Mois : novembre 2014

  • Morocco Leaks : Relations avec le Département d’Etat américain au lendemain du retrait de la confiance de l’Ambassadeur Ross.

    Embassy of the Kingdom of Morocco
    Washington, D.C.
    F.K
    Washington, le 31 Mai 2012
    A : Monsieur le Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération
    – Rabat-
    DESTINATAIRE PRINCIPAL : CAB/1- DG8/1
    DESTINATAIRE CC : CAB/2 – SG/4- DG7/6
    TRANSMISSION : Confidentielle
    OBJET : Relations avec le Département d’Etat américain au lendemain du retrait de la confiance de l’Ambassadeur Ross.
    En prévision de la rencontre entre Monsieur le Ministre et la Secrétaire d’Etat, Mme Clinton prévue la semaine prochaine à Istanbul et eu égard au contexte dans lequel cette rencontre intervient en relation notamment avec la question Ross, j’ai l’honneur de porter à votre connaissance que selon les contacts entrepris par des relais de cette Ambassade, le Département d’Etat a mal pris la décision du Royaume de retirer sa confiance de l’Envoyé personnel du Secrétaire Général de l’ONU au Sahara, M. Christopher Ross.
    Selon ces relais, le Département d’Etat considère inappropriée la décision prise par le Maroc notamment dans son approche et son timing. Tout en comprenant la frustration du Maroc et les préoccupations qui ont servie de base à cette décision, le Département d’Etat considère l’Ambassadeur Ross comme étant « un des leurs ».
    La décision du Maroc a pris de cours le Département d’Etat à un moment où il s’y attendait le moins, surtout après les efforts déployés pour faire adopter la dernière résolution du Conseil de Sécurité qui a pris en considération la quasi totalité des préoccupations marocaines.
    Quant au timing, nos relais nous ont également fait part que cette décision intervient à six mois seulement des élections présidentielles et du départ de la Secrétaire d’Etat qui demeure une grande amie du Maroc.
    La rencontre prévue entre Monsieur le Ministre et Mme la Secrétaire d’Etat tombe à point nommé pour relancer le dialogue et recadrer les relations avec le Département d’Etat américain et tourner la page Ross avec le minimum d’impact possible sur nos relations bilatérales.
    Cette rencontre aura pour objectif de restaurer et confirmer la dynamique qui prévaut dans nos relations bilatérales (dialogue stratégique, Conférence économique …) et tirer profit au maximum des quelques mois restant à Mme Clinton à la tête de la diplomatie américaine.
    A cet égard, je vous propose les éléments de langage, ci-après, à exploiter lors dudit entretien :
     Exprimer les regrets du Maroc si sa démarche ait été mal interprétée par les Etats Unis. La démarche du Maroc s’adressait à M. Ross en sa qualité de responsable onusien et nullement en sa qualité de diplomate d’un pays, considéré depuis toujours, comme étant un pays ami et allié du Maroc.
     Demander à Mme Clinton de réitérer officiellement la position des Etats Unis quant au sérieux, crédibilité et réalisme du plan d’autonomie marocain, rappelant ainsi les engagements initiaux de son pays dans le processus de résolution de ce conflit dans le cadre de la recherche d’un règlement politique mutuellement acceptable, sous la souveraineté du Maroc.
     Inviter la Secrétaire d’Etat à donner une consistance concrète à son engagement personnel de mettre en place un dialogue stratégique entre nos deux pays et ce, en confirmation des termes de ses entretiens avec Monsieur le Ministre à ce sujet.
     Affirmer que la mise en place d’un mécanisme permanent de dialogue stratégique couronnera le mandat de Mme Clinton à la tête du Département d’Etat par l’envoie d’un signal fort dans le sens de la promotion et la consolidation des relations privilégiés entre les deux pays.
     Faire part de l’adhésion du Maroc à des initiatives américaines chères au Département d’Etat et à la Maison Blanche, à savoir le Open Gouvernement Partnership Initiative « OGPI ». Une initiative lancée par les Etats Unis lors de l’Assemblée Générale des Nations Unies tenue à la fin de l’année dernière. L’OGPI, qui comprend aujourd’hui 40 pays y compris la Jordanie et la Tunisie, fait partie prenante des engagements du G8 avec les partenaires de Deauville dont le Maroc. Cette initiative multilatéral a pour objectifs l’engagement des gouvernements pour la promotion de la transparence, l’émancipation des citoyens, le lute contre la corruption et mettre les nouvelles technologies au service de la bonne gouvernance. Cette initiative est supervisée par un Steering committee composé de gouvernements et de la société civile.
     Réaffirmer l’engagement de notre pays à soutenir l’initiative North Africa Partnership for Economic Opportunity « NAPEO » visant une meilleure intégration économique dans la région MENA.
     Envisager l’adhésion du Maroc à l’Initiative Extraction Industry Transparnecy Initiative « EITI” dont les Etats Unis vient d’y adhérer. Il s’agit d’une initiative internationale sur les ressources et la transparence des revenus sous les auspices de la Banque mondiale.
    L’adhésion de notre pays à des initiatives pareilles qui sont appuyées par la Secrétaire d’Etat ne pourrait qu’être apprécié et salué par la partie américaine. Elle contribuera également à relancer le dialogue avec le Département d’Etat et mettra à la disposition de Mme Clinton des éléments d’appui supplémentaires à même d’argumenter des prises de position favorables à notre pays.
    L’Ambassadeur
    Rachad Bouhlal
    SOURCE :
  • Avril 2015, une date « charnière » pour le Maroc

    Il y a un an, le 6 novembre 2013 plus précisément, le roi du Maroc annonçait aux députés marocains avoir « constaté quelques défaillances dans la manière d’aborder notre cause nationale primordiale » à savoir le conflit du Sahara Occidental. « Voilà qui est de nature à encourager nos adversaires à passer à la vitesse supérieure dans leurs manœuvres pour porter préjudice à notre pays », a-t-il ajouté pour prévenir de la tourmente qu’allait secouer son pays à cause de son obstruction aux efforts de médiation de l’Envoyé Personnel du Secrétaire Général pour le Sahara Occidental, Christopher Ross.
    Un an plus tard, à la même occasion de l’anniversaire de la marche noire qui a inauguré le génocide sahraoui, Mohammed VI n’est pas plus optimiste. Au contraire, il est passé au ton de la menace. Comme un morveux, les autorités marocaines ont cru pouvoir se permettre tout ce qu’ils veulent. 
    Aujourd’hui, les documents révélés par le hacker Chris Coleman ont éclairé la situation. Les notes envoyées par les représentants permanents du Maroc à Genève et à New York ont effacé tout le brouillard sur la situation. 
    Une note distribuée par le ministère marocain des affaires étrangères et qui souligne que «l’année onusienne avril 2014 – avril 2015 s’annonce comme une étape charnière dans la gestion du dossier du Sahara marocain par les Nations Unies ». Face à la décision du Maroc de poursuivre sa politique de répression contre la population sahraouie, l’ONU, avec le soutien des Etats-Unis, a décidé de créer un mécanisme chargé de contrôler le respect des droits de l’homme au Sahara Occidental et dans les camps des réfugiés en Algérie. 
    Cette décision a semé la panique à Rabat parce qu’elle permettra au territoire sahraoui de revenir sous la tutelle des Nations Unies et par la suite, jouir du droit à l’autodétermination à travers un référendum juste et démocratique. C’est la raison pour laquelle, le Maroc refuse l’entrée de Mme Bolduc, la nouvelle chef de la MINURSO. C’est aussi un moyen de maintenir le statu quo au moins jusqu’au mois d’avril 2015. Pour la laisser entrer, le Maroc demandait qu’elle s’engage à ne pas faire bouger d’un iota le mandat de la MINURSO.
    La réponse au discours du roi Mohammed VI a été ferme. Ban Ki_moon exige que ses représentants pour le Sahara Occidental fassent leur travail sans les conditions que le Maroc veut imposer au préalable.
  • Carta de los dos artistas de EEUU expulsados de manera forzosa del Aaiún

    Fecha: 24 de noviembre 2014
    Pasamos una semana viajando por Marruecos, explorando de la historia y la cultura de Tánger, Fez, Rabat, etc. Decidimos continuar hacia el sur, hacia el Sáhara Occidental, conscientes del conflicto político existente, y con el deseo de ver por nosotros mismos lo que es la vida en los territorios ocupados por Marruecos. Ya habíamos visitado los campamentos de refugiados saharauis en Argelia. Nuestro plan era viajar a través de El Aaiún a Dakhla; beber té, hablar con la gente y experimentar el paisaje.
    Llegamos a El Aaiún en autobús el viernes 21 de noviembre. Nos registramos en nuestro hotel y nos saludó el recepcionista y un equipo de funcionarios de la ONU que estaban utilizando el WiFi en el vestíbulo; sus camiones emblemáticos estaban alineados en las aceras fuera.
    Una vez instalados en el hotel nos fuimos a dar un paseo por el centro de la ciudad, tomamos algo de comida y té y llamamos a un amigo de un amigo, un activista de derechos humanos local, e hicimos planes para almorzar al día siguiente.
    El sábado por la mañana nos despertamos, desayunamos en el hotel donde entablamos una conversación con el camarero y quedamos para tomar un café juntos en la noche. Me pareció una gran oportunidad para conectar con la gente local que no se identifican exteriormente como activistas políticos.
    Después del desayuno nos fuimos a dar otro paseo por nuestro hotel y luego nos encontramos para almorzar en la casa de la activista local, Elghalia Djimi.
    Esa noche volvimos al hotel y fuimos informados de inmediato por el personal trabajador que la policía nos había seguido y fotografiado.
    A las 20:30 – alrededor de una hora más tarde, fuimos convocados para el vestíbulo, donde se juntaron rápidamente oficiales marroquíes vestidos de paisano de afiliación no declarada. Exigieron nuestros pasaportes. No nos pidieron nada sobre nuestros planes o actividades. Nos informaron de que habíamos violado nuestras visas de turistas hablando con activistas locales. A las 21:00, nos llevaron a nuestra habitación y nos dijeron que cogiéramos nuestras pertenencias, en cuanto desde ese mismo momentos habíamos sido declarados personas non gratas.
    Nos habían dicho que había un taxi dispuesto a llevarnos a Agadir, a unos 670 kilometros al norte del Sáhara Occidental. Expresamos nuestro deseo de tomar el autobús a Agadir, pero nos obligaron a subir a la cabina, dejando en claro que no había lugar para las negociaciones. Al salir del hotel y acorralados hacia el taxi nos dimos cuenta de que había más de 40 policías y funcionarios marroquíes en las calles y aceras alrededor del hotel. Teníamos la esperanza de ver a uno de los muchos funcionarios de la ONU que habíamos visto anteriormente, pero no había ninguna a la vista. Sobre las 22:00 estábamos acelerando ya hacia el norte rumbo a Agadir.
    La región había sido golpeada por lluvias torrenciales e inundaciones repentinas que causaron la destrucción de los caminos y las carreteras locales, y hasta la fecha se han cobrado la vida de 17 personas.
    El viaje, que en un buen día se suele hacer en 8 horas, nos llevó 15 horas. A medida que atravesábamos carreteras erosionadas por las aguas furiosas, nos preocupábamos por el viaje del conductor del taxi de regreso a El Aaiún.
    Llegamos sin riesgos a Agadir y desde allí cogimos un autobús a Marrakech.
    Parece lamentable que nuestra expulsión del Sáhara Occidental nos impidió encontrarnos con gente fuera de la comunidad de activistas. Nunca llegamos a tomar café con el camarero del hotel y sus amigos.
    Esta experiencia sólo ha aumentado la preocupación por los derechos humanos de las personas que viven en el Sáhara Occidental y en Marruecos. ¿No es un derecho humano básico ser capaz de construir relaciones sin interferencia del gobierno?
    Marruecos será sede del Foro Mundial de Derechos Humanos del 27 al 30 de Noviembre en Marrakech. Animamos a los activistas, académicos y periodistas participantes a que investiguen la situación del Sáhara Occidental, y cuestionen por qué a los extranjeros se les prohíbe asociarse libremente con las personas locales.
    De cara al futuro, nos parece fundamental cuestionar también la eficacia de la actual operación de mantenimiento de paz de la ONU y la medida en que protege los derechos humanos de todas las personas en la región.
    Atentamente,
    Yeshe Parks
    Tennessee Watson
    PD.
    Si no está familiarizado con el Sáhara Occidental y el conflicto con Marruecos, por favor, búscalo en Google. Hay algunos buenos artículos y páginas wiki.
    PPD.
    Estamos sanos y salvos en Marrakech.
  • Pétition pour maintenir la frontiére fermée avec le Maroc

    Tres chers freres et soeurs,
    Nous sommes nombreux en Algerie et partout dans le monde contre cette ouverture des frontieres que veux absolument le Roi du Maroc pour son interet primmordial. Avant de prendre la decision d’imposer le visa pour les Algeriens et d’expulser nos compatriotes hors de son territoire une chose que la Monarchie passe sous silence, le Roi aurait du penser aux consequences d’une telle decision. Il ne doit pas insister, car il ya un contentieux a regler sur plusieurs problemes qui ne peuvent etre balayer d’un seul coup.
    Le lobby officiel Marocain aux Etats-Unis, a impliquer l’Algerie dans l’envoi d’arme et de mercenaires en libye alors que c’est faux et suite a ces calomnies, plusieurs Algeriens ont ete tortures et assasines en Libye. Le Maroc considere que l’Algerie est la source de tous les problemes interne et externes de son pays, alors pourquoi il veut a tout prix que l’ennemie Algerien ouvre ses portes. Les marocains nous accuse de tous les maux alors que les frontieres sont fermes, alors imaginez de quoi va t’on nous accuser si les frontieres sont ouvertes.
    La fermeture de cette frontiere terrestre est une realite qui parait pour certains scandaleuse alors que la frontiere Aerrienne est ouverte depuis 7 ans et les voyages sont permis. Le Roi du Maroc impose et dispose comme il l’entend, quand il veux, il nous denigre au monde, il nous traite de terroristes, nous sommes responsable de tous les maux de la terre. Qu’il regle deja son probleme avec Ceuta et Melilla.
    Ce Roi qui ne veux pas detruire les plantations de hachich, de cannabis, ce Roi qui laisse vivre tous les trafics en tout genres, trafic de drogue, de clandestins, d’armes, de prostitution d’enfants et meme de trafic d’organes. N’oublions pas ce reseau de Levy Rosenbaum qui fait encore des ravages, avec la complicite de Marocains residants en Algerie, il kidnappe nos enfants dans l’Ouest de notre pays, pour ensuite leurs oter les organes (les reins) dans une des cliniques de OUAJDA et jette leurs petits corps inertes dans la campagne de cette meme ville pour en faire un festin aux chiens errant. La miserable bidasse du Roi ferme les yeux sur tout. Le Maroc a toujours ete comme ca et il ne va pas changer de si tot.
    Ce Maroc est toujours teleguide par les sionistes surtout par les juifs d’Israel. Quand le President Chavez a expulse l’Ambassade d’Israel du Venezuela a cause des horreurs commises sur le peuple Palestinien, le Roi du Maroc ferme son Ambassade au Venezuella en reponse a cette expulsion au nom d’Israel.
    Votez contre l’ouverture mes freres et soeurs, l’histoire de l’UMA n’est qu’une mascarade pour que le peuple Algerien retourne dans le passe. Le roi doit regler ses problemes avec le Sahara Occidental, de cette pure et simple colonisation, il doit regler aussi le probleme de la torture sur les prisonniers Sahraouis.
    Le comité des Nations unies contre la torture a appelé le Maroc dans un récent rapport rendu public à Genève, pour prendre des mesures “urgentes et concrètes” pour prévenir les actes de torture et les mauvais traitements à l’encontre des Sahraouis.
    Amnesty International quand a elle dans son rapport encore recent, a dénonce les violations des droits de l’Homme perpétrées au Sahara occidental par la force occupante et la torture pratiquée au Maroc sur les prisonniers.
    Depuis que nos frontieres sont fermes, notre pays respire, ce n’est pas le top mais nous avons moins de drogue, notre pays est devenu un grand chantier il est aussi en train de developper son economie, n’a plus de dette exterieur nous vivons de nos ressources et ne faisons aucun mal a nos voisins, alors que nous pouvons etre le plus beau pays touristique du Maghreb.
    SIGNER SVP POUR LE BIEN DE NOTRE GRAND PAYS QUI EST L’ALGERIE
    Ilham Maghraoui, Lille
  • Le Maroc en procès au Parlement européen

    Alors que plusieurs organisations de défense des droits de l’homme dénoncent la prochaine tenue de la seconde édition du Forum mondial des droits de l’homme à Marrakech, le Maroc est de nouveau blâmé par les parlementaires européens.
    Le président du Conseil national des droits de l’homme marocain (CNDH), Driss El-Yazami depuis toujours au service du Makhzen, et dont l’une des missions principale lorsqu’il siégeait à la FIDH, aux côtés de Patrick Beaudoin, l’un des tenants du «Qui-tue-Qui», était de diriger les hostilités contre l’Algérie, a essayé de redorer l’image du Maroc au Parlement européen, en matière de droits de l’homme.
    «Intervenant devant les membres de la sous-commission des droits de l’homme au Parlement européen, Driss El-Yazami a été «sévèrement» interpellé par des députés européens sur la situation calamiteuse» des droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés. Parmi les faits relevés par les eurodéputés, on note la tragédie sanglante de G’diem-Izik en 2010, le décès du militant sahraoui, Hassan el-Ouali, sous la torture, l’isolement des prisonniers d’opinion qui n’ont pu être visités, y compris par des députés européens et les mauvais traitements qui leur sont infligés. Acculé, le président du Cndh a été contraint de reconnaître un «usage disproportionné» de la force dans la partie occupée du Sahara occidental, mais a refusé «obstinément» de répondre sur l’hostilité du gouvernement marocain à l’élargissement du mandat de la Minurso à la surveillance des droits de l’homme et jusqu’à reconnaître que ces territoires sont disputés «internationalement», souligne le document rédigé par des élus européens qui se sont déclarés «indignés» par les «réponses biaisées» et «non satisfaisantes» du responsable marocain sur la question du Sahara occidental. Les parlementaires de l’UE ont remis en cause l’utilité même des antennes régionales du CNDH dans les territoires occupés.
    Leur mission véritable semble être de «suivre» et de «noyauter» les activités des partisans de l’indépendance, ont-ils dénoncé. Une déconvenue pour celui qui veut à travers le Forum de Marrakech plaire au souverain marocain qui le couvre d’égards, mais surtout réparer l’image très abimée d’un pays, dont aucun défenseur honnête et impartial des droits de l’homme ne se fait d’illusions sur «son respect» des droits de l’homme. Devant les membres de la sous-commission des droits de l’homme au Parlement européen, le président du CNDH, Driss El-Yazami a été « sévèrement » interpellé par des députés européens sur la « situation calamiteuse » des droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés. En outre, la fermeture de l’accès aux territoires sahraouis occupés aux parlementaires et aux journalistes, dont les derniers furent ceux de la BBC, les dénis et les restrictions continues à la liberté d’association, d’expression et de réunion pour les citoyens sahraouis favorables à l’autodétermination, ont été autant de faits sur lesquels se sont appuyés les eurodéputés pour lancer une série d’ »interpellations véhémentes » sur le contexte fortement dégradé et les violations répétées des droits de l’homme, dans les territoires sahraouis occupés.
    Sur ces points, le représentant marocain a tenté « vainement » d’établir un « distinguo artificiel », vite récusé par les eurodéputés, entre les aspects politiques et l’approche des droits de l’homme en ce qui concerne le Sahara occidental. Les interventions des représentants des ONG internationales ont mis en évidence le « décalage impressionnant » entre les déclarations d’intention et la réalité sur le terrain et où l’absence de contrôle judiciaire, l’impunité des forces de répression marocaines, l’usage « irrationnel et disproportionné » de la violence, la répression et les « mauvais traitements » au Sahara occidental, les « entraves sérieuses » à la liberté de manifestation et de réunion font qu’au Maroc la culture de l’autorité prime sur la culture démocratique. Ainsi, il s’avère que vouloir donner un statut de défenseur des droits de l’homme au pouvoir marocain, à travers le Forum de Marrakech, revient à cautionner la torture, la répression, les procès inéquitables, la violence dénoncés régulièrement par les organisations internationales des droits de l’homme. Une violence, dont le Maroc détient un long palmarès.
    Il suffit de rappeler les bagnes d’Agdz et Kalaât M’gouna, la villa Gueliz à Marrakech, le commissariat de Derb Moulay-Cherif, à Casablanca, Tazmamart, des lieux de torture de triste mémoire. C’est pourquoi le Maroc sera sous surveillance lors du Forum de Marrakech par les ONG de défense des droits de l’homme, digne de ce nom.
    Mokhtar Bendid
  • Fallece América de Furundarena, gran amiga del pueblo saharaui

    Lamentable noticia para los amigos españoles y el pueblo del Sáhara Occidental. Falleció ayer la secretaria de la Asociación Alicantina de solidaridad con el pueblo saharaui, América de Furundarena a la edad de 68 años después una larga lucha contra el cáncer.

    América es madre de 5 hijos y se integró en el círculo solidario en 1994.
    Con esta ocasión, la redacción de Noticias del Sáhara presenta las más sinceras condolencias a la familia de la difunta, a la asociación de Alicante y al pueblo saharaui en su conjunto por esta dolorosa noticia y pide al Todopoderoso que se apiade de su alma y que la acoja en su paraíso.
  • Saharauis, apatridas con patria

    En este reportaje para TeleSur hemos intentado resumir la situación de los saharauis residentes en España, toda una guerra burocrática por los documentos, y es que ni son mauritanos, aunque tengan documentos, ni son argelino, aunque tengan documentos, ni son marroquíes, aunque tengan documentos, ni son españoles, aunque tengan documentos, ni son apátridas aunque algunos lo hayan conseguido… Su patria es el Sahara una nación en vías de descolonización que ningún país de la “democrática” Unión Europea sigue sin reconocer. Esta es su historia…
    Miles de Saharauis se encuentran en España a la espera de la resolución de sus solicitudes de estatuto de apátridas luego de la negativa del gobierno de reconocer el territorio de la República Saharui. Sin poseer nacionalidad alguna (ni española, ni argelina, ni marroquí), los saharauis enfrentan diversos problemas administrativos y burocráticos al tener que trasladarse a otros países con pasaporte argelinos o mauritanos. teleSUR
  • Ante la Violación de los DDHH en el Sahara Occidental, boicot al II Foro Mundial de los Derechos Humanos 2014 en Marrakech. Farsa y montaje

    En el reino de Marruecos, poco o nada ha cambiado desde los llamados “años del plomo”. Se impide la presencia en el Foro, de las verdaderas Organizaciones saharauis de defensa de los DDHH, actualmente ilegalizadas en el territorio ocupado del Sahara Occidental, y por el contrario se presentan otras como tales, que no representan a nadie solo sirven para la propaganda del Régimen Marroquí ante los participantes en el Foro Mundial.
    Según el informe mundial sobre la tortura, publicado en mayo de 2014 “La tortura y los malos tratos son una realidad y por lo general quedan impunes en los centros de detención de Marruecos y el Sahara Occidental”.
    En el Sahara Occidental continúan las violaciones sistemáticas de los derechos más elementales de las personas, la represión, arrestos arbitrarios, desapariciones forzadas, secuestros, deportaciones, fosas comunes, intimidaciones, las más elevadas formas y prácticas de la tortura. También la negación de las libertades de expresión y de circulación, los juicios sumarios, y otras prácticas comprobadas por el Relator de la ONU contra la Tortura, el argentino Juan Méndez, y denunciadas por la casi totalidad de los organismos internacionales.
    En los últimos años se han detenido miles de personas, de las cuales decenas murieron en las cárceles marroquíes y otras cientos desaparecieron. En Marruecos y en los territorios ocupados del Sahara Occidental, hay decenas de presos políticos saharauis, víctimas de gravísimas e irregulares condenas como, por ejemplo, la severa sentencia dictada por el tribunal militar marroquí contra los 25 civiles, conocidos activistas saharauis de Derechos Humanos del campamento de Gdeim Izik: una protesta pacífica de miles de personas, en la que las fuerzas marroquíes irrumpieron de noche, durante el descanso de jóvenes, ancianos, mujeres y niños, incendiando las jaimas y arrasando con todo lo que había a su paso, dejando como saldo detenidos, muertos y desaparecidos.
    El Reino de Marruecos, además de saquear los recursos naturales de un territorio que no le pertenece -porque, de acuerdo al derecho internacional y a la ONU, está pendiente de descolonización-, mantiene muros militarizados (de más de 2.700km de extensión) que dividen tanto la tierra como a la población, con millones de minas anti personas, sembrando muerte y destrucción a diario entre civiles inocentes. Sus fuerzas de seguridad cierran a cal y canto el territorio para la prensa extranjera y los observadores internacionales, mientras cometen todo tipo de atrocidades contra manifestantes pacíficos y defensores de derechos humanos. Todo esto sucede en un territorio oficialmente bajo supervisión de la ONU.
    El Reino de Marruecos sigue rechazando el control de los Derechos Humanos por la Misión de Naciones Unidas para el Referéndum del Sahara Occidental (MINURSO) que es hoy, la única misión de paz de la ONU sin competencias en materia de Derechos Humanos. Esta supervisión es reclamada por infinidad de organismos nacionales e internacionales de derechos humanos. El establecimiento de esta protección de los Derechos Humanos es considerado por el mismo Secretario General de la ONU “urgente y necesario”, como lo declara en su último informe pidiendo, además, que sea independiente e imparcial.
    El reino de Marruecos es el país que más resoluciones de la ONU incumple, después de Israel: sabotea impunemente la legalidad internacional y se niega a recibir al Enviado Personal del Secretario General de la ONU para el Sahara Occidental, el Embajador estadounidense Christopher Ross. Asimismo, se opone a que la Sra. Kim Bolduc -la nueva Jefa de la Misión de Paz en el Sahara Occidental, designada por el secretario General de la ONU en mayo pasado- pueda viajar al territorio saharaui y empezar sus trabajos, por el simple motivo de declarar sus intenciones de interesarse por los Derechos Humanos en el territorio.
    En la misma sintonía, se niega oficialmente a colaborar con el Enviado Especial de la Unión Africana (UA), el Ex Presidente de la República de Mozambique, Joaquim Chissano.
    Por todo ello, desde CEAS-Sáhara repudiamos el hecho de que Marruecos sea la sede del II Foro Mundial de Derechos Humanos, y hacemos un llamamiento a las Naciones Unidas, y a las Organizaciones de Derechos Humanos para que no se presten a participar en esta FARSA que solo persigue lavar la cara de un régimen que viola diariamente los DDHH en el Sahara Occidental y en el propio Marruecos.
  • Le Maroc est une menace pour la cause palestinienne

    Par sa lettre explicative, le diplomate marocain en poste aux Etats-Unis dévoile ainsi au grand jour le vrai visage de la monarchie marocaine qui est à la solde du lobby juif qu’elle sert en contrepartie de l’usage de son influence auprès des Etats-Unis pour défendre sa position par rapport au dossier du Sahara Occidental.


    Une lettre en notre possession démontre davantage les liens très étroits qu’entretient la monarchie marocaine avec le lobby sioniste.

    Il s’agit d’une missive adressée par Mme Marilyn Diamond au roi Mohammed VI, que l’ambassadeur du Maroc à Washington a transmis à ses supérieurs à Rabat au début de l’année en cours.
    Dans cette lettre, que nous publions intégralement dans la rubrique Documents, Mme Marilyn Diamond, consul honoraire du royaume du Maroc à Chicago, a demandé une audience au souverain pour la délégation des Fédérations juives de l’Amérique du Nord (JFNA), à l’occasion d’une visite effectuée au Maroc du 25 avril au 4 mai 2014. Il s’agit là du plus vaste réseau du lobby sioniste dans le monde, qui compte 153 organisations juives et 300 représentations communautaires juives très actives en faveur de l’Etat sioniste d’Israël.
    Les rédacteurs de cette lettre ont clairement exprimé la sympathie qu’ils ont pour le Maroc et sa monarchie. «Les dirigeants de JFNA ont choisi le Maroc eu égard à l’estime dont il jouit en tant qu’initiateur et promoteur de la paix entre Palestiniens et Israéliens», a expliqué l’ambassadeur marocain Rachad Bouhlal, lequel n’a pas hésité à mettre en valeur les relations très intimes entre le Maroc et le lobby sioniste. «Premier de son genre, ce voyage de la délégation de la JFNA, qui sera composée de dirigeants appartenant au milieu des affaires et à la société civile, aura pour objectif de renforcer les liens étroits qui existent déjà avec cette organisation dont les dirigeants n’ont pas manqué, chaque fois qu’ils sont sollicités, de défendre les causes et les intérêts suprêmes de notre pays (le Maroc) en faisant usage de l’influence considérable qu’ils exercent auprès des décideurs politiques et faiseurs d’opinion américains», conclut l’ambassadeur du marocain à Washington.
    Par sa lettre explicative, le diplomate marocain en poste aux Etats-Unis dévoile ainsi au grand jour le vrai visage de la monarchie marocaine qui est à la solde du lobby juif qu’elle sert en contrepartie de l’usage de son influence auprès des Etats-Unis pour défendre sa position par rapport au dossier du Sahara Occidental. Ce que nous avons déjà écrit sur les relations étroites entre le lobby sioniste et les dirigeants marocains vient ainsi d’être confirmé par leur propre ambassadeur à Washington. Il est à souligner, aussi, que la JFNA apporte une aide considérable à l’Etat d’Israël qui tue quotidiennement des Palestiniens. Sous le couvert d’«aides humanitaires urgentes aux enfants israéliens meurtris par la guerre déclarée par le Hamas palestinien», la JFNA, comme la CJA de Montréal, finance la guerre d’extermination que mène l’Etat israélien en Palestine.
    Le comble dans cette «relation étroite» avec le lobby sioniste, c’est que le Maroc préside le Comité d’Al-Qods, censé défendre les Palestiniens et faire barrage par tous les moyens aux projets d’extension des colonies israéliennes. On comprend mieux aujourd’hui pourquoi ce comité ne réagit pas aux agressions incessantes de l’Etat israélien contre la population de Ghaza. Le Maroc privilégie ainsi ses «liens étroits» avec les sionistes et tourne le dos à la Palestine. Pas étonnant d’un pays qui a colonisé le Sahara Occidental et qui refuse de se soumettre à la légalité internationale.
    Rafik Meddour
  • Maroc Leaks : Comment le gouvernement de Sarkozy conspirait contre M. Ross

    Embassy of the Kingdom of Morocco Washington, D.C. 
    F.K Washington, le 01 Juin 2012 
    A Monsieur le Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération – Rabat- 
    DESTINATAIRE PRINCIPAL : CAB/1- SG/4 DESTINATAIRE CC : CAB/2 TRANSMISSION : Cryptée OBJET : Entretien avec le Conseiller de l’Ambassade de France à Washington Réf : Votre note n° 803/SG/4 du 29 Mai 2012 
    Faisant suite à votre note citée en référence relative à l’entretien qu’a eu Monsieur le Secrétaire Général avec M. Ludovic Pouille, Second de l’Ambassade de France à Rabat, j’ai l’honneur de porter à votre connaissance j’ai eu, aujourd’hui, un entretien avec M David Cvach, Conseiller à l’Ambassade de France à Washington. M. Cvach m’a informé qu’il partage tout à fait les préoccupations du Maroc quant à l’évolution de la question du Sahara et comprend parfaitement la position de notre pays au sujet du retrait de la confiance à M. Ross. Il m’a assuré, à cet égard, du soutien de la France pour traverser cette période délicate. M. Cvach m’a signalé qu’il y a deux tendances au Département d’Etat, une tendance que représente la branche qui suit les relations bilatérales et une deuxième qui assure le suivi des relations multilatérales et particulièrement les Nations Unies. Généralement la branche des relations bilatérales prend le dessus et met les tendances des multilatéralistes au diapason avec le niveau des relations bilatérales et avec les orientations globales du Département d’Etat. Dans le cas spécifique du Maroc, après la décision du retrait de la confiance à M. Ross, mon interlocuteur m’a informé que cette configuration s’est inversée et que la branche multilatérale, sous l’impulsion de New York, semble reprendre le dessus et mettre les bilatéralistes de côté. Les causes de cette situation peuvent être expliquées, selon mon interlocuteur, par la nature purement multilatérale de la question et l’effet de surprise qu’a eu la décision du Maroc au Département d’Etat. Cet effet de surprise n’a pas laissé assez de temps à la branche bilatérale pour ramener les choses à la normale et recadrer le processus d’appréciation de la décision marocaine, selon une approche exclusivement bilatérale. 
    M. Cvach m’a également signalé que le Maroc ne doit pas changer d’avis sur cette question et qu’il faut absolument qu’il intensifie ses efforts dans le renforcement des relations bilatérales. 
    A cet effet, il me parait opportun de confirmer les termes de ma note cryptée n° C- 158-12 du 31 mai 2012, dans laquelle cette Mission propose de saisir l’opportunité de la rencontre prévue la semaine prochaine à Istanbul, entre Monsieur le Ministre et la Secrétaire d’Etat, Mme Hillary Clinton pour évoquer également la dynamique insufflée par la Secrétaire d’Etat aux relations bilatérales entre les deux pays et l’esprit de partenariat et de coopération qui anime ces relations. 
    L’Ambassadeur 
    Rachad Bouhlal
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