Mois : décembre 2014

  • Lamamra répond aux eurocrates

    Le 8 décembre, une source diplomatique autorisée avait dénoncé une ingérence de Bruxelles dans les affaires intérieures de l’Algérie, après les déclarations des diplomates de Bruxelles.
    Nous « n’acceptons pas l’ingérence des Etats dans les affaires algériennes, ni d’organisations internationales », le ministre des Affaires étrangères a été, jeudi, on ne peut plus clair dans sa réaction, suite aux déclarations de certains responsables de l’UE sur la situation politique et la gestion économique en Algérie. Les récentes déclarations de certains responsables de l’Union européenne ont agacé le gouvernement algérien qui répond avec des propos « mesurés », par la voix du ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra. 
    A partir d’Oran, lors d’un point de presse, tenu jeudi, à l’issue des travaux du deuxième séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique, le chef de la diplomatie algérienne a souligné que « certains responsables de l’Union européenne se comportent en autocrates ». Plus précis dans sa réponse relative aux récentes déclarations de certains dirigeants de l’UE sur la situation en Algérie, Ramtane Lamamra observe qu’ »avec la technostructure de l’UE à Bruxelles, il y a une nouvelle direction, un nouveau président et une nouvelle représentante de la politique extérieure avec lesquelles nous entretenons des consultations et de bons contacts ».
    Toutefois, a-t-il constaté, « il y a aussi des eurocrates qui se comportent en véritables autocrates ». Le chef de la diplomatie algérienne estime que « l’Algérie a d’excellentes relations avec les Etats membres de l’UE et des contacts de qualité », soulignant que « Algérie est un grand associé de l’Union européenne, qui a de grands intérêts avec elle ». Toutefois, selon Lamamra, « ces intérêts doivent évoluer vers plus d’équilibre », martelant : « Nous n’acceptons pas l’ingérence des Etats dans les affaires algériennes, ni d’organisations internationales ». 
    Le 8 décembre, une source diplomatique autorisée avait dénoncé une ingérence de Bruxelles dans les affaires intérieures de l’Algérie, après les déclarations des diplomates de Bruxelles. Agacée par ces déclarations, Alger avait dénoncé une velléité à l’ingérence dans ses affaires intérieures. Selon un journal en ligne algérien citant une source autorisée :
    « On n’accepte pas que l’Union européenne ou une autre partie s’immisce dans nos affaires internes », avait martelé cette source diplomatique algérienne autorisée qui s’étonne de la méthode choisie par ces diplomates qui ont préféré contourner les espaces de dialogue réguliers pour s’exprimer d’une façon informelle dans la presse. 
    La polémique entre le gouvernement algérien et l’UE a débordé de son cadre bilatéral. Pour la source autorisée, le Maroc est soupçonné d’être en partie derrière cette « attaque » de l’Union européenne contre l’Algérie. « Il y a un diplomate européen qui est connu pour être un pro-Marocain. Et on se demande d’ailleurs pourquoi l’Union européenne ne dit rien sur la spoliation par le Maroc des richesses du Sahara occidental », souligne la même source qui accuse l’Union européenne qui « ne cherche que ses intérêts économiques » en Algérie. 
    « L’Algérie n’est pas dans le sens du vent sur de nombreux sujets internationaux. Il y a des pressions de l’Union européenne pour qu’on change de position. Il y a bien sûr le Sahara occidental et la Libye où les Européens veulent qu’on fasse le sale boulot, ce qui est totalement exclu », avait affirmé notre source. Une opportunité, encore une fois, saisie au vol par les responsables marocains pour accuser l’Algérie d’être derrière les déboires qui accablent le Makhzen. Jeudi dernier, le chef de la diplomatie marocaine, Salaheddine Mezouar, a attaqué de nouveau l’Algérie. 
    Dans un discours devant le Sénat, jeudi 11 décembre, le chef de la diplomatie marocaine a accusé les services secrets algériens d’être derrière les récentes fuites de documents et d’informations confidentiels marocains, rapporte le portail d’informations en ligne marocain Yabiladi. Mezouar a directement accusé les services secrets algériens d’être derrière le pseudonyme « Chris Coleman » sur le réseau Twitter qui a publié les documents sensibles en question, selon Yabiladi. 
    Un « Wikileaks » marocain met Rabat dans l’embarras depuis quelques jours en révélant des documents sensibles sur bien de domaines, parmi lesquels on retrouve « des centaines de documents de la diplomatie marocaine et aussi des courriels où apparaissent des think-tanks, des sociétés de relations publiques, des journalistes, marocains et étrangers, et des collaborateurs de la DGED, les services secrets tournés vers l’extérieur ». 
    Certains documents datent de 2008 mais la plupart sont récents. Les plus récents datent même d’octobre 2014. Mezouar ne donne pas plus de détails et se contente d’annoncer que l’Algérie est « derrière toute l’opération », toujours selon la même source.
    Par : SADEK BELHOCINE
  • Wikileaks marocain : Le Makhzen scandalisé par ses relations avec Israël

    Une correspondance secrète -dont une copie est parvenue à notre rédaction- a dévoilé des visites successives des responsables israéliens au Maroc ainsi un dialogue ouvert entre Rabat et Tel Aviv.
    Ladite correspondance intitulée « secrète », envoyée par Rafale Barak,un responsable auprès du ministère israélien des affaires étrangères, actuellement ambassadeur d’Israël au Canada à l’ancien ministre marocain délégué auprès du ministre des Affaires étrangères et de la coopération ,Youssef Amrani comprenait des excuses du responsable israélien auprès de son homologue marocain : « Au début, je m’excuse de ne pas pouvoir assister à notre réunion prévue, après plusieurs heures d’attentes à l’aéroport, malheureusement tous les vols ont été annulés ».
    «Veuillez acceptez mes profondes excuses pour ne pas pouvoir me déplacer à Rabat, mais nous espérons que nous réaliserons ensemble une évolution positive qui servira les relations bilatérales entre les deux pays, à travers des résolutions de tous les problèmes en suspens », a-t-il ajouté.
    Le représentant de la diplomatie israélienne a notamment avancé : « Je réitère encore une autre fois au nom de mon gouvernement l’importance de renforcer les relations et le dialogue à Rabat. Ainsi, Nous venons d’apprendre que vous avez déposé votre candidature pour le poste de chef de mission pour le Cabinet royal du Maroc, à cet effet, nous vous souhaitons beaucoup de succès et de réussite ».
    Cette lettre confirme l’existence d’une relation institutionnelle entre le Royaume Chérifien et l‘entité sioniste dévoile l’amère vérité de la politique du Makhzen qui prétend défendre la cause palestinienne. Cette lettre-dont Echorouk détient une copie- est une preuve à l’appui de ce que Wikileaks version marocaine vient de publier. «Chris_Coleman24» est un compte Twitter révélant des documents confidentiels dont deux copies de passeports israéliens d’une délégation du Mossad qui serait venue au Maroc Chris Coleman, révèle l’information qui fait état d’un dépôt de plainte du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu contre tous les pays arabes…sauf le Maroc !

    http://www.echoroukonline.com/ara/mobile/articles/226113.html

  • La drogue marocaine une « menace réelle » pour la paix et la sécurité dans la région (président sahraoui)

    ALGER-La drogue en provenance du Maroc constitue une « menace réelle » pour la paix et la sécurité dans la région et dans le monde, a affirmé, samedi à Alger, le président sahraoui, Mohamed Abdelaziz, rappelant que le royaume est le « plus grand » producteur et exportateur de cannabis.
    S’exprimant à l’ouverture de la 5ème conférence internationale d’Alger sur « le droit des peuples à la résistance : le cas du peuple sahraoui », M. Abdelaziz a relevé qu’en raison de cette situation, le royaume marocain « contribue au financement et à l’encouragement de la criminalité organisée et du terrorisme transnational ».
    De ce fait, le Maroc « constitue une réelle menace à la paix et à la stabilité dans la région et dans le monde », a-t-il insisté, accusant le royaume de pratiquer une « politique expansionniste » à l’égard de ses voisins ».
    « Le Front Polisario est le représentant légitime du peuple sahraoui dans sa lutte pour l’indépendance, loin de toute forme d’extrémisme ou de terrorisme », a-t-il souligné, qualifiant ce combat d’ »héroïque ».
    Sur un autre registre, le président sahraoui a salué la position de l’Algérie « qui n’a eu de cesse d’exprimer son soutien indéfectible » à l’égard de la cause sahraouie, au même titre que « toutes les causes justes de par le monde, conformément à la charte des Nations unies ». APS
  • L’Algérie dénonce le silence de l’UE sur la spoliation des richesses du Sahara Occidental

    Une source diplomatique autorisée de l’Algérie a dénoncé le silence de l’Union Européenne sur la spoliation des richesses du Sahara Occidental.
    La même source a dévoilé que le Maroc est soupçonné d’être en partie derrière la dernière « attaque » de l’Union européenne contre l’Algérie. « Il y a un diplomate européen qui est connu pour être un pro-Marocain. Et on se demande d’ailleurs pourquoi l’Union européenne ne dit rien sur la spoliation par le Maroc des richesses du Sahara occidental », souligne la même source.
    Selon la même source l’Union Européenne veut que l’Algérie laisse tomber ses principes au Sahara Occidental et en Libye, « ce qui est totalement exclu ». Une opportunité saisie au vol par les responsables marocains pour accuser l’Algérie d’être derrière les déboires qui accablent le Makhzen. Jeudi dernier, le chef de la diplomatie marocaine, Salaheddine Mezouar, a attaqué de nouveau l’Algérie.
     
    L’ homme, qui accumule les bourdes, les sorties de route et les grosses c…, n’en rate plus une seule. C’est ainsi qu’il vient d’accuser les services algériens d’être derrières les énormes scandales venus éclabousser la diplomatie marocaine. Les faits, hélas pour lui, sont têtus. Outre le fait qu’il ne peut pas prouver de pareilles accusations, il ne peut pas non plus démentir le fait que la diplomatie marocaine est corrompue et pourrie jusqu’à la moelle.
  • Sáhara Occidental: ¿Ha dejado Europa de apoyar a Marruecos?

    Dos hechos destacados observados en Bruselas indican que las líneas se mueven en Europa a favor del pueblo saharaui.
    La primera es la creación de un grupo oficial de eurodiputados cuya misión principal es la realización de un referéndum de autodeterminación para la población saharaui. Compuesto por las principales formaciones políticas de la UE derecha, socialistas, Verdes, Izquierda Unida, diversas izquierdas independientes), esta reunión de euro-parlamentarios se beneficiará de todas las ventajas técnicas y materiales.
    Secretariado con jornada completa, libertad de organizar las actividades en el recinto Estrasburgo-Bruselas, dejar mociones de apoyo y/o censura , someter a los Presidentes de la Comisión, del Consejo o del Parlamento: muchas ventajas que contribuirán en reforzar el espíritu de solidaridad con el Frente Polisario.
    Mohamed Sidati, Ministro delegado representante saharaui Europa hizo, inmediatamente después de la instalación del intergrupo, una declaración de « satisfacción » y « reconocimiento » a las mujeres y hombres miembros de la prestigiosa Cámara Baja Europea. En el orden del día de los saharauis y los europeos, varias acciones se definen para los próximos tres meses.
    Será, según las indiscreciones que nos llegan, pesado, muy pesado.
    El segundo elemento que incita a hacer acto del interés de Europa por la cuestión saharaui de una más manera seria de lo que ha sido hasta ahora es este documento que circula en las pasillos de Bruselas. Fascículo con título genérico : « por qué Francia deja a Marruecos », en el que los autores, investigadores, expertos, ex diplomáticos, periodistas y animadores de laboratorios de ideas (think tank) enumeras las razones que, según ellos, indican que la diplomacia francesa ya no acudirá para socorrer a Rabat en las próximas sesiones de la ONU, y sobre todo durante la reunión del Consejo de Seguridad en abril próximo. Según este informe, varios indicadores son desplegados para corroborar esta probabilidad.
    La terquedad de Marruecos para dar la espalda a las resoluciones de la ONU sobre la cuestión saharaui y, sobre todo, el último discurso del rey con motivo del aniversario de la colonización del Sáhara Occidental. En esa ocasión, Mohammed VI declaró, en efecto, su intención de « remarocanizar » la cuestión saharaui y no atenerse más al derecho internacional.
    Es verdad que París bloqueó, el pasado mes de abril, en el Consejo de Seguridad una resolución vinculante para Marruecos, pero ciertas exigencias acompañaban esta decisión. Sobre todo, la que concierne el respeto de los derechos de manifestarse par a los saharauis en los territorios ocupados, la posibilidad – garantizada por Rabat – de no reprimir a las organizaciones no gubernamentales que militan por la independencia del Sáhara, la apertura del Sahara bajo ocupación a los observadores, periodistas, diputados y personalidades que deseen ir allá para investigar. Francia quería darle una oportunidad, según el documento distribuido semi-clandestinamente en Bruselas, el tiempo para prepararse para el desamor y las concesiones.
    Sin embargo, Laurent Fabius había dado serias promesas a Marruecos a través de su buena fe en las negociaciones con el Polisario.
    Ni Obama antes, ni Hollande después de él, recibieron el más mínimo gesto de Marruecos en el sentido que la ONU quería y señalaba. Todo lo contrario! No sólo el Palacio Real y el Majzen no cumplieron con sus compromisos con los patrocinadores estadounidenses y francesas, sino que, además, dieron marcha atrás en los trámites que habían aceptado con anterioridad.
    Hoy en día, Marruecos ya no puede, según el fascículo de Bruselas, pedir tiempo a las potencias que rigen el Consejo de Seguridad. Las circunstancias han cambiado y los equilibrios de fuerzas también.
    Marruecos ya no es el garante de los intereses de los occidentales en la región y no es un actor clave en la lucha contra el terrorismo.
    Argelia, su vecino del este y su eterno enemigo, creció desde entonces. La maléfica « primavera árabe », la destrucción de Libia, el Sahel, AQMI, Daesh, colocan a Argelia en una posición fundamental. Además, por supuesto, Argelia es un mercado mucho más lucrativo que Marruecos.
    El Polisario y la RASD, por su parte, pudieron realizar sus designios en la configuración. Permanecieron « limpios », no adoptaron posiciones aventureras, respetaron el alto el fuego y la propaganda marroquí que quería implicarlos en el terrorismo fue rápidamente barrida por las investigaciones de los servicios de inteligencia americanos, ingleses, alemanes, austriacos, franceses, rusos y otros.
    Según el documento de Bruselas, de aquí a abril (reunión del Consejo de Seguridad de la ONU), sólo le queda una salida a Rabat : reanudar las negociaciones con el Polisario. ¿Se trata de último consejo de amigos? Una amenaza apenas velada? Una etiqueta de la nueva política europea en el asunto saharaui? Una evaluación objetiva de la situación actual?
    Sin duda alguna, se trata de eso. Pero también, y sobre todo, el hecho de que la UE no quiere dar la impresión de arrastrarse detrás de los EE.UU. Estos últimos parecen haber anotado hace mucho tiempo que Rabat es un alumno malo y que no quiere descolonizar. Obama tiene otra lectura de los acontecimientos. Llevar hacia la independencia del Sahara parece ser la nueva doctrina estadounidense.
    Aziouz Mokhtari, Bruxelles
    Le Soir, 13/12/2014
  • Maroc : corruption de journalistes et personalités contre l’Algérie

    270.000 Dirhams gaspillé en fumée ….
    De nouveaux éléments d’information nous sont parvenus sur les mercenaires occidentaux de la plume qui travaillent pour le Makhzen dans le seul but de dénigrer l’Algérie. Après notre article publié le 12 octobre sous le titre : «Campagnes marocaines contre l’Algérie : ces mercenaires occidentaux qui travaillent pour Rabat», nous venons d’avoir des courriels compromettants échangés entre un représentant du Makhzen et le Marocain Ahmed Charaï, directeur du site l’observateur.ma, chargé par le Makhzen du recrutement et du paiement de ces «journalistes» occidentaux qui calomnient l’Algérie.
    Des emails compromettants qui ont été interceptés par des médias sahraouis. Ces échanges ont porté notamment sur les honoraires de ces «mercenaires» qui ont visiblement donné satisfaction à leurs maîtres de Rabat. Ce «journaliste», qui voue une haine sidérale à l’Algérie, a, en effet, dans un email, dont nous détenons une copie, détaillé les honoraires de sa bande de mercenaires pour des tâches effectuées avec brio ces derniers mois.
    En s’adressant à son «agent traiteur marocain», Ahmed Charaï demande ainsi de l’argent en euros pour «régler» les piges de juillet et de septembre de trois mercenaires de la plume français. Ainsi, il réclame 6 000 euros pour Vincent Hervouët, rédacteur dans la chaîne de télévision française LCI, pour ses articles propagandistes dans l’Observateur et dans Foreign Policy. Pour Dominique Lagarde, journaliste au service monde de l’Express, il réclame 12 000 euros.
    Autrement dit, 6 000 euros par mois de lobbying médiatique anti-algérien. Ahmed Charaï a fixé à 6 000 euros la pige de Mireille Duteil, rédactrice adjointe au service monde du Point. Des sommes qui restent dérisoires pour le «sale boulot» qu’ils sont chargés d’accomplir ! Mais le Makhzen ne leur offre pas que de l’argent. Il leur permet également des séjours gratuits dans les grands complexes touristiques de Marrakech comme il offre à travers Ahmed Charaï des cadeaux.
    Dans un email posté le 2 octobre à 12:42, Ahmed Charaï a parlé d’une réunion prévue pour le 7 octobre avec, dit-il, «nos amis journalistes français». Une réunion qui s’est en effet déroulée ce jour-là à 20h à l’hôtel Scribe, à Paris. Ce recruteur de mercenaires de la plume au profit du Makhzen a également annoncé sa volonté d’offrir au président du Financial Times un «beau cadeau». Dans un autre email adressé le 10 mars 2011 à son «employeur», Ahmed Charaï énumère quelques articles qui faisaient la promotion de la monarchie marocaine, publiés par ses amis journalistes à l’Express, Washington Post, Hudson Institute, Fox News, LCI et Foreign Policy.
    Les médias sahraouis ont également intercepté des emails échangés entre Ahmed Charaï et Vincent Hervouët sur la médiatisation du mouvement de l’autonomie de la Kabylie (MAK) en lui consacrant une bonne place dans le journal de TF1. Dans un autre courriel, Vincent Hervouët demandait une avance sur salaire de 38 000 euros à Ahmed Charaï. Exerçant dans de grands médias français, britanniques et américains, ces «journalistes» au service de Rabat se font payer pour des articles contre la cause sahraouie et contre l’Algérie, accusée à tort par Rabat de bloquer le processus des négociations menées sous l’égide de l’ONU pour une solution mutuellement acceptable. Pour assurer la survie de la monarchie, le Makhzen use et abuse de moyens détournés en faisant de l’Algérie sa principale cible.
  • Marocleaks, Mezouar s’énerve et menace l’Algérie !

    Depuis plusieurs mois, un Wikileaks marocain fait les choux gras des internautes et sème le trouble et le doute au Maroc
    Par Noureddine Khelassi 
    Depuis plusieurs mois, un Wikileaks marocain fait les choux gras des internautes et sème le trouble et le doute au Maroc. Il a même mis en colère le MAE qui accuse l’Algérie de manipuler cette gigantesque opération de déstabilisation du Makhzen. Salaheddine Mezouar, cible privilégiée, est en effet assez énervé pour menacer notre pays de ripostes de «choc» en 2015. Et suffisamment fanfaron pour affirmer que c’en est fini de de la «diplomatie défensive» de son pays. 
    Le président du RNI semble bien déstabilisé vu qu’il est lui-même mis en cause. On sent donc de l’énervement mais aussi de la panique. En même temps, un fort embarras au gouvernement et au Palais royal qui garde pour le moment le silence radio. Et pour cause ! Anonymement et régulièrement, des pièces à conviction sont diffusées sur le Web. Documents secrets, ordres de virement, fac-similés de pièces d’identité et correspondances confidentielles internes au gouvernement et à la Dged. Papiers assurément compromettants pour le Palais royal et le Makhzen. Là, ce n’est plus la diplomatie de la Mamounia qui est stigmatisée. Mais une vraie guerre psychologique et de déstabilisation du régime qui est menée. Le Web s’est même emballé depuis le 3 octobre, date à laquelle le compte @chris_coleman24 a fait fuiter sur Twitter et sur plusieurs plateformes de stockage comme Dropbox des centaines de documents. Certains datant de plusieurs années, qui mettent tous en cause des membres de la famille royale, des ministres, dont Mezouar et sa déléguée aux AE. Tout aussi bien, des diplomates, des sociétés privées et les services de renseignements extérieurs. 
    Tout en accusant de corruption active des journalistes locaux et étrangers, français, anglais et américains notamment. Ainsi, le ou les hackers qui se cachent derrière Coleman24 tirent à bout portant et sur des cibles précises. Arguments et preuves à l’appui, même si certains documents peuvent être sujets à caution, l’essentiel n’étant pas d’être toujours précis mais de nuire au maximum. Alors, militantisme politique ou vengeance personnelle ? On l’ignore pour l’instant. Toujours est-il qu’un dossier intéresse beaucoup Coleman24, celui du Sahara occidental. Question apparaissant en fil rouge dans le flux des révélations documentées du ou des Snowden marocains. Jusqu’à la dernière réaction impulsive de Salaheddine Mezouar, le silence assourdissant des autorités sur cette embarrassante affaire cache mal l’atteinte sérieuse à la crédibilité de la diplomatie marocaine. Ne serait-ce que d’un point de vue de la sécurisation de ses données confidentielles, à plus forte raison des documents relevant du secret-défense. 
    Si Rabat garde le mutisme, nul doute que Yassine Mansouri et Abdellatif Hammouchi, les patrons de la Dged et de la Dgst, cherchent activement à mettre la main sur Coleman24. En attendant, c’est lui qui mène le jeu. Au point que Mezouar en soit réduit à accuser l’Algérie. Sans le moindre premier indice de preuve ou même de forte présomption. Si vraiment nos services sont derrière cette opération qui mélange désinformation noire et grise et vérité des faits, il faudrait alors leur tirer un grand chapeau. De la dimension d’un sombrero ou d’un stetson ! Ce serait même un coup aussi rude pour le Maroc que le fut naguère pour la France, l’opération «Prince de Marmara» au cœur de la diplomatie française. Au temps glorieux de la SM. 
    N. K.
  • Révélations sur la diplomatie marocaine : Rabat accuse Alger

    par Moncef Wafi
    Twitter@chris_coleman 24 est le compte qui fait trembler le Makhzen. Depuis le 3 octobre dernier, le compte Twitter de celui qu’on présente comme le «Snowden» marocain révèle des documents présentés comme confidentiels, visant notamment des responsables de la diplomatie marocaine et la DGED (Direction générale des études et de la documentation), les services de renseignement marocains, notamment sur le dossier sensible du Sahara occidental. Si dans un premier temps, le gouvernement marocain s’est contenté, du bout des lèvres, de démentir ce flux d’informations en provenance d’un compte dont le propriétaire reste encore inconnu, il est passé à la contre-offensive, ce jeudi, en accusant, comme à son habitude, l’Algérie d’être derrière cette «campagne enragée». Ainsi, et hormis la ministre déléguée aux Affaires étrangères, M’barka Bouaïda, qui a accusé des «éléments pro-Polisario» d’être derrière la divulgation de ces centaines de documents de la diplomatie marocaine et aussi des courriels où apparaissent des think tanks, des sociétés de relations publiques, des journalistes, marocains et étrangers, et des collaborateurs de la DGED, avec l’appui de l’Algérie, aucune partie officielle marocaine n’avait réagi. Il n’y a eu, par ailleurs, aucun démenti de l’authenticité des câbles. 
    Interrogé jeudi sur ces fuites, le porte-parole du gouvernement, Mustapha Khalfi, a déclaré que cette «vaine tentative», évoquant les informations parues sur le web, «n’empêchera pas le Maroc de défendre la patrie et ses institutions». 24 heures auparavant, le quotidien marocain Akhbar al-Yaoum avait rapporté des déclarations imputées au ministre des Affaires étrangères, Salaheddine Mezouar, qui accusait ouvertement une «opération des services algériens», un Salaheddine Mezouar connu pour ses positions hostiles contre Alger. Le chef de la diplomatie marocaine reste nommément cité par ces révélations puisqu’il y est accusé de «trafic d’influence», car il aurait «engagé la société McKinsey pour réaliser une étude destinée à relancer l’économie marocaine». Le cabinet de conseil américain emploie, selon Coleman, la fille du responsable de la diplomatie marocaine, ce qui permettrait «des versements de commissions». Le MAE marocain dira même qu’il est en possession des preuves de l’implication de l’Algérie dans cette opération. Le Maroc «n’aura de cesse de présenter les preuves attestant que le voisin de l’Est nourrit le conflit autour du Sahara», ajoutera-t-il devant une commission des Affaires étrangères au Parlement. La DGED est également dans le viseur du «Snowden» qui accuse le service dirigé par Yassine Mansouri de collaborer avec les services secrets israéliens. 
    Pour preuves, Chris Coleman, qui a revendiqué avoir eu accès aux emails du directeur de cabinet de Yassine Mansouri, a notamment publié un email, daté du 16 avril 2010, dans lequel le chef du renseignement marocain se faisait inviter par l’American Jewish Committee (AJC) au congrès annuel de cette organisation sioniste américaine. L’email, signé Jason F. Isaacson, alors directeur des affaires internationales de l’organisation, se termine par un rappel du soutien de l’AJC à la marocanité du Sahara : «Enfin, je voulais que vous sachiez à quel point j’ai été ravi d’avoir l’occasion de travailler avec l’ambassadeur Mekouar (ambassadeur du Maroc aux Etats-Unis) -comme avec mon très cher ami l’ambassadeur Serge Berdugo (secrétaire général du Conseil de la communauté israélite du Maroc)- pour œuvrer à une plus grande implication des Etats-Unis dans la poursuite d’une résolution juste et pragmatique concernant le litige sur le Sahara occidental, tel que vous me l’avez si soigneusement exposé. C’était un honneur pour mon organisation de jouer un rôle dans la récente lettre de soutien à la position marocaine adressée au Sénat des Etats-Unis, dans le cadre des efforts continus d’AJC pour faire progresser la stabilité, la paix et la coopération en Afrique du Nord et au Moyen-Orient». Les fuites révèlent également de prétendues commissions versées à des journalistes étrangers pour nuire à l’image de l’Algérie. Pourtant, cette sortie médiatique du gouvernement marocain dénote avec sa première attitude de réserve et l’on suppose que le Makhzen n’arrive plus à occulter son «Wikileaks» alors qu’au tout début des fuites, il n’y a eu que de très rares sites spécialisés en France (Arrêt sur images) et aux États-Unis (Inner City Press), ainsi que le quotidien espagnol El Mundo, qui l’ont évoqué.
  • Révélations sur la diplomatie marocaine : Rabat accuse Alger

    par Moncef Wafi

    Twitter@chris_coleman 24 est le compte qui fait trembler le Makhzen. Depuis le 3 octobre dernier, le compte Twitter de celui qu’on présente comme le «Snowden» marocain révèle des documents présentés comme confidentiels, visant notamment des responsables de la diplomatie marocaine et la DGED (Direction générale des études et de la documentation), les services de renseignement marocains, notamment sur le dossier sensible du Sahara occidental. Si dans un premier temps, le gouvernement marocain s’est contenté, du bout des lèvres, de démentir ce flux d’informations en provenance d’un compte dont le propriétaire reste encore inconnu, il est passé à la contre-offensive, ce jeudi, en accusant, comme à son habitude, l’Algérie d’être derrière cette «campagne enragée». Ainsi, et hormis la ministre déléguée aux Affaires étrangères, M’barka Bouaïda, qui a accusé des «éléments pro-Polisario» d’être derrière la divulgation de ces centaines de documents de la diplomatie marocaine et aussi des courriels où apparaissent des think tanks, des sociétés de relations publiques, des journalistes, marocains et étrangers, et des collaborateurs de la DGED, avec l’appui de l’Algérie, aucune partie officielle marocaine n’avait réagi. Il n’y a eu, par ailleurs, aucun démenti de l’authenticité des câbles. 
    Interrogé jeudi sur ces fuites, le porte-parole du gouvernement, Mustapha Khalfi, a déclaré que cette «vaine tentative», évoquant les informations parues sur le web, «n’empêchera pas le Maroc de défendre la patrie et ses institutions». 24 heures auparavant, le quotidien marocain Akhbar al-Yaoum avait rapporté des déclarations imputées au ministre des Affaires étrangères, Salaheddine Mezouar, qui accusait ouvertement une «opération des services algériens», un Salaheddine Mezouar connu pour ses positions hostiles contre Alger. Le chef de la diplomatie marocaine reste nommément cité par ces révélations puisqu’il y est accusé de «trafic d’influence», car il aurait «engagé la société McKinsey pour réaliser une étude destinée à relancer l’économie marocaine». Le cabinet de conseil américain emploie, selon Coleman, la fille du responsable de la diplomatie marocaine, ce qui permettrait «des versements de commissions». Le MAE marocain dira même qu’il est en possession des preuves de l’implication de l’Algérie dans cette opération. Le Maroc «n’aura de cesse de présenter les preuves attestant que le voisin de l’Est nourrit le conflit autour du Sahara», ajoutera-t-il devant une commission des Affaires étrangères au Parlement. La DGED est également dans le viseur du «Snowden» qui accuse le service dirigé par Yassine Mansouri de collaborer avec les services secrets israéliens. 
    Pour preuves, Chris Coleman, qui a revendiqué avoir eu accès aux emails du directeur de cabinet de Yassine Mansouri, a notamment publié un email, daté du 16 avril 2010, dans lequel le chef du renseignement marocain se faisait inviter par l’American Jewish Committee (AJC) au congrès annuel de cette organisation sioniste américaine. L’email, signé Jason F. Isaacson, alors directeur des affaires internationales de l’organisation, se termine par un rappel du soutien de l’AJC à la marocanité du Sahara : «Enfin, je voulais que vous sachiez à quel point j’ai été ravi d’avoir l’occasion de travailler avec l’ambassadeur Mekouar (ambassadeur du Maroc aux Etats-Unis) -comme avec mon très cher ami l’ambassadeur Serge Berdugo (secrétaire général du Conseil de la communauté israélite du Maroc)- pour œuvrer à une plus grande implication des Etats-Unis dans la poursuite d’une résolution juste et pragmatique concernant le litige sur le Sahara occidental, tel que vous me l’avez si soigneusement exposé. C’était un honneur pour mon organisation de jouer un rôle dans la récente lettre de soutien à la position marocaine adressée au Sénat des Etats-Unis, dans le cadre des efforts continus d’AJC pour faire progresser la stabilité, la paix et la coopération en Afrique du Nord et au Moyen-Orient». Les fuites révèlent également de prétendues commissions versées à des journalistes étrangers pour nuire à l’image de l’Algérie. Pourtant, cette sortie médiatique du gouvernement marocain dénote avec sa première attitude de réserve et l’on suppose que le Makhzen n’arrive plus à occulter son «Wikileaks» alors qu’au tout début des fuites, il n’y a eu que de très rares sites spécialisés en France (Arrêt sur images) et aux États-Unis (Inner City Press), ainsi que le quotidien espagnol El Mundo, qui l’ont évoqué.
  • Salaheddine Mezouar s’emmêle les pinceaux en tentant de " justifier " les scandales qui secouent la diplomatie marocaine : Minable attitude !

    Par Djaouida Abbas
    Nouvelle salve verbale du ministre des Affaires étrangères marocain à l’encontre d’Alger. Pour en parler, Salaheddine Mezouar a choisi Majlis Al-Mustacharin (la chambre des conseillers, l’équivalent du sénat, ndlr) de son pays. En effet, jeudi dernier, c’est dans cet espace que M. Mezouar, en qualité de ministre, a accusé les services secrets algériens (DRS) de fuiter des informations confidentielles marocaines, sans toutefois apporter de preuves à ses allégations. Explicitement, ce ministre accuse donc, le DRS d’être derrière ce qui pourrait être qualifié de Rabatleaks. 
    Pour information, depuis le mois de novembre dernier, des câbles, accablent le 7 rue F. Roosevelt. Avec documents à l’appui, diffusés sur le réseau Twitter, et signés  » Chris Coleman « , ils portent sur les actions, menées top secrètes, par le Maroc dans ses relations avec l’Algérie, Israël- dans l’un des câbles de Rabaleaks-, est repris un email d’invitation, réceptionné par le cabinet du chef des services de renseignements marocains pour le congrès annuel de l’American Jewish Committee, un comité qui, par ailleurs, reconnaît et soutient la marocanité du Sahara Occidental- d’une teneur gravissime et jugées, ultrasensibles par Rabat, vu les réactions de sa classe politique dont, la mouvance islamiste qui a appelé, rappelons-le, cet automne, à ce que Rabat renonce à ses relations avec le pays ennemi de la Oumma, si Rabat n’a pas démenti ces câbles, sur place, les observateurs de la scène marocaine, en ont fait leurs choux gras. 
    En témoignent les réactions de la presse marocaine. Telquel décrit,  » un État marocain vulnérable de par les failles sécuritaires dans son système de communication  » et au journal de conclure sur la question sahraouie qu’il considère comme La lubie de Rabat. 
    Et c’est sans dans ce contexte, que le chef de la diplomatie marocaine s’est exprimé au sénat jeudi dernier. En faisant signer ces câbles par la main du DRS, il tente de faire diversion et de resurgir le patriotisme marocain, en jouant sur la fibre de la marocanité du Sahara Occidental, un sujet approuvé, majoritairement, par les marocains. En bref, il tente de faire détourner l’opinion publique sur les arcanes du pouvoir marocain. Pour lui, derrière cette signature anonyme se cache les services secrets algériens qui sont  » derrière toute l’opération  » pour déstabiliser le royaume.
    A la question sahraouie dont, Rabat a toujours accusé Alger de soutenir le front Polisario dans le conflit maroco-sahraoui et démentis, plusieurs fois, par Alger- pour qui, le traitement de ce dossier est du ressort des Nations-Unies-Belliciste, M. Mezouar nie les démentis d’Alger, en affirmant qu’en direction d’Alger , son département compte garder le cap de la stratégie agressive, en 2015  » poursuivre une diplomatie offensive contre l’Algérie  » pour prouver ,selon le chef de la diplomatie marocaine, l’implication supposée de l’Algérie dans le conflit maroco-sahraoui, nonobstant, l’incrédulité internationale des accusations marocaines à l’encontre de l’Algérie. 
    Pour rappel, la dernière sortie médiatique de M. Mezouar n’est pas inédite. En effet, le chef de la diplomatie marocaine et patron du parti Rassemblement national des indépendants(RNI), est un habitué des déclarations  » sans diplomatie « . En moins de deux mois, ce sont, au moins, deux pays qui sont entrés dans la ligne de mire de M.Mezouar. Le premier est l’Algérie, pays avec qui il a ouvert un nouveau front, en sus de la question sahraouie dans laquelle il qualifie l’Algérie d’acteur extrémiste. Le 18 octobre dernier, il est monté au créneau pour diaboliser Alger, à la suite des provocations marocaines aux frontières des deux pays, que les experts de la région du Maghreb ont interprétées comme des tentatives de coup de Jarnac menées contre l’émergence de l’Algérie, en tant que premier interlocuteur du Maghreb, en terme géopolitique et sécuritaire. Le second pays auquel M. Mezouar s’est attaqué est la France. Pays qu’il accuse de mener des coups bas contre le Maroc. Ces déclarations au vitriol, le dénommé Mezouar les a tenues au lendemain de la convocation du patron des renseignements marocains à Paris. Toutefois, et pour préserver les bonnes relations entre son pays et la France, le sieur Mezouar a porté la casquette de son parti, le RNI en l’occurrence, et non du numéro un de la diplomatie marocaine. D.A.