Mois : novembre 2014

  • Rapports confidentiels de l’ambassadeur marocain Omar Hilale sur les activités de Ross

    Ci-après les rapports envoyés par l’ex-ambassadeur du Maroc à Genève, Omar Hilale, sur l’Envoyé Personnel du Secrétaire Général de l’ONU pour le Sahara Occidental, M. Christopher Ross.
    Dans ces correspondances, Omar Hilale se base sur les informations et opinions apportées par Athar Sultan Khan, Directeur du Cabinet du Haut Commissaire pour les Réfugiés et par Anders Kompass, Directeur des Opérations sur le Terrain au CHDH.
    Ces documents confidentiels ont été dévoilés par un hacker marocain qui se fait appeler Chris Coleman (chris_coleman24) et qui a déclaré être solidaire avec la lutte du peuple du Sahara Occidental.
    Genève, 11 avril 2012
    « Les jours de M: Hany Abdelaziz, RS du SG de l’ONU pour le Sahara, á la tête de la MINURSO seraient comptés ». Le DPKO aurait proposé ce poste à Sultan Khan, Directeur du Cabinet du Haut Commissaire pour les Réfugiés. Ross aurait, suite au refus de Khan, trouvé un successeur américain à M. Hany. Ce candidat est un ami très proche qui a déjà travaillé avec lui. 
    Ce casting de M: Ross et son scénario d’élargissement du rôle politique de la MINURSO, insidieusement distillé dans le projet de rapport du SG, augure d’une timorisation programmé de la question du Sahara. D’où l’impératif pour notre pays de considérer toute modification du mandat de la MINURSO comme une ligne rouge et tout mettre en œuvre pour la déjouer quelqu’en sera le prix.
    Genève, 1 mai 2012
    La visite pourrait être retardée et ce dans l’attente de la nomination du nouveau RS, l’allemand Wolfgang Weisbrod-Weber.
    Ross hésite entre lier sa visite au Sahara à la nomination de Wolfgang ou l’effectuer même en son absence. L’hésitation taraude tant son entourage que le DPKO.
    Genève, 24 juillet 2012
    Le Directeur du Département Mena, au HCR, aurait demandé au REpr´sentant du HCR à New York de s’enquérir de la situation actuelle de M. Ross. Celui-ci aurait rapportait ce qui suit :
    – Ross serait malade: Il aurait exprimé son souhait de ne plus assumer aucune responsabilité.
    – Ross aurait décliné toute offre de lui confier des responsabilités en Libye ou ailleurs.
    – L’équipe de Ross au sein du DPA (Denise Obrien) et du DPKO (Allee Susan) serait « out of file » – aurait décroché du dossier du Sahara-. Elles s’occupent actuellement des autres questions relevant du Mena.
    – Le DPA aurait l’intention de se pencher sur la question de l’Envoyé personnel, au lendemain du Ramadan.
    – M. Radouane Nouicer, ex.Directeur du Département Nena au HCR et ancien Secrétaire d’Etat au MAE tunisien, aurait manifesté son intérêt pour succéder à Ross. A cet effet, il aurait refusé la prolongation de son mandat actuel en Syrie, au delà de décembre prochain.
    – M- Kamal Morjane, ex-Haut Commissaire Assistant au HCR, ancien MAE et ex-Ministre de la défense tunisien, serait également intéressé par ce poste, dans le but principal de briser de briser l’interdiction qui lui est imposé de quitter le territoire tunisien. Il briguerait également le poste d’Adjoint du Directeur du DPA. Il serait soutenu discrètement par M. Kofi Annan. Cependant, ses chances sont minimes en raison de l’interdiction qui lui est imposée.
    Genève, 31 janvier 2013
    Comme suite au fax de notre Ambassadeur à New York, que vous avez bien voulu me transmettre, relatif au périple européen de M. Ross, j’ai l’honneur de vous informer que j’ai entrepris des démarches auprès du HCDH et du HCR, au sujet d’éventuelles rencontres entre M. Ross et les responsables respectifs de ces deux Agences. Ci-après les éléments d’information recueillis:
    – M. Ross a demandé à s’entretenir avec M. Pillay, Haut Commissaire aux Droit de l’Homme et avec M. Guterres, Haut Commissaire pour les Réfugiés.
    – M. Pillay le recevra le mardi 5 février
    – A cet égard, j’ai demandé à mon ami Anders Kompass, Directeur des Opérations sur le Terrain au CHDH de bien vouloir sensibiliser Mme OPillay sur l’impératif d’éviter tout engagement de sa part sur un éventuel élargissement du mandat de la MINURSO aux droits de l’homme ou sur le création d’un mécanisme indépendant au Sahara.
    – J’ai tenu à lui rappeler que suite à sa récente visite dans la région, M. Ross avait clairement indiqué dans son briefing au Conseil de Sécurité, le 28 novembre dernier, que « les droits de l’homme ne font pas partie de mon mandat » et que ma mission consiste à « s’engager dans des consultations avec les intervenants, qui seront suivies par une période de diplomatie calme des navettes avec les parties et les Etats de la région ».
    – M. Kompass m’a promis d’en discuter avec Mme Pillay, préalablement à sa rencontre du 5 février, avec M. Ross.
    – L’entretien avec M. Guterres s’avère impossible, en raison du déplacement de dernier en Asie.
    – M. Athar Sultan Khan, Chef de Cabiner du Haut Commissaire pour les réfugiés, m’a assuré que M. Ross sera reçu par lui, personnellement, ou par le directeur du Mena, M. Yacoub El Hillo. Ajoutant qu’il veillera á ce que l’entretien porte uniquement sur la situation des populations des camps de Tindouf et qu’aucune discussion ne puisse être sur le programme des CBM, afin de ne pas lui offrir l’occasion d’y interférer, de nouveau.
    Genève, 11 février 2013
    Durant l’entretien de M. Ross avec M. Mazin Abushanab, REsponsable du Programme des CBM au HCR, Ross était accompagné de sa collaboratrice mexicaine, Maria Solis, du DPA :
    – M. Ross a souhaité un entretien informel avec le Haut Commissaire et son équipe.
    – M. Guterres n’étant pas à Genève, MM. Athar Khan et Yacoub El Hillo, respectivement chef de Cabinet du Haut Commissaire et Directeur du Mena, l’ont évité.
    – C’est finalement M. Mazin qui l’a rencontré samedi dans on hôtel.
    M. Ross a voulu s’informer sur le déroulement du Séminaire de Faro, au Portugal.
    M. Mazin lui a répondu que le Séminaire s’est déroulé dans de très bonnes conditions, qu’il a été une réussite totale et que c’est la première fois que les Coordinations des parties ont été, avec leur accord, séparées des participants.
    – M. Ross a posé un certain nombre de questions sur les précédents séminaires ainsi que sur celui prévu en décembre prochain.
    – D’après ma source, M. Ross a exprimé e souhait de participer à la prochaine réunion d’évaluation des CBM, prévue en juillet prochain. M. Mazin lui a répondu par un double Niet :
    * le HCR ne souhaite pas que Ross aborde la question des CBM avec les parties.
    * Certaines parties ne souhaitent pas sa présence aux CBM, du fait qu’elles ne relèvent pas de ses attributions.
    – M. Ross a exprimé à M. Mazin le souhait de pouvoir gérer, lui-même, les CBM: Ce qui a grandement surpris ce dernier.
    – M. Ross a demandé à M. Mazin s’il pouvait rencontrer les participants au Séminaire de Faro, afin de s’enquérir sur leur vision au sujet de la solution politique du différent du Sahara. La réponse qui lui a e´té donnée est que le HCR est responsable de leur participation au séminaire et non pas de leur rencontre avec qui que ce soit et qu’il devrait en débattre avec les parties.
    – M. Ross a indiqué à son interlocuteur qu’il compte revenir è Genève, soit avant soit après le 15 mars, date de sa prochaine visite au Maroc.
    – Lors de l’entretien, Mme Maria Solis, Collabortrice de Ross, a déclaré à M. Mazin qu’elle compte répondre favorablement à l’offre de travailler au sein de la MINURSO, à Laayoune, qui lui a été faites par M. Alexander Ivanko, bras droit du Chef de la MINURSO.
    Remarques :
    – L’entretien de Ross avec M. Mazin confirme les appréhensions de cette Mission, que l’intéressé n’a pas changé. Son intérêt pour les CBM est persistant et sa jalousie pour sa réussite est patente; d’où son ambition, désormais déclarée, de les intégrer dans son mandat.
    – Cet entretien ainsi que celui avec Mme Pillay, confirment, également, que M. Ross n’a ni feuille de route, ni agenda, ni vision pour la réussite de sa Mission.
    – Il persiste dans ses manœuvres et compte, soit pousser les uns – le HCDH pour la recommandation sur les droits de l’homme et la visite au Sahara-, soit s’approprier la réussite des autres – le HCR pour les CBM-.
    – M. Ross est apparu à son interlocuteur amoindri physiquement – il n’arrive même pas à mettre sa veste sans l’aide de sa collaboratrice-, buvant plusieurs verres d’alcool durant l’entretien – et parfois, versant dans d’inhabituelles élucubrations telles que son souhait d’intégrer les CBM dans on mandat ou son pessimisme sur le conflit, en déclarant que « le problème du Sahara ne sera pas réglé avant vingt ans voire plus ».
    – L’affectation projetée de Maria Solis, au Bureau de la MINURSO à Laayoune, alors qu’elle dépend du DPA, serait porteuse de danger pour le Maroc. Elle sera l’œil de Ross au Sahara et la source d’informations anti-marocaines pour le DPA. D’où l’impératif pour le Maroc de s’y opposer.
    Genève, 25 octobre 2013
    – M. Ross a voulu discuter de la reprise des vols des visites familiales avec el Polisario. Ce dernier lui aurait répondu, sèchement, qu’il préfère en débattre avec le HCR.
    – Le Polisario aurait, également, déclaré à Ross qu’il devait se concentrer uniquement aux questions politiques, pour sortir le processus de son impasse actuelle et laisser les CBM au HCR. Ce qui aurait, semble-t-il, surpris voire choqué Ross.
    – Ross a déclaré à M. Nasir Abel Fernande, Chef des Opérations du HCR à Laayoune, que le Polisario ne veut plus des CBM et au’il ne participera pas au Séminaire culturel des Açores, de la semaine prochaine.
    – Alerté et inquiété par cette information, M. Mazin, Chef du Programme des CBM au HCR, a téléphoné à Khaddad, coordonateur du Polisario, pour s’enquérir de la véracité des propos de Ross et lui a demandé de dire franchement si le Polisario veut se désengager des CBM.
    – Khaddad lui a répondu que le Polisario tient toujours à la poursuite des CBM et lui a confirmé l’envoi des participants de Tindouf au Séminaire culturel des Açores du 28 courant. Il lui a également confirmé que le Polisario a tancé Ross pour qu’il s’investisse dans le processus politique au lieu de s’intéresser aux CBM qui relèvent du HCR.
    – M. Athar m’a confié qu’il tire de ce qui précède, deux conclusions :
    * La fermeté du HCR au sujet de la non-reprise des vols des visites familiales a été payante, puisqu’elle a obligé le Polisario à ne pas faire à Ross le cadeau de la reprise de ces vols.
    * La demande du Polisario à Ross de s’occuper exclusivement du processus politique pourrait être une réaction aux messages que Ross aurait délivrés à Rabat et à Alger. Ce qui augure d’un refroidissement dans les relations du Polisario avec Ross, voire un début de méfiance.
    Par ailleurs, M: Athar s’est enquis sur le manière d’habiller la reprise des vols des visites familiales dès lors que – et comme l’avait souhaité M. le Secrétaire Général du MAEC lors de son entretien avec lui en septembre dernier à Rabat- Ross rentre bredouille de Tindouf, privé de son cadeau de reprise de ces vols.
    Enfin, M. Athar m’a confié que l’équipe de Ross a contacté le représentant du HCR à Laayoune, pour demander des informations détaillés sur l’état des CBM en général et le prochain séminaire des Açores en particulier et ce, afin de les insérer dans son prochain briefing au Conseil de Sécurité, prévu jeudi prochain. La réponse du HCR a été un niet poli, en arguant que les CBM ne relèvent pas de son mandat.
  • Le Maroc militarise sa frontière avec l’assistance d’une société israélienne

    Le Maroc n’est pas à une contradiction prêt. À chaque fois que l’occasion leur est donnée, les responsables du Makhzen s’en prennent à l’Algérie, et réclament à cor et à cri l’ouverture des frontières. Dans le même temps, ils font appel à Israël, qui a, désormais, la main sur tout ce qui est sécuritaire, pour militariser leur frontière avec notre pays. Ainsi, et selon des informations publiées par des journaux marocains, et notamment ceux dont la vocation est de taper, en permanence, sur le voisin algérien, font état d’un projet d’installation de 11 points de surveillance, hautement sophistiqués, depuis le prétendu incident, où Rabat annonçait qu’un citoyen marocain aurait été grièvement blessé par des tirs de l’Armée algérienne, le 18 octobre dernier, à la frontière avec l’Algérie. 
    Ces points de contrôle sont d’une plus grande performance et peuvent accueillir de l’équipement militaire «sophistiqué», précise un site électronique marocain. Il est clair que ce projet s’inscrit dans le cadre des campagnes d’hostilité incessantes, menées par le Maroc contre l’Algérie. La société israélienne, Eblit Securiy Systems, a déjà signé plusieurs contrats avec d’autres pays africains, comme le Nigeria, pour espionner les communications. Ce groupe est partout présenté comme «leader mondial dans les champs de l’analyse de renseignements et de cyber défense», avec des solutions prouvées «hautement appropriées pour les pays, les armées et les sites d’infrastructures stratégiques». 
    La présence de l’État hébreu au Royaume chérifien prend des formes de plus en plus diverses, et de plus en plus assumées. Ainsi, dans une lettre, la mission permanente d’Israël auprès des Nations unies, assure son homologue marocain de la décision prise par le gouvernement israélien de soutenir la candidature du Maroc au Conseil des droits de l’Homme de l’Onu, pour la période 2014-2018, lors des élections prévues, à New York, le 12 novembre prochain. Ce document atteste, de façon irréfutable, que l’acoquinement du Maroc avec l’entité sioniste n’est pas une vue d’esprit. Plus grave, la normalisation s’étend aux secteurs névralgiques, avec les facilitations accordées aux entreprises de sécurité israéliennes, pour séjourner au Maroc, et y accomplir leurs missions, le plus normalement possible. C’est le cas, notamment, des cadres d’Eblit Securiy Systems, une entreprise spécialisée dans les équipements électroniques à usage militaire et civil, essentiellement d’espionnage. Le groupe est classé parmi les cent plus importantes firmes mondiales, productrices d’armement, son nom est lié à d’obscurs contrats d’armement qui ont défrayé la chronique, en Israël même. 
    En mai 2013, un journal américain a révélé que le Pentagone avait attribué, à la filiale américaine de la société israélienne Elbit Systems, un contrat lui donnant la possibilité de fournir des composants d’aéronefs à des armées de pays arabes, dont l’Irak et le Koweït. Il faudra désormais compter avec une activité israélienne hostile, voire subversive à nos frontières. Sans parler des agendas concoctés par Tel-Aviv contre l’Algérie et mis en œuvre par le Maroc, notamment en matière de désinformation et d’intox relayés par des journalistes français, connus pour leur attache avec Israël et des journaux américains; certes, sans grand impact comme le “Washington Times” ou le britannique “Financial times” qui se sert au Maroc, mais qui n’hésite pas, aussi, à démarcher de la publicité en Algérie, auprès de sociétés et d’institutions algériennes.
    Mokhtar Bendib
  • Le bas et le haut de la démocratie en Afrique

    L’assassin de Thomas Sankara est parti. Au diable!
    par Yazid Alilat
    En Afrique, la fin des dictatures est un éternel recommencement. Le cas burkinabé est un exemple à ne pas généraliser à un continent où les guerres de leadership ont fait que les grandes puissances économiques et militaires ont délimité leurs propres territoires, des chasses gardées en quelque sorte. La chute du régime de Blaise Compaoré au Burkina Faso est en soi la fin d’un cycle, d’un règne que des dictateurs et des potentats locaux croyaient illimité. 
    Ce qui se passe actuellement à Ouagadougou aurait très bien pu se passer à Brazzaville, à Kinshasa ou à Harare, des pays gouvernés par des potentats qui ne veulent plus partir par la grande porte. Pour autant, l’Afrique est vaste et dans le nord du continent la Tunisie a donné l’image parfaite que tout est possible, que le désespoir de voir surgir de ce continent des élites politiques qui puissent prendre démocratiquement les destinées de leurs pays n’a pas lieu d’être. L’exemple tunisien, du moins la bonne tenue des élections législatives et l’acceptation des résultats du scrutin par les islamistes, soulagés d’ailleurs de n’être pas sortis vainqueurs pour ne pas avoir à gérer une difficile transition sociale et économique, démontre en réalité qu’il ne faut pas désespérer de l’Afrique. Certes, les changements politiques dans ce continent ont toujours pris des tournures violentes, de ruptures radicales, mais, au moins, il y a cet espoir que cela n’est pas immuable. Que le changement politique n’est pas un rêve, ni une aventure. 
    Le cas burkinabé, avec un président chassé par la rue après 27 ans de règne, est un poignant avertissement à tous les dirigeants africains qui s’accrochent au pouvoir et, mieux, qui sont tentés de triturer leurs Constitutions pour les tailler à leur mesure, à la mesure de leurs fantasmes politiques. Cette maladie des dirigeants africains de se maintenir en place contre l’avis de leurs peuples, souvent en les écrasant par des campagnes de répression, sinon en les plongeant dans une dramatique misère sociale où le niveau de vie est juste équivalent à une survie. La rue burkinabé a dit «cela suffit» ! Le cri de colère burkinabé est-il ou sera-t-il entendu dans d’autres capitales africaines où des présidents à vie ont ruiné les chances de développement de leurs peuples? 
    Les questions sont nombreuses pour expliquer que des pays soient un terrain de jeux politiques et de guerres économiques que se livrent les anciennes puissances coloniales à travers des régimes inféodés, qu’ils soient de l’Afrique de l’Est ou de l’Ouest. La guerre des matières premières, des minerais dont l’uranium et des produits agricoles qui font la prospérité des acteurs des marchés financiers internationaux n’a d’égale que l’extrême pauvreté dans laquelle sont plongés les peuples d’Afrique. Avec la complicité des dirigeants en place. C’est pour ces raisons et d’autres que les dictateurs se maintiennent encore en place en Afrique et sont même soutenus. Et c’est encore pour ces raisons que la Tunisie, chasse gardée d’une puissance industrielle, l’a échappé belle! Le drame dans tout cela est que seuls les dirigeants africains, imbus et repus de pouvoir, quittent le pouvoir sur un brancard ou en prenant leurs jambes à leur cou. Compaoré, tout puissant qu’il était, n’a pas échappé à la règle. C’est l’Afrique !
  • Ni Repsol ni Kosmos, expolio y medioambiente en aguas de Canarias y el Sahara Occidental

    Sáhara Occidental
    espacioseuropeos (27/10/2014)
    La asociación Western Sahara Resource Watch (WSRW), el Observatorio de Recursos Naturales del Sáhara Occidental, ha publicado recientemente un informe sobre el proyecto de la empresa Americana Kosmos Energy de perforar en busca de petróleo en aguas saharauis.
    El informe será presentado en Las Palmas por el presidente de WSRW,Erik Hagen, lo que hará a través de una conferencia. El acto tendrá lugar hoy lunes, 27 de octubre, a las 19.00 horas en la Universidad de Las Palmas de Gran Canaria, Edificio de Humanidades “Millares Carló”, calle Pérez del Toro, número1.
    El proyecto de la compañía Kosmos se pretende llevar a cabo sin tener en cuenta los deseos e intereses de los saharauis, contraviniendo así el dictamen jurídico de las Naciones Unidas de 2002. Hans Corell, el autor de ese dictamen comentó recientemente –según lavinca.org– que“cuantos más recursos se encuentren en el Sahara Occidental y su zona marítima, menor será el interés de Marruecos en cumplir con las resoluciones de las Naciones Unidas y del Derecho Internacional”.
    Con la finalidad de llevar a buen puerto ese proyecto, Marruecos ha “orquestado consultas a organizaciones títeres supuestamente saharauis, que no lo son en realidad (…) En cualquier caso, a pocas semanas de la fecha prevista de inicio de la perforación –diciembre- no ha publicado ni la Evaluación de Impacto social ni el Informe de impacto medioambiental”, alude la misma fuente.
    No han sido tenidos en cuenta, asimismo, “ni la población ni el Gobierno de las Islas. Canarias, conmocionada por la amenaza de Repsol, debe conocer esta otra perforación tan cercana a sus costas”.
    Kosmos Energy detenta en un 55% la licencia concedida por el gobierno marroquí para perforar en aguas de Bojador, el resto son propiedad de la mercantil escocesa Cairn Energy (20%) y a laONHYM, la Oficina Nacional marroquí de Hidrocarburos y Minas (25%).
    Al parecer, la plataforma perforadora, Atwood Achiever, construida en Corea, ha cruzado el Cabo de Buena Esperanza (Sudáfrica), y tiene prevista su llegada a Bojador dentro de pocas semanas.Atwood Achiever sería la primera compañía en perforar en las aguas del Sáhara Occidental ocupadas ilegalmente por Marruecos, tras un acuerdo firmado con el gobierno del reino alauita. Otras empresas han desistido a causa de la presión internacional.
    Los saharauis tienen un derecho reconocido internacionalmente a la autodeterminación y por tanto el derecho a determinar el futuro estatus de su territorio y de sus recursos naturales, ha manifestado Erik Hagen.
  • Plan de Kurt Waldheim para una solución al conflicto del Sáhara Occidentl (Octubre 1975)

    Naciones Unidas, 31 octubre (Pyresa).-  El informe del SG para resolver la cuestión sahariana tiene tres ideas fundamentales : control de la Administración del territorio por la ONU y con la participación marroquí y mauritana; preparación de las preguntas de un referéndum y retirara de rápida de las Fuerzas españolas, que ne caso necesario serían sustituidas por cascos azules de las Naciones Unidas, según ha podido Pyresa.
    El proyecto, aparentemente, ha sido rechazado en principio por el Rey de Marruecos, pero, según fuentes argelinas, ha sido aprobado por Argelia, España yMauritania.
    Argelia, por su parte, informan fuentes marroquíes en la ONU ha comunicado al grupo african hoy, que todo movimiento en el Sáhara que se saliera de las normas conocidas hasta ahora en la ONU representaría la guerra.
    El plan que Waldhein presentará, con la sugerencia de empezar a cumplirse a primeros de año, va a ser ampliamente discutido, pero da posibilidades a todos. A Marruecos, a Mauritania y a Argelia, al neutralizae la Administración del territorio. También daría tiempo a que la cuarta Comisión elabore las preguntas de un referéndum de acuerdo con todas las garantías de la ONU.
    El informe de Waldheim parece que saldrá a la luz pública alrededor de las cinco de la tarde locales, once horas de Madrid. Pero sigue sin haber seguridades.
    Por otro lado, la situación en torno al Sahara se agrava por momentos, dicen fuentes informadas aquí, que insisten en que el agravamiento parte de Argelia, que ya no tiene interés ni siquiera en mantener el “statu quo” norteafricano, y su revista “Nueva Revolución” en el Poder, ha aparecido hoy pidiendo ni más ni menos, el derrocamiento del Rey Hassan II.

    Fuente : ABC, 01/11/1975

  • Quand la reine enfonce le roi – LONDRES RÉAFFIRME SON SOUTIEN AU PEUPLE SAHRAOUI

    Décidément le royaume du Maroc n’est pas au bout de ses peines ces derniers jours. Alors que son plan d’autonomie pour le Sahara occidental était déjà en mévente depuis une année, voilà qu’il fait face à des dénonciations tous azimuts de sa politique annexionniste. nique a confirmé hier son soutien au droit du peuple sahraoui a l’autodétermination, affirmant qu’il traitait avec le Maroc sur la base des «frontières reconnues à l’échelle internationale». Autrement dit, Londres ne reconnait aucune souveraineté du royaume sur le Sahara conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité. En effet, répondant aux questions des députés du Parlement, le gouvernement britannique a affirmé «traiter avec le Maroc sur la base des frontières reconnues à l’échelle internationale», réaffirmant son soutien «au droit du peuple sahraoui a l’autodétermination», a souligné l’agence de presse sahraouie (SPS). Et comme pour prendre clairement ses distances vis-à-vis de Rabat, le sous-secrétaire d’Etat parlementaire des affaires étrangères, Tobias Ellwood a asséné que : «la Grande Bretagne soutient également les efforts du secrétaire général de l’ONU et de son émissaire spécial au Sahara occidental, Christopher Ross visant le règlement du conflit du Sahara occidental, à travers une solution négociée qui consacre le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination». Voilà qui va «tuer» les espoirs du Maroc pour qui Christopher Ross est devenu le cauchemar en refusant même de l’accueillir pour une tournée. Ce soutien de poids du Royaume-Uni va sans doute booster la cause sahraouie surtout quand on sait que les Etats-Unis ont abandonné le Maroc à cause de son acharnement contre Ross qui est d’abord un diplomate américain. 
    Le makhzen mal barré 
    Dans des questions adressées récemment au gouvernement, le parlement britannique avait évoqué «la question des frontières marocaines reconnues à l’échelle internationale, ainsi que l’implication de la société britannique Kern Energy dans des activités de prospection illégale dans les territoires occupés du Sahara occidental», a précisé la même source. Cette réponse du gouvernement britannique confirme «l’isolement du Maroc sur la scène internationale, en raison de son implication éhontée dans le conflit du Sahara occidental» et prouve qu’«aucun pays dans le monde ne reconnait la souveraineté fictive du Maroc sur le Sahara occidental». Du reste des documents confidentiels notamment les courriers envoyée par le représentant de Rabat à New-York, le sulfureux Omar Hilale, révélés la semaine dernière, confirme la grosse panique qui s’est emparée du makhzen. La politique du royaume qui consiste à dépenser des millions de dollars pour rétribuer ses lobbyistes et s’acheter le soutien des grandes puissances, des médias et des personnalités influentes, n’est plus payante… Les Etats-Unis qui ont d’autres foyers de tension au Sahel et au Sahara n’ont plus de temps à consacrer pour secourir un régime Makhzenien dont le seul agenda est précisément de massacrer les Sahraouis.
    Hamid Merakchi
  • Le trône de Mohamed VI ébranlé

    Par Wassim Benrabah
    La grève organisée mercredi au Maroc à l’appel de trois syndicats ouvriers pour dénoncer l’absence de dialogue social pour l’amélioration des conditions de vie des travailleurs et la réforme du régime des retraites a été largement suivie, rapporte jeudi la presse marocaine citant des syndicalistes. La presse marocaine est revenue dans son édition de jeudi sur ce débrayage, et relève que l’appel de la Confédération démocratique du travail (CDT), de l’Union marocaine du travail (UMT) et de la Fédération marocaine du travail (FDT) a été suivi à 84%. 
    Dans un communiqué commun, l’UMT et la FDT ont annoncé mercredi soir un taux de participation global de 84% en moyenne nationale, et plus de 90% dans les secteurs publics et semi-publics, et à 80 % dans le secteur privé. Cette grève préventive d’une journée, largement suivie par des ONG de défense des droits de l’homme, a été organisée, selon les trois syndicats proches des partis de la gauche marocaine, pour protester contre « l’atteinte portée au pouvoir d’achat de l’ensemble des salariés ». 
    La colère des syndicats est également alimentée autant par la rupture du dialogue social de puis avril 2011 sur les grandes questions sociales et économiques, que par la volonté du gouvernement dirigé par le PJD (parti du Développement et de la Justice, islamiste) d’imposer des réformes impopulaires, dont celle du régime des retraites et de la caisse de compensation des prix administrés. Pèle mêle, les syndicats marocains revendiquent la hausse des salaires, la reprise du dialogue social, notamment sur les réformes des régimes de retraite et de la caisse de compensation, le droit d’appartenance à un syndicat, le droit de grève et l’application du code du travail. 
    Pour le gouvernement, la pression syndicale à travers cette grève n’est  »pas une solution » aux questions en suspens.  »Le gouvernement poursuivra la mise en oeuvre des réformes annoncées dans son programme , notamment celle du régime des retraites », avait affirmé mardi, le chef du gouvernement Abdelilah Benkirane. Acculé par de mauvais indicateurs macroéconomiques, en particulier une croissance molle de moins de 3% durant trois ans, un déficit budgétaire de 5% en 2013 et une dépression économique sur le sillage de la crise en Europe, le gouvernement marocain a battu en retraite sur plusieurs questions sociales. Il a ainsi décidé deux réformes impopulaires: celle de la caisse de compensation, avec notamment la fin de la subvention des prix des produits énergétiques avec le retour de l’indexation des prix, et la réforme du régime global des retraites.  »Sans cette réforme (du régime des retraites, NDLR), le paiement des pensions sera arrêté dans quelques années » a indiqué mercredi soir le ministre de la communication Mustapha Al Khalfi. 
     »La réforme des régimes de retraite en général et celle des pensions civiles assurées par la Caisse marocaine des retraites en particulier est nécessaire et urgente, en ce sens que le déficit de ce régime atteindra 135 milliards de dirhams en 2023. Si la réforme n’est pas réalisée, cela mettrait la Caisse dans l’incapacité de payer les pensions », a expliqué M. El Khalfi, également porte- parole du gouvernement. Au printemps 2011, juste après le dernier round social (gouvernement, syndicats, patronat), 
    Abdelilah Benkirane avait déjà annoncé que cette réforme du régime des retraites sera entamée en 2014 avec un prolongement de deux ans de l’âge de départ à la retraite, qui sera porté de 60 à 62 ans dès 2015 et sera relevé progressivement à 65 ans. Le régime des fonctionnaires sera le premier à être réaménagé et dans lequel tous les paramètres seront retouchés: l’âge de départ à la retraite, le taux de cotisations ainsi que l’assiette et l’annuité de liquidation de la pension. Selon le directeur de la caisse marocaine des retraites, Mohamed Abdellaoui, le coût financier du retard dans la mise en place de la réforme du régime des retraites est évalué à près de 20 milliards de dirhams (environ 1,8 Mds d’euros), pour chaque année au-delà de 2012. Un dilemme pour le gouvernement marocain, d’autant plus que, selon des experts des caisses de retraite marocaines, le vieillissement de la population occupée pose un problème de taille au gouvernement: au Maroc, un salarié cotise pour trois retraités. 
    Le Haut commissariat marocain au plan (HCP) estime dans une étude prospective sur le régime des retraites, que la dépense totale des retraites représenterait 10% du PIB à l’horizon 2050 contre 3% en 2010, alors que les recettes (cotisations) ne représenteraient que 2,6% du PIB, soit un déficit de 7,4%. Le Maroc compte trois mutuelles et deux grandes caisses pour les retraités des deux secteurs d’activité: la caisse interprofessionnelle marocaine des retraites (CIMR) et la caisse marocaine de retraites (CMR). La CMR devrait  »disparaître » en 2019 avec l’épuisement des 79 milliards de dirhams de ses réserves si  »aucune mesure de réforme n’est prise », selon des prévisions de sa direction.
    W. B.
  • Embajadora marroquí Oumama Aouad espía al Perú

    Wikileaks revelan intervención en asuntos internos del país
    -Congreso debe investigar espionaje y fuga de documentos reservados peruanos a países extranjeros
    -En reiterados informes señala que el presidente Ollanta Humala es de “izquierda radical” y que trabajó con su entorno para evitar el restablecimiento de relaciones con la República Saharaui.
    Ricardo Sánchez Serra
    Informaciones secretas del espionaje marroquí están siendo difundidas por twitter por una persona que se hace llamar “Chris Coleman” @chris_coleman24, que son un escándalo mundial.
    Publica documentos reservados de los embajadores marroquíes en el mundo que dirigían a su cancillería y que muestran la corrupción en los más altos niveles de la ACNUR y el Alto Comisionado para los Derechos Humanos, cuyos funcionarios están bajo dominio del servicio secreto de Marruecos, y mails comprometedores en donde figuran pagos a periodistas.
    Por ello escribí a “Coleman” pidiéndole revele la correspondencia de la Embajada de Marruecos en el Perú. Él accedió:
    Maniobras de la Embajada de Marruecos
    La embajadora Oumama Aouad informa que el lobby de la embajada “ha impedido que los separatistas (República Saharaui) estén presentes en la toma de posesión del presidente Humala… Los esfuerzos constantes realizados por esta misión han evitado cualquier presencia de los separatistas (saharauis) en el Congreso o el Gobierno”.
    Oumama Aouad
    En otro documento reservado y encriptado detalla que para contrarrestar a los saharauis se reunió con el Secretario General de la Presidencia, Luis Chuquihuara, que califica de pro marroquí. Chuquihuara le informa de la posición neutral del Perú en el tema, pero le advierte que algunos funcionarios de Gana Perú podrían cambiar la posición (a favor de los saharauis). ¿A quién asesoraba Chuquihuara? ¿A Humala o a la embajadora marroquí?
    Afirma que los contactos se reforzaron con “especial atención en el entorno del presidente Humala”. Dice además: “el ex presidente Alejandro Toledo se ha distinguido por el apoyo a la Embajada…”
    Notifica que frustró en el Congreso la formación de la Liga de Amistad Perú- República Saharaui propulsada por “legisladores de la izquierda radical que componen la mayoría presidencial”. Aouad cuenta detalladamente a su gobierno el debate en la Comisión RR.EE. y además tenía un documento que Roncagliolo envió a esa Comisión. ¿Quiénes informan a la Embajada de Marruecos? ¡O es espionaje!
    Paranoia por Argelia
    Aouad sugiere a su Gobierno que invite a su país al presidente de Sierra Exportadora, Alfonso Velásquez, porque “es amigo” del primer ministro Óscar Valdés y a Carlos Durand, presidente de la Cámara de Comercio de Lima, para “contrarrestar las maniobras de Argelia y su influencia económica”.
    En otra comunicación, Aouad engaña -para justificar que le aumenten el presupuesto- al señalar que Argelia financia las actividades de las organizaciones pro saharauis en el Perú.
    En otro informe, miente y calumnia acusando al suscrito de ser mercenario a sueldo de Argelia y que me habrían pagado 4000 dólares por dos artículos que publiqué. Ella, como el ladrón, cree que todos son de su condición. 
    Preocupados por Perú
    Informe confidencial del gobierno marroquí: se debe evitar cualquier cambio de la política exterior peruana sobre el Sahara, “por la llegada al poder del presidente de izquierda Ollanta Humala” y que la embajada “está sensibilizando… para bloquear cualquier reconocimiento” a la República Saharaui.
    (Recuadro 1)
    El por qué de los lobbies marroquíes
    El Sáhara Occidental es considerado por ONU un territorio no autónomo pendiente de descolonización. Marruecos lo invade y ataca con bombas de fósforo y fragmentación a la población saharaui, que en gran parte huye y se instala en los campamentos de refugiados de Tinduf en Argelia. La Corte Internacional de Justicia de La Haya señala en un histórico dictamen: “La conclusión del Tribunal es que los materiales e información presentados a él no establecen ningún vínculo de soberanía territorial entre el territorio del Sáhara Occidental y el reino de Marruecos o la entidad mauritana”.
    Los más horrendos crímenes contra los saharauis son realizados por Marruecos en el territorio invadido, además se niega a que la ONU realice el referendo de autodeterminación del pueblo saharaui y bloquea las negociaciones.
    Para desinformar a la opinión pública mundial y a los gobiernos realiza millonarios lobbies y soborna a periodistas y funcionarios.
    El Perú reconoció a la República Saharaui en 1984 y por orden de Vladimiro Montesinos se suspendieron las relaciones diplomáticas en 1996. ¿Casualidad que cuando Montesinos estuvo escondido quiso refugiarse en Marruecos?
    Es justo que el Perú restablezca inmediatamente las relaciones diplomáticas con la República Saharaui, porque somos una nación soberana y no subordinada a lobbies de países extranjeros.
    Recuadro 2
    Plan de acción marroquí
    Otro wikileaks marroquí menciona el accionar de la embajadora con los medios de comunicación peruanos, para contrarrestar la propaganda de los saharauis. Dijo que ampliará su círculo de influencia y la lucha contra los saharauis. Pide que se invite a Marruecos a varios periodistas y enumera los viajes de congresistas.
    En el informe de la embajada se menciona que invitaron en el 2012 a Nueva York, a Fernando Rosas Moscoso “porque es escuchado” en el Ministerio de RREE de Perú, para que intervenga a favor de Marruecos en Comité de Descolonización ONU. Afirma que le pagarán los boletos aéreos en business class, el hotel y le asignarán 2200 dólares de viáticos por cinco días.
    Refiere que la embajada donó sillas de ruedas para Ica a pedido de la ministra Ana Jara, que es de “influencia en Gana Perú”… y que hay que seguir ayudándola porque es “una ministra clave, del círculo del presidente Humala”.
    En el resumen se vuelve a mencionar que Humala fue elegido presidente “en representación de la izquierda radical” (http://www.4shared.com/web/preview/pdf/azaKFSf7ba) y que la embajada“redoblará la vigilancia”.
  • Sahara occidental : La Grande-Bretagne soutient l’autodétermination

    Le Maroc a irrémédiablement perdu la bataille de la crédibilité. Le coup de massue a été donné par le gouvernement britannique affirmant, en réponse aux questions des députés au Parlement, son soutien « au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination » et sa volonté de « traiter avec le Maroc sur la base des frontières reconnues à l’échelle internationale ». 
    Le réquisitoire se fonde sur le constat accablant qui montre qu’« aucun pays dans le monde ne reconnaît la souveraineté fictive du Maroc sur le Sahara occidental ». 
    A cet effet, par-delà « l’implication de la société britannique Kern Energy dans des activités de prospection illégale dans les territoires occupés du Sahara occidental » évoquées par le parlement, le sous-secrétaire d’Etat parlementaire des Affaires étrangères, Tobias Ellwood, a clairement exprimé l’appui de la Grande-Bretagne aux « efforts du secrétaire général de l’Onu et de son émissaire spécial au Sahara occidental, Christopher Ross, visant le règlement du conflit à travers une solution négociée qui consacre le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination ».
  • El Aaiún : acoso contra saharauis y observadora portuguesa

    Acoso marroquí en la ciudad ocupada de El Aaiun contra defensores saharauis de derechos humanos y observadora portuguesa
    *Fuente: CODAPSO, 1 de noviembre de 2014.
    La observadora portuguesa Isabel Lourenço, que se encuentra de misión de observación en la ciudad ocupada de El Aaiun, fue retenida en la tarde de hoy sábado por unidades de la policía y gendarmería marroquí en el distrito de La Playa. La observadora iba acompañada por el vicepresidente de CODAPSO Hmad Hamad y los activistas Abdelaziz Abiay y Lehueidi Mahmud, de la misma organización.
    Según Hmad Hamad, puesto en contacto con Poemario por un Sahara Libre, el grupo fue retenido por el conocido alto cargo de policía, conocido como Shtayou, quien insultó y amenazó al grupo, y retiró el pasaporte de Isabel Lourenço durante una hora.
    El grupo fue expulsado del distrito de La Playa hacia la ciudad de El Aaiun y de nuevo retenido en el camino por unidades de la gendarmería marroquí. Durante el registro los activistas volvieron a ser objeto de insultos, amenazas y provocaciones.
    El grupo de defensores saharauis de derechos humanos y la observadora portuguesa denuncian el trato al que han sido sometidos por los agentes de la administración de ocupación en la ciudad ocupada saharaui.