Mois : décembre 2014

  • Le CNDH, instrument pour duper l’ONU et les ONG internationales

    La Direction des Nations Unies et des organisations Internationales du Ministère marocain des Affaires Etrangères et de la Coopération travaille à arrache-pied pour contrer l’élargissement des prérogatives de la MINURSO à la surveillance des droits de l’homme au Sahara Occidental. 
    Alors que les ONG et les défenseurs des droits de l’homme sahraouis sont tabassés tous les jours même lorsqu’ils manifestent pour revendiquer du travail et l’amélioration des conditions sociales de la population sahraouie, les autorités marocaines présentent le CNDH, qu’elles ont créé de toute pièce, comme l’internative crédible à présenter auprès des Nations Unies.
    Ainsi, trois mois avant la publication du rapport du Secrétaire Général de l’ONU et les débats du Conseil de Sécurité sur le Sahara Occidental, plus précisément le 31 janvier 2014, des directives sont envoyées au CNDH en proposant d’adresser des invitations des procédures spéciales pour l’année 2014.
    Cette lettre révélée par le hacker Chris Coleman prouve que le CNDH n’est qu’un instrument créé par le gouvernement marocain pour duper les instances et les ONG internationales sur la situation des droits de l’homme au Sahara Occidental.

    DIASPORA SAHARAUI, 20/12/2014

  • El CNDH : un instrumento para engañar a la ONU y las ONG internacionales



    Las Dirección de las Naciones Unidas y las Organizaciones Internacionales del Ministerio de Asuntos Exteriores y Cooperación trabaja duro para hacer frente a la ampliación de las prerrogativas de la MINURSO a la vigilancia de los derechos humanos en el Sáhara Occidental.
    Mientras que las ONG y los defensores de los derechos humanos saharauis reciben palizas todos los días, incluso aunque sea sólo por participar en una manifestación para pedir trabajo y la mejora de las condiciones sociales de la población saharaui, las autoridades marroquíes presentan al CNDH, que es una creación plenamente suya, como alternativa creíble en las conversaciones con las Naciones Unidas.
    Así, tres meses antes de la publicación del informe del Secretario General de la ONU y el debate del Consejo de Seguridad sobre el Sáhara Occidental, en concreto el 31 de enero 2014, las directrices fueron enviadas al CNDH proponiendo enviar invitaciones a los procedimientos especial para el año 2014.

    La nota revelada por el hacker Chris Coleman demuestra que el CNDH es sólo un instrumento creado por el gobierno marroquí para engañar a los organismos y organizaciones no gubernamentales internacionales sobre la situación de los derechos humanos en el Sáhara Occidental.

    En esta nota, el MAE propone invitar a :
    – El experto independiente sobre la cuestión de las obligaciones relativas a los derechos humanos relaciones a los medios de beneficiar de un ambiente seguro, limpio, sano y duradero.
    – El reportador especial sobre las ejecuciones extrajudiciales, sumarias o arbitrarias.
    – La reportera especial sobre la independencia de los jueces y de los abogados.

  • Le président sahraoui à Algeriepatriotique : «Notre armée est parée à toute éventualité»

    Mohamed Abdelaziz : «Les gouvernements français et espagnol sont les principales causes du drame vécu par le peuple sahraoui.»
    Algeriepatriotique : Des manœuvres militaires ont été effectuées dans les territoires libérés du Sahara Occidental en réponse aux gesticulations de Rabat. Est-ce les prémices d’un retour à la lutte armée après 23 ans de cessez-le-feu ?

    Le président Mohamed Abdelaziz : L’armée sahraouie a effectivement mené une manœuvre militaire avec utilisation de munitions réelles dans la zone libérée du Sahara Occidental, plus exactement à Taouinit. Cet exercice entre dans le cadre d’activités classiques et ordinaires que l’armée sahraouie entreprend chaque fin ou début d’année pour tester l’efficacité du matériel, et le degré de préparation et le moral des troupes. Mais la manœuvre de cette année revêt un caractère particulier au vu du volume et de l’intérêt porté pour celle-ci. Je peux citer deux raisons essentielles pour cet aspect particulier. D’abord, il va de soi que l’armée sahraouie a le devoir de libérer le pays. Durant ces dernières années, nous attendions l’organisation du référendum pour l’autodétermination et la reprise des négociations. Mais le Maroc a décidé d’interrompre le processus et mettre fin à la coopération avec les Nations unies. En novembre dernier, le roi du Maroc a prononcé un discours incendiaire et annoncé une confrontation directe avec l’organisation onusienne dont il rejette les décisions et le plan visant à organiser un référendum libre et démocratique. Aussi, ceci impose à l’armée sahraouie de se tenir prête pour parer à toute éventualité, jusques et y compris la possibilité de voir le Maroc s’aventurer à expulser la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara Occidental (Minurso) et violer l’accord de cessez-le-feu entré en vigueur unilatéralement en 1991. Nous serions, dans ce cas, obligés de nous défendre et de reprendre la lutte armée dans le cadre de la légitime défense. Ensuite, tout le monde sait que la région de l’Afrique du Nord, et le Sahel en général, est menacée par le terrorisme et le crime organisé. Le Maroc est le premier pays producteur et exportateur de drogue, et la drogue est la principale source de financement du terrorisme et du crime organisé. Tout le monde sait aussi que la République sahraouie et le Front Polisario sont un facteur réel de stabilité, de modération et de paix dans la région depuis quarante ans. C’est ce projet pour lequel nous militons. Nous avons donc des devoirs et des responsabilités à assumer, lesquels consistent à défendre le Sahara Occidental et les zones dans lesquelles nous sommes présents contre les organisations criminelles et les groupes terroristes. Aussi préparons-nous notre armée pour qu’elle puisse être capable de faire face à ce genre de menaces.

    Pensez-vous que le rapport de force est équilibré en cas de reprise des hostilités ?
    La puissance du colonisateur n’est jamais comparable à celle du peuple colonisé, ni en hommes ni en matériel. Nous avons la force du droit et les Marocains ont le droit de la force. Nous avons, quant à nous, une longue expérience de la guerre qui a duré seize ans de 1975 à 1991. Nous avions, à l’époque, une armée dotée d’effectifs moins nombreux, moins expérimentée et moins bien équipée qu’aujourd’hui. Notre cause n’était pas connue sur le plan international. Pourtant, cette armée-là avait pu convaincre le gouvernement marocain – de l’aveu même du défunt Hassan II – de l’impossibilité pour le Maroc de gagner la guerre et de la nécessité de régler le conflit politiquement dans le cadre des Nations unies à travers le référendum pour l’autodétermination, lequel processus devait aboutir à des négociations parrainées par l’ONU afin de mettre en place un plan de paix. Donc, pour répondre à votre question, le problème de l’équilibre des forces ne se pose pas. L’ennemi peut être plus fort, mais le droit et la légitimité sont de notre côté. Notre volonté est très forte et si nous menons un combat, c’est pour la vie. Nous triompherons alors comme a triomphé le peuple algérien sous la conduite du Front de libération nationale dans les années 1950 contre la plus puissante force militaire du monde, c’est-à-dire l’Otan. L’armée algérienne a vaincu grâce à son stoïcisme et le droit du peuple algérien à son indépendance a fini par défaire l’ennemi. Nous aussi sommes confortés par la justesse de notre cause. Et pour cela, nous vaincrons.

    Le Maroc multiplie les obstacles entravant le processus d’organisation du référendum. Cela se traduit par le report, encore une fois, de la visite de l’envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies, Christopher Ross, au Maroc. Pourquoi le Conseil de sécurité de l’ONU n’arrive-t-il toujours pas à contraindre le Maroc à se conformer aux lois internationales ?
    Il faut dire que certaines puissances traitent le dossier du Sahara Occidental avec une certaine froideur. Je dirais même qu’elles font preuve de négligence, d’indécision, voire de démission. Le dossier sahraoui est clair : c’est une affaire de décolonisation. Le plan de paix onusien de 1991 est tout aussi clair et la Minurso a été chargée d’organiser un référendum libre et démocratique dans un délai qui ne devait pas dépasser une année. Vingt-trois ans se sont écoulés depuis et le Maroc continue de louvoyer et de tergiverser jusqu’à affirmer, maintenant, qu’il refuse carrément la tenue de ce référendum et de traiter avec le représentant du secrétaire général des Nations unies. Les choses sont désormais claires et les blocages de la partie marocaine sont flagrants. Le Conseil de sécurité de l’ONU se devait de sanctionner le royaume du Maroc et le contraindre à appliquer l’accord qu’il a signé sous l’égide de ce même Conseil. Nous attendons avril prochain [pour prendre une décision]. Dans son dernier rapport, le secrétaire général de l’ONU a affirmé que si aucune avancée n’était enregistrée dans les négociations, le Conseil de sécurité serait appelé à aborder la question sahraouie sous un autre angle ou selon une autre approche. Quelle sera cette approche ? L’ONU imposera-t-elle des sanctions contre le Maroc ? La question sahraouie passera-t-elle de l’article VI de la Charte des Nations unies au chapitre VII qui stipule que les résolutions du Conseil de sécurité doivent être appliquées y compris par l’usage de la force ? Quoi qu’il en soit, ce qu’il faut retenir dans cette déclaration au regard du contexte dans lequel cette idée a été incluse dans le rapport du secrétaire général de l’ONU, c’est que le Conseil de sécurité est appelé à faire preuve de plus d’intransigeance et de plus de sévérité avec le Maroc. C’est ce que nous souhaitons.

    Les spécialistes du dossier sahraoui estiment que la France et l’Espagne, trouvant un intérêt avec le Maroc, empêcheraient tout progrès du processus d’autodétermination du peuple sahraoui. Peut-on connaître votre avis à ce sujet ?
    Malheureusement, les gouvernements français et espagnol sont les principales causes du drame vécu par le peuple sahraoui et – je dirais même – par toute la région en raison du problème du Sahara Occidental depuis 1975. En effet, l’Espagne et la France assument l’entière responsabilité des accords de Madrid de 1975, qui ont donné lieu au retrait de l’Espagne et à la partition du Sahara Occidental. Le peuple sahraoui a subi une guerre génocidaire financée et alimentée par ces deux pays. L’armée de l’air française est même intervenue directement. Jusqu’à ce jour, l’entêtement du Maroc trouve un soutien très solide et une protection auprès des gouvernements français et espagnol, alors même que des négociations ont eu lieu et qu’un plan de paix a été mis en place où il est admis que la question du Sahara Occidental est une affaire de décolonisation et que la solution doit impérativement passer par le principe de l’autodétermination à travers un référendum libre et démocratique. Ces deux gouvernements sont, dès lors, responsables de cette tragédie et cette situation. Après tout cela, ils ont recouru à toutes les méthodes pour faire plier le peuple sahraoui, mais ils n’ont jamais essayé une : permettre au peuple sahraoui de s’exprimer, bien que l’ONU soit présente sur le terrain et qu’elle ait tout préparé pour la tenue du référendum, y compris les listes des votants. Espérons que les gouvernements français et espagnol soient, cette fois-ci, une partie de la solution et qu’ils ne restent pas indéfiniment une partie du problème.

    Des comités de soutien et de solidarité avec le peuple sahraoui s’organisent un peu partout dans le monde afin de faire pression sur les Etats pour accélérer le référendum d’autodétermination du peuple sahraoui. Pensez-vous que ces actions pourraient faire bouger les choses ?
    Nous nous sommes réunis en marge de la rencontre (d’Alger, ndlr) pour envisager l’organisation d’une grande conférence internationale à Alger sous le thème «Le droit des peuples à la résistance, cas du peuple sahraoui». Ce sera la cinquième édition de cette conférence dont le nombre et la qualité des participants progressent d’année en année. Beaucoup de délégations venant des Etats-Unis, d’Europe, d’Amérique latine, d’une majorité de pays africains ainsi que du monde arabe et de l’Asie prendront part à cette conférence qui réunira des parlementaires, des journalistes, des écrivains et des militants des droits de l’Homme. Tous dénoncent la colonisation du Sahara Occidental par le Maroc et les atteintes aux droits humains commis dans les territoires occupés. Tous sont solidaires avec le peuple sahraoui. Cette action a une valeur politique, mais aussi morale, si bien que ce large mouvement de solidarité envoie un message très fort au Maroc, aux Nations unies et à tous les Etats pour mettre fin à la dernière colonisation en Afrique. Cette conférence aura un écho extrêmement positif. Il est très difficile pour les Nations unies de ne pas prêter attention à toutes ces voix, et il est très difficile aussi pour tous ces Etats de demeurer sourds au cri de leurs propres peuples et de leurs propres sociétés civiles dans leur action de défense de la cause sahraouie. Le mouvement de solidarité international avec le peuple sahraoui se développe de jour en jour et la crédibilité du Front Polisario et de la République sahraouie et de la lutte du peuple sahraoui grandissent de même. Et cela a son impact et son importance.

    L’escalade verbale des autorités marocaines contre l’Algérie ne cesse de s’intensifier depuis quelques mois. Doit-on attribuer cela au soutien indéfectible de l’Algérie pour la cause sahraouie ou alors le Makhzen cache-t-il d’autres objectifs derrière ces attaques récurrentes et ce double langage ?
    Malheureusement, ces campagnes menées par le Maroc contre l’Algérie font partie, à mon sens, d’une action principale qui consiste à détourner l’attention de l’opinion publique marocaine et à lui cacher la vérité, dans un hypothétique espoir de retarder les mouvements de contestation populaires contre le régime en place. A chaque fois, le régime avertit de l’existence d’un ennemi extérieur et met en garde contre l’Algérie comme étant l’«ennemi» du Maroc pour l’occuper et le faire taire. Nous condamnons cette politique de fuite en avant, d’autant que la véritable source de malheur pour la région en général et pour l’Algérie, la Mauritanie et le Sahara Occidental en particulier, sans oublier le sud de l’Europe, c’est bel et bien le Maroc. Le Maroc est le premier producteur de cannabis dans le monde et il est de notoriété publique que les organisations criminelles se développent autour de la vente et de l’exportation de cette drogue et de la prolifération des réseaux de trafic. C’est donc le Maroc qui empoisonne les jeunes [avec son kif] et nourrit le crime organisé dans la région. C’est aussi le Maroc qui est animé par des velléités expansionnistes dans la région, puisqu’en 1963, c’est-à-dire au lendemain de l’indépendance de l’Algérie, il a déclaré une guerre injuste contre l’Algérie en revendiquant une partie importante des territoires algériens. C’est encore le Maroc qui n’a reconnu l’indépendance de la Mauritanie qu’en 1968, alors qu’il l’a recouvrée en 1956. Et, depuis 1975, ce même Maroc mène une guerre injuste contre le peuple sahraoui. Le Maroc est donc une source d’invasion et d’expansionnisme avec l’aide d’autres pays, évidemment.

    Le Maroc mène, avec la complicité de certaines entreprises étrangères, des activités illégales – au regard du droit international – sur les ressources naturelles au Sahara Occidental, dans les domaines de la pêche et des phosphates notamment, mais aussi dans d’autres domaines. Quelles suites ont été données à la protestation et aux démarches de la RASD visant à dénoncer ce pillage ?
    Nous avons exposé ce problème sur le plan international et nous avons abouti à des résultats importants. Le premier de ces résultats, c’est que le secrétaire général adjoint des Nations unies en charge des affaires juridiques a, après une profonde étude, déclaré illégale l’exploitation des ressources naturelles du Sahara Occidental par le colonisateur marocain et par d’autres parties qui coopèrent avec lui. A la lumière de ce résultat, plusieurs compagnies qui avaient conclu des accords avec le Maroc dans les domaines de la pêche, de l’extraction du phosphate et de l’exploration de minerais, se sont retirées de la zone pour se conformer aux lois internationales. Le dossier reste ouvert et nous avons déposé une plainte auprès de tribunal de l’Union européenne à Strasbourg pour juger de la légalité ou non des accords signés entre l’Union européenne et le Maroc dans le domaine de la pêche au Sahara Occidental. Nous sommes optimistes quant au verdict final, car celui-ci ne saurait contredire les résolutions des Nations unies et le droit international. De toute façon, le combat continue. Nous avons enregistré des objectifs et le Conseil de l’ONU est appelé à considérer le cas du Sahara Occidental de la même manière qu’il a considéré celui de la Namibie. Les Nations unies avaient décidé de geler toute exploitation des ressources naturelles de la Namibie jusqu’au référendum.

    Le Maroc multiplie les atteintes aux droits de l’Homme (arrestations et détentions arbitraires, pratique de la torture, mauvais traitement des détenus) dans sa répression contre les militants sahraouis. Les partenaires du royaume, comme l’Union européenne, ont-ils réagi à cette situation rapportée par de nombreux témoins et observateurs étrangers ?
    Nous avons organisé, depuis le 21 mai 2005, un mouvement de protestation civile pacifique, que nous avons appelé «intifadha de l’istiqlal» (soulèvement pour l’indépendance), à travers lequel les Sahraouis revendiquent l’indépendance, la tenue du référendum, la libération des prisonniers politiques, l’arrêt des atteintes aux droits de l’Homme et le droit au rassemblement et à la protestation. La réponse du gouvernement marocain fut violente et sauvage. Il y eut des assassinats, des arrestations et des procès expéditifs. Nous comptons des dizaines de détenus politiques dans les prisons marocaines. Certains d’entre eux ont été condamnés à la réclusion à perpétuité, à l’exemple de M’barek Daoudi qui a été jugé par un tribunal militaire, en violation du droit international, puisque c’est un citoyen civil dont le seul tort est d’avoir réclamé la tenue d’un référendum pour l’autodétermination du peuple sahraoui. Il a entamé une grève de la faim depuis quarante jours et sa vie est menacée. Il a été arrêté avec cinq de ses enfants, dont certains ont passé une année en prison et d’autres y sont toujours. Rappelez-vous Guedim Izik, les pratiques horribles du régime marocain et le nombre élevé de militants qui ont été exécutés. En tout état de cause, ces atteintes marocaines aux droits humains sont désormais flagrantes et connues de tous, en ce sens que les organisations de défense des droits de l’Homme, le département d’Etat américain, l’Union européenne et le Parlement européen ont tous émis des rapports qui recensent les atteintes aux droits de l’Homme par le Maroc au Sahara Occidental de façon claire et nette. Par conséquent, beaucoup d’Etats, dont les Etats-Unis, sont maintenant convaincus de la nécessité d’intégrer la question des droits de l’Homme dans la mission de la Minurso. Ce que le Maroc refuse malheureusement. Cette question n’a pas encore été intégrée à la mission de la Minurso pour le moment.

    Ont-ils prévu des sanctions ou d’autres formes de pression contre le Maroc pour l’amener à respecter les droits de l’Homme dans les territoires sahraouis occupés ?
    Comme je l’ai dit auparavant, à cause de la position de l’Espagne et de la France, ni le Conseil de sécurité ni le secrétariat général des Nations unies n’ont réussi à imposer des sanctions contre le Maroc.

    Les choses vont-elles en rester là ?
    Nous attendons le mois d’avril. Nous souhaitons que le Conseil de sécurité agisse avec une certaine fermeté à l’encontre le Maroc.

    Et si cela ne se réalise pas, quelle sera votre réaction ?
    Nous coopérerons avec l’ONU tant qu’elle s’engage à organiser le référendum d’autodétermination et tant qu’elle exerce des pressions sur le Maroc pour qu’il avance dans cette direction. Mais vu que le Maroc adopte, depuis 2014 et notamment après le discours de Mohammed VI, une position basée sur une logique de confrontation claire vis-à-vis du peuple sahraoui, des Nations unies, du Conseil de sécurité et des organisations de défense des droits de l’Homme, nous prévoyons une exclusion par le Maroc de la Mission des Nations unies du Sahara Occidental. Cela signifierait une déclaration de guerre contre le Front Polisario et les Nations unies. Dans ce cas de figure, nous nous défendrons et reprendrons la lutte armée.

    Interview réalisée par Mohamed El-Ghazi 
 
    Publié par Algérie patriotique
  • Le CNDH, instrument pour duper l’ONU et les ONG internationales

    La Direction des Nations Unies et des organisations Internationales du Ministère marocain des Affaires Etrangères et de la Coopération travaille à arrache-pied pour contrer l’élargissement des prérogatives de la MINURSO à la surveillance des droits de l’homme au Sahara Occidental. 
    Alors que les ONG et les défenseurs des droits de l’homme sahraouis sont tabassés tous les jours même lorsqu’ils manifestent pour revendiquer du travail et l’amélioration des conditions sociales de la population sahraouie, les autorités marocaines présentent le CNDH, qu’elles ont créé de toute pièce, comme l’internative crédible à présenter auprès des Nations Unies.
    Ainsi, trois mois avant la publication du rapport du Secrétaire Général de l’ONU et les débats du Conseil de Sécurité sur le Sahara Occidental, plus précisément le 31 janvier 2014, des directives sont envoyées au CNDH en proposant d’adresser des invitations des procédures spéciales pour l’année 2014.
    Cette lettre révélée par le hacker Chris Coleman prouve que le CNDH n’est qu’un instrument créé par le gouvernement marocain pour duper les instances et les ONG internationales sur la situation des droits de l’homme au Sahara Occidental.

  • Quand les services secrets marocains s’en mêlent

    Un Wikileaks qui secoue le pouvoir, c’est le titre utilisé par le site Orient XXI pour décrire le déballage de documents officiels qui mettent à nu les méthodes peu orthodoxes des diplomates marocains pour défendre les thèses annexionnistes du Maroc pour s’approprier du territoire non-autonome du Sahara Occidental. 
    Mensonge, corruption, subornation, autant d’éléments que certains osent qualifier de diplomatie de l’ombre. Bien sûr, pour beaucoup de citoyens marocains tous les coups sont permis pourvis que la colonisation du Sahara Occidental se réalise. D’ailleurs, c’est la raison pour laquelle ils n’expriment pas leur sympathie à Chris Coleman. S’agissant du Sahara Occidental, ils sont plus royalistes que le roi. 
    Coleman a dévoilé la défaite du Makhzen dans une question qui a toujours été le facteur de mobilisation du peuple marocain. Ils y voient l’épopée du siècle du Maroc et la défaite du voisin algérien auquel ils vouent le même amour que le Makhzen.
    L’ampleur de la défaite est telle que les autorités marocaines ont besoin de quelque chose pour réduire l’onde de choc. Pour cela, un groupe de hackers agissant sous le nom de Hawks Moroccan Sahara, a déclaré avoir identifié la personne qui se cache derrière le pseudonyme de Chris Coleman.
    Selon le journaliste Pierre Haski, directeur du site Rue89, il s’agit « sûrement » des « services de renseignements marocains eux-mêmes, la DGED ». Ils ont déclaré détenir des preuves qui accusent l’administrateur du blog Diaspora Saharaui, Mohamed Mahmoud M’barek d’être derrière la filtration des documents confidentiels marocains. 
    « Il est évident que le Palais préfère une piste algérienne à celle d’opposants ou même d’un « lanceur d’alerte » marocain », ajoute M. Haski. En effet, le seul moyen de faire avaler la pilule aux marocains c’est de leur présenter un sahraoui ou un algérien. Mais ils n’ont qu’à présenter les preuves qu’ils prétendent détenir contre un simple immigré sahraoui qui défend la cause pour laquelle il a vieilli en exile.
  • Quand les services secrets marocains s’en mêlent

    Un Wikileaks qui secoue le pouvoir, c’est le titre utilisé par le site Orient XXI pour décrire le déballage de documents officiels qui mettent à nu les méthodes peu orthodoxes des diplomates marocains pour défendre les thèses annexionnistes du Maroc pour s’approprier du territoire non-autonome du Sahara Occidental. 
    Mensonge, corruption, subornation, autant d’éléments que certains osent qualifier de diplomatie de l’ombre. Bien sûr, pour beaucoup de citoyens marocains tous les coups sont permis pourvis que la colonisation du Sahara Occidental se réalise. D’ailleurs, c’est la raison pour laquelle ils n’expriment pas leur sympathie à Chris Coleman. S’agissant du Sahara Occidental, ils sont plus royalistes que le roi. 
    Coleman a dévoilé la défaite du Makhzen dans une question qui a toujours été le facteur de mobilisation du peuple marocain. Ils y voient l’épopée du siècle du Maroc et la défaite du voisin algérien auquel ils vouent le même amour que le Makhzen.
    L’ampleur de la défaite est telle que les autorités marocaines ont besoin de quelque chose pour réduire l’onde de choc. Pour cela, un groupe de hackers agissant sous le nom de Hawks Moroccan Sahara, a déclaré avoir identifié la personne qui se cache derrière le pseudonyme de Chris Coleman.
    Selon le journaliste Pierre Haski, directeur du site Rue89, il s’agit « sûrement » des « services de renseignements marocains eux-mêmes, la DGED ». Ils ont déclaré détenir des preuves qui accusent l’administrateur du blog Diaspora Saharaui, Mohamed Mahmoud M’barek d’être derrière la filtration des documents confidentiels marocains. 
    « Il est évident que le Palais préfère une piste algérienne à celle d’opposants ou même d’un « lanceur d’alerte » marocain », ajoute M. Haski. En effet, le seul moyen de faire avaler la pilule aux marocains c’est de leur présenter un sahraoui ou un algérien.
  • Sáhara Occidental : Crónicas de una traición

    Honesto Hosein
    Desde que España dejo de ser la primera potencia mundial en el siglo XVII, para convertirse en un estado precario, sin peso ni influencias a nivel internacional, y en pleno siglo XXI, los gobiernos de España están sucumbiendo frente al chantaje y las amenaza y presiones de Marruecos; la Marcha verde, las reivindicaciones de Ceuta y Meliá. la inmigración ilegal. el narcotráfico, la crisis del Perejil, los acuerdos de pesca etc..
    La mayoría de los gobernantes en España, lejos de afrontar los hechos, con sentido de responsabilidad y defender los compromisos e interese españoles, como lo harían los dirigentes de cualquier otro país; salen corriendo a Rabat, para ofrecerle sus servicios y rendir pleitesía a los monarcas Alauís, quienes suelen recompensarles con los meritos y condecoraciones y otros regalos, por su trabajo y contribución a favor del reinado Alauí; entre los gobernantes españoles que más se destacan por defender a Marruecos,
    que fueron galardonados, tenemos al exministro español el Sr Miguel Ángel Moratinos, que ha sido galardonado el 25 de marzo de 2014, tal y como él mismo lo relata: « He sido premiado en Rabat por la Fundación Diplomática marroquí » por ser « un gran amigo de Marruecos » y por mi « contribución a mejorar las relaciones hispano marroquíes »
    El 14 de julio de 2014 en Rabat, .Mohamed VI entrego a Don Felipe y Doña Letizia el Collar “Wissam Al Mohammadia”, la más alta distinción que concede el Reino de Marruecos.
    La próxima condecoración la recibirá el ex presidente del gobierno el Sr. Felipe González quien será galardonado el próximo 20 de diciembre de 2014, en Marruecos, ya que este Sr. supo sacar provecho personal de su instancia en la Moncloa, para afianzar sus relaciones con los monarcas Alauíes, gracias a las relaciones afectivas que tuvo con Hasan II, a través de Juan Carlos I, actualmente el Sr. Gonzales, tiene grandes intereses en Marruecos y posee una lujosa finca con playa privada contigua a la de Mohamed VI.
    España nunca ha estado a la altura de asumir con sus compromisos internacionales, en la descolonización de su última colonia, más bien lo que ha hecho es traicionar al pueblo saharaui, al firmar en Madrid el 14 de noviembre de 1975, los acuerdos más vergonzosos y humillantes de su historia, y entregar el Sahara Occidental a Marruecos y a Mauritania, en contra de las resoluciones de la ONU y del Tribunal internacional de Justicia, dejando un proceso de descolonización inconcluso. 
    Un año después, de aquella traición, en vísperas de la conmemoración de aquellos vergonzosos acuerdos de Madrid, exactamente el 14 de noviembre de 1976, el Sr. Felipe Gonzales secretario general del PSOE, principal partido de la oposición, realiza un viaje para obtener créditos electorales, a los Campamentos de Refugiados Saharauis en Tinduf; ante una multitud de saharauis que se habían congregado para recibirle, pronuncia un discurso que fue bien acogido. por la opinión pública española y saharaui y retransmitido, en algunas emisoras de radio y TV y demás medios de información en España y en el Sahara Occidental, cuyo contenido es:

    “Hemos querido estar aquí hoy 14 de noviembre de 1976 para demostrar con nuestra presencia, nuestra repulsa y nuestra reprobación por el acuerdo de Madrid de 1975.
    El Pueblo Saharaui va a vencer en su lucha, y va a vencer, no sólo porque tiene la razón sino porque tiene la voluntad de luchar por su libertad.
    Quiero que sepáis que la mayor parte del pueblo español, lo más noble, lo más bueno del pueblo español es solidario con vuestra lucha.
    Para nosotros no se trata ya de derechos de autodeterminación, sino de acompañaros en vuestra lucha hasta la VICTORIA FINAL.
    Como parte del pueblo español, estimo vergüenza que el Gobierno no haya sólo hecho una mala colonización sino una peor descolonización, entregándoos en manos de gobiernos reaccionarios como los de Marruecos y Mauritania.
    Pero debéis saber que nuestro pueblo también lucha con ese gobierno que dejó al pueblo saharaui, en manos de gobiernos reaccionarios.
    A medida que nuestro pueblo se acerca a la libertad, será mayor y más eficaz el apoyo que podamos prestar a vuestra lucha.
    El partido está convencido de que el Frente Polisario es el guía recto hacia la Victoria Final del pueblo saharaui y está convencido también que vuestra república independiente y democrática se consolidará sobre vuestro pueblo y podréis volver a vuestros hogares.
    Sabemos que vuestra experiencia es la de haber recibido muchas promesas nunca cumplidas. No prometeros algo sino comprometerme con la historia. Nuestro partido estará con vosotros hasta la victoria final” 

    Tras su llegada a la Moncloa en 1882 el Sr. Felipe Gonzales, presidente del primer gobierno socialista, hace un giro político de 180º con respecto a la causa saharaui; y tal como dice la famosa frase de Aymé, « algunas personas son tan falsas que ya no son conscientes de que piensan justamente lo contrario de lo que dicen » y nos descubre su verdadera imagen, la de un oportunista, sin principios ni convicciones, fue el gobierno del Sr. Felipe Gonzales quien expulso de España el día 30/09/1985, al Sr. bujari Ahmed, representante del F.Polisario en España, más tarde el Sr. Felipe Gonzales, se ha prestado a realizar gestiones rastreras, al servicio de majzén en Marruecos, al ser enviado ante el Gobierno de Colombia, para convencer a las autoridades de ese país, de retirar su reconocimiento de la RASD y también fue enviado a Chile para impedir que esta reconozca a la RASD.
    A una pregunta de un periodista sobre cuál sería la posición del Sr. Gonzales con respecto a la violación de los derechos humanos y la expoliación de los recursos del Sahara Occidental por parte de Marruecos.
    Felipe Gonzales responde “No sé dónde está la expoliación de recursos que están arruinando el Sáhara”; el país con mayor espacio de libertades que conozco del mundo árabe se llama Marruecos… incluidas las autoridades del Sahara Occidental”; “…con lo que estoy totalmente de acuerdo: una fuerte autonomía saharaui que les permitiera ser algo que muchos de ellos no saben, lo que históricamente fueron, pero que nadie lo ha puesto de manifiesto. Históricamente fueron una parte de ese Magreb… con derechos especiales en la relación con el sultanato de Marruecos”.
    Actualmente el Sr Gonzalez ya no se acuerda de aquel discurso, que hizo en 1976, en nombre del PSOE, en los campamentos saharauis, ni de su compromiso con la historia y se está convirtiendo en un ser perverso al servicio del majzén; y con qué desfachatez, se le ocurre decir, que en el Sahara Occidental no hay expoliación de los recursos, solamente los ingresos anuales que recibe Marruecos de los fosfatos de Bucraa en 2008 ascendieron a unos 1700 millones de dólares, y la compensación que recibe de la UE, en concepto de los acuerdos pesqueros en 1999, es de 500 millones de Euros( para cuatro años)
  • Sahara Occidental : territoire occupé mais non conquis

    Sous le slogan de “Occupés, mais non conquis », le professeur Moisés Ponce de León a donneé hier à Logroño, une importante conférence sur les frontières historiques du Maroc.
    En utilisant comme marqueurs quelques toponymes du Maghreb extrême, récupérés à partir des cartographies depuis la mappe monde d’Al-Idriss de 1154 et jusqu’à aujourd’hui, et combinant l’analyse de leur position avec des textes de traités depuis 1499 et des descriptions de voyageurs, on met en évidence que la frontière sud du royaume du Maroc, à partir du moment où celle-ci est représentée sur les cartes depuis la fin su XVI siècle , n’est jamais allée au-delà du fleuve Draa ; on met en évidence ainsi que l’irrédentisme marocain qui provoque et provoquera des conflits dans la région tant que le problème du Sahara ne sera pas résolu dans le respect du Droit International, n’a aucun fondement cartographique-historique.

  • Marruecos, el Sáhara Occidental y la cartografía mundial

    Ayer, en Logroño, el Profesor Moisés Ponce de León dió una interesante conferencia sobre las fronteras históricas de Marruecos.

    Utilizando como marcadores algunos topónimos del Magreb extremo, recuperados en cartografías desde el mapamundi de Al-Idrissi de 1154 hasta la actualidad, y combinando el análisis de su posición con textos de tratados desde 1499 y de descripciones de viajeros, se pone en evidencia que la frontera sur del reino de Marruecos, a partir del momento en que ésta se representa en mapas desde finales del siglo XVI hasta hoy, no ha estado nunca más allá del río Draa ; se demuestra que el irredentismo marroquí , que tantos problemas provoca y seguirá provocando mientras no se resuelva el problema del Sahara Occidental de acuerdo con el Derecho internacional, no tiene ningún fundamento cartográfico- histórico.

  • Le Sahara occidental, dernière colonie en Afrique

    WASHINGTON – Le Sahara occidental est la dernière colonie en Afrique a écrit le quotidien américain Washington Post dans un reportage illustré de plusieurs photos et intitulé « Une ligne dans le sable: lutte contre 40 ans d’exil dans le désert du Sahara occidental ».
    « Territoire de la taille du Royaume-Uni qui s’étend le long de l’océan Atlantique entre le Maroc et la Mauritanie, le Sahara occidental est techniquement la dernière colonie africaine. Il n’a jamais obtenu son indépendance lorsque l’Espagne est partie en 1975 », a précisé le Journal dans ce reportage publié récemment.
    Le territoire a été envahi par le Maroc qui l’a « divisé en deux par un mur de sable long de 1600 miles et entouré de quelque 9 millions de mines terrestres », ajoute le Washington Post.
    Le gouvernement marocain a installé « quelque 300.000 colons dans ces territoires, ce qui a déclenché une guerre de 16 ans entre Rabat (la capitale du Maroc) et le mouvement indépendantiste sahraoui le Front Polisario et l’armée populaire de libération sahraouie (SPLA) », rappelle le journal.
    « La guerre, qui a forcé plus de 150.000 Sahraouis à l’exil à travers la frontière dans les camps de réfugiés algériens, a officiellement pris fin en 1991, mais le Front Polisario a menacé de reprendre les combats au cours de la dernière décennie. L’année prochaine marquera 40 années d’exil forcé pour les Sahraouis ».
    En novembre 2014 le reporter photographe Tomaso Clavarino a sillonné « les bases militaires au Sahara occidental et celles des cadets de la SPLA qui se battent pour l’indépendance sahraouie » dans ce qu’il décrit comme l’une des « crises les moins couvertes dans le monde ».
    « Le Front Polisario est prêt à reprendre les armes vu que la communauté internationale et la MINURSO (Mission des Nations Unies pour le référendum au Sahara occidental) ont été incapables de résoudre la crise en 40 ans », dit Clavarino dans son récit illustrant les photos de militaires sahraouis en parade, ou lors de manoeuvres ainsi que des femmes sahraouies manifestant pour l’indépendance de leur pays.
    « Les Sahraouis vivent en exil depuis 1975, (leur pays) a été annexé par le Maroc, et depuis 1991 la MINURSO a travaillé au Sahara occidental pour organiser une solution politique négociée pour l’indépendance de cette région », rapporte le photojournaliste.
    Clavarino a eu accès aux bases militaires au Sahara occidental, a accompagné les patrouilles de lutte contre le terrorisme dans le désert et a assisté à des exercices militaires et des défilés.
    Il a parlé avec les ministres du Front Polisario, les commandants de l’armée sahraouie et « des activistes qui ont fui le Maroc et les territoires occupés, où il y avait la violence quotidienne contre les Sahraouis ».
    L’auteur du reportage a visité des camps de réfugiés et a vu « les difficultés de la vie depuis 40 ans dans des tentes et des maisons de fortune et en comptant sur l’aide humanitaire qui, avec la croissance de la menace terroriste dans la région au cours des trois dernières années, a diminué de près de 70 % ».