Mois : novembre 2014

  • ASÍ ENGAÑARON AL PRÍNCIPE EN ELSÁHARA

    Hoy se cumplen 35 años de la firma del acuerdo por el que España le entregaba el Sáhara a Marruecos. Un libro desvela cómo la CIA estuvo detrás de la Marcha Verde y Kissinger apoyó a Hassan II ocultándoselo a Don Juan Carlos 
    Kissinger movió las piezas según los intereses norteamericanos. 

    Había que APUNTALAR a Hassan
    2/ CRÓNICA / Nº 787 EL MUNDO / DOMINGO / 14 / NOVIEMBRE / 2010
    JESÚSPALACIOS
    La crisis desatada en el vera- no de 1975 por el monarca alauí Hasán II en el Sáhara occidental forzaría una vez más a lPríncipe Juan Carlos a acudir solicitando el auxilio de Kissinger [el secretario de Estado pensaba del entonces Príncipe que era un hombre «agradable» pero «ingenuo»]. Pero en esta ocasión los intereses entre uno y otro iban a estar cruzados y no serían coincidentes. Hacía muchos años que el sueño imperial de Hasán de forjar el Gran Magreb marroquí pasaba por la anexión del territorio saharahui de Saguia el Hamra y Río de Oro. España,que le había otorgado la categoría de provincia al territorio y dado la ciudadanía espa- ñola a los saharauis, era la potencia administradora por mandato de la ONU, y se había comprometido a realizar un referéndum de autodeterminación auspiciado por Naciones Unidas. A mediados de octubre de 1975 la Corte Internacional de Justicia de La Haya sentenció que Marruecos carecía de título de legitimidad alguno sobre el territorio y la población saharaui. Hasán reaccionó entonces con el anuncio de una gran marcha —la Marcha Verde— con el objetivo de ocupar «pacíficamente» el Sáhara. El monarca, que atravesaba una grave crisis interna, creía que si no se hacía con el Sáhara podría ser derrocado.Y se echó en los brazos norteamericanos. Sus padrinos y protectores y su gran aliado, además de Francia. Kissinger acudiría solícito ens u socorro. Informó al presidente Gerald Ford de que el fallo de La Ha- ya era favorable a Marruecos, lo que en absoluto era cierto. Pero EEUU no podía permitir que su aliado magrebí se viera en peligro, y mucho menos que un Sáhara independiente cayera bajo la in- fluencia del régimen prosoviético de la Argelia de Bumedian. La administración USA dispuso de in- mediato el envío a Marruecos de apoyologístico, suministros y armamento, entanto que la CIA se encargó del plan operativo.
    EL CEREBRO AMERICANO
    La idea de una ocupación manu militari, camuflada dentro de una gran marcha civil y pacífica, fue de la CIA. Suyo fue el nombre de la operación —MarchaBlanca—,que Hasán cambiaría por el de Marcha Verde. A Marruecos sed esplazó Vernon Walters, subdirector ya de la CIA, para coordinar y dirigir la operación. Walters había acumulado una notable experiencia en América Latina derribando gobiernos y colocando dictadores títeres sumisos a los intereses norteame- ricanos. Y prestó todo su esfuerzo para que Hasán, al que conocía muy bien desde 1942, se saliera con la suya. 
    No cabe duda de que con un Franco en otras condiciones físicas, Hasán nunca se hubiera atre- vido a dar ese paso,puesto que ya en 1974, aprovechando el episodio de la tromboflebitis, Franco frenó un primer intento de ocupación marroquí del Sáhara. Pero el Caudillo entró a mediados de octubre en su fase biológica terminal, lo que en esa ocasión sí aprovecharía el astuto rey marroquí para lanzarse definitivamente a la conquista del Sáhara. Aquel monarca podía ser cruel y déspota. Y lo era. Como también inteligente. Y sabía muy bien lo que quería. Por el contrario, el Gobierno español, débil y pusilánime, además de confundido, estaba dividido entre quienes eran partida- rios de resistir y hacer frente a la invasión de Marruecos con las armas en la mano (Cortina Mauri, Exteriores), y entre quienes querían salir corriendo del territorio lo antes posible (Arias Navarro, el jefe de un gabinete asustadizo y aturdido). 
    Además, sobre alguno de los ministros, caso de Solís Ruiz (Movimiento), recaían algo más que sospechas de ser un colaborador de Hasán y de llevar sus inversiones en España. Otros, como Carro Martínez (Presidencia), al que sus malvados adversarios le llamaban el Hombre de Cromañón por sus espaldas visiblemente combadas, llegó a hacer ante Hasán la más indigna bajada de pantalones que se recuerde en un servidor público: dejarse someter al escribir al dictado de Hasán una carta por la que el Gobierno español mendigaba que parase la Marcha Verde aceptando todas las exigencias marroquíes. 
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  • Maroc, la diplomatie de la corruption tous azimuts

    Si les câbles twittés par chris_coleman24 ont eu un mérite, c’est d’avoir montré le véritable visage de la diplomatie marocaine. Même si certains d’entre eux se sont révélés être des faux, il n’en demeure pas moins que les autres, montrent l’ampleur des dégâts infligés aux affaires étrangères par des décennies d’infantilisation, menée par le Palais et par un système de recrutement et d’avancement qui fait appel au népotisme, plutôt qu’au mérite et où tout le monde semble trouver son compte. Le régime se rassure en nommant des fonctionnaires dociles et médiocres à des postes sensibles, dans des villes prestigieuses, moyennant l’obligation pour ces derniers d’une stricte observance des règles édictées par le palais de ne jamais prendre d’initiatives, ni se risquer à des fréquentations non autorisées, sous peine de mise à l’écart brutale. Tout le contraire des règles de la diplomatie dont on sait qu’elle se fait à coup d’initiatives personnelles et de dynamisme.
    Plusieurs des documents révèlent le modus operandi de notre représentant permanent auprès des Nations Unies, Omar Hilale qui se résume en deux mots, fayotage et corruption. Ainsi lorsque l’intéressé s’apprête, par exemple, à rencontrer le 15 mai 2013,Navanethem Pillay, la haut commissaire aux droits de l’homme à l’ONU, il écrit, histoire de donner à penser que son emploi du temps est particulièrement chargé :
    « Parallèlement et afin de neutraliser toute nuisance potentielle au sein du Haut Commissariat aux Droits de l’Homme (HCDH) , j’ai même rencontré pendant une heure, le tunisien Frej Fennich ………………Voulant verrouiller totalement l’intéressé, j’ai demandé à son ami intime, de lui demander de contribuer positivement à minimiser l’impact de cette rencontre. ».
    Le reste du document est à l’avenant, avec la mise « en exergue (de) l’estime que Madame Pilnay éprouve pour le Maroc en général et la vision courageuse de Sa Majesté le roi, en particulier ».
    Après cette tirade indigeste, semblant tout droit sorti des dépêches de la Maghreb Arab Press (MAP), on comprend l’indigence intellectuelle que cherche à se faire pardonner notre diplomatie, à coups de tagines, d’invitations et de corruption.
    Le plus grave est à venir, lorsque l’ambassadeur évoque clairement la piste de la corruption pour « intéresser Madame Pillay financièrement, en raison des réductions drastiques du budget du HCDH………. », avant de confirmer que celle-ci a bien eu lieu, dans le câble daté du 1° février 2014, avec « une généreuse contribution volontaire annuelle d’un million de dollars etc……… »
    Une donation qui semble justifier la stupéfiante déclaration de la Haut commissaire, à l’issue de sa visite au Maroc, en mai dernier et dans laquelle elle soulignait gênée, « que le pays avait fait de grands progrès, vers une meilleure protection des droits de l’homme…. », avant de se racheter, en reconnaissant « que beaucoup restait à faire, notamment en matière de liberté d’expression. »
    D’autres documents accablent notre homme promu, depuis, représentant permanent du Maroc aux Nations unies, à New York depuis le 14 avril 2014, après avoir sévi depuis les rives du lac Léman, où il officiait comme représentant à la mission du Maroc auprès de l’ONU. Une promotion largement due au caractère de grand corrupteur du personnage que n’effraient nullement les sommes faramineuses que le pays injecte à puits perdu dans des causes tout aussi perdues, comme lorsqu’il recommande vivement d’inviter Bacre Waly Ndiaye, Directeur de la Division des Organes des Traités au Haut Commissariat des Droits de l’Homme, qualifié de « fervent Tijane » pour un pèlerinage à Fès, dans des lignes qui en disent long sur la politique africaine du Maroc.
    Chaque câble confirme ce qu’on savait déjà, sur les pratiques indignes de l’Etat marocain, telles que l’achat des consciences, le financement des campagnes électorales de pays tiers, le népotisme, les invitations dispendieuses des thuriféraires de la dictature.
    Omar Hilale qui n’a ni le pouvoir, ni le début du commencement d’une idée, pour sortir le Maroc de l’ornière du Sahara et du lourd dossier des atteintes aux droits de l’homme, n’a donc plus que la corruption comme stratégie. Il n’ignore, en effet pas, que celle-ci, en même temps qu’elle rapproche ses acteurs, en fait des complices et les détenteurs de secrets inavouables. Elle les rend, du même coup, indéboulonnables, ce qui explique pourquoi tant de corrompus continuent de graviter autour du palais, inamovibles et taiseux, face aux exactions du régime.
  • Henri Louis Védie, au service de la DGED marocaine pour faire la promotion du règne de Mohammed VI

    Suite aux multiples publications qui dévoilent l’incompétence du roi Mohammed VI et son manque d’intérêt pour la gestion des affaires de son pays, c’est la DGED, et son directeur en personne, Yassine Mansouri, qui s’est occupé de faire la promotion de Mohammed VI moyennant le recrutement de journalistes, écrivains, experts et autres. Parmi eux, en plus des journalistes Vincent Hervouet, Dominique Lagarde et Mireille Duteil, l’économiste français Henri Louis Védie, Professeur Emérite du groupe H.E.C, Chambre de commerce et d’industrie de Paris.
    Il a été chargé d’écrire un livre pour sur « les performances de l’économie marocaine ». Il a été présenté à Paris le 18 février 2010 à l’occasion de la commémoration du dixième anniversaire de l’accession de Mohammed VI au trône du Maroc.
    Mourad El Ghoul, chef du cabinet de Yassine Mansouri, soumet à son supérieur un rapport détaillé sur la présentation du livre dont voici le texte intégral révélé par le hacker marocain Chris Coleman.
    Objet : présentation à Paris du livre du Professeur Henri Louis Védie : « Le Maroc : L’épreuve des faits et des réalisations ».
    J’ai l’honneur de rendre respectueusement compte à Monsieur le Directeur Général du déroulement de la présentation du dernier ouvrage sur le Royaume du Professeur Henri Louis Védie intitulé « Le Maroc :: L’épreuve des faits et des réalisations », consacré aux performances actuelles de l’économie marocaine. Ce livre avait été commandé par cette Direction Générale, en collaboration avec Monsieur Benatiq, dans le cadre de la commémoration du dixième anniversaire de l’accession de SA MAJESTE LE ROI, que Dieu L’assiste, au Trône de Ses Glorieux Ancêtres.
    La présentation de l’ouvrage en question a eu lieu, le jeudi 18 février 2010, de 19h00 à 23h00, au Cercle National des Armées à Paris ; devant une assistance de plus de 70 invités, en grande majorité français, appartenant au monde économique, syndical, universitaire et militaire de l’Hexagone. 
    L’événement a été couvert par des média nationaux (RTM, 2M, MAP) et internationaux (LCI, France 24, Le Figaro, Radio Orient, Les Afriques, groupe Centre France (huit titres français), Acharq Al Awsat, etc.). 
    Dans sin exposé particulièrement objectif, le Professeur Védie a parfaitement montré comment le Maroc est passé, depuis 1999, d’une hypothèse de croissance économique à la réalité du développement intéressant divers secteurs (Agriculture, Tourisme, Infrastructures, Education, etc.). L’orateur a fait la démonstration, chiffres à l’appui, que la Maroc, en dépit de la crise financière internationale, a réussi à préserver ses fondamentaux (taux d’inflation maitrisé, déficit budgétaire faible, consolidation de la position extérieure du Royaume en terme économique). 
    Le Professeur Védie a, par ailleurs, expliqué que des efforts restent à faire, notamment en matière de lutte contre la pauvreté et le chômage, en assurant toutefois que les autorités marocaines se sont pleinement engagées à relever ces lourds défis, à la faveur de la croissance régulière que connaît notre pays depuis une décennie. L’économiste français a mis en exergue, dans ce contexte, l’importance de la création des grands pôles de développement, en faisant référence à la région Tanger-Tétouan et aux provinces sahariennes, et celle des zones franches attractives permettant l’installation d’activités économiques à forte valeur ajoutée. 
    L’auteur a aussi tenu à répondre à ceux qui objectaient que le développement des provinces du Sud du Royaume a freiné le développement des régions du Nord et de l’Oriental. Il a ainsi clairement mis en exergue le fait que le développement économique au Royaume concerne l’ensemble du territoire national et qu’il n’y a aucune région « orpheline», comme en témoignent les multiples déplacements dans le pays de SA MAJESTE LE ROI, que Dieu L’assiste. 
    L’économiste français a enfin salué la clairvoyance des autorités marocains qui, dans le contexte de la crise financière internationale, ont su «préparer l’avenir » et sauront gérer l’après-crise, ayant respecté les fondamentaux économiques. 
    Remarques :
    Le message de la perspicacité économique du Royaume a été bien diffusé parmi l’auditoire français présent au Cercle National des Armées. 
    L’Ambassadeur de SA MAJESTE LE ROI à Paris, Monsieur Mostafa Sahel, a été d’n excellent apport à cet événement par les réponses qu’il a apportées à certaines questions sur le Royaume non maîtrisées par l’orateur (lutte contre le radicalisme islamique, contre le blanchiment d’argent, réforme du champ religieux, etc. ). 
    Le Professeur Védie, par l’entregent de Monsieur Benatiq, est aujourd’hui un relais acquis à cette Direction Générale qu’il convient d’entretenir. L’intéressé est ainsi disposé à participer à des conférences en Amérique du Sud, aux côtés des Professeurs Cherkaoui et Ouali pour plaider notre cause nationale dans cette partie du monde. Il a aussi dans l’idée d’écrire, dans une année ou deux, en cas d’accord de Monsieur le Directeur Général, un nouvel ouvrage plus dense sur le Maroc. Il se propose, enfin, dans un geste d’amitié à l’endroit du Maroc, de jumeler la petite ville de Bricquebec (5000 habitants) dans le Département de la Manche, dont il est maire (tendance UMP), avec celle de Boujdour. 
    Respectueusement
    Mourad RHOUL 
    COMPTE RENDU RELATIF A LA PRESENTATION A PARIS DU LIVRE DU PROFESSEUR HENRI LOUIS VEDIE SUR L’ECONOMIE MAROCAINE 
    SOURCE : 
  • Rapport marocain confidentiel sur la société Kosmos

    Siège : Dallas – Texas, USA
    Descriptif : Société Américaine d’exploration et de production qui intervient en Afrique et en Amérique du Sud.
    § Kosmos a été fondée en 2003 comme une organisation centrée sur la recherche de nouveaux points de pétrole dans des lieux peu explorées. 
    § Son PDG Andrew G. Inglis a travaillé 30 ans pour British Petroleum (où il a été notamment en charge de la l’exploration et de la production, y compris en Algérie).
    § Selon ses dires, Kosmos est composée d’« éclaireurs avec une expertise technique prouvée et un esprit habilitant et non-conformiste ». 
    § Kosmos se fonde ainsi sur 3 stratégies : une approche visionnaire et disciplinée, une expertise profonde et un esprit non-conformiste et enfin des Partenariats. 
    § Kosmos mise également sur l’équilibre entre « risques et récompenses » et trouve aussi le juste équilibre dans ses relations avec les gouvernements et les pays où elle exerce ses activités.
    § Kosmos ambitionne de travailler avec les pays et gouvernements pour transformer les ressources naturelles en ressources nationales pour l’amélioration des vies.
    § L’équipe de gestion a fondé la société sur un concept géologique unique « le système de jeu du Crétacé supérieur » négligé par les autres industries.
    § En 2007, Kosmos a prouvé que son concept géologique fonctionne, en découvrant le « champ Jubilee » massif au Ghana.
    § Aujourd’hui Kosmos conduit des opérations dans 4 autres pays (Irlande, Mauritanie, Suriname et Maroc « y compris au Sahara ») où elle dispose de bureaux locaux.
    § En 2011, Kosmos est devenue une société cotée en bourse sur le New York Stock Exchange.
    Kosmos & le Maroc 
    § Les sociétés Kosmos Energy Deepwater Morocco et Kosmos Energy Offshore Morocco, filiales de la société mère Kosmos Energy, sont co-titulaires avec l’ONHYM de 4 zones d’intérêt encadrées par les accords pétroliers :
    – Foum Assaka Offshore (où Kosmos détient 29,925 % des parts d’intérêts) ;
    – Cap Boujdour Offshore ;
    – Essaouira Offshore (où Kosmos détient 30 %) ;
    – Tarhazoute Offshore (où Kosmos détient 30 %).
    § Kosmos forera le 1er puits à la mi-mars dans le bloc Foum Assaka qui pourrait contenir 500 millions de barils de pétrole. 
    § Ainsi, pour l’exploration de ce forage, Kosmos Energy a conclu un accord de partage avec British Petroleum et Maersk Drilling (Kosmos détiendra 55% du permis et en restera l’opérateur, tandis que l’ONHYM possèdera le solde de 25%).
    § Les forages dans le bassin d’Agadir est important car il représente l’un des derniers bassins inexplorés au large des côtes atlantiques.
    § Le côté marocain (représenté par Mme Benkhadra et M. Amara) avait souligné que cette opération témoigne, pour le Maroc, de :
    – l’attractivité du royaume auprès des investisseurs de renommée internationale. 
    – l’engagement du gouvernement à promouvoir l’investissement, à travers l’amélioration continue du climat des affaires. 
    – son souci de veiller à préserver la stabilité de la région en renforçant la coopération avec l’Afrique subsaharienne, à travers le transfert de technologies et la création d’opportunités d’investissements (la stabilité régionale étant un facteur primordial pour le renforcement de la prospection pétrolière). 
    § La société Kosmos avait souligné que :
    – le partenariat qui lie Kosmos au Maroc est promis à un bel avenir.
    – l’exploration pour le développement des ressources en hydrocarbures peut avoir des retombées bénéfiques sur le plan socio-économique aussi bien national que régional le Maroc représente une plateforme d’investissement prometteuse.
    Reg MANHAS
    Postes actuels :
    Titre : « Senior Vice President » des Affaires externes (01.02.2014)
    Société : « Kosmos Energy » Dallas -Texas (depuis 2002)
    Domaine: Exploration et production de pétrole et énergie 
    Titre : « Member of Board of Trustees » (depuis 2012)
    Société : « Canadian Museum of Nature »
    Domaine : Musées et institutions culturelles
    § Postes précédents :
    – Juin 2012 – Fév. 2014 : « Vice President, External Affairs » – Kosmos Energy.
    – Jan. 2007 – Mai 2012 : « Vice President, Corporate Affairs » – Talisman Energy.
    – Jan. 2003 – Jan. 2007: « Senior Manager, Corporate Responsibility & Government Affairs » -Talisman Energy.
    – Jan. 2000 – Jan. 2003 : « Senior Advisor, Corporate Responsibility » – Talisman Energy.
    – Jan. 1997 – Jan. 2000: « Legal Counsel » – Talisman Energy.
    – Jan. 1994 – Jan. 1997: « Legal Associate » – McCarthy Tétrault.
    – Jan. 1989 – Jan. 1991: « Ingénieur pétrolier » – Petro-Canada.
    § Formation de M. Manhas :
    – 1991 – 1994 : “Bachelor of Laws” – “University of British Columbia”.
    – 1985 – 1989 : “Bachelor of Applied Science, Chemical Engineering” – “University of British Columbia”.
    § M. Manhas :
    – C’est un ingénieur chimiste qui est devenu avocat.
    – Il est membre de l’ :
    o “International Bar Association” ;
    o “Association of Professional Engineers of Alberta” (Canada) ;
    o “Association of International Petroleum Negotiators”. 
    – M. Manhas a été nommé en 2012 par le Gouvernement du Canada au « Conseil d’administration » du « Musée canadien de la nature ».
    – Reg Manhas gère aujourd’hui les « affaires de Gouvernements » de Kosmos, la performance sociale et les fonctions de communication d’entreprise et a plus de 20 ans d’expérience dans l’industrie du pétrole et du gaz. 
    – Avant de se joindre Kosmos en juin 2012, M. Manhas avait passé plus de 15 ans à Talisman Energy (basée à Calgary-Canada) où il a géré les affaires générales de l’entreprise. 
    – Il est réputé pour avoir une connaissance étendue dans les domaines de :
    o La gestion des risques globaux sociopolitiques ; la responsabilité sociale des entreprises et la gestion du risque lié à la réputation. 
    o mais aussi sur : les rapports sur la durabilité, la planification stratégique, l’industrie de l’énergie, du pétrole et du gaz, la gestion de projets, le développement durable, la stratégie d’entreprise, la gestion des risques, etc. .
    § Controverses : 
    § Chez Kosmos, M. Manhas avait travaillé sur un projet controversé au Soudan et aujourd’hui, en tant que vice-président de la Division des affaires corporatives et de communications, il est un porte-parole pour un autre projet controversé : celui de l’extraction de gaz des roches de schistes (gaz de schistes).
    § Kosmos a été au centre du documentaire de la BBC 4(24.06.2013), intitulé « Storyville: Power, Money, Greed and Oil » (Storyville: pouvoir, argent, cupidité et pétrole »), critiquant les sociétés pétrolières (Kosmos) mais aussi les responsables gouvernementaux (au Ghana où Kosmos a des activités étendues).
    Source : Le Makhzen
  • Las pretensiones de Marruecos y Mauritania suponen una recolonización del Sáhara (Washington Post, octubre 1975)

    Editorial del “Washington Post” 
    Washington, 30 (EFE). Las ambiciones de Mauritania y de Marruecos sobre el Sáhara Español representan un ultraje y un proceso de recolonización del territorio, denunció hoy el diario “The Washington Post”.
    El periódico de la capital federal se unió a los editoriales acusadores de la marcha marroquí sobre el Sáhara, que en los últimos días han aparecido en la prensa norteamericana, al reservar su principal comentario del día a fustigar las ambiciones de los países fronterizos del Sáhara español.
    Dice que Marruecos, un Estado del Tercer Mundo “dedicado de manera ostensible a la descolonización, ha expresado simplemente sus deseos de apoderarse del Sáhara español y de anexionárselo”.
    “El Tribuna del Justicia Internacional ha negado los derechos de Marruecos sobre el territorio, pero esto no ha frenado a Hassan”, añade el editorial del Washington Post.
    Dice que si los Estados Unidos hubieran intentado anexionarse este territorio habría habido un clamor mundial, pero por tratarse en esta ocasión de antiguas colonias y con credenciales de anticolonialistas en regla, sólo se han oído unas pocas voces de protesta, la mayor parte de ellas proveniente del Africa negra.
    Termina el editorial diciendo que Marruecos pretende simular un referéndum entre la población saharaui, llevando a 300.000 marroquíes al Sáhara, en camiones, para que voten durante un día y así inclinar la balanza del referéndum en su favor.
  • Triple engagement de Mohamed VI avec Obama sur le Sahara

    Ignacio Cembrero
    Lors de sa visite de travail à Washington, il y a un an, le roi Mohamed VI du Maroc a pris un triple engagement discret auprès de son amphitryon, le président Barack Obama, sur le Sahara occidental. Le communiqué officiel n’a pas repris cela.
    L’accord signé a été mis à la lumière grâce à Chris Coleman, un profil Twitter anonyme qui a divulgué il ya quatre semaines des dizaines de documents confidentiels de la diplomatie marocaine. L’accord est défini par un câble que l’ambassadeur adjoint du Maroc auprès de l’ONU, Abderrazzak Laassel, a envoyé le 1er Août dernier à son ministre en lui rendant compte de la conversation avec son homologue américaine Rosemary DiCarlo.
    Un an plus tôt, en Avril 2013, l’ambassadrice américaine à l’ONU, Susan Rice, a tenté de modifier la résolution que le Conseil de sécurité vote chaque année au mois d’Avril sur le Sahara de proroger pour prolonger le mandat de la MINURSO, le contingent de casques bleus déployés dans l’ancienne colonie espagnole. Rice a proposé d’amplifier ses compétences pour qu’elle puisse s’occuper des droits de l’homme, mais Rabat, appuyée par plusieurs capitales européennes, l’a refusé.
    Sept mois après, l’administration Obama est revenu à la charge avec d’autres idées et a arraché un triple engagement du monarque. Le roi a accepta d’établir un programme de visites sur le Sahara du Haut Commissariat des Nations Unies pour les droits de l’homme; légaliser le grand nombre d’ONG sahraouies et renoncer à faire juger les civils sahraouis, et les marocains, par des tribunaux militaires.
    Dans quelle mesure Mohamed VI a respecté son engagement? Eric Goldstein, qui est le directeur adjoint pour la région de l’ONG Human Rights Watch (HRW) et qui a une grande connaissance du Maroc, répond à la question. « Le bilan des événements depuis lors par rapport aux visites pour enquêter sur les droits de l’homme est positif», répond-il. « Rapporteurs spéciaux et délégations ont pu s’y rendre et travailler dans de bonnes conditions», dit-il.
    Le deuxième point, cependant, n’a pas été accompli. « Le Maroc n’a pas légalisé au Sahara occidental à aucune association dont il soupçonne l’orientation ou le leadership hostile à sa présence dans ce territoire, » répond Goldstein. Les plus touchées sont deux ONG de défense des droits de l’homme: CODESA, dirigée la célèbre militante Aminatou Haidar et l’ASVDH, où une autre femme, Ghalia Djimi, joue un rôle de premier plan.
    Sur le troisième point, la valoration de Goldstein est ambiguë: «Le projet de loi [pour finir avec les tribunaux militaires] est bon, mais n’a pas encore été formellement adopté ». Mohammed VI a présidé, en Mars, le Conseil des Ministres qui a approuvé la modification des compétences de la justice militaire, mais celle-ci n’a pas encore été traitée par le Parlement et donc elle n’est pas en vigueur.
    Le dernier grand procès de civils par des militaires a eu lieu en Février 2013. Vingt-cinq Sahraouis ont été condamnés à des peines allant de deux ans de prison á la perpétuité. Le tribunal les a reconnus coupables de la mort de onze policiers antiémeutes marocains lors du démantèlement du camp de protestation sahraoui de Gdim Izik en Novembre 2010, près de El Aaiún. Amnesty International et HRW ont violemment critiqué le manque de garanties procédurales pour les accusés.
    Plus récemment, en Février, un jeune malien de 18 a été aussi jugé par un tribunal militaire à cause de sa participation dans un jet de pierres contre un policier marocain qui a décédé aux portes de Melilla où les migrants essayaient de sauter sur sa clôture.
    Les exigences formulées par l’administration Obama au souverain alaouite peuvent apparaître, du point de vue des droits humains, petites ou timides, mais aucun pays européen, parmi ceux qui entretiennent des relations étroites avec le Maroc, a osé les faire.
    Traduction non officielle de Diaspora Saharaui
    DIASPORA SAHARAUI, 31 oct 2014