Mois : novembre 2014

  • HRW préoccupée par les "entraves arbitraires" contre des ONG au Maroc

    Alors que des ONG marocaines ont protesté ces derniers mois contre une vague d’interdictions, Human Rights Watch a appelé vendredi le Maroc à cesser d’entraver les activités des organisations indépendantes et de leur permettre de fonctionner librement.
    « Le Maroc devrait arrêter d’entraver arbitrairement les activités pacifiques des organisations indépendantes de défense des droits humains dans le pays », affirme l’ONG dans un communiqué.
    Selon sa directrice Moyen-Orient et Afrique du Nord, Sarah Leah Whitson, « le Maroc abritait autrefois une ruche d’activités indépendantes » dans ce domaine. « Mais les autorités ont récemment empêché diverses activités que certaines des organisations les plus critiques ont tenté d’organiser », ajoute-t-elle.
    Le texte cite le cas de l’Association marocaine des droits humains (AMDH, indépendante), dont plus de 15 réunions ont été empêchées depuis juillet, d’après HRW.
    Il mentionne également le « Centre Ibn Rochd d’études et de communication », une association qui a annoncé jeudi « l’arrêt de ses activités ». « Nous n’avons pas pu organiser plusieurs événements, ce qui nous empêchait de respecter nos engagements avec nos partenaires », a expliqué vendredi à l’AFP son directeur, Maâti Monjib.
    Dans son communiqué, HRW relève par ailleurs la concomitance entre les interdictions mentionnées et un discours, en juillet, du ministre de l’Intérieur, Mohamed Hassad, « sur la lutte contre le terrorisme ».
    Devant le Parlement, M. Hassad « a accusé les organisations engagées dans la défense des droits humains de formuler des allégations dénuées de fondement sur des exactions commises par les forces de sécurité d’une manière qui pourrait nuire à l’image du Maroc ainsi qu’à sa sécurité », écrit l’ONG basée à New York.
    Par la suite, interrogé sur les frictions apparues avec certaines ONG, le porte-parole du gouvernement, Mustapha Khalfi, a assuré que le Maroc ne menait « aucune offensive contre les organisations de droits de l’Homme ».
    Source AFP
  • Maroc Wikileaks : Projet de lettre du MAEC au roi du Maroc

    Votre fidèle et dévoué serviteur a l’insigne honneur de porter à la Très Haute Attention de Sa Majesté le Roi que j’ai reçu, aujourd’hui, M. Christopher Ross, Envoyé personnel du Secrétaire Général de l’ONU pour le Sahara marocain, qui effectue une tournée dans la région depuis le 18 janvier. L’entretien a porté sur les deux éléments du mandat de l’Envoyé personnel : la recherche d’une solution politique au différend régional sur le Sahara marocain et les relations maroco-algériennes.
    I-Différend régional sur le Sahara marocain
    1-M. Ross a souligné les éléments suivants :
     Cette visite constitue une nouvelle étape dans le processus de négociation, autour de consultations bilatérales discrètes et, éventuellement, de navettes. Après l’épuisement de tous les moyens de médiation, il est important de réussir cette nouvelle phase.
     Au cours de cette nouvelle étape, il faut avoir des discussions différentes, basée sur la franchise et la discrétion.
     Les discussions porteront sur deux paramètres : le compromis (l’accord mutuellement acceptable) et les modalités de réalisation de l’autodétermination.
     Il est important d’aller au-delà des deux propositions, d’utiliser leur contenu mais avec un nouvel emballage (« repackaging »).
     Dans un premier temps, des questions seront soumises aux parties, qui pourraient y répondre lors de la prochaine visite, prévue fin février/début mars 2014.
    2-Réaction de la partie marocaine :
     La prochaine étape est effectivement cruciale. Elle exige une bonne préparation et une implication constructive de toutes les parties, notamment l’Algérie. Ses modalités, ses étapes (nécessaire implication de l’Algérie dans toute tournée), sa gestion médiatique (pas de communication), ses objectifs (recherche de la solution, d’où inutilité d’inclure systématiquement les provinces du Sud dans les tournées) devraient être bien définies.
     L’Algérie doit donner des gages d’engagement sincère dans ce processus et contribuer positivement à sa réussite.
     L’Initiative d’autonomie demeure le cadre de référence pour le Royaume. Le Conseil de sécurité a accordé une prééminence à cette Initiative globale et substantielle.
     Les questions posées ont été abordées à plusieurs reprises dans les discussions informelles. La position du Maroc est connue. C’est aux autres parties, et notamment à l’Algérie de préciser sa position et de la défendre.
     La réussite de la nouvelle étape exige de garantir un climat de sérénité lors des délibérations du Conseil de Sécurité en avril prochain. L’Envoyé personnel doit assumer ses responsabilités quant au contenu du rapport du Secrétaire Général et favoriser un débat constructif au sein du Conseil.
    II- Relations marocco-algériennes :
    M. Ross a souligné ce qui suit :
     Sur le Sahara, la position algérienne a été réitérée (l’Algérie n’est pas partie, elle défend une position de principe, la solution passe par l’exercice de l’autodétermination…)
     Au niveau bilatéral : il y a une certaine « amertume » à Alger qui considère que « le Maroc ne veut pas une amélioration de la situation », « alimente une guerre des déclarations ». « L’Algérie n’est prête à aucune évolution au niveau bilatéral ». En plus, les responsables algériens considèrent que :
     Le Discours du Président Bouteflika à Abuja n’est pas nouveau ;
     L’ouverture des frontières est un point d’arrivée et non de départ ;
     Le Maroc laisse faire les trafics de drogues pour pervertir la jeunesse algérienne ;
     La profanation du drapeau algérien un 1er novembre et le verdict complaisant de la justice marocaine.
    Réaction de la partie marocaine :
     La position algérienne est regrettable. Elle dénote d’une rhétorique déjà consommée et d’une logique de fermeture et de blocage.
     Cette position augure d’une volonté de « meubler une campagne présidentielle sur le dos du Maroc pour éviter un débat sur les véritables problèmes de l’Algérie » ;
     Le Maroc est disposé à relancer le processus de coopération bilatérale et à discuter de toutes les questions liées aux relations bilatérales dans un climat sain, responsable et de respect mutuel.
    Commentaires :
    1- L’Envoyé personnel peine à relancer le processus politique. Sa nouvelle démarche se heurte à l’indisponibilité des autres parties, et notamment de l’Algérie. A l’approche des élections présidentielles, l’Algérie continuera à s’arcbouter autour de ses positions rigides et empêchera tout progrès dans le processus onusien.
    2- Dans ce contexte, l’Envoyé personnel tentera de « meubler » les mois à venir par des visites dans la région et le lancement de discussions autour de « questions déjà vues ».
    3- Tout en entretenant ce processus, la vigilance devrait être de mise pour éviter tout dérapage, et de continuer à responsabiliser l’Algérie.
    4- Cette « gestion » du processus onusien, pourrait aller de pair avec la poursuite de la dynamique interne, au niveau des provinces du Sud.
    Questions soulevées par l’Envoyé personnel
    ( Ces questions seront précisées par M. Ross et soumises par écrit dans les prochains jours)
    1. Durant ces 5 années de processus, qu’aurait pu faire l’Envoyé personnel ? est ce qu’il y a eu des opportunités qui ont été ratées ?
    2. Pour vous, quels sont les objectifs de cette médiation de l’Envoyé personnel ? Est-ce que la question du statut du territoire est toujours posée ? La question de la souveraineté est-elle tranchée ?
    3. Quels sont les parties à ce différend et quels sont les intérêts et besoins de chaque partie ?
    4. Quels sont les multiples moyens d’exercice de l’autodétermination ? quelles sont les modalités concrètes à suivre en ce qui concerne l’exercice du droit à l’autodétermination dans le cas du territoire du Sahara ?
    5. Quel serait le contenu d’un Accord éventuel sur le statut du territoire ?
    Que signifierait, pour le Maroc, « une Autonomie la plus large possible »? Feu Sa Majesté le Roi Hassan II avait souligné que, « A part le drapeau et le timbres tout est négociable» qu’est ce que cela signifie ?
    6. Quelles sont les séquences et les étapes à suivre pour avancer vers la solution politique définitive du différend ?
    7. Quels seraient les garanties offertes par le Maroc et la Communauté internationale, pour attirer le polisario à la table des négociations ?
    8. Quels sont les Mesures d’accompagnement possibles pour favoriser la confiance (visites familiales à travers le mur) ?
     لسيدنا المنصور بالله واسع النظر وسديد الرأي والسلام على المقام العالي بالله.
    Source :
  • Maroc Wikileaks: Les sujets de Mohammed VI posent problème en France

    Dans son dernier discours du 6 novembre, le roi du Maroc offre son service dans la lutte contre le terrorisme en échange d’un soutien dans le dossier du Sahara Occidental. Cependant, la réalité du terrain prouve que le vrai danger terroriste vient des sujets de Mohammed VI, qu’ils habitent au Maroc ou en Europe.
    A force d’instrumentaliser le terrorisme en vue de garantir sa colonisation du Sahara Occidental, le destin a voulu que ce soit les marocains le plus grands contigents des mouvements terroristes qui agissent au Proche Orient. 
    Dans le cadre du Wikileaks du Maroc, un nouveau document reprend les soucis de la France par rapport à des marocains se trouvant au Yémen. Il s’agit d’une lettre envoyée par l’ambassadeur du Maroc à Sanaa où il fait état du contenu d’un entretien avec l’ambassadeur de la France dans ce pays. En voici le texte intégral :
    Ambassade du Royaume du Maroc
    Sanaa
    N25 du 20/01/2014
    CONFIDENTIEL
    A Monsieur le Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération
    Cabinet/SG/DG7/2
    Objet : Entretien avec l’ambassadeur français à Sanaa
    J’ai l’honneur de porter à votre connaissance que ja’ reçu hier à sa demande de Mr Franck GELLET, Ambassadeur français à Sanaa accompagné de MM. Pierre BOQUIEN, Premier Secrétaire à l’Ambassade de France et Thierry Eder, Consul de France à Sanaa.
    Au cours de cette réunion à laquelle a pris part un élément de la DGED, l’Ambassadeur français a tenu à m’informer de l’arrivée à Sanaa d’une quarantaine de ressortissants marocains qui vivaient à la ville de Damage située au nord du Yémen. ET d’ajouter que les intéressés portaient également des nationalités européennes notamment française d’où sa préoccupation quant à leur éventuel retour en France sans qu’il soit possible de les identifier.
    Mon interlocuteur – tout en indiquant qu’il tenqit ses informations de Mr Jamal BENOMAR, Envoyé du SG de l’ONU au Yémen et qui, a-t-il insisté, entretient de très bonnes relations avec le D :G : de la DGED- a émis son souhait de voir s’établir une coopération entre les deux ambassades pour traiter conjointement ce dossier.
    Par ailleurs, Mr. GELLET m’a révélé qu’au cours de son entretien avec le Président yéménite, ce dernier a vigoureusement insisté sur le rapatriement immédiat vers leurs pays d’origine des salafistes qui combattaient contre le mouvement Houti au Nord.
    Pour ma part, j’ai tenu à remercier l’Ambassadeur des informations partagées avec cette Mission en lui précisant que lesdites personnes, contrairement à ce qu’il a avancé, gardent toujours des liens étroits avec le Maroc et que, s’ils souhaitent regagner leur pays, cette Ambassade prendra toutes les dispositions nécessaires pour faciliter leur départ du Yémen.
    Enfin, j’ai insisté sur le fait que cette Mission n’aménagera aucun effort, en coordination avec les services marocains concernés, en vue d’identifier les ressortissants marocains déplacés de Damage et de leur apporter, à la mesure du possible et des moyens dont elle dispose, aide et soutien, et ce principalement en raison de la situation sécuritaire très dégradée qui s´vit depuis 2011 au Yémen.
    SOURCE :
  • Radioaficionados : Sahara Occidental, cada vez mas fuerte.

    Estamos viviendo un momento esplendido para los amantes del DX con gran cantidad de operaciones en lugares remotos y muy difíciles de activar. Los cluster se llenan de avisos y lo que antaño era un trabajo 100% artesanal, para la búsqueda de los mas raros comunicados, ahora es cuestión de leer y apuntar, sin mas o menos. Hay que felicitar y agradecer a los grupos de expedicionarios darnos la oportunidad de cazarles en esta época, cuando el sol se va antes y el cuarto de radio se convierte en refugio y escape para muchos. Pero ahora queremos ponernos al otro lado del pile-up y situarnos en el sack de S01WS, hasta hace pocos meses inoperable por falta de antenas, destrozadas a causa de las especiales condiciones climáticas del lugar. Ya os comentamos que hasta allí viajaron varios dipolos Cuco, entre ellos, la primera antena para la recién estrenada banda de los 60 metros. El primer contacto, realizado en CW, fue con EA8AK y desde entonces un simple dipolo y 100w han bastado para ir acumulando, sumando, contactos con todos los rincones del planeta. Las condiciones del desierto con las variaciones de temperatura extrema y la fuerza del viento que convierte a los granos de arena en un auténtico esmeril, convierte el aluminio en presa fácil y termina convirtiéndose en víctima irremediablemente. Es por esto que el reto de instalar dipolos de coaxial es un reto que nos entusiasma y sirve de prueba de campo para conocer los límites de nuestras Bazookas. Hasta la fecha el resultado supera nuestras expectativas mas prudentes y ha convertido a este lugar del planeta en mas cercano al mundo de los radioaficionados. Ahora, debemos felicitarnos porque continúan las aportaciones llegadas desde lejanos lugares y la última procede de JA1BK con una multibanda que completará los restantes segmentos no cubiertos.
    Es interesante pasear por las bandas y descubrir a la vieja usanza las sorpresas que nos puede deparar la caprichosa propagación.

    Radio y solidaridad, suena a tópico, pero en este caso salta a la vista. Estamos satisfechos con el resultado de nuestras antenas y con el nivel de colaboración que con esta parte del mundo está sumando voluntades y esfuerzos.

  • Un nuevo aniversario de la Nakba Saharaui

    Por el Dr. Jorge Alejandro Suárez Saponaro,
    Abogado – Magíster en Defensa nacional,
    Profesor Invitado Cátedra Libre de Estudios del Sahara Occidental UNLP -IRI
    La palabra “Nakba” o Catástrofe, es como definen los palestinos la época que debieron abandonar sus tierras en el marco de la guerra de 1948. El exilio los transformará en ciudadanos de segunda clase en los países de “acogida” y en el caso de quienes se quedaron, se transformaron en ciudadanos de segunda de la potencia ocupante. Los saharauis vivieron y viven una situación similar. En este mes de noviembre una vez más el rey de Marruecos, Mohamed VI habrá dado un discurso sobre la Marcha Verde, la marroquinidad del Sahara y el justificar lo que no tiene justificación. Olvida el fallo de la Corte Internacional de Justicia, del Plan de Arreglo de 1991, donde su padre Hassan II (responsable de crímenes de guerra y de lesa humanidad) reconoció el derecho de autodeterminación del pueblo saharaui por medio de un referéndum (existe una resolución de mediados de los 60 al respecto); de las bombas de napalm,; del reconocimiento por parte e 80 Estados de la existencia de la RASD; del pedido del Secretario General de la ONU sobre la necesidad de monitoreo de los Derechos Humanos por parte de la MINURSO; de los desaparecidos; de los prisioneros de guerra que nunca dio información y de una Marcha Verde armada gracias al apoyo de Estados Unidos y el dinero de las monarquías del Golfo, para salvar un régimen opresivo. Hassan II necesitaba una aventura militar para mantener lejos a los militares del Palacio. Sabía que de la próxima intentona, no saldría vivo su régimen corrupto y el también. También el monarca alauita, olvidará decir en su discurso, porque gasta US$ 500 millones en mantener desplegados 100.000 soldados a lo largo de 2.000 km de muros defensivo, cuando su país está azotado por la pobreza y la falta de empleo. Marruecos a pesar de los recursos que viene utilizando contra la voluntad del pueblo saharaui, sigue siendo un país subdesarrollado y con un desarrollo industrial incipiente.
    El fantasma del “cuco comunista”, contribuyeron junto a una España débil y con políticos seducidos por intereses inconfesables precipitaron el abandono a los que antes decían que eran españoles y que Juan Carlos I prometió defender. . La Marcha Verde, en verdad fue una maniobra para encubrir una brutal invasión militar. Los millares de civiles, muchos de ellos sin empleo, influidos por el discurso patriotero de Hassan II, sin saberlo sirvieron para encubrir las fuerzas militares, que no los protegían a ellos, sino era al revés.
    Este 14 de noviembre se cumple un nuevo aniversario del comienzo de una tragedia colectiva, que pareciera no tener fin. El caso del Sahara Occidental es fiel ejemplo del triunfo de la ilegalidad internacional, con la complicidad de los países líderes (Estados Unidos y Francia). y de la potencia administradora de iure, España. Los responsables de dichos países frecuentemente en América Latina vienen a darnos lecciones sobre la importancia de cumplir “los compromisos asumidos” y de la defensa de los “Derechos Humanos”. Sería bueno que dicha palabrería y lecciones de moral la aplicaran también para su “aliado” marroquí.
    Mal que les pese a muchos, el Sahara Occidental, es un Estado ocupado, hace más de treinta años, que los legítimos representantes del pueblo saharaui decidieron crear un Estado, la RASD. Esperemos que de ello tomen nota en América Latina y guardo mis esperanzas para que los gobiernos de Colombia, Chile y Brasil reconozcan formalmente el Estado saharaui. Ojalá mi país también siga este camino.
    A pesar del silencio informativo, del olvido cómplice de muchos, de la represión, toda una nación sigue resistiendo contra todo pronóstico y como dijo Zahra Hasnnani en el XXX Aniversario de la creación del Estado saharaui: treinta voces; treinta veces; repiten la historia, porque nadie pudo, nada puede domar las voces del alma. Libertad al Sahara. 
    RASD ARGENTINA
  • Sahara occidental: Mohamed VI acculé, opte pour l’intransigeance

    Le Maroc est le seul pays qui célèbre une violation du droit international. Le 6 Novembre, le jour où la sinistre « marche verte » a violé la frontière du Sahara occidental en 1975, le roi a pour habitude de prononcer un discours dont le thème principal est souvent la question du Sahara occidental dont l’annexion n’a pas été reconnue par le Droit International. Dans le discours qui vient de prononcer cette année, les paroles de Mohamed VI révèlent que le Maroc se trouve de plus en plus isolé dans sa position expansionniste et que la réaction de cet isolement de plus en plus grand est une défiante intransigeance envers l’ONU et les États-Unis.
    I. PRINCIPAUX MESSAGES DU DISCOURS DE MOHAMED VI
    Les paragraphes les plus importants du discours de Mohamed VI sont les suivants:

    «Le Maroc restera dans son Sahara et le Sahara demeurera dans son Maroc jusqu’à la fin des temps»
    (…)
    C’est dans ce cadre que s’inscrit Notre décision de mettre en œuvre la régionalisation avancée et le modèle de développement de nos Provinces du Sud.
    (…)
    il n’y a pas de degrés en patriotisme ou en trahison. Car, soit on est patriote, soit on est traitre. (…)Nous savons que l’erreur est humaine, mais la trahison est impardonnable. Et le Maroc ne sera jamais une fabrique pour les « martyrs de la trahison ».

              (…)

    Le Maroc n’a aucun complexe pour négocier avec qui que ce soit, aussi bien directement que par le biais de la médiation onusienne. Mais là, il faut insister sur le fait que la souveraineté du Maroc sur l’ensemble de son territoire est immuable, inaliénable et non négociable. .
    (…)

              L’Initiative d’autonomie est le maximum que le Maroc puisse offrir dans le cadre de la négociation pour trouver une solution définitive à ce conflit régional. .

    En Ma qualité de Garant de l’indépendance et de l’intégrité territoriale du pays, Mon devoir est de définir les concepts et les responsabilités dans le traitement des questions avec les Nations Unies. Il M’incombe aussi d’exprimer le rejet par le Maroc des mystifications et des dérapages que connait cette affaire.
    En réaffirmation de la position du Maroc à ce sujet, Je dis :
    • Non à la tentative visant à modifier la nature de ce conflit régional en le présentant comme une affaire de décolonisation. En effet, le Maroc dans son Sahara, n’a jamais été une puissance d’occupation ou une puissance administrante. Il exerce plutôt les attributs de sa souveraineté sur sa terre ;
    • Non à toute tentative de révision des principes et paramètres de négociation, ainsi qu’à toute autre tentative visant à reconsidérer ou élargir le mandat de la Minurso, y compris la question d’observation des droits de l’Homme ;
    • Non à la complaisance vis-à-vis de la véritable partie à ce conflit et à son exonération de ses responsabilités;
    • Non à la tentative de mettre sur un même pied un Etat-membre au sein des Nations Unies et un mouvement séparatiste, et non à la légitimation de l’état de non-droit qui prévaut à Tindouf ; (…)

    A cet égard, Nous exprimons Notre estime au Secrétaire général des Nations Unies et aux grandes puissances internationales, notamment les Etats-Unis d’Amérique, avec, au premier chef, la Maison Blanche, pour leur contribution positive, pendant les différentes étapes, à la recherche d’une solution à cette question.
    Si Nous saluons leur soutien aux efforts déployés par le Maroc et au processus de négociation sur la base de l’Initiative d’autonomie, Nous n’en exigeons pas moins aujourd’hui une position claire sur ce conflit. (…)

    Il se leurre celui qui croit que la gestion de l’affaire du Sahara se fera au moyen de rapports techniques orientés ou de recommandations ambiguës s’appuyant sur la tentative de concilier les revendications de toutes les parties.
    Il se méprend aussi celui qui tente une comparaison entre le Sahara d’une part, et le Timor oriental ou certains litiges territoriaux en Europe de l’Est, d’autre part. Car chaque affaire a ses spécificités.

    II. MOHAMED VI MET FIN A LA CREDIBILITE QUE LA MONAECHIE POURRAIT AVOIR met fin à la crédibilité que la monarchie marocaine pourrait avoir
    Avant l’analyse du conflit, il convient d’attirer l’attention sur les affirmations objectivement fausses avancées par Mohamed VI. La fausseté évidente de ces affirmations implique que celui qui a écrit le discours (Taieb Fassi Fihri?) que Mohammed VI a très mal lu a mis celui-ci dans une situation intenable à l’échelle internationale. Voyons pourquoi.
    1. Il n’est pas vrai que la souveraineté ne soit pas négociable pour la monarchie marocaine.
    – Mohamed VI dit: «Le Maroc n’a aucun complexe pour négocier avec qui que ce soit, aussi bien directement que par le biais de la médiation onusienne. Mais là, il faut insister sur le fait que la souveraineté du Maroc sur l’ensemble de son territoire est immuable, inaliénable et non négociable ».
    – Cependant, la monarchie marocaine a officiellement accepté un « plan de Réglement » qui prévoit un référendum d’autodétermination permettant de choisir entre l’indépendance du Sahara occidental et l’intégration au Maroc. Ce plan, ACCEPTE PAR LES DEUX PARTIES, a été approuvé par le Conseil de sécurité dans ses résolutions 658, 690 et 725.
    2. Il n’est pas vrai que le Sahara Occidental soit un conflit « régional » et non pas un conflit de décolonisation
    – Mohamed VI a dit: «Non à la tentative visant à modifier la nature de ce conflit régional en le présentant comme une affaire de décolonisation »
    – Pourtant, l’Assemblée Générale, d’une manière continue depuis 1965, avant et après l’invasion du territoire par le Maroc, a considéré ce conflit comme un problème de décolonisation.
    Plus important encore, la question est à l’ordre du jour du Comité de Décolonisation de l’Assemblée générale sans que le Maroc en fasse objection.
    3. Il n’est pas vrai que le Maroc ne soit pas une puissance occupante.
    Les Nations Unies ont officiellement, qualifié la présence marocaine comme « occupation »
    – Mohamed VI dit que « le Maroc n’a jamais été une force d’occupation »
    – Cependant, l’Assemblée Générale des Nations Unies a officiellement qualifié la présence marocaine au Sahara occidental comme « occupation » dans ses résolutions 34/37 et 35/19.
    4. Il n’est pas vrai que le Maroc ne soit pas une « puissance administrante »
    – Mohamed VI a déclaré que « le Maroc n’a jamais été une force d’occupation ou une puissance administrante au Sahara »
    – Pourtant, le ministre, à l’epoque, des Affaires étrangères de Mohamed VI, Mohamed Benaissa, a écrit une lettre officielle au secrétaire général (SG) de l’ONU, le 2 Février 2006, où l’on attribuait au Maroc la condition de «puissance administrante» (document officiel Nations Unies S / 2006/52, dont je parlais dans un article sur le sujet).
    III. MOHAMED VI DEVOILE LES PLANS DES NATIONS UNIES ET Y OPPOSE SON INTRANSIGEANCE 
    Le dernier rapport du Secrétaire général de l’ONU au Conseil de sécurité (CS) en Avril 2014, dévoile que l’Envoyé personnel du SG, Christopher Ross, a fait une série de propositions dont les parties se sont engagées à garder dans le secret. Il y a eu aussi des spéculations sur le contenu du rapport remis par Ross au Conseil de sécurité à huis clos le 27 Octobre 2014.
    Le quadruple « NON » de Mohamed VI, à la lumière des « Wikileaks du Makhzen» récemment révélés semble offrir des pistes claires sur la nature de la proposition de Ross que le Maroc rejette.
    – Lorsque Mohamed VI dit: «Non à la tentative visant à modifier la nature de ce conflit régional en le présentant comme une affaire de décolonisation», il dévoile que la prémisse du plan des Nations Unies est que nous sommes face à un «territoire non-autonome», c’est-à-dire, une colonie.
    – Lorsque Mohamed VI dit:  » Non à toute tentative de révision des principes et paramètres de négociation, ainsi qu’à toute autre tentative visant à reconsidérer ou élargir le mandat de la Minurso, y compris la question d’observation des droits de l’Homme », il révèle clairement que la proposition de solution du conflit passe par la création d’un mécanisme international pour la protection des droits de l’homme.
    – Quand Mohamed VI a déclaré: «Non à la complaisance vis-à-vis de la véritable partie à ce conflit et à son exonération de ses responsabilités « , il dévoile clairement que les Nations Unies refusent de considérer comme «partie dans ce conflit » le pays que le Maroc tente, en vain, depuis des décennies, d’en faire une «partie», à savoir l’Algérie.
    – Lorsque Mohamed VI dit:  » Non à la tentative de mettre sur un même pied un Etat-membre au sein des Nations Unies et un mouvement séparatiste, et non à la légitimation de l’état de non-droit qui prévaut à Tindouf « , il nous dit que la proposition de l’ONU compte établir des obligations similaires aux deux parties du conflit, le Maroc et le Front Polisario.
    Plus révélateur encore, la phrase où Mohammed VI dit que « Il se méprend aussi celui qui tente une comparaison entre le Sahara d’une part, et le Timor oriental ». Il s’agit, si ma mémoire ne me trahit pas, de la première fois que Mohamed VI cite explicitement le cas du Timor oriental. Un cas que de nombreux auteurs (en plus de celui qui signe cet écrit) considèrent comme un modèle très proche à celui du Sahara occidental.
    Cela signifie que, pour les Nations Unies, le modèle de décolonisation du Sahara occidental est, comme il ne peut pas être autrement, le Timor oriental.
    IV. MOHAMED VI REPROCHE AUX ETATS-UNIS (ET A LA FRANCE) LE MANQUE D’UN SOUTIEN CLAIR
    Je pense qu’il est très important le paragraphe du discours où après avoir dit  » Nous exprimons Notre estime au Secrétaire général des Nations Unies et aux grandes puissances internationales, notamment les Etats-Unis d’Amérique, avec, au premier chef, la Maison Blanche, pour leur contribution positive, pendant les différentes étapes, à la recherche d’une solution à cette question « , fait un petit reproche voilé.
    En effet, il appelle ces États qui, en dépit de saluer les  » efforts déployés par le Maroc et au processus de négociation sur la base de l’Initiative d’autonomie », ils ne soutiennent pas l’imposition par le Maroc de sa position. C’est pour cela qu’il dit, en ce qui concerne ces « grandes puissances internationales» que «Nous n’en exigeons pas moins aujourd’hui une position claire sur ce conflit « .
    Le fait que Mohamed VI supplie à ces puissances (États-Unis et France) « une position claire sur ce conflit » est la preuve la plus éloquente que celles-ci n’offrent pas cette « position claire » que Mohammed VI réclame et qui est le soutien à l’annexion.
    V. SILENCE SUR LA RUSSIE (ET LA CHINE) ET REFERENCE ENIGMATIQUE A L’EUROPE DE L’EST
    Un fait frappant dans ce discours est le fait qu’il n’ait fait aucune référence à la Russie et à la Chine, pays avec lesquels Mohamed VI avait annoncé des relations stratégiques dans son discours du 20 Août 2014.
    J’ai déjà parlé ici de la question de la « non-visite » de Mohamed VI en Russie.
    L’absence de référence à la Russie confirme, à mon avis, que le projet de rapprochement avec la Russie est tombé à l’eau.
    À cet égard, un fait qui attire l’attention est que Mohamed VI dise  » Il se méprend aussi celui qui tente une comparaison entre le Sahara (…) ou certains litiges territoriaux en Europe de l’Es » Qu’est-ce qu’il veut dire par là ? Je pense qu’il parle des cas de l’Abkhazie et de l’Ossétie du Sud. Il est probable que l’absence d’entendement avec la Russie soit dû précisément au fait que la Russie a demandé comme contrepartie au soutien au Sahara occidental un soutien dans les conflits d’Abkhazie et d’Ossétie du Sud (en plus, bien sûr, de celui de l’Ukraine).
    VI. ANALYSE CONCLUSIF : L’ ESPAGNE DEVRA SE PRONOCER AU CONSEIL DE SECURITE EN 2015
    Je trouve que ce discours a été l’un des plus intransigeants dans tout le règne de Mohammed VI. Peut-être le seul discours d’intransigeance similaire était celui de l’année 2000 lorsqu’l a fait pression pour suspendre le référendum d’autodétermination.
    Mais contrairement à ce qui arrivait dans la première étape de son règne, dans laquelle il comptait avec le soutien de la France et les Etats-Unis dans cette intransigeance, maintenant il semble ne pas jouir de ce soutien.
    Mohamed VI se trouve, à mon avis, plus isolé que jamais. Cela veut dire que le débat et la prochaine résolution du Conseil de Sécurité en Avril 2015 peuvent avoir une intensité et une gravité énormes. D’ici là, l’Espagne sera assis au Conseil de sécurité. Si l’absence d’une « position claire » de la France et des États-Unis persiste, le Makhzen va essayer de faire une pression brutale sur l’Espagne (terrorisme, migration). Mais dans cette situation, il est probable que ni l’éventuel (et, à mon avis, indésirable et stratégiquement erroné) soutien de l’Espagne empêche l’ONU de faire un pas qualitatif vers la résolution du conflit du Sahara occidental.
    Carlos Ruiz Miguel, professeur de droit constitutionnel
    Université de Saint-Jacques-de-Compostelle
    DESDE EL ATLANTICO, 07/11/2014
    Traduction non-officielle de Diaspora Saharaui
  • Sahara Occidental: Mohamed VI arrinconado, opta por la intransigencia

    Marruecos es el único país del mundo que festeja una violación del Derecho Internacional. El 6 de noviembre, día en que la siniestra « marcha verde » violó la frontera del Sahara Occidental en 1975, el rey de Marruecos tiene por norma pronunciar un discurso cuyo tema fundamental suele ser el estado de la cuestión del Sahara Occidental cuya anexión no ha sido reconocida por el Derecho Internacional. En el discurso recién pronunciado este año, las palabras de Mohamed VI revelan que Marruecos se encuentra cada vez más aislado en su posición expansionista y que la reacción a este cada vez mayor aislamiento es una desafiante intransigencia hacia la ONU y los Estados Unidos @Desdelatlantico.
    I. LOS MENSAJES FUNDAMENTALES DEL DISCURSO DE MOHAMED VI
    Los pasajes más relevantes del discurso de Mohamed VI son estos:

    Marruecos va a permanecer en su Sáhara y el Sáhara en su Marruecos, hasta el fin de la existencia
    (…)
    En este marco tiene lugar nuestra decisión de poner en marcha la regionalización avanzada y el modelo de desarrollo para las « provincias del Sur ».
    (…)
    no hay grados de patriotismo y de traición; o se es patriota o traidor. (…) Sabemos que cualquier individuo se puede equivocar, pero la traición es imperdonable. En este sentido, Marruecos no será nunca un productor de “mártires traidores”.
    (…)
    Efectivamente, Marruecos no tiene ningún complejo en negociar directamente o a través de las Naciones Unidas con quien sea. Sin embargo, hay que insistir aquí, que la soberanía de Marruecos sobre la totalidad de sus territorios es firme y completamente inalienable.
    (…)
    La iniciativa de autonomía es lo máximo que Marruecos puede ofrecer, en el marco de la negociación, con el fin de hallar una solución definitiva a este conflicto regional.
    En mi calidad de garante de la independencia e integridad territorial del país, me corresponde el deber de fijar los conceptos y responsabilidades en el trato con las Naciones Unidas, así como de expresar el rechazo de Marruecos a todas las confusiones y desvíos que esta cuestión conoce.
    Así pues, reafirmando la posición de Marruecos al respecto quiero decir:
    · No a los intentos de desvirtuar este diferendo « regional », presentándolo como una cuestión de descolonización. En efecto, Marruecos nunca fue una fuerza ocupante o una potencia administradora en su Sáhara; todo lo contrario, el mismo ejerce su soberanía sobre su territorio;
    · No a cualquier intento de revisar los principios y criterios de negociación, ni a cualquier tentativa de reconsiderar la misión de la MINURSO o ampliar sus prerrogativas para incluir la cuestión del control de los derechos humanos;
    · No a la complacencia con la verdadera parte en este conflicto y a la evasión de sus responsabilidades;
    · No a cualquier intento de establecer paralelismos entre un Estado miembro de las Naciones Unidas y un movimiento separatista y, mucho menos, a la legitimación del estado de no-ley imperante en Tinduf;
    (…)
    En este sentido, queremos expresar Nuestra consideración al Secretario General de las Naciones Unidas así como a las grandes potencias internacionales, especialmente a los Estados Unidos de América, representados por la Administración americana, en consideración de su positiva contribución en las diferentes etapas, a fin de hallar una solución a esta cuestión.
    Al encarecer su apoyo a los esfuerzos consentidos por Marruecos, así como al proceso de negociación, sobre la base de la Iniciativa de autonomía, hoy reivindicamos una postura clara con respecto a este conflicto.
    (…)
    Se equivoca quien cree que llevar la cuestión del Sáhara consistirá en unos informes técnicos trabajados o en recomendaciones confusas, todo basado en el intento de conciliar las reivindicaciones de las distintas partes.
    También se equivoca quien pretende comparar el Sáhara con Timor oriental, o con algunos diferendos territoriales de Europa oriental, dado que cada caso tiene sus peculiaridades.

    II. MOHAMED VI, ACABA CON LA CREDIBILIDAD QUE PUDIERA TENER LA MONARQUÍA MARROQUÍ
    Antes del análisis del conflicto conviene llamar la atención sobre las afirmaciones objetivamente falsas realizadas por Mohamed VI. La evidente falsedad de estas afirmaciones significa que quien escribió el discurso (¿Taieb Fassi-Fihri?) que leyó (no muy bien) Mohamed VI ha puesto a este ante una situación insostenible internacionalmente. Veamos por qué.
    1º. No es verdad que la soberanía no sea negociable para la monarquía marroquí.
    – Mohamed VI dice « Marruecos no tiene ningún complejo en negociar directamente o a través de las Naciones Unidas con quien sea. Sin embargo, hay que insistir aquí, que la soberanía de Marruecos sobre la totalidad de sus territorios es firme y completamente inalienable.
    – sin embargo, la monarquía marroquí aceptó formalmente un « Plan de Arreglo » que establece un referéndum de autodeterminación para optar entre la independencia del Sahara Occidental y la integración en Marruecos. Ese Plan, ACEPTADO POR LAS DOS PARTES, ha sido aprobado por el Consejo de Seguridad en sus resoluciones 658, 690 y 725.
    2º. No es verdad que el del Sahara Occidental sea un conflicto « regional » y no sea un conflicto de descolonización
    – Mohamed VI dice « No a los intentos de desvirtuar este diferendo « regional », presentándolo como una cuestión de descolonización »
    – Sin embargo, la Asamblea General, de forma ininterrumpida desde 1965, antes y después de la invasión por Marruecos del territorio, ha considerado que este es un conflicto de DESCOLONIZACIÓN.
    Y, lo que es más importante, el asunto está incluido en la agenda de la Comisión de Descolonización de la Asamblea General SIN QUE MARRUECOS HAYA OBJETADO JAMÁS A ELLO.
    3º. No es verdad que Marruecos no sea una potencia ocupante.
    Las Naciones Unidas han calificado, oficialmente, la presencia marroquí como « ocupación »
    – Mohamed VI dice que « Marruecos nunca fue una fuerza ocupante »
    – Sin embargo, la Asambea General de Naciones Unidas ha calificado oficialmente la presencia marroquí en el Sahara Occidental como « ocupación » en sus resoluciones 34/37 y 35/19.
    4º. No es verdad que el propio Marruecos no se haya calificado a sí mismo como « potencia administradora »
    – Mohamed VI dice que « Marruecos nunca fue una fuerza ocupante o una potencia administradora en su Sáhara »
    – Sin embargo el entonces ministro de Exteriores de Mohamed VI, Mohamed Benaíssa, escribió una carta oficial al Secretario General (SG) de la ONU, de 2 de febrero de 2006, donde se atribuía la cualidad de « potencia administradora » (documento oficial de Naciones Unidas S/2006/52, al que me he referido en un artículo sobre la cuestión).
    III. MOHAMED VI DESVELA LOS PLANES DE NACIONES UNIDAS Y OPONE SU INTRANSIGENCIA
    En el último informe del SG de la ONU al Consejo de Seguridad (CS) en abril de 2014, se desvela que el Enviado Personal del SG, Christopher Ross, ha hecho una serie de propuestas que las partes se han comprometido a mantener en secreto. También se ha especulado sobre el contenido del informe que presentó Ross al Consejo de Seguridad, a puerta cerrada, el 27 de octubre de 2014.
    El cuádruple « NO » de Mohamed VI, a la luz de los recientemente revelados « wikileaks del majzen », parece ofrecer pistas claras sobre cuál es la propuesta de Ross que Marruecos rechaza.
    – Cuando Mohamed VI dice « No a los intentos de desvirtuar este diferendo « regional », presentándolo como una cuestión de descolonización » está revelando que la premisa del plan de Naciones Unidas es que estamos ante un « Territorio no autónomo », o sea, una colonia.
    – Cuando Mohamed VI dice  » No a cualquier intento de revisar los principios y criterios de negociación, ni a cualquier tentativa de reconsiderar la misión de la MINURSO o ampliar sus prerrogativas para incluir la cuestión del control de los derechos humanos », está revelando claramente que la propuesta de solución del conflicto pasa por establecer un mecanismo internacional de garantía de los derechos humanos.
    – Cuando Mohamed VI dice « No a la complacencia con la verdadera parte en este conflicto y a la evasión de sus responsabilidades », está diciendo claramente que Naciones Unidas rechaza considerar como « parte en este conflicto » a quien Marruecos lleva decenios, infructuosamente, tratando de convertir en « parte », o sea, a Argelia.
    – Cuando Mohamed VI dice « No a cualquier intento de establecer paralelismos entre un Estado miembro de las Naciones Unidas y un movimiento separatista y, mucho menos, a la legitimación del estado de no-ley imperante en Tinduf », está revelando que la propuesta de Naciones Unidas plantea establecer obligaciones similares a las dos partes del conflicto, Marruecos y el Frente Polisario.
    Pero, por si esto fuera poco, hay una frase aún más reveladora. Mohamed VI dice que « se equivoca quien pretende comparar el Sáhara con Timor oriental ». Es, que yo recuerde, la primera vez que Mohamed VI cita expresamente el caso de Timor Este. Un caso que muchos autores (además del que esto firma) consideran como un modelo muy próximo al del Sahara Occidental.
    Esto significa que el modelo de la descolonización del Sahara Occidental para las Naciones Unidas es, como no podía ser de otro modo, Timor Oriental.
    IV. MOHAMED VI REPROCHA A ESTADOS UNIDOS (Y FRANCIA) LA FALTA DE APOYO CLARO
    Es, creo, muy importante, el pasaje del discurso donde después de « expresar Nuestra consideración al Secretario General de las Naciones Unidas así como a las grandes potencias internacionales, especialmente a los Estados Unidos de América, representados por la Administración americana, en consideración de su positiva contribución en las diferentes etapas, a fin de hallar una solución a esta cuestión », hace un poco velado reproche.
    En efecto, apela a esos Estados que pese a « encarecer su apoyo a los esfuerzos consentidos por Marruecos, así como al proceso de negociación, sobre la base de la Iniciativa de autonomía », no apoyan la imposición por Marruecos de su posición. De ahí que diga, respecto a esas « grandes potencias internacionales » que « hoy reivindicamos una postura clara con respecto a este conflicto ».
    El que Mohamed VI suplique a estas potencias (Estados Unidos y Francia) « una postura clara con respecto a este conflicto » es la prueba más elocuente de que las mismas NO ofrecen esa « postura clara » que Mohamed VI reclama y que es el apoyo a la anexión.
    V. SILENCIO SOBRE RUSIA (Y CHINA) Y ENIGMÁTICA ALUSIÓN A LA EUROPA DEL ESTE
    Es llamativo que en este discurso no haya referencia a Rusia y a China, países con los que Mohamed VI anunció relaciones estratégicas en su discurso de 20 de agosto de 2014.
    Ya me he referido aquí al asunto de la « no-visita » de Mohamed VI a Rusia.
    La falta de referencias a Rusia confirma, a mi juicio, que el proyecto de acercamiento a Rusia no ha cuajado.
    En este sentido, llama la atención que Mohamed VI hable de que « se equivoca quien pretende comparar el Sáhara con (…) con algunos diferendos territoriales de Europa oriental ». ¿A qué se refiere? A mi entender, es probable que se refiera a los casos de Abjasia y de Osetia del Sur. Y es probable que la falta de entendimiento con Rusia se haya debido, precisamente, a que Rusia pedía como contraprestación al apoyo en el Sahara Occidental un apoyo en los conflictos de Abjasia y Osetia del Sur (además, naturalmente, del de Ucrania).
    VI. ANÁLISIS CONCLUSIVO: ESPAÑA DEBERÁ PRONUNCIARSE EN EL CONSEJO DE SEGURIDAD EN 2015
    Este ha sido, a mi entender, uno de los discursos más intransigentes de todo el reinado de Mohamed VI. Quizá un único discurso de similar intransigencia no se escucha desde el año 2000 cuando presionó para que se suspendiera el referéndum de autodeterminación.
    Pero a diferencia de lo que ocurría en la primera fase de su reinado, en la que esa intransigencia contaba con el apoyo de Francia y de Estados Unidos, aquí no parece que se cuente con ese apoyo.
    Mohamed VI se encuentra, a mi juicio, más aislado que nunca. Y esto significa que el debate y la próxima resolución del Consejo de Seguridad en abril de 2015 pueden tener una intensidad y gravedad enormes. Para entonces, España estará sentada en el Consejo de Seguridad. Si la falta de una « postura clara » de Francia y Estados Unidos persiste, el majzen intentará ejercer una presión brutal sobre España (terrorismo, emigración). Pero en esa situación, puede que ni el eventual (y, a mi juicio, indeseable y estratégicamente errado) apoyo de España evite que la ONU dé un paso cualitativo hacia la solución del conflicto del Sahara Occidental.

    Carlos Ruiz Miguel, Catedrático de Derecho Constitucional
    Universidad de Santiago de Compostela

    DESDE EL ATLANTICO, 07/11/2014
  • Maroc Wikileaks : Compte-rendu de la rencontre avec Mme Malcorra

    The Permanent Mission of
    the Kingdom of Morocco
    to the United Nations
    MONSIEUR LE MINISTRE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION
    Date : 24 juillet
    Objet : Question nationale/Rencontre avec Mme Malcorra.
    J’ai l’honneur de vous informer qu’afm de plaider la candidature de M. Aziz Mekouar, au poste de Représentant Spécial du Secrétaire Général pour l’Afrique de l’Ouest, j’ai eu, hier après-midi, à ma demande, une rencontre, avec la Chef de Cabinet du Secrétaire Général des Nations Unies, Mme Susana Malcorra. Cette dernière a saisi l’occasion pour soulever la question nationale dans les termes suivants:
    * Le processus politique est au point mort et il n’y a plus de contact entre l’Envoyé Personnel M. Christopher Ross et les autorités marocaines. 
    * Le Secrétaire Général et l’ensemble des responsables onusiens sont au fait du mécontentement profond du Maroc, au sujet du dernier rapport au Conseil de Sécurité.
    * Le Maroc a très clairement fait part de l’ensemble de ses préoccupations et tout le monde, au Secrétariat et ailleurs, les connait, désormais, parfaitement.
    * Le Maroc est furieux, entre autres, au sujet de l’échéance d’Avril 2015, pour une évaluation du processus de négociations. « Je vous assure qu’il n’en sera rien. Cette échéance n’est point à l’ordre du jour ».
    * Le Maroc a posé des questions par écrit, à l’Envoyé Personnel. Il est impossible à M. Ross d’y répondre, car cela risque de braquer l’autre partie, plus particulièrement au sujet du référendum.
    * Le Secrétaire Général est conscient qu’il n’y aura pas de solution miracle, ni de règlement du conflit dans le futur proche.
    * La poursuite de l’impasse et l’absence d’espoir, particulièrement chez les jeunes « sahraouis », risquent d’être exploitées par les éléments extrémistes.
    * Les événements qui se déroulent actuellement au Moyen Orient et dans la région sahélo-saharienne préoccupent grandement les Nations Unies.
    L’ébullition et les explosions que connaissent ces deux régions, ainsi que le fanatisme et l’extrémisme qui s’y propagent, ressemblent à un virus qui pourrait affecter le Sahara.
    * II convient, maintenant, de reprendre la discussion avec M. Ross, car le temps presse et il faut sortir de cette impasse.
    * II faut qu’il y ait un mouvement qui puisse attester que le processus politique n’est pas mort. D’où l’importance d’une reprise de contact entre le Maroc et M. Ross. « C’est un appel que je fais au Maroc ».
    Pour ma part, j’ai répondu ce qui suit:
    * le Maroc n’est nullement responsable de l’impasse actuelle, ni de l’absence de contact avec M. Ross.
    * Une délégation de Haut niveau avait été spécialement dépêchée, le 18 Juin 2014, à New York, pour discuter avec l’Envoyé Personnel, preuve de la bonne volonté du Maroc.
    * M. Ross a promis de répondre rapidement au questionnaire qui lui a été remis et dont le double objectif est d’obtenir des clarifications sur ses déclarations contradictoires, et de réunir les meilleures conditions pour la réussite du processus politique.
    * A ce jour, il n’y a ni répondu, ni essayé de prendre contact avec moi, combien même il est fréquemment à New York.
    * M. Ross aurait pu faire part, lui même, de son incapacité de répondre au Secrétaire Général.
    Au terme de cette réunion, j’ai promis de transmettre le contenu de cette discussion aux Hautes autorités marocaines. Pour sa part, la Chef de Cabinet a indiqué qu’elle demandera à M. Ross de prendre contact avec moi.
    S’agissant de la candidature de M. Mekouar, elle a précisé que le poste n’a pas encore été officiellement ouvert à candidatures. Elle s’est dite très heureuse de l’intérêt porté par le Maroc à cette fonction, dont témoigne la présentation de la candidature d’un diplomate de haut calibre. Elle a promis de l’inclure dans la « short list ».
    Haute considération
    L’Ambassadeur Représentant Permanent
  • Déclaration des prisnniers politiques sahraouis : grève de la faim 6, 7 et 8 novembre 2014

    Les prisonniers politiques Sahraouis dans les prisons marocaines 
    Déclaration
    Grève de la faim limitée 
    «Nous sommes tous Hassana Lwali. »
    Moins d’un mois après le martyre de notre camarade et frère martyr Hassana Lwali, et qui coïncide avec le quatrième anniversaire de l’attaque sur le camp militaire Gdeim Izik, 
    Nous annonçons que tous les prisonniers politiques sahraouis dans les prisons marocaines vont entrer dans une grève de la faim limitée le 6, 7 et 8 Novembre 2014. 
    Nous déclarons: 
    Nous tenons le gouvernement marocain responsable de la mort de Hassana Lwali et nous demandons une enquête internationale et investigation sur les causes et les conditions qui ont conduit à sa mort et les personnes responsables de la négligence directe et intentionnelle du martyr, qui a été tué, soit dans prison ou à l’hôpital militaire de Dakhla. 
    Nous prisonniers politiques sahraouis sont quotidiennement exposés à la torture et aux mauvais traitements, de harcèlement, de la négligence médicale et d’autres mauvais traitements contre les prisonniers politiques sous une forme systématique qui est une vengeance et immoral ainsi que illégale, L’objectif de cette vengeance est de parvenir à que nous repoussons nos positions et notre croyance en notre juste cause et de la lutte pacifique pour l’autodétermination et la liberté. 
    Nous condamnons fermement la poursuite de notre arrestation sur la base de simulations de procès et fabrication des documents et des process devant des tribunaux militaires ou civils qui manquent de légitimité. 
    Nous rendons hommage à la lutte des masses de la résistance de soulèvement et pacifique dans les villes du Sahara Occidental occupé et le sud du Maroc et sites universitaires. Nous renouvelons notre fierté dans la résistance et la dignité de l’sahraouie héroïque dans les camps de réfugiés, nous réaffirmons notre appréciation et de respect pour les combattants du Polisario, et nous promettons notre allégeance à eux et aux martyrs de notre juste cause pour la liberté et justice. 
    Nous appelons les Nations Unies à nous et tous les civils sahraouis protéger en vertu de la responsabilité juridique et politique sur le Sahara Occidental comme une région qui est pas indépendant et où la population vit sous occupation étrangère, qui a été souligné par la Assemblée Générale des Nations Unies lors de sa dernière session en Septembre 2014. 
    Nous renouvelons encore notre demande de droits de l’homme et d’élargir les pouvoirs de la MINURSO, Mission des Nations Unies au Sahara occidental, afin de créer le cadre juridique et administratif de l’Organisation des Nations Unies pour observer et respecter les droits humains et les signaler. 
    Nous condamnons l’Etat marocain qui continue l’exploitation des ressources naturelles de notre terre, et leur recherche constante d’autres richesses en conflit avec la position juridique exprimée par les Nations Unies et récemment par les tribunaux européens spécialisés. 
    Les prisonniers politiques sahraouis 
    Dans les prisons marocaines
  • La hipocresí­a de la Marcha Verde.

    por Javier Sanz el 12 mayo 2009
    En el año 1974, al auspicio de Naciones Unidas, España decide celebrar un referéndum en el Sahara Occidental para la autodeterminación del pueblo saharauiy Marruecos, temeroso del resultado del referéndum, solicita el amparo de laAsamblea General de las Naciones Unidas para que no se celebre. Trata de equiparar el caso con la descolonización del Sidi Ifni y su devolución a Marruecos.
    Naciones Unidas consulta a la Corte Internacional de Justicia:
    ¿Era el Sahara Occidental en el momento de su colonización por España un territorio sin dueño (terra nullius)?
    ¿Qué vinculos jurí­dicos existí­an entre el Sahara Occidenteal y el Reino de Marruecos y el complejo mauritano?
    El 16 de octubre de 1975 la Corte Internacional de Justicia resolvió (texto í­ntegro, caso 61, pag. 146):
    Por 13 votos contra 3 se determinó que en el momento de su colonización por España no era un territorio sin dueño.
    Por 14 votos contra 2 se determinó que existí­an ciertos ví­nculos de subordinación y de derechos sobre tierras entre algunas tribus que habitaban en el Sahara Occidental y el Sultán de Marruecos, pero NO existí­an vinculos de soberaní­a entre el el territorio del Sahara Occidental y el Reino de Marruecos o el complejo mauritano.
    La conclusión es que se debí­a celebrar el referéndum.
    El Sultán de Marruecos, Hassan II, lo interpreta de otra forma. Se queda con “existí­an ciertos ví­nculos de subordinación y de derechos sobre tierras entre algunas tribus y el Sultán de Marruecos” pero se olvida de “NO existí­an ví­nculos de soberaní­a entre el el territorio del Sahara Occidental y el Reino de Marruecos o el complejo mauritano” y de “en el momento de su colonización por España no era un territorio sin dueño” (los dueños eran los saharauis).Según su versión, la Corte del Tribunal de Justicia ha reconocido que el Sahara Occidental es marroquí­ desde “la noche de los tiempos”.
    El mismo dí­a, 16 de octubre de 1975, Hassan II convoca una marcha para ocupar “lo que es nuestro” (Marcha Verde):
    ” tenemos que iniciar una marcha verde desde el Norte de Marruecos hacia el Sur y del Este al Oeste. Tenemos, querido pueblo, que levantarnos como un solo hombre, con orden y organización para dirigirnos al Sahara y encontrarnos con nuestros hermanos allí­“
    Parece ser que esta marcha estaba preparada mucho antes de que resolviera la Corte Internacional de Justicia y que fue apoyada o financiada por EEUU debido a unasdesavenencias con España por las minas de fosfatos de la zona. Tratan de forzar a España para negociar la entrega del Sahara Occidental. La Marcha Verde estaba compuesta por unos350.000 marroquí­es que se dirigieron a la frontera del Sahara, zona que, previamente, el ejército español habí­a minado y alambrado. Se producen momentos de tensa calma.

    Franco está en las últimas y el Régimen se debilita. Por un lado, se defiende el referéndum de autodeterminación en Naciones Unidas y, por otro, se mantení­a conversaciones “secretas” (el 22 de octubre de 1975, el Ministro del Movimiento, José Solí­s, se entrevista con Hassan II en Rabat) para negociar la entrega del Sahara Occidental. Cuando Fernado Martí­nez Laí­nez levantó la liebre los militares y los propios saharauis se sintieron traicionados.
    El 2 de noviembre, Don Juan Carlos visita El Aaiún para tranquilizar tanto a militares como saharauis: “España saldrá de este lance con honor” (¿?). El Consejo de Seguridad insta a Marruecos a detener la invasión, pero Hasán II sabe que cuenta con el veto de EEUU y sigue con su plan.
    El 9 de noviembre la Marcha Verde se detiene y el 14 de noviembre se firman los Acuerdos de Madrid por los que España cede la administración del Sahara a la Yemaá Saharaui, Marruecos y Mauritania:
    En Madrid, a 14 de noviembre de 1975 y reunidas las delegaciones que legí­timamente representan a los Gobiernos de España, Marruecos y Mauritania, se manifiestan de acuerdo en orden a los siguientes principios:
    1º) España ratifica su resolución -reiteradamente manifestada ante la ONU- de descolonizar el territorio del Sahara occidental poniendo término a las responsabilidades y poderes que tiene sobre dicho territorio como Potencia Administradora.
    2º) De conformidad con la anterior determinación y de acuerdo con las negociaciones propugnadas por las Naciones Unidas con las partes afectadas, España procederá de inmediato a instituir una Administración temporal en el territorio en la que participarán Marruecos y Mauritania en colaboración con la Yemaá y a la cual serán transmitidas las responsabilidades y poderes a que se refiere el párrafo anterior. En su consecuencia, se acuerda designar a dos Gobernadores Adjuntos, a propuesta de Marruecos y Mauritania, a fin de que auxilien en sus funciones al Gobernador General del territorio. La terminación de la presencia española en el territorio se llevará a efecto definitivamente, antes del 28 de febrero de 1976.
    3º) Será respetada la opinión de la población saharaui, expresada a través de la Yemaá.
    4º) Los tres paí­ses informarán al Secretario General de las Naciones Unidas de lo establecido en el presente documento como resultado de las negociaciones celebradas de conformidad con el artí­culo 33 de la Carta de las Naciones Unidas.
    5º) Los tres paí­ses intervinientes declaran haber llegado a las anteriores conclusiones con el mejor espí­ritu de comprensión, hermandad y respeto a los principios de la Carta de las Naciones Unidas, y como la mejor contribución al mantenimiento de la paz y la seguridad internacionales.
    6º) Este documento entrará en vigor el mismo dí­a en que se publique en el Boletí­n Oficial del Estado la “Ley de Descolonización del Sahara”, que autoriza al Gobierno español para adquirir los compromisos que condicionalmente se contienen en este documento.
    CARLOS ARIAS NAVARRO
    AHMED OSMAN
    HAMDI MOUKNASS
    España abandonó a su suerte al Pueblo Saharaui. Los saharauis pasaron del dominio español a la ocupación militar marroquí­.
    Al dí­a siguiente, el 27 de febrero de 1976 en la población saharaui de Bir Lehlu, el Frente Polisario proclamaba la República Árabe Saharaui Democrática (R.A.S.D.) y emprendió una guerra de liberación del territorio contra Marruecos (ocupó el Norte) y Mauritania (ocupó el Sur). Atrapados por la tenaza polí­tica y militar marroquí­ y mauritana, se produjo la huida masiva de población civil saharaui. Fueron perseguidos por los medios mas brutales e inhumanos y el resultado fue la guerra y el exilio para las dos terceras partes de la población. Se establecieron en campamentos en la desértica región argelina de Tinduf. El pueblo saharaui quedaba dividido entre aquellos que viví­an dentro de los territorios ocupados por Marruecos y quienes lograron huir para establecerse en los campamentos de refugiados.
    El 5 de agosto de 1979 Mauritania, derrotada, firmó la paz con el Frente Polisario renunciando a sus pretensiones en el territorio. Marruecos aprovechó esta circunstancia e invadió la totalidad del Sahara Occidental. En 1991 Marruecos y el Frente Polisario firmaron un alto el fuego auspiciado por la ONU. La ONU estableció la Misión de Naciones Unidas para el referéndum en el Sahara Occidental (MINURSO) con la finalidad de vigilar el alto el fuego y de organizar el referéndum de autodeterminación para febrero de 1992. Marruecos ha ido aplazando la convocatoria del referéndum mediante apelaciones en las que pide que los colonos marroquí­es instalados en la zona durante los últimos años (que ya son mayorí­a) tengan derecho a voto. Con ello se garantizaba un resultado favorable para sus intereses.
    Sirva este post para pedir perdón al pueblo saharaui por abandonarlos y como reivindicación del referéndum de autodeterminación según el censo español de 1974.

    http://historiasdelahistoria.com/2009/05/12/la-hipocresia-de-la-marcha-verde