Mois : décembre 2014

  • Chris Coleman : l’homme qui empêche le Makhzen de dormir

    Par Merzak Tigrine, le 14-12-2014
    La fuite de documents diplomatiques marocains confidentiels, d’abord sur Facebook et Twitter ensuite, met le Makhzen dans tous ses états. Il faut croire que la masse de documents gênants révélés par un certain Chris Coleman a de quoi perturber les dirigeants marocains, d’autant plus qu’ils sont dans l’incapacité de découvrir sa véritable identité ni d’identifier sa source non plus. Et pourtant, le bonhomme a commencé ses révélations en octobre dernier, à raison d’une moyenne de 6 documents par jour, sans que nul ne parvienne à le débusquer. 
    En effet, depuis le début du mois d’octobre, un compte portant le nom de Chris Coleman a publié sur Facebook puis Twitter des centaines de documents présentés comme officiels, certains même comme confidentiels. Celui qui affirme disposer de “plus de 6 Go de documents” a donné un aperçu de cela en publiant la base de données du personnel du ministère des Affaires étrangères. 
    Ainsi, la liste de tous les fonctionnaires de ce ministère, diplomates, agents techniques et employés, etc., avec leurs noms, prénoms, date de naissance, état civil, nombre d’enfants, matricules, numéros de la carte d’identité nationale et date de recrutement, a été publiée. Aussi bizarre que cela puisse paraître, les autorités du royaume n’ont jamais démenti ou mis en doute des documents divulgués. Ces derniers concernent notamment des actions de lobbying supposées du Maroc sur le Sahara occidental, l’ancienne colonie espagnole qu’occupe Rabat depuis 1975. 
    Solution de facilité, Rabat pointe du doigt, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Salaheddine Mezouar, les services secrets algériens d’être derrière l’opération. Il n’en demeure pas moins que des médias locaux n’écartent pas l’idée que l’origine des fuites pourrait provenir du piratage informatique de messageries de hauts responsables ou de journalistes marocains. L’on évoque également, comme possible piste, le nom d’un journaliste espagnol d’El-Pais, qui a démissionné le 30 avril 2014. 
    Pour rappel, il avait publié sur son blog “Orilla Sur” (rive sud), hébergé sur le site d’El Pais, une vidéo d’Al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) qui menace pour la première fois le Maroc et critique le népotisme et la corruption du roi Mohammed VI, avant d’inviter les jeunes Marocains à émigrer vers Allah plutôt qu’en barque. Interrogé, jeudi, sur ces fuites, le porte-parole du gouvernement, Mustapha Khalfi, a fustigé “une campagne enragée” contre le royaume. 
    “Le Maroc n’aura de cesse de présenter les preuves attestant que le voisin de l’Est (l’Algérie, ndlr) nourrit le conflit autour du Sahara occidental”, a-t-il ajouté, devant une commission des affaires étrangères au Parlement, selon la même source.
  • Importancia geoestratégica de Argelia

    Ricardo Sánchez Serra
    Argelia celebró el 60° aniversario del inicio de la lucha armada contra el colonialismo francés. El conflicto costó la vida de millón y medio de argelinos, dos millones de internados en campos de concentración, 500 mil refugiados en diferentes países y que desembocó en la independencia el 5 de julio de 1962.
    Muchas razones motivaron la invasión francesa al territorio argelino, una de ellas el pretexto del“golpe de abanico” del Dey (gobernador turco) al cónsul francés, por el continuo engaño de éste en pagar una cuantiosa deuda por la venta de grandes cantidades de trigo a París. Más de 150 mil soldados irrumpieron en territorio argelino, empezando la colonización con más de 500 mil inmigrantes y segregando a la población nativa.
    Un aborrecible hecho marcó a los argelinos y fue el germen del inicio de los combates por la independencia. Mientras el 8 de mayo de 1945 el mundo celebraba el fin de la Segunda Guerra Mundial, el pueblo argelino salió a las calles para exigir la independencia: el ejército francés masacró a 45 mil argelinos en Sétif, Guelma y Kherrata.
    Numerosos países o personas han tenido la grandeza de pedir perdón por crímenes o injusticias de sus antepasados: Japón lo hizo con Corea, Italia con Libia, Serbia con Croacia, el Papa Juan Pablo II con los judíos, entre otros. Los argelinos esperan lo mismo de Francia.
    Argelia es un gran país y de influencia geoestratégica cada vez más poderosa en el ámbito internacional. Ubicada al norte de África, con un territorio que abarca un área de 2’381,741 Km2, es el país más grande del Magreb y el noveno en el mundo. Tiene una población de 37 millones de habitantes, compuesta en su mayoría por jóvenes menores de 20 años. Es una potencia en hidrocarburos.
    No solo por ser una potencia en hidrocarburos, la influencia geoestratégica de Argelia crece en el ámbito internacional: se ha convertido en mediador de disputas internacionales en África y en el Medio Oriente. Impulsa la integración a través de la Liga de Países Árabes y fue uno de los propulsores de la creación de la Unión del Magreb Árabe con la finalidad de promover la cooperación política y económica. Además, lidera los esfuerzos en la lucha contra el terrorismo y el crimen organizado. Fue elogiada por el ministro de Defensa español Pedro Morenés, al destacar la importancia de Argelia para “la estabilidad en la cuenca mediterránea y en África”.
    Líder del Movimiento No Alineado, tiene como prioridad en su política exterior, el respeto de la soberanía y el apoyo a la libre autodeterminación de los pueblos. 
    Es el primer inversionista del mundo árabe en el Perú, con mil millones de dólares, a través de la impresa gasífera Sonatrach y Transportadora de Gas. El mandatario Abdelaziz Bouteflika, a la sazón presidente de la Liga Árabe, impulsó su apoyo al Perú para que fuera elegido miembro del Consejo de Seguridad, periodo 2006-2008. Donó un millón de dólares para los damnificados del terremoto de Pisco. 
    Increíble y lamentablemente un funcionario peruano tiene fondeado el acuerdo de promoción y protección de inversiones entre Perú y Argelia desde febrero del 2006. ¿No queremos más inversiones?
  • Atteintes aux droits de l’Homme : Le Maroc de nouveau épinglé

    Le Réseau euro-méditerranéen des droits de l’homme (REMDH) a dénoncé « les attaques marocaines répétées » contre les organisations de défense des droits de l’homme, notamment dans les territoires occupés du Sahara occidental. 
    Dans une lettre ouverte au Conseil d’association Union européenne-Maroc, qui doit se réunir le 16 décembre prochain, le réseau a condamné « les attaques répétées dont font l’objet les organisations de défense des droits de l’homme, notamment au Sahara occidental », appelant « à mettre un terme aux arrestations arbitraires lors de manifestations pacifiques » des Sahraouis. 
    Le Réseau a appelé le Maroc à mettre un terme également à l’ »harcèlement judiciaire des activistes revendiquant leur droit à manifester pacifiquement, notamment sur le territoire du Sahara occidental, libérer les manifestants détenus suite à des condamnations arbitraires et abandonner les charges retenues contre eux ». 
    Il a exhorté le Maroc « à garantir de manière effective l’exercice des droits aux libertés de réunion, d’expression et d’association par tout individu ou groupe sans discrimination, notamment au Sahara occidental » occupé. 
    Le REMDH a dénoncé « l’usage excessif et inutile de la force lors de plusieurs manifestations », appelant le Maroc « à garantir de manière effective la liberté de se rassembler et de manifester pacifiquement et d’exprimer leurs opinions ». 
    « Ces restrictions de la liberté d’association sont encore plus systématiques au Sahara occidental, où pour des raisons politiques, plusieurs associations n’obtiennent pas leur reconnaissance légale, ce qui limite directement leur capacité d’organiser des réunions publiques ou d’appeler à manifester », a relevé le Réseau. 
    Le REMDH a demandé à l’UE de rappeler à ses interlocuteurs marocains « l’impérieuse nécessité d’appliquer en tous lieux et en tous domaines la même volonté de respecter les droits fondamentaux de chacun », appelant à lever les « obstacles administratifs et politiques qui empêchent certaines associations de défense des droits de l’homme et autres associations, notamment sahraouies, d’obtenir leur statut légal ». 
    Précisant que le Conseil d’association UE-Maroc se tient après la tenue au Maroc du deuxième Forum mondial des droits de l’Homme, le Réseau a dénoncé l’interdiction d’accès au territoire « dont ont été victimes des défenseurs des droits de l’homme syriens et irakiens ainsi que la saisie, par la douane marocaine, de documents officiels de participants au Forum ». Institué en 1997, le Réseau euro-méditerranéen des droits de l’homme est composé de plus de 60 membres représentant des organisations de défense des droits de l’homme, des institutions et des personnes situées dans 30 pays de la région euro-méditerranéenne.
  • Sahara Occidental Les violations des droits de l’homme par le Maroc renforcent la solidarité avec les Sahraouis

    ALGER– Les violations des droits de l’homme par le Maroc dans les territoires occupés du Sahara Occidental, ne font que « renforcer » l’élan de la solidarité internationale à l’égard de la cause sahraouie, ont relevé dimanche plusieurs intervenants à la 5ème conférence d’Alger sur le droit des peuples à la résistance.
    « Il s’agit d’un devoir de résistance que de soutenir cette cause, aussi bien pour l’Etat suisse, que pour les partis politiques et la société civile », a indiqué Christianne Perregaux, présidente du comité suisse de solidarité avec le peuple sahraoui, actif depuis 30 ans.
    « Résister, c’est s’engager et agir concrètement pour amener nos Etats à prendre des décisions politiques et humanitaires en faveur des Sahraouis », a-t-elle souligné, appelant à « saisir toutes les opportunités, afin d’affirmer les valeurs que nous partageons tous, dont le droit des peuples à l’autodétermination », Elle a estimé, en outre, que l’engagement en faveur de cette cause « doit inclure notamment la défense des droits de l’homme pour le peuple sahraoui, à travers toutes les instances nationales et internationales », insistant sur la nécessité de « transformer cette solidarité en action politique ».
    Pour sa part, le président des amis de la RASD en Afrique du Sud, Keit Mokoap, a dénoncé l’empêchement, suivi d’arrestations, par la police marocaine des délégations étrangères désireuses de se rendre dans les territoires sahraouis occupés, notamment les activistes en droits de l’homme.
    Ayant lui-même fait l’objet d’un contrôle durant un récent séjour au Maroc, il a exprimé le v£u que se réalise le « rêve » du défunt Nelson Mandela d’une Afrique « totalement affranchie des chaînes de l’oppression et de l’occupation étrangère ».
    « J’ai été moi-même prisonnier sous l’Apartheid et je suis devenu parlementaire après son abolition, et je peux affirmer que les pratiques du Maroc ne sont qu’une continuité des pratiques de l’ex-régime ségrégationniste sud-africain », a-t-il soutenu.
    Pour sa part, Otay Mohamed, membre du comité tunisien de solidarité avec le peuple sahraoui, a plaidé pour que soit saisi la « révolution du jasmin » en Tunisie pour « mieux faire connaître et défendre la cause sahraouie », promettant des actions « concrètes » dans un « proche avenir ».
  • Rajoy, el gusto por la democracia y Marruecos

    “Yo intento llevarme bien con todo el mundo, pero a mí me gusta la democracia y tengo derecho a que me guste”. Así ha contestado Mariano Rajoy, según publica hoy el diario El País, al periodista de Televisa Joaquín López-Dóriga, quien le ha preguntado por sus malas relaciones con el presidente venezolano, Nicolás Maduro.
    Hace unas semanas, Maduro, uno de los líderes ausentes en la Cumbre Iberoamericana que se celebra en Veracruz (México), retiró a su embajador en Madrid después de que el jefe del Gobierno español recibiera a la esposa del opositor venezolano encarcelado, Leopoldo López.
    Sin embargo, Rajoy se lleva estupendamente bien con la dictadura medieval marroquí y eso no le molesta.
    Nos gustaría mucho, en este país de poca democracia, que el presidente del gobierno español recibiera la esposa de un opositor marroquí.
    ¿O es que Marianito tiene miedo a que la “democracia” marroquí se enfade dejando pasar unas pateritas hacia la península?
  • 40 ans, barakat ! (Ça suffit!)

    La 5e conférence internationale d’Alger sur « Le droit des peuples à la résistance : le cas du peuple sahraoui » a entamé ses travaux, hier, au Palais de la culture. Plusieurs personnalités, entre autres, Mohamed Abdelaziz, président sahraoui, Kamel Rezzag Bara, conseiller du président Bouteflika, des responsables de partis, des diplomates, ont pris part à cette conférence à l’ssue de laquelle une déclaration finale sera adoptée.
    Le Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS) donne, pour la cinquième fois, de la voix à la résistance de la dernière colonie en Afrique. « Nous ne dérogerons pas au principe de soutien au mouvement de libération sahraoui qui est reconnu par plus de 156 Etats de par le monde et symbolisé par le sacrifice de nombreux martyrs depuis son déclenchement », déclare Saïd Ayachi, le président du CNASPS, rappelant à l’assistance que le peuple sahraoui ne demande rien d’autre à la communauté internationale que d’exercer son droit à l’autodétermination pour pouvoir vivre enfin libre et indépendant. « Il nous est impossible, en tant qu’Algériens, de nous taire car nous sommes passés par là », dit-il, tout en s’interrogeant si ceux qui demandent à l’Algérie de « cesser son soutien à cette cause » connaissent notre histoire, au moins celle qui s’étale de l’émir Abdelkader à la Révolution de Novembre et savent que notre soutien est puisé de notre respect à la légalité internationale et à notre culture révolutionnaire. « Nous ne pouvons nous taire ou applaudir ceux qui croient que la solution est dans le comportement actuel du Maroc dans les territoires occupés ou ses propos sur l’Algérie », lance-t-il. « Ni la fuite en avant, ni le défi de la communauté internationale ne sauraient être la solution au conflit du Sahara occidental », avertit Ayachi. « Seul le respect de la légalité internationale doit en être l’issue juste et rapide », martèle-t-il, en invitant la communauté internationale à prendre ses responsabilités avant que « peuple sahraoui ne perde confiance en elle et en ses institutions ». « Ban Ki-moon, qui a promis de faire de 2015 l’année du règlement de la question sahraouie, doit faire avancer les choses impérativement et concrétiser sa promesse », insiste-t-il. Quasiment tous les intervenants qui lui ont succédé ont repris cette mise en garde.
    Le peuple sahraoui ne doit pas perdre espoir 
    « La communauté internationale doit veiller à ce que le peuple sahraoui qui ne veut qu’une solution juste à son problème ne perde espoir » et « le Maroc doit comprendre qu’il ne peut ignorer indéfiniment le droit international et arrêter sa politique de répression au Sahara occidental » déclarent Sholte Suzanne Kristine, présidente de la Fondation du Forum de la défense des droits de l’Homme et Obed Bapela de l’ANC (Afrique du Sud), avant de « conseiller » les Sahraouis de commencer d’ores et déjà la formation de leurs élites. Le Sud-Africain suggère aux organisations régionales (Union européenne, Ligue arabe) de faire comme l’Union africaine : nommer leurs représentants spéciaux pour le Sahara occidental. Brahim Ghali, ambassadeur sahraoui en Algérie, qui est convaincu du « soutien indéfectible et en toutes circonstances de l’Algérie et de la solidarité internationale à la justesse du combat de son peuple jusqu’à l’indépendance », est certain de l’issue que connaîtra sans conteste cette lutte : la victoire. « En tant qu’Espagnol, je dois dire merci à l’Algérie qui soutient sans relâche, sans discontinuité depuis plus de 40 ans le Front Polisario », déclare Carmelo Ramirez, président de la Fédération espagnole de solidarité avec le peuple sahraoui, insistant pour que 2015 soit « décisive » pour la cause sahraouie. « Nous devons faire pression sur le Conseil de sécurité pour qu’il applique ses résolutions, sur l’Espagne pour qu’elle assume ses responsabilités en sa qualité de puissance administrative qui a trahi les Sahraouis en 1974 et la France officielle qui continue à soutenir, au mépris de la légalité internationale et de son opinion publique, le Maroc au Conseil de sécurité », préconise-t-il. Pierre Galland, président de l’Eucoco, est tombé à bras raccourcis sur le comportement des diplomates marocains en charge du dossier Sahara occidental. « Le Maroc qui achète le silence des uns, et la complicité des autres, doit savoir que le monde a tourné la page du premier et du second collèges et qu’il y a un seul droit. Et ce droit doit être appliqué, aujourd’hui ou demain », soutient-il
    « C’est bien le Maroc qui… »
    « La communauté internationale doit prendre des mesures sévères contre la Maroc qui continue à défier ouvertement les Nations unies et saper ses efforts visant à aboutir à une solution au conflit du Sahara occidental », affirme, lors de son intervention, le président sahraoui. « C’est bien le Maroc qui refuse de recevoir l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental, Christopher Ross, et permettre à sa représentante spéciale, Kim Bolduc, d’entamer sa mission. C’est bien le Maroc qui veut chasser la Minurso. C’est bien le Maroc qui est responsable de crimes contre l’humanité avec son mur de séparation qu’il a truffé de millions de mines interdites d’usage à l’échelle internationale. C’est bien le Maroc qui interdit l’entrée dans les territoires occupés des observateurs internationaux et indépendants et multiplie les exactions et autres violations des droits humains à l’encontre des populations sahraouies. C’est bien le Maroc qui s’en prend aux organisations non-gouvernementales, qui répercutent la réalité des violations commises par les forces d’occupation du royaume et la spoliation des richesses naturelles du Sahara occidental », indique-t-il. Dans la foulée, le président Abdelaziz est revenu sur la nécessité d’élargir les prérogatives de la mission des Nations unies pour le référendum au Sahara occidental pour qu’elle englobe la surveillance du respect des droits de l’Homme par le Maroc dans les territoires occupés. Tout en insistant sur la nature « indiscutable » du droit des Sahraouis à la résistance et à l’autodétermination, le président sahraoui a considéré que « l’acharnement du Maroc à lui refuser ce droit et en pratiquant la répression, ne font qu’accentuer la détermination du peuple sahraoui à poursuivre son combat ». « Les tentatives du Maroc d’imposer le fait colonial se sont avérées vaines et ont été accueillies par un refus catégorique de la part des Sahraouis et par un consensus national sur la nécessaire indépendance », conclut le président sahraoui, ne tarissant pas d éloges et de remerciements à l’Algérie qui a ouvert la voie le 11 décembre 1960 à la résolution 1514 qui consacre le droit des peuples à l’autodétermination et ne cessant pas de démontrer la « dangerosité » du Maroc pour la « stabilité » de la région. Comment ? avec sa drogue, dit-il, rappelant que le royaume est le « plus grand » producteur et exportateur de cannabis. Les travaux reprendront aujourd’hui à l’hôtel El Aurassi.
    Djamel Boukrine
  • Un responsable algérien à Mezouar : «Le Maroc est en bonne voie pour devenir le pestiféré de la région»

    Un responsable algérien qui a requis l’anonymat a qualifié, dans une déclaration àAlgeriepatriotique, les accusations du ministre marocain des Affaires étrangères, Salah-Eddine Mezouar, de «puériles, gratuites et dénuées de tout fondement». Il a dénoncé «ce réflexe pavlovien qui consiste à toujours pointer un doigt accusateur vers l’Algérie». 
    La réaction de Rabat «illustre le désarroi et la fuite en avant d’une diplomatie qui doute de sa prétendue cause nationale devant l’ampleur du scandale Coleman» (divulgations de documents secrets marocains compromettants, ndlr), a-t-il poursuivi. 
    D’après notre interlocuteur, les révélations faites sur les réseaux sociaux ont «le mérite de mettre en lumière une vaste entreprise de corruption au sein des organisations internationales et un recours honteux à certains lobbies». Le rapprochement avéré entre le Makhzen et les sionistes «en dit long sur la sincérité et l’engagement de ceux qui prétendent défendre la cause palestinienne à la tête du comité El-Qods», a encore souligné notre source. 
    Les tentatives du Maroc de discréditer l’Algérie ne sont qu’un coup d’épée dans l’eau et risquent de se retourner contre leurs initiateurs, laisse entendre ce responsable algérien. «Ce pays qui a des problèmes avec tous ses voisins, l’Espagne, la France, l’Algérie et la Mauritanie, devrait prendre enfin conscience que l’essence expansionniste de sa politique va finir par en faire un pestiféré au niveau de la région», avertit notre source. 
    Les diatribes véhémentes et intempestives des responsables marocains contre l’Algérie commencent à agacer les autorités algériennes qui avaient, jusque-là, adopté le silence dans ce genre de circonstances. Il faut dire que les Marocains imputent tous les maux qui touchent leur pays à leur voisin de l’Est. La dernière sortie du ministre des Affaires étrangères marocain en est l’exemple parfait. 
    Dans une intervention devant les sénateurs marocains, il a accusé les services secrets algériens d’être à l’origine des révélations, documents à l’appui, faites par le biais du compte Twitter d’un certain Chris Coleman sur les pratiques de corruption du Makhzen et ses accointances avec le lobby sioniste. Le chef de la diplomatie marocaine n’a pas démenti les informations divulguées par ces fuites. 
    Le bateau marocain prend l’eau de toute part et les dernières inondations qui ont provoqué de nombreuses pertes humaines et matérielles ont révélé l’ampleur de la misère sociale qui secoue ce pays et toute l’impuissance des autorités marocaines à y faire face. Pour apaiser la colère de la population et flouer l’opinion publique sur les camouflets de la diplomatie marocaine en perte de vitesse, le Makhzen s’invente un ennemi extérieur qui n’est autre que l’Algérie. Mais le peuple marocain n’est pas dupe.
    Sonia Baker
  • El muro más largo del mundo divide a Marruecos del Sahara Occidental

    El drama que se oculta en el país donde el miércoles jugará San Lorenzo de Almagro por la Semifinal del Mundial de Clubes
    Los sarahauis son una de las naciones del planeta que no tienen Estado y es reconocido sólo por 84 países.
    Manuel Alfieri
    Es probable que, entre los 4000 hinchas de San Lorenzo que este miércoles acompañarán al « Ciclón » en la semifinal del Mundial de Clubes, no muchos sepan que en Marruecos, sede de la competición, nace el paredón más grande del mundo, de 2720 kilómetros y 60 veces más largo que el mítico Muro de Berlín. El imponente muro tuvo y tiene una función clara: partir en dos al Sahara Occidental, el país situado en el noroeste africano que es escenario de históricas disputas. De un lado quedaron los territorios ocupados por el reino marroquí desde 1976; del otro, los controlados por el Frente Polisario de la República Árabe Saharaui Democrática (RASD), el movimiento que, justamente, lucha por la independencia y el fin de la ocupación.
    Es cierto, el llamado « muro de la vergüenza » está lejos de Marrakech, donde los dirigidos por el « Patón » Bauza jugarán con el conjunto neozelandés Auckland City para intentar meterse en la final del Mundial de Clubes. Pero algo habrán tenido que ver con el desarrollo económico que ostenta esta suntuosa ciudad, rodeada de palacios, mezquitas y hoteles cinco estrellas. Es que con la ocupación, Marruecos se quedó con los dos tercios más ricos del Sahara Occidental, donde están los yacimientos de fosfatos más grandes del mundo.
    La construcción del muro comenzó en 1980 y culminó en 1987 con ayuda foránea. La intención era frenar el avance del Frente Polisario y expulsar a los saharauis, que quedaron relegados al tercio de territorio restante: un inmenso y pobrísimo desierto. Miles de familias fueron divididas y jamás pudieron reencontrarse. La pared está rodeada por un campo minado y rigurosamente vigilada por 180 mil soldados del Ejército marroquí.
    Su edificación es el resultado de una historia que no se limita a los años ’80. La RASD era, desde 1958, el territorio del Sahara Español, un enclave colonial dominado por el país ibérico hasta fines del franquismo. Desgastado por la radicalización de los movimientos independentistas, el gobierno de España decidió abandonar a los saharauis en 1976 y se los entregó en bandeja al reino marroquí, que venía reclamando la soberanía del territorio ya desde 1956.
    La denominada Marcha Verde de Marruecos, que consistió en el envío de 350 mil ciudadanos marroquíes para ocupar el Sahara Occidental, fue la excusa perfecta para España. Las autoridades dijeron que no podían reprimir semejante movimiento popular, aunque en la marcha no todos eran civiles: unos 25 mil soldados caminaron junto a madres y chicos.
    Así, pasivamente, la RASD fue anexada a Marruecos. De allí en adelante, la historia del pueblo saharaui estuvo marcada por la persecución y la violencia. Una historia que fue contada por Javier Bardem en el documental Hijos de las nubes, donde el director y actor español hurga en las raíces del conflicto para denunciar los crímenes cometidos contra el pueblo saharaui, así como también la silenciosa complicidad de las potencias que se beneficiaron con la ocupación.
    En 1991, después de años de conflicto, la ONU acordó con el Frente Polisario y Marruecos un acuerdo para llevar adelante un referendo sobre su soberanía. Envió una misión especial, pero el trabajo que pretendía realizar en ocho meses todavía hoy sigue inconcluso. Organizaciones internacionales denunciaron que las autoridades marroquíes boicotearon constantemente el plebiscito.
    El Frente Polisario inició así un largo camino para obtener el reconocimiento internacional y recuperar diplomáticamente los territorios pertenecientes al Sahara Occidental que le fueron arrebatados por Marruecos. Al momento, 84 Estados del mundo mostraron su apoyo –entre ellos varios de América del Sur pero no Argentina ni Brasil– aunque la ONU ya reconoció su derecho a la autodeterminación.
    Uno de los países que no reconoce a la RASD como independiente es su antiguo colonizador, España. Desde la llegada al poder de José Luis Rodríguez Zapatero, el gobierno dejó de defender el cumplimiento de la resolución de la ONU y forjó estrechos vínculos con los dirigentes marroquíes. Algo que se profundizó con la asunción de Mariano Rajoy, en 2011.
  • Nouvel appel de Mohamed Abdelaziz à l’élargissement des prérogatives de la Minurso

    Le droit des Sahraouis à la résistance et à l’autodétermination est « indiscutable » et « l’acharnement du Maroc à lui refuser ce droit et en pratiquant la répression ne font qu’accentuer la détermination du peuple sahraoui à poursuivre son combat », a affi rmé hier, samedi à Alger, Mohamed Abdelaziz, président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) à l’ouverture de la conférence internationale d’Alger sur « le droit des peuples à la résistance : le cas du peuple sahraoui ». 
    « Les tentatives du Maroc d’imposer le fait colonial se sont avérées vaines et ont été accueillies par un refus catégorique de la part des Sahraouis et par un consensus national sur la nécessaire indépendance », a ajouté le secrétaire général du Front Polisario dans son allocution prononcée à l’ouverture de la 5e Conférence internationale d’Alger sur « le droit des peuples à la résistance : le cas du peuple sahraoui ». 
    De sa tribune, le président sahraoui a une fois de plus appelé la communauté internationale à prendre des mesures « sévères » contre la Maroc qui « continue à défi er ouvertement » les Nations unies et à « saper » ses efforts visant à aboutir à une solution au confl it du Sahara occidental. « C’est bien le Maroc qui refuse de recevoir l’envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental, Christopher Ross, et permettre à sa représentante spéciale, Kim Bolduc, d’entamer sa mission », a rappelé le SG du Polisario, réaffirmant que le Maroc est «responsable de crimes contre l’humanité pour avoir édifié le mur de séparation qu’il a truffé de millions de mines interdites d’usage à l’échelle internationale ». 
    Il a également accusé le Maroc d’« interdire l’entrée dans les territoires occupés aux observateurs internationaux et indépendants, au moment où il multiplie les exactions et autres violations des droits humains à l’encontre des populations sahraouies ». Le Maroc « s’en prend aussi aux organisations non gouvernementales qui répercutent la réalité des violations commises par les forces d’occupation du royaume et la spoliation des richesses naturelles du Sahara occidental », a-t-il ajouté. C’est pour- quoi, comme soulevé à maintes reprises, il est nécessaire d’élargir les prérogatives de la mission des Nations unies pour le référendum au Sahara occidental (Minurso) pour qu’elle englobe la surveillance du respect des droits de l’Homme par le Maroc dans les territoires occupés. Par ailleurs, pour le président sahraoui, la résistance des réfugiés sahraouis face aux « pénibles conditions de survie et d’attente » est une « leçon de combativité qui mérite tous les sou- tiens et adhésions à l’échelle internationale ». 
    LA CAUSE SAHRAOUIE MARQUE DES POINTS 
    La solidarité internationale avec le peuple sahraoui se poursuivra « jusqu’à l’indépendance de la dernière colonie en Afrique », a indiqué, pour sa part, l’ambassadeur sahraoui en Algérie, Brahim Ghali. S’exprimant à l’ouverture de la 5e Conférence internationale d’Alger sur « le droit des peuples à la résistance : le cas du peuple sahraoui », le diplomate sahraoui a considéré cette rencontre comme un cadre pour exprimer la «large solidarité » affi chée par la com- munauté internationale à la cause sahraouie. 
    M. Ghali a souligné le « soutien indéfectible et en toutes circonstances » de l’Algérie à la « jus- tesse » du combat du peuple sahraoui, réitérant, par la même occasion, l’issue « victorieuse » que connaîtra « sans conteste » cette lutte. 
    Dans le même sens, le président du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS), Saïd Ayachi, a indiqué que le soutien de l’Algérie est « inébranlable », car il est puisé de son « respect à la légalité internationale et de sa culture révolutionnaire ». « Nous ne dérogerons pas au principe de soutien au mouvement de libération sahraoui qui bénéficie de la reconnaissance de plus de 156 pays de par le monde et qui est symbolisé par le sacrifice de nombreux martyrs sahraouis depuis son déclenchement », a poursuivi M. Ayachi, exprimant son « étonnement » quant aux « voix qui exigent de l’Algérie de cesser son soutien à cette cause ». 
    Il a ajouté à ce propos que la lutte des Sahraouis bénéfi cie d’une « large adhésion » internationale émanant de « tous les défenseurs des droits de l’Homme et des causes justes ». Fustigeant l’attitude du Maroc, le président du CNASPS a estimé que «ni la fuite en avant ni le défi de la communauté internationale ne sauraient être la solution au confl it du Sahara occidental », estimant que «seul le respect de la légalité internationale doit en être l’issue juste et rapide » de ce confl it.
    REPORTERS,14/12/2014 
  • Conférence internationale sur le droit des peuples à la résistance : le Maroc contraint à se plier à la légalité internationale

    Le droit du peuple du Sahara occidental à l’autodétermination et à la résistance contre la colonisation marocaine ont été mis en exergue, hier, à Alger, par les participants à la 5eme Conférence internationale d’Alger autour «du droit des peuples à la résistance : le cas du peuple sahraoui». Après plus de cinquante ans de l’adoption par les Nations unies de la Résolution 15-14 ( XV), consacrant le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, les présents à la Conférence internationale d’Alger ont appelé la communauté internationale à «l’application de ce droit légitime pour le peuple sahraoui» seule voie à même de mettre fin à «la colonisation marocaine du Sahara occidental». Rappelant à ce propos que la question sahraouie inscrite à l’ONU depuis 1966, est «la dernière question de décolonisation sur le continent africain» ont-ils souligné. La cérémonie d’ouverture des travaux de la conférence, à laquelle prennent part plus de 300 invités venus des différentes régions du monde, de divers horizons et profils, a été marquée par l’allocution de Mohamed Abdelaziz, président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) et secrétaire général du Front Polisario. 
    Il a appelé dans son message la communauté internationale à prendre des mesures «sévères» contre le Royaume chérifien, qui persiste par sa politique coloniale au Sahara occidental, outre «à défier ouvertement l’ONU» et aussi « en minant les efforts» de l’institution onusienne visant à aboutir à une solution juste et durable au conflit du Sahara occidental. «C’est bien le Maroc qui refuse de recevoir l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental, Christopher Ross» affirme le président de la Rasd. Ajoutant dans ce sens que c’est aussi Rabat qui «refuse» à Kim Bolduc, la nouvelle responsable de la Mission onusienne pour un référendum au Sahara Occidental (Minurso) d’»entamer sa mission». Sur les pratiques de la politique coloniale marocaine au Sahara occidental, le président sahraoui, les qualifie «de crimes contre l’humanité». 
    Le Maroc est «responsable de ces crimes» affirme-t-il, précisant dans ce sens « pour avoir érigé un mur de séparation équipé de millions de mines interdites d’usage à l’échelle internationale» a-t-il indiqué. Le président sahraoui a averti, hier, la communauté internationale sur «la multiplication des exactions et autres violations des droits de l’Homme, par le colonisateur marocain, à l’encontre des populations sahraouies» dans les territoires du Sahara occidental encore sous occupation marocaine. Notre interlocuteur a accusé le Maroc de procéder à «l’interdiction d’entrée dans les territoires sahraouis occupés des observateurs internationaux et indépendants» et de préciser «au moment ou il ( le Maroc) multiplie ses exactions et autres violations des droits de l’Homme des sahraouis des territoires occupés». Le colonisateur marocain « s’en prend aux organisations non gouvernementales (Ong) qui répercute la réalité et la nature des violations commises par les forces coloniales» outre l’oppression et la répression des sahraouis par le Maroc, les arrestations arbitraires, les procès irréguliers et aussi «la spoliation des richesses naturelles du Sahara occidental» a-t-il précisé.
    Sur le droit des sahraouis à la résistance et à l’autodétermination, le président Sahraoui affirme qu’il s’agit d’un droit «incontournable et indiscutable». Et d’avertir l’occupant marocain en déclarant que «l’acharnement du Maroc à refuser ce droit au peuple sahraoui, en pratiquant la répression» indique-t-il « ne fait qu’accentuer la détermination du peuple sahraoui à poursuivre son combat» affirme le secrétaire général du Front Polisario et président de la Rasd. Sur les tentatives et les manœuvres du Maroc pour «imposer le fait colonial, elles se sont avérées vaines» affirme le président sahraoui, et «ont été accueillies par un refus catégorique de la part des Sahraouis et par un consensus national sur la nécessaire indépendance». 
    Réitérant à l’adresse de la communauté internationale, «la nécessité» d’élargir les prérogatives de la Minurso à la surveillance du respect des droits de l’Homme, à l’exemple des autres missions de l’ONU, à travers le monde. Co-organisée par le Comité national algérien de solidarité avec le peuple Sahraoui ( CNASPS) et l’ambassade de la RASD à Alger, cette conférence achève ses travaux aujourd’hui, par l’adoption de la Déclaration finale d’Alger, au terme des séances de travail et des débats en plénière des participants. 
    Parmi les thèmes retenus pour cette 5eme édition de la Conférence, on citera «le droit des peuples à la résistance», «Droit à l’autodétermination et actualités dans le dossier du Sahara occidental» les violations des droits de l’Homme par le Maroc dans les territoires occupés du Sahara occidental» et «spoliation par le Maroc des ressources naturelles du Sahara occidental» et «l’Union africaine et le conflit du Sahara occidental».
    Karima Bennour