Mois : novembre 2014

  • L’affabulation à défaut d’arguments nobles

    Ce qui s’appelle pompeusement la «Marche verte», n’est qu’une entreprise de bluff mettant à l’épreuve, au début novembre 1975, le 6 plus exactement, les institutions mondiales pour la paix et la sécurité entre les nations
    Par Nadir Bacha
    Ce qui s’appelle pompeusement la «Marche verte», n’est qu’une entreprise de bluff mettant à l’épreuve, au début novembre 1975, le 6 plus exactement, les institutions mondiales pour la paix et la sécurité entre les nations. Les principales, l’Organisation des nations unies et la Cour internationale de justice, avaient arrêté en instance que ce pays n’a aucune souveraineté sur le Sahara occidental et reconnaissent explicitement l’ascendant sur ces territoires des populations qui l’occupent depuis des siècles jusqu’au jour où l’Espagne a décidé de se retirer. Elles avaient prévu pour cela un référendum d’autodétermination faisant s’exprimer les populations vivant dans les territoires colonisés. Et c’est cette formulation de la consultation directe envisageant la solution définitive qui ne veut pas entrer dans l’esprit des dirigeants marocains, à leur tête le roi Mohamed VI. Qui continue de cultiver le leurre et la hâblerie sur le devoir universellement admis de la propriété du Sahara occidental. Dont l’étau de son règlement légitime est en train de se refermer sur lui et sur la fumisterie de ses démarches affabulatrices qui n’ont pas de place dans les convenances diplomatiques en cours dans le monde.
    Au lendemain du rapport de la Cour internationale de justice sur la question de la décolonisation et la destinée du Sahara occidental, le roi Hassan II, le géniteur de l’actuel souverain, a carrément menti à ses sujets en leur disant que cet organe judiciaire mondial a été favorable aux doléances marocaines. Il s’en est suivi alors un appel de mobilisation pour une marche «pacifique» vers les territoires du Sud, encore partiellement occupées par les forces espagnoles. Cette opération a été précédée par un monumental travail de propagande, de bourrage de crâne, et d’excitation à la haine du voisin algérien, déclaré par le palais comme l’ennemi empêcheur de l’unité du royaume. Mais entretemps, dans le déroulement de cet endoctrinement tous azimuts, le monarque, tout le temps vêtu de sa tenue militaire, avait chargé en secret son armée d’aller occuper certaines positions stratégiques dans les parties libérées par les troupes espagnoles. Dès lors, tous les 6 novembre, le palais orchestre une cérémonie festive, dans laquelle il tente de noyer les innombrables misères que traverse la majorité des sujets en évoquant ce jour de «gloire» du recouvrement de souveraineté sur les territoires sahariens, sans jamais manquer d’y adjoindre la diffamation, voire le blasphème sur les autorités algériennes. Et d’année en année, plus la précarité gagne sur les populations marocaines et que les prémices de la révolte se dessinent, mieux la diatribe est acerbe qui cible le grand voisin oriental. Réitérant qu’il est le danger permanent pour le bonheur du Maroc.
    Pour ce 39e anniversaire, le roi ne mâche pas ses mots dans l’offensive, il va plus loin que qu’il n’a jamais été jusque-là : pour lui l’Algérie est la principale cause du conflit du Sahara occidental. Et que la résolution du problème saharien doit nécessairement passer par le désintéressement de l’Algérie sur cette question. C’est-à-dire que l’Algérie doit, du jour au lendemain, se réveiller le matin pour aller renier ses principes. En plein novembre, les valeurs de liberté qui ont conduit l’Algérie au consentement pour le sacrifice du dixième de sa population. Traitant du volet sécuritaire le roi du Maroc déclare carte sur table, dans un arrière bruit de menace, qu’il ne faut pas compter sur une stabilité dans la région tant que les Algériens ne se décident pas à une «perception responsable» sur la question du voisinage. Par perception responsable il s’agit de comprendre que les dirigeants algériens sont tenus -s’ils veulent la paix pérenne et garantie- d’applaudir aux manigances du palais dans l’entreprise de priver les Sahraouis de leurs bien légitimes, et de l’aider auprès des instances internationales penchées sur ce problème, pour que, dorénavant, elles calibrent leurs résolutions selon les desiderata marocains. C’est facile, a l’air de dire le roi, avec l’argent du pétrole et du gaz, au lieu de drainer cette richesse dans le but «d’ouvrir des portes au mépris du droit et de la légalité, pour acheter les rapports techniques orientés ou les recommandations ambiguës dans le dessein de concilier les revendications de toutes les parties». Après sa presse, il croit convaincre ses sujets 
    avec ça. 
    N. B.
  • Espionnage marocain en Islande

    Pour contrecarrer toute action politique ou solidaire contraire à la position du Maroc dans la question du Sahara Occidental, les ambassades et consulat marocains se livrent à des activités d’espionnage dans tous les pays du Monde, particulièrement en Europe.
    .Une lettre envoyée par l’Ambassade du Maroc en Islande le 27 février 2014,fait état d’un « relais local, ayant ses entrées au sein de l’institution précitée», en référence au Parlement islandais. 
    Selon la même source, il a été chargé de « faire les démarches nécessaires en vue de contrecarrer l’examen par le parlement » d’un « projet de résolution introduit par un groupe de huit parlementaires islandais sur la Question Nationale », à savoir le Sahara Occidental.
    « A cet effet, ajoute la lettre, notre contact s’est réuni, aujourd’hui, avec respectviement un membre de la commission des Affaires Etrangères, le Président de la Commission des Affaires Etrangères, ainsi que le Speaker du parlement islandais ».
    Lire la suite de la lettre :
  • Un roi parmi les plus riches de la planète

    Dans son discours, insultant et mensonger à l’égard de l’Algérie, le monarque marocain parle de «dollars» qu’il n’aurait pas,et qu’il se suffit de «l’amour» de son peuple qu’il dépèce allègrement. En effet, il se trouve que Mohammed VI s’en tire plutôt bien du côté fortune,et il figure parmi les monarques les plus riches du monde. Il est à la tête d’un joli pactole s’élevant à près de 5 milliards de dollars sans parler de son immense patri- moine. Il caracole à la septième place des rois les plus aisés du monde sur une liste comprenant quinze souverains. C’est ce que révèle le palmarès du magazine améri- cain “Forbes”. 
    La publication spécialisée dans l’évaluation des fortunes des grandes célébrités de ce monde, notamment les monarques, plaçait déjà le roi du Maroc à la tête du classement relatif à l’accroisse- ment des richesses pour l’année 2008. Sa fortune dépasse ainsi la fortune de l’émir du Qatar et elle est six fois supérieure à celle de l’émir du Koweït. Il laisse à la traîne les fortunes du prince de Monaco, Albert II,de la reine d’Angleterre, Elisabeth II, et de la reine Beatrix des Pays-Bas. Mouhamed VI perçoit une liste civile de centaines de milliers de dollars mensuels non soumis à l’impôt. 
    Dans son article, Forbes souligne également que l’entretien et la maintenance des douze palais royaux, répartis sur tout le territoire marocain, nécessitent une dépense évaluée à plus de 1 million de dollars par jour. Car le palais est un gros employeur, avec pas moins de 1 100 postes budgétaires pour une masse salariale annuelle d’environ 70 millions de dollars. 
    Le budget dédié au parc automobile est de plus de 7 millions de dollars, auxquels s’ajoutent quelque 2 millions de dollars de dépenses vestimentaires. “Mohammed VI a amassé, depuis qu’il a succédé à son père Hassan II, en 1999, une importante fortune qui fait de lui l’un des monarques les plus riches de la planète”, selon des familiers de la monarchie marocaine .“Jamais Hassan II ni la famille roya- le ne sont apparus dans les classements des fortunes mondiales, établis notamment par le magazine américain Forbes”, ajoute cet observateur.Alors qu’elle était estimée à 500 millions de dollars au début des années 2000, la fortune de Mohammed VI a en effet été multipliée par cinq en 2008 déjà selon le magazine américain. Et encore, ce n’est que la partie visible de l’iceberg. La fortune royale a toujours été enveloppée d’un halo de mystère. Rares, sont les personnes qui ont osé faire des estimations de cette fortune. 
    Dans les années 1990, Abdelmoumen Diouri,un opposant au régime, avait tenté de faire l’inventaire des biens de Hassan II. L’estimation, fortement contestée par le palais, établissait la fortune royale à quelque 10 milliards de francs en dépôt dans différentes banques européennes et américaines. Elle comprend, au Maroc, une vingtaine de palais, plusieurs milliers d’hectares de terres agricoles qui ont été pour la plupart confisquées aux colons à la suite de la “marocanisation”instaurée par Hassan II, le groupe Omnium nord-africain (ONA : mines, agro-indus- trie, communications, assurances, distribu- tion),la Sevam (emballage,embouteillage), Primarios (mobilier), la Compagnie chérifienne des textiles (CCT : textiles, films de serre agricole)… Plusieurs immeubles à Paris et à New York,de nombreuses pro- priétés en France et aux États-Unis. 
    Au début de son règne, l’entourage du monarque avait peaufiné pour lui une image de “roi des pauvres”, qui a vite cédé la place à celle d’un roi amasseur de fortunes.Aujourd’hui, il est plus que jamais présent dans le paysage économique du pays.Détenteur de la plus imposante fortu- ne du pays,le roi est à la fois premier entrepreneur, premier banquier, premier exploitant agricole,etc.“Monarque exécu- tif”, comme il insiste pour le rappeler dans certains de ses discours,il bénéficie de pou- voirs constitutionnels lui conférant le statut hégémonique de juge et partie. Cette situa- tion suscite de plus en plus de commen- taires appuyés de la part d’investisseurs nationaux et étrangers. On se souvient du coup d’éclat de Miloud Chaâbi, patron d’Ynna Holding, qui a appelé à ce que le monarque “sorte des affaires”. 
    La prévalence de la monarchie dans le secteur économique n’a jamais été aussi forte. Elle s’est accentuée depuis la mort de Hassan II. L’argument qui veut que le chef de l’État soit aussi aux commandes de l’éco- nomie pour mener la locomotive d’un royaume à la croissance présente plusieurs limites. La manière déséquilibrée dont sont menées ses affaires et la prédation de ses holdings depuis son accession au trône bat en brèche cette argumentation. La fortune royale a toujours été un grand tabou. L’estimation de Forbes est bien en deçà de la réalité. M.B.
    Le Courrier d’Algérie, 09/11/2014
  • Gdeim Izik, cuatro años ya y sin culpables marroquíes

    Gdeim Izik ha sido la manifestación pacífica más importante llevada a cabo por el pueblo saharaui, para reivindicar sus derechos sociales, civiles, políticos y económicos, que llevan 39 años siendo enajenados y violados de manera sistemática por las autoridades y las fuerzas de ocupación marroquíes. El Campamento Gdeim Izik, que supuso un ejercicio de autodeterminación del pueblo saharaui al poder demostrar su impecable capacidad organizativa, fue también el detonante de la Primavera Árabe.
    El 10 de octubre de 2010, miles de saharauis salieron de las ciudades ocupadas del Sáhara Occidental y organizaron un campamento de protesta a poco más de 15 km de la capital, El Aaiún, bajo la organización de varias familias unidas en la llamada Coordinación de Familias Sin Vivienda. Era el Campamento Gdeim Izik, donde más de 20.000 saharauis reivindicaron sus derechos, a través de una acción pacífica consistente en la creación de un campamento similar al de sus familiares refugiados en el desierto del Sahara argelino.
    Poco menos de un mes después, el 8 de noviembre, el ejército y la policía marroquí desalojaron de forma violenta el campamento, a las 5.30h de la madrugada, quemando las jaimas y arrasando con vehículos 4×4 todo cuanto se cruzaba en su camino, con apoyo de patrullas de presión y seguimiento desde helicópteros. En el operativo de desmantelamiento por la fuerza, dos saharauis y ocho policías marroquíes resultaron muertos, así como se computaron cientos de heridos entre la población saharaui durante los enfrentamientos que se sucedieron en el mismo campamento y, posteriormente, en la ciudad de El Aaiún, en una reacción descrita por los defensores de Derechos Humanos como de “ira extrema” hasta entonces desconocida.
    Según los datos aportados por fuentes oficiales, fueron detenidos 300 civiles saharauis, de los cuales apenas una centena fueron puestos en libertad sin cargos en las primeras 48 horas, si bien todos ellos han denunciado malos tratos y torturas por parte de las fuerzas policiales de ocupación marroquíes. De los más de 200 presos restantes, 162 fueron trasladados a la Cárcel Negra de El Aaiún; 4 fueron juzgados en primera instancia y condenados a 3 meses de prisión, sin la presencia de sus familias y sin derecho a disponer de letrada defensa. 20 más obtuvieron la libertad provisional y otros 24 civiles fueron enviados a la cárcel de Salé 2, en Rabat, donde permanecieron más de dos años en prisión preventiva hasta la celebración del juicio ante un Tribunal Militar, junto a otro que fue juzgado en rebeldía. Las sentencias emitidas el 17 de febrero de 2013 se llevaron por delante las esperanzas de justicia del pueblo saharaui. 9 cadenas perpetuas; 4 condenas a 30 años; 7 a 25 años; 3 a 20 años y 2 presos que salieron en libertad al haber cumplido la suya con los años de prisión preventiva. La mayor prueba de que este juicio militar no ofreció garantía alguna a los presos del llamado “Grupo Gdeim Izik” es que uno de ellos, Lbakal Laarabi, estaba en prisión desde un mes antes del inicio del Campamento de la Dignidad y aun así, sin haber participado, fue sentenciado a 25 años.
    Hoy se cumplen 4 años de aquel desproporcionado ataque de las fuerzas de ocupación marroquí contra la población civil saharaui. Esta noche es una noche más en vela, porque todos los presos saharauis permanecen en huelga de hambre en protesta por aquella brutalidad y en exigencia de condiciones dignas en las cárceles marroquíes. Desde Dales Voz a Las Víctimas nos solidarizamos con el Pueblo Saharaui, con los familiares de los fallecidos y, especialmente, con los presos políticos del Grupo Gdeim Izik y sus familias, así como alzamos la voz en la exigencia de intervención internacional para que sea anule dicho juicio militar y sean liberados. Nos unimos a cuantos exigen la apertura de Comisiones de Verdad, Justicia y Reparación que depuren las responsabilidades de las fuerzas de ocupación marroquí.
    © Dales Voz a Las Víctimas
  • Sáhara, 39 años de olvido

    En 1975 fue invadido por Marruecos y sus habitantes viven desde entonces en el exilio o presos en su propia tierra, sin que la comunidad internacional haga nada por ellos.
    Hace unos años tuve la oportunidad de viajar a los campamentos de refugiados del Sáhara, donde los saharahuis subsisten desde hace 39 años exiliados en un recóndito lugar del desierto argelino. Allá encontré un pueblo generoso, hospitalario y pacífico, que también es orgulloso, valiente y que incluso está dispuesto -si fuera necesario- a dar su vida por poder volver a su tierra. Sus habitantes se esfuerzan por ser optimistas a pesar de las desgracias que les han acompañado en los últimos años e intentan vivir dignamente con lo poco que tienen. 
    Probablemente, el único pecado que han cometido los saharahuis es el de la ingenuidad. El error de confiar en que el tiempo les daría la razón, la justicia vencería a los intereses políticos y económicos, y el camino de la paz les conduciría hasta la victoria.
    El pueblo saharaui exiliado en los campamentos de refugiados se ve obligado -en contra de sus creencias- a malvivir de la cooperación internacional para conseguir agua, alimentos y algunos medicamentos que la mayor parte del tiempo escasean. A pesar de estas y otras muchas carencias, afirman que lo que más necesitan es que el mundo escuche su voz, conozca quienes son, su historia y las injusticias que les han hecho llegar al punto en el que ahora se encuentran. Piensan que sólo así podrán volver a su país, al lugar al que pertenecen y que por justicia les pertenece.
    Este mes se cumplen 39 años del conflicto que les impidió establecerse como un país independiente, les llevó a una dura guerra y les obligó a un exilio forzado. Esta es su historia:
    La marcha verde 
    Después de haber sido durante más de cien años una colonia española, a principios de la década de los setenta el Sáhara Occidental estaba a punto de conseguir su ansiada independencia. España se había comprometido con la autodeteminación del Sáhara y había prometido realizar un referéndum en un proceso de transición dentro de la descolonización de África en el que el Sáhara Occidental dejaría de ser una provincia española para convertirse en un país libre.
    Pero el 6 de noviembre de 1975 todo cambió. Una astuta estrategia del Rey marroquí Hasán II, que se aprovechó de la delicada situación en la que se encontraba España en esos momentos con las tropas ya retirándose del Sáhara y el dictador Franco a punto de morir, envió a 350.000 civiles desarmados y a 25.000 militares a invadir el Sáhara Occidental, en una operación que se ha denominado “La marcha verde”.
    En un primer momento, el ejército español estableció una frontera militar para que los marroquíes no pudieran ocupar el territorio del Sáhara Occidental y denunció al consejo de seguridad de la ONU la “invasión encubierta” que estaba llevando a cabo Marruecos. Sin embargo, España no estaba dispuesta a iniciar una guerra contra Marruecos en un momento de tanta inestabilidad política, ya que incluso la victoria en esta guerra habría concluido con la descolonización del territorio del Sáhara Occidental.
    La traición de España
    Finalmente, las autoridades españolas consideraron que una guerra contra Marruecos era un enfrentamiento inútil y España abandonó el Sáhara a su suerte, permitiendo así su anexión al territorio Marroquí. Con esta maniobraEspaña traicionó a una colonia con la que siempre había tenido buenas relaciones, incluso el entonces Príncipe de España Juan Carlos I había prometido a los saharahuis unos días antes de la marcha verde que “España nunca les iba a abandonar”.
    En 2013, gracias a la filtración de Wikileaks de documentos clasificados, se supo que España pactó en secreto con Marruecos y accedió a abandonar el Sáhara y dejarlo en manos Marroquíes a cambio de una salida “elegante” y sin disturbios. En las manifestaciones saharahuis se puede escuchar un lema que se repite una y otra vez: “Marruecos culpable; España responsable”
    La guerra contra Marruecos y Mauritania y la promesa de la ONU 
    En el momento que España abandonó el Sáhara, dejándolo a merced del ejército marroquí, los propios saharahuis liderados por el Frente Polisario (Frente Popular de Liberación) tuvieron que enfrentarse a los ejércitos de Marruecos y Mauritania (este última se retiraría en 1979).
    Los bombardeos de Marruecos obligaron a mujeres y niños a exiliarse en un terreno del desierto argelino, mientras los hombres y parte de las mujeres combatían al poderoso ejército de Marruecos con un sistema de guerrillas.
    En los campamentos de refugiados las mujeres, que tienen un rol muy importante en la sociedad saharahui, construyeron los campamentos en los que hoy todavía siguen asentados la mayoría de saharahuis (unos 180.000) bajo unas condiciones de extrema dureza, con un calor abrasador que llega a superar los 50º en verano durante el día y noches en las que la temperatura desciende bruscamente llegando incluso a helar en invierno
    El alto el fuego se produjo en 1991 después de que laONU se comprometiera a celebrar un referéndum de autodeterminación del Sáhara Occidental. Una consulta que a día de hoy, 39 años después de que empezara el conflicto y 23 desde que se comprometieron a realizar el referéndum, todavía no se ha celebrado ni se espera que se realice, ya que en estos años Marruecos ha incentivado a la población marroquí a trasladarse al territorio ocupado para tener posibilidades de éxito en caso de que algún día finalmente se celebre.
    39 años de espera 
    Poco ha cambiado la situación desde entonces. El Sáhara Occidental sigue perteneciendo a Marruecos y los saharahuis siguen viviendo divididos bajo el yugo marroquí en la zona ocupada (en la que son maltratados y en muchas ocasiones sufren detenciones, palizas y agresiones injustificadas) o exiliados en un desierto inhóspito cercano a la ciudad argelina de Tinduf.
    La esperanza de que se celebre un referéndum se ha disipado con los años y la comunidad internacional, cómplice con su silencio, prefiere mirar hacia otro lado para no comprometer las alianzas económicas que la mayoría de los países mantiene con Marruecos.
    Una de las pocas esperanzas que tienen los padres saharahuis es la de que sus hijos estudien para que puedan tener un futuro digno. Algunos de los países que históricamente se han solidarizado con la causa saharahui como Cuba, Argelia o Libia, pagaban los estudios universitarios de los niños con mejores calificaciones en sus respectivos países. Por otra parte, el programa “Vacaciones en Paz” permite que muchos niños pasen los veranos con familias españolas que los acogen, en los que aprovechan para combatir la desnutrición que muchos de ellos sufren, les realizan chequeos médicos y, sobre todo, es una oportunidad para que los niños aprendan y se diviertan lejos del agobiante calor del verano saharahui y la demoledora rutina de los campamentos de refugiados.
    En la actualidad, con la crisis de España, la decadencia de Cuba y el derrocamiento de Muamar el Gadafi en Libia, las ayudas son cada vez menores y son muy pocos los niños que pueden salir de los campamentos de refugiados y estudiar una carrera o un oficio que les sirva para ayudar a su pueblo y tener la posibilidad de ser independientes económicamente.
    Estos días se habla mucho del 25 aniversario de la caída del Muro de Berlín, pero hay otro muro del que no se habla, aquel que construyó Marruecos y que se ha denominado como “Muro de la Vergüenza”. Se trata de un muro de 2.720 km de longitud plagado de minas antipersona y con más de 100.000 soldados destinados a protegerlo. Construido en mitad del desierto, tiene la única finalidad de que los saharahuis que se encuentran en el exilio no puedan regresar a su país de origen.
    A pesar de todo, los saharahuis no se resignan a vivir eternamente en el exilio y quieren volver a su tierra de forma pacífica, pero mientras la comunidad internacional los ignore y los destierre al olvido, poco pueden hacer más que seguir esperando.
  • Songes et mensonges d’un monarque

    Le discours surréaliste de Mohammed VI, souverain du seul pays au monde qui «célèbre» une occupation coloniale est émaillé de contre-vérités, mais qui montre l’isolement du Maroc qui revient a ses litanies des années Hassan II et des procès gratuits faits à l’Algérie.
    D’ailleurs, à chaque fois qu’il est acculé sur le plan international en raison notamment de la pugnacité du représentant du secrétaire général de l’Onu Christopher Ross, Le monarque qui montre curieusement qu’il n’a aucune maîtrise du dossier sahraoui et qu’il s’en remet à son piètre MAE, veut faire d’une question de décolonisation un problème bilatéral avec notre pays.
    Le recours qui lui reste, ne pouvant plus compter sur l’appui inconditionnel de Paris, qui prend peu à peu ses distances avec la politique coloniale de Rabat et l’intransigeance de Washington quant au processus référendaire au Sahara occidental. Que reste-t-il donc au roi pour essayer de faire contre mauvaise fortune bon gré appelant au secours l’allié israélien et son bras armé le lobby sioniste l’AIPAC, dans les arcanes du pouvoir américain. Dans le même temps, il joue sur la duplicité en envoyant son Premier ministre à l’ambassade d’Algérie à Rabat pour la réception du 1er-Novembre, avant de faire offense au peuple algérien.
    Il est vrai qu’il a été a bonne école. Pour ce qui est de gagner du temps, le seul paramètre d’une diplomatie lamentable dont les arguments sont la corruption et l’achat des consciences, le Maroc table sur les victoires aux présidentielles, toutes hypothétiques de Nicolas Sarkozy en France et surtout celle de Hillary Clinton aux États-Unis. Mais revenons aux contre-vérités du roi quand il affirme que l’Algérie est partie prenante dans le règlement de la question du Sahara occidental. Pourquoi alors la monarchie marocaine a a-t-elle officiellement accepté le « plan de Règlement » ONU-OUA , qui définit les modalités d’un référendum d’autodétermination du peuple sahraoui .Un référendum accepté par Hassan II devant ses pairs africains au sommet de Nairobi . Une procédure référendaire réaffirmée à chaque fois par le Conseil de sécurité dans ses Résolutions 658, 690 et 725 et approuvée par le Maroc .
    Autre contradiction de celui qui a pourtant fait ses classes auprès du rigoureux Jacques Delors et des plus grands juristes français. Lorsqu’il affirme que le Sahara occidental est un conflit « régional » et non pas un conflit de décolonisation. Il fait mine d’oublier que l’Assemblée générale des Nations unies , d’une manière continue depuis 1965, avant et après l’invasion du territoire par le Maroc, a considéré ce conflit comme un problème de décolonisation. Plus important encore, la question est à l’ordre du jour du Comité de décolonisation de l’Assemblée générale sans que le Maroc en fasse objection. Il n’est pas vrai que le Maroc ne soit pas une puissance occupante. Cependant, l’Assemblée générale des Nations unies a officiellement qualifié la présence marocaine au Sahara occidental comme « occupation » dans ses résolutions 34/37 et 35/19.4. Mohammed VI a déclaré que « le Maroc n’a jamais été une force d’occupation ou une puissance administrante au Sahara ». Pourtant, le ministre marocain, à l’époque, des Affaires étrangères de Mohammed VI, Mohamed Benaissa, a écrit une lettre officielle au secrétaire général (SG) de l’Onu, le 2 février 2006, où l’on attribuait au Maroc la condition de «puissance administrant» (document officiel Nations unies S / 2006/52). Le dernier rapport du Secrétaire général de l’ONU au Conseil de sécurité (CS) en avril 2014, dévoile que l’Envoyé personnel du SG, Christopher Ross, a fait une série de propositions dont les parties se sont engagées à garder le secret. Il y a eu aussi des spéculations sur le contenu du rapport remis par Ross au Conseil de sécurité à huis clos le 27 Octobre 2014. Le quadruple « NON » de Mohammed VI, à la lumière des « WikiLeaks du Makhzen» récemment révélés semble offrir des pistes claires sur la nature de la proposition de Ross que le Maroc rejette.
    Lorsque Mohammed VI dit: «Non à la tentative visant à modifier la nature de ce conflit régional en le présentant comme une affaire de décolonisation», il dévoile que l’articulation du plan des Nations unies est que nous sommes face à un «territoire non-autonome», c’est-à-dire, une colonie. Lorsque Mohammed VI dit: » Non à toute tentative de révision des principes et paramètres de négociation, ainsi qu’à toute autre tentative visant à reconsidérer ou élargir le mandat de la Minurso, y compris la question d’observation des droits de l’homme », il révèle clairement que la proposition de solution du conflit passe par la création d’un mécanisme international pour la protection des droits de l’homme. Quand Mohammed VI déclare: «Non à la complaisance vis-à-vis de la véritable partie à ce conflit et à son exonération de ses responsabilités « , il dévoile clairement que les Nations unies refusent de considérer comme «partie dans ce conflit » le pays que le Maroc tente, en vain, depuis des décennies, d’en faire une «partie», à savoir l’Algérie. Lorsque Mohammed VI dit: » Non à la tentative de mettre sur un même pied un Etat-membre au sein des Nations unies et un mouvement séparatiste, et non à la légitimation de l’État de non-droit qui prévaut à Tindouf « , il nous dit que la proposition de l’ONU compte établir des obligations similaires aux deux parties du conflit, le Maroc et le Front Polisario. Plus révélateur encore, la phrase où Mohammed VI dit que « Il se méprend aussi celui qui tente une comparaison entre le Sahara d’une part, et le Timor oriental ».
    Il s’agit de la première fois que Mohammed VI cite explicitement le cas du Timor oriental. Un cas considéré comme un modèle très proche à celui du Sahara occidental. En réalité la nomination du prix Nobel de la Paix José Ramos Horta , l’ancien président de Timor Leste pour revoir le fonctionnement des missions de l’Onu, dont la Minurso, affole le Maroc et M6. Plus isolé que jamais le Maroc va multiplier les blocages et les fuites en avant d’ici le débat et la prochaine résolution du Conseil de sécurité en avril 2015. Ne pouvant compter sur le soutien de Washington qui ne digère pas les obstacles faits a Ross ni sur la position jusque la inconditionnelle de Paris, il ne lui reste plus que l’Espagne élue au Conseil de sécurité , pays sur lequel il va exercer son chantage habituel en matière de terrorisme, de drogue et de migration.
    Mokhtar Bendib
  • Sahara occidental – Gdeim Izik : quatre ans déjà

    Par Mariam Ali
    On l’a surnommé le camp de la Liberté, c’était la plus grande ma- nifestation sociale au Sahara occi- dental depuis 1975. Entre 15 000 et 20 000 Sahraouis y vivaient sous des tentes, à une douzaine de kilo- mètres d’El Ayoun, capitale occu- pée du Sahara occidental, pour protester contre la politique du Maroc et réclamer leurs droits. Lundi 8 novembre 2010 à l’aube, la barbarie marocaine a précédé le réveil des Sahraouis. Le campe- ment a été démantelé de force par l’armée marocaine. Le bilan offi ciel de la tuerie demeure à ce jour mé- connu, même si, de part et d’autre, l’on parle de 36 morts, une centai- ne de détenus et autres disparus. Ce qui est sûr et même certain, c’est que ce jour-là, les Marocains ont tenté un génocide. Dans un bref entretien qui nous avait été accordé, la militante espagnole Isa- bel Terraza et son ami Antonio Ve-
    lazquez, témoins oculaires des évé- nements, rencontrés dans les camps des réfugiés sahraouis de Tindouf, n’ont jamais cru qu’un humain pouvait, en aucun cas, faire preuve d’une telle violence envers un autre. « Franchement moi, person- nellement, il m’est trop diffi cile de revenir sur ce qui s’est passé ce jour-là. En un mot, c’était un géno- cide. Cela restera gravé dans ma mémoire tant que je serai vivante. Oui, nous étions témoins du dé- mantèlement du camp de Gdeim Izik, moi et mon ami. Nous y étions depuis les premiers jours de son installation, soit depuis le 20 octo- bre 2010 plus exactement. Disons que nous avons beaucoup appris bien avant l’installation du campe- ment en dehors d’El Ayoun par les jeunes Sahraouis et là un fait nous a marqués », a-t- elle témoigné. Quatre ans se seront déjà écoulés. Et rien n’a changé. La situation dans les territoires occupés demeu- re la même face à un royaume ma-
    rocain qui fait fi de toutes les condamnations de la communauté internationale, imposant ainsi son diktat à des populations meurtries, aff amées et pourchassées au quoti- dien. La hantise humaine de gou- verner a fait du Sahara occidental un coin où tous les maux sont réu- nis. Les violations des droits hu- mains au Sahara occidental ne dont pas un vain mot. La situation perdure au vu et au su de la com- munauté internationale. Les exem- ples ne manquent nullement. Ils sont édifi ants. La découverte ré- cente de fosses communes dans les territoires sahraouis occupés re- met, en eff et, à l’ordre du jour la question des crimes que commet- tent les autorités marocaines à l’encontre du peuple sahraoui, au mépris de la légalité internationale concernant le respect des droits de l’homme. Les dépassements maro- cains ont été ainsi mis à nu par la découverte, début 2013, de deux fosses communes dans la localité 
    de Mkala, près de Smara, et non loin du « mur de la honte », selon les révélations d’Omar Abdesslam, président de l’Association des fa- milles des prisonniers et disparus sahraouis (Afapredesa). Les restes de 60 corps au moins, dont des en- fants, y ont été trouvés et l’identifi – cation de neuf d’entre eux a permis d’établir qu’il s’agissait de civils sa- hraouis exécutés par les forces ma- rocaines lors de l’invasion puis l’occupation du Sahara occidental. Le gouvernement sahraoui a appe- lé, à maintes reprises, à casser le blocage médiatique imposé par le Maroc dans les territoires sahraouis occupés, où des violations systé- matiques des droits de l’Homme et une répression aveugle et sauvage sont commises à l’égard des popu- lations locales. Les violations ma- rocaines concernent aussi le non- respect des lois internationales, en entravant notamment le travail des organisations de défense des droits de l’Homme.
  • La CAN-2015 dévoile au grand jour l’hypocrisie marocaine envers les pays africains

    Le Maroc se tourne-t-il réellement vers l’Afrique comme il prétend le faire ? Sa demande de report de la CAN-2015 rejetée par la Confédération africaine de football (CAF) et son probable désistement de l’organisation de ce plus grand événement footballistique africain affirment tout le contraire. Et même s’il ne se désiste pas (il a jusqu’à aujourd’hui samedi pour faire connaître sa décision finale), ce sera en raison des lourdes sanctions financières et sportives qui pèsent sur lui. 
    Pour de nombreux observateurs, la CAN-2015 a le mérite de dévoiler le vrai regard que porte le Makhzen sur le reste de l’Afrique et met à nu son hypocrisie d’«africaniste». La raison est que toute l’argumentation mise en avant pour justifier la nécessité du report de cette CAN ne tient pas la route. Les membres du comité exécutif de la CAF ont estimé que les craintes exprimées par la Fédération marocaine du football, sous les pressions du palais royal, sur le risque d’une prolifération sur le territoire du royaume du virus Ebola sont démesurées. Cela d’autant plus que l’Organisation mondiale de la santé (OMS), dont les experts suivent de très près l’évolution de cette épidémie, considère qu’il n’y a aucune nécessité de reporter ce rendez-vous footballistique. Il suffit de prendre les mesures et précautions nécessaires pour son bon déroulement, telles qu’édictées par les experts en épidémiologie. 
    La CAF travaille, en effet, en concertation avec l’OMS pour ce faire. Trois pays seulement sont fortement touchés par cette maladie au point de ne pas pouvoir accueillir des matches de football, à savoir la Sierra Leone, la Guinée et le Liberia. Hormis la Guinée qui a encore une chance, bien qu’infime, de se qualifier, les autres ne participeront pas à cette compétition. 
    Les arguments avancés par le Maroc ne sont en effet pas convaincants, si l’on sait qu’il va accueillir en décembre prochain la Coupe du monde des clubs qui verra la participation du Real Madrid, qui viendra de l’Espagne, laquelle a déjà découvert deux cas d’Ebola sur ses terres. Si le but marocain était d’éviter des foyers d’Ebola sur son sol, pourquoi maintient-il la Coupe du monde des clubs champions dont l’un des clubs participants est issu d’un pays contaminé par ce virus craint par le Makhzen ? Le Maroc ferait-il la différence entre le virus Ebola qui évolue en Afrique et celui qui se trouve en Europe ? 
    Autre élément qui démontre l’hypocrisie de ce pays envers les pays africains, avec lesquels il noue des partenariats économiques, c’est le fait que, selon les estimations de la CAF, très peu de supporters africains (hormis ceux établis au Maroc ou en Europe) vont y aller au Maroc pour assister à cette CAN en raison du séjour onéreux et du pouvoir d’achat très faible de l’écrasante majorité des citoyens africains. Autant de preuves qui démasquent les autorités marocaines, qui ne voient en les Africains que des marchés intéressants pour écouler leurs productions invendables, sous l’effet de la rude concurrence, sur les autres marchés continentaux et internationaux.
    Rafik Meddour
  • Gdeim Izik simbolo de la Resistencia saharaui contra la ocupación marroquí

    El pueblo saharaui conmemora hoy,8 de noviembre ,el cuarto aniversario del brutal desmantelamiento por la fuerza por parte del ejército marroquí del campamento de protesta de Gdeim Izik, en el que unos treinta mil ciudadanos saharauis instalados más de diez mil jaimas confeccionados por las mujeres se desplazaron a las afueras de la capital ocupada del El Aaiún , a unos 12 kilómetros, para manifestarse de forma pacífica contra la política de marginación de saharauis ,de exclusión y contra el saqueo indiscriminado de las riquezas naturales del Sahara Occidental. 
    Un 8 de noviembre de 2010 el ejército de ocupación atacaba de madrugada a la población civil que ocupaba el campamento y lo desmantelaba de forma brutal , un campamento de resistencia saharaui pacífica , el campamento de la dignidad, dejando un reguero de muertos, heridos y desaparecidos, según fuentes y testimonios de entidades saharauis e internacionales y de testigos presenciales que sobrevivieron a la masacre. 
     Gdeim Izik fue el asentamiento más grande jamás organizado en la lucha del pueblo saharaui por su libertad, los saharauis han resistido un más de un mes mostrando voluntad y resistencia a la ocupación marroquí desafiando a las autoridades de ocupación marroquíes que tienen vetada la entrada a la prensa, los observadores internacionales, e incluso evitó en su día la presencia de la MINURSO en el lugar. 
    Cuatro años después, 22 activistas de Derechos Humanos, siguen encerrados en la cárcel de Salé soportando largas e ilegales condenas y duras humillaciones, acusados de ser los organizadores de Gdeim Izik, unas sentencias que van de los 20 años de cárcel a cadena perpetua. Al cumplirse cuatro años de aquella gesta independentista, detonante de la primavera árabe, el campamento de Gdeim Izik se convierte en un símbolo de las manifestaciones pacíficas y la lucha por las justas demandas y reivindicaciones de libertad e independencia del pueblo saharaui. 
    La UNMS con motivo de esta fecha quiere expresar su solidaridad con los y las saharauis que resisten bajo el yigo de la ocupación militar marroquí y especialmente con los preosos políticos saharauis en las cárceles de la ocupación y exige su inmediata liberación.La resistencia del pueblo saharaui hoy y siempre.Sahara libre!!!
  • IL S’EN PREND À L’ALGÉRIE : LES FAUX-FUYANTS DE M6

    Faute d’arguments forts et utilisant l’invective et la désinformation, le roi du Maroc, Mohamed VI, accuse une nouvelle fois l’Algérie de tous les maux. Le roi alaouite a consacré une grande partie de son discours à l’Algérie qu’il accuse d’utiliser ses pétrodollars dans le conflit au Sahara occidental.
    « Si le Maroc n’a ni pétrole, ni gaz, alors que l’autre partie possède un billet vert dont elle croit qu’il lui ouvre les portes au mépris du droit et de la légalité, nous avons, en revanche, nos principes et la justesse de notre cause. Mieux encore, nous avons l’affection des Marocains et leur attachement à leur patrie », a-t-il dit.
    Et de conclure que l’Algérie se leurre en croyant que « la gestion de l’affaire du Sahara se fera au moyen de rapports techniques orientés ou de recommandations ambiguës dans le but de concilier les revendications de toutes les parties ». En clair, le roi du Maroc accuse l’Algérie d’acheter des voix au sein de l’ONU ou de l’UA pour faire adopter les résolutions qui sont toutes en défaveur de ce pays.
    A propos de la décolonisation du Sahara occidental, le roi Mohamed VI a déclaré qu’ »il y a lieu aussi de rejeter la complaisance de certains vis-à-vis de la véritable partie à ce différend qu’est l’Algérie, et les tentatives de l’exonérer de ses responsabilités. Mohamed VI est allé jusqu’à affirmer que « faute de faire assumer sa responsabilité à l’Algérie en tant que principale partie dans ce conflit, il n’y aura pas de solution » au différend sur le Sahara.
    Le roi du Maroc a ajouté qu’il n’y aura pas de stabilité dans la région tant qu’il n’y a pas une « perception responsable » de la situation sécuritaire tendue qui y règne. Tout en réaffirmant que l’Algérie est partie prenante du conflit au Sahara occidental et qu’elle détient même la solution. Pour le roi marocain, la question du Sahara occidental ne peut être comparée au Timor oriental ou aux litiges territoriaux en Europe de l’Est.
    « Car chaque affaire a ses spécificités. Le lien entre la population du Sahara et le Maroc ne date pas d’hier, mais il plonge ses racines dans l’histoire la plus lointaine. » Pourtant toutes les organisations, internationales notamment, ont conclu que la question du Sahara Occidental relève de la décolonisation.
    Ce que feint d’oublier le monarque marocain est que le Maroc et le Polisario ont signé, sous l’égide de l’ONU, un accord de cessez-le-feu en 1991 après 16 ans de guerre et ont convenu en 1996 à Houston, aux Etats-Unis, du droit de l’autodétermination du peuple sahraoui par voie référendaire.
    L’Algérie renforce sa présence aux frontières
    Pour faire face à la contrebande et à l’immigration clandestine, la Gendarmerie nationale va renforcer sa présence à la frontière de l’Algérie avec son voisin de l’Ouest, le Maroc.
    Le commandement de ce corps de sécurité, qui a dépêché ces derniers jours une inspection au niveau de cette frontière, a pris la décision de renforcer la présence des unités des gardes-frontières en les dotant de moyens humains et de nouveaux équipements.
    La mesure s’inscrit dans le cadre du développement du dispositif préventif de la sécurité frontalière pour faire face aux réseaux de contrebande et d’immigration clandestine.
    Il est question également d’actualiser les plans de lutte et de les adapter aux impératifs de la lutte contre le crime organisé transfrontalier. Il est à rappeler que l’Algérie n’en est pas à sa première mesure concernant le renforcement de la sécurité de sa frontière avec le Maroc, puisque des tranchées ont été creusées sur toute la longueur pour tenter de dissuader les trafiquants.
    Cela a permis de mettre en échec plusieurs tentatives d’introduction, dans le territoire national, d’importantes quantités de kif traité provenant du Maroc.
    Sans que cela empêche totalement l’intrusion de narcotrafiquants sur le territoire national, puisque rien que durant les six premiers mois de 2014, près de 100 tonnes de cannabis marocain ont été saisies. Les tonnes de drogues qui déferlent mensuellement sur le sol algérien et les millions de litres de carburants et autres produits soutenus par l’Etat qui prennent la direction inverse, ne sont que la partie visible de l’iceberg.
    Et que dire aussi des manœuvres de la diplomatie marocaine pour torpiller les efforts de l’Algérie à trouver une solution à la crise malienne ?
    Les autorités marocaines manipulent en sous- main les terroristes du MUJAO pour entretenir un abcès de fixation dans la frontière sud de l’Algérie. A défaut de gagner sur le terrain diplomatique, et comme une ritournelle, les déclarations d’hostilité marocaines à l’égard de l’Algérie se multiplient et exhalent toutes un relent de haine.