Mois : novembre 2014

  • L’Europe interpelle le Maroc

    Intervenant devant les membres de la sous-commission des droits de l’homme au Parlement européen, le président du CNDH, Driss El Yazami a été « sévèrement » interpellé par des députes européens sur la « situation calamiteuse » des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara Occidental, a-t-on précisé.
    Parmi les griefs, la « tragédie sanglante » de Gdeim Izik en 2010, le décès du militant sahraoui, Hassan al-Ouali, sous la torture, l’isolement des prisonniers d’opinion qui n’ont pu être visités, y compris par des députés européens et les mauvais traitements qui leur sont infligés. 
    En outre, la fermeture de l’accès aux territoires sahraouis occupés aux parlementaires et aux journalistes, les dénis et les restrictions continues à la liberté d’association, d’expression et de réunion pour les citoyens sahraouis favorables à l’autodétermination, ont été autant de faits sur lesquels se sont appuyés les eurodéputés pour lancer une série d’« interpellations véhémentes » sur le contexte fortement dégradé et les violations répétées des droits de l’Homme dans les territoires sahraouis occupés par le Maroc.
    Le Maroc qui se targue d’abriter le Forum Mondial des Droits de l’Homme, une ruse pour empêcher que les droits de l’homme soient surveillés au Sahara Occidental refuse la participation de la militante Aminatou Haidar dans ce forum par crainte qu’elle dénonce ses méfaits dans l’ancienne colonie espagnole. D’ailleur, ce forum est boicotté par la les plus grandes associations marocaines des droits de l’homme, dont lq prestigieuse AMDH.
  • UNE RUSE MÊME PAS ROYALE !

    par Abdellatif Bousenane 

    Non-respect dudroit international dans le Sahara occidental, bafouillement des principesélémentaires du droit de la dignité humaine envers le peuple sahraoui,annulation, sans aucun état d’âme, de l’organisation du tournoi de la Couped’Afrique des nations à la veille de cette grande fête de football africain,bref le commandeur des croyants ne recule, en fait, devant rien. 
    Mais d’où vientcette confiance aveugle et arrogante du monarque ? D’où puise-t-il cetteassurance totale en l’impu nité ? Imaginons une seule minute qu’un quelconquepays africain à part le Maroc décide d’annuler subitement et sans aucunecontrainte majeur l’organisation de telle compétition programmée sur son sol !Le châtiment le plus ravageur s’abattrait sur ses dirigeants. Ils seraientconfrontés sans aucun doute aux sanctions les plus dures par la FIFA avant laCAF. Sans parler du  » tsunami  » d’une compagne médiatique mondialetrès hostile. Toutefois contre El Makhzene, rien, silence complice etscandaleux absolu de la plus grande instance mondiale du foot à savoir la FIFAcar la CAF (confédération africaine de football) est affiliée à la FIFA !D’autant plus que les arguments de  » notre ami le roi  » sonttellement fragiles, sa raison d’annulation avancée est si farfelue quen’importe quel observateur comprendra que ce n’est pas la bonne raison et ils’agit bien d’une ruse même pas royale ! La maladie d’Ebola, est pratiquementmaitrisée ces dernières semaines, puis elle n’est pas généralisée au pointqu’on ne peut plus contrôler. Elle ne concerne pas en effet tous les pays qui participentà cette coupe d’Afrique. Au contraire la majorité de pays qualifiés pourl’instant (car les qualifications sont toujours en cours cependant on connaîtla plupart des sélections qualifiées) ne sont pas touchés par cette maladie. Unautre élément qui va à l’encontre de la thèse du Makhzene, le faitqu’effectivement le Maroc maintient toujours ses vols vers les pays africainssans exception il n’a annulé aucun vol en provenance de ces pays ! Et puis toutle monde sait incontestablement que le Maroc, vu sa vulnérabilité, a ététoujours assisté techniquement par les puissances occidentales telles que laFrance, l’Espagne et les Etats-Unis d’Amérique, ainsi donc il n’ y a rien àcraindre d’une maladie qui est parfaitement détectable et maitrisable. Par conséquent,on peut s’interroger légitimement sur les vraies raisons d’une telle décisiondu moins étrange ! S’agit-il d’un simple calcul économique financier ? 
    C’est à dire legouvernement marocain calcule dépenses et recettes et il trouve finalementqu’il na pas de bénéfices à tirer de cette organisation ? Donc il n’est pasdans la mesure d’assumer des dépenses supplémentaires dans ce temps de crise ? 
    Ou plutôt d’uncalcul purement politique. Par peur de la contagiosité d’une autre maladie quis’appelle :  » printemps arabo-africain  » ? Surtout dans ce contexteinterne actuel confus où on constate la multiplication de mouvements sociaux. Atitre d’exemple l’appel des syndicats à une grève générale ces derniers jours.Sinon par peur de nuire à son image très brillante dans les grands médiasmondiaux ? Ainsi on a peur que les hôtes découvrent une autre réalité. Car, ilfaut le dire, contrairement à cette image médiatique le Maroc est classé parmiles pays les plus pauvres au monde selon les rapports des Nations-unis sur tousles plans : de l’Education à la Santé, les infrastructures … etc. Et les zonestouristiques très sophistiquées pour justement satisfaire les touristeseuropéens ne peuvent pas cacher  » toute la misère du royaume « . Peutêtre pour se venger des Africains qui soutiennent en grande majoritél’indépendance du Sahara occidentale ? La réponse à ces questionnements nerésout pas en revanche l’énigme dont il est question ici : d’où vient cetteconfiance aveugle et arrogante du monarque ? 
    Justement, peutêtre on peut y trouver quelques éléments de réponseen évoquant ce dossiercomplètement détaché des préoccupations des médias mondiaux  » libres » et des droits de l’hommiste. Personne n’en parle ! C’est invraisemblabletout de même ! Cette ancienne colonie espagnole qui est sous occupationmarocaine depuis maintenant plus de 39 ans qu’aucun état au monde y compris lesalliés naturels et éternels de la monarchie chérifienne à savoir les USA et laFrance, ne reconnait à l’ONU la souveraineté du Maroc sur elle. Donc ce n’estpas l’Algérie qui pose problème. Est ce que l’Algérie est dans la capacité defaire pression sur tous les pays du monde pour ne pas reconnaître lasouveraineté du Maroc sur le Sahara occidentale ? Soyons sérieux ! 
    Dès lors tout lemonde est d’accord que le Sahara n’est pas marocain mais les décideurs neveulent pas qu’elle soit indépendante ! Ainsi la civilisation dominante aimejouer avec les paradoxes ! Néanmoins, les raisons de ces comportementsarrogants de la part des dirigeants d’un pays très pauvre restent tellementmystérieuses!
  • Marruecos se niega a que Aminetu Haidar asista al Foro Mundial de Derecho Humanos de Marrakech

    Aminetu Haidar, la activista saharaui de DDHH reconocida internacionalmente, no estará presente en el II Foro Mundial de Derechos Humanos que tendrá lugar del 27 al 30 de noviembre en Marrakech (Marruecos), salvo presiones de última hora, especialmente de Estados Unidos.
    La propia Aminetu, presidenta del Colectivo de Defensores Saharauis de Derechos Humanos (CODESA), dijo en la 39 Conferencia Internacional de Apoyo al Pueblo Saharaui celebrada en Madrid que seguía sin recibir respuesta a su petición de participar en el Foro. “Marruecos se justifica diciendo que nuestra asociación es un partido político que defiende el derecho de autodeterminación para no concederle la legalidad”, declaró.
    El II Foro Mundial de Derechos Humanos (el primero se celebró en diciembre de 2013 en Brasil) está previsto que reúna a más de 5000 participantes de 93 países. En esta ocasión lo inaugurará el Secretario General de la ONU, Ban Ki-moom, y contará con destacadas personalidades de todo el mundo.
    La autorización para que Aminetu participe en el Foro corresponde al oficial Consejo Nacional de los Derechos Humanos marroquí (CNDH), creado por Mohamed VI en marzo de 2011, en sustitución del Consejo Consultivo de los Derechos Humanos, y para el que nombró presidente a Driss El Yazami, un opositor a su padre y que anteriormente presidió, con rango de ministro, el Consejo de la Comunidad Marroquí en el Extranjero, también dependiente del rey.
    Driss El Yazami (Fez, 1952) es quien “oficialmente” decide si Aminetu va al Foro de Marrakech o quien, como hasta ahora, no contesta. El Yazami tiene una concepción marroquí sobre el Sáhara Occidental, al que llama “su tierra”. Así lo puso de manifiesto en una reunión que mantuvo el 25 de octubre de 2012 en Rabat con juristas internacionales que acudieron como observadores a uno de los señalamientos del proceso de los 24 de Gdeim Iziki. En abril de 2013 dijo sobre el Sáhara al semanario “Le Reporter” que Marruecos « no tiene que reaccionar a mandatos exteriores que son esencialmente políticos ».
    En el dossier sobre el Foro se dice que con la organización de esta segunda edición “Marruecos quiere contribuir a la emergencia de un espacio universal de diálogo entre los Estados, las instituciones internacionales y la sociedad civil, para responder así a las aspiraciones de los pueblos, en materia de respeto de su dignidad, igualdad y justicia”. También se indica que constituye “una oportunidad para establecer un balance global sobre los avances registrados en materia de los derechos humanos” y “facilitar una reflexión pluralista entre los gobiernos, las ONG y las instituciones regionales e internacionales”.
    ONG marroquí contra el Foro
    Y si el Foro Mundial es “una oportunidad para reforzar el respeto de los Derechos Humanos en Marruecos”, como ha declarado Driss El Yazami, ¿cómo es posible que desde organizaciones marroquíes se haya producido una contestación a este foro? La Asociación Marroquí de Derechos Humanos (AMDH), la mayor del país y que aparece reseñada en el dossier como una de las ong marroquíes “implicadas o vinculadas” en el Foro mundial, no estará presente como protesta por la represión que padece. De hecho, días pasados se querelló contra el ministro del Interior, Mohamed Assad, por abuso de poder.
    Human Rights Watch ha denunciado que desde julio de este año se han impedido numerosos actos de la AMDH, Amnistía Internacional y la Liga Marroquí para los Derechos Humanos, otra organización que ha anunciado que tampoco estará en el Foro Mundial. Dos casos, en septiembre las autoridades impidieron la celebración de un campamento juvenil de AI para formar a jóvenes activistas marroquíes y extranjeros en Derechos Humanos y a primeros de noviembre no se pudo celebrar un seminario para periodistas. 
    Si estas organizaciones marroquíes van a boicotear el Foro de Marrakech ¿por qué Aminetu Haidar sí quiere participar? Como ha escrito Ignacio Cembrero en El Mundo Aminetu ha lanzado un órdago a Marruecos: “Las autoridades marroquíes se encuentran ante un dilema. Pueden, por un lado, rechazar la solicitud de Haidar, alegando que su asociación no es legal, pero así empañarán el foro, en el que algunas voces criticarán su decisión. También pueden autorizarla, pero en ese caso se exponen a que aproveche esa tribuna mundial para denunciar las violaciones de los derechos humanos en la antigua colonia española. Si le dan el permiso solicitado, será la primera vez que esta mujer, cargada de premios y que ha pronunciado discursos en los foros más prestigiosos, tome la palabra en público en Marruecos. Tendrá público porque entre los asistentes no marroquíes al foro cuenta con muchos simpatizantes”.
    Y eso es lo que hace Aminetu Haidar por donde va, denunciar « el silencio de la comunidad internacional » ante la represión y violencia desatadas por Marruecos contra el pueblo saharaui. En esta ocasión ha sido en Lanzarote, isla a la que ha viajado el 19 de noviembre para agradecer al pueblo canario y a las instituciones el apoyo que recibió en 2009 cuando mantuvo en el aeropuerto una huelga de hambre de 32 días tras ser expulsada de El Aaiún, capital del Sáhara Occidental, y a donde consiguió volver.
    Aminetu ha denunciado la “horrible situación y las precarias condiciones” de la población saharaui que “sigue viviendo en la pobreza y marginalidad ». Ha dicho que seguirán luchando de forma pacífica “contra la represión y ocupación violenta que ejercen las fuerzas marroquíes contra el pueblo saharaui », que es diariamente torturado y sufre el maltrato y la discriminación, “un pueblo dividido en dos, en el territorio ocupado y los campamentos de refugiados, con más de cuarenta años de dolor y sufrimiento ».
    Y esto es, posiblemente, lo que no quiere el Gobierno de Marruecos que escuchen la personalidades del todo el mundo que acudan al II Foro Mundial de Derechos Humanos en Marrakech.
  • Jeo Biden a réprimandé le Maroc sur le Sahara Occidental

    Plusieurs documents révélés par le hacker marocain Chris Coleman rapportent les interventions américaines en vue de faire pression sur le Maroc. Dans des notes envoyées par le représentant marocain auprès de l’ONU, celui-ci fait état des lettres et des coups de fil de responsables américains qui rappellent au Maroc ses engagements par rapport aux Etats-Unis en matière des droits de l’homme ainsi que pour exiger le retour immédiat dans la région de l’Envoyé Personnel du Secrétaire Général des Nations Unies pour le Sahara Occidental pour la reprise de sa médiation. Ils demandaient aussi aux autorités marocaines d’autoriser l’entrée de la canadienne Kim Bolduc pour initier son travail en tant que chef de la MINURSO.
    La question sahraouie aura dominé la discussion entre le vice-président américain Joe Biden et le roi Mohammed VI. Rabat tente de l’occulter à travers les titres de la presse : « Selon la Maison blanche, Mohammed VI et Biden ont discuté plus terrorisme et moins Sahara » mais la vérité a été révélée par un cauchemar du Makhzen appelé Coleman.
  • El MUYAO viene de Marruecos, según el ejército francés

    Marruecos decidió, desde que la comunidad internacional le impuso los buenos oficios del diplomático americano Christopher Ross como en Enviado Personal del SG de Naciones Unidas para el Sahara Occidental, utilizar todos los medios a su alcance para afirmarse como socio inalienable en la lucha antiterrorista en un momento en que su reputación fue seriamente afectada por varios elementos coyunturales :

    – El tráfico de cannabis, cuyos barones están bajo las órdenes del Majzén, se convirtió en una de las principales fuentes de financiación de los terroristas de Al Qaeda instalados en Mali.
    – El fracaso del llamado plan de autonomía que no fue avalado por la comunidad internacional que mantiene su compromiso con el derecho internacional y las resoluciones de las Naciones Unidas, a saber, el principio a la autodeterminación para el Sáhara Occidental como territorio no autónomo
    – El miedo a perder el control de los recursos naturales de la ex colonia española, único medio que le permitirá competir con Argelia en el liderazgo regional.
    – Las violaciones graves de los derechos humanos en los territorios ocupados del Sáhara Occidental del que hizo una prisión a cielo abierto prohibida para los extranjeros.
    – La afirmación de Argelia como potencia militar, económica y el crecimiento de su papel estratégico.
    – La exhibición pública de los trapos sucios de la monarquía por el príncipe Hicham El Alaui.
    – Los cables de Wikileaks que revelaron la implicación en el tráfico de cannabis de altas personalidades en el entorno del palacio real, así como las declaraciones de un ex agente del servicio secreto marroquí Hicham Bouchti, al periódico Echourouk.
    Las autoridades marroquíes tienen una larga experiencia en la instrumentalización de la amenaza terrorista, un tema sensible a los ojos de las potencias occidentales. La situación de caos en Malí les ofrece la oportunidad. La situación económica y social en Mauritania permite que los elementos de DGED marroquí actúen con facilidad. Desde Nouakchott, los agentes marroquíes multiplican los ataques contra el Frente Polisario y Argelia. Algunos sitios mauritanos hablan de « connivencia » del movimiento saharaui con organizaciones terroristas en Malí.
    El ataque contra los campamentos saharauis y el nacimiento del Mujao
    El 23 de octubre 2011, un grupo de terroristas atacó la localidad de Rabuni, la capital administrativa del Frente Polisario y secuestró a dos cooperantes españoles y una italiana. El relé marroquí en Malí, el corresponsal de la AFP en Bamako, Serge Daniel,se ensaña con el movimiento saharaui en el período de suspense en espera de que secuestradores revelen su identidad y sus reivindicaciones. La ministra española de Asuntos Exteriores, Trinidad Jiménez, llegó a Rabat dos días después del secuestro para pedir ayuda a las autoridades marroquíes. A pesar de que el incidente tuvo lugar en tierras argelinas. Parece sospechar que Marruecos esté detrás de la operación terrorista. Sospecha compartida por los responsables saharauis.
    Los secuestradores mantendrán el suspense durante dos semanas. Acto seguido, es un Movimiento misterioso Movimiento para la Unidad y la Yihad en África Occidental (Mujao) que reivinidicará su autoría. Un movimiento que firmó su certificado de nacimiento con su ataque contra el albergue de Rabuni donde se alojan los cooperantes extranjeros responsables de los programas de ayuda a los campamentos de refugiados saharauis. Se distinguirá de las otras organizaciones terroristas activas en el territorio de Malí por su ensañamiento contra Argelia, de la que hará su objetivo principal. Su nombre indica el África occidental, pero el GPS lo tiene atascado en el norte y más concretamente en Argelia. Los atentados en Tinduf (23 de octubre 2011, en Tamanrasset 03 de marzo 2012, a 29 de junio 2012 Ouargla y especialmente el secuestro de siete diplomáticos argelinos en Gao en abril de 2012), sus declaraciones y ataques mediáticos contra Argelia y el Polisario y de la que el Mujao hizo su caballo de batalla, no dejan lugar a dudas sobre el papel de los servicios secretos marroquíes.
    Y como por casualidad, el padre fundador de este movimiento, Hammada Ould Mohamed Kheirou es oriundo de Mauritania, un país que procederá el 21 de diciembre 2011, un mes después del ataque contra Rabuni, a la expulsión de El Abdelhafid Bakkali, oficial de la DGED marroquí que actúa bajo cobertura de corresponsal de la MAP, la agencia oficial de noticias marroquí. La decisión de Mauritania es un mensaje de firmeza contra los manejos que se han vuelto embarazosos de los elementos de la DGED marroquí. Desde entonces, las relaciones entre los dos países se limitan a guardar las apariencias, sobre todo desde el intento de asesinato del presidente Mohamed Ould Abdelaziz. Al mismo tiempo, según documentos revelados por el hacker marroquí Chris Coleman, el periodista francés Vincent Hervouet es encomendado por un agente de la DGED, Ahmed Charai, para elaborar un video contra el Polisario. En efecto, en un correo electrónico de fecha 07 de diciembre 2011, Hervouet anunció a su « patrón » marroquí que iba a hablar en su programa, de « los secuestradores de dos franceses en Malí parecen ser unos tipos de AQMI y que proceden de los campamentos del Polisario « . Su relé de Mauritania, Sahara Media, parece asegurar el enlace mediático con el grupo terrorista convertiéndose en su portavoz privilegiado.
    El reportage que acusa a Marruecos
    En respuesta a un despacho del corresponsal de la AFP en Bamako, Serge Daniel, el otro relé de la DGED en Malí, el ex portavoz del Ministerio argelino de Asuntos Exteriores, Amar Belani, dijo: « Se trata de una grosera empresa de desinformación, ya que los relés regionales de instigación y de repliegue del Mujao son bien conocidos por todos y no se encuentran en territorio argelino ». Una clara alusión a Marruecos. Una acusación que se ve reforzada por los descubrimientos del ejército francés en el Valle de Amettetaï y fueron reportados por un episodio de la emisión Enviado Especial del 17 de octubre 2013 en la cadena de televisión France 2.
    En el reportaje, los elementos del Mujao se dieron a la fuga antes de la llegada de la unidad de paracaidistas franceses que estaba rastrillando el Valle de Ametettaï. Entre las cosas que dejaron en su lugar de cobijo ordenadores, pasaportes egipcios, tunecinos, canadienses y de otras nacionalidades. También encontraron GPS que permitieron trazar el recorrido de los terroristas. En la pantalla aparece una línea que parte de Marruecos, pasa por la frontera noreste del Sáhara Occidental y llega al norte de Malí. Una prueba irrefutable contra Marruecos.
    « Las montañas del Ifogas tardarán meses para revelar todos sus colores” dirá el comentarista. Efectivamente, los 400 prisioneros capturados por el ejército francés habrán dado informaciones de gan valor que hoy se encuentran en manos de los militares franceses.
    Un despacho de la revista Jeune Afrique de fecha 05 de septiembre 2012 informó que « Los servicios de inteligencia franceses dicen que armas fueron entregadas recientemente, a través de Burkina Faso, a Movimiento para la Unidad y la Yihad en África Occidental (Mujao) « .
    « Los funcionarios franceses están desconcertados : cómo podrían los camiones cargados de armas atravesar Burkina sin el acuerdo de las autoridades? », escribió la revista francesa. Otra complicidad descubierta en el país de Blaise Compaoré, que se encuentra ahora en Marruecos para escapar de la justicia de sus compatriotas.

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=hGPE7XSfgPI]

  • Le Maroc est à l’origine du MUJAO selon l’Armée Française

    Le Maroc a décidé, depuis que la communauté internationale lui a imposé les bons offices du diplomate américain chevronné Christopher Ross en tant qu’Envoyé Personnel du Secrétaire Général des Nations Unies pour le Sahara Occidental, d’utiliser tous les moyens en vue de s’affirmer en partenaire incontournable de la lutte anti-terroriste à un moment où sa réputation a été sévèrement atteinte par plusieurs éléments conjoncturels :
    – Le trafic de cannabis, dont les barons agissent sous les ordres du Makhzen, devenu l’une des principales sources de financement des terroristes d’Al-Qaida installés au Mali.
    – L’échec du dénommé plan d’autonomie qui n’a pas été avalé par la communauté internationale qui demeure attaché au droit international et aux résolutions onusiennes, à savoir le principe d’autodétermination pour le Sahara Occidental en tant que territoire non-autonome.
    – La peur de perdre le contrôle des ressources de l’ancienne colonie espagnole, seul moyen lui permettant de concurrencer l’Algérie au niveau de leadership régional.
    – Les violations graves des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara Occidental dont il a fait une prison à ciel ouvert verrouillée aux étrangers. 
    – L’affirmation de l’Algérie en tant que puissance militaire, économique et son rôle stratégique accru.
    – L’étalage en public du linge sale du royaume par le cousin du roi Mohammed VI, le prince Hicham El Alaoui
    – Les câbles Wikileaks qui ont dévoilé l’implication dans le trafic de cannabis de hautes personnalités de l’entourage du palais royal ainsi que les déclarations d’un ex-agent des services secrets marocains, Hicham Bouchti, au journal Echourouk.
    Les autorités marocaines jouissent d’une longue expérience en matière d’instrumentalisation de la menace terroriste, un sujet sensible aux yeux des puissances occidentales. La situation de chaos au Mali leur offre l’occasion. La situation économique et sociale en Mauritanie permet aux éléments de la DGED marocaine d’agir avec facilité. Depuis Nouakchott, les agents du Maroc multiplient les attaques contre le Front Polisario et l’Algérie. Certains sites mauritaniens parlent de « collusion » du mouvement sahraoui avec les organisations terroristes au Mali. 
    L’attaque contre les camps sahraouis et la naissance du MUJAO
    Le 23 octobre 2011, un groupe de terroristes attaque la localité de Rabouni, capitale administrative du Front Polisario et enlève deux coopérants espagnols et une italienne. Le relais marocain au Mali, le correspondant de l’AFP à Bamako, Serge Daniel s’acharne sur le mouvement sahraoui dans la période de suspense en attendant que les ravisseurs dévoilent leur identité et leurs revendications. La ministre des affaires étrangères espagnole, Trinidad Jimenez débarque à Rabat deux jours après l’enlèvement pour demander l’aide des autorités marocaines. Malgré que l’incident a eu lieu sur des terres algériennes. Elle semble soupçonner le Maroc d’être derrière l’opération terroriste. Des soupçons partagés par les responsables sahraouis.
    Les ravisseurs vont entretenir le suspense pendant deux semaines. Ensuite c’est un mystérieux Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (MUJAO) qui va en revendiquer la responsabilité. Un mouvement qui a signé son acte de naissance avec son attaque contre la maison d’accueil de Rabouni où logent les coopérants étrangers chargés de suivre les programmes d’aide aux camps des réfugiés sahraouis. Il va se distinguer des autres organisations terroristes activant sur le territoire malien par son acharnement sur l’Algérie dont il fera sa cible principale. Son nom indique l’Afrique de l’Ouest mais son GPS est coincé sur le Nord et plus précisément sur l’Algérie. Les attentats (à Tindouf le 23 octobre 2011, à Tamanrasset le 3 mars 2012, à Ouargla le 29 juin 2012 et surtout du kidnapping de sept diplomates algériens à Gao, en avril 2012), les sorties et attaques médiatiques visant l’Algérie et le Polisario et dont le MUJAO a fait son cheval de bataille, ne laissent aucun doute sur le rôle des services secrets marocains.
    Et comme par hasard, le père fondateur de ce mouvement, Hammada Ould Mohamed Kheirou, est originaire de la Mauritanie, pays qui procédera le 21 décembre 2011, un mois après l’attaque contre Rabouni, à l’expulsion de Abdelhafid El Bakkali, officier de la DGED marocaine agissant sous couverture de correspondant de la MAP, agence officielle de presse du Maroc. La décision mauritanienne est un message de fermeté face aux agissements devenus embarrassants des éléments de la DGED marocaine. Depuis, les relations entre les deux pays sont limitées à sauver les apparences, en particulier depuis la tentative d’assassinat du président Mohamed Ould Abdelaziz. Au même temps, selon des documents révélés par le hacker marocain Chris Coleman, le journaliste français Vincent Hervouet est chargé par un agent de la DGED, Ahmed Charai, d’élaborer une vidéo contre le Polisario. En effet, dans un mail datant du 7 décembre 2011, Hervouet annonçait à son « employeur » marocain qu’il allait parler, dans son émission, « des kidnappeurs des deux français au Mali qui s’avèrent être bien des types d’AQMI et qui viennent des camps du Polisario ». Leur relais en Mauritanie, Sahara Médias, semble assurer la liaison médiatique avec le groupe terroriste devenant leur porte-parole privilégié.
    Le reportage qui accable le Maroc
    Réagissant à une dépêche du correspondant de l’AFP à Bamako, Serge Daniel, l’autre relais de la DGED au Mali, l’ancien porte-parole du Ministère des Affaires Etrangères algérien, Amar Belani, avait déclaré : « Il s’agit là d’une grossière entreprise de désinformation, puisque les relais régionaux d’instigation et de repli du MUJAO sont bien connus de tous et ils ne se trouvent pas sur le territoire algérien ». Une allusion claire au Maroc. Une accusation qui se trouve renforcée par les découvertes de l’armée française dans la Vallée de l’Amettetaï et qui a été rapportée par un épisode de l’émission Envoyé Spécial diffusée le 17 octobre 2013 sur la chaîne France 2.
    Dans le reportage, les éléments du MUJAO ont pris la fuite avant l’arrivée de l’unité de parachutistes français qui fait le ratissage de la vallée de l’Ametettaï : 

    « Après la vallée de l’Amettetaï, les militaires s’attaquent à celle de Terz, plus au sud. Au bout de trois jours de marcheles parachutistes du deuxième RED descendent dans la vallée. L’essentiel, le contrôle des points d’eau dans cette région désertique. Les renseignements sont exacts. Les djihadistes étaient bien là, mais ils ont fui. Un premier campement est détruit.
    Un bivouac pour une quinzaine de personnel en tapis de sol, couvertures. Donc, on suppose que s’il y a des munitions, ce serait côté sud de l’oued. J’ai un groupe en déplacement là-bas pour faire un point-check.
    Un peu plus loin dans l’oued, la fouille commence. Rocher après rocher, cavité après cavité, grotte après grotte, jusqu’à ce que les militaires fassent une découverte : Une série de caches que les militaires mettront plusieurs heures à vider. Au milieu de nulle part du matériel informatique, des disques durs, des composants électroniques et aussi tout un arsenal d’armes de gros calibre. Des canons bitubes, des mitrailleuses de 14,5, des armes lourdes qu’on peut installer sur des pick-up ». « J’ai trouvé une dizaine de passeports avec une dizaine de cartes d’identité », annoce un des militaires.

    Egypte, Tunisie, et même Canada. Ces passeports, précieuses sources de renseignement prouvent que l’international djihadiste s’est constituée ici une base arrière puissamment armée. Tous ces documents et surtout les GPS trouvés ont permis de retracer une autoroute des djihadistes pour les combattants étrangers ». 

    Ici, sur l’écran apparaît une carte qui indique le chemin suivi par les terroristes du Maroc jusqu’au Mali. 
    « Le massif de l’Ifoghas mettra des mois à livrer tous ses secrets », souligne le commentateur. En effet, les 400 prisonniers capturés par l’armée française ont sûrement apporté des renseignements précieux qui sont actuellement entre les mains des militaires français. Mais « l’autoroute tracée » à travers le décryptage des GPS ne laisse aucun doute. Les terroristes du MUJAO proviennent bel et bien du Maroc et ses dirigeants sont tous d’anciens trafiquants du cannabis marocain.
    Une dépêche du magazine Jeune Afrique en date du 5 septembre 2012 rapporte que « Les services de renseignement français affirment que des armes auraient récemment été livrées, via le Burkina Faso, au Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (MUJAO) ».
    « Du coup, les responsables français se montrent perplexes : comment des camions chargés d’armes pourraient-ils traverser le Burkina sans l’aval des autorités », ajoute le magazine français. Une autre complicité découverte dans le pays de Blaise Compaoré qui se trouve aujourd’hui au Maroc pour échapper à la justice de ses compatriotes.

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=hGPE7XSfgPI]

  • VUELOS DICIEMBRE 2014 A LOS CAMPAMENTOS

    Como todos los años, el puente de diciembre, es una oportunidad inmejorable para visitar los campamentos de población refugiada de Tinduf. Simpatizantes del movimiento solidario español, y muchas familias acogedoras del programa vacaciones en paz, reforzarán su vinculo con el pueblo saharaui y le transmitirán un mensaje muy necesario en los últimos tiempos: estamos a vuestro lado.
    Esta es la información de los viajes que se organizan este año:

    ÚLTIMAS 15 PLAZAS – Chárter Bilbao-Tinduf-Bilbao
    Del 5 al 14 de diciembre (horarios por confirmar)
    Precio: 640 €
    Contacto: saharabidaia@gmail.com (608 203 613).

    Chárter Sevilla-Tinduf-Sevilla
    Del 6 al 13 de diciembre (horarios por confirmar)
    Precio: 555 €
    Contacto: dsandalucia@gmail.com (954 275 197).

    Chárter Barcelona-Tinduf-Barcelona
    Del 2 al 9 de diciembre (horarios por confirmar)
    Precio: por confirmar
    Más información: www.saharacatalunya.org

    Chárter Alicante-Tinduf-Alicante
    Del 2 al 8 de diciembre (horarios por confirmar)
    Precio: 560 €
    Más información: polisariovalencia@yahoo.es (96 394 33 89)

    ÚLTIMAS PLAZAS – Regular Madrid-Tinduf-Madrid
    Del 6 al 13 de diciembre
    Madrid – Argel: 12.30hs Argel – Tinduf: 22.35hs
    Tinduf – Argel: 3.30hs Argel – Madrid: 9.55hs
    Precio: 450€
    Nº cuenta: 0128-0043-42-0100027887
    Más información: polisariomadrid@gmail.com

    Chárter Alicante-Tinduf-Alicante
    Del 9 al 15 de enero de 2015
    Precio: 580€
    Más información: mohamedlabbat@yahoo.es / delegacionsaharauimurcia@gmail.com (636 412 319)
     
    Documentos adjuntos a este artículo :
  • EUSKADI_Ficha Inscripción
  •    

  • EUSKADI_Ficha Inscripción
  •    

  • MURCIA_Carta Delegación
  •    

  • MURCIA_Ficha Inscripción
  • http://ceas-sahara.es/index.php/IMG/dist/spip.php?article1283
  • ARTE Y CENA SOLIDARIA PARA EL SÁHARA

    Viernes 21 de noviembre de 2014. 19.00 horas. Casa de las Asociaciones. Avda. del Deporte, s/n.
    ‘Arte para el Sahara’ es una iniciativa de solidaridad con el pueblo saharaui en la que un centenar de artistas plásticos y escritores ofrecen sus obras para ser vendidas y subastadas, con el fin de recaudar fondos para cubrir las necesidades básicas de los campamentos de refugiados saharauis y con especial atención a las carencias que afectan a mujeres y niños. Las obras se pueden comprar hasta el 24 de noviembre. El programa también incluye dos mesas redondas para este viernes que versarán sobre ‘La vulneración de derechos en el Sahara Occidental’ y ‘Las mujeres saharauis: resistencia y supervivencia’.
    También el viernes 21 tiene lugar la cena solidaria con el pueblo saharahui, a partir de las 21 horas en el Restaurante Bitácora del CEM Hipatia.
  • La esperanza de un Sáhara libre

    Mamay Hannoun
    Activistas saharauis alzan la voz desde Madrid por el derecho a la autodeterminación de su pueblo
    Acunados por el ruido burbujeante del agua que hierve en la tetera, Mustafácautiva con la lentitud propia de los rituales. Sobre la alfombra de su apartamento del Paseo de la Alameda de Osuna en Madrid, da comienzo una de las tradiciones saharauis más antiguas: el proceso de preparar té.
    Mustafá levanta la tetera con su mano derecha y con gran maestría escancia el líquido en un vaso de cristal. Como si se tratase de un baile, el proceso se repite varias veces y después se vierte de un vaso a otro con el mismo ademán que provoca una cascada hasta conseguir un espumoso brebaje. El olor a menta invade la habitación, y en el primer sorbo se siente como resbala lentamente por la garganta un sabor amargo, «como la vida», según dicen los saharauis.
    Sus ojos negros relatan terribles cuentos, sacrificados después de décadas dedura vida en el Sáhara, a tan solo 600 kilómetros de las Islas Canarias. Mustafá Ahmed nació hace 37 años en la ciudad de El Aaiún, hoy parte del territorio ocupado por Marruecos. «El fuerte sentimiento de discriminación de los saharauis frente a los civiles marroquíes, la falta de la libertad de movimiento, las desapariciones forzadas y las torturas por parte de las autoridades», provocaron la huida de Mustafá a las Palmas de Gran Canaria hace seis años. Dejó a toda su familia atrás con la esperanza de poder regresar algún día a un Sáhara libre.
    Desde España continúa su lucha. El primer año colaboró con la Asociación de Amigos del Pueblo Saharaui y después se mudó a Madrid, donde fundó el colectivo ‘Sáhara Thawra‘. Se trata de una asociación dedicada a la elaboración de informes sobre la situación del pueblo saharaui en las zonas ocupadas por Marruecos. El Aaiun es «una ciudad en estado de sitio», califica Mustafá, «derechos pisoteados, violencia y represión diaria». A raíz de la cobertura que su colectivo hizo durante el desmantelamiento por la fuerza del campamento de Gdim Izik en 2010, se han convertido en referencia para la prensa extranjera y otras asociaciones que viajan al terreno.
    Mustafá vuelve a calentar el té. Entonces entra Mamay, con voz entrecortada y una ligera timidez en la mirada, comienza a contar su historia. Mamay Hannoun nació en Dakhla hace 45 años, cuando la ciudad costera, también conocida como Villa Cisneros, pertenecía a España. Dice que aún recuerda a los militares españoles y su retirada en 1975. Después llegó la invasión de Mauritania hasta que Marruecos anexionó el territorio en el 79. Su vida como activista de Derechos Humanos en el Sáhara Occidental ha estado llena de baches. Cuenta que en 1999, durante unas vacaciones en Rabat con dos amigos saharauis, fue detenido por cuerpos policiales marroquíes por mantener una conversación con un grupo de turistas belgas.
    Le llevaron en coche hasta la comisaría de Casablanca. «Me interrogaron oficiales de la policía mientras me torturaban: palizas, insultos, ruidos…» relata Mamay. «Recuerdo que me tapaban la cara casi hasta la asfixia con un trozo de tela empapada de orina y así me cortaban la respiración por la boca y la nariz. También me tuvieron colgado boca abajo con cuerdas durante horas». Se remanga el pantalón vaquero y muestra las cicatrices de quemaduras en las piernas producto de las torturas. Después de 48 horas de interrogatorio, sin una orden judicial y sin que sus familiares supieran nada de él, fue encarcelado en Rabat. Cuenta que durante un año estuvo encerrado como preso político en «unas condiciones infrahumanas».
    Al igual que Mustafá, Mamay huyó con ayuda de una ONG internacional. Ahora es miembro de la Asociación Saharaui de Víctimas de Graves Violaciones de Derechos Humanos cometidos por el Estado Marroquí (ASVDH) y vive a caballo entre España y Dakhla.
    «ESPAÑA TIENE UNA RESPONSABILIDAD MORAL Y LEGAL CON EL SÁHARA OCCIDENTAL»
    La ceremonia del té continúa en el apartamento de la Alameda de Osuna, en Madrid, donde hace 39 años España firmó los Acuerdos Tripartitos con Marruecos y Mauritania. Con Franco enfermo y el país en plena transición, el Gobierno español transfirió la administración temporal —que no la soberanía— del Sáhara Occidental a los otros dos países. En este sentido, los acuerdos constituyeron una clara violación de un principio cardinal de la Carta de las Naciones Unidas: el derecho a la libre autodeterminación de los pueblos. Después Marruecos anexionó la mayor parte del territorio, una acción que ningún otro país ha reconocido. Por su parte, el Frente Polisario —el movimiento de liberación nacional del Sahara Occidental— libró una amarga batalla por la independencia en la que debido a la gran desventaja armamentística, los saharauis no sólo perdieron vidas, sino su propia tierra. Desde el alto al fuego en 1991, este territorio encajado entre el Océano Atlántico, Argelia, Marruecos y Mauritania, ha estado en un limbo político, enredado entre las reminiscencias de la Guerra Fría y la incapacidad de la comunidad internacional.
    El 14 de noviembre se celebró en la capital española la 39 edición de laConferencia Europea de Apoyo y Solidaridad al Pueblo Saharaui (EUCOCO). 435 participantes procedentes de 24 países se reunieron en presencia de Mohamed Abdelaziz, presidente de la República Árabe Saharaui Democrática (RASD).
    Bucharaya Beyun, delegado de la RASD en España y miembro del Secretariado Nacional del Frente Polisario, criticó la falta de acción de la comunidad internacional, y especialmente de España, en la resolución del conflicto saharaui. Además hizo especial hincapié sobre el papel que la antigua potencia colonial debe jugar en el conflicto ya que «sigue siendo la potencia administradora como lo avala el informe Hans Corell y un auto de la Audiencia Nacional». «España fue parte del problema y debe ser parte de la solución», apuntó Beyun.
    En la misma línea, el Dr. Pablo Sapag Muñoz de la Peña, Profesor Investigador de la Universidad Complutense de Madrid, considera que «España tiene una responsabilidad no solo moral, sino también legal con el Sáhara Occidental». Además a pesar de que durante la conferencia el presidente Abdelaziz dejó entrever que los saharauis empiezan a perder la paciencia, «Nuestro pueblo presiona y nos pide que tomemos el camino de la lucha armada inmediatamente». Sin embargo, el profesor Sapag apunta que «el Frente Polisario no tiene capacidad militar para enfrentarse a Marruecos». Marruecos es una potencia militar media, importante en la región del Magreb. «Lo único que la RASD podría hacer es arrastrar a Argelia a una guerra, pero Francia y EEUU no lo consentirían porque podría desestabilizar la región».
    Resulta evidente que las oportunidades de lograr una solución definitiva de la cuestión del Sáhara Occidental, aparecen y desaparecen en un movimiento cíclico provocado por una serie de factores que han hecho imposible, hasta la fecha, alcanzar un acuerdo territorial creíble y duradero. Pero la opinión pública española está con el pueblo saharaui y como tal representa un gran activo para el Frente Polisario en su lucha.
    Melhfas de colores, daraas azules, banderas saharauis, pancartas y megáfonos. Desde Atocha hasta la madrileña plaza de Santa Ana miles de voces se aunaron en un solo grito por un Sáhara libre. La manifestación convocada por la Coordinadora Estatal de Asociaciones Solidarias con el Sáhara (CEAS) el domingo 16 fue un éxito. Mustafá y Mamay se fundieron con ellas con la esperanza de que sus peticiones sean escuchadas. «¡Sáhara libertad, Polisario vencerá!».
    http://madrilanea.com/2014/11/21/la-esperanza-de-un-sahara-libre/
  • Réponse de John Kerry aux préoccupations du Makhzen concernant l’engagement de l’UA

    Réponse de John Kerry aux préoccupations du Makhzen concernant l’engagement de l’UA