Année : 2014

  • Pierre Galand à Algeriepatriotique : «Il faut obliger le Maroc à se conformer aux lois internationales»

    Algeriepatriotique : La visite du représentant spécial du secrétaire général des Nations unies, Christopher Ross, au Maroc est programmée pour la mi-octobre. Pensez-vous que les autorités marocaines se conformeront, cette fois-ci, aux recommandations de l’ONU ?
    Pierre Galand : Les autorités marocaines, en faisant fi de la légalité internationale, en retardant l’ensemble du processus référendaire pour faire en sorte qu’elles puissent continuer leur politique d’occupation du Sahara Occidental et en poursuivant l’exploitation des ressources naturelles des Sahraouis, tentent de persuader la communauté nationale qu’il n’y a pas d’autre solution que l’autonomie ou l’intégration du Sahara au Maroc. Ce n’est pas en comptant sur la bonne volonté ou les bonnes intentions du Maroc qu’on fera avancer ce dossier. La seule manière pour le faire, c’est de permettre à M. Christopher Ross de remplir sa mission et d’exiger qu’il puisse la remplir pour faire son rapport au secrétaire général des Nations unies, et obtenir ainsi que les droits fondamentaux du peuple sahraoui soient respectés, c’est-à-dire l’autodétermination.
    Pourquoi le Conseil de sécurité de l’ONU n’arrive-t-il pas à contraindre le Maroc à se conformer au droit international qui confère aux peuples le droit à disposer d’eux-mêmes ? 
    Bonne question. Il faudrait, pour y répondre, se tourner vers la diplomatie française et savoir qui au Conseil de sécurité des Nations unies, finalement, empêche l’extension du mandat de la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso) aux droits de l’Homme et aux violations de ces droits dans les territoires occupés, et empêche, en fait, tout progrès dans le processus d’autodétermination du peuple sahraoui. Il faudrait demander, peut-être, à l’Espagne aussi de revoir sa position qui est une position qui date de l’ère franquiste, à l’époque où avait été signé ce fameux accord, le 15 novembre 1974, qui n’a jamais été reconnu par l’ONU.
    Vous accusez la France et l’Espagne de retarder le processus d’autodétermination du peuple sahraoui…
    Je les accuse carrément de trouver un intérêt avec le Maroc dans une position attentive ou collaborationniste.
    Des rapports et témoignages accablent les autorités marocaines concernant des dérapages et les violations des droits de l’Homme dans les territoires sahraouis. Quels échos vous parviennent-ils à ce propos ? 
    Effectivement, les grandes organisations internationales des droits de l’Homme, qui ont eu à mener des missions parlementaires dans les territoires occupés, conviennent toutes de la violation caractérisée des droits de l’Homme dans les territoires occupés et de la manière tout à fait anormale avec laquelle se comporte l’occupant, c’est-à-dire en violation de la IVe convention de Genève. Il y a là une série de rapports accablants et le secrétaire général de l’ONU en a pris acte dans son rapport d’avril dernier. Il a également déclaré que sans un progrès réel dans les négociations pour essayer de trouver des solutions à ces questions de violation des droits de l’Homme et au manque d’avancement dans le dossier tel qu’il est proposé par les Nations unies, c’est-à-dire un processus référendaire, «nous allons prendre des mesures alternatives».
    Quelles sont ces mesures alternatives ? 
    Un, il y a la possibilité, sur le plan des droits de l’Homme, d’étendre le rapport de la Minurso, même s’il faut passer par Genève et s’il faut que le Conseil des droits de l’Homme envoie un délégué spécial pour la question des territoires occupés. Deux, il y a l’obtention d’un peu plus de cohérence de la part du Conseil de sécurité des Nations unies pour mettre en œuvre le processus d’autodétermination du peuple sahraoui. Si ce n’est pas par le processus référendaire qui consiste à consulter les populations, ce sera par la prise d’une décision conforme aux règles des Nations unies concernant les droits des peuples non autonomes à obtenir leur indépendance.
    Vous avez souligné récemment qu’il fallait réorganiser la solidarité avec les Sahraouis et contrer activement la machine coloniale marocaine et sa propagande. Quel est votre programme d’action pour y arriver ?
     
    C’est un volet important et nous allons nous réunir à Madrid ce mois-ci pour préparer la conférence européenne internationale des comités de soutien aux Sahraouis. Lors de cette conférence, nous allons établir un programme pour faire en sorte que les instances internationales et les Etats responsables prennent des mesures et faire pression – celle-ci doit être initiée au sein des Parlements, aux assemblées nationales, à l’Assemblée des Nations unies et à l’Assemblée des droits de l’Homme – pour obliger le Maroc à se conformer aux lois internationales. C’est tout un travail de militants que nous allons réadapter en fonction de cette exigence fondamentale.
    Y a-t-il une position européenne claire vis-à-vis de la question du Sahara Occidental ? Si oui, peut-on savoir laquelle ? Qu’en est-il du poids de la France par rapport à cette question sachant que le Maroc est considéré comme un protectorat français ?
     
    Si vous me demandez la position de la Commission européenne, je vous répondrai qu’elle est claire. Cette commission a réaffirmé, à chaque fois, qu’elle défendait la position des Nations unies et le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui. La position européenne est claire, mais celle des Etats ne l’est pas autant, notamment celle de la France et de l’Espagne.
    Quels lobbies le Maroc actionne-t-il en Europe et en Belgique pour maintenir le statu quo et empêcher un référendum d’autodétermination ?
    Le référendum est défini par les Nations unies depuis 1990. Il devait être organisé en 1992 et c’est la politique marocaine qui a retardé sa mise en œuvre. Et, lorsque ce retard est devenu insupportable, le Maroc a proposé une alternative, c’est-à-dire l’autonomie. L’Europe estime qu’en cette matière, elle n’est pas compétente. Et là, c’est grave, parce que l’Europe qui a des partenariats privilégiés avec le Maroc pourrait, par des mesures, influencer et faire pression. Il se fait qu’au sein de l’Europe, ceux qui empêchent que cette pression puisse se faire, ce sont la France et l’Espagne.
    L’armée marocaine est en état d’alerte et le Polisario a mobilisé ses étudiants en prévision d’une reprise des hostilités. Ce scénario est-il possible, selon vous ? 
    Evidemment ! Tout peuple a le droit de se défendre lorsqu’il est occupé. Tout peuple a le droit de prendre tous les moyens, dans le respect des conventions internationales, pour se défendre. Quand il s’agit d’occupation militaire, reprendre les actions telles qu’elles étaient entreprises par le Front Polisario dans les années 70 et 80 est tout à fait pensable et possible. Il faut savoir que le Front Polisario a toute la légitimité pour reprendre la lutte armée qui est l’outil des peuples sous occupation coloniale ; on ne peut pas l’empêcher de recourir aux mêmes moyens dans le cadre d’une lutte pour l’émancipation du peuple sahraoui, mais que ce ne soit pas une guerre qui s’attaque aux civils. Les conventions de Genève valent pour tout le monde même pour le Front Polisario et je tiens à dire qu’il les a toujours respectées. Le Maroc doit être mis devant la contrainte de se retirer comme on a mis l’Afrique du Sud devant la contrainte de mettre fin à l’apartheid. C’est une contrainte internationale qui oblige finalement un occupant à se retirer ou bien c’est la lutte populaire telle qu’elle a été engagée par l’ensemble des pays colonisés, et les Algériens en savent quelque chose. Ces pays ont mené une lutte de libération coloniale. Pour le peuple sahraoui, il s’agit à nouveau d’une guerre de libération contre une colonisation.
    Interview réalisée par Mohamed El-Ghazi
  • Minable propagande, par Mohamed Abdoun

    La presse marocaine, que je consulte au quotidien pour d’évidentes raisons que je n’ai pas besoin de détailler ici, s’en est donné à cœur joie hier. Mue par cette haine farouche envers les dirigeants algériens, elle a cru trouver la parade idoine au énième scandale qui a éclaboussé les Autorités marocaines. Il s’agit des graves atteintes aux libertés et droits des citoyens sahraouis ayant participé à l’université d’été du Front Polisario de Boumerdes, et qui devait renter chez eux, dans les territoires occupés, en transitant par l’aéroport Mohamed V. 
    Ces citoyens, on s’en souvient, avaient été violentés, humiliés, fait l’objet d’interrogatoires dignes de la Gestapo de la seconde guerre mondiale (pour ne pas dire, simplement, des actuelles prisons secrètes de la CIA présente au Maroc, au sein desquelles Rabat  » sous-traite  » la torture et les interrogatoires musclés pour le compte des Américains). 
    Le Maroc, faisant office d’Etat voyou aux yeux de la communauté internationale, n’en finit plus d’accumuler les reproches, les écarts de conduite et les bavures. Sans doute est-ce la raison pour laquelle il a tenté de trouver une parade à cet énième scandale. Et il faut dire, sourire aux lèvres, que celle-ci est aussi minable que toutes les attitudes et prises de position du Makhzen depuis quelques années déjà. Il est prétendu, photos à l’appui, que ces  » séparatistes  » avaient dans leurs bagages des tenues militaires, des drapeaux algériens et sahraouis, de l’argent liquide en dollars, ainsi que des tenues de sport algériennes. Procédons calmement pour décortiquer des  » trouvailles  » tout aussi hétéroclites qu’insolites. D’abord, si ces saisies avaient été vraiment opérées chez ces  » séparatistes « , il ne fait absolument pas de doute que l’information aurait été rendue publique le même jour, c’est-à-dire il y a une semaine de cela, afin de stopper nette l’indignation internationale qu’avait suscité la maltraitance de ces militants sahraouis, dont le grand tort est de croire et de défendre la nécessité de décider librement et souverainement de leur sort, via une consultation référendaire. Il est donc certain que la parade a été  » imaginée  » et mise en branle plusieurs jours plus tard. Par contre, il est à peu près certain que, l’idée est venue sur la base de saisies réelles opérées, auxquelles on en a ajouté d’autres. Les tenues de sport algériennes sont forcément authentiques. 
    L’hospitalité de notre pays a sans doute poussé les hôtes de nos amis sahraouis à leurs faire cadeaux des survêtements de l’EN de foot, entrée dans la légende, fierté des mondes arabe et musulman, lors du dernier Mondial brésilien. Leur saisie par le Maroc trahit cette indicible jalousie qui a dû être celle des gens du Makhzen, face au retour en force de l’Algérie sur les devants de la scène internationale, et pas seulement via le sport, étant entendu et admis par tous que la diplomatie n’est pas du tout en reste. Les drapeaux, aussi, peuvent être authentiques. Et nul n’a le droit d’interdire à un autre d’avoir es drapeaux dans ses bagages. On peut, en revanche, regretter qu’un minable Marocain escalade le toit de notre consulat à Casablanca, afin d’y enlever notre emblème national aux fins de le profaner. Et après cela, Rabat lui fout la paix en invoquant des prétextes tout aussi fallacieux, que fielleux. Mais, puisque le Maroc parle de saisie de produits subversifs, et d’encouragement apportés par l’Algérie à ces  » dangereux séparatistes « , il fallait bien ajouter quelques produits, comme les treillis militaires, ou même l’argent liquide. Ce grossier montage trahit, si besoin en était encore, la grande panique du Makhzen depuis que les masques sont tombés et que la planète entière a découvert la véritable nature de cette monarchie absolue, dont les dirigeants pillent allègrement le royaume, tout en maintenant en l’état l’ultime colonie au niveau de l’Afrique. La fin du statut quo et de la politique du fait accompli approche à très grands pas… 
    M. A.
  • Las milicias controlan la capital de una Libia sumida en el caos

    Milicianos refrescándose en la sede de la embajada americana en Trípoli
    Trípoli (AFP) –
    El gobierno saliente de Libia, exiliado en el este del país, reconoció este lunes que ya no controla los ministerios y los servicios del Estado en Trípoli, poniendo de manifiesto la deriva de este país en manos de las milicias armadas e incapaz de finalizar el proceso de transición política.
    ‘Las sedes de los ministerios y de los servicios del Estado en Trípoli están ocupados por milicianos armados [en su mayoría islamistas] que impiden el acceso de los funcionarios y amenazan a sus responsables’, subrayó en un comunicado el ejecutivo saliente.
    El gobierno, que presentó su dimisión el pasado jueves, dijo que estaba en contacto con responsables para tratar de ‘garantizar desde lejos la continuidad de estos servicios’.
    Las milicias armadas imponen su ley en Libia, sumida en el caos, frente a unas autoridades que no logran restaurar el orden desde la caída del régimen de Muamar Gadafi en 2011, tras ocho meses de rebelión armada apoyada por los países occidentales.
    En este contexto, el parlamento electo en junio y el gobierno operan en el este de Libia por razones de seguridad. Según la agencia oficial Lana, los parlamentarios encargaron al primer ministro saliente, Abdalá al Theni, la formación de un nuevo gobierno, que incluye un gabinete de crisis.
    Por su parte, el saliente Congreso General Nacional, cuyo mandato expiró teóricamente, utilizó anteriormente su mayoría islamista para pedir al político Omar al Hasi la formación de un ‘gobierno de unidad’.
    Theni acusó el 25 de agosto a los milicianos de ‘Fajr Libya’ (Amanecer de Libia), procedentes en su mayoría de la ciudad de Misrata (al este de la capital), de incendiar y saquear su residencia en el sur de Trípoli, donde arrebataron anteriormente el aeropuerto a los milicianos nacionalistas rivales de Zenten (oeste).
    Milicias islamistas se instalaron además el domingo en la embajada estadounidense de Trípoli para, según ellos, asegurar este complejo evacuado el 26 de julio.
    La embajadora estadounidense, Deborah Jones, refugiada en Malta, confirmó que los milicianos sólo tomaron un anexo residencial de la embajada, donde no se registraron daños.
    – Transición en punto muerto –
    La transición política se encuentra en punto muerto desde la ofensiva de Fajr Libya contra las autoridades desplazadas en Tobruk y la formación de dos gobiernos rivales.
    Fajr Libya cuestiona la legitimidad del nuevo parlamento por su supuesto apoyo a los ataques aéreos de agosto a cargo, según Estados Unidos, de Emiratos Árabes Unidos (EAU) contra milicianos islamistas en la zona del aeropuerto.
    El parlamento electo calificó de ‘terroristas’ a los islamistas de Fajr Libya, así como a los yihadistas de Ansar Asharia, quienes controlan la mayor parte de Bengasi.
    En Bengasi, segunda ciudad del país, un ataque yihadista mató a diez soldados cerca del aeropuerto civil y militar. El ejército logró repeler el ataque, según un portavoz militar.
    Los medios de comunicación libios proislamistas, por su parte, informaron el lunes del arresto de 30 libios en EAU tras los ataques aéreos. Aunque se desconocen los motivos de la detención, los medios dijeron que esta monarquía del Golfo rica en petróleo considera a los militantes islamistas como una amenaza grave para la región.
    http://metrolibre.com/Mundo/las-milicias-controlan-la-capital-de-una-libia-sumida-en-el-caos.html
  • Milicia libia usa embajada de EE.UU. como club de natación

    Por Ali Younes, Anna-Maja Rappard y Mark Morgenstein
    (CNN) — Miembros de la milicia libia aparentemente han convertido la embajada abandonada de Estados Unidos en Trípoli, Libia, en un parque acuático, a juzgar por el video amateur que fue publicado en YouTube el domingo.
    El video, el cual refleja la anarquía que actualmente impera en la capital de Libia, muestra a hombres completamente vestidos que se zambullen y nadan en una piscina.
    La embajadora Deborah Jones, quien actualmente no se encuentra en Libia, tuiteó que las imágenes parecen ser del residencial anexo al complejo de la Embajada de Estados Unidos. Pero Jones dijo que « los archivos y el complejo de la embajada estadounidense en Trípoli actualmente se encuentran protegidos y no han sido saqueados », y « aquellos que en realidad han visitado la embajada saben la verdad ».
    Un portavoz del Congreso General de la Nación dijo que las milicias que protegen el complejo de la embajada de Estados Unidos aún la están protegiendo.
    « Las milicias están bajo el mando del estado mayor libio, y lo que sucedió no fue un ataque al recinto de la embajada y tampoco fue un intento por saquear sus oficinas », dijo Omar Hmaidan.
    « Lo que sucedió (el uso de la piscina) fue un comportamiento aislado de algunas de las personas que están a cargo de la protección del complejo. No lo aprobamos ni lo aceptamos », agregó.
    Un funcionario superior del Departamento de Estado dijo que Estados Unidos está « buscando más detalles » sobre el incidente.
    « En este momento, creemos que el complejo de la embajada permanece seguro, pero seguimos monitoreando la situación en el sitio, la cual sigue siendo muy fluida », dijo el funcionario.
    Este mes, el Libya Dawn, una alianza de milicias, restableció al Congreso General de la Nación como el parlamento oficial del país, a pesar del reconocimiento internacional del nuevo parlamento elegido en junio.
    Los diplomáticos estadounidenses evacuaron Trípoli el mes pasado en medio de una fuerte violencia por parte de la milicia.
    La corresponsal de CNN, Jomana Karadsheh, quien vivía en Trípoli pero también tuvo que evacuar hace algunas semanas, dice que si es cierto, el uso de la embajada vacía no es ninguna sorpresa.
    « El enfrentamiento entre milicias en Trípoli que surgió en julio y duró semanas fue descrito por los funcionarios libios como ‘inaudito’. Durante el enfrentamiento, diferentes grupos de milicia robaron y saquearon casas en Trípoli, entre ellas la casa del primer ministro Abdullah al-Thinni la semana pasada ». Al-Thinni actualmente no está en Trípoli.
    El Departamento de Estado de los Estados Unidos no había respondido a las solicitudes de CNN para hacer comentarios al respecto cuando este artículo fue publicado.
    http://cnnespanol.cnn.com/2014/09/01/milicia-libia-usa-embajada-de-ee-uu-como-club-de-natacion/

    http://edition.cnn.com/video/api/embed.html#/video/spanish/2014/09/01/cnnee-cafe-montero-libya-us-embassy-terrorists-pool.cnn

  • La obsesión de los marroquíes son los periodistas (Rosa Valdeón)

    Rosa Valdeón: « La policía marroquí preguntó por la alcaldesa de Zamora y eso no figura en el pasaporte »
    La alcaldesa de Zamora, a quien el Gobierno de Marruecos impidió el pasado viernes entrar en el Sáhara Occidental, acudirá al Comité de Derechos Humanos de la ONU al considerar « un problema internacional » la actitud del Gobierno de Marruecos ante el problema que padece el pueblo saharaui.
    La delegación castellanoleonesa que pretendía reunirse en El Aaiún con las asociaciones y colectivos que defienden los derechos humanos y las libertades del pueblo saharaui que vive en los campamentos de Tinduf estaba encabezada por la alcaldesa de Zamora y por la Presidenta de la UACYL solidarias con el pueblo saharaui, Inés Prieto. Ambas volaron a El Aaiún para conocer de cerca la situación del pueblo saharaui y establecer vías de colaboración social y humanitaria.
    ¿Cómo fueron los modos de tratar el Gobierno de Marruecos a la delegación de Castilla y León?
    Correctos, en el sentido de que físicamente no hicieron nada pero fueron absolutamente intimidatorios. Esto es algo que yo tengo como un compromiso personal, no es un compromiso del Ayuntamiento, sino personal, pero mantengo una relación con la Federación de Asociaciones de Castilla y León que, además, preside la zamorana Inés Prieto, una especial vinculación por trabajar más allá de lo que se está haciendo. Con el pueblo saharaui hay muchísimas familias en toda España y, especialmente, en nuestra tierra que tienen niños acogidos, niños que vienen en el verano, niños que vienen a estudiar, a tratarse de enfermedades, es decir, que hay una especial sensibilidad. Pero había que dar un paso adelante y trasladar no solamente a esos campamentos donde malviven esas familias, sino a los territorios ocupados donde Marruecos, por las informaciones que nos llegan, está tratándolos de una forma absolutamente inhumana. Sabemos que hay una vulneración de los derechos humanos. Pensábamos entrevistarnos con muchas asociaciones que están allí, en el Sáhara ocupado, y que lo único que siguen pidiendo es su libertad, no piden otra cosa. Y, además, lo piden de una forma pacífica, justa y con todo el aval que tienen sus argumentos, porque sus argumentos son los que tiene la ONU.
    ¿Cómo fue la llegada al aeropuerto?
    Cuando hemos llegado, no solamente no nos han dejado entrar sino que el trato ha sido muy tenso. Teníamos el aeropuerto rodeado de policías, de coches, una comitiva con múltiples policías fue al avión a buscarnos; entre otras cuestiones, desde el principio vimos que ya lo tenían previsto porque, cuando han entrado, han preguntado por la alcaldesa de Zamora y eso en el pasaporte no figura, es decir, nos habían estudiado desde el día anterior, el comandante también nos lo confirmó, que así había sido, que desde los días anteriores estudian a todos los pasajeros que van y cuando creen que alguien va a apoyar de una forma u otra al pueblo saharaui, que es a lo que íbamos, en plan humanitario pero a apoyarles, pues impiden la entrada. Su obsesión son los periodistas, las autoridades marroquíes no hacían más que preguntarnos que si había algún periodista en el avión, y los políticos porque creen que son quienes pueden contar lo que de verdad pasa y eso, claro, no les favorece a ellos.
    El Gobierno marroquí será consciente de la repercusión internacional que tendrá su acción.
    Efectivamente pero, de todas las formas, estos días, las horas que hemos tenido que permanecer en Las Palmas cuando nos repatriaron, hemos hablado con las asociaciones y nos dicen que la situación de Marruecos en este momento es tan hostil que saben que esto tiene muy mala repercusión porque da a entender que no queremos ver pero es que si vamos e hiciéramos imágenes, fotos, conversaciones o grabaciones con lo que cuentan de verdad los saharauis que están allí sería muchísimo peor. Es decir, que puesto en la balanza, esto tiene una repercusión que a Marruecos no le favorece pero la otra es mucho peor en el sentido de que tendríamos hasta pruebas. De hecho, íbamos con la conciencia de que mientras estuviéramos allí nos iba a seguir la Policía, que si hacíamos fotos nos iban a requisar el teléfono, es decir, sabíamos que el hecho de estar allí y todo lo que viéramos iba a ser malo. Por eso, yo creo que han preferido esto y decir: Bueno, pues al menos no tienen pruebas más que el decir que hemos llegado hasta allí y nos hemos dado la vuelta. Fíjese que en algún medio de Marruecos ha salido la noticia en la que se nos ve a Inés Prieto, la presidenta de la Federación, y a mí con el presidente del Polisario y con un niño saharaui en el Ayuntamiento de Zamora, en el programa de Vacaciones en Paz. Esa foto viene acompañada de un texto para justificar su postura el Gobierno de Marruecos en el que dice que han expulsado a una delegación de 42 personas, que casi es de risa porque éramos cuatro mujeres, pues hablaba de 42 personas que quería llegar allí a… bueno, a invadirles, entre comillas. Además, como teníamos muy claro que no teníamos nada que ocultar que íbamos con nuestro pasaporte, les explicamos que nuestra defensa del pueblo saharaui no quiere decir que tengamos que atacar a los marroquíes, que nosotros íbamos a apoyar a unos amigos pero, desde luego, no pensando en provocar ningún incidente pero no valió ninguna explicación que les dimos y no nos dejaron bajar del avión, cosa que, por otra parte, es mejor porque en el caso de que hubiéramos bajado habríamos perdido el control de la situación y el propio comandante nos recomendó que dado que nos habían expulsado deberíamos volver y no bajar del avión ni siquiera a negociar porque el avión es territorio español.
    ¿Tiene pensado mover algún hilo para que nuestro Gobierno, al menos, eleve una queja enérgica formal?
    Eso vamos a hacerlo pero nos vamos a dirigir directamente a la ONU, que tiene allí una delegación a la que, en muchos casos, no están dejando actuar con tranquilidad, por lo que nos refieren los saharauis, y vamos a ir directamente a la ONU y al Comité de Derechos Humanos de la propia ONU porque creemos que esto es un problema internacional, aunque es cierto que los españoles tenemos más vinculación, más afecto, más responsabilidad, llamémoslo como queramos, pero es un problema internacional. Al Gobierno de España, claro que se lo vamos a decir, al Gobierno de Marruecos nos vamos a quejar, aunque sabemos que no sirve para nada pero, sobre todo, el informe que estamos elaborando queremos mandarlo a los organismos internacionales, que son los que deben buscar una solución pacífica al conflicto. Nosotros no decimos el cómo, para eso están los organismos internacionales, pero lo que es cierto es que son 39 años sobreviviendo solamente a base de ayuda humanitaria en unos campamentos hostiles y con una resolución de la ONU que reconoce al pueblo saharaui y reconoce su derecho a la autodeterminación. Luego, ¿por qué no se cumple esa recomendación de la ONU? Creemos que la ONU tiene que resolverlo y creemos que está en vías de hacerlo pero el problema es que el tiempo pasa y mientras tanto, pues hay muchas personas que malviven o que mueren.
    Zamora24horas, 02/09/2014
  • Prensa marroquí: “La Unión Europea elige como responsable para su política Exterior a Federica Mogherini, una italiana incondicional defensora del pueblo saharaui en Italia”

    Traducción y resumen: Poemario por un Sahara Libre
    Las circunstancias en las que se han desarrollado las elecciones especiales del Parlamento Europea llevan consigo desarrollos negativos para los intereses de Marruecos. Esto se debe a la llegada al Parlamento de fuerzas de izquierdas y de derechas nacionalistas que adoptan posiciones hostiles contra Marruecos en los asuntos de la inmigración, agricultura y el Sahara. 
    Se trata de altos funcionarios que van a asumir nuevos cargos en la Comisión Europea. Como el caso de la Representación de la Política Exterior Europea, que será desempeñada por la italiana Federica Mogherini, uno de los pilares de apoyo al Polisario en Italia. (Mogherini sustituye en el cargo a Catherin Ashton).
    http://poemariosaharalibre.blogspot.be/2014/09/prensa-marroqui-la-union-europea-elige.html
  • Los marroquíes no quieren testigos incómodos del trato que recibe el pueblo saharaui en los territorios ocupados

    Continuando con la decisión de impedir a los extranjeros visitar los territorios ocupados del Sáhara Occidental, las autoridades marroquíes de ocupación, en la tarde del viernes, en el aeropuerto de El Aaiún, han expulsado a la delegación femenina procedente de la comunidad española de Castilla y León sin indicar los motivos.
    Las miembros de la delegación expulsados son: la alcaldesa de Zamora, Sra. Rosa Valdeón; su consejera de comunicación, Marie Emrneza; un miembro de la junta ejecutiva nacional del Partido Popular, acompañados por la presidenta de la Unión de Asociaciones de Castilla y León Solidarias con el Pueblo Saharaui, Inés Prieto y la secretaria general Verónica Rodríguez.
    Todos han venido con la intención de visitar los territorios ocupados y reunirse con organizaciones de la sociedad civil saharaui para ver la situación de los derechos humanos y el desarrollo en el campo, pero las autoridades de ocupación no han querido que esto se llevase a cabo.
    Por motivo de la decisión de las autoridades de ocupación, el número de extranjeros que han sido expulsados de los territorios ocupados desde la última resolución del Consejo de Seguridad de la ONU sobre la cuestión del Sáhara Occidental ha aumentado a 42 personas de ambos sexos, incluidos los observadores, abogados , periodista y miembros de Redes y organizaciones de mujeres.
    La alcaldesa de Zamora, Rosa Valdeón, considera un « ataque » a los derechos civiles la expulsión « preventiva » y « totalmente injustificable » de Marruecos que ha sufrido una delegación castellanoleonesa de ayuda al pueblo saharaui de la que ella formaba parte.Valdeón, en un comunicado recogido por Europa Press, publicado el ,30 de agosto de 2014 ha criticado la expulsión de una delegación « pacífica » y con ciudadanos de un país que ni siquiera necesitan visado para acceder a Marruecos »Es un ataque a los derechos civiles y solo puede explicarse pensando que los marroquíes no quieren testigos incómodos del trato que recibe el pueblo saharaui en los territorios ocupados », ha señalado.Asimismo, la alcaldesa ha explicado, en declaraciones a Europa Press, que sabían que era algo que podía pasar ya que la actitud de Marruecos en territorios ocupados es muy dura y no es la primera vez que pasa.La UNMS condena de forma enérgica y contundente la expulsión de la delegación zamorana y pide de las autoridades españolas tomar las medidas pertinentes para poner fin a estas prácticas represivas y dictatoriales de su “vecino” del sur.
    http://mujeressaharauisunms.blogspot.com.es/2014/09/los-marroquies-no-quieren-testigos.html
  • Affaire Ali Aarrass: l’Espagne condamnée par un comité de l’ONU

    Nouveau rebondissement dans l’affaire Ali Aarrass, du nom de ce Belgo-Marocain condamné au Maroc à 12 années de prison pour « terrorisme » après des aveux arrachés sous la torture.
    Le Comité des droits de l’homme des Nations unies, dans une communication du 28 août 2014, vient de fustiger l’Espagne pour avoir extradé le plaignant en décembre 2010 alors qu’il existait un risque sérieux de torture encouru, comme le même comité l’avait d’ailleurs signalé en extrême urgence il y a quatre ans.
    Les avocats d’Ali Aarrass, dans un communiqué, expliquent qu’ainsi, « le Comité des droits de l’homme constate qu’Ali Aarrass a bien été sauvagement torturé. Il considère, à cet égard, qu’en dépit des informations transmises aux autorités espagnoles, cet Etat n’a pas évalué adéquatement le risque de mauvais traitements. En effet, l’ « Audiencia nacional » avait simplement estimé que la torture n’était pas assez systématique au Maroc que pour justifier un refus d’extradition ! ».
    Selon le Comité des droits de l’homme, l’Espagne doit maintenant, d’une part, offrir une compensation adéquate à Ali Aarrass pour les souffrances encourues et, d’autre part, prendre toutes les mesures possibles vis-à-vis des autorités marocaines pour assurer un suivi efficace quant au traitement du plaignant. L’Espagne a six mois pour se conformer à cette décision.
    Les avocats, Mes Alamat, Cohen et Marchand, rappellent que, par ailleurs, une autre instance onusienne, le Comité contre la torture, saisi d’une plainte contre le Maroc, « a constaté le 27 mai 2014 que ce pays a bien violé la règle absolue de l’interdiction de la torture, n’a pas mené d’enquête sérieuse à cet égard, et a condamné Ali Aarrass sur base de preuves tronquées. Ce Comité a donné 90 jours au Maroc pour commencer une enquête impartiale et approfondie, incluant un examen médical conforme aux standards internationaux. Une instruction (impartiale ?) a bien été rouverte. Ali Aarrass n’a cependant pas été libéré et croupit toujours en prison, à la merci de ses tortionnaires ».
    Enfin, on attend pour le 11 septembre prochain une décision en degré d’appel de la chambre bruxelloise des référés dans une plainte d’Ali Aarrass contre l’Etat belge à qui il demande une assistance consulaire refusée au motif principal qu’il est binational. En première instance, la juge avait donné raison au plaignant. Si elle est confirmée en appel, cette décision ferait jurisprudence.
    http://www.lesoir.be/642/article/actualite/monde/2014-09-01/affaire-ali-aarrass-l-espagne-condamnee-par-un-comite-l-onu
  • Caso Ali Aarrass: España condenada por un comité de la ONU

    Nuevo giro en el caso Ali Aarrass, el nombre de este belgo-marroquí condenado en Marruecos a 12 años de prisión por « terrorismo » a raíz de confesiones obtenidas bajo tortura.
    El Comité de Derechos Humanos de las Naciones Unidas, en una comunicación del 28 de agosto del 2014, acaba de fustigar a España por haber extraditado en diciembre del 2010 al querellante sabiendo que corre un serio riesgo de tortura, tal y como el mismo comité lo ha señalado en extrema urgencia hace cuatro años.
    Los abogados de Ali Aarrass, en un comunicado, explicaron que de este modo, « el Comité de Derechos Humanos constata que Ali Aarrass ha sido salvagemente torturado. Considera, en este sentido, que a pesar de las informaciones transmitidas a las autoridades españolas, éste Estado no ha evaluado adecuadamente el riesgo de malos tratos. En efecto, la « Audiencia Nacional » estimó simplemente que la tortura no era sistemática en Marruecos como para justificar un rechazo de extradición! « .
    Según el Comité de Derechos Humanos, España deberá ahora, por una parte, dar una compensación adecuada a Ali Aarrass por el sufrimiento incurrido y, por otra, adoptar todas las medidas posibles con las autoridades marroquíes para garantizar un seguimiento eficaz en cuanto al trato del querellante. España tiene seis meses para cumplir con la decisión.
    Los abogados Mes Alamat, Cohen y Marchand, recuerdan que, además, otra instancia de la ONU, el Comité contra la Tortura, en el marco de una denuncia contra Marruecos, « constató el 27 de mayo del 2014 que este país ha violado efectivamente la regla absoluta de la prohibición de la tortura, no hizo ninguna investigación seria en este sentido, y condenó a Ali Aarrass sobre la base de pruebas truncadas. Este comité dio 90 días a Marruecos para iniciar una investigación profunda e imparcial, que incluya un examen médico de acuerdo con las normas internacionales. Una instrucción (imparcial?) fue efectivamente abierta. Sin embargo, Ali Aarrass, no ha sido liberado y sigue languideciendo en prisión, a merced de sus verdugos « .
    Por último, se esperan para el 11 de septiembre decisiones en grado de apelación de la Cámara de Bruselas en una queja de Ali Aarrass contra el Estado belga a quien pide una asistencia consular rechazada bajo el principal motivo de que tiene la doble macionalidad. En primera instancia, la juez había dado razón al querellante. Si es confirmada en apelación, esta decisión hará jurisprudencia.
    Le Soir, 01/09/2014
    Traducción no oficial de Noticias del Sáhara
  • Le Maroc poursuit ses violations des droits humains et son blocus imposé aux territoires sahraouis occupés (président sahraoui)

    Le président sahraoui, secrétaire général du Front Polisario, Mohamed Abdelaziz a affirmé que le régime marocain poursuit ses violations des droits de l’Homme et son blocus imposé aux territoires occupés, a indiqué lundi l’agence de presse sahraouie (SPS). 
    Dans une lettre adressée au secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon, le président sahraoui a souligné que le «régime marocain tente de dissimuler un crime multiforme: occupation illégale, graves violations des droits de l’Homme, pillage des ressources outre le blocus imposé aux territoires occupés du Sahara occidental». Il a ajouté que «les autorités marocaines poursuivent leur blocus imposé aux territoires occupés du Sahara occidental et adoptent la politique d’expulsion et d’intimidation à l’encontre les observateurs internationaux indépendants». 
    Le président Abdelaziz a rappelé le refoulement vendredi dernier de l’aerport d’Al Ayoune occupée d’une délégation de femmes espagnoles et d’une autre délégation venue du Pays Basque dont les membres ont été interdits de se rendre à la ville d’Al-Ayoune et contraints d’aller à Agadir (Maroc). 
    Par ailleurs, des étudiants sahraouis ont été maltraités à l’aéroport de Casablanca puis à celui d’El-Ayoune les 29 et 30 août.
    R. I.
    http://www.algeriepatriotique.com/article/le-maroc-poursuit-ses-violations-des-droits-humains-et-son-blocus-impose-aux-territoires-sah