui ils reprochaient de les avoir abandonnés. Paris a donc été forcé de réagir, cette fois-ci, pour les sortir de leur isolement. Bien que les relations entre le Maroc et la France ne semblent pas au beau fixe et que les «incidents» et les «dérapages» se sont multipliés ces derniers mois, cela n’a pas empêché de hauts responsables politiques français de se rendre dans ce pays considéré comme un protectorat français, pour y passer des «vacances royales», se souciant peu des graves atteintes aux droits de l’Homme dans ce pays dirigé par une dictature monarchique aux fausses allures démocratiques.
    Karim Bouali
  • En qué gastan el dinero los reyes y príncipes árabes?

    El yate alquilado por la princesa marroquí
    La economía marroquí se mantiene con las bolsas de suero que otorgan generosamente las monarquías del Golfo. La última data de ayer y viene de Qatar con un cheque de 136 millones de dólares.
    Las corruptas monarquías del Golfo fueron el mejor aliado de Marruecos en su guerra por la colonización del Sáhara Occidental.
    Entre ellos, se apoyan para luchar juntos contra las aspiraciones democráticas de sus pueblos. Occidente se calla sobre sus crímenes porque cumplen su agenda a la letra.
    En Arabia Saudí, la mujer no puede conducir y a los ladrones se les corta la mano. Otro punto que les une es la degeneración, el gasto y la obsesión sexual.
    Todos los reyes y príncipes del Oriente árabe tenían palacios y mansiones en Marruecos para aprovecharse de la pobreza de las jóvenes marroquíes. 
    Centenas de millones de dólares se gastan en una sola velada. Miren esta video. El jeque árabe quiere hundir a la cantante que anima la velada con sus billetes. 
    En Marruecos, la hermana del rey Mohamed VI, Lalla Meriem, acaba de pasar sus vacaciones en Croacia a bordo de un yate de lujo alquilado a más de 200.000 euros a la semana. Los gastos de su hermano, el rey de Marruecos, superan los 2 585 447 000 dirhams (230 734 295 euros) al año, un presupuesto que sobrepasa ampliamente el de varios ministerios en Marruecos como la sanidad y la enseñanza.
    Eso les puede dar una idea de la mentalidad de los oligarcas árabes que a la hora de pagar sus vicios no se paran a reflexionar sobre los gastos mientras que sus ciudadanos se mueren de hambre y viven en la más absoluta miseria.
  • Caótico panorama político en Libia

    Al conflicto entre milicias armadas en Libia, que ha sumido el país en el caos, se están sumando nuevos actores. Una serie de ataques aéreos llevados a cabo por unos aviones de combate no identificados contra posiciones de una milicia islamista en los alrededores de Trípoli ha hecho saltar las alarmas de las potencias occidentales, especialmente de EEUU.
    Estados Unidos cree que Egipto y Emiratos Árabes Unidos (EAU) han bombardeado a las milicias islamistas en Libia, según han revelado este martes el Pentágono y el Departamento de Estado, confirmando lo publicado por ‘The New York Times’. 
    El caótico panorama político libio podría aún complicarse más después de que el antiguo Parlamento, disuelto a inicios de este verano, se reconstituyera el lunes en Trípoli y encargara la formación de un Ejecutivo a un nuevo primer ministro, Osama al-Hasi, de tendencia islamista. El país árabe, que ya cuenta con un Gobierno incapaz de imponer sus decisiones a las decenas de milicias que controlan su territorio, pronto podría pasar a tener dos Ejecutivos paralelos nombrados por dos Parlamentos que reclaman a la vez ser los legítimos representantes del pueblo libio.
  • Países vecinos de Libia adoptan iniciativa de Egipto

    Los participantes en la IV Reunión Ministerial de Países Vecinos de Libia, que se llevó a cabo el lunes en la capital egipcia, adoptaron una iniciativa propuesta por Egipto.
    La iniciativa egipcia pide el desarme de los milicianos, el apoyo al Parlamento recién elegido y la reconstrucción de las instituciones estatales, entre otros pasos clave para estabilizar a Libia.
    Los países pidieron un inmediato cese de las operaciones militares y exhortaron a las milicias armadas a renunciar a la violencia y a deponer sus armas, según un comunicado final emitido al concluir la reunión.
    « Las principales disposiciones de la iniciativa incluyen combatir el terrorismo, trabajar para lograr la reconciliación nacional en Libia, escribir una nueva constitución y apoyar al ejército y fuerzas de seguridad libios », dijo a los reporteros el ministro de Relaciones Exteriores de Egipto, Sameh Shoukri.
    Shoukri hizo las declaraciones en una conferencia de prensa conjunta con su homólogo libio, Mohammed Abdel Aziz, luego de la reunión.
    Libia pidió la intervención externa y asistencia internacional para evitar que la crisis se extienda a los países vecinos.
    « Esta declaración refleja el fuerte compromiso entre los países vecinos de Libia para colocar a Libia en el centro de su atención y concentrarse en la seguridad y en el combate al terrorismo en el país », dijo Abdel Aziz en la conferencia de prensa.
    « Una de las principales recomendaciones fue el reconocimiento de la recién elegida Cámara de Representantes como la máxima autoridad del país y como el órgano que dirigirá la futura labor política en cooperación con el gobierno. Esperamos que se forme pronto un nuevo gobierno », añadió Abdel Aziz.
    Por su parte, Shoukri dijo que « ha habido un gran consenso entre los países reunidos en cuanto a que la intervención extranjera está descartada por completo y a que el objetivo de este esfuerzo por parte de los países vecinos es abordar la cuestión desde una perspectiva política ».
    El canciller egipcio también observó que los esfuerzos realizados por Egipto y los otros países vecinos no pueden ser considerados como una intervención extranjera en los asuntos de Libia, ya que su propósito es asistir al pueblo libio para que supere la crisis actual, añadió Abdel Aziz.
    La reunión se produjo dos días después de que Egipto negó informes que afirman que aviones de combate egipcios atacaron el viernes posiciones de las milicias islamistas armadas en Trípoli, capital de Libia.
    Los ministros de Relaciones Exteriores de Argelia, Chad, Sudán y Túnez y un alto funcionario de Níger también estuvieron presentes en la reunión a puerta cerrada, informó la agencia noticiosa oficial de Egipto, MENA.
    La reunión busca discutir todas las iniciativas y propuestas posibles para apoyar a los libios a recuperar la seguridad y estabilidad y a reconstruir las instituciones del país, agregó Shoukri.
  • EM : Retour douloureux au Sahara Occidental occupé pour une délégation de militants

    Une délégation de Sahraouis habitant les territoires occupés du Sahara Occidental et revenant de Boumerdes (Algérie) où ils avaient assisté à une série de conférences a été malmenée par la police marocaine le vendredi 22 aout à l’aéroport de Casablanca.
    L’université d’été organisée par le Polisario du 3 au 18 aout sous la présidence de Boulahi Essayed, ministre de la RASD à la Reconstruction des territoires libérés avait pour sujet « la politique d’expansion et d’exportation de la drogue sont des obstacles à la réalisation des rêves des peuples maghrébins ».
    Les conférences se sont alternées sur les thématiques sécuritaires, après une introduction vidéo sur la résistance civile en territoires occupés proposée par l’Équipe Média.
    Selon Mahfoud Dahou, membre de la délégation et journaliste de l’Équipe Média, 57 activistes ont protesté contre les mesures sécuritaires exceptionnelles qui ont été prises à leur égards, contre la confiscation de leurs biens personnelles (attestation de participation, vêtements, livres).
    Les forces spéciales d’intervention marocaines qui les ont encerclé à minuit dans l’aéroport lors de leur correspondance ont été brutaux et ont blessé 15 des membres du groupe, dont 5 femmes.
    Après l’intervention, les autorités de l’aéroport ont forcé les activistes sahraouis de monter dans des taxis qui les ont conduits vers Casablanca.
    Dahou a ajouté que des agents des services de renseignements généraux ont été vu travailler avec des clés usb sur les ordinateurs des activistes. Lorsque les ordinateurs ont été restitués aux activistes ces derniers n’ont pu que constater qu’il leur était impossible de redémarrer le disque dur, ni d’utiliser leur matériel.
    Le lendemain, le groupe a pris à 17h le vol Casablanca – El Aaiun occupée.
    A nouveau à l’arrivée à El Aaiun, les autorités d’occupation ont fait preuve d’excès de violence et de discrimination. L’aéroport a été encerclé de sorte à empêcher les familles, journalistes et militants sahraouis d’aller recevoir la délégation. Le président de l’Équipe Média Ahmed Ettanji et le coordinateur Mohamed Mayara n’ont ainsi pas pu accéder à l’aéroport.
    A l’intérieur de l’aéroport les activistes sahraouis ont été à nouveau l’objet d’inspections exagérées et abusives des agents de police et des services secrets qui les ont obligé à entrer un par un dans une salle pour les fouiller.
    Lors de la fouille de l’artiste et musicien sahraoui Ahmed El Qamari, les policiers marocains ont trouvé dans ses affaires personnelles un poème satirique de sa création sur le roi Med 6. Ils ont alors frappé violemment l’artiste et lui ont provoqué une forte hémorragie nasale.
    Dans un communiqué de presse, la délégation a dénoncé les mesures exceptionnelles qui leur ont été réservées, dont leur isolement des autres voyageurs et les mauvais traitements.
    EM, Sahara Occidental occupé
    le 25 aout 2014
  • En Memoria de Luís Yuguero Herrero. Presidente de la Asociación de Amigos del Pueblo Saharaui de Segovia « Maksra »

    Hoy es un día triste para todos los amigos y amigas del Pueblo Saharaui y para el mismo Pueblo Saharaui. Es un día triste porque uno de nuestros compañeros en la lucha nos ha dejado y lo ha hecho sin rendirse y haciéndole frente a su larga enfermedad hasta el último momento.
    Se ha ido a hacerle compañía a los mejores y más esforzados compañeros y compañeras, que como él, han hecho crecer la sagrada talha cuyas ramas amparan y cobijan el anhelo de libertad para las gentes del Sáhara Occidental.
    Y no podemos, más que recordar el ejemplo de solidaridad y entrega que fue durante toda su vida, así como su férrea voluntad y su firme compromiso con el porvenir del pueblo saharaui, un pueblo hermano, su pueblo.
    Siempre estuvo a su servicio, con una actitud sacrificada y orientada a la defensa de la descolonización de su tierra y de los principios establecidos y reiteradamente reconocidos por el derecho internacional. Siempre intentando buscar soluciones y la maduración de los problemas desde sus firmes convicciones y en base al diálogo. Lo que le supuso encabezar el movimiento solidario en Segovia, así como luchar para unificar al movimiento solidario de toda Castilla y León.
    Uniéndonos en un mismo abrazo con Toñi, toda su familia y amigos y transmitirles el cariño y el pesar de todos los Amigos y Amigas del Pueblo Saharaui en el Estado Español que los acompañamos en este doloroso momento.
    Desde CEAS-Sáhara y la Delegación del Frente Polisario en España, al recordarte y hacer honor a tu trayectoria sacrificada y empeñada, queremos reiterar nuestro compromiso y nuestra exigencia en pro del reconocimiento y la liberación de todo el pueblo saharaui, dueño legítimo de su propio destino, tu ejemplo y tu recuerdo nos acompañarán siempre como lo han hecho hasta ahora.
    Luís Yuguero, gran luchador y mejor persona, descansa en paz.
    Madrid, 26 de agosto de 2014
  • La playa saharaui

    ¡Ha llovido en el Sáhara!

    Unos amigos saharauis me han enviado un par de vídeos y una foto desde los campamentos, y me comentan que hace un par de días se pasó toda la noche lloviendo sin parar, entre Rabuni y Tinduf.
    El resultado: algunas casas de adobe desechas y la formación de un río, al que han llamado “La playa sarahaui”. Por suerte, me han comentado que las casas desechas no son muchas y que no hay que lamentar daños personales, tan sólo las volverán a hacer y ya está.
    Así que en realidad es una muy buena noticia. En el vídeo podéis ver como disfrutan y se bañan (con ropa, claro). Muchos de ellos hace muchos años que no ven el mar, desde que tuvieron que abandonar su patria, el Sáhara Occidental, hace ya casi 40 años. Y algunos nunca han visto tanta cantidad de agua junta.
    Desde fotoMundos nos alegramos mucho por ellos y esperamos que el río dure bastante tiempo. Iremos subiendo fotos que nos vayan mandando nuestros amigos saharauis desde los campamentos.
    Si quieres saber más sobre la historia del pueblo saharaui, entra aquí.
    Si quieres saber más sobre nuestro viaje fotográfico a los campamentos saharauis, entra aquí.
    ¡Y no te olvides de compartir esta buena noticia!

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=FlBc6kLwWF8]

  • En el adiós a Luis Yuguero, histórico de la causa saharaui

    La primera imagen de Luis Yuguero que me viene a la memoria data de septiembre de 2000. Estaba yo recién aterrizada al mundo de la solidaridad con el Sahara, tras mi viaje al campamento saharaui de Smara. Fue en el mes de abril y yo había viajado para participar en el Festival de música Sahara en el Corazón. Allí quedé atrapada por este pueblo y me consideré una saharaui más. Como digo, era septiembre de 2000 y el rey dictador Mohamed VI iniciaba una visita oficial a España, siendo recibido con todos los honores por su tío Juan Carlos I y un más que sonriente José Mª Aznar (pre invasión de Perejil). Todo aquello aumentaba nuestro asco y la vergüenza por la actuación española con los saharauis. El movimiento solidario había convocado una multitudinaria manifestación, que finalizaba ante la Embajada Marroquí. Recuerdo una imagen imborrable: un hombre con una larga barba, coleta y un montón de pendientes y anillos de plata, agitaba frenéticamente una enorme bandera saharaui; más tarde resultaría que teníamos algunos amigos comunes. Ese hombre era Luis Yuguero. Yo aún no había comenzado con Poemario por un Sahara Libre ni había entrado de lleno en la causa, pero Luis me impresionó muchísimo.
    Con el tiempo nuestra relación se hizo más estrecha. Luis armado de una bandera saharaui y su cámara de fotos, estaba presente en innumerables actos relacionados con el Sahara, movilizaciones, manifestaciones, concentraciones y todo tipo de eventos. Presidente de la Asociación de Amigos del Pueblo Saharaui de Segovia Maksra, fue el alma de la subasta solidaria « Artistas por el Sahara », que organiza anualmente su asociación, con la participación de decenas de artistas.
    Muchos recuerdos. Veo a Luis con su cámara durante la huelga de hambre de Kaziza Lafkir, a menudo se acercaba por allí a pasar un rato con los chicos y a hacer fotos; o en la jaima saharaui en la Fiesta del PCE, cuando aún se celebraba en la Casa de Campo…
    Cuando se fundó el grupo de escritores saharauis Generación de la Amistad y se empezaron a publicar sus libros, Luis fue uno de los primeros solidarios que creyó en la fuerza de la palabra de los propios saharauis como arma intelectual para llevar la causa a muchos rincones.
    Inolvidables fueron unas jornadas en la universidad de Segovia, en las que estuve presente junto con Ali Salem Iselmu, Zahra Hasnaui y Bahia Awah. Pasamos momentos inolvidables con Luis, Yeyo, Ramón Mayrata y nuestro querido Shedad Kaid Saleh, entre otros. También por mediación de Luis, la poesía saharaui se recitó debajo del Acueducto de Segovia en alguna que otra ocasión. Son muchos recuerdos…
    La salud de Luis nos dio algún que otro susto, pero siempre salía airoso, se recuperaba y volvía pronto a agitar su bandera y a inmortalizar con su cámara mil y un eventos. Siempre incansable.
    La última vez que estuvimos con él fue el pasado mes de diciembre de 2013, en Burgos, en unas preciosas jornadas, donde fuimos a presentar La Primavera Saharaui. Luis había cedido una de sus exposiciones de fotos. La enfermedad le acosaba pero aún así pero aún así allí estaba, lleno de ánimo y fuerza.
    Todavía este verano recibimos un correo suyo invitándonos a participar en la Jaima que monta todos los años la asociación. No pudimos estar por encontrarnos fuera, pero Luis se las arregló para llevar libros a la actividad. Siempre incansable. Hasta el final.
    Luis se ha ido pero ha dejado una honda huella. Yo, cada vez que eche la vista atrás, para recordar mi camino en este mundo de la solidaridad con el Sahara, empezaré pensando en la imagen de Luis, agitando una enorme bandera saharaui, gritando al rey dictador que se marche del Sahara. Hasta siempre, querido compañero.
    Conchi Moya
    HAZ LO QUE DEBAS, 26/08/2014