Mois : novembre 2014

  • Maroc : Nouveau mensonge sur le pétrole

    Le Maroc, en perte de vitesse dans la question du Sahara Occidental, ne sait plus comment attirer le soutien de la France dans ses aspirations d’assurer le contrôle définitif de l’ancienne colonie espagnole.
    L’ONU persiste et signe dans sa volonté de respecter la légalité internationale, à savoir le traitement du Sahara Occidental en tant que territoire non-autonome et le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination. 
    Rabat a tout essayé pour amener la communauté internationale à abandonner ses principes de décolonisation. Les autorités marocaines ont épuisé la menace terroriste, le chantage à travers la carte de l’immigration, l’accord de pêche.
    Aujourd’hui, le Maroc tente d’attirer l’intérêt de la France avec la tentation économique. Rabat annonce la découverte du pétrole au Sahara Occidental. Les marocains agissent comme la femme qui montre une partie de son corps pour attirer l’intérêt d’un homme. Le mensonge sur la visite du roi Mohammed VI en Russie rentre dans ce cadre. Un appel à la bienveillance de la Russie dans les réunions du Conseil de Sécurité, source de soucis pour le Maroc qui veut rester maître du territoire du Sahara Occidental et de ses ressources naturelles qu’il présente comme un cadeau qu’il pourrait offrir à tous ceux qui le soutiendront dans la colonisation de ce territoire.
  • HCR : Athar Sultan Khan, mythomane doublé de manipulateur

    Certains sahraouis pensent que la tombée du mystérieux hacker agissant sous le psudonyme de Chris Coleman, alias Le Makhzen, relève du miraculeux. Non seulement Coleman est arrivé à un moment décisif dans le processus de solution du conflit du Sahara Occidental, sinon qu’il a apporté des documents extrêmément importants de par les informations qu’ils contiennent sur le manque de sérieux dans le personnel des bureaux de l’ONU.
    Au Commissariat des Nationes Unies pour les droits de l’homme, ils font en sorte que ceux-ci soient bafoués au Sahara Occidental et au Commissariat pour les réfugiés ils s’en moquent du sort de ces réfugiés qui se trouvent dans la région de Tindouf depuis bientôt 40 ans.
    Imaginez la déception du dénommé Groupe des Amis du Sahara Occidental composé des Etats-Unis, France, Russie, Royaume Uni et Espagne. Ils s’appliquent depuis des années dans le but de trouver une solution à un conflit qui menace la paix dans la région et empêche les pays du Maghreb de mettre en oeuvre une politique de développement capable d’assurer des relations de coopération durable avec l’Union Européenne.
    Imaginez la déception de l’Envoyé Personnel du Secrétaire Général de l’ONU pour le Sahara Occidental, Christopher Ross, qui parcourt de milliers de kilomètres dans le cadre des « navettes diplomatiques » en vue de trouver un terrain d’entente entre le Maroc et le Front Polisario et sortir de l’impasse.
    Un état d’esprit réel en raison des agissement de fonctionnaires onusiens du genre de Athar Sultan Khan, chef de cabinet du Haut commissaire pour les réfugiés, qui pour un peu d’argent sont capable de mettre en cause la crédibilité de la plus haute institution internationale censée veiller sur le paix et la stabilité de la planète.
    Pour l’argent, Sultan Khan fournissait des informations confidentiels à l’ambassadeur du Maroc à Genève sur les sujets relatifs à la question sahraouie et il n’hésitait pas à faire dans le mensonge en vue de soutirer de l’argent au diplomate marocain. Le cas typique du voleur qui pique l’argent d’un autre voleur. Selon la culture sahraoui, « qui amuse les anges » c’est « quand ils voit un voleur qui vole à un autre voleur ».
    Pour se donner de l’importance aux yeux de Omar Hilale et du douvernement marocain, Sultan Khan a fait preuve d’une mythomanie prononcée. Il prétend que certains milieux de l’ONU ont proposé son nom pour la succession de M. Christopher Ross, alors que Ban Ki-moon et Washington n’ont pas du tout l’intention de se débarrasser d’un diplomatique compétent, grand connaisseur du dossier et qui a fait preuve d’une patience respectable.
    Dans une note envoyée , le 24 juillet 2012, en pleine crise entre le Maroc et M. Ross après la décision de Rabat de désavouer le diplomate américain, l’ex-ambassadeur marocain à Genève, Omar Hilale, faisait part de toute une série d’informations mensongères sur l’Envoyé onusien fournies par son confident du HCR, Sultan Khan.
    « Ross serait malade. Il aurait exprimé son souhait de ne plus assumer aucune responsabilité », écrit Hilale dans la note ajoutant que Sultan Khan lui « a réïtéré son intérêt de contribuer à la solution de la question du Sahara à travers le poste d’Envoyé Personnel. Excipant de sa profonde connaissance de la complexité du dossier du Sahara ». 
    Dans la note du 18 octobre 2012, Hilale rapporte que Sultan Khan « mène actuellement una campagne discrète pour promouvoir sa candidature potentielle pour succéder à M. Ross ».
    « Il a ainsi saisi l’opportunité de la réunion du Comité Exécutif du HCR, tenue à Genève en octobre dernier pour approcher la délégation américaine présidée par Anne C. Richar, Secrétaire d’Etat Adjoint pour la Population, Réfugié et Migration, pour lui faire de son vif souhait de succéder à Ross, au cas où la mission de Ross viendrait à terme ».
    Pour s’assurer que Omar Hilale débourse un chèque consistant, Sultan Khan ajoute que « M. Antonio Guterres, Haut Commissaire pour les réfugiés, aurait soutenu informellement sa démarche aurpès de la délégation américaine, qui a pris note des atouts de M. Khan ».
    Dans la même note, Hilale demande à ses supérieurs de soutenir la candidature de Sultan Khan à cause, entre autres, de « la bienveillance subtile dont il a toujours fait preuve à l’égard de notre cause nationale ».
    DAns une note envoyé en date du 11 avril 2012, « le DPKO aurait proposé le poste de M. Hany à M. Sultan Athar Khan, Directeur du Cabinet du Haut Commissaire pour les Réfugiés. Ce dernier aurair refusé en arguant que « l’actuel rôle du Représentant spécial est pourement administratif et s’occupe uniquement de la paperasse ». « M. Ross aurait, suite au refus de Khan, trouvé un successeur américain à M. Hany. Ce candidat est un ami très proche qui a déà travaillé avec lui. Ma source m’a promis de communiquer son nom incessament ». 
    En réalité, c’est l’allemand Wolfgang-Weber qui a succédé à l’officier égyptien. Dans l’épisode qui suivra, Khan avancera la succession de Ross et Hilali signera un autre chèque qui s’ajoutera à l’autre chèque donné pour les mensonges racontées sur l’état d’esprit de Mhammed Khaddad, le coordonnateur du Front Polisario avec la MINURSO.

    Quelques liens des sources pour cet article:

  • Eclairage : Un supplétif régional

    Par Ammar Zitouni
    Que veut donc dissimuler le Maroc? Que prépare-t-il et avec quelle complicité extérieure? En quelle aventure veut-il entraîner l’Algérie en particulier, et toute la région en général? Depuis bien plus d’un quart de siècle, bien des épreuves de la conscience ne s’étaient pas ainsi ouvertes à cette lucidité qui surmonte l’inquiétude et fait lever la colère des Algériens. En veillant à ne rien altérer du vécu de l’Algérie avec son voisin de l’ouest, l’histoire témoignera à jamais, que le 1er Novembre 2013, le Consulat général d’Algérie à Casablanca a été violé pour porter atteinte à l’Emblème national. Ce même jour, le Makhzen en toute connaissance de cause, savait que le peuple algérien digne de son passé révolutionnaire commémorait le déclenchement de la lutte de Libération nationale. Le même peuple découvrit ainsi, massivement, en quelles aventures, confusions, Rabat voudrait livrer Alger. Cette acte démesuré que rien ne justifiait était déployé dans le même temps où le Maroc avait annoncé, le 30 octobre 2013, le rappel pour consultation de son ambassadeur à Alger, « en raison notamment de récents propos du Président algérien Abdelaziz Bouteflika sur le Sahara occidental, qualifiés de provocations et foncièrement agressifs », avait rapporté les médias marocains. « Cette décision fait suite à la multiplication des actes de provocation et d’hostilités de l’Algérie  » et « plus particulièrement », le discours prononcé par M. Bouteflika lundi, lors d’une conférence sur le Sahara occidental à Abuja », avait indiqué le ministère marocain des Affaires étrangères.
    Ces faits sont rappelés parce qu’une année après la profanation du Drapeau algérien à Casablanca, le Maroc n’a cessé de rester lié à de monstrueux actes visant l’Algérie. Bien d’autres intrigues du Palais royal avec l’aide et les conseils d’Israël se sont multipliées. 
    La multiplication de ces intrigues, résulte de la détermination du Makhzen à faire de l’Algérie, le bouc émissaire en rapport avec la décolonisation du Sahara occidental, de jalousie déjà dévoilée envers la grandeur de la diplomatie algérienne, sur la scène régionale et internationale. De tout ce qui précède, l’expression de « bon voisinage » « chantée » par le Palais royal, n’est en fait qu’un trompe l’oeil. 
    Ce n’est aussi qu’une dissension pour camoufler l’occupation coloniale du Sahara occidental. Voilà pourquoi, malgré la sagesse des autorités algériennes, le Makhzen s’entête à faire dans ce marigot.
     
    En effet, à l’heure où tout le Maghreb est à cheval sur les défis du moment, car il se trouve au milieu d’une conjoncture très particulière, marquée par de graves menaces à la paix et à la sécurité régionale; des conflits atroces et la recrudescence du terrorisme d’une extrême cruauté, par le danger que représente le vouloir d’ingérence étrangère; il est regrettable pour la monarchie marocaine de continuer son agenda contre l’Algérie. Une Algérie qui à chaque scandale, escalade de son voisin de l’ouest, fait savoir avec constante ce dont a besoin la région, c’est d’une paix réelle, d’un bon voisinage sans équivoque, d’une réelle solidarité, non seulement entre les deux Etats, algérien et marocain, mais aussi de tout l’ensemble maghrébin. Il ne fait plus aucun doute que le Makhzen est en train de se partager, avec d’autres puissances étrangères, le rôle de grand perturbateur de la paix régionale, tant il est vrai, que la France et Israël sortent renforcés de la colonisation du Sahara occidental par leur protégé et qu’ils semblent avoir jeté leur dévolu sur ce « supplétif » pour mieux contrôler et surveiller l’Algérie. Lentement mais sûrement, la présence coloniale du Maroc au Sahara occidental, représente un autre danger qui menace la déstabilisation du Maghreb et de l’ensemble de la région subsaharienne. Le Makhzen, sous la dictée de conseillers israéliens sur place, continue de braver l’opinion mondiale avec la complicité des Occidentaux, la protection de l’Otan et la faiblesse de l’ONU et de l’Union africaine ; quant à évoquer la Ligue arabe, ce n’est qu’une coquille vide. 
    A. Z.
  • Caso Mayuba y el Sáhara Occidental: reflexiones

    – Mayuba, saharaui y nacionalidad española, estuvo secuestrada durante tres meses en los campamentos de refugiados de Tinduf por su familia biológica
    – La Diputación de Valencia suspendió las ayudas a la cooperación hasta que la joven no regresara: “No se pueden mantener convenios con países que no respaldan los derechos humanos”
    – Marruecos lleva ocupando de forma ilegal territorios del Sáhara Occidental desde 1975 y la cooperación y los halagos entre ambos países son constantes
    – La medida culpaba directamente del caso Mayuba al Frente Polisario y a todo el pueblo saharaui
    Por fin. El desenlace del caso Mayuba es una realidad. Tras más de 3 meses desde que la joven Mayuba Mohamed, de origen saharaui y nacionalidad española, viajara a los campamentos de población refugiada saharaui para visitar a su familia biológica, por fin ha regresado a España. Por fin ha podido reunirse con su familia de adopción y desarrollar su futuro según su voluntad. Por fin.
    Han sido tres meses complicados, en los que se han desarrollado gestiones desde las instituciones públicas españolas, argelinas y saharauis. El 25 de julio Mayuba viajó a los campamentos de Tinduf, tras recibir un aviso de su familia biológica saharaui de que su abuela estaba enferma. Mayuba debía regresar al Estado español a mediados de agosto, pero aquella fecha no regresó.
    La familia de acogida, con quien la joven vive desde hace 12 años de forma permanente, interpuso una demanda por “secuestro y amenazas de muerte » ante la fiscalía de la república en Argelia, así como ante la misión diplomática española en Argelia. También solicitaron a la ONU y a la comunidad internacional su intervención. Paralelamente, se impulsó una campaña en Avaaz exigiendo su retorno. La familia biológica había sustraído a la joven su pasaporte, obligándole a quedarse con ellos contra su voluntad, llevándola a territorio argelino, a cientos de kilómetros de los campamentos saharauis, a los que regresaría la familia con Mayuba más tarde.
    Los medios de comunicación valencianos, de donde es la familia de acogida y donde vive Mayuba, y posteriormente de todo el Estado se hicieron eco de la noticia. Y las redes sociales divulgaron opiniones e informaciones no contrastadas a toda velocidad. Durante estos meses hemos escuchado de todo: se ha puesto en duda el programa Vacaciones en Paz, por el cual viajan cada verano miles de menores saharauis a pasar los meses estivales lejos del desierto; se ha acusado al Frente Polisario de ser cómplice del secuestro; se ha mostrado a la sociedad saharaui como una sociedad que margina a la mujer…
    Algunos medios de comunicación han preferido publicar la información rápidamente antes de analizar la situación en profundidad, escuchando a expertos en la cuestión saharaui, contrastando opiniones de diferentes fuentes. En algunos casos, los periodistas han sido movidos por criterios de proximidad geográfica, cercanos al chauvinismo, tomando una postura parcial, reclamando que se devolviera lo propio, como si de un enfrentamiento entre dos pueblos, dos culturas, se tratara.
    De igual manera, cabe destacar las graves decisiones adoptadas por algunos representantes públicos. El 14 de octubre, la Diputación de Valencia suspendió las ayudas a la cooperación con el pueblo saharaui hasta que la joven regresara a casa. Una medida sin precedentes que culpaba directamente del caso Mayuba al Frente Polisario, al Gobierno saharaui y a todo el pueblo saharaui, afirmando que “no se pueden mantener convenios de cooperación con países que no respaldan los derechos humanos”.
    Una declaración altisonante, vacía de contenido, pues ni los campamentos de población saharaui son un país, ni el Gobierno saharaui viola los derechos humanos. Cabe recordar que la población saharaui refugiada sobrevive gracias a la cooperación internacional, y que terminar con esta implicaría condenar, más todavía, al hambre y la miseria a una población de miles de personas refugiadas. ¿Cómo puede un representante público tomar una decisión que conlleva, directamente, el aumento de la desnutrición infantil, de la falta de medios para la escolarización de los menores saharauis, de la precariedad en los centros de salud de los campamentos de Tinduf?
    Por todo esto, creo que es necesario hacer varias aclaraciones. En primer lugar, hay que recordar que el pueblo saharaui no dispone de un estado propio. El Sáhara Occidental está ocupado militarmente por Marruecos desde el año 1975. El Frente Polisario es, precisamente, el movimiento saharaui que lucha para obtener un estado independiente y, además, lo hace pacíficamente, desde que en el año 1991 se firmara un Alto el Fuego auspiciado por Naciones Unidas. ¿Cómo se va a cuestionar la cooperación con un país que no es un país, que no dispone de un estado?
    El Frente Polisario gestiona los campamentos de población refugiada, pero no dispone de los elementos que hacen que un estado pueda funcionar como una entidad política independiente. El Gobierno saharaui es el organismo que ha creado un sistema de salud, un sistema educativo y alimentación, entre otras muchas cosas, para toda la población refugiada. Y lo ha conseguido desde la nada, construyendo campamentos de haimas en el más inhóspito de los desiertos.
    Cierto es que el sistema de salud, educativo y la alimentación de la población refugiada son precarios, como también lo es que todo esto se sustenta mediante la cooperación internacional, de la cual, uno de los mayores porcentajes ha tenido como origen, históricamente, el Estado español. ¿Quién es el culpable de la precaria situación en la que vive esta población refugiada? Sin duda, el que recorta las ayudas en cooperación internacional con este pueblo.
    Por otro lado, es el Reino de Marruecos quien lleva todos estos años ejerciendo la violencia contra la población saharaui en los Territorios Ocupados. Mientras el Frente Polisario mantiene una lucha pacífica, centrada en la vía diplomática, las fuerzas de ocupación marroquíes han matado, hecho desaparecer y torturado a saharauis, violando los derechos humanos de este pueblo. ¿Deben las instituciones españolas romper cualquier lazo de cooperación con el Reino de Marruecos hasta que se verifique que respeta en la práctica la Declaración Universal de los Derechos Humanos? Por supuesto. ¿Cuándo llevará a cabo estas medidas? Los Derechos Humanos, una vez más, son utilizados en boca de los representantes públicos con diferentes significados, dependiendo de a quién se le exija su cumplimiento.
    Como he citado con anterioridad, en algunas ocasiones se ha tratado el tema de Mayuba como una causa de la desigualdad de género, llegando a culpar de esta desigualdad al Frente Polisario. « Si Mayuba hubiera sido un joven saharaui, en vez de una chica, no habría ocurrido esto ». No se puede afirmar, porque no ha ocurrido, pero es muy probable que así hubiera sucedido. Cierto es que en la sociedad saharaui, como en todas las sociedades, existen tendencias oscuras, arcaicas y negativas que se oponen a la igualdad real entre el hombre y la mujer.
    La tradición patriarcal y machista que aquí se lleva por delante a decenas de mujeres cada año, allí, en los campamentos de Tinduf, también existe. Sin embargo, ha sido el Frente Polisario, que, por cierto, también está constituido por las mujeres saharauis, el que ha desarrollado medidas por las cuales ahora la sociedad refugiada saharaui tiene una mayor participación social de la mujer que en la media de sus sociedades vecinas. Un ejemplo de ello es la importancia que tiene en la estructura social la Unión Nacional de Mujeres Saharaui, así como el elevado número de ministras en el Gobierno y de parlamentarias en el Parlamento.
    Por supuesto, la situación de la mujer saharaui no es la ideal. Por supuesto que queda muchísimo trabajo para hacer en este sentido. Pero, si de verdad existe una preocupación por la situación de la mujer saharaui, ¿no deberíamos exigir a nuestras instituciones públicas que aumente la partida en cooperación con el pueblo saharaui para desarrollar proyectos de concienciación y sensibilización en los campamentos de Tinduf sobre este tema?
    Culpar al Gobierno del Polisario también de esto es injusto, pues probado está que han llevado a cabo medidas para paliar esta situación. ¿Cómo responsabilizar de la desigualdad de género a un gobierno que, a duras penas, consigue la cantidad de alimentos básicos suficientes para alimentar a su población? Los recortes de aquí, en el Estado español, que todavía hoy sigue siendo la potencia administradora del Sáhara Occidental hasta que se celebre un referéndum en el cuál los saharauis puedan decidir sobre un futuro estado independiente, acarrean consecuencias allí, en el desierto. Mientras no haya medios, no se pueden lograr los objetivos.
    Por último, un breve apunte sobre la gestión del Frente Polisario en el caso Mayuba. Cabe destacar que cuando el pasado 23 de octubre, el delegado del Frente Polisario para el Estado español, Bucharaya Beyún, se reunió con el ministro de Exteriores, García-Margallo, el representante saharaui declaró: “Estamos colaborando intensamente en ese sentido y confiamos en una pronta solución”.
    Según ha declarado Mayuba tras regresar a España, recuperó el pasaporte que había escondido su familia biológica y escapó de su casa. La joven relata que un conocido le ayudó a salir de los campamentos de refugiados y llegar a la ciudad argelina de Tinduf. El Frente Polisario asegura que « facilitó » esta huída aunque se desconocen los detalles.
    El tiempo transcurrido ha sido largo, quizás se podría haber solucionado antes. Pero los tiempos en las distintas sociedades, culturas, a veces transcurren de una manera distinta, a veces los diálogos van más despacio en otros lugares. En el desierto llevan casi cuarenta años esperando a regresar a su estado, el Sáhara Occidental, mientras aquí, nuestros gobiernos, empujados por las prisas, han mirado para otro lado. Otro representante del Polisario me contaba, “para la familia biológica de Mayuba, es el Polisario el que la ha secuestrado para devolverla a España”.
    Las sociedades tienen sus ritmos, sus peculiaridades y sus carencias. La lucha de la mujer, aquí y allí, es necesaria, prioritaria, y hacia la igualdad real entre hombres y mujeres debemos caminar. Tan necesaria como la lucha por la supervivencia, por los Derechos Humanos y por la libertad de un pueblo que debe votar para poder volver a su tierra. No se puede justificar la actitud que ha tenido la familia biológica de Mayuba. El conservadurismo más atroz se encuentra en cualquier lugar del planeta. Pero los debates no se pueden descontextualizar. Hay que reflexionar teniendo en cuenta el entorno en el que nos movemos. Ahora celebramos que Mayuba está donde quiere estar. Esperamos que pronto celebremos que el resto de saharauis estén donde quieren estar.
  • Communiqué des familles des prisonniers de Gdeim Izik

    Rabat le 29 octobre 2014.
    Objet :2° édition du Forum mondial des Droits de l’Homme de Marrakech du 27 au 30 novembre 2014.
    Chers amis,
    Je suis à Rabat pour rendre visite comme je le fais tous les 3 mois à Naâma Asfari, ses compagnons et tous les détenus Sahraouis qui sont à la prison Sale1.
    Les prisonniers de Gdeim Izik m’ont chargée de vous informer de leur décision de mener plusieurs grèves de la faim en novembre et décembre en lien avec les militants des Territoires Occupés:
    *Du 6 au 8 novembre 2014 pour l’anniversaire du lancement de la « Marche Verte » et pour le 4° anniversaire du démantèlement de Gdeim Izik et de leur incarcération .
    *Du 25 au 29 novembre 2014 lors du Forum Mondial des Droits de l’Homme à Marrakech
    * Les 9 et 10 décembre 2014 pour la Journée Internationale des Droits de l’Homme.
    Naâma Asfari et ses compagnons du groupe de Gdeim Izik ont décidé de profiter de la visibilité du Forum mondial pour s’inviter symboliquement à Marrakech et ce, en faisant une grève de la faim durant toute la période de ce forum. Ils ont besoin de nous pour faire entendre leurs voix!
    A un mois de l’évènement, c’est le flou total!
    Il n’y a toujours pas de modalités d’inscription pour les Associations. Nous savons seulement que le CNDH a mobilisé ses 12 Commissions Régionales pour que chacune amène 120 personnes de leur région!
    Aussi le groupe de GI vous demande de venir à Marrakech et même si vous ne pouvez pas vous inscrire, l’idée est de faire du bruit avec les Associations Sahraouies et Marocaines, évincées de cet événement, qui seront sur place.
    D’ores et déjà les Associations Françaises de Solidarité avec les Sahraouis mobilisées de longue date pour la libération de tous les détenus politiques Marocains et Sahraouis, ont décidé d’envoyer du monde.
    J’envoie cette lettre à tous nos amis des Associations de Solidarité en Europe.
    Voyez dans vos pays ce que vous pouvez faire, tenez-nous informés de vos initiatives afin que nous en fassions une grande mobilisation militante pour être les porte parole des sans voix.
    Contact pour l’organisation sur place: Hassana Duihi , ASVDH 00212606964298/677934311
    Pour le CFPP Comité des Familles des Prisonniers Politiques du Groupe de Gdeim Izik
    Claude Mangin-Asfari
  • Comunicado de las familias de los prisioneros de Gdeim Izik

    Rabat, 29 de octubre 2014.
    Asunto: 2º Foro Mundial de Derechos Humanos en Marrakech del 27 al 30/11/2014.
    Queridos amigos,
    Estoy en Rabat para visitar, como lo hago cada 3 meses, a Naama Asfari, a sus compañeros y a todos los detenidos saharauis que están en el carcel Salé1.
    Los presos de Gdeim Izik me han encargado de informaros de su decisión de llevar a cabo varias huelgas de hambre en noviembre y diciembre, en relación con activistas de los Territorios Ocupados:
    * A partir del 6 hasta el 8 de noviembre de 2014 para el aniversario del comienzo de la « Marcha Verde » y para el cuarto aniversario del desmantelamiento de Gdeim Izik y de su encarcelamiento.
    * Del 25 al 29 de noviembre de 2014 durante el Foro Mundial de Derechos Humanos en Marrakech
    * El 9 y 10 de diciembre de 2014 para el Día Internacional de los Derechos Humanos.
    Naama Asfari y sus compañeros del grupo de Gdeim Izik han decidido aprovechar la visibilidad del Foro Mundial para invitarse simbólicamente a Marrakech, haciendo para ello una huelga de hambre durante todo el período de este foro. ¡ Nos necesitan para hacer oír sus voces!
    ¡Un mes antes del acontecimiento, la ambigüedad es total!
    Todavía no hay procedimientos de inscripción para las Asociaciones. Sólo sabemos que la CNDH ha movilizado a sus 12 Comisiones Regionales para que cada comisión lleve a 120 personas de su región.
    El Grupo de Gdeim Izik ha pedido también venir a Marrakech e incluso si usted no puede inscribirse, la idea es llamar la atención con las Asociaciones saharauis y marroquíes, expulsadas del evento, y que estarán no obstante allí.
    Desde ya, las Asociaciones francesas de solidaridad con los saharauis, movilizadas desde hace tiempo para la liberación de todos los presos políticos marroquíes y saharauis, han decidido enviar allí a gente.
    Estoy enviando esta carta a todos nuestros amigos de las Asociaciones de solidaridad en Europa.
    Mirad lo que podéis hacer en vuestros países y mantenednos informados de vuestras iniciativas, de manera que hagamos una gran movilización activista para ser los portavoces de los sin voz.
    Contacto con la organización en Marrruecos: Hassana Duihi , ASVDH00212606964298/677934311
    Por el Comité CFPP de Familiares de Presos Políticos del Grupo de Gdeim Izik
    Claude Mangin-Asfari
  • Forum Mondial des Droits de l’Homme ou marketing marocain?

    par Michelle Decaster
    Le Maroc s’est porté volontaire pour organiser le 2ème Forum mondial des Droits de l’Homme. Etait-ce pour y puiser des idées à mettre en œuvre pour tourner le dos aux vieilles pratiques de ses services de police, de l’administration pénitentiaire ou des tribunaux ou pour redorer un blason taché du sang des victimes de la répression au Maroc et au Sahara occidental ? A quelques semaines de l’évènement, c’est le flou total alors que près de 5000 participants, acteurs gouvernementaux et non gouvernementaux sont attendus !
    Il n’y a toujours pas de modalités d’inscription pour les associations alors qu’il est prévu que des forums se tiennent, gérés par la société civile… Par contre le Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH), dont le président a été nommé par le Roi, a mobilisé ses 12 Commissions Régionales pour que chacune amène 120 personnes de leur région! On ne doute pas du choix des invités et des propos qu’ils seront conseillés à tenir dans les différentes rencontres maîtrisées ou non par le pouvoir et dans les couloirs.
    Alors que l’Association Marocaine des Droits de l’Homme (AMDH) est interdite de toute salle publique depuis l’été 2014 pour tenir des animations, rencontres ou formations, comment les militants marocains qui dénoncent les pratiques de torture, d’arrestations arbitraires et procès inéquitables seront-ils autorisés à tenir des rencontres, dans cette organisation totalement maîtrisée par le pouvoir ?
    Comment les associations de défense des droits de l’homme sahraouies, qui n’ont jamais reçu de récépissé de déclaration des autorités marocaines malgré les procès gagnés par l’ASVDH en première instance à Agadir et en Appel à Marrakech, pourront-elles s’exprimer sur ce qui se passe au Sahara occidental sous occupation ?
    Naâma Asfari et ses compagnons du groupe de Gdeim Izik ont décidé de s’inviter symboliquement à Marrakech, alors qu’ils attendent dans la prison de Salé depuis 18 mois leur pourvoi en cassation et qu’ils en sont à 4 années d’incarcération. Ils vont mener plusieurs grèves de la faim durant toute la période de ce forum et en décembre en lien avec les militants des Territoires Occupés :
    · Du 6 au 8 novembre 2014 pour l’anniversaire du lancement de la « Marche Verte » et pour le 4° anniversaire du démantèlement de Gdeim Izik et de leur incarcération.
    · Du 25 au 29 novembre 2014 lors du Forum Mondial des Droits de l’Homme à Marrakech
    · Les 9 et 10 décembre 2014 pour la Journée Internationale des Droits de l’Homme.
    Les médias seront accaparés par l’événement savamment orchestré par un Makhzen, orfèvre en la matière : Ils ont besoin de nous pour faire entendre leurs voix !
  • Octubre saharaui. Podemos asume la causa del Sáhara, abandonada por PSOE y PP

    Por Alfonso Lafarga

    En el horizonte de preocupación, cada vez más intenso, que produce Podemos en las fuerzas políticas hay un motivo más con el que esta organización suma argumentos en detrimento del PP y PSOE, la causa saharáui, que utilizaron los dos principales partidos para hacer oposición y abandonaron al llegar al Gobierno.

    En las resoluciones que se presentaron a la Asamblea Constituyente de Podemos hubo tres sobre el Sáhara Occidental que reflejan el sentir de los ciudadanos que siguen a esta formación política. En ellas se planteó, principalmente, la denuncia de los acuerdos de Madrid por los que se transfirió la administración del Sáhara Occidental, pero no la soberanía, a Marruecos y Mauritania. La ONU no considera a Marruecos potencia administradora de un territorio que se encuentra pendiente de descolonización. Y esto es lo que se plantean en Podemos, que se proceda a su descolonización y reconocer al Sáhara Occidental como un país libre e independiente.
    El 10 de noviembre la eurodiputada de Podemos Teresa Rodríguez se entrevisto en Sevilla con Bucharaya Beyun, miembro del Secretariado Nacional y representante del Frente POLISARIO en España, al que manifestó el compromiso de su partido con el pueblo saharaui y su derecho a la autodeterminación.
    Hay que recordar que el PSOE, igual que el Partido Comunista de España (PCE), pidió en la época de UCD la denuncia de los acuerdos tripartitos de Madrid y el reconocimiento del Frente Polisario, posicionamiento que abandonó cuando llegó al Gobierno, en contra de su militancia ampliamente prosaharaui. El PCE ocupó el espacio dejado por el PSOE y pidió que se reconociese a la RASD, a la vez que reprochaba al gobierno socialista haber abandonado al Polisario por mejorar las relaciones con Marruecos, línea de compromiso con el pueblo saharaui que continua Izquierda Unida.
    Mientras el PSOE iba desapareciendo de las expresiones de apoyo al pueblo saharauis, como hizo Trinidad Jiménez primero y Pedro Zerolo años después, el PP se fue acercando a estas concentraciones cuando estaba en la oposición y el 13 de noviembre de 2010 Esteban González Pons, que era vicesecretario general de Comunicación, se presentó en la manifestación por el Sáhara Occidental que anualmente se celebra en Madrid. Años antes, en noviembre de 2005, el diputado popular Jorge Moragas participó en Madrid en la Conferencia Internacional de Solidaridad con el Pueblo Saharaui y acusó al ejecutivo socialista de mantener una posición ambigua y de alejarse de la política de neutralidad activa mantenida por todos los gobiernos de España desde la transición. Pero llegaron al Gobierno y fue visto y no visto.
    Ahora, tras la elección de España, el 16 de octubre, como miembro no permanente del Consejo de Seguridad de la ONU desde medios saharauis se ha insistido en que es el momento para que se implique en la resolución del conflicto de la excolonia española. Así lo reclamó el delegado de la República Árabe Saharaui Democrática (RASD), Bucharaya Beyun, en declaraciones a The Diplomat in Spain, al decir que “España tiene que hacer lo que le corresponde, que hasta ahora no lo ha hecho”, para lo que su entrada en el Consejo de Seguridad debería ser “una buena oportunidad”; y que el Gobierno español lidere la búsqueda de una solución “en vez de ir a remolque” de Francia.
    En abril de 2012 el Gobierno de Mariano Rajoy, en línea con Francia, no apoyó la propuesta de EEUU para que la Misión de la ONU para el Referéndum en el Sáhara Occidental (MINURSO) tuviera competencias en materia de Derechos Humanos. En 2013 siguió en la misma dirección y no suscribió la propuesta del secretario general de Naciones Unidas, Ban Ki-moon, para establecer un mecanismo de « vigilancia imparcial e independiente » en el Sáhara Occidental. Dijo que “tomaba nota” y saludó “las medidas adoptadas por las autoridades marroquíes » en relación con los Derechos Humanos”. Por eso no es de extrañar que el delegado del F. Polisario, reconocido como legítimo representante del pueblo saharaui por la ONU y al que Madrid no otorga estatus diplomático, se mostrase pesimista sobre la postura de España: “No creo que cambie mucho”.
    Como ya hicieron en mayo de este año, diplomáticos de la embajada de Estados Unidos en Rabat viajaron el 22 de octubre a El Aaiún y se entrevistaron con miembros del Colectivo de Defensores Saharauis de los Derechos Humanos (CODESA), que preside Aminetu Haidar. Estas visitas para conocer la situación de los Derechos Humanos en el Sáhara Occidental ocupado por Marruecos se suman a las que hicieron representes de las embajadas británica, alemana, finlandesa, sueca, noruega y danesa en Marruecos, pero no de la española.
    Justo al día siguiente del viaje de los diplomáticos estadounidenses la agencia oficial de prensa marroquí, MAP, difundió unas declaraciones del embajador de Estados Unidos en Marruecos, Dwight Bush, al diario « Al Massae » diciendo que había reafirmado la posición de su país en favor de la propuesta marroquí de autonomía en el Sáhara.
    Mientras, en los territorios de la excolonia española ocupados por Marruecos se siguen produciendo violaciones de los Derechos Humanos y condenas a activistas por su militancia independentista.
    La siguiente es una relación aproximada de hechos ocurridos en octubre en el Sáhara Occidental bajo ocupación marroquí y ciudades del sur de Marruecos con población saharaui, según datos de organizaciones de Derechos Humanos y medios de información saharauis, tanto oficiales como independientes:
    http://www.elespiadigital.com/index.php/noticias/politica/7331-octubre-saharaui-podemos-asume-la-causa-del-sahara-abandonada-por-psoe-y-pp
  • Est-ce une fatalité d’être dominé par l’Occident ?

    Une lecture plus qu’évidente s’impose à la lumière de l’actualité, dont les événements quasi quotidiens nous confirment que, nous, populations d’Afrique et du monde arabo-musulman, sommes des éternels colonisés. En effet, nous ne pouvons que constater que l’Occident nous dirige toujours après des siècles de sang et de larmes, et que les traîtres de chez nous favorisent la prospérité et le travail des Lawrence d’Arabie modernes. L’Occident nous invente des printemps et des hivers « démocratiques » à sa guise, nous engluant dans la colonisation des quatre saisons en créant des concepts de révolutions arc-en-ciel. Qu’en est-il de nous dans ce processus ? Si les Occidentaux se sont faufilés dans la faille de nos guéguerres confessionnelles, ethniques, raciales, tribales, pour mieux nous dominer, que faisons-nous pour nous affranchir de leurs nouvelles chaînes ? Sentons-nous au moins à quel point nous sommes asservis ? Rosa Luxembourg ne disait-elle pas déjà à l’époque : « celui qui ne bouge pas ne sent pas ses chaînes »? Nous ne faisons que gesticuler, inconscients d’être un élément docile dans le dispositif des Occidentaux, c’est-à-dire un tas de pions sur un échiquier, nous bornant à nous lamenter sur notre sort en pataugeant dans un sous-développement et une décadence inavoués.
    Les exemples sont multiples et se manifestent clairement dans le cas de la Tunisie où, après nous avoir vendu un printemps sans hirondelles mais rempli de chauve-souris, le service après-vente du capital a voulu nous éblouir avec un soi-disant renouveau en ne trouvant rien de mieux que de ramener sous les feux de la rampe un dinosaure de 88 ans resurgi de l’ère Bourguiba et qui, par-dessus le marché, était chef de la police de celui-ci. Cela rend espoir à tous les despotes de la région, vieillards cacochymes, qui peuvent à nouveau espérer une deuxième jeunesse et garder le pouvoir éternellement. Pourquoi ne pas ressusciter Bourguiba tant qu’on y est ? Bien évidemment, tout le monde doit suivre la cadence et s’émouvoir de cette grande épopée démocratique qui consiste à nous replonger dans un passé lointain pour vivre notre présent. On sort des gens du congélateur pour les remettre sur scène et… bonne route. Sommes-nous donc condamnés à reculer pour avoir l’impression d’avancer ? C’est ce que semble nous dire l’Occident en voulant nous coller comme modèle le laboratoire tunisien sans nous informer, bien entendu, de la rencontre de Ghannouchi avec Béji Caïd Essebsi à Paris bien avant les récentes « élections ». Mais, bon sang, pourquoi toujours Paris ou, quand ce n’est pas Paris, c’est Londres ou Washington ? Pourquoi devons-nous chaque fois aller valser à Vienne pour gérer notre cuisine interne ? Que s’est-il déroulé lors de cette réunion secrète entre Ennahdha et Nidaa Tounes à Paris, dont rien n’a filtré, ni dans les medias ni chez les politiques ? C’est pourtant là que s’est joué l’avenir de la Tunisie, avec des hommes du passé. Pourquoi Ennahdha ne présente-t-il pas de candidat aux présidentielles prochaines ? Est-ce normal pour la deuxième force politique en Tunisie ? Cela fait-il partie du deal qui a eu lieu à Paris ? L’arrivée au pouvoir d’Ennahdha, membre de la Troïka, a été sanglante, rappelons-nous les attentats et les prêches dans les mosquées contre les opposants politiques inscrits dans sa liste des personnalités à éliminer et dont certains ont été assassinés. Qui a envoyé, via la Turquie d’Erdogan, grand frère de la confrérie des Frères musulmans, des milliers de Tunisiens et Tunisiennes faire les divers djihads, allant de celui du nikah à celui des égorgements, si ce n’est Ennahdha que l’on cherche à nous présenter aujourd’hui comme un parti acceptable ? Où vont échouer ces milliers de terroristes tunisiens, une fois leur mission terminée en Syrie ? Qui a encouragé le terrorisme en Tunisie, sinon Ennahdha qui joue maintenant l’apaisement et qui prétend se positionner en arbitre d’un gouvernement national voulu par ses maitres occidentaux ? Ghannouchi n’a-t-il pas déclaré que la Tunisie était une terre de transit pour tous les djihadistes ? Transit pour aller où ? Vers la Syrie, la Libye, ou l’Algérie ? En faisant profil bas depuis un bon moment, ce qui n’est pas dans ses habitudes ni dans celles de ses maîtres qataris et saoudiens, Ghannouchi a évité de reproduire les fautes de ses frères algériens mais, quoi qu’il fasse, il reste un terroriste rusé qui attend son heure. Les Occidentaux, après l’échec de leur chaos créatif en Libye, en Syrie, au Yémen, au Soudan, etc. veulent coûte que coûte nous faire miroiter le modèle tunisien en nous l’agitant sous le nez comme une promesse de transition aboutie. C’est du déjà vu. Ils essaient de nous faire admettre que la Tunisie est le laboratoire qui a réussi les tests. Sommes-nous donc des rats de laboratoire ? Effectivement, le chaos libyen n’offre pas d’autre choix à l’Occident que de nous vanter les charmes des reliques purulentes d’un printemps maudit. Il faut sauver les meubles face au fiasco qui a détruit des pays, et l’exploitation du « modèle » tunisien est essentielle dans l’agenda et le calcul de l’Occident qui nous fabrique ainsi un nouveau scenario, même s’il exhale des relents pestilentiels. Applaudissez bonnes gens, les chancelleries occidentales en ont décidé ainsi et nos peuples, quantité négligeable réduite à l’état de tubes digestifs, sont destinés à animer les printemps de l’impérialisme et du grand capital qui s’accommodent de tout, travaillent avec n’importe qui, y compris les pires crapules, mais surtout pas avec de vrais patriotes qui revendiqueraient d’être les égaux de ces Occidentaux. Tout est bon, sauf des patriotes au pouvoir susceptibles d’exiger une indépendance réelle et non pas illusoire.
    Autre cas, autres circonstances : les récents événements au Burkina Faso où le peuple dans sa totalité n’a pas pu obtenir de Blaise Compaoré ce qu’a produit la lettre de sommation de François Hollande lui ordonnant de quitter le pouvoir immédiatement. Compaoré s’est exécuté illico presto et a rejoint la Côte d’Ivoire, autre contrée qui mériterait d’être rattachée au Bois de Boulogne. La France commence à évoquer les printemps « noirs », via ses médias mainstream à la solde du grand capital. Il faudra donc s’attendre à un effet boule-de-neige concernant les despotes que la France a placés en Afrique et qu’elle va certainement recycler dans un futur proche. On pourrait appeler cela un renouvellement du personnel nommé par la France à la tête de certains Etats africains. Nouvelle conjoncture, nouveaux larbins. Non content de sa récente prestation dans les affaires internes du Burkina Faso, le président « normal » François Hollande, qui s’est distingué par un règne cauchemardesque pour la population française, a offert à son peuple une conférence de presse digne d’Halloween avec Erdogan « le Magnifique », sans avoir besoin du célèbre déguisement de clown. Merdogan n’a pas hésité à gémir comme il sait si bien le faire et à se plaindre à ses amis de l’Otan pour leur reprocher de ne pas avoir bombardé toute la Syrie et d’avoir restreint leurs bombardements sur Kobané uniquement. L’œil d’Erdogan n’est pas fixé que sur « l’Œil des Arabes » (ndlr : Aïn al-Arab, nom arabe de Kobané) mais sur toute la Syrie et, dans cette optique, il offre une assistance diversifiée à ses amis de Daech-ISIS. Rappelons – c’est devenu un secret de polichinelle – les rapports étroits entre Erdogan et Daech-ISIS dont nous avons bien du mal à énumérer toutes les transactions allant du pétrole et du gaz irakien qu’il vend pour ses copains coupeurs de têtes qui enrichissent les banques turques, jusqu’aux divers trafics qu’il entretient, lui qui a profité de la destruction totale de l’industrie textile syrienne, fleuron de ce pays, profitant du séisme qu’a vécu la Syrie. Tel un charognard, Erdogan s’engraisse de la destruction massive de l’Irak et de la Syrie, et il en demande davantage à ses maîtres occidentaux. Les Américains et leur coalition de pantins, quant à eux, nous ont offert la « blague » de l’année qui consiste à larguer des armes et des munitions à Daech-ISIS en faisant porter le chapeau à la météo et en nous faisant croire qu’ils ont fait une erreur de ciblage. Tout le monde sait que Daech-ISIS est le monstre de Frankenstein des USA, il est inutile de nous raconter des histoires à la Belle au Bois Dormant en publiant des bulletins météo de l’OTAN. Chacun sait, à moins d’être le dernier des abrutis, que les USA sont les créateurs du terrorisme islamiste, socle sur lequel repose la stratégie de domination du monde arabe. Il faudrait cesser d’insulter ce qu’il nous reste de neurones en essayant de nous faire gober des couleuvres. Kobané restera une plaie béante dans l’histoire de l’Occident, car elle a été sacrifiée malgré la puissante machine de guerre surnommée « la coalition » qui a derrière elle le soutien d’une armada de médias mainstream. Une fois de plus, les Occidentaux nous ont prouvé qu’ils font tout, excepté combattre le terrorisme. Qu’y a-t-il de plus ridicule que de vendre cette marchandise avariée qui consiste à prétendre que Daech-ISIS serait plus puissant que la coalition de l’OTAN ? Nous ne sommes pas dupes de ces mensonges, nous avons bien compris que les Occidentaux ne veulent pas tuer leurs amis et ceux d’Israël. Qu’ils cessent leurs bombardements « démocratiques » sur cette ville qui ne servent qu’à faire diversion et à brasser du vent. Le combat antiterroriste, c’est tout sauf ce qu’ils font en ce moment à Kobané où des jeunes femmes tiennent tête aux hordes barbares créées par l’Occident et donnent des leçons de bravoure à des armées qui n’ont jamais gagné aucune guerre. Vous, les dirigeants de l’OTAN, le sacrifice de ces femmes qui se font exploser pour échapper à vos monstres de Daech-ISIS vous empêche-t-il de dormir la nuit ?
    Voilà le venin que l’Occident a voulu répandre dans le corps de tout le monde arabe et de tous les pays sous-développés. Ainsi va le monde arriéré dans lequel nous pataugeons : de transitions en fausse couches de printemps hivernaux, tant que le capital prospère, circulez, il n’y a rien à voir. Pourquoi nos peuples abusés désabusés se laissent-ils manipuler et pourquoi, à chaque fois qu’ils remuent un orteil, on leur ressort la stabilité et la sécurité ? Mais stabilité et sécurité de qui et de quoi ? Bien sûr, on sait à qui profite le crime. Cependant, arriver au point où nos chefs d’Etat se baladent en chaise roulante ou avec des cannes et exécutent au doigt et à l’œil les murmures de Fafa (ndlr : nom algérien de la France), juste les murmures, ne laisse pas d’étonner. Paris éternue et nous chopons un rhume. Nous sommes des peuplades errant à travers le temps, tels des fantômes qui se baladent entre les différentes dimensions. Nos présidents vieux, sales et moches, et nos gouvernements nous baratinent tout en obéissant à l’Occident, et nous sommes incapables de les faire déguerpir ou de les dégager, car nous subissons une mort qui nous ravage de l’intérieur. En Algérie, les sourires des enfants de Novembre se sont éloignés du rivage d’Alger et les ténèbres des chacals de tous bords ont envahi le ciel lumineux de notre patrie. La terre des vaillants guerriers est entrée en léthargie par l’impotence et l’avidité d’un groupe de personnes et de la bourgeoisie compradore qui a livré notre pays à la France sans aucun remords en perdant toute dignité, profitant de la lassitude du peuple à guerroyer comme il l’a toujours fait contre les ennemis de la nation, dont ces nouveaux riches sont l’étendard et qui pillent et volent notre nation. Pourquoi nous cantonner dans les réflexes du colonisé, nous qui avons croisé le fer avec tant de nations conquérantes, pourquoi la chaise roulante a-t-elle eu raison de nos rêves révolutionnaires, et pourquoi nous cantonne-t-elle dans le régionalisme, la corruption et le clientélisme ? Où est la fêlure ? Allons-nous rester figés dans une Histoire en mouvement pour ensuite revenir au congélateur et ranimer des surgelés politiques ? Pourquoi ces régressions perpétuelles infécondes qui font de nous des pays en voie de disparition ? Le Soudan a éclaté, ainsi que l’Irak, la Syrie, la Libye, le Yémen, et la liste est ouverte, n’en déplaise à ceux qui se cantonnent dans leur aveuglement politique en espérant tirer profit de leurs maîtres occidentaux, alors que ceux-ci ont montré à maintes reprises qu’ils sacrifieront sans état d’âme tous leurs larbins, une fois leur utilité passée, pour sauvegarder leurs intérêts. Quant à nous, les peuples, nous devons prendre conscience que la destruction de nos pays d’une manière directe ou indirecte est devenue un objectif stratégique du capital et de l’impérialisme, pendant que certains s’accrochent au pouvoir, rivalisant pour plaire à l’Occident. Ces dirigeants politiques qui n’ont rien appris de l’Histoire sont destinés à disparaître et à tomber telles des feuilles mortes, et un court communiqué lu au journal télévisé de 20 h à Paris ou ailleurs sera leur seul éloge funèbre. Et nous continuerons à nous taper dessus, l’Occident poursuivant sa stratégie en alimentant nos guerres confessionnelles, ethniques, tribales, et autres querelles de basse-cour. Et nous persisterons à fermer les yeux et à écouter les chuchotements de Paris, de Londres et de Washington, au grand bonheur d’Israël qui se délecte de notre putréfaction et de notre enthousiasme à aller en chantant vers l’abattoir et à participer au démantèlement de nos Etats, chacun comme il peut, jusqu’au jour où l’entité sioniste d’Israël deviendra le plus grand pays du Moyen Orient. En espérant l’éveil qui n’est pas pour demain, puisque nos partis, nos élites, nos opposants, et toute notre société civile sont hors-jeu, nous attendrons Godot le temps qu’il faut, car dans notre détresse immense, s’il y a bien une chose que nous savons faire, c’est de patienter.
    C’est comme si nous avions affaire à des nations de spectateurs qui se regardent mourir. Chez nous, c’est tous les jours Halloween entre les coups d’Etat, les destitutions, et autres catastrophes. Seuls sont préservés les pays des Bédouins niqueurs de chameaux où la modernité se résume à construire des buildings géants et où la femme n’a pas le droit de conduire une automobile, où la loi de kafala archaïque règne en maître et où les débats sociaux se limitent à discuter sur la manière correcte de faire les ablutions, où n’existe aucune créativité, sauf dans la consommation de ce que l’Occident produit. Le génie d’antan a abandonné nos contrées arides et nous sommes devenus des peuples et des nations maudites, où l’on continue à lapider l’intelligence, à emprisonner ou assassiner tout ce qui est moderne et progressiste en nous. Nous nous précipitons sur les concepts-pièges concoctés par l’Occident et, telle une bête primitive, nous les rongeons comme des os jetés par le maître blanc. Traînez vos carcasses, peuples maudits, aucun Eden ne vous accueillera, vous qui aimez assassiner, lapider, décapiter, dans un train-train quotidien monstrueux en vous accrochant à des pouvoirs illusoires à la solde de l’Occident qui, même dans ces heures sombres où la crise du capitalisme a atteint son apogée, a réussi à vous domestiquer. La seule lueur d’espoir ne peut exister que dans le désespoir, celui-là même qui verra disparaître tous les peuples et les nations qui ne méritent pas d’être sur terre, et à ce moment, vos printemps seront vos hivers et vos automnes seront vos étés. Buvez jusqu’à la lie le fiel des nations et des peuples colonisés. Les monarchies obsolètes, comme celle du roitelet du Maroc, au lieu de concentrer leurs efforts pour améliorer le sort de leurs peuples, vivent dans des palais luxueux et dépensent des millions de dollars dans les casinos occidentaux. Le roitelet du Maroc a-t-il tenté de récupérer ses territoires de Ceuta et Melilla qui sont toujours sous domination espagnole ? Au lieu de cela, le Maroc a soudoyé des hauts fonctionnaires et des journalistes occidentaux à coup de milliers de dollars pour défendre les intérêts d’une classe privilégiée, offrant un pont d’or à des journalistes américains et européens pour combattre à travers leurs articles les revendications de liberté du peuple sahraoui, qui sera libre tôt ou tard, que le Maroc le veuille ou non, et pour contrer l’Algérie. Nul besoin de recruter à Washington ou à Paris pour tenter de nuire à l’Algérie, l’ennemi est à l’intérieur de la maison, sachant que Hamid Grine, le ministre de la Communication, de la Publicité et de la Vertu, de la République Algérienne Démocratique et Populaire roule pour le Makhzen. Voilà donc bien des dollars qui auraient pu être économisés. Les révélations de notre ami Chris Coleman, le Snowden arabe, ont fait éclater un véritable scandale à l’ONU en dévoilant que l’ambassadeur marocain à Genève avait réussi à infiltrer l’entourage de l’ex-Haut Commissaire aux Droits de l’Homme de l’ONU, Navi Pillay, offrant des centaines de milliers de dollars pour mieux manipuler toutes ses actions concernant le dossier des violations des droits de l’homme au Sahara Occidental. Des membres de son staff, dont le Suédois Anders Kompass, Directeurs des Opérations sur le terrain, et le Sénégalais, Bacre Waly Ndiaye, Directeur des Procédures Spéciales, participaient à des réunions à huis clos au siège de l’ambassade marocaine dans le but de fournir des informations confidentielles. Ces centaines de milliers de dollars ont été dépensés par le roitelet du Maroc pour contrecarrer les objectifs de l’ONU et de son envoyé au Sahara occidental, Christopher Ross, et pour discréditer le travail des fonctionnaires honnêtes, enlevant le pain de la bouche du peuple marocain qui crève la dalle et qui émigre en masse, fuyant un roitelet de poche dirigé par l’Occident et Israël. Toutes ces pratiques mafieuses montrent l’état de délabrement de ces monarchies qui ne se soucient pas de la misère de leur population. Mohamed VI du Maroc aurait pu construire des écoles et des usines pour son peuple, mais non ! Il faut plaire à l’Occident et à Israël et lui offrir ses parties charnues. Jusqu’à ce jour, le Maroc n’a publié aucun démenti à propos de ces révélations.
    Aujourd’hui, nous réclamons notre statut de colonisés, car comment pourrions-nous accepter que des pays en faillite totale nous imposent leur loi, si nous n’étions pas des peuples atteints du complexe du colonisé ? L’Occident se démène dans des crises systémiques et, malgré cela, nous nous mettons à genoux devant lui. On est loin des Phares de Baudelaire mais nous restons quand même aux ordres, plaçant nos repères en Occident qui est notre seul référent à la modernité, cet Occident restant pour nous, peuples arriérés, l’unique modèle viable, notre boussole. Offrant de nous-mêmes notre cou au bourreau, nous sommes des syndromes de Stockholm ambulants. Pourtant il existe d’autres modèles, comme les pays du BRICS, mais non, notre étoile reste l’Occident qui s’ingénie à nous inventer des concepts mortifères à satiété. Le mot révolution est tellement vidé de sa substance, on nous l’a servi à tant de sauces, que le simple fait d’aller aux chiottes est devenu « révolutionnaire ». Dans notre aliénation, nous avons été les piliers du capital, lui permettant de retarder son agonie par notre inertie et notre manque de combativité, voire notre mort clinique, et l’impérialisme, stade suprême du capitalisme, va pouvoir venir nous dépecer tout à sa guise à l’image de nos tribus, nous transformant en autant de marchés supplémentaires. Notre absence de clairvoyance et de combattivité nous rend directement responsables de notre disparition programmée. Les populations occidentales qui subissent une crise systémique majeure du capitalisme, permettent au capital mourant de respirer en acceptant d’être réduites à la précarité et au travail en noir massif, et en renonçant passivement à la destruction de leurs acquits sociaux que leurs grands-parents avaient conquis par la lutte, pendant que nous nous soumettons au sud. Cette convergence régressive de la société occidentale en perte de repères et de la nôtre avec sa mentalité de colonisé et de sous-développé offre un répit au capital en déclin. L’inverse serait la mort immédiate du capitalisme et de l’impérialisme. Pourquoi le capitalisme, même laminé de l’intérieur et ne produisant plus rien, se base-t-il sur l’individualisme, si ce n’est pour contrer les forces d’union à travers le monde ? Il se recycle grâce à nos déchéances respectives et à la fragmentation de nos sociétés. Un travail à l’échelle mondiale avec toutes les forces anticapitalistes est plus qu’indispensable pour pousser le capital dans ses derniers retranchements, anéantir son mode de fonctionnement bestial consistant à exploiter l’homme par l’homme, et y mettre un terme définitif. Il est plus que jamais nécessaire d’être internationaliste si l’on veut exister en tant qu’être humain. En attendant, le capital survit grâce au délabrement des forces de travail et de leur encadrement, que ce soient les syndicats ou les partis ouvriers, et grâce au relâchement des peuples du sud. Les institutions du grand capital s’alimentent de la corruption caractérisée des régimes qui lui sont inféodés, comme nous l’avons plus haut dans l’exemple du lobbying marocain auprès de la presse occidentale et des fonctionnaires de l’ONU. Nos guerres de primates qui se basent sur la religion, l’ethnie, l’esprit tribal, etc. conjuguées à une société occidentale délabrée livrée à l’ignorance et à l’analphabétisme galopant, ont participé à consolider la mainmise du capital et de son bras armé l’impérialisme. Tout le monde végète sous la domination capitaliste en regardant le dépeçage de pays entiers à la télévision, le capitalisme misant sur la division entre les peuples et amplifiant l’individualisation de la société, chacun vivant dans la débrouille et l’indifférence du sort de son voisin. Tous ces facteurs font de nous des êtres dominés au lieu d’êtres des hommes et des femmes libres. Bref, chacun tapine pour le capital en chantant « Tout va très bien Madame la Marquise », et surtout pas l’Internationale. Les capitalistes sont plus intelligents que les sociétés qu’ils dominent, ils offrent l’apocalypse au sud et la précarité au nord, et même si la plus-value baisse, ils la préfèrent à la révolution. Au lieu d’avoir contre lui des forces de résistance alliées par la douleur et le sang versé, le capital s’offre le loisir de manipuler au gré de son envie des moutons bêlants. Au nord, c’est : « consommez pour être heureux », et au sud c’est : « égorgez-vous les uns les autres à la grâce de dieu ». Pendant ce temps, le capitalisme prospère dans un investissement à court et à moyen terme sachant que dans le long terme, il est condamné à mourir par ses propres mécanismes. Et l’impérialisme mourra inéluctablement des effets secondaires de la fin du capitalisme. L’exemple à suivre nous vient des peuples d’Amérique Latine qui nous offrent une lueur d’espoir dans ces ténèbres opaques, et ce n’est pas un hasard si ces pays qui ont réussi à s’affranchir du joug de l’Empire retrouvent la croissance et l’épanouissement de leurs citoyens. Il n’est pas trop tard pour les damnés de la terre de relever la tête, de briser leurs chaînes et de clamer haut et fort : « Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! ».
    Mohsen Abdeloumen
  • El espionaje de Marruecos vicia los Informes de NNUU

    La Sra Pillay y los tres topos de la DGED marroquií
    por Haddamin Moulud Said
    Ya llamaba la atención el hecho de que Marruecos, justo en la víspera de la reunión del Consejo de Seguridad sobre el Sahara Occidental, en abril de 2014, procediera a cambiar a su entonces embajador ante la ONU, el veterano Loulichki para, en su lugar, colocar a un hooligan como Omar Hilale.
    Ahora, se entienden aquellos hechos.
    Resulta que el hooligan Omar Hilale es un auténtico experto extorsionando, corrompiendo y comprando a altos funcionarios de NNUU para reclutarlos como espías que trabajan al servicio de Marruecos. En la sede de NNUU, en Ginebra, Hilale, tenía a media plantilla onusina en nómina del Servicio de espionaje marroquí.
    Y, ahí, donde no podía acceder, utilizaba al propio Estado marroquí para corromper a funcionarios de primer nivel.
    Y es que no se entiende que Marruecos sea uno de los 5 países que más dinero deben al ayuntamiento de Nueva York y, en cambio, sea uno los mayores contribuyentes voluntarios a la Oficina del Alto Comisariado de NNUU para los DDHH.
    Claro, esos desembolsos que hacía el reino alauita iban dirigidos a amansar a la ex Alta Comisionada de NNUU para los DDHH, la sudafricana Navy Pillay, que terminó cumpliendo religiosamente todos los pedidos que hacía Marruecos. Desde negarse a hacerse una foto con Mohamed Abdelaziz durante su encuentro con ella, a finales de mayo de 2013, hasta su encuentro más ameno, suponemos, con supuestos activistas de DDHH traídos, ex profeso, desde las Zonas Ocupadas. Ni qué decir de su extrema falta de interés en la cuestión de los DDHH en el Sahara Occidental y su escaso entusiasmo con la idea de ampliar el mandado de la MINURSO para ocuparse de los DDHH.
    Como la Sra Navi Pillay siempre estaba quejándose de la falta de recursos de la Oficina de NNUU para los DDHH, Omar Hilale, dio en el clavo al ordenar que Marruecos incrementara sustancialmente las contribuciones voluntarias que concedía a dicha Oficina. Dicho y hecho. Al mismo tiempo que Marruecos anunciaba esas contribuciones, metía en nómina a la propia Navi Pillay. Uno de los cables filtrados, fechado en enero de 2012, revela las presiones de Omar Hilale a los servicios centrales del Ministerio de Exteriores marroquí para que transfirieran, con la mayor celeridad, unos 250 mil dólares al presupuesto del ACNUDH, informándoles que esa transferencia haría que Navi Pillay fuera más indulgente con Marruecos, a la hora de rellenar los párrafos del Informe de Ban Ki Moon que corresponden al ACNUR.
    Pero la telaraña que había construido Omar Hilale en Ginebra, había alcanzado a todas las sedes de NNUU presentes en Suiza. Y, claro que el que era representante del ACNUR en Argelia y Coordinador con el Sahara Occidental, el pakistaní Athar Sultan Khan, no podía estar fuera de su alcance. Más tarde, pasó a ser Director del Gabinete del Alto Comisario del ACNUR, el portugués António Guterres, pero seguía estando en nómina de Marruecos y todo aquello que le decían los saharuais, lo enviaba puntualmente a su Jefe, Omar Hilale.
    En otro orden de cosas, para contentar al Consejo de Seguridad y a la Comunidad Internacional sobre la apertura del territorio a los organismos ginebrinos relacionados con los DDHH y evitar, de esa manera, la ampliación del mandato de la MINURSO, Marruecos, terminó aceptando una visita del ACNUDH al Sahara Occidental, a finales de abril de 2013. La Delegación la encabezaba el sueco Anders Kompass, Director de Operaciones de Campo y Cooperación Técnica del Alto Comisionado de Naciones Unidas para los DD.HH. Este es el funcionario ginebrino que se encarga de examinar si las denominadas instituciones nacionales de DDHH en los distintos Estados (como, por ejemplo, la Comisión Nacional Marroquí de DDHH) se ajustan o no, en su funcionamiento y organización, a lo que marcan las normas internacionales. Y recordemos, en este punto, que la pretensión de Marruecos era, ni más ni menos que esa Comisión Nacional Marroquí de DDHH se encargara de supervisar los DDHH en el Sahara Occidental y evitar, así, la ampliación del mandato de la MINURSO. (Como anécdota, recordar que, cuando esa Delegación llegó al Sahara Occidental, 23 asociaciones saharauis, incluidas las de mayor relevancia, se negaron a recibirla).
    Pues bien, este tal Anders Kompass, menos dormir en la cama de Omar Hilale, hacía todo lo demás. Junto al cargo de Director de las Operaciones de Campo del ACNUR, había unido el de Director de las Operaciones de Campo de Omar Hilale. Los cables filtrados por Coleman lo describen, prácticamente, como el encargado de hacer todos los “trabajos” que desea Marruecos, desde asesoramiento e imagen hasta los de interceder ante Navi Pillay para que no se ablande ante las exigencias de Christopher Ross. Prácticamente, vivía en la residencia del hooligan Omar Hilale.
    Dada la enorme importancia que empezaban a tener los Procedimientos Especiales (Los Relatores Especiales de NNUU) para Marruecos, Omar Hilale, se lanzó a la caza del senegalés Bacre Wali Ndiaye, que es el Director de la División del Consejo de DDHH y de los Procedimiento Especiales. Y, en efecto, el senegalés, terminó estando en nómina de Marruecos, asesorando y pasando la información necesaria, además, de cribar los Relatores Especiales que visitaban a Marruecos.
    Sin duda alguna, los manejos que hacía Omar Hilale, a través de Bacre Wali Ndiaye, son los que explican que, por ejemplo, el Relator Especial sobre la Libertad de Expresión, el guatemalteco Frank La Rue, no haya visitado el territorio ni que, tampoco, lo haya hecho, la Relatora Especial sobre la liberta de reunión, asamblea y asociación, la keniata Maina Kiai. También explica que el Relator Especial sobre los Defensores de los DDHH no haya visitado el territorio cuando lo dirigía la ugandesa Margaret Sekaggya.
    Así las cosas y aunque no lo menciona Chris Coleman, existen sospechas muy fundadas que nos hacen pensar que los Informes de los Relatores siguientes están emponzoñados:
    El Informe sobre Marruecos del Grupo de Trabajo sobre las Desapariciones forzadas e involuntarias;
    El Informe del Grupo de Trabajo sobre la discriminación contra la mujer en la ley y en la práctica;
    El Informe del Relator Especial contra la Tortura;
    El Informe del Relator Especial sobre tráfico de personas, especialmente, niños y mujeres;
    El Informe del Grupo de Trabajo sobre la Detención Arbitraria;
    Por ello, pedimos a los responsables de los Procedimientos Especiales a que vuelvan a cursar solicitudes de invitaciones al Reino de Marruecos, para esos Relatores Especiales y/o Grupos de Trabajo, teniendo en cuenta las informaciones hoy disponibles sobre el trato de favor hacia Marruecos que, sospechosamente, venían realizando algunos de ellos.
    Haddamin Moulud Said.