Mois : novembre 2014

  • Sahara Occidental : Nouvelle diatribe de Mohammed VI contre l’Algérie

    Le discours hostile à l’encontre de l’Algérie du roi alaouite, prononcé jeudi à l’occasion du 39e anniversaire de ce qui est appelé la «Marche verte», confirme la volonté du makhzen à provoquer notre pays et, en même temps, détourner l’opinion publique marocaine des problèmes internes.
    Un discours faisant fi de la réserve diplomatique et dont les prémices sont apparues avec l’incident créé par les services du roi, il y a une quinzaine de jours, sur le tracé frontalier ouest entre les deux pays : un contrebandier marocain blessé par balle par un GGF algérien. S’ensuivirent des attaques d’une rare violence des médias et des partis politiques contre l’Algérie. Mohammed VI parle ainsi d’une «vérité» qu’il semble seul à connaître : «Nous parlons de la réalité et de la vérité que tout le monde connaît (…).
    Cette vérité, chaque fois que les Marocains l’évoquent, le gouvernement, les partis et la presse marocains sont systématiquement accusés de s’attaquer à l’Algérie.» Quelques phrases plus loin, il évoque ouvertement le vrai problème, mais selon sa vision réductrice : «Faute de faire assumer sa responsabilité à l’Algérie en tant que principale partie dans ce conflit (le Sahara occidental) il n’y aura pas de solution…»
    Peu convaincant dans sa diatribe, il titille la fibre patriotique de ses sujets en ces termes : «Si le Maroc n’a ni pétrole ni gaz, alors que l’autre partie possède un ‘billet vert’ qui, croit-elle, lui ouvre les portes au mépris du droit et de la légalité, nous avons, en revanche, nos principes et la justesse de notre cause. Mieux encore, nous avons l’affection des Marocains et leur attachement à leur patrie.»
    Il faut bien croire que le roi ne dort plus tant la pression pèse sur ses épaules, à l’approche des échéances concernant les résolutions de l’ONU. La Coupe d’Afrique que le Maroc refuse d’organiser à la date prévue, avec toutes les conséquences désastreuses qu’il doit endosser, n’est pas une mince affaire pour Mohammed VI, qui a plus d’un dossier épineux à gérer. Mais ce qui rend aussi le roi furieux, c’est le refus de l’Algérie de rouvrir sa frontière terrestre avec le Maroc. Une frontière, pour rappel, par laquelle pas moins de 100 tonnes de drogues ont été introduites ces six derniers mois.
    Chahredine Berriah
  • La chanson qui fait scandale sur la chaine algérienne de télévision privée KBC

    Les téléspectateurs algériens addictes des programmes de variétés musicales ont été désagréablement surpris en regardant avant-hier la chaine de télévision privée KBC. Celle-ci a en effet diffusé « Star Académie 10 », un programme de la chaine de télévision libanaise CBS avec une chanson qui fait scandale.
    Cette chanson est interprétée par la marocaine Ibtissem Tekset et dont le titre « Sawt Hassan thani younadi Sahara » (la voix de Hassan II appelle le Sahara ). Cette chanson a été produite à l’occasion de la célébration du 39ème anniversaire, par le Maroc, de la tristement célèbre « marche verte » au cours de laquelle les forces armées royales avaient occupé indûment les territoires du Sahara occidental qui venaient d’être abandonnés par les colonisateurs espagnols, jusque-là puissance administrant cette partie du Maghreb.
    Cette chanson est un éloge flatteur dédié à la mémoire de feu Hassan II, l’artisan de l’occupation du Sahara Occidental. Le Makhzen, actuellement en butte à des difficultés internes au royaume cherche à forer le consensus à travers la question du Sahara. Au moment où son projet d’autonomie interne peine à avancer sur le plan international, le régime marocain ne rate pas le moindre espace, la moindre tribune pour continuer à vendre le mensonge historique de la marocanité du Sahara occidental, alors qu’il s’agit d’une entreprise d’occupation coloniale qui dure depuis 1975.
    Une forfaiture
    Mais, à la limite c’est de bonne guerre pour le régime marocain qui a la hantise de l’autodétermination, une option incontournable, mais delà à ce que ce mensonge historique trouve écho sur une chaine de télévision privée algérienne relève de la haute trahison vis à vis des principes immuables de la position de l’Algérie quant à l’autodétermination des peuples.
    On se demande comment la chaine de télévision algérienne KBC a pu se prêter à une telle forfaiture en diffusant cette chanson, sachant que la position de l’Algérie sur la question du Sahara Occidental est basée sur des principes intangibles, à savoir le référendum d’autodétermination du peuple Sahraoui. C’est à se demander aussi si cette chaine de télévision privée ne roule t-elle pas pour les intérêts du Makhzen tant le scandale de la diffusion, en direction des téléspectateurs algériens, de cette chanson de propagande, sur la soit disant marocanité du Sahara Occidental, pose des questions légitimes sur les initiateurs de cet acte répréhensible qui a provoqué l’indignation générale !
  • Los derechos culturales. Los derechos olvidados. Intercambio a través de la poesía

    Lugar: Alliance Française Sabadell
    Día: Sábado, 8 de noviembre Hora: 19:30h
    El sistema de derechos humanos reconocido internacionalmente protege la identidad cultural de las personas y los pueblos i el conocimiento de la propia lengua , en el marco del respeto a la diversidad cultural, fomenta la participación de todos en las artes y la protección de los patrimonios culturales, y reconoce los derechos de autor, pero también el derecho de todos a beneficiarse del progreso científico. Los derechos culturales, a menudo olvidados en el debate de los derechos humanos, son el eje de este ciclo de talleres que organizamos en el marco de los actos de conmemoración de los 25 años de hermanamiento de Sabadell con Argub con la intención de acercar este tema a toda la ciudadanía.
    En muchos países del sur están llevando a cabo diferentes genocidios culturales que revierten en la privación de libertades y la vez provocan que muchas personas o bien tengan que renunciar a su identidad o bien se vean obligados a ser refugiados.
    Participarán en el acto cuatro poetas: Bahia Awah, Toni Quero, Ali Salem Iselmu y David Madueño. La introducción previa y la conducción del acto será a cargo de la Sra. Estela Pareja, de la Comisión Catalana de ayuda al Refugiado
    Poetas que participaran:
    – Bahia Awah: profesor honorario de Antropología Social en la Facultad de Filosofía de la Universidad Autónoma de Madrid (UAM). Originario del Sáhara Occidental, su vida ha transcurrido entre La Habana (Cuba), Argel (Argelia) y Madrid. A los 25 años comenzó a escribir poesía, en la que el exilio, el destierro, la injusticia y la añoranza son temas recurrentes. Estudioso de la cultura saharaui, ha impartido conferencias en países como Estados Unidos, Canadá, Italia y España. Es miembro fundador de la Generación de la Amistad Saharaui. Forma parte de la Asociación de Antropología, de la Universidad Autónoma de Madrid, Antropología en Acción.
    – Toni Quero: es licenciado en Filología Hispánica. Actualmente trabaja de editor. Ha publicado poemas y microrrelatos. Su primera obra, Los adolescentes furtivos, ha sido galardonada con el Premio Internacional de Literatura Antonio Machado 2009. Traducido al francés, Quero ha sido saludado como una de las voces más prometedoras de su generación. Sus poemas han sido publicados en revistas literarias españolas, francesas y mexicanas y ha participado en diferentes festivales, entre ellos el festival «Un livre à la mer» de Collioure.
    – Ali Salem Iselmu: se formó en Cuba, país que tiene relaciones diplomáticas con la República Sahrauí y que acogió a muchos niños saharauis, ofreciéndoles la posibilidad de estudiar. En Cuba terminó la carrera de periodismo en la Universidad de Oriente. Volvió a los campamentos a finales de 1995 y empezó a trabajar en la Radio Nacional Saharaui como locutor y redactor de los servicios informativos en la sección que emite en lengua castellana. En el año 2000 se trasladó a España y decidió abrir su espacio profesional y seguir profundizando en su formación, lo que le permitió participar en varias antologías de poesía saharaui. Ha publicado varios artículos de opinión y colabora con el espacio Poemario por un Sahara Libre. Actualmente vive en el País Vasco y trabaja como traductor con la Universidad del País Vasco (UPV).
    – David Madueño: poeta y colaborador de Quadern de les idees, les arts i les lletres

  • Solicitud de amparo a Ban Ki Moon

    Su Excelencia Ban Ki-Moon
    Secretario General

    Organización de las Naciones Unidas
 
    Re: Coordinadora Estatal de Asociaciones Solidarias con el Sáhara (CEAS-Sahara), Red de estudios sobre efectos de minas terrestres y muros en el Sahara Occidental (REMMSO), Asociación de Familiares de Presos y Desaparecidos Saharauis (AFAPREDESA),Observatorio Asturiano de Derechos Humanos para el Sahara Occidental, Observatorio Aragonés para el Sahara Occidental, Asociación Andaluza de Juristas por el Sahara (AJASAHARA) y Justicia i Pau.
    Se entrega en Rabuni (Tinduf-Argelia), el 6 de Noviembre de 2014, en presencia de los y las artistas participantes en los VIII Encuentros Internacionales de Arte y Derechos Humanos del Sahara Occidental, ARTifariti 2014, organizados por la Asociación de Amistad con el Pueblo Saharaui de Sevilla (AAPSS) y el Ministerio de Cultura de la RASD; y de la mano de Antonio Maíllo, Coordinador general de IULV-CA, los Presidentes de AJASAHARA, Francisco Serrano, y AFAPREDESA, Abdeslam Omar, y el responsable de ARTifariti y Presidente de la AAPSS, Fernando Peraita, que rubrican en nombre de los remitentes y suscriben la petición expresada en esta carta.
    Su Excelencia:
    Nuestras organizaciones, sociales y jurídicas, iniciaron hace cinco años una trayectoria de denuncias contra el Gobierno español que pedían la paralización de la venta de armas a Marruecos por poner estas operaciones en riesgo los derechos de la población saharaui. Informarle que en los últimos diez años, nuestro país ha vendido 193 millones de euros en armamento a Marruecos, siendo el país destinatario del mayor número de armas españolas dentro del continente africano.
    Ante la sistemática vulneración de los Derechos Humanos en el Sáhara Occidental, de la que usted es consciente como refleja en su informe al Consejo de Seguridad del 10 de abril de 2014, diferentes actores de la sociedad civil tomamos la iniciativa de presentar denuncias administrativas contra dichas exportaciones por entender inaceptable que España otorgara, de esta manera, apoyo logístico, militar y político a la potencia que ocupa ilegalmente el territorio después de una agresión militar.
    Le adjuntamos a esta carta la nueva denuncia que hoy 6 de Noviembre de 2014, efemérides de la Marcha Verde, hemos interpuesto simultáneamente en los campamentos saharauis y en Madrid, y un histórico de las acciones legales y administrativas emprendidas por nuestras organizaciones en un intento de paralizar la autorización de venta de armas españolas a Marruecos. Estas exportaciones son ilegales, ya que contravienen entre otros compromisos internacionales el “Tratado sobre Comercio de Armas” del que España es firmante; causa de impunidad, otorgando respaldo político a un régimen autoritario; y dejan en situación de indefensión a la población del Sahara Occidental, a la que paradójicamente nuestro país debería proteger en su estatus de Potencia Administradora como le reconoce la legalidad internacional y más recientemente los propios Tribunales españoles (Auto de la Sala de lo Penal de la Audiencia Nacional emitido, confecha 4 de julio de 2014, en el caso de la muerte violenta del ciudadano español Baby Liamday Buyema, ocurrido en la mañana del día 8 de noviembre del 2010).
    Hemos solicitado a nuestro Gobierno que investigase la presencia en el Sahara Occidental de material militar vendido por España a Marruecos, como los vehículos de alta movilidad técnica VAM TAC, cuya venta autorizó el Ministerio de Comercio durante los años 2008, 2009 y 2010 y que hemos visto rodeando los colegios de El Aaiún. Tenemos las fotografía que así lo atestiguan.
    Hemos solicitado a nuestro Gobierno que suspendiese la autorización de venta de armamento a Marruecos al existir indicios racionales de que el material podía ser empleado en acciones con fines de represión interna o en situaciones de violaciones de los derechos humanos. El Gobierno sí lo hizo en el caso Libia en 2011 y Egipto y Taiwán en 2013. Y tenemos pruebas y testimonios de que la violación de los Derechos Humanos en el Sahara Occidental ocupado es una realidad, además de sus propios informes, así lo ratifican los de sus Relatores, los de la Unión Europea (el más reciente el Informe Tannock de 22 de octubre de 2013) o los de prestigiosas organizaciones independientes como Human Rights Watch, el Centro Robert F. Kennedy para la Justicia y los Derechos Humanos, Amnistía Internacional o Freedomhouse.
    Sin embargo, hasta la fecha, el Gobierno español ha dado carpetazo a nuestras denuncias y ha rechazado su tramitación; priorizando la exportación de armamento frente a la protección de los derechoshumanos y la prevención de los conflictos, y siendo imposible el control jurídico y ciudadano de las autorizaciones administrativas en estas transacciones armamentísticas.
    Por eso, ante esta situación de desamparo y movidos por nuestra preocupación acerca de las violaciones de los derechos humanos del pueblo saharaui, nos dirigimos a SE para solicitarle que, como depositario del “Tratado sobre comercio de armas”, exija a España el cumplimiento de las obligaciones que le incumben como país firmante de dicho Tratado, en concreto las prohibiciones establecidas en los Artículo 6 y 7, que limitan la transferencia dearmas, municiones o componentes a países donde puedan ser utilizados para cometer o facilitar graves violaciones del derecho internacional humanitario y de los derechos humanos.
    Además le instamos a que exija a nuestro país que respete las Resoluciones de Naciones Unidas, tanto en su condición de potencia administradora, que viola sus compromisos internacionales al autorizar ventas de armas a quien ocupa ilegalmente y por la fuerza un territorio que se encuentra a día de hoy pendiente de descolonización; como a los principios y fines enunciados en la Resolución 2625 (XXV) de 1970 de la Asamblea General donde se indica el deber de los Estados de abstenerse de instigar, ayudar o participar en actos de guerra civil o de consentir actividades organizadas dentro del territorio de los pueblos en proceso de descolonización encaminadas al uso de la fuerza, denunciando el deber de no recurrir a cualquier medida que prive a los pueblos coloniales a ejercer su derecho a la autodeterminación y conminando a los estados de abstenerse de toda medida que pueda agravar la situación de modo que ponga en peligro el mantenimiento de la paz y la seguridad internacionales.
    Le agradecemos de antemano su consideración de esta petición.
    Atentamente,
    Antonio Maíllo 
    Coordinador general de IULV-CA 
    Francisco Serrano 
    Presidente de AJASAHARA
    Fernando Peraita 
    Presidente de la AAPSS y Productor Ejecutivo de ARTifariti 
    Abdeslam Omar 
    Presidente de AFAPREDESA
  • Réaction de l’ONU au discours du roi du Maroc

    L’ONU n’a pas tardé à réagir au discours du roi Mohammed VI du 6 novembre. Discours entièrement dédiée à la question du Sahara Occidental et dans lequel le souverain marocain a fait preuve d’intransigeance et de défiance envers la communauté internationale.

    Dans son point de presse d’hier´, le porte-parole du Secrétaire Général de l’ONU, M. Stefan Dujarric, a été questionné par le correspondant du site Inner Press City :
    Question : Quelle est votre réponse au discours de roi du Maroc dans lequel il a déclaré, malgré la présence d’une mission onusienne pour la célébration d’un référendum, « il faut insister sur le fait que la souveraineté du Maroc sur l’ensemble de son territoire est immuable, inaliénable et non négociable » et que « Non à toute tentative de révision des principes et paramètres de négociation, ainsi qu’à toute autre tentative visant à reconsidérer ou élargir le mandat de la Minurso, y compris la question d’observation des droits de l’Homme » ? ; 
    Réponse : Nous avons, évidemment entendu le discours, nous réiterons notre attachement autant à notre travail comme au mandat du Conseil de Sécurité sur le Sahara Occidental. A cet égard, l’ONU cherche la reprise du processus des négociations au plus vite et la facilitation à l’Envoyé Personnel du SG, M. Ross, ainsi que le déploiement du RS du SG pour le Sahara Occidental, Kim Bolduc, qui est aussi le chef de la mission de paix MINURSO. Comme vous le savez, M. Ross et Mme Bolduc ont informé le Conseil de Sécurité en date du 27 october. Après cela, le Conseil de Sécurité a reitéré son souhait de voir réaliser les facilités `pour M : Ross ainsi que de voir Mme Bolduc prendre ses fonctions à la tête de la MINURSO le plus vite possible. Nous attendons avec impatience les visites de M. Ross à la région ainsi que le déploiement de Mme Bolduc.

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=u03nFgcgejM]

  • Mohamed VI souffle le chaud et le froid

    C’est devenu une tradition chez les responsables politiques marocains de s’en prendre à l’Algérie chaque que l’occasion se présente. Après les membres du gouvernement de Benkirane, c’est au tour du roi Mohamed VI de jeter la pierre à son voisin de l’Est, l’Algérie.
    Jeudi dernier, dans un discours à l’occasion du 39e anniversaire de la « Marche verte » sur le Sahara occidental le souverain a consacré une grande partie de son discours à l’Algérie, affirmant qu’il « n’y aura pas de solution » au Sahara occidental sans l’Algérie. Selon lui, « faute de faire assumer sa responsabilité à l’Algérie en tant que principale partie dans ce conflit, il n’y aura pas de solution ». 
    Et le roi de prévenir que « le Maroc restera dans son Sahara et le Sahara demeurera dans son Maroc jusqu’à la fin des temps », soulignant que Rabat ne pouvait aller au-delà de sa proposition d’autonomie pour le Sahara occidental. Il explique que « le choix du royaume d’ouvrir la porte à la négociation ne portait et ne portera en aucune manière sur sa souveraineté », précisant que « l’initiative d’autonomie est le maximum que le Maroc puisse offrir ». Selon Mohammed VI, « le Maroc ne peut pas faire plus de concessions ». 
    Il « n’acceptera jamais que sa souveraineté soit l’otage de conceptions idéologiques et d’orientations stéréotypées de certains fonctionnaires internationaux », a-t-il ajouté, dans une allusion à peine voilée à Christopher Ross, envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU qui n’a plus effectué de mission dans la région depuis janvier dernier. 
    En 2012, le royaume avait un temps retiré sa confiance au diplomate américain, le soupçonnant de « partialité ». Dans son allocution, Mohammed VI a également réaffirmé son rejet catégorique de toute nouvelle tentative d’élargissement du mandat de la mission de l’ONU au Sahara occidental (Minurso) à la question des droits de l’homme.
    L’an dernier, les Etats-Unis avaient élaboré un projet de résolution en ce sens au Conseil de sécurité, avant de renoncer à la dernière minute. Pour autant, le souverain marocain, même s’il affirme que l’Algérie est partie prenante du conflit au Sahara occidental, laisse entre ouverte la porte d’une possible amélioration des relations bilatérales algéro-marocaines en appelant ses sujets à ne pas nuire à son voisin de l’Est. « Pour autant, dit-il cela n’implique pas de nuire à l’Algérie, à sa direction ou à son peuple, auquel nous portons la plus haute estime et le plus grand respect. Nos mots sont pesés et leur sens est clair ».
    Les campagnes médiatiques et les attaques fréquentes de ses ministres contre l’Algérie ? Pour le roi, ce ne sont que des constats de vérité. 
    « Mais, nous parlons de la réalité et de la vérité que tout le monde connaît. Cette vérité, chaque fois que les Marocains l’évoquent, le gouvernement, les partis et la presse marocains sont systématiquement accusés de s’attaquer à l’Algérie», a-t-il soutenu, affirmant que « si le Maroc n’a ni pétrole, ni gaz, alors que l’autre partie possède un billet vert dont elle croit qu’il lui ouvre les portes, au mépris du droit et de la légalité, nous avons, en revanche, nos principes et la justesse de notre cause ».
    « Mieux encore, nous avons l’affection des Marocains et leur attachement à leur patrie » a-t-il insinué et de considérer que « se leurre celui qui croit que la gestion de l’affaire du Sahara se fera au moyen de rapports techniques orientés ou de recommandations ambiguës s’appuyant sur la tentative de concilier les revendications de toutes les parties». En juillet dernier, l’Algérie avait réagit à des propos tenus par le ministre marocain des Affaires étrangères contre l’Algérie sur le dossier du Sahara occidental les qualifiant « d’irresponsables ».
    Le chef de la diplomatie marocaine Salaheddine Mezouar, avait qualifié de « minable » l’attitude de l’Algérie sur le dossier du Sahara occidental. « Les propos irresponsables contre l’Algérie de hauts dirigeants gouvernementaux marocains renouent avec une pratique bien connue de fuite en avant que la partie marocaine remet au goût du jour à chaque fois que le processus du parachèvement de la décolonisation du Sahara occidental enregistre une avancée», avait indiqué Abdelaziz Benali Cherif ,porte-parole du MAE, dans une déclaration à l’APS. 
    « L’Algérie, dont la position sur la question du Sahara occidental s’identifie au consensus international et à la doctrine des Nations unies ne peut que rejeter fermement les accusations fallacieuses émises par lesdits dirigeants marocains et regrette profondément un tel comportement qui heurte frontalement les valeurs que partagent les peuples algérien et marocain frères », avait encore indiqué Benali Cherif. Quelle sera la réaction d’Alger ? Sûrement que la sagesse et le pragmatisme l’emporteront comme ce fut le cas jusqu’à aujourd’hui pour ne pas insulter l’avenir.
    Par : SADEK BELHOCINE
  • Testimonio de la viuda de una víctima del ataque de Gdeim Izik

    Tuelia Mohamed-Fadel Belgasem, nacida en 1968, es la viuda del mártir Brahim Daudi, asesinado el día 8 de noviembre de 2010 en Gdeim Izim, durante el brutal desmantelamiento del campamento saharaui montado en las afueras de El Aaiún, capital ocupada del Sáhara Occidental.
    La señora Belgasem, hasta benefició de ningún tipo de indemnización por parte de los asesinos de su marido, el Estado marroquí. Tiene dos hijos, y no tiene ningún fuente de ingreso para satisfacer las necesidades de su familia.
    El campamento de Gdeim Izik fue una protesta pacífica para reivindicar derechos sociales y una mejora de las condiciones de vida en los territorios ocupados del Sáhara Occidental. Sólo pedían trabajo, alojamiento y seguridad social. La respuesta de la policía fue un violento de la policía marroquí secundada por el ejército y la gendarmería.
    Según la declaración de la señora Belgasem, su marido murió de una bala que le había perforado el hombro y hasta ahora no fue contactada por las autoridades marroquíes para comunicarle las condiciones de la muerte de su marido

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=Lmxupnjq8Zc]

  • Alger en mode wait and see

    Lors de son discours lu jeudi dernier à l’occasion de la célébration par le Maroc du 39e anniversaire de la «Marche verte », le monarque chérifi en s’est montré une nouvelle fois on ne peut plus catégorique : «Le Maroc restera dans son Sahara et le Sahara demeurera dans son Maroc jusqu’à la fin des temps. »
    PAR SABRINA MILOUDI ET YOUNES SAADI
    De la sorte, Mohamed VI ferme d’emblée la voie à un règlement diplomatique, non sans manquer de tancer le voisin de l’est auquel il fait porter la responsabilité d’un processus de décolonisation jamais mené à son terme. La détermination de Mohamed VI est d’autant plus marquée que cette fois-ci, il donne une dimension économique au conflit dans la mesure où il rappelle ce qui a été investi par le Maroc dans cette région, se laissant aller à un exercice de comparaison entre ce que fut et ce qu’est devenu le Sahara occidental. 
    «Depuis la récupération de notre Sahara, pour chaque dirham des recettes de la région, le Maroc investit 7 dirhams dans son Sahara, dans le cadre de la solidarité entre ses régions et entre les enfants de la Patrie unie. Quant aux indicateurs de développement humain dans la région, ils étaient, en 1975, inférieurs de 6 % par rapport aux régions du Nord du Maroc, et de 51 % par rapport à la moyenne nationale en Espagne. Aujourd’hui, ces indicateurs dans les Provinces du Sud dépassent de loin la moyenne des autres régions du Royaume », a-t-il affirmé et de «vendre» une nouvelle fois le plan proposé par le royaume pour régler cette question, considérant que « la régionalisation [plan d’autonomie] que nous appelons de nos vœux a vocation à valoriser la richesse et la diversité hu- maine et naturelle [du Sahara occidental] ». 
    Et les messages au voisin algérien n’ont pas manqué lors de son discours ; à commencer par ce qu’il pense être un « conflit artifi ciel ». A ce propos, Mohamed VI accuse directement « l’Algérie de ne pas assumer sa responsabilité en tant que principale partie dans ce conflit », à laquelle il conditionne toute « solution » au conflit, alors que de son côté, le Front Polisario revendique l’indépendance du Sahara occidental à travers l’organisation d’un référendum d’autodétermination. Il appelle également les Nations unies ainsi que les Etats-Unis « à tenir une position claire sur ce conflit », affirmant que le « Maroc n’a aucun complexe pour négocier avec qui que ce soit, aussi bien directement que par le biais de la médiation onusienne ». 
    Et de rappeler que « l’initiative d’autonomie est le maximum que le Maroc puisse offrir dans le ca- dre de la négociation pour trouver une solution défi nitive à ce confl it régional », signifiant une fin de non-recevoir à « la tentative visant à modifi er la nature de ce conflit régional en le présentant comme une affaire de décolonisation » tout comme il dit « non à toute tentative de révision des principes et paramètres de négociation, ainsi qu’à toute autre tentative visant à reconsidérer ou élargir le mandat de la Minurso, y compris la question d’observation des droits de l’homme ». 
    DOUBLE LANGAGE 
    Cependant, Mohamed VI n’en oublie pas pour autant ce qu’est devenu le contexte actuel au niveau international, marqué par le péril djihadiste, en nuançant le propos : « Le Maroc [est] un pays actif dans l’action menée pour ga- rantir la sécurité et la stabilité dans la région […] et un partenaire dans la lutte antiterroriste […] Pour autant, cela n’implique pas de nuire à l’Algérie, à sa direction ou à son peuple, auquel nous portons la plus haute estime et le plus grand respect. Nos mots sont pesés et leur sens est clair », a-t-il poursuivi. Sauf qu’il revient à la charge en soulignant que « si le Maroc n’a ni pétrole, ni gaz, alors que l’autre partie possède un ‘‘ billet vert ‘‘ dont elle croit qu’il lui ouvre les portes, au mépris du droit et de la légalité, nous avons, en revanche, nos principes et la justesse de notre cause ». 
     A l’heure ac- tuelle, l’Algérie n’a pas encore réagi aux propos de Mohamed VI et préfère étudier et analyser en profondeur le contenu de ses déclarations. Contacté par Reporters en fin d’après-midi, hier, le ministre des Aff aires étrangères, Ramtane Lamamra, a déclaré au téléphone que « nous sommes en train d’étudier la réponse à donner à ces nouvelles accusations à l’égard de l’Algérie ». « Soit nous allons organiser une conférence de presse, soit nous publierons un communiqué », a-t-il déclaré. Rappelons que la «Marche verte a été initiée le 6 novembre 1975 par Hassan II qui a forcé le passage du Sahara occidental, territoire occupé à l’époque par le colon espagnol, dans le giron du royaume. 
  • La ONU ausente en el Sáhara Occidental. Mohamed VI no transige y pide a EEUU una posición clara

    El enviado especial del secretario general de la ONU, Ban Ki-moon, para el Sáhara Occidental, Christopher Ross, no viaja desde enero a la zona para reanudar las conversaciones para hallar una solución al conflicto. Y desde mayo esperan en El Aaiún a la nueva jefa de la MINURSO, la misión de Naciones Unidas para el referéndum en el Sáhara, pero los dos siguen sin poder realizar su cometido.
    Christopher Ross ha comentado su pesimismo sobre una posible solución al conflicto y sobre Kim Bolduc el ministro marroquí de Exteriores, Salahedín Mezuar, cuestionó su nombramiento por no haber sido consultado y dejo ver que no aceptaría su llegada hasta que se resolvieran “aclaraciones” sobre su mandato. También el embajador de Marruecos en la ONU, Omar Hilale, se sumó a las pegas que constantemente pone su país y el 12 de agosto dijo en Nueva York que el proceso político pasa obligatoriamente por la « neutralidad » de la Secretaría de las Naciones Unidas y que cualquier tentativa de « superación » del mandato de la MINURSO podría hacer peligrar su presencia.
    Ahora, justo después del discurso de Mohamed VI con motivo del 39 aniversario de la “Marcha Verde , Bam Ki-moon ha pedido que se retomen lo antes posible las negociaciones sobre el Sáhara Occidental y espera que tanto Christopher Ross como Kim Bolduc puedan hacer su trabajo.
    El discurso de Mohamed VI ha estado plagado de advertencias. Si en 2013 dijo que no pensaba hipotecar el futuro del Sáhara Occidental (sus “provincias del sur”) a la evolución de la cuestión en el marco de la ONU, en 2014 ha rechazado « toda tentativa de revisión de los principios y parámetros de negociación » como solución al conflicto. Si en 2013 dijo que no aceptaba lecciones de nadie en materia de Derechos Humanos, en 2014 ha asegurado que Marruecos es “el único país de la región que colabora con los mecanismos especiales del Consejo de Derechos Humanos de las Naciones Unidas”, pero se niega a “cualquier tentativa de reconsiderar la misión de la MINURSO o ampliar sus prerrogativas para incluir la cuestión del control de los derechos humanos”.
    Mohamed VI ha asegurado este año que la iniciativa de autonomía es lo máximo que Marruecos puede ofrecer, en el marco de la negociación, y después de agradecer su “consideración al Secretario General de las Naciones Unidas así como a las grandes potencias internacionales, especialmente a los Estados Unidos de América”, por su contribución para encontrar una solución, ha pedido que tengan “una postura clara con respecto a este conflicto”.
    Y lo ha pedido así: “Si bien reconocen que Marruecos es un modelo de desarrollo democrático y un país de peso cuando se trata del afianzamiento de la seguridad y estabilidad de la región, amén de ser un socio en la lucha contra el terrorismo, sin embargo, no dejan de comportarse con cierta opacidad cuando se trata de la cuestión de su integridad territorial”. A esto ha añadido que “sin responsabilizar a Argelia como parte principal en este conflicto, no habrá solución ».
    El Catedrático de Derecho Constitucional de la Universidad de Santiago de Compostela Carlos Ruiz Miguel, especialista en temas árabes, ha escrito en su blog “Desde El Atlántico” que la palabras de Mohamed VI revelan que Marruecos se encuentra cada vez más aislado en su posición expansionista y que la reacción a este cada vez mayor aislamiento es una desafiante intransigencia hacia la ONU y los Estados Unidos”.
    El discurso más intransigente
    Para él es uno de los discursos más intransigentes de todo el reinado de Mohamed VI. “Quizá un único discurso de similar intransigencia no se escucha desde el año 2000 cuando presionó para que se suspendiera el referéndum de autodeterminación. Pero a diferencia de lo que ocurría en la primera fase de su reinado, en la que esa intransigencia contaba con el apoyo de Francia y de Estados Unidos, aquí no parece que se cuente con ese apoyo”.
    Concluye que Mohamed VI se encuentra más aislado que nunca, “Y esto significa que el debate y la próxima resolución del Consejo de Seguridad en abril de 2015 pueden tener una intensidad y gravedad enormes. Para entonces, España estará sentada en el Consejo de Seguridad. Si la falta de una « postura clara » de Francia y Estados Unidos persiste, el majzen intentará ejercer una presión brutal sobre España (terrorismo, emigración). Pero en esa situación, puede que ni el eventual (y, a mi juicio, indeseable y estratégicamente errado) apoyo de España evite que la ONU dé un paso cualitativo hacia la solución del conflicto del Sahara Occidental”.
    En el blog “Poemario por un Sáhara Libre” se ha reseñado que el diario marroquí Alifpost ha titulado el discurso “El rey consciente de la vía que seguirá el tema del Sáhara Occidental a nivel mundial en los próximos meses, ataca a Naciones Unidas y a Washington” y que la información recoge que Mohamed VI critica que Washington está apoyando a Naciones Unidas al considerar el problema del Sahara como un problema de descolonización dentro de la IV Asamblea General.
    Mohamed VI ha conmemorado la “Marcha “Verde” que organizó su padre, Hassan II, en noviembre de 1975 para apoderarse de lo que aún era el Sáhara español, lo que consiguió con los acuerdos de Madrid, a pesar de que el Consejo de Seguridad de Naciones Unidas insto a Marruecos a retirar “inmediatamente del territorio del Sáhara Occidental a todos los parti­cipantes”.
    Desde los territorios ocupados por Marruecos, la “Marcha Verde” tiene un triste recuerdo. Hmad Hammad vicepresidente del Comité de Defensa del Derecho a la Autodeterminación del Pueblo Saharaui (CODAPSO) ha escrito que el 6 de noviembre se ha convertido en un día sagrado para los marroquíes que festejan el asesinato de los saharauis que escapaban por el desierto.
    “Lo que es un día de alegría para los marroquíes, es un día de luto para los saharauis”. “Luto y pena para los miles de desaparecidos y los centenares de enterrados injustamente en las tristes fosas comunes. Los marroquíes festejan ese día como el día de la victoria contra los saharauis, considerados infieles comunistas. De hecho los marroquíes, cuando invadieron nuestra tierra, llevaban el Corán en las manos: lo llevaban de manera injusta ya que cumplían las órdenes de su rey, el dictador Hassan II, quien cometió una matanza de saharauis en el territorio del Sahara Occidental”.
    Y concluye: “Hoy en día, los saharauis que vivimos en las zonas ocupadas tenemos que aguantar ver cómo los colonos y los militares marroquíes están alegres y de fiesta alzando sus banderas por doquier, mientras los saharauis contemplan en silencio y lloran a sus muertos y sus desaparecidos; es totalmente injusto lo que está pasando; realmente es una realidad muy dura que el pueblo saharaui soporta cada año. Unos festejan las muertes que provocaron mientras que otros lloran las muertes de sus seres queridos. Es un escenario trágico y una realidad doliente”.
  • Maroc : Mohamed VI dans le déni et la fuite en avant

    Alors que son pays est dans une situation économique catastrophique poussant ses sujets à manifester en masse et qu’il a conduit le Maroc dans un isolement diplomatique sans précédent par la poursuite de sa folle politique d’occupation du Sahara occidental, le monarque marocain fait dans le déni et la fuite en avant.
    Ainsi, dans l’un de ses rares discours à ses sujets qu’il a prononcé jeudi, à l’occasion du 39e anniversaire de la sinistre «marche verte», le roi du Maroc s’en est pris violemment à l’Algérie en l’accusant à la fois d’être «la principale partie» dans le conflit du Sahara occidental, et d’entretenir un climat de tension dans la région. «Faute de faire assumer sa responsabilité à l’Algérie en tant que principale partie dans ce conflit, dit-il, il n’y aura pas de solution. Et faute d’une perception responsable de la situation sécuritaire tendue qui sévit dans la région, il n’y aura pas de stabilité.» 
    Tentant d’atténuer l’impétuosité de ses propos, Mohammed VI ne s’est pas privé de montrer du doigt l’Algérie comme le principal souci de son royaume : «Pour autant, clamera-t-il, cela n’implique pas de nuire à l’Algérie, à sa direction ou à son peuple, auquel nous portons la plus haute estime et le plus grand respect. Nos mots sont pesés et leur sens est clair. Mais nous parlons de la réalité et de la vérité que tout le monde connaît.» 
    De quelle réalité et de quelle vérité le souverain alaouite veut-il parler ? Il n’en dit pas mot. Il se contente de corroborer la campagne de dénigrement lancée par les médias et les politiques à sa solde, en déclarant : «Cette vérité, chaque fois que les Marocains l’évoquent, le gouvernement, les partis et la presse marocains sont systématiquement accusés de s’attaquer à l’Algérie.» 
    Usant de termes frisant l’effronterie, Mohammed VI cherche visiblement à attiser le feu de la haine : là ou le discours devient franchement cynique c’est lorsque ce souverain aux pouvoirs d’un autre âge et à la fortune évaluée a plus de 18 milliards de dollars, déclare que « le Maroc n’a ni pétrole ni gaz, alors que l’autre partie possède un «billet vert», dont elle croit qu’il lui ouvre les portes, au mépris du droit et de la légalité, mais nous avons, en revanche, nos principes et la justesse de notre cause. Mieux encore nous avons l’affection des Marocains et leur attachement à leur patrie.» 
    Mettant l’accent sur la question sahraouie, le roi réitère son refus de toute solution s’inscrivant dans un cadre international, en maintenant son projet de «large autonomie» pour les territoires sahraouis occupés comme seule alternative à la situation actuelle : «il se leurre celui qui croit que la gestion de l’affaire du Sahara se fera au moyen de rapports techniques orientés ou de recommandations ambiguës s’appuyant sur la tentative de concilier les revendications de toutes les parties.» Mohammed VI a habitué ses sujets à des sorties incendiaires contre l’Algérie à chaque anniversaire de la «marche verte», une action par laquelle son père, Hassan II, avait assis son autorité sur le Sahara occidental contre la volonté du peuple sahraoui et des pays voisins. Mais il faut dire que sa diatribe de ce jeudi est montée d’un cran, car pour la première fois, il assume l’escalade verbale déclenchée par ses ministres et ses relais médiatiques. 
    Nous reviendrons plus en détail sur cette nouvelle dérive du souverain alaouite qui n’hésite pas a dilapider les deniers du peuple marocain pour son occupation illégale du Sahara occidental et pour nuire à l’Algérie en finançant des lobbyistes et en corrompant des hommes politiques et des journalistes .
    Mokhtar Bendib