Mois : novembre 2014

  • Sahara Occidental : Joseph Biden rejette le plan marocain d’autonomie

    Hocine Adryen
    Lors de sa visite au Maroc jeudi dernier, le vice-président américains Joseph Biden, qui a été reçu par le roi Mohamed VI, n’a pas failli à sa réputation ou à la position de son pays concernant le dossier du Sahara occidental.
    Il est resté inflexible face aux arguments avancés par le roi sur le plan d’autonomie. Alors qu’il était attendu de pied ferme pour exprimer une position favorable au Maroc, il a en effet surpris tout son monde, y compris les autorités marocaines, qui ont subi un véritable camouflet au point que l’agence officielle de presse MAP a passé sous silence le paragraphe du communiqué du cabinet royal ayant trait à la question du Sahara occidental.
    Pourtant, le communiqué publié à l’issue de cette rencontre a porté sur les derniers développements de la question du Sahara occidental. Selon le communiqué du département d’Etat, les Etats-Unis continuent d’apporter leur soutien à l’envoyé spécial de l’ONU Christopher Ross et se détournent de plus en plus du plan d’autonomie proposé par le roi du Maroc : « Nous [les États-Unis, ndlr] continuons à soutenir les négociations menées par les Nations unies, y compris le travail de l’envoyé du secrétaire général des Nations unies l’ambassadeur Christopher Ross, et poussons les parties à trouver une solution », est-il indiqué. Un soutien à Christopher Ross bien loin de la position des autorités marocaines, qui ont dénoncé à plusieurs reprises la partialité de l’envoyé spécial. Une divergence que la MAP a choisi d’omettre, elle qui s’est spécialisée dans la désinformation et l’insulte envers l’Algérie.
    Le mois de septembre dernier, le Maroc avait posé une condition pour l’envoyé spécial de l’ONU pour recevoir le OK d’une visite à Rabat. En effet, la tournée attendue de Christopher Ross dans la région, prévue au mois de septembre dernier, a été reportée au motif qu’il n’a pas répondu à leur doléance.
    Le Maroc exige, au préalable, de l’envoyé personnel de Ban Ki-moon des réponses écrites au questionnaire que le ministère des Affaires étrangères marocain lui avait remis le 18 juin à New York. Une revendication encore réitérée, lundi.
    D’où le blocage de la réunion du Conseil de sécurité, prévue en octobre derniers censée être dédiée à l’évaluation de la situation sur la base d’une nouvelle tournée de Christopher Ross. Le chef de la diplomatie marocaine affirme attendre toujours du médiateur américain des éclaircissements sur les limites de sa mission. Mais l’envoyé spécial n’est pas tombé dans ce piège tendu comme d’habitude par le Maroc.
    Ce refus de recevoir Christopher Ross n’est que la conséquence du rejet marocain de ses positions favorables à un élargissement du mandat de la Minurso à la surveillance des droits de l’Homme au Sahara occidental. Des positions que le secrétaire général de l’ONU a fait siennes dans son dernier rapport rendu public, mi-avril, et présenté au Conseil de sécurité. Émissaire de Ban Ki-moon depuis 2009, Ross est aujourd’hui accusé par la partie marocaine de « partialité ».
    Il a été conforté à l’été 2012 par le secrétaire général de l’ONU. Rabat a refusé de fixer une date pour une visite de Christopher Ross au Maroc en vue de la reprise des négociations sur la solution finale, objet de sa médiation avec le Front Polisario, tant que sa mission n’était pas clairement définie.
  • «Introduction des droits de l’Homme dans la mission de la Minurso dès 2015»

    Le Conseil de sécurité des Nations unies (ONU) introduira le volet des droits de l’Homme dans la mission de la Minurso, (Mission de l’ONU pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental).
    Salima Akkouche – Alger (Le Soir)
    C’est la lecture que fait Smaïl Debch, enseignant des sciences politiques et des relations internationales à l’Université d’Alger, du dernier rapport de l’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU. 
    Dans son dernier rapport présenté au Conseil de sécurité des Nations unies datant du mois d’avril dernier, Christopher Ross estime que «tous les moyens classiques ont été usés dans le processus de négociation avec le Maroc et le temps est venu pour engager de nouveaux moyens pour 2015». 
    Smaïl Debch estime que ce nouveau moyen dont parle Ross ne peut être que l’introduction du volet des droits de l’Homme dans la mission de la Minurso. 
    L’enseignant qui s’exprimait, hier, au forum du quotidien Ech-Chaâb sur la question du Sahara occidental estime que le Maroc se trouve actuellement dos au mur et l’avenir du Sahara occidental passe par un référendum pour l’autodétermination. 
    D’ailleurs, dit-il, l’opinion internationale reconnaît qu’il n’y a pas de solution pour la région que d’aller vers un référendum pour que le peuple sahraoui retrouve son indépendance. 
    «Le Maroc se retrouve en marge de la scène internationale et l’ONU tente de pousser l’opinion internationale à prendre des positions car si elle échoue dans ce processus, l’ONU aura échoué à faire appliquer l’une de ses principales recommandations, à savoir le droit des peuples à l’autodétermination.» 
    Selon l’intervenant, même la France a changé de «camp». D’ailleurs, poursuit-il, pour sauvegarder ses intérêts économiques, la France n’a pas le choix que de s’aligner avec les pays où elle a plus d’intérêts. 
    Le conférencier a rappelé que 80 pays reconnaissent la République arabe sahraouie démocratique (RASD). 
    S. A.
  • La deslealtad del Gobierno de Rajoy con el pueblo saharaui, mal vista dentro y fuera del PP

    Al ministro español de Asuntos Exteriores y Cooperación, José Manuel García-Margallo, no le matan sus declaraciones -aunque en ocasiones haya tenido que matizarlas e incluso rectificarlas-, pero sí algunos de sus actos y decisiones políticas.
    En estos últimos días, y de acuerdo con la ex ministra socialista del mismo ramo Trinidad Jiménez, actual diputada y portavoz del PSOE en la Comisión de Asuntos Exteriores del Congreso, García-Margallo ha activado por fin el reconocimiento de Palestina como Estado independiente (tan legítimo como el de Israel) al aceptar una proposición no de ley presentada por el Grupo Parlamentario Socialista instando al Gobierno a formalizarlo, aprobada el pasado 18 de noviembre de forma prácticamente unánime. Se emitieron 322 votos, de los que 319 fueron síes, dos noes (los de Agustín Conde y Celinda Sánchez) y una abstención (de Ricardo Tarno, también del PP).
    De esta forma, España es el tercer país europeo, que se pronuncia en este sentido en las últimas semanas, tras las votaciones de las cámaras legislativas de Reino Unido e Irlanda. A finales de octubre Suecia se convirtió en el primer país de la Unión Europea en reconocer el Estado Palestino y entablar relaciones diplomáticas bilaterales.
    Otra noticia de marcada actualidad diplomática, vinculada conjuntamente a los ministerios de Asuntos Exteriores y de Justicia, ha sido la aprobación por el Pleno del Congreso de los Diputados, el pasado 20 de noviembre, del Proyecto de Ley sobre concesión de la nacionalidad española a los sefardíes originarios de España, modificando a dicho efecto el artículo 23 del Código Civil, dándose traslado del mismo a la Comisión de Justicia al Senado. En caso de que la Cámara Alta no modifique el texto recibido, éste quedará aprobado, y si se introduce alguna enmienda, deberá volver al Pleno del Congreso para su aprobación definitiva.
    Nada objetamos tampoco sobre la esencia de esta iniciativa respaldada por el Gobierno de Mariano Rajoy, aunque sí criticamos profundamente su carácter discriminatorio con la comunidad de moriscos y saharauis. Un agravio que ya pusieron de manifiesto IU, ICV, EUiA y CHA durante la tramitación del Proyecto de Ley en el Congreso, denunciando en las correspondientes enmiendas su carácter discriminatorio y dejando en evidencia que el único objetivo de la reforma del Código Civil ha sido satisfacer las reivindicaciones del lobbyde la comunidad judío-sefardí.
    Aún más, ERC ha acusado al Gobierno de mantener un vergonzoso olvido al no reconocer la vinculación especial que los territorios del Sáhara Occidental han mantenido con España (antigua provincia del Estado español), debiendo asimilar en consecuencia a los ciudadanos y ciudadanas saharauis a los “nacionales de origen de países iberoamericanos, Andorra, Filipinas, Guinea Ecuatorial o Portugal o de sefardíes” a efectos de la concesión de nacionalidad por residencia según lo establecido en el Código Civil español (art. 22). Una impresentable dejación muy mal vista en muchos círculos de la diplomacia internacional, incluyendo por supuesto a la mayoría de los diplomáticos de carrera españoles.
    Para calibrar hasta dónde llega la incuria del Gobierno del PP en este tema (y en particular la del ministro Garcia-Margallo), baste leer el contenido de uno de los ‘telegramas’ que el agudo periodista Miguel Ángel Aguilar lanza habitualmente por la Cadena Ser, en concreto el del mismo 20 de noviembre dirigido a Barack Obama:
    Señor Presidente de los Estados Unidos. El anuncio del decreto que evitará la deportación de millones de inmigrantes indocumentados, residentes en el país, se interpreta como una declaración de guerra por el partido republicano, mayoritario en el Congreso tras las elecciones del 4 de noviembre. Pero es un gesto de verdadero líder que marca la diferencia y nos reconcilia con la política. Será la gran redención de los hispanos y multiplicará su peso. Aquí, mientras, están bloqueados los expedientes de obtención de la nacionalidad española por 400 saharauis que la solicitan. ¿Por qué?
    Y eso mismo se preguntan muchos españoles dentro y fuera del PP. ¿Será porque el ministro García-Margallo desconoce la historia de España…? ¿Será porque en vez de diplomático es Inspector Técnico Fiscal del Estado no ejerciente…? ¿Será porque no tiene claro el concepto de patriotismo…? ¿Será porque su Gobierno sufre algún extraño complejo de sumisión ante el monarca alauí, Mohamed VI..?
    Difícil es la respuesta si, además, advertimos que a García-Margallo le gusta presumir nada menos que de ser sobrino-nieto de Juan García-Margallo y Cuadrado, capitán del laureado Regimiento de ‘Cazadores de Alcántara’ (hoy nº 14 de Caballería) fallecido en 1921 junto a otros 550 militares españoles cuando protegían el repliegue de las tropas españolas desde sus posiciones en Annual hasta Arruit, durante la Guerra del Rif o Segunda Guerra de Marruecos.
    Lo que está cada vez más claro es el alineamiento del ministro español de Exteriores con las posturas de Marruecos en el conflicto del Sáhara Occidental. Aunque él lo niegue y haya llegado a afirmar que eso no es verdad; como ocurrió el 13 de noviembre de 2014 en una comida con periodistas en el Hotel Ritz de Madrid, en la que se aventuró a decir que el enviado personal del Secretario General de la ONU para el Sáhara, Christopher Ross, no iba a continuar con su labor mediadora, lo que no ha ocurrido.
    Ya en junio de 2012, en Rabat, no se cortó un pelo criticando a Ross, al que Marruecos había retirado su confianza, algo que ni siquiera hizo Francia. García-Margallo dijo entonces que “debía avanzar más rápido y centrarse en los temas centrales en vez de perderse en los temas accesorios”. Aunque el 7 de marzo de 2014 sería más cauto, afirmando en Madrid al propio enviado de Ban Ki-moon que apoyaba su labor“esencial” a favor de una política “justa, duradera y mutuamente aceptable” que prevea “la libre determinación” del pueblo saharaui…
    En esa línea sinuosa, en abril de 2013, España no apoyó la propuesta de Estados Unidos de incluir la vigilancia de los derechos humanos entre los cometidos de la misión de Naciones Unidas para el Sáhara, la MINURSO, secundando la postura francesa favorable a los intereses de Marruecos. 
    Y, aún más, ahí queda también la sospechosa ausencia de petición de explicaciones por parte de García-Margallo, o de presentación de protestas diplomáticas, cada vez que Marruecos expulsa a una delegación española del Sáhara Occidental, territorio del que, no hay que olvidarlo, España sigue siendo la potencia administradora. Por mucho que se busque, jamás las ha habido, NUNCA, ni siquiera cuando el afectado fue Willy Meyer (entonces eurodiputado de IU) o, incluso, con Rosa María Valdeón, miembro de la Junta Directiva Nacional del PP y alcaldesa de Zamora desde junio de 2007. Y no digamos menos del mal trato que Marruecos aplica a defensores de los derechos humanos, a los que ni siquiera les permite bajar del avión en el aeropuerto de El Aaiún.
    Otra muestra de la actitud pro-marroquí que mantiene García-Margallo, olvidando a menudo que él es un ministro de España al servicio de sus propios conciudadanos, se dio en abril de 2013, cuando no apoyó la propuesta de Estados Unidos para incluir la vigilancia de los derechos humanos entre las funciones de la fuerza de Naciones Unidas en el Sáhara, haciendo un claro seguidismo de la postura francesa para que la MINURSO continúe siendo la única misión de la ONU sin cometido en esta materia, justo lo que quería el Gobierno de Marruecos.
    EL ESPIA DIGITAL, 23/11/2014
  • COMMUNIQUE A PROPOS DU FORUM MONDIAL DES DROITS DE L’HOMME

    Le MAROC organise la deuxième session du forum mondial des droits de l’homme à MARRAKECH du 27 au 30 novembre 2014. Alors que certains acteurs l’ont boycotté depuis l’annonce de son organisation, la plupart des associations des droits humains ont répondu aux appels du comité d’organisation pour participer à la première rencontre préliminaire du 18,20,21 juin à CASABLANCA, puis à la seconde rencontre à RABAT le 11 octobre ; les organisations participantes aux deux rencontres ont fait montre d’une bonne volonté , de disposition à participer et ont considéré que ce forum est l’occasion pour discuter de la situation des droits humains au MAROC malgré la préparation unilatérale , la préparation exclusive de la part de l’ETAT et le fait de se contenter, dans les deux rencontres, d’informer les participants de ce qui se fait sans entrer dans les détails ; la principale revendication des associations concernant la nécessité d’assainir le climat politique et de libérer les prisonniers politiques et les prisonniers d’opinion et à leur tête ceux que le comité onusien chargé de la détention arbitraire a réclamé la libération, n’a pas été prise en considération.
    Les autorités publiques ont plutôt poursuivi leur politique d’entraves aux associations des droits humains en les privant d’utiliser les espaces publics , en interdisant leurs activités et en les accusant, par la voix du ministre de l’intérieur, de porter préjudice à la renommée du pays et de travailler pour des agendas extérieurs ; ainsi l’ETAT a voulu manifestement créer une tension plutôt qu’assainir le climat comme l’ont souhaité les organisations.
    Parallèlement à cela le comité d’organisation a fait montre d’un comportement de tergiversation en gelant la préparation du forum depuis le 21 juin jusqu’au 11 octobre ; de plus il n’a pas pris au sérieux les propositions des organisations compte tenu du fait que les organisations concernées n’ont pas reçu de réponses écrites qui attestent d’un traitement responsable des suggestions et qui formalisent les engagements du comité d’organisation.
    Ces raisons, et d’autres encore, ont amené un ensemble d’organisations à annuler leur participation ou à boycotter le forum mondial des droits humains.
    Les associations signataires, qui se sont réunies à deux reprises le 17 novembre au siège de la ligue pour la défense des droits de l’homme et le 20 novembre au siège de l’association marocaine des droits humains, déclarent ce qui suit :
    · Elles soulignent la régression de la situation des droits humains au MAROC comme elles condamnent la politique des autorités publiques qui vise le mouvement des droits humains ; elles condamnent également les entraves systématiques aux activités des associations des droits humains en les privant de l’utilisation des espaces publics
    · Elles soutiennent l’initiative de la coordination locale pour la défense des libertés et des droits à MARRAKECH quant aux activités prévues sous forme de participation alternative à la marge du forum mondial des droits de l’homme
    · Elles organisent une conférence de presse le lundi 24 novembre à 10H du matin au siège de l’association marocaine des droits humains à RABAT pour informer l’opinion publique nationale et internationale sur les vraies raisons qui ont poussé les associations initiatrices à annuler leur participation dans le forum ou à boycotter toutes ses activités
    · Elles annoncent leur participation au sit-in de protestation parallèle à la séance d’ouverture du forum le 27 novembre, et aussi à la caravane nationale organisée pour dénoncer les violations de l’ETAT dans le domaine des droits humains et célèbrent la journée mondiale de solidarité avec le peuple palestinien le samedi 29 novembre à MARRAKECH.
    RABAT LE 22 NOVEMBRE 2014
    LES ORGANISATIONS SIGNATAIRES/
    – LA LIGUE MAROCAINE POUR LA DÉFENSE DES DROITS DE L’HOMME
    – L’ASSOCIATION MAROCAINE DES DROITS HUMAINS
    – L’OBSERVATOIRE AMAZIGH DES DROITS ET LIBERTÉS
    – L’ASSOCIATION POUR LE CONTRAT MONDIAL DE L’EAU
    – ATTAC/MAROC
    – L’INSTANCE DES DROITS DE L’HOMME DU GROUPE AL ADL WA L IHSANE (JUSTICE ET BIENFAISANCE)
    – L’ASSOCIATION FREEDOM NOW
    – MOUVEMENT DU 20 FÉVRIER : COORDINATION DE RABAT
  • Sahara Occidental : Athar Khan, l’homme qui a souillé le prestige du HCR

    Monsieur le Ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération                                                               
    Geneve le 30 septembre 2014 
    CAB/MD/SG/DG8.3/DG8.1
    Objet : Aparté avec le Chef de Cabinet du Haut Commissaire pour les réfugiés.
    J’ai l‘honneur de vous informer que j’ai eu, cet après midi, en marge du Segment de haut niveau du Comité exécutif du HCR. un aparté avec M. Athar Sultan Khan, au cours duquel il m’a confié que: 
    – M. Ban Ki-moon, SG de l’ONU, tiendra ce mercredi une réunion avec les hauts responsables du HCR, à Genève.
    – La rencontre portera sur l’évolution de la situation humanitaire et sécuritaire notamment au Moyen Orient.
    – Le HCR n’abordera pas avec lui la question du Sahara marocain. Cependant, si le SG évoque lui-même le problème, M. Khan le briefera sur:
    – l’état actuel du programme humanitaire des CBM.
    – l’importance de préserver ce programme contre l’impact des blocages du processus politique.
    – l’importance de la confiance de toutes les parties pour avancer dans la mise en oeuvre des CBM mais aussi vers la solution politique.
    Les autres parties ont instigue’ la nomination de l‘Envoyé spécial de l’UA, pour mettre de la pression sur Ross et l’ONU. Ce qui a compliqué davantage la situation et 
    élimé davantage le capital fragile de confiance dont jouit Ross.
    Très haute considération
    Le Charge d’Affaires ai
    Mme Hassane BOUKILl



    https://www.4shared.com/web/preview/pdf/Y164kAivba

  • Ross, le diplomate le plus abhorré au Maroc

    Lorsque Christopher fut reçu, pour la première fois, en audience par le roi Mohamed VI à Fès le 24 février 2009, a dit au monarque que l’autonomie, au sein du Maroc, était la solution pour le conflit du Sahara Occidental.
    Un mois auparavant, le Secrétaire Général de l’ONU, Ban Ki-moon, avait nommé ce diplomate américain chevronne, âgé maintenant de 71 ans, son Envoyé Personnel pour le Sahara Occidental. Auparavant, il a occupé plusieurs postes au Département d’Etat – il fut ambassadeur en Algérie et en Syrie- toujours liés au monde arabe.
    Deux an savant cette nomination, en 2007, les autorités marocains avaient proposé une autonomie pour cette ancienne colonie espagnole dont elles contrôlent 80% depuis 1975. Leurs adversaires du Front Polisario exige, par contre, l’indépendance moyennant un référendum d’autodétermination.
    Ross était en faveur de l’autonomie et cinq ans plus tard, il l’est encore. Il l’a réitéré, par exemple, à la fin de Juin lorsqu’il s’est réuni à New York avec une importante délégation marocaine dirigée par Nasser BOURITA, secrétaire général du ministère des Affaires étrangères. Non obstant, il a signalé qu’il ne pouvait pas dire en public que celle-ci est la solution qu’il défendait pour le conflit.
    Tous ces commentaires de Ross apparaissent dans les nouveaux câbles et courriers secrets de la diplomatie marocaine que le Twitter déguisé sous le faux profil de Chris Coleman continue à pendre depuis le début d’Octobre. Malgré qu’il préconise une solution qui coïncide, dans les grandes lignes, avec la proposition des autorités marocaines, celles-ci détestent l’envoyé personnel de Ban Ki-moon.
    Pourquoi cette hostilité? « Ross a fait preuve de sa partialité et son attitude fondamentalement hostile au Maroc », souligne une autre note de la diplomatie marocaine élaborée au début de l’année. Dans un autre câble, Rabat souligne en plus ses «contradictions flagrantes ». Le reproche « exonérer l’Algérie» de toute responsabilité, « faire des propositions qui vont au-delà de son mandat», «marginaliser l’initiative d’autonomie » pour le Sahara et « essayer d’impliquer l’Union africaine » dans le contentieux.
    C’est pour cela, « sans entrer en confrontation directe avec lui, il faut le discréditer », dit la première note. « Sans faire de lui une victime, il faut lui contraindre à renoncer à sa mission (…) ». Pour cela, il faut « minimiser au maximum ses visites au Maroc (…) ». Parmi les journalistes, les universitaires et les parlementaires, ils faut « véhiculer (…) un message sceptique » sur lui. « Est-il l’homme de la situation?» c’est une des questions qui convient de répéter afin de le discréditer.
    Le message n’a rien donné. De là que dans une note remise le 2 Octobre au ministre marocain des Affaires étrangères, Salahedine Mezzouar, une autre hypothèse est évoquée : « évaluer la situation dans son ensemble et calculer le prix politique (…) de la possibilité, pour notre pays, de répudier l’Envoyé personnel  » de Ban Ki-moon. Cela voudrait dire entrer en confrontation avec le secrétaire général de l’ONU et avec le Département d’État des États-Unis avec lesquels Rabat maintient des relations déjà tendues.
    Des manifestants tabassés
    Mais qu’est-ce que Ross a fait pour indisposer les autorités marocaines? La réponse se trouve également dans les câbles. Le 9 Avril 2013, l’envoyé personnel a signalé, par exemple, à Rabat au ministre marocain des Affaires étrangères à l’époque, Saadeddin Othmani, que lors de sa visite à El Aaiun, capitale du Sahara, « il y a eu des manifestations pacifiques », mais « les manifestants ont été tabassés par des agents en civil « , » le Maroc devrait être intéressé à prouver que la vie sous souveraineté marocaine est pacifique « , a-t-il dit. Le commentaire a dérangé.
    Pire encore aux yeux de Rabat. Ross a été reçu à Genève en Juillet 2013, par Mme Navi Pillay, la Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme. Il a exprimé sa «déception» par le retrait des États-Unis de leur proposition en Avril de cette année-là, pour l’élargissement du mandat de la MINURSO (contingent de l’ONU déployé au Sahara) pour qu’elle ait des compétences en matière des droits de l’homme. C’est « un revers pour la cause des droits de l’homme », a souligné l’Envoyé.
    Il a ensuite demandé à Pillay de faire une visite au Sahara et de « développer et soutenir une recommandation pour l’inclusion des droits de l’homme dans le mandat de la MINURSO ». La conversation entre les deux a été racontée á celui était alors ambassadeur du Maroc auprès de l’ONU à Genève, Omar Hilale, par une de ses sources au Haut Commissariat.
    Pourquoi le Maroc ne veut pas que les « casques bleus » aient des compétences en matière de droits de l’homme? On aurait créé ainsi, explique une autre note diplomatique, «deux juridictions parallèles», une Marocaine dans le nord et une autre au Sahara où régira le mécanisme de l’ONU.
    Ce mécanisme « affaiblira l’autorité du Maroc », car il aura un « effet d’appel parmi la population » qui se rendrait vers une MINURSO déjà chargée d’enregistrer les plaintes, recueillir de l’information, d’enquêter et rapporter à l’ONU sur les violations présumées des droits de l’homme. Ce pronostique fait supposer que Rabat reconnaît que les Sahraouis qui résident dans l’ancienne colonie espagnole ne sont pas contents.

    Ignacio Cembrero

    EL MUNDO, 21/11/2014

  • Piden que Cancillería investigue espionaje marroquí en el Perú

    Ante revelación de que embajada de Marruecos tenía documentos oficiales peruanos
    La La Cancillería y el Congreso deben investigar el espionaje perpetrado por la embajada deMarruecos en el Perú recientemente revelado en el diario UNO, porque quedó evidenciado que Marruecos tenía ilegalmente en su poder documentos oficiales peruanos, señaló el periodista Ricardo Sánchez Serra, presidente del Consejo Peruano de Solidaridad con el Pueblo Saharaui (COPESA).
    Ese espionaje quedó al descubierto con las comunicaciones confidenciales de los embajadores, de la Cancillería y servicio secreto marroquíes obtenidos y difundidos, por el hacker Chris Coleman y que revelan sobornos a altos funcionarios de las Naciones Unidas y periodistas franceses y norteamericanos, recordó.
    Invitado por la Universidad Nacional Federico Villarreal, de Lima-Perú, Sánchez Serra expuso ante los estudiantes de Ciencias de la Comunicación el tema “Proyecciones sobre el futuro del Sáhara Occidental”
  • Noam Chomsky dénonce les violations des DH au Sahara Occidental

    Noam Chomsky, penseur, lingüiste et philosophe, celui que a déclaré que « le Printemps Arabe a commencé en Novembre 2010 dans le Sahara Occidental, quand la population s’est soulevée à Gdeim Izik, dans la banlieue de la ville d’El Aaiun » a adressé une lettre filmée à la 39ème Conférence de l’EUCOCO organisée à Madrid le 14 et 15 novembre 2014.
    Voici le texte intégral de la lettre :
    Je suis ravi d’avoir l’opportunité de diriger quelques mots à la Conférence de Madrid en appui et solidarité avec le peuple sahraoui, un peuple qui n’a arrêté de lutter courageusement pour sa libération pendant 40 ans.
    Pendant tout ce temps-là, l’agression du Maroc et les abus aux droits de l’homme les plus essentiels du côté des forces d’occupation n’ont pas cessé sans même répondre à leurs crimes et tout en recevant l’appui direct des pouvoirs occidentaux principalement la France, mais aussi leurs alliés qui ont coopéré honteusement.
    La dernière colonie de l’Afrique attend encore sa libération et la célébration d’un référendum sous les auspices des Nations Unies, organisation qui a la responsabilité de finir avec cette horrible époque coloniale.
    J’ai bon espoir que cette conférence sera de grande aide dans la lutte du peuple sahraoui et qu’eux et elles, ils pourront bientôt profiter des droits essentiels et de la liberté qu’ils méritent.


    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=QL1x9dnt5d8]

  • Mbarek Daoudi, en huelga de hambre desde el 1 de noviembre

    En el Sáhara Occidental se siguen cometiendo atroces violaciones de derechos humanos, defensores de los DDHH siguen en la cárcel por ningún motivo. A pesar de eso, Marruecos para presentat al mundo una falsa cara del país, celebra en Marrakech el 27 de noviembre el Forum Mundia de Derechos Humanos, boiciteado por las principales asociaciones de derechos humanos. 
    Enviar Sff. la siguiente carta al Ministro de Justicia de Marruecos (cabinet@justice.gov.ma)
    Hon. Sr. Mostafa Rmaidi
    Ministro de Justicia del Reino de Marruecos
    El estado de salud de Sr.Mbarek Daoudi, en huelga de hambre desde el 1 de noviembre de 2014, detenido en la prisión de Sale, Rabat, es muy preocupante.
    Hacemos un llamamiento a conceder atención médica inmediata, así como su puesta en libertad ya que su único crimen es ejercer la libertad de expresión de manera pacífica.
    La persecución de activistas saharauis que ejercen su protesta pacífica, tiene que terminar y el Reino de Marruecos debe respetar las leyes, convenciones y tratados nacionales e internacionales que ha ratificado.
    Respetuosamente,
  • L’étrange silence de la presse française

    Souvent, la presse algérienne dénonce le fait que la presse française a toujours gardé les éloges pour le Royaume du Maroc et des critiques pour l’Algérie.
    Le silence de la presse gauloise sur les affaires dévoilées par le hacker marocain Chris Coleman constitue encore une fois la preuve d’une étrange complicité et complaisance envers les autorités de Rabat.
    Coleman a mis en exergue l’excellence des responsables marocains dans les pratiques de corruption. L’une de ces pratiques la plus utilisée est celle d’inviter les personnes visées à séjourner au Maroc.
    Une fois dans le pays, cette personne est invitée à se livrer à tout genre de perversion et de pratiques sexuelles. Y compris la pédophilie. Mais tous les actes de la personne sont photographiés et filmés. Ensuite, les services de sécurité lui feront savoir qu’ils ont des preuves contre lui. Ainsi, cette personne sera contrainte à se taire à jamais.
    Des journalistes français ont été payés et invités à se rendre au Maroc pour passer des vacances avec la famille et en solo. Parmi eux, Vincent Hervouet, présentateur de la chaîne de télévision LCI. Ses contacts n’étaient pas des diplomates ou des fonctionnaires de ministères des affaires étrangères mais des officiers de la DGED marocaine. Ahmed Charai, en l’occurrence.
    Les emails que les deux personnages se sont échangés ont été pendus sur la toile par le hacker Coleman. Des paiements de 6000 et de 38000 euros, des vacances, tout au frais des services d’espionnage de Sa Majesté le roi Mohammed VI.
    Cependant, la presse de la métropole agit comme si de rien n’était. Est-ce parce que tout le corps journalistique a été arrosé par les pratiques de corruption et de chantage marocaines ? Pourtant,il y a une enquête interne au niveau du HCR à Genève. Là aussi, c’est le silence radio.