Mois : novembre 2014

  • Rassemblement à Paris pour la libération des prisonniers politiques au Maroc

    4 ans après le démantèlement du camp de Gdeim Izik
    22 militants sahraouis sont toujours en prison
    LIBERATION DES PRISONNIERS POLITIQUES SAHRAOUIS
    Le 8 novembre 2010, les forces d’occupation marocaines ont démantelé violemment et brûlé le « camp de protestation » de Gdeim Izik installé dans le désert par plus de 20 000 Sahraouis pour défendre leurs droits politiques, économiques, sociaux et culturels. Depuis ce démantèlement, 22 militants sahraouis, pour la plupart défenseurs des droits de l’homme, sont détenus à la prison de Salé. Alors que ce sont tous des civils qui réclament le droit à l’autodétermination de leur peuple, ils ont été jugés par un tribunal militaire sans autre « preuve » que des aveux obtenus sous la torture et condamnés à de lourdes peines de prison: de 20 ans à la prison à vie. 
    A quelques jours du Forum Mondial des droits de l »homme, qui se tient à Marrakech du 27 au 30 novembre, le pouvoir marocain redouble de violence contre les militants sahraouis mais aussi contre les militants marocains des droits de l’homme : manifestations pacifiques réprimées; militants arrêtés, emprisonnés, torturés; activités d’associations interdites…Des délégations d’observateurs étrangers sont interdites d’accès dans les territoires occupés et expulsées. Au Maroc, on interdit, on réprime, on emprisonne, on torture!
    4 ans jour pour jour après le démantèlement du camp de Gdeim Izik, nous dénonçons la politique de répression du pouvoir marocain qui se poursuit malgré les rapports des organisations internationale des droits de l’homme et les résolutions du Parlement européen. Réaffirmant notre soutien à la juste lutte du peuple sahraoui pour la reconnaissance de son droit à l’autodétermination, nous appelons à 
    UN RASSEMBLEMENT 
    SAMEDI 8 NOVEMBRE À 15h
    PLACE DU TROCADERO
    suivi d’une manifestation jusqu’à l’Ambassade du Maroc 
    PARIS 16ème métro Trocadéro
    – pour exiger la libération de tous les prisonniers politiques marocains et sahraouis, l’arrêt de la répression et le respect des droits de l’homme 
    – pour instaurer un mécanisme international pour la surveillance des droits de l’homme au Sahara occidental
    – pour demander au gouvernement français de ne plus soutenir le pouvoir marocain qui continue de bafouer en toute impunité le droit international
    Nous appelons également les associations marocaines et sahraouies à se mobiliser pendant le Forum Mondial des droits de l’homme à Marrakech pour faire connaître et dénoncer la répression et les violations des droits de l’homme au Maroc et au Sahara occidental
    Signataires: ACCA, AFASPA, AFAPREDESA, AFDI, APSO, ARAC, ASEI, Association des Amis de la RASD, Association de la Communauté sahraouie en France (ACSF), Association des Sahraouis de France (ASF),ASPS Lorraine, CEDETIM, CLSPS, COMIPSO, Comité de jumelage Gonfreville L’Orcher, CORELSO, DROIT SOLIDARITE, ERMPdL, FASTI, Fondation Frantz Fanon, Le Mouvement de la Paix, Ligue des jeunes et étudiants sahraouis, MRAP, Plateforme de Solidarité avec le peuple sahraoui, SolidaritéMaroc05,Sortir du Colonialisme, Un camion-citerne pour les Sahraouis
    Avec le soutien de: CGT, CNT-F, Ensemble!, Europe Écologie Les Verts (EELV), FSU, MJCF, NPA, PCF, Union syndicale Solidaires
    Contact: plateforme SO@gmail.com
  • Ould Khelifa réaffirme le soutien de l’Algérie au combat du peuple sahraoui pour son autodétermination

    ALGER – Le président de l’Assemblée populaire nationale Mohamed Larbi Ould Khelifa a réaffirmé jeudi le soutien de l’Algérie au combat du peuple sahraoui pour son autodétermination.
    « Le peuple algérien soutient le combat du peuple sahraoui pour son autodétermination », a insisté M. Ould Khelifa dans une allocution à l’occasion de la sortie de la 3e promotion de député du parlement sahraoui i saluant les acquis obtenus par le peuple sahraoui au niveau des instances internationales.
    L’Algérie « n’ a pas de problème avec le Maroc » mais elle soutient le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, a encore soutenu le président de l’APN se disant convaincu que la dernière colonie d’Afrique accèdera à son indépendance.
    De son coté le président du parlement sahraoui, Khatri Eddouh a rendu hommage à l’Algérie pour son soutien au combat du peuple sahraoui. Il a par ailleurs mis en exergue l’importance de la formation dispensée au profit des parlementaires sahraouis pour la consolidation des relations qui unissent l’Algérie et le Sahara occidental.
    Cette promotion renforcera le parlement sahraoui qui célébrera en 2015 son 40eme anniversaire, s’est-il félicité. Le parlementaire sahraoui a souligné l’échec des manoeuvres entreprises par le régime marocain à tous les niveaux, notamment diplomatique. la communauté internationale a pris conscience que le règlement de la question sahraouie passait par l’exercice du peuple sahraoui de son droit à l’autodétermination, a-t-il dit.
    Une centaine de parlementaires et fonctionnaires sahraouis ont bénéficié au cours des 4 dernières années d’une formation par l’APN.
  • El blog saharaui por excelencia

    Mohamed Mahamud Embarec
    Desde hace años, en el conflicto del Sáhara Occidental surgió un nuevo ring en el pugilato entre Marruecos y los saharauis. El de la batalla mediática. En el mundo la globalización mediática, juega un papel importantísimo sobre todo porque los marroquíes tienen una enorme y sofisticada maquinaria de propaganda. A diferencia de los saharauis, tienen medios y tienen buenos consejeros : los israelíes, cuya experiencia en ese campo no se debe subestimar.
    Goebbels, el jefe del aparato de propaganda de Hitler decía que cuando la mentira se repite varias veces se convierte en verdad. Un principio ampliamente seguido por la prensa marroquí. Un artículo determinado lo publican decenas de diarios y sitios digitales, pero nunca en el mismo día. Cada uno a su turno.
    Nosotros sólo tenemos la SPS, una agencia de noticias que para salvaguardar su credibilidad no tiene derecho a entrar en el dominio de la propaganda. La prensa independiente es arabófona y en árabe las publicaciones no llegan muy lejos.

    Visita de la oficina de la ONU en Nueva York en el día de hoy
    La MINURSO publica casi diariamente un balance de las publicaciones sobre el Sáhara Occidental y la región del Magreb. Marruecos otorga gran importancia a esta publicación. Durante muchos años, presionaba al oficial italiano que se encarga de editarla. Le acusaba de ser un portavoz de la propaganda del Polisario para que se interese más a las publicaciones marroquíes. De hecho, Marruecos creó decenas de sitios con el fin de ofrecer a diario una “producción” destinada a “nutrir” a la revista de prensa de la MINURSO que es de capital importancia ya que va destinada a informar a las oficinas de la ONU, las embajadas, las ONG internacionales y a los periodistas acreditados en la región.

    Visita desde el ACNUR en Ginebra
    En este campo, “copiar y pegar” no sirve de nada a la causa. Hace falta responder a esas decenas de artículos que deforman la realidad del conflicto y de la situación de los saharauis. Hace falta denunciar al enemigo y defender los derechos legítimos del pueblo saharaui. En esta tarea, brilla nuestro blog y ningún otro puede aspirar a competir con él.
    Por eso, el blog Diáspora Saharaui, en sus versiones francesa, española e inglesa, es el blog por excelencia de los saharauis.
    En primer lugar, además de “copiar y pegar” responde a las exigencias de la batalla mediática librada contra el enemigo marroquí. Denuncia la propaganda de Marruecos, sus mentiras, su intoxicación, su represión, su diplomacia y la complicidad de la opinión pública marroquí con las tesis expansionistas del Majzén. 
    Gracias a Diáspora Saharaui, las publicaciones de numerosos diarios argelinos eran recogidas por la MINURSO.
    Diáspora Saharaui es hoy en día el único blog saharaui visitado por los funcionarios de la ONU para informarse de las prácticas de corrupción practicadas por el ex embajador de Marruecos en Ginebra.
    Diáspora Saharaui es el blog que merece las alabanzas de los saharauis y es el único cuya eficacia como arma de contrapropaganda ha sido probada.
    Como administrador de este blog, me siento orgulloso, digan lo que digan los detractores pulsados por la envidia y el injustificado rencor.
  • Après 39 ans, l’occupation marocaine du Sahara Occidental arrive à sa fin

    La ville de El Aaiun quadrillée par l’armée espagnole
    par Khalil Asmar
    Nous vivons aujourd’hui la commémoration du 39ème anniversaire de la grande catastrophe des sahraouis. Un jour comme aujourd’hui, mais de l’année 1975, le Makhzen avait envoyé ses hordes de colons marocains qui se comptaient par des milliers pour simuler une invasion pacifique des terres du Sahara Occidental pendant que l’armée marocaine mène, plus à l’Est, dans les localités évacuées par les espagnols, un génocide horrible et une épuration ethnique hideuse contre la population civile sahraouie. C’était une invasion en bonne et due forme qui a poussé le peuple sahraoui à l’exil, la mort, la disparition forcée et les détentions en masse en prélude à un série sans fin de catastrophes et de drames individuels et collectifs pour le peuple sahraoui. 
    En dépit, la résilience et la détermination du peuple sahraoui pour exercer son droit légitime à l’auto-détermination s’est amplifié de plus et la tour touristique que le régime de Rabat avait comptée de faire au Sahara Occidental s’est fut tournée en un cauchemar obsédant. La résistance armée des forces sahraouies menées par son avant-garde révolutionnaire le ‘Front Polisario’ a bouleversée tous les calculs du régime d’occupation coloniale marocain, le Makhzen. 
    Dès lors, aucun état n’a reconnu la souveraineté du Maroc sur le Sahara Occidental tandis que la République Sahraoui, qui s’est fut déclaré après l’évacuation du dernier soldat espagnole le 27 février 1976, a engrangé des dizaines de reconnaissances. Néanmoins, comment donc le Maroc a pu maintenir son occupation de ce territoire dénommé par les instances onusiennes comme territoire non-autonome ayant le droit inaliénable à l’auto-détermination ?
    Les tactiques de la peur :
    Le Sahara Occidental fait part de la fameuse résolution onusienne 1514 qui date des années soixante et qui avait pour objectif la décolonisation. En dépit, le Maroc a agi par tous les moyens pour que la justice internationale n’ait plus le droit de cité. A cet égard, il a eu recours à la tactique de la peur pour induire l’Ouest dans ses rivalités contre l’Est faisant croire que sa guerre contre le Polisario faisait partie de la guerre froide. Cette tactique été on l’occurrence l’argument qui avait poussé l’Ouest à l’échelon onusien de donner le feu vert à la monarchie marocaine d’envahir le territoire sahraoui par peur qu’il maintiendrait un rattachement avec l’Est. Le Maroc a étiqueté le Polisario d’organisation marxiste qui menaçait les intérêts de ses alliés occidentaux et par suite un appui inconditionnel à son occupation devrait s’intensifier à titre définitif. Une campagne d’aide militaire, politique et économique était dès lors, mise en œuvre à la disposition de l’autocratie moyenâgeuse du Maroc et c’est ce qui l’a aidé ultérieurement à maintenir une grande incursion dans les terres sahraouies. En revanche, les pays qui reconnaissent la République Sahraouis (RASD) n’ont été pas seulement ceux qui se sont alliés avec l’Est mais aussi et dans un grand nombre ceux qui s’alliaient avec le bloque occidental. Une reconnaissance qui dénomme le Polisario plutôt un mouvement de libération de tendance nationale. 
    Après l’achèvement de la guerre froide, il était temps de chercher une autre tactique suivant l’humeur de la peur afin de fayoter les maitres de la nouvelle ère de la mondialisation et conquérir leurs esprits. Dans cette guerre globale contre le terrorisme djihadiste, le Maroc encore une fois a trouvé son élan et cherchait par tous les moyens d’être le gendarme invincible et le parrain incontestable dans la guerre contre ce fléau en Afrique et en Moyen Orient. Pour passer à la mise en scène dans sa nouvelle pièce théâtrale, le Polisario devrait être tiqueté de terrorisme. Un lobbying à tous azimuts s’est mis en place pour objectif de lier le Polisario avec la mouvance terroriste, et faire en sorte que la guerre que la Maroc mène contre le Polisario s’inscrit aussi dans cette guerre acharnée contre le terrorisme. Ce même Polisario qu’on lui avait collé une étiquète de marxisme, miraculeusement deviendra un mouvement Islamiste radicale. Quelle magie!! 
    L’approvisionnement et la corruption :
    Il est d’une évidente clarté que ces Secrétaires Générales de l’ONU ont rendu ces instances onusiennes à des pépinières malades, voir en état comateux. Au lieu de résoudre les conflits encore émanant de la période précoloniale de décolonisation, ils ont contribué pas seulement à maintenir leurs statuquos mais aussi à aggraver leurs situations, et malgré les efforts de réanimation menés par les deux derniers dirigeants de l’ONU, notamment Kofi Anan et Ban Ki Moon, les instances onusiennes souffrent encore des entraves d’un héritage très lourd à changer. En effet, l’approvisionnement dont bénéfice les départements onusiens pour financer les opérations de paix et la sécurité à travers la planète est devenus un moyen de népotisme et clientélisme envers ces donneurs, sources de soutien en dépit de leurs péchés de dérapage contre les lois humains et abus flagrant de la légitimité internationale. Le Maroc, qui n’a rien à perdre, procède au pillage des ressources du Sahara Occidental et avec l’argent qu’il encaisse par la vente de sa richesse volée contribue à promouvoir les opérations onusiennes. Une conjoncture qui rend le Maroc, la source d’instabilité au Maghreb, exonéré des engagements internationales afin de décoloniser le Sahara Occidental, à titre d’obligation immédiate. 
    Pire encore, et comme vient d’être confirmé par tout un flux de documents accablants pendus sur la toile par le dénommé Chris Coleman, la corruption est au cœur du modus opérandi de la politique marocain. Des sommes faramineuses qui se dilapident vers toutes les directions : journalistes, politiciens, régimes corrompus et bien évidemment des hautes responsables onusiens qui sont devenues, hélas, des complices avec l’occupation par offres de corruption. Toutes ces pratiques sordides confirment, preuves à l’appui, ce qu’on savait déjà à travers des déclarations de quelques responsables honnêtes qui avaient rejeté des tentations ruses du régime marocain et aussi à travers ce silence intrigant de ces départements onusiennes malgré les atrocités flagrantes commis depuis des décennies contre le peuple sahraoui et documentés par les grandes organisations des droits humains. 
    La propagande et l’oppression :
    L’empiétement massif des colons marocains sur la terre du Sahara Occidental qui a eu lieu après des opérations militaires de ratissage sanguinaire de grande envergure contre les sahraouis était accompagné par une campagne de propagande inédite. Une propagande propagée à longueur de journée au cours du quelle toutes les décisions internationales, notamment de l’ONU et la Cour internationale de Justice sont manipulés pour endoctriner le peuple marocain et éloigner le plus grand danger qui avait menacé l’existence de la monarchie Alaouite, l’armée. Ainsi, les propagandistes à la solde du Makhzen pullulent partout pour maintenir à fond les thèses mensongères du régime expansionniste de Rabat.
    Incapable de transcender ses thèses coloniales à l’échelon international, le Maroc s’est lancé dans une immense opération de lobbying et achat des consciences pour propager sa propagande. Une campagne qui s’étalait sur plusieurs front et dont laquelle des milliards de dollars ont été dépensé. En dépit, aucun n’est dupe pour en croire ses moindres allégations même ceux qui sont tombés dans ses filets de corruption. 
    Par ailleurs, vu les facteurs cités ci-dessus, le Maroc perpètre ces crimes contre les sahraouis en toute impunité. Dès lors, le territoire du Sahara Occidental est devenu une prison ouverte au ciel où tous formes de media sont interdits, et où les abus hideux contre les droits humains sont à la quotidienne. Human Rights Watch, Amnesty International, RFK Center et autres ONG internationaux vivement dénoncent les pratiques répressives de dispositif sécuritaire colonialiste marocain. La répression raide est omniprésente dans toutes les sphères et sur tous les niveaux, politique, sociale, culturel et économique. 
    L’occupation marocaine du Sahara Occidental s’est maintenue donc à travers la répression, la corruption et les mensonges. En revanche et au fil des années, tous les arguments marocains sont démentis, voir même ridiculisés. Toutes ses tactiques qui font usage de la peur, la corruption, la propagande et la répression sont mises à nu où tout le monde n’en croit plus. 
    Après 39 ans, l’occupation marocaine du Sahara Occidental par conséquent s’avère plus que jamais vouer à sa fin.
  • ONU : Enquête interne, fonctionnaires corrompus par le Maroc

    Le porte-parole du Haut Commissariat des Nationes Unies pour le Réfugiés (HCR) a déclaré que son bureau est au courant des documents filtrés sur les pratiques de certains diplomates et qu’une enquête est en cours pour éclaircir les faits », a rapporté hier le site web Inner Press City.
    Les documents révélés par un hacker qui agit sous le pseudonyme de Chris Coleman, ont dévoilé le nom de trois fonctionnaires de l’ONU qui rapportaient des informations confidentielles à l’ex-ambassadeur du Maroc à Genève, affecté à New York depuis le mois d’avril dernier.
    Les trois fonctionnaires pris en flagrant délit d’espionnage pour le Maroc sont le suédois Anders Kompass, Directeur des opérations sur le terrain et de la coopération technique au Haut Commissariat aux Droits de l’Homme (HCDH) ; Athar Sultan Khan, Directeur du Cabinet du Haut Commissaire pour les Réfugiés et Bacre Waly Ndiaye, Directeur de la Division des Droits de l’Homme et des Traités au Haut Commissariat des Droits de l’Homme.
    Pendant longtemps, ces trois hommes ont sapé les efforts du Secrétariat de l’ONU pour résoudre des différents problèmes liés au conflit du Sahara Occidental. Parmi eux, la question de la protection des droits de l’homme de la population civile autant au Sahara Occidental sous contrôle marocain que dans les camps des réfugiés sahraouis au sud-ouest de l’Algérie. Un scandale qui secoue les bureaux de l’ONU et qui met à la lumière les raisons de la pérennisation d’un conflit qui date de bientôt 40 ans.
  • La « marche verte », un complot hispano-marocain

    La dénommée « marche verte » était prévue, au début, pour le 28 octobre. Ensuite, elle a été reportée au 2 novembre pour finalement être fixée entre le 4 et 6 novembre.
    L’ordre de départ a été donnée le 5 novembre par le roi Hassan II de la ville d’Agadir dans un discours qui ne laissaient pas de doutes sur ses intentions envers les sahraouis. « « Salue donc tout Espagnol que tu pourrais rencontrer. Et si d’aventure , il tire sur toi, poursuis ta Marche, armé de ta seule foi que rien ne saurait ébranler. Au terme de cette Marche , ta conscience n’en sera que plus satisfaisante. « Et s’il advient, Cher peuple , que des agresseurs, autres qu’Espagnols, attentent à ta Marche, sache que ta valeureuse armée est prête à te protéger ».
    En effet, l’armée marocaine était derrière la foule car il savait que les marocains n’étaient pas les bienvenus au Sahara Occidental. Quelques jours avant, l’agence américaine United Press International (UPI) avait rapporté, citant des sources gouvernementales et militaires marocaines avaient pénétré dans le territoire du côté de la frontière entre l’Algérie, le Maroc et le Sahara Occidental. De sources sahraouies, de violents accrochages ont eu lieu entre les forces marocaines et les guerrilleros sahraouis dans la ville d’El Farsía.
    Depuis plus de deux mois, les espagnols avaient évacué la partie orientale du territoire pour laisser la place aux troupes marocaines. La signature de l’Accord Tripartite de Madrid était prévue pour le 14 novembre 1975. Pour qu’elle passe aux yeux de la communauté internationale, l’Espagne et le Maroc ont concocté un scénario qui ferait croire à l’éminence d’une guerre entre l’Espagne et le Maroc.
    Le 2 novembre, l’Espagne ordonne à Khatri Ould Joumani de rallier le Maroc. Le 3 novembre, le Prince Juan Carlos se pointe à El Aaiun dans une visite inespérée pour affirmer la décision de « l’Espagne fera tout le nécessaire pour garder intact le prestige et honneur de son armée ». En d’autres mots, Madrid est prête à entrer en guerre s’il le faut. L’Espagne ordonne à son armée de rester 10 km à l’intérieur des frontières internationalement reconnues en vue de laisser la foule marchante pénétrer dans le territoire sahraoui. Le gouverneur général espagnol qui commande l’administration espagnole fait des déclarations guerrières : « Nous ne laisserons pas la « marche » aller au-delà de la zone prescrite ». Le Monde panique. Le Conseil de Sécurité fait un marathon de réunions et de déclarations. L’ambiance est idoine pour faire passer le complot de Madrid.
  • Denuncian gobierno español por venta ilegal de armas a Marruecos

    Quinta denuncia contra el Gobierno español por vender ilegalmente armas a Marruecos
    Por quinta vez el Gobierno español es denunciado por la venta de armas a Marruecos, vulnerando la legislación que prohíbe autorizar estas exportaciones a países en los que existen indicios racionales de que el material puede ser empleado con fines de represión interna o en situaciones de violaciones de los Derechos Humanos.
    En diez último años España han vendido 193 millones de euros en armamento a Marruecos, con lo que éste país es destinatario del mayor número de armas españolas dentro del continente africano y ocupa la posición 16 en el ranking de las exportaciones de armamento españolas, contraviniendo la legislación en esta materia tanto nacional como internacional y los tratados suscritos por nuestro país.
    Según los denunciantes, España suspendió las autorizaciones de exportación de armamento a Libia en 2011 y a Egipto y Taiwán en 2013, pero siempre ha hecho caso omiso a las peticiones de auxilio de la población saharaui que vive bajo la represión marroquí en el Sahara Occidental.
    Y esto ocurre cuando España es la potencia administradora del Sáhara Occidental hasta que finalice el periodo de descolonización, según un auto del pleno de la Sala de lo Penal de Audiencia Nacional de julio de 2014. Marruecos no figura como la Potencia administradora de este territorio en la lista de Territorios no autónomos de las Naciones Unidas.
    La denuncia coincide con el 39 aniversario de la Marcha Verde, tras la que España entregó el Sáhara a Marruecos y Mauritania, que se retiró posteriormente, y se hace simultáneamente en Madrid, ante el Ministerio de Economía y Competitividad, y en Tinduf (Argelia), donde se encuentran los campamentos de refugiados saharauis y el Gobierno de la República Árabe Saharaui Democrática (RASD).
    En Madrid la interponen la Coordinadora Estatal de Asociaciones Solidarias con el Sáhara (CEAS-Sáhara), Justicia i Pau, la Red de estudios sobre efectos de minas terrestres y muros en el Sahara occidental (REMMSO), el Observatorio Asturiano de Derechos Humanos para el Sáhara Occidental y el Observatorio Aragonés para el Sahara Occidental. En Tinduf la efectúan la Asociación Andaluza de Juristas por el Sáhara (AJASAHARA) y la Asociación de Familiares y Presos Desaparecidos Saharauis (AFAPREDESA), acompañados por el Coordinador general de IULV-CA, Antonio Maíllo, de visita en los campamentos saharauis por invitación del Presidente de la RASD, Mohamed Abdelaziz.
    El Gobierno español ha dado carpetazo a las denuncias que desde 2010 presentan anualmente diversas organizaciones civiles e ignora los informes de Naciones Unidas, la Unión Europea y los relatores independientes de Amnistía Internacional, Human Rights Watch y Freedomhouse donde se expone que la violación de los Derechos Humanos de la población saharaui es sistemática por parte del Reino de Marruecos. Por eso, paralelamente en los campamentos saharauis y en Madrid siete organizaciones vuelven a denunciar al Gobierno español, que sigue autorizando la venta de armas a Marruecos de forma ilegal y arbitraria.
    Armamento de regalo
    A las cantidades anteriormente apuntadas se suma el valor de las donaciones de armamento a precio simbólico que se realizaron en 2008. El 18 de enero de 2008 el Consejo de Ministros autorizó la cesión a Marruecos de ocho juegos de lanzadoras de bombas de aviación, por el precio simbólico de un euro, a pesar de estar valorados en 86.848 euros. El 27 de junio de 2008, el Consejo de Ministros autorizó la cesión de seis torpedos ligeros MK-46, de la clase 2, destinados a la Marina Real marroquí por el precio simbólico de un euro.
    Los denunciantes consideran que ha existido un flujo constante de material de defensa durante todo el período y que ni siquiera fue interrumpido tras el incidente en la Isla de Perejil (julio de 2002). En 2003 se produjo una disminución importante de las exportaciones a Marruecos, pero no se interrumpió el suministro, que se normalizó en años posteriores.
    En julio de 2013 varias organizaciones de la sociedad civil denunciaron que Marruecos utilizaba material bélico español para reprimir al pueblo saharaui, denuncia que coincidió con la visita oficial del rey Juan Carlos a Marruecos, acompañado de nueve de los doce ministros de Asuntos Exteriores de la democracia.
    La denuncia incluyó testimonios gráficos e informaciones de prensa para demostrar que vehículos militares de fabricación española eran empleados por el ejército marroquí contra la población saharaui. Se adjuntaron fotografías de vehículos españoles VAMTAC, tomadas en El Aaiún “formando parte de la logística de ocupación y represión de las fuerzas armadas marroquíes”.
    A estas pruebas se unió el testimonio del saharaui Hassana Aalia, de 26 años, condenado en rebeldía a cadena perpetua en el juicio de Gdeim Izik, quien declaró que vio estos vehículos, que son muy reconocibles, apostados en diferentes puntos del El Aaiún. Afirmó, también, que desde el desmantelamiento del campamento de Gdeim Izik, el 8 de noviembre de 2010, la presencia del ejército es constante y amplia, e interviene con la policía para reprimir a la población saharaui.
    En abril de 2013 el ministro de Defensa marroquí, Abdeltif Loudyi, visitó junto con su homólogo español, Pedro Morenés, la empresa UROVESA, radicada en Santiago de Compostela, para conocer sus nuevos modelos. UROVESA, suministradora oficial del Ejército español, fabrica el VAMTAC (Vehículo de Alta Movilidad Táctica) que se asemeja al Humvee estadounidense y al GAZ 2975 Tigr ruso. Entre las aplicaciones militares del VAMTAC, en sus diferentes versiones, se encuentran la de vehículo antimotines, para plataformas lanza-misiles, porta-armas, porta-shelter, sistemas de vigilancia, comunicaciones, mando y control, y transporte de personal.
  • La « Marcha Verde » fue un complot hispano-marroquí

    Hoy, Marruecos celebra el 39 aniversario de la denominada “marcha verde”, un escenario escrito conjuntamente por Madrid y Rabat para que la comunidad internacional acepte el Acuerdo Tripartito de Madrid que se firmaría 8 días más tarde, el 14 de noviembre de 1975. El escenario ingeniado por los cerebros de la transición española se compone de tres actos. El primero es el de la “marcha verde” permitirá subir la tensión hasta el máximo con los riesgos de una confrontación militar. El segundo acto lo constituye la defección, el día 2 de noviembre, de Jatri Uld Yumani, presidente de la Yemaa saharaui. Según ABC, basándose en “fuentes próximas a la Embajada marroquí”, Jatri se dirigió directamente a Marruecos directamente desde Barajas en un vuelo regular de Iberia. Añaden que al viajar con su pasaporte y tarjeta de embarque en regla, las autoridades españolas tendrían conocimiento de su decisión. Su defección debería contribuir a dar la idea de que los saharauis aceptarían la presencia de Marruecos en el Sáhara. El Martes 4 de noviembre habló por Radio Agadir, incitando al pueblo saharaui a aceptar la anexión a Marruecos . Un día antes, el 3 de noviembre, tuvo lugar el tercer acto. El de la visita del Príncipe Juan Carlos a las unidades españolas establecidas en el Sáhara. Su discurso caracterizado por la firmeza contribuirá en la proyección del fantasma de una guerra segura contra Marruecos a causa de la marcha verde.
    – Hassan II declaró el 5 de noviembre : “Hemos decidido emprender una marcha pacífica, armados solamente de nuestro derecho y acompañados por nuestros hermanos y amigos. Mañana atravesaremos la frontera para realizar nuestra marcha. Si encontramos un español, sea civil o militar, le saludaremos y le daremos un abrazo, puesto que si hubiéramos querido declarar la guerra a España no hubiéramos enviado personas civiles” añadiendo : “y si te encuentras agredido por alguien que no sea los españoles, tu valeroso ejército esta dispuesto a protegerte”, en clara alusión a los guerrilleros del Frente Polisario que desde hace unos días libran batalla contra las tropas marroquíes en las localidades de El Farsía, Hausa y Echedería. Al finalizar la alocución, Hassan II fue saludado por los embajadores de los países que participan en la marcha : Arabia Saudí, Jordania, Qatar, Oman, Emiratos Arabes, Sudán y el Líbano.

    El diario The Daily Telegraphe afirma que “a pesar de la insistencia del Gobierno de que la marcha es pacífica, gran cantidad de tropas marroquíes bien entrenadas y equipadas, han sido concentradas para su defensa”, añadiendo que “ya desde hace varios días el ejército marroquí envió convoyes a la frontera con el Sáhara y con Argelia y a la localidad de Tarfaya, cerca de donde han levantado su campamento los participantes en la marcha verde.
    Según ABC, durante “la entrevista realizada por El Luali, SG del FP, y Dueih Sidna, SG del PUNS, la intervención de Jatri Uld Yumani fue decisiva para que no se llegara a un acuerdo entre las dos fuerzas más representativas del pueblo saharaui”.
    – Bajo el título de “Hassan II arriesga su trono”, Thierry Desjardins afirma en el diario “Le Fiagro”, que el Rey de Marruecos tiene dos razones para lanzar esta operación por lo menos extraña (la “marche verte”)
    En primer lugar, “el soberano jerifiano quiere apoderarse del Sáhara que abandonan los españoles para ampliar su imperio por un lado, y, sobre todo, para convertirse en al amo mundial de los fosfatos. Ahora bien, sabe perfectamente, como expresidente de la Organización de la Unidad Africana y como líder, “incluso discutido” del Tercer Mundo que Rabat no tiene hoy ningún derecho sobre estas arenas doradas”.
    – Según el “Frankfurter Allgemeine Zeitung, en España se confía en la aceptación del llamado “Plan Waldheim” por los países en litigio, con el fin de evitar una guerra en el Sahara Occidental. Según el Suddeutsche Zeitung, se dejará atravesar la frontera a los componentes de la “marcha”, pero sólo hasta unos 10 km en el interior.
    La reacción del Congreso americano a la proyectada ocupación del Sáhara ha sido también negativa para el Rey marroquí que ha encontrado en el senador Edward Kennedy uno de los líderes demócratas de mayor influencia en ambas Cámaras legislativas, a su principal oponente.
    Todos los periódicos de EEUU que han comentado editorialmente la iniciativa marroquí de ocupar el Sáhara con la marcha verde han denunciado enérgicamente a Hassan de no seguir las más elementales normas del Derecho Internacional.
    – El SG de la ONU declaró el 5 de noviembre que el “package” (conjunto) de propuestas que él ha presentado a las cuatro partes – España, Marruecos, Argelia y Mauritania- “no han sido rechazadas”. Asintió que el package de propuestas incluye la coparticipación activa de las Naciones Unidas en la Administración del Sáhara, hasta tanto se decide el futuro político de ese territorio. Se mostró confiado en que la situación actualmente grave no se tornará “crítica” y dijo que espera recibir pasado mañana un informe de su emisario especial André Lewin, una vez terminadas sus visitas y consultas con los Gobiernos de España, Marruecos, Mauritania y Argelia. Waldheim formuló estas declaraciones, con la tranquilidad y flema que le caracterizan, luego de ser informado del discurso de Hassan II anunciando que la marcha se realizará mañana, aunque, al parecer, no en las circunstancias ni características que en un tiempo se anunció.
    – En su sesión del 6 de noviembre, el Consejo de Seguridad ha falicitado el siguiente comunicado : “En su reunión 1853, celebrada en privado el 6 de noviembre de 1975, el Consejo de Seguridad ha continuado su consideración de la situación del Sahara Occidental”. Los representantes de Marruecos, España y Argelia, como tres de las partes interesadas y afectadas, fueron invitados por decisión del Consejo a tomar parte en la reunión. Los miembros del Consejo plantearon cuestiones a los representantes de las partes afectadas e interesadas y recibieron respuestas a las mismas. Después de una suspensión de la reunión, el Consejo decidió autorizar a su presidente a enviar en su nombre el siguiente llamamiento a su Majestad el rey de Marruecis, Hassan II : “El Consejo de Seguridad me ha autorizado a dirigir a su Majestad un urgente requerimiento para que ponga inmediatamente a la marcha declarada al Sahara Occidental”. El acuerdo se aprobó sin ninguna objeción. Inmediatamente de aprobado fue despachado un telegrama al rey Hassan II de Marruecos con el texto citado. El presidente del Consejo comenzó las consultas “informales” previas a toda reunión, a las diez de la noche (04,00 hora española), para reunirse el Consejo en sesión privada o a puerta cerrada a las 12,25 (06,25 hora española), que se suspendió dos horas más tarde, por unos veinte minutos, y concluir, al fin, a las 09,30 (hora de Madrid). El llamamiento fue adoptado sin proceder a un voto, pues la decisión recibió el consenso previo, y su vocabulario traduce un interés jurídico excepcional, según los observadores,, pues indica que el hecho de que la marcha haya sido “declarada” con el fin de traspasar la frontera reconocida de un territorio distinto y diferenciado (el Sahara bajo administración española) es inaceptable para la ONU, y su Consejo de Seguridad no puede más que ordenar a un Estado miembro (Marruecos) que la anule. Cuatro horas apenas después de la última reunión a puerta cerrada del Consejo, que decidió hacer el llamamiento, el embajador de España, Antonio Elías, llamó al SG Kurt Waldheim, para denunciar que la marcha había penetrado ya en territorio del Sáhara Occidental.
    – Excepto Túnez, que no se ha decidido, y Gabón, que participa en la “marcha verde”, ningún país africano ha discutido el derecho del pueblo saharaui a la autodeterminación y a la aplicación de las Resoluciones de la ONU. De otra parte, no sólo no se han opuesto, sino que han apoyado especialmente el derecho a la autodeterminación de los saharauis los siguientes países : Ghana, Costa de Marfil, Mali, Camerún, Guinea-Bissau, Cabo Verde, Guinea Conakry, Guinea Ecuatorial, Congo, Tanzania, Nigeria, Burundi, Libia, Kenya, Zambia, Dahomey, Etiopía, Madagascar, Uganda y Liberia. Igualmente todos los movimientos de liberación africanos han manifestado su apoyo al principio de autodeterminación.
    – Cuando la “marcha verde” iniciaba su recorrido en territorio del Sáhara y las autoridades españolas anunciaban su firme decisión de detenerla, el Enviado Especial del SG de la ONU, el francés André Lewin, iniciaba una nueva ronda de conversaciones en Madrid, última capital visitada en su recorrido por los países interesados en el tema del Sáhara. Antes de subir al avión que habría de llevarlo a Nueva York, Lewin efectuó unas declaraciones a la prensa en las que, entre otras cosas, afirmó que toda posible solución al problema del Sáhara debe contemplarse en el marco de las Naciones Unidas, que mantienen el firme propósito de evitar derramamientos de sangre en el territorio y desean alcanzar una solución pacífica. Señaló que la descolonización del Sahara es un elemento más de las negociaciones, en las que las Naciones Unidas ofrecen un acuerdo conjunto a los 4 Estados. Apuntó que la solución a la que pretenden llegar las Naciones Unidas consiste en un Gobierno provisional de seis meses en el que estarían integrados españoles, saharauis, marroquíes y mauritanos. En relación con las conversaciones mantenidas en Madrid, el señor Lewin manifestó que la postura española sólo podía dársela a conocer al SG.
    – Resolución del Consejo de Seguridad : El Consejo de Seguridad, tomando nota con grave preocupación de que la situación relativa al Sahara Occidental se ha deteriorado seriamente, tomando nota con pesar de que, pese a sus resoluciones 377 (19759, de 22 de octubre de 1975, y 379 (19759, de 2 de noviembre de 1975, así como del llamamiento que el presidente del Consejo de Seguridad, en virtud de la autorización de éste, hizo al rey de Marruecos, junto con una solicitud urgente de poner fin inmediatamente a la marcha declarada al Sahara Occidental, esa marcha ha tenido lugar, actuando sobre la base de las mencionadas resoluciones:
    – 1.- Deplora la realización de la marcha.
    – 2.- Insta a Marruecos a que retire inmediatamente a todos los participantes en la marcha del territorio del Sahara Occidental,
    – 3. Insta a Marruecos y a todas las demás partes afectadas e interesadas a que, sin perjuicio de cualesquiera medidas que la Asamblea General pueda adoptar en virtud de las disposiciones de su resolución 3292 (XXIX) y de cualesquier negociaciones que las partes afectadas e interesadas puedan entablar de conformidad con el artículo 33 de la Carta, cooperen plenamente con el SG 
    – en el cumplimiento del mandato que le ha confiado el Consejo de Seguridad en sus resoluciones 377 (1975) y 3979 (19759. 
    – Gran Bretaña reprueba y condena la llamada marcha verde y fue uno de los países que trabajaron con más ahínco para la redacción del ultimátum de la ONU a Hassan II en el último minuto para que suspendiera la marcha verde,
    Fuente : Hemeroteca ABC
  • Una voz saharaui en Buenos Aires

    Fuente: Revista Sudestada / Por Franco Spinetta
    Salem Bachir es representante de la República Árabe Saharaui Democrática, un pueblo sin territorio que pelea por liberarse del yugo ocupador de Marruecos. Ex guerrillero del Frente Polisario, Salem viajó a la Argentina con un objetivo: lograr cambiar el voto negativo del gobierno de nuestro país que, a diferencia de Venezuela, Bolivia y Uruguay, cede a las presiones lobbistas de los marroquíes y no reconoce al pueblo saharaui. El telón de fondo es la lucha por la libertad de un pueblo africano, y el escenario de esa disputa hoy es Buenos Aires.
    1. Salem Bachir abre la puerta de su edificio y señala el camino hacia el departamento, ubicado en un primer piso por escalera. Nada parece indicar que allí, en el corazón del barrio de Monserrat de Buenos Aires, funciona una embajada. El ambiente es modesto: dos piezas, un baño, una cocina y un living, en el que Salem tiene desplegadas varias alfombras con arabescos, un televisor, una mesa ratona y dos banderas de su trunco país: la República Árabe Saharaui Democrática.
    Salem ofrece galletitas, jugo artificial de naranja y agua mineral. Habla perfecto español, aunque se le notan los arrastres (jotas y haches) típicos de la dicción árabe. Es cordial, atento y buen cultor del arte de la conversación. Un diplomático. Nada parece indicar que este hombre delgado y bonachón integró la guerrilla del Frente Polisario en la década de 1970. Y que entrega su vida, a miles de kilómetros de su tierra y su familia, a una sola causa: lograr que el pueblo saharaui regrese a su territorio, hoy invadido y controlado militarmente por Marruecos.
    En el noroeste del continente africano, entre Argelia, Mauritania y el océano Atlántico, hay un pequeño país de tan sólo 266 mil kilómetros cuadrados, y poco más de medio millón de habitantes en un puñado de ciudades desperdigadas en el desierto de Sahara.
    En la Conferencia de Berlín de 1884 Europa se repartió África, y España fue la menos beneficiada. Entre sus nuevas colonias, se encontraba una porción olvidada del desierto, lindera a la costa del Río de Oro. Luego de atravesar diversos estatus coloniales, el Sahara Occidental se convirtió en 1957 en una provincia española. A pesar de ello, no había mayor interés en el territorio, un desierto extenso e inhóspito, poblado por beduinos, camellos y familias nómades. Sin riquezas a la vista, la población convivía en calma con su pobreza.
    2. Salem Mohamed Bachir nació en 1954 en la capital de la colonia saharaui, El Aiún, en el seno de una familia beduina. Eran nueve hermanos bajo un mismo techo. Su padre era un suboficial del Ejército colonial español y su madre estaba dedicada a la crianza de sus hijos e hijas. La vida de Salem transcurría entre la cría de cabras, el estudio y el fútbol. A su alrededor, como en toda la región, había mucha pobreza. “La gente revolvía los residuos que dejaba el ejército para ver si encontraba algo para comer o usar en la casa. Un día sucedió algo terrible: una persona que estaba revolviendo los escombros pisó una mina y explotó”, recuerda.
    A fines de los años cincuenta, África comenzaba una etapa de luchas por la liberación, mientras España activaba sus mecanismos de defensa y reafirmaba su hegemonía otorgando más preponderancia al territorio. “En realidad, todo cambió cuando descubrieron los yacimientos de fosfato, supuestamente la reserva mundial más importante”, cuenta Salem. El Sahara se convertía en un parnaso. Del atraso a las baratijas electrónicas, los relojes y la importación barata, todo gracias al fresco dinero de la minería. “España empezó a hacer escuelas, a enseñar el idioma, la religión”, relata.
    Pero los “vientos de la liberación”, como los define Salem, ya estaban soplando. Los saharauis comenzaron a organizarse. Como en casi todas las revoluciones independentistas, la fuerza de origen era económica: la expoliación de las riquezas y el control del comercio. Cambiar fosfato por baratijas no sonaba de lo más productivo.
    La informal diplomacia saharaui consiguió sumar su reclamo a la ola de las luchas populares de los años sesenta. En 1965, Naciones Unidas aprobó una resolución en la que ordenaba a España convocar a un referendo de autodeterminación del pueblo saharaui. Pero la iniciativa de la ONU acarreó el interés de Marruecos y de Mauritania, que comenzaron a disputarse el territorio. Asediados por sus vecinos, la primera reacción fue apoyarse sobre el más fuerte, es decir, España. “Intelectuales y referentes pidieron que España se quedara con el control”, explica Salem. A la par, crecía el descontento de los jóvenes más radicalizados: era el caldo de cultivo para el germen del Movimiento de Liberación Saharaui (MLS).
    (La nota completa en Sudestada N° 134 – noviembre de 2014)
    Fuente : RASD-ARGENTINA
  • La lucha de las mujeres saharaui por la libertad y la identidad

    por Jadiyetu El Mohtar
    Para empezar he de decir que la resistencia de Mahyuba es una forma de anacronismo que no se corresponde con la realidad del caso de una chica reclamada por su familia, que quieren retomar sus lazos afectivos y familiares tras una ruptura condicionada por factores que no voy a analizar, por no ahondar más en el drama de una familia que está sufriendo en carne propia lo que muchas familias saharauis llevan sufriendo décadas, a saber ,la ocupación y sus daños colaterales, entre ellos por supuesto, la situación que ha llevado a Mahyuba a estar en el lugar que quizás ni ella quería estar ni su familia pensaba que podía enviarla a que estuviese aquí o allá. Y segundo, la libertad ni de Mahyuba ni de las mujeres saharauis está secuestrada por nada ni nadie que no sea la ocupación ilegal, militar y brutal que obliga a la mitad de la sociedad saharaui vivir entre el exilio y la represión, esta es la realidad y no otra.
    En cuanto a la lucha por la libertad y los derechos de las saharauis, no es que haya llegado el momento con el “caso Mahyuba”, hace mucho que los saharauis luchan por sus derechos, tanto hombres como mujeres y la democracia es el objetivo de nuestra lucha, nuestro horizonte ahora y siempre.
    El conflicto que ha enfrentado a la familia de acogida de Mahyuba y su familia biológica, sin duda , ha causado una enorme conmoción en la sociedad saharaui, no porque sea el primer caso, sino por el tratamiento que se ha dado al tema practicando un ensañamiento hacia el movimiento de liberación , hacia la lucha de las mujeres saharauis y todo su entorno: movimiento solidario, programas de cooperación y hasta el apoyo a la noble causa justa y legítima del pueblo saharaui . Todo ello aplaudido, como no podía ser de otra manera, por el majzén marroquí y sus allegados. Para el pueblo saharaui y para sus mujeres siempre ha sido y es obvio que la libertad y los derechos humanos son fundamentales y apelamos a ellos desde el minuto uno de nuestra existencia como sociedad y como pueblo, de ahí nuestro apego a la resistencia contra cualquier forma de violencia o de privacidad contra las personas o contra los pueblos.
    La sociedad saharaui es conocida por su tolerancia y respeto hacia otras culturas y aunque cree profundamente en el progreso, el desarrollo y la evolución natural de las personas, sociedades y culturas, también cree que la identidad de una sociedad es una riqueza que el mundo globalizado entiende y en ello está su riqueza y diversidad y que casa con los preceptos religiosos y culturales que caracterizan a la sociedad saharaui y a los “bidan”,dónde la mujer es respetada y considerada .
    Afortunadamente para las mujeres musulmanas y las saharauis también, lejos de lo que se cree, las mujeres musulmanas tienen una gran trayectoria dentro de la historia en relación al concepto hoy conocido como Feminismo. El feminismo y el islamismo conviven desde hace siglos y reivindican desde sus perspectivas el derecho y la justicia que son la esencia de la convivencia y por lo tanto a la democracia. Para poner un par de ejemplos a los que creen que solo vale lo que ven en Occidente:
    Una de las esposas del profeta y símbolo de feminismo participó activamente de los asuntos de la comunidad. Otra de las esposas del Profeta fue la primera agitadora en la “batalla del Camello” primera guerra civil en 656 d.C, guerra que marcó la división entre shiitas y sunnitas y que se utilizó como argumento por los gobernantes de la época para decir que las mujeres deben estar relegadas de los asuntos públicos.
    La sultana Radiyya en Delhi, llegó al poder en condiciones parecidas a las de la primer ministro Benazir Bhutto y, así hasta nuestros días. Las mujeres saharauis son luchadoras desde la misma existencia y son conscientes de que les queda mucho por ganar y por lo que luchar y, no obvian la realidad ni venden nada que no sea una realidad a la vista de cualquiera que quiera verlo, claro que todo depende de la visión de quien mire. Los saharauis somos conscientes que nuestro Estado tiene que trabajar y por él todos y cada uno de nosotros hacia la instauración de nuestra soberanía sobre todo nuestro territorio nacional y el fin de la ocupación para canalizar todas nuestras energías en asentar nuestra democracia y con ella todos nuestros derechos adquiridos y por adquirir.
    En cuanto al papel de la UNMS, creo que enmarcar su pertenencia “al aparato” no le quita ni un ápice de legitimidad, ni ahora ni en el pasado, porque su legitimidad emana de la voluntad de las mujeres saharauis a las que representa y que no han salido de ningún” armario”, son mujeres saharauis, árabes, musulmanas y con una mentalidad abierta y tolerante. 
    Las mujeres saharauis que se han enrolan en el movimiento de liberación F. Polisario y al mismo tiempo son de la UNMS , no son meras espectadoras o fuerza de maniobra utilizada por el “aparato “, son Mujeres que ostentan tras sus coloridas melhfas títulos universitarios, formación intelectual que les capacita para la defensa de sus derechos y las que menos, están armadas con una fuerza de voluntad y una dignidad que les hace merecedoras del mayor de los respetos, porque muchas de ellas no conocen siquiera los términos de género y equidad que se oyen en Occidente y sin embargo luchan por sus espacios políticos y sociales ,los consideran suyos y los defienden sin menospreciar ni su cultura ni su religión.
    Las mujeres saharauis saben que el Corán como carta de derechos marca los derechos sin distinción ni plusvalía de género y culpan a los Países liderados por las monarquía árabes y teocráticas -esas que tienen Comendadores de Creyentes y que se rigen como guías espirituales de las sociedades -de la situación actual que vive la mujer musulmana en general . En cuanto a la mujer saharaui, es evidente y claro que ni la Constitución saharaui ni el F. Polisario pueden privar a ninguna mujer de ejercer plenamente sus derechos. Nadie puede imponer ni a las mujeres ni a las autoridades saharauis ninguna receta exterior, los cambios y avances se hacen desde dentro, desde la reflexión y el consenso, no desde el chantaje ni a cañonazos. Ningún país puede darnos lecciones de ética ni moral. Somos una sociedad que lucha por su libertad y su identidad nacional. Como mujeres creemos que es imperativo deshacer los estereotipos nefastos, repudiar la manipulación y reinstaurar el concept de tolerancia y convivencia, digno de la democracia que tanto se ensalza.
    Buscamos mostrar un conducto de compatibilidad armónica e igualitaria entre las grandes áreas de civilización sin imposiciones de ningún tipo.
    La sociedad saharaui como cultura que cabalga entre Oriente y Occidente entiende que las relaciones pueden y deben estar basadas en el respeto ético, cultural y dar la posibilidad al mutuo conocimiento y reconocimiento entre culturas.
    Jadiyetu El Mohtar