Mois : novembre 2014

  • Dossier sahraoui : M6 s’en prend à Alger et à Ross

    par Moncef Wafi
    Le roi du Maroc a, derechef, évoqué l’Algérie dans le dossier sahraoui, la considérant comme « principale partie dans ce conflit ». Mohammed VI, dans un discours prononcé, ce jeudi, à l’occasion du 39ème anniversaire de la « Marche verte », sur le Sahara Occidental, annexé par le Maroc, depuis 1975, a appelé, Alger, à « assumer sa responsabilité » sinon, il exclut toute solution au problème sahraoui. 
    Alger a, de tout temps, mis en avant les résolutions onusiennes, à propos de ce dossier. Le monarque marocain a réaffirmé, au cours de son allocution, que le Maroc ne lâchera pas « son » Sahara et que son pays ne négocierait, jamais, sa souveraineté sur le Sahara. Il soulignera que « l’initiative d’autonomie est le maximum que le Maroc puisse offrir ». Une solution rejetée par le Polisario qui réclame un référendum d’autodétermination. Le roi s’attaquera, pour la circonstance, sans toutefois le nommer, à Christopher Ross, l’envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU, déclarant que Rabat « n’acceptera jamais que sa souveraineté soit l’otage de conceptions idéologiques et d’orientations stéréotypées de certains fonctionnaires internationaux ». En 2012, le Maroc avait même retiré, momentanément, sa confiance au diplomate américain, l’accusant de « partialité ». Les efforts de médiation de l’ONU se retrouvent, durablement, dans l’impasse. 
    En effet, M. Ross n’a plus effectué de mission dans la région, depuis janvier. Mohammed VI est, également, revenu sur la nouvelle tentative d’élargissement du mandat de la mission de l’ONU, au Sahara Occidental (Minurso), à la question des droits de l’Homme, la rejetant catégoriquement. L’année dernière, Washington avait élaboré un projet de résolution, en ce sens, au Conseil de sécurité, avant d’y renoncer, face au lobbying de Rabat. Rappelons que les Etats-Unis d’Amérique devaient présenter un projet de résolution aux pays membres du Conseil de sécurité de l’ONU, pour étendre le mandat de la Minurso, au respect des droits de l’Homme. En clair, Washington voulait que l’ONU, à travers ses représentants dans la région, puisse enquêter sur les atteintes aux droits de l’Homme, au Sahara Occidental. 
    Des droits de l’Homme violés, systématiquement, par Rabat et dénoncés par le Front Polisario (Front pour la libération de Sakia El Hamra et Oued Dhab), et des organisations de défense des droits de l’Homme. Des droits, insuffisamment, protégés par la Minurso, avait déjà constaté le Front Polisario. 
    Le projet américain tendait à élargir les missions de la Minurso à la surveillance et l’information, en matière de droits de l’Homme. Créée, le 29 avril 1991, par la résolution 690 du Conseil de sécurité, la Minurso a pour responsabilités premières, la surveillance des forces en présence ainsi que la préparation du référendum sur le statut final du Sahara Occidental. 
    Après le référendum, la Mission avait pour mandat de surveiller le cessez-le-feu. Si le cessez-le-feu est globalement respecté, le référendum, prévu en 1992 est constamment reporté du fait de l’absence de consensus entre les parties. 
    En 2007, un projet d’autonomie présenté par le Maroc est rejeté par le Front Polisario qui continue de défendre l’idée d’un référendum. Pourtant, l’initiative américaine semblait être l’aboutissement de plusieurs actions initiées pour faire de la protection des droits de l’Homme, au Sahara Occidental, une priorité internationale. Le Congrès américain avait adopté, en décembre 2012, une loi qui exige du département d’Etat de s’assurer du respect des droits de l’Homme au Sahara Occidental, préalablement, à l’octroi de toute aide financière militaire, au Maroc.
  • Narco-royaume : Quel Maghreb nous propose donc le voisin marocain ?

    Quel Maghreb nous propose donc le voisin marocain ? En laissant faire les trafics en tout genre, tout le long de la frontière, le gouvernement marocain se comporte comme un cartel de maffieux qui use de moyens pour le moins, peu conventionnels, pour gérer la grande pression sociale qui couvent depuis des années. Symptomatiques de l’échec de toutes les politiques mis en place depuis plus de cinquante ans, les phénomènes des Halabas dans le sens Algérie-Maroc et le trafique drogue sens contraire, imposent une situation de faite, totalement kafkaïenne et inimaginable dans le monde entier en matière de gestion du voisinage entre deux nations souveraines.
    Il faut savoir que dans les deux plaies qui font vraiment mal au Maghreb et qui menacent de mettre en place une sorte de Maghreb parallèle de la criminalité, le royaume marocain donne l’impression de s’en laver les mains. Il laisse à l’Algérie tout le poids du trafic et ne fait aucun effort dans le sens de la lutte contre les Halabas ou les trafiquants de drogue.
    Il suffirait de consulter l’actualité de ces dernières années pour constater que toutes les arrestations, sans exception aucune, ont été opérées sur le territoire algérien. Ce sont les douaniers, les gendarmes, les soldats et les policiers algériens qui font face à ce double phénomène qui, faut-il le souligner, menace la stabilité de tout le Maghreb.
    Le voisin marocain assiste à l’aggravation du trafic, sans bouger le petit doigt. Les multiples rencontres entre les ministres de l’Intérieur des deux pays, n’ont, pour ainsi dire, servi à rien. Le Maroc n’en fait qu’à sa tête et ouvre son territoire à des bandits notoires qui s’y baladent en toute sécurité, au moment où ils sont traqués en Algérie.
    La stratégie du Makhzen est on ne peut plus simple: «Ouvrez les frontières, on discutera après». Pareille attitude ne peut en aucun cas être cautionnée par aucune nation responsable et certainement pas l’Algérie qui n’a jamais cédé au chantage et encore moins, lorsque l’Etat qui l’exerce utilise des moyens criminels.
    Par Smaïl Daoudi
  • Le Maroc de M6 n’a pas de parole

    par Yazid Alilat
    Le Maroc, sous le règne de M6, va perpétuer le climat de tension et de guerre larvée au Maghreb. Comme si l’ambiance politique exécrable actuelle en Afrique du Nord avec la crise libyenne et les menaces terroristes ne suffisait pas pour assombrir l’avenir géopolitique de la région, voilà que le monarque marocain annonce que l’avenir du Sahara Occidental ne va pas connaître de sitôt une issue consensuelle, sur la base des résolutions onusiennes. La volte-face du Maroc, ce n’est guère là d’ailleurs ni une nouveauté ni une surprise, aux résolutions de l’ONU et des engagements qu’il a pris devant la communauté internationale concernant le conflit au Sahara Occidental, est qu’il a annoncé au monde sa volonté d’occuper indéfiniment et au mépris de toutes les lois internationales un territoire non autonome. 
    Le roi du Maroc, dans un discours qui ne laisse guère une chance à la paix dans la région à l’occasion du 39ème anniversaire de l’occupation du Sahara Occidental, inscrit dans la liste des territoires à décoloniser à l’ONU, a été clair dans la position du Makhzen vis-à-vis d’une vieille question, l’occupation éhontée du Sahara Occidental et l’asservissement de sa population. M6 l’a d’ailleurs répété et réaffirmé dans son discours: «Le Maroc restera dans son Sahara et le Sahara demeurera dans son Maroc jusqu’à la fin des temps». Ce faisant, Rabat se met dangereusement en porte à faux contre l’ensemble des résolutions et des efforts de la communauté internationale pour trouver une issue consensuelle, démocratique et durable à ce conflit né de l’occupation en 1975 du Sahara Occidental par le Maroc lors de l’évacuation du territoire par les Espagnols qui l’administraient. 
    Pis, le souverain marocain, dans sa folle aventure, va jusqu’à rendre caduques les discussions menées jusque-là par l’envoyé personnel du SG de l’ONU, le diplomate américain Christopher Ross, et refuse catégoriquement de poursuivre ces discussions et même de reconnaître à la Minurso ses nouvelles prérogatives, étendues aux droits de l’homme au Sahara Occidental. Et puis, il fixe cette incompréhensible ligne rouge, au-delà de laquelle il refuse de discuter: «L’Initiative d’autonomie (au Sahara Occidental, NDLR) est le maximum que le Maroc puisse offrir dans le cadre de la négociation pour trouver une solution définitive à ce conflit régional». Or, cette position met sous le boisseau non seulement les discussions futures avec l’envoyé personnel du SG de l’ONU au Sahara Occidental, mais, surtout, limite ces discussions à la seule proposition marocaine de résolution de ce conflit et enterre définitivement l’option démocratique, consensuelle, à laquelle l’ONU travaille depuis maintenant plus de 24 ans, juste après le cessez-le-feu: un référendum d’autodétermination. 
    En fait, le roi du Maroc effectue une véritable volte-face, un retour en arrière sur tous les engagements qu’il a pris jusque-là. Dans le même temps, il balaie d’une main toutes les avancées sur ce dossier, qui revient à la case départ. M6 cache en réalité mal les problèmes sociaux et économiques du Maroc et tente de ressouder une cohésion sociale disparue avec des conditions de vie devenues très dures avec l’échec de la politique sociale menée jusque-là par le gouvernement Benkirane, attaqué de toutes parts par les syndicats. Le Maroc, c’est sûr, est dans une position inconfortable vis-à-vis de la communauté internationale sur le dossier du Sahara Occidental, qu’il a sous-traité avec les Etats-Unis et la France, avec le silence complice de Madrid, mais l’incongruité du discours sur la 39ème année d’occupation de ce territoire dénote un grand désarroi de M6 devant l’ampleur de la crise sociale et les déficits en terme de confiance du peuple qui rongent son règne.
  • Annexion du Sahara occidental par le Maroc : Le roi accuse l’Algérie

    Le Maroc ne rate désormais pas une seule occasion pour s’acharner sur l’Algérie dans le cadre de sa campagne désespérée de reprendre la main sur le Sahara occi- dental. 
    Par M. Ait Chabane 
    Epinglé par les organisations non-gouvernementales et discrédité par l’opinion internationale, le Royaume alaouite s’affole, s’en prenant de manière très peu diplomatique à l’Algérie, en se voyant perdre du terrain dans sa quête d’annexer les territoires occupés du Sahara occidental. 
    Le roi du Maroc vient, en effet, d’accuser frontalement l’Algérie d’être la  » partie principale  » dudit conflit, tout en mettant en garde contre les conséquences désastreuses sur la stabilité dans tout le Maghreb. 
    « Faute de faire assumer sa responsabilité à l’Algérie en tant que principale partie dans ce conflit, il n’y aura pas de solu- tion « , a déclaré jeudi dernier, le souverain marocain, lors d’un discours prononcé à l’occasion du 39ème anniversaire de ladite Marche verte qui correspond à la colonisa- tion du Sahara occidental. Et de menacer :  » Et faute d’une perception responsable de la situation sécuritaire tendue qui sévit dans la région, il n’y aura pas de stabilité « , éloignant tout espoir de solution politique dans ce conflit qui perdure depuis plusieurs années. 
    Poursuivant ses attaques virulentes, Mohamed VI accuse l’Algérie d’utili- ser l’argent du pétrole pour financer ses desseins au Sahara occidental.  » Si le Maroc n’a ni pétrole ni gaz, alors que l’autre partie possède un billet vert dont elle croit qu’il lui ouvre les portes, au mépris du droit et de la légalité, nous avons, en revanche, nos principes et la justesse de notre cause. Mieux encore, nous avons l’affection des Marocains et leur attachement à leur patrie « , a-t-il encore asséné, poursuivant de même son entêtement à ne pas lâcher la dernière colonie d’Afrique, en affirmant qu’ » il se leurre celui qui croit que la gestion de l’affaire du Sahara se fera au moyen de rap- ports techniques orientés ou de recomman- dations ambiguës, s’appuyant sur la tentati- ve de concilier les revendications de toutes les parties « . 
    Pour le souverain alaouite,  » le Maroc restera dans son Sahara et le Sahara demeurera dans son Maroc jusqu’à la fin des temps « , croyant dur comme fer en la spécificité de ce conflit incomparable avec ceux du Timor oriental ou de l’Europe de l’Est,  » car chaque affaire a ses spécifici- tés. Le lien entre la population du Sahara et le Maroc ne date pas d’hier, mais il plonge ses racines dans l’histoire la plus lointaine « , a-t-il tenté de se consoler. 
    Par ailleurs, et dans un aveu implicite des attaques média- tiques et politiques perpétrées par la partie marocaine contre l’Algérie, le roi du Maroc a appelé ses sujets à ne pas nuire au  » voisin de l’Est « .  » Pour autant, cela n’implique pas de nuire à l’Algérie, à sa direction ou à son peuple, auquel nous portons la plus haute estime et le plus grand respect. Nos mots sont pesés et leur sens est clair « , a-t-il ajou- té dans son discours où l’Algérie occupe une large partie. 
    Cette énième attaque contre l’Algérie renseigne sur l’affolement du Royaume marocain et de la perte de vitesse de sa diplomatie sur le plan régional et international face à la froideur et la perti- nence des contre-attaques diplomatiques de l’Algérie. M. A. C.
  • L’agonie de Mohamed VI

    Il semble que l’énormité de la situation au Sahara occidental et la consécration internationale du Front Polisario, lui échappent. Tout à son oeuvre, il renie l’acte de colonisation d’un territoire qui, historiquement n’appartient pas au Maroc. Il s’efforce d’oublier ce qui a fait de sa monarchie, le principal ennemi public du progressisme maghrébin. Dans ce « caniveau », cette fuite en avant, les multiples ruses du Makhzen sont connues non seulement des Algériens mais aussi de la Communauté internationale.
    Dans ce discours royal, les attaques agissantes du roi, ne sont autres que des propos guerriers. Mais en réalité, elles ne suffisent pas à le débarrasser d’une aventure coloniale trop encombrante, comme le régime sioniste, suite à l’élargissement de la reconnaissance internationale de l’Etat de la Palestine, est en train de faire l’expérience à ses dépens. Les traces du voisin de l’ouest sont difficiles à suivre: n’a-t-il pas toujours cherché à brouiller les pistes de l’organisation d’un référendum au Sahara occidental sous les auspices des Nations-Unies et de refuser catégoriquement la négociation à ce sujet avec le Front Polisario.
    Mais pour preuve, ces traces viennent d’être dévoilées par Mohamed VI dans son discours de jeudi: « Non à la tentative visant à modifier la nature de ce conflit régional en la présentant comme une affaire de décolonisation. En effet, le Maroc dans son Sahara, n’a jamais été une puissance d’occupation ou une puissance administrative, il exerce plutôt les attributs de sa souveraineté sur sa terre », a-t-il martelé.
    Le monarque de Rabat continue à avoir des prétentions sur ce territoire et à invoquer des « droits « historiques » pour justifier sa « récupération des provinces sahariennes ». Certes, on peut récuser à priori la thèse marocaine en montrant que, même si ces « droits » sont réels, ils ne peuvent justifier l’annexion du Sahara occidental sans l’accord de sa population. Car des revendications territoriales se fondant sur des droits historiques ne sauraient s’opposer à l’exercice du droit à l’autodétermination par les populations intéressées. Ce raisonnement juridique peut sembler acceptable, mais il n’est pas tout à fait justifié, car, si un Etat a été démembré par la colonisation, il a le droit de recouvrer son intégrité territoriale lors de la décolonisation: c’est ce que prétend faire le roi Mohamed VI en récupérant ses « provinces du Sud ».
    Mais, le Maroc feint d’oublier que la colonisation du Sahara occidental n’a pas entraîné son démembrement, ni violé son intégrité territoriale. Il y a lieu de rappeler dans ce cadre, que lors de son avis consultatif du 16 octobre 1975, la Cour de la Haye a rejeté nettement » la prétention du Maroc selon laquelle il a exercé une souveraineté territoriale sur le Sahara occidental ».
    Pour sa part, l’ONU place la lutte du peuple sahraoui dans le cadre, plus général, du combat des peuples contre le colonialisme. Une lutte qui s’inscrit dans le droit-fil de l’évolution, du droit international de la décolonisation, amorcée par la Résolution 1514 (XV) du 14 décembre 1960, portant déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux, et prolongée, depuis lors, entre autres, par la Résolution 2625 (XXV) du 24 octobre 1970, relative aux principes du droit international touchant les relations amicales et la coopération entre les Etats.
    Dans ce cadre, le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui a été expressément réaffirmé à travers de multiples résolutions des Nations-unies et du Conseil de sécurité mais en vain… Le Maroc dans son entêtement ne reconnaît aucunement ses avis historiques, juridiques et mêmes les résolutions de l’ONU. De ce fait, les prétentions de Rabat sur le Sahara occidental sont dépourvues de tout fondement historique et juridique, ce qui devrait priver la monarchie de tout argument sérieux dans ce conflit avec le Front Polisario.
    Dans toute cette affaire de décolonisation qui dure depuis quatre décennies, le Maroc dans sa fuite en avant, n’a de bouc émissaire que l’Algérie. Une persistance que le roi Mohamed VI, vient de réitérer jeudi, en accusant l’Algérie d’être derrière ce conflit, s’adressant à la communauté internationale, il déclare « Faute de faire assumer sa responsabilité à l’Algérie en tant que principale partie dans ce conflit, il n’y aura pas de solution. Et faute d’une perception responsable de la situation sécuritaire tendue qui sévit dans la région, il n’y aura pas de stabilité ».
    Dans un autre délire, le roi pris à la gorge par le développement économique et social de l’Algérie alors que son royaume vit sous la perfusion du FMI, de la Banque mondiale et la charité de ses semblables dans le Golfe, semble bien impressionné par cette évolution de l’Algérie et qui très certainement l’inquiète au plus profond de lui-même : « Si, le Maroc n’a ni pétrole, ni gaz, alors que l’autre partie possède un  »billet vert » dont elle croit qu’il lui ouvre les portes, au mépris du droit et de la légalité, nous avons, en revanche, nos principes et la justesse de notre cause. Mieux encore, nous avons l’affection des Marocains et leur attachement à leur Patrie ».
    C’est là une tactique enracinée dans la tradition coloniale du voisin de l’ouest. Depuis le début de l’occupation du Sahara occidental (1974), et depuis la fermeture des frontières entre les deux pays (1994), le Makhzen, devenu maître en la matière, s’efforce d’exacerber les tensions avec Alger, les rivalités entre les deux peuples, les vieux démons etc., pour tenter de susciter l’oubli par la communauté internationale de la question sahraouie.
    Il est évident que le monarque de Rabat a pleinement conscience que l’autodétermination du peuple sahraoui, sa liberté et sa souveraineté nationale seraient un suicide pour le Palais royal. Nombre de citoyens marocains, l’opposition et même les observateurs étrangers neutres estiment que le Makhzen est en train de piller le pays au profit d’une guerre qui n’intéresse par le peuple marocain. Il ne reste que peu dans les caisses du Palais royal qui quémande les aides à gauche et à droite.
     
    La vie est de plus en plus chère. La situation sociale est particulièrement grave. Cela n’empêche pas le roi de continuer à dépenser plus qu’il n’en faut dans son escalade militaire contre le peuple sahraoui. C’est honteux.
    A. Z.
  • Maroc Wikileaks : Stratégie du Maroc dans son ouverture aux procédures spéciales du CDH

    Le Maroc, en vue d’empêcher que la MINURSO surveille le respect des droits de l’homme au Sahara Occidental, se cache derrière un paragraphe de la résolution 2099(2013) qui dit : « reconnaissant en s’en félicitant les mesures que le Maroc a prises à cet égard pour renforcer les commissions du Conseil National des droits de l’homme à Dakhla et Laayoune et l’intéraction en cours du Maroc avec les procédures spéciales du Conseil des Droits de l’Homme de l’Organisation des Nations Unies y compris celles qui sont prévues pour 2013 2014 ».
    C’est ce que dévoile un document publié par le Snowden marocain, Chris Coleman, en date de 08 novembre 2014. Il s’agit d’une note envoyée par le Ministère marocain des Affaires Etrangères au Délégué Interministériel aux Droits de l’Homme pour expliquer les visées du Maroc derrière les invitations des procédures spéciales du Conseil des Droits de l’Homme pour l’année 2014.
    L’objectif principal de ces invitations est, selon la note, « consigner l’engagement d’ouvertire aux procédures spéciales pris par le Maroc dans la contribution du HCDH au prochain rapport du Secrétaire Général des Nations Unies sur le Sahara ».
    Il est à rappeler que le Maroc, avec sa contribution au budget du HCDH a réussi à néutraliser sa présidente, Navi Pillay et empêcher qu’elle se rende aux territoires occupés du Sahara Occidental
  • Maroc Wikileaks : Lettre du MAEC au roi (03/02/2014)

    Photo : VOA
    Votre fidele et devoue serviteur a l¡¦insigne honneur de porter a la Tres Haute Attention de Votre Majeste, qu¡¦en perspective des echeances d¡¦avril relatives a l¡¦examen par le Conseil de securite de l¡¦ONU de la question du Sahara du Sahara marocain, ce Departement a eu, a leur demande, des contacts par les responsables americains et britanniques.
    I- Entretien avec le Directeur du Moyen Orient et de l¡¦Afrique du Nord, a la Maison Blanche
    Le Secretaire General du Departement a eu, le mercredi 29 janvier, un entretien telephonique avec M. Prem Koumar qui a ete le principal negociateur du Communique final ayant sanctionne la Visite de Sa Majeste le Roi-Que Dieu L¡¦assiste- a Washington, en novembre dernier. M. Koumar a souligne ce qui suit:
    ..h . La Visite Royale a Washington a ete une reussite. Nous avons ete impressionnes par le caractere substantiel des discussions .. . Cette visite a rendu plusieurs pays jaloux ..
    „h . Nous apprecions le serieux avec lequel vous envisagez la mise en oeuvre des conclusions de la Visite Royale .. . Nous voulons travailler dans la confiance mutuelle et la bonne foi ..
    „h . Nous mesurons toutes les actions specifiques que le Maroc a entreprises dans le domaine des droits de l¡¦homme, dans le cadre de son processus national (droits de l¡¦homme, migration¡K) . ;
    „h . Je voudrais souligner les trois points qui ont ete discutes en relations avec les droits de l¡¦homme au Sahara. Il est important pour nous tous de demontrer, bien avant avril, que des actions concretes ont ete prises et que du progres a ete realise. Nous devons nous debarrasser de toute difficulte eventuelle ..
    1- Pour le Tribunal militaire :
    „h . Nous saluons l¡¦engagement de Sa Majeste le Roi dans ce sens. nous nous felicitons du progres realise. Nous comprenons que le projet de texte modifiant le mandat du tribunal militaire est pret. Nous esperons qu¡¦il sera mis dans le circuit legislatif avant le mois d¡¦avril .
    2- Pour la legalisation des ONG :
    „h . Nous comprenons que pour l¡¦ASVDH un jugement existe et nous esperons qu¡¦il sera execute .. . Pour CODESA : nous comprenons que cette association n¡¦a pas soumis de demande et nous esperons que si c¡¦est le cas elle serait legalisee ..
    3- Pour l¡¦interaction avec le HCDH :
    „h . Nous considerons qu¡¦il est important que des visites des membres du HCDH au sud soient effectuees avant avril. Nous comprenons que c¡¦est une question compliquee et que vous avez des arguments legitimes. Ceci dit nous pensons que c¡¦est un element qui nous permettra tous les deux d¡¦envisager le mois d¡¦avril avec beaucoup de serenite. Nous sommes prets a travailler avec vos allies francais pour que cette visite se deroule dans les meilleures conditions.
    „h C¡¦est un element sur lequel le President lui-meme a ete briefe. Blinken a ete charge de faire le suivi necessaire. .
    En reaction, le Departement a precise ce qui suit :
    1- La Visite Royale a permis effectivement de renouveler et d¡¦enrichir l¡¦agenda de la relation bilaterale. Les Instructions Royales ont ete donnees pour assurer le suivi des conclusions de cette Visite. La Visite Royale et son processus de preparation ont ete l¡¦occasion d¡¦apporter des clarifications et des precisions qui devraient permettre a nos relations bilaterales d¡¦evoluer dans la serenite et la confiance.
    2- Sur le Sahara, la position americaine doit aller au-dela de l¡¦echeance d¡¦avril et evaluer la situation a l¡¦aune de l¡¦evolution des relations bilaterales et des enjeux, politiques, securitaires et economiques regionaux. Un climat de lethargie prevaut dans ce dossier au niveau international en raison dublocage du processus onusien, de la crispation de la position algerienne depuis quelques mois et du contexte politique interne difficile dans ce pays a l¡¦approche des elections presidentielles,
    3- Seul le Maroc tente de creer une dynamique positive par des actions internes structurantes et audacieuses, entre autres : le rapport du conseil Economique, Social et environnemental sur le nouveau modele de developpement economique dans la region, le renforcement des actions du CNDH, la reception de 2 procedures speciales, le suivi de la visite de Juan Mendes, le changement au niveau de l¡¦administration territoriale, le redeploiement d¡¦elements des services de securite , la convention entre le Ministere de l¡¦Interieur et le CNDH sur la gestion des manifestations ¡K.
    4- Les autres parties n¡¦ont fait aucune action pour repondre aux demandes de la communaute internationale (recensement et protection des refugies, acces du HCR. Respect des droits de l¡¦homme dans les camps de Tindouf¡K). Ce n¡¦est pas la partie qui a fait le plus d¡¦effort qui doit subir la pression.
    5- Les trois questions mentionnees doivent etre considerees dans le cadre du processus continue de reforme au Maroc et dans le respect de l¡¦integrite de son modele politique, economique et social.
    6- C¡¦est dans ce contexte, que s¡¦inscrit la question de la reforme du Tribunal militaire. La reaction positive du Souverain a la recommandation du CNDH a permis de declencher un processus d¡¦adaptation de la legislation en vigueur. Comme l¡¦a
    souligne le President du CNDH, il est fort possible qu¡¦avant le mois d¡¦avril le nouveau texte soit introduit dans le processus legislatif. Bien entendu, comme dans d¡¦autres pays, le Tribunal militaire pourrait rester competent pour juger des civils dans des cas extremes et exceptionnels.
    7- Pour ce qui est des ONG :
    „h un dialogue national est en cours qui touche a toutes les dimensions de cette question (statut, financement, action, gouvernance¡K.). Le CNDH prepare egalement un avis sur ce sujet. Cet avis portera sur la situation de l¡¦ensemble des ONG non autorisees au Maroc et qui presidera de la vocation et de la sensibilite droits-de-l¡¦hommistes de cette institution. Ce traitement doit se faire en conformite avec la loi marocaine qui offre un espace considerable pour les ONG actives dans le domaine des droits de l¡¦homme.
    „h Le cas d¡¦ASVDH est lie a l¡¦application d¡¦une decision de la justice marocaine ; tandis que CODESA n¡¦a jamais depose de demande de legalisation. Si elle venait a la faire, elle sera traitee conformement a la loi marocaine en vigueur.
    „h Cette question des ONG doit etre examinee avec lucidite et discernement. Une ONG dont l¡¦unique objectif est de defendre l¡¦independance du Sahara, en reliant les positions du polisario et de l¡¦Algerie, n¡¦apporte rien a la cause des droits de l¡¦homme. Les positions politiques font, en effet, l¡¦objet du mandat de M. Ross et sont discutees dans le cadre du processus onusien.
    „h Il est surprenant de voire que les USA, qui soutiennent l¡¦autonomie, evoque la legalisation d¡¦une structure politique entierement affiliee au polisario. La loi marocaine ne peut pas etre ignoree ou adaptee pour satisfaire une seule ONG.
    8- Concernant la visite du HCDH :
    „h Le Maroc, dans un geste de bonne volonte, a decide d¡¦invite la Haut commissaire aux droits de l¡¦homme pour effectuer une visite a Rabat.
    „h Cette visite devrait permettre de discuter sans tabou de toutes les questions liees aux droits de l¡¦homme sur l¡¦ensemble du territoire national.
    „h Malheureusement, certaines parties tentent d¡¦instrumentaliser cette visite, en mettant la pression sur Mme Pillay pour se rendre au Sahara.
    A la fin de l¡¦entretien M. Koumar a precise les points suivants :
    „h . Beaucoup de choses positives ont ete faites par le Maroc. Nous apprecions vos efforts et nous allons tenir compte de tous ces elements. Nous comprenons la difficulte du contexte bilateral avec l¡¦Algerie. Nous allons examiner egalement ce qu¡¦ils ont fait. Nous voulons vous aider.
    „h La question de la visite de l¡¦equipe du HCDH est importante pour nous. Nous pouvons travailler ensemble pour qu¡¦elle se deroule dans de bonnes conditions ..
    II- Entretien avec l¡¦Ambassadeur du Royaume-Uni a Rabat :
    Au cours de l¡¦entretien qu¡¦il a eu, le 31 janvier, a sa demande, au siege du Departement, M. Clive Alderton, a indique ce qui suit :
    „h Le Royaume Uni salue les efforts et les realisations . importantes . du Maroc ;
    „h La mobilisation des autres parties est . extreme a Londres ., il est necessaire de maintenir la concertation entre Rabat, Londres et New York afin d¡¦eviter toute surprise en avril 2014 ;
    „h A cet egard, le Maroc devrait communiquer plus sur les actions et les efforts accomplis dans ce dossier ;
    „h Il serait judicieux d¡¦adresser une lettre aux membres du Conseil de Securite, bien avant avril, afin de les informer des actions entreprises par le Maroc depuis avril dernier. Le Royaume Uni a travers son Representant Permanent a New York serait pret a aider a la formulation du contenu et a la definition du timing approprie pour l¡¦envoi de cette lettre ;
    „h Il est fondamental pour le Royaume Uni qu¡¦une decision des autorites marocaines soit arretee pour fixer un delai de reponse aux requetes transmises au gouvernement par le CNDH;
    „h Le Royaume Uni reitere son offre de cooperer avec le Maroc pour la formation des forces de l¡¦ordre locales a la gestion des manifestations dans le cadre de la . Community policing ..
  • Ban pide retomar negociaciones sobre el Sahara y permitir trabajo de enviados

    El secretario general de la ONU, Ban Ki-moon, pidió hoy que se retomen cuanto antes las negociaciones sobre el Sahara Occidental y confió en que los enviados de la organización a la zona, Christopher Ross y Kim Bolduc, puedan ejercer sus labores.
    Lo hizo a través de su portavoz, Stéphane Dujarric, un día después del discurso pronunciado el jueves por el rey Mohamed VI de Marruecos con motivo del 39 aniversario de la Marcha Verde.
    « La ONU espera la rápida vuelta del proceso de negociación y del asesoramiento del enviado personal del secretario general, Christopher Ross », dijo el portavoz en una conferencia de prensa.
    Ross no viaja desde enero a la zona y ha transmitido a algunos interlocutores su pesimismo sobre una posible solución al conflicto.
    Mientras tanto, Bolduc, nombrada en mayo representante de la ONU en el Sahara Occidental y nueva jefa de la Minurso, aún no se ha incorporado a su puesto, algo que Dujarric confió en que ocurra pronto.
    Aunque no se han explicado las razones oficiales de la espera, el ministro marroquí de Exteriores, Salahedín Mezuar, se quejó en septiembre de que Marruecos « no había sido consultado » por la ONU y dio a entender que no aceptaría su llegada hasta que se resolvieran algunos puntos de su mandato.
    Dujarric, mientras tanto, no quiso entrar a analizar el discurso de Mohamed VI y se limitó a señalar que la ONU seguirá con su trabajo para tratar de resolver el conflicto.
    « Hemos visto el discurso y continuamos comprometidos con nuestro trabajo en base al mandato del Consejo de Seguridad sobre el Sáhara Occidental », señaló.
    En su intervención, el monarca aseguró que la « autonomía es lo máximo que ofrecerá Marruecos » como solución al conflicto y rechazó cualquier propuesta para ampliar el mandato de la Misión de la ONU en el Sahara Occidental (Minurso), que tiene sede en El Aaiún, capital de este territorio.
    Además, rechazó cualquier plan para ampliar el mandato de la Misión de la ONU en el Sáhara Occidental (Minurso), que tiene sede en El Aaiún, capital de este territorio.
    « Marruecos dispone de sus instrumentos e instituciones propias (…) para encargarse de todas las cuestiones relacionadas con los derechos humanos » apuntó el monarca, en respuesta a las propuestas en ese sentido que las Naciones Unidas han contemplado en los últimos años.
  • Chiffres sur la spoliation des ressources naturelles du Sahara Occidental par le Maroc

    SPOLIATION DES RESSOURCES NATURELLES DU SAHARA OCCIDENTAL PAR LE MAROC
    I- Pêche
    La richesse des ressources a permis au Maroc d’implanter ses ressortissants dans un pays qu’il a occupé.
    Peu de Sahraouis travaillent dans ce secteur.
    Cette activité engendre des implications importantes au niveau de la démographie de la région, ce qui complique davantage le conflit.
    Les ports de Dakhla et de Lâayoune sont les plus importants en terme d’activité de pêche pour le Maroc.
    L’Union Européenne et la Russie sont les deux acteurs les plus importants dans la région.
    La commission européenne devrait cesser immédiatement l’octroi de permis pour les navires de l’UE qui pêchent dans les eaux au large du Sahara Occidental jusqu’à ce qu’une solution pacifique soit trouvée au conflit.
    Le peuple Sahraoui est contre cet accord car il n’a pas été consulté avant qu’il soit signé par le Maroc et l’UE.
    Les réserves de poissons au large du Sahara Occidental n’appartiennent pas au Maroc, mais à son peuple, les Sahraouis.
    L’accord de pêche est immoral : l’UE finance l’occupant marocain pour pêcher au Sahara Occidental, alors que le peuple du Sahara Occidental, le propriétaire du poisson, souffre de malnutrition.
    Toutes les organisations sahraouies de la partie occupée du Sahara Occidental dénoncent cet accord.
    Le Maroc n’a toujours pas présenté de preuve pour démontrer que les activités de pêche au Sahara Occidental bénéficient au peuple Sahraoui. Aucune partie des 40 millions d’euros annuels de l’accord de pêche ne bénéficie à la population sahraouie.
    L’Union Européenne affirme ne pas savoir comment le Maroc utilise ces 40 millions.
    L’UE gaspille l’argent des contribuables européens.
    D’un point de vue économique, c’est le pire accord de pêche signé par l’UE.
    Selon deux cabinets de consultants engagés par la Commission européenne pour évaluer l’accord de pêche avec le Maroc : pour chaque euro payé, l’UE n’obtient que 65 cents en retour.
    II- Exploration pétrolière
    Le Maroc procède à l’exploration offshore et onshore au Sahara Occidental malgré le fait que l’ONU ait qualifié une telle activité d’illégale (avis de Hans Corell).
    Le Maroc dispose aujourd’hui de 4 blocs pour l’exploration pétrolière au Sahara Occidental. L’ ONHYM, a accordé 3 licences pour des companies étrangères :
    – Energy Offshore Morocco HC, filaile de la compagnie Kosmos Energy Ltd, pour le bloc de Boujdour.
    – La compagnie irlandaise San Leon Morocco Ltd et la compagnie anglaise Longreach Oil and Gas Ventures hold, pour le bassin de Tarfaya.
    – San Leon et Longreach bénéficient d’une licence pour l’exploration à Zag, en coopération avec l’ONHYM. Cette région pourrait contenir des réserves de gaz.
    – L’ONHYM procède actuellement à l’exploration onshore à Boujdour.
    Depuis 2011, le Maroc a identifié 4 nouveaux blocs qui ne sont pas encore accordés à aucune compagnie.
    III- Les phosphates
    En 1968, 1600 Sahraouis étaient employés dans l’industrie de phosphate. Aujourd’hui, la plupart d’entre eux ont été remplacés par des Marocains qui se sont installés dans le territoire,
    L’industrie du phosphate emploie aujourd’hui seulement 200 Sahraouis d’une force totale de travail de 1900 employés,
    Très peu de Sahraouis ont été promus depuis 1975, la plupart ont été licenciés.
    Aujourd’hui, la production du phosphate de Bou Craa s’élève à 40 % de la production totale du Maroc,
    La production annuelle de Bou Craa en phosphate est d’environ 3 millions de tonnes, ce qui contribue fortement au revenu national du Maroc,
    Les importations cumulées à la Compagnie Norvègienne Yara s’élevaient à 27 000 tonnes au cours de 1995 à 2005.
    Cette industrie a permis de drainer d’énormes ressources au profit du Maroc.
    L’existence d’une discrimination entre les employés sahraouis et marocains. Rares sont les Sahraouis qui ont bénéficié d’une promotion et nombreux sont licenciés.
    Le Sahara est en mesure de devenir le deuxième exportateur mondial des phosphates (derrière le Maroc).
    Parmi les compagnies ayant cessé d’importer les phosphates du Sahara, le géant norvégien Yara et la société américaine Mosaic.
    Des navires spécialisés dans le transport de phosphates ont renoncé à leurs activités au Sahara Occidental après avoir eu connaissance des aspects éthiques et juridiques de ce commerce.
    De nombreuses résolutions de l’ONU soutiennent la conclusion selon laquelle l’extraction et le commerce des phosphates du Sahara Occidental sont contraires au droit international.
    IV- L’agriculture
    La stratégie du Maroc consiste à faire travailler des milliers de colons marocains dans le secteur des fruits et légumes notamment dans la partie sud du Sahara Occidental.
    Récemment, l’agriculture a explosé dans la région de Dakhla.
    Le développement du secteur évoqué par le Maroc se fait sans la participation de la population sahraouie qui ne profite d’aucune recette.
    Les tomates, concombres et melons produits dans le territoire occupé sont destinés aux marchés de l’Europe, de l’Amérique du nord et l’ex URSS.
    Pour l’irrigation, l’eau est tirée de 300 à 600 mètres de profondeur, d’une importante nappe souterraine d’eau fossile non-renouvelable
    V- Les Chiffres
    Pêche
    Entre 100 à 200.000 personnes travaillent dans l’industrie de la pêche au Sahara Occidental dont la majorité écrasante sont des marocains.
    Selon l’accord de pêche Maroc- UE, 13,5 millions d’euros devrait servir à promouvoir une pêche durable. Or, d’après Europaportalen, seulement 15% de l’argent disponible a servi à développer la pêche marocaine.
    Les phosphates
    En 1768, 1600 travaillaient dans l’industrie des phosphates, la majorité d’entre eux a été remplacée par les « colons » marocains.
    200 Sahraouis seulement sont employés sur un total de 1900.
    Les phosphates de à Boucraa représente 10% de la production totale du Maroc avec une production de 3 millions de tonnes.
    L’agriculture
    La surface arable au Sahara Occidental s’élève à 1 million d’hectare.
    Les grandes zones irriguées sont situées dans un rayon de 70 km autour de la ville de Dakhla,
    Aux fins d’irrigation, l’eau est tirée d’une profondeur de 100 à 600 mètres, à partir d’une vaste couche de fossiles souterraine non renouvelables,
    Plus de 10.000 personnes sont employées dans l’industrie de la tomate dans la région de Dakhla, au Sahara Occidental occupé. La plupart des employés sont d’origine marocaine.
  • KBC oblige les Algériens à écouter une chanson glorifiant l’occupation du Sahara occidental par le Maroc

    La chaîne algérienne privée « KBC » a contraint les Algériens, hier, à écouter une chanson glorifiant l’occupation marocaine du Sahara occidental, lorsque la candidate marocaine « Ibtissam tiskat » a interprété la chanson  » la voix du roi Hassan II, l’appel du désert », à l’occasion du 39e anniversaire de l’invasion du Sahara occidental par le Maroc autrement appelée « La Marche verte », et ce, lors du programme « Star Academy 10» diffusé sur la chaîne libanaise « LBC » et la chaîne privée algérienne « KBC ».
    Rahim Megdoud