À force de tourner le dos à la légalité internationale et de prendre ses désirata pour réalités, le Maroc s’isole davantage sur le plan international. Mieux, en adoptant cette attitude de fuite en avant répétée et de volte-face, en voulant ignorer les résolutions du Conseil de sécurité sur le processus de paix au Sahara occidental qu’il avait pourtant avalisées, le Maroc se met dans les pas de son grand allié israélien qui inspire certains aspects de sa politique étrangère, et prend en charge des pans entiers de sa défense, notamment en matière de renseignement et de stratégie.
Mois : novembre 2014
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Demande marocaine de report de la CAN : les objectifs inavoués de Rabat
C’est précisément le moment de rappeler -alors que l’on dénonce les Murs de la Honte et que l’on célèbre la chute du Mur de Berlin- que c’est Israël qui a grandement contribué à l’édification du Mur marocain qui coupe le Sahara occidental, sur le modèle de la ligne Bar Lev. Tout comme il édifie et militarise sa frontière avec l’Algérie avec le concours d’une société israélienne spécialisée.Sur un tout autre plan, la duplicité du Maroc éclate au grand jour avec sa demande insensée de report de la Coupe d’Afrique des nations, lui qui proclame son grand amour» du continent africain se comporte avec le mépris affiché par ses dirigeants à l’égard de L’Union africaine. Faut-il rappeler, pour mémoire, que le roi Hassan II traitait les Sommets de l’Organisation panafricaine, dont le Maroc était l’un des membres fondateurs, de réunions «tam tam». Il faut se demander si le royaume de M6, qui se veut souvent au-dessus des lois, en raison de la bienveillance des pays occidentaux, n’est pas en train de devenir infréquentable.Avec une rare désinvolture, les autorités marocaines ont mis dans le plus grand embarras la Confédération africaine de football (CAF) en demandant le report de la prochaine édition de la Coupe d’Afrique des nations (17 jan-8 fév 2015), invoquant un prétexte difficile à justifier le virus Ebola qui pourrait être introduit au Maroc.La décision du Maroc qui fait fi de la préparation des équipes qualifiées et du calendrier international est une insulte au sport africain, à tout le continent et à sa jeunesse qui exulte lors de ce rendez-vous continental. Mais il faut s’interroger sur les véritables raisons qui ont poussé le Maroc à prendre avec autant de légèreté une décision aux conséquences incalculables pour le devenir de ses disciplines sportives, au niveau continental et international.Quand on pense qu’il y a encore peu, le Maroc prétendait à l’organisation de la Coupe du monde et des jeux Olympiques. D’autant que le prétexte invoqué ne tient pas la route puisque les autorités marocaines ont autorisé leur compagnie aérienne à desservir, à partir de l’aéroport de Casablanca, les pays africains touchés par le virus Ebola. Mais les vraies raisons sont certainement ailleurs. Face au bouillonnement social, en raison d’une crise économique qui frappe de plein fouet le pays et à l’amateurisme d’un gouvernement qui fait plus dans l’idéologie que dans la bonne gouvernance, les autorités marocaines ont, semble-t-il, voulu éviter le risque de mouvements sociaux et de grèves au moment de la CAN.Rabat a-t-elle voulu aussi complaire aux milliers de touristes européens qui se rendent au Maroc, en optant pour une mesure à la limite du racisme, en refusant de prendre en considération les rapports encourageants de l’OMS. Sur la base des recommandations de l’OMS, la CAF, l’Instance dirigeante du football africain, avait estimé que rien ne s’opposait à l’organisation de l’événement puisque le Maroc, pays hôte, n’est pas touché par l’épidémie.Last but not the least, le Maroc qui voit à tort en l’Algérie la cause de tous ses malheurs, alors qu’il empoisonne, à coups de tonnes de drogues déversées au quotidien sur notre pays, la jeunesse algérienne, ne pouvait se résoudre, selon les mauvaises langues, à voir comme il aurait été plus que probable notre équipe nationale qui est parmi les meilleures du continent consacrée au royaume chérifien.Mokhtar Bendib -
Sahara Occidental : l’intransigeance du Maroc dénoncée
La communauté internationale doit faire plus d’efforts et être plus engagée au regard des dernières déclarations du roi du Maroc Mohamed VI qui fait fi de la communauté internationale et foule aux pieds les résolutions du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale pour la décolonisation du Sahara occidental, a indiqué le ministre délégué chargé de l’Europe, Mohamed Sidati dans une déclaration à une radio française.«Incontestablement, au niveau de la communauté internationale, il nous paraît qu’il y a besoin de faire plus d’efforts et d’être encore plus clair, surtout au regard des dernières déclarations du Maroc. On voit que le Maroc essaye de faire faux bond à la communauté internationale», a déclaré Mohamed Sidati. L’Onu doit donc réagir, faute de quoi «la frustration ne peut que grandir chez les Sahraouis», a prévenu le diplomate sahraoui.De son côté, Vanina Maestracci, porte-parole du secrétaire général de l’Onu Ban Ki-moon, confirme que les Nations unies restent mobilisées sur le sujet. «Nous avons, bien sûr, pris note des discours et des commentaires qui ont été faits ces derniers jours dans la région. Pour nous – l’Onu – bien évidemment, cela souligne encore plus la nécessité d’une reprise rapide d’un processus de négociation. Aussi, bien évidemment, la communauté internationale est toujours saisie de cette question et les Nations unies restent engagées dans son travail sur le Sahara occidental», a souligné Vanina Maestracci.Par ailleurs, l’Onu a souligné que Ban Ki-moon appelle toujours à la reprise des négociations sur le Sahara occidental entre les deux parties au conflit – le Front Polisario et le Maroc – et de permettre à son envoyé personnel et son représentant spécial, respectivement Christopher Ross et Kim Bolduc d’exercer leurs fonctions.«L’Onu espère le retour rapide du processus de négociation et des visites de l’Envoyé personnel du Secrétaire général, Christopher Ross, « a déclaré un haut fonctionnaire de l’ONU Dujarric, ajoutant que «l’Onu poursuivra son travail pour tenter de résoudre le conflit». Le président de la République sahraoui, Mohamed Abdelaziz a appelé dimanche les Nations unies à tout mettre en œuvre pour accélérer la décolonisation du Sahara occidental, qualifiant les propos du roi Mohamed VI de «grave escalade marocaine», rappelle-t-on.Par ailleurs et réagissant au dernier discours de monarque marocain, le professeur en droit constitutionnel à l’Université de Santiago de Compostelle (Espagne), Miguel Carlos Ruiz a souligné que le discours du roi Mohammed VI du Maroc, à l’occasion de la dite «marche verte» révèle qu’ « il est de plus en plus isolé » dans sa politique de colonisation au Sahara occidental. «Je trouve que ce discours a été l’un des plus intransigeants depuis l’avènement du règne de Mohammed VI. Mais contrairement à ce qui est arrivé dans la première étape de son règne, dans laquelle il comptait avec le soutien de la France et les États-Unis dans la persistance de cette intransigeance, maintenant il semble ne pas jouir de ce soutien», a estimé Ruiz.Selon le professeur espagnol, Mohamed VI se trouve «plus isolé que jamais». Cela veut dire que le prochain débat du Conseil de Sécurité en avril 2015 auquel assistera l’Espagne en sa qualité de membre non permanent, peut avoir une intensité et une grande gravité». Si l’absence d’une «position claire» de la France et des États-Unis persiste, le Makhzen va essayer de faire une pression brutale sur l’Espagne (terrorisme, migration). «Mais dans cette situation, il est probable que ni l’éventuel (et, à mon avis, indésirable et stratégiquement erroné) soutien de l’Espagne ne pourra empêcher l’Onu de faire un pas qualitatif vers la résolution du conflit du Sahara occidental», a soutenu Carlos Ruiz. Le Maroc est le seul pays qui célèbre une violation du droit international. Le 6 Novembre, le jour où la sinistre «marche verte» a violé la frontière du Sahara occidental en 1975, le roi a pour habitude de prononcer un discours dont le thème principal est souvent la question du Sahara occidental dont l’annexion n’a pas été reconnue par le Droit International.M. B. -
Frente Polisario: “La indiferencia internacional, en especial la de España, empuja a los saharauis a la radicalización”
Bucharaya Beyun, Delegado saharaui en España, ha criticado la falta de acción de la comunidad internacional, en especial la de España, en la resolución del conflicto saharaui, lo que “puede empujar al pueblo saharaui a la radicalización”.Bucharaya Beyun, miembro del Secretariado Nacional del Frente Polisario, ha afirmado que al conflicto el saharaui se le considera de baja intensidad y “no se le presta demasiada atención porque no hay derramamiento de sangre”.Ha insistido en que “o haces algo o no interesas. ¿Qué quiere la comunidad internacional, qué claudique el pueblo saharaui? El pueblo saharaui no se rinde nunca y puede haber un retorno a las hostilidades ante el bloqueo y el chantaje marroquí”. “La comunidad internacional debe responder al bloqueo marroquí. De lo contrario, empujarán a los saharauis a la radicalización”.El Delegado del Frente Polisario ha criticado la actitud de Naciones Unidas y ha dicho que “la MINURSO se ha convertido en un instrumento, más que para hacer un referéndum para legitimar la ocupación”.Ha hecho especial hincapié sobre el papel que debe jugar España en este conflicto, destacando que “sigue siendo la potencia administradora como lo avala el informe Hans Corell y un auto de la Audiencia Nacional” y que “debe superar la asignatura pendiente de su democracia”.El papel que España debe jugar en la solución del conflicto se discutirá en la 39 Conferencia Internacional de Apoyo y solidaridad con el Pueblo Saharaui que tendrá lugar en Madrid el 14 y el 15 de noviembre, presentada por el Delegado del F. Polisario.Ningún gobierno repara la injusticia del último gobierno franquista“España fue parte del problema y debe ser parte de la solución. Hasta ahora, ningún gobierno ha querido reparar la injusticia que cometió el último gobierno franquista. Nadie ha querido corregir esta injusticia”, ha señalado Beyun.Sobre la relación entre España y Marruecos, se ha preguntado “¿hasta cuándo va a durar el chantaje constante de Marruecos a España en cuestiones de emigración, terrorismo y pesca?, a lo que ha añadido: “El trato favorable que recibe Marruecos le lleva a hacer siempre lo que quiere bajo la excusa de que son quienes detienen el avance del terrorismo, cuando es Argelia el país que realmente contiene dicho avance”. “España tiene la oportunidad de corregir y liderar la búsqueda de la solución del conflicto como miembro del Consejo de Seguridad de Naciones Unidas”.Respecto al nuevo escenario político que se dibuja en España el dirigente del Polisario se ha mostrado optimista y ha señalado que “se puede buscar un pacto de Estado que lidere el proceso para solucionar el problema”. A esto ha añadido que “PP y PSOE solo manifiestan un posicionamiento más cercano cuando están en la posición y luego se olvidan una vez que llegan al gobierno” .El dirigente saharaui se ha referido también a las oportunidades que España tendría en un futuro estado saharaui: “Los saharauis recurrirán a España para construir su estado como asesor financiero y en las obras públicas que se tengan que llevar a cabo. Está poniendo en riesgo sus intereses geoestratégicos y geopolíticos en el Sáhara”.José Taboada, presidente de CEAS-Sáhara, ha señalado en la presentación de la 39 Conferencia que “el Movimiento Solidario estará con el pueblo saharaui si se ve avocado a la lucha armada para defender su territorio y que la intransigencia de Marruecos está llegando al límite”, a lo que ha agregado que desde esta coordinadora de asociaciones solidarias con el Sáhara van a pedir el voto “para los partidos que defienden la libertad y la justicia en el Sáhara Occidental”.Antonio López, vicepresidente de FEDISSAH, por su parte, ha hecho un llamamiento al Gobierno de España para “que mueva ficha y deje atrás su falsa neutralidad. Debe liderar una solución 39 años después”. “El pueblo saharaui no puede seguir esperando una solución que no llega. Se verá obligado a otras alternativas que nadie quiere. Naciones Unidas no hace lo suficiente para que Marruecos cumpla con la legalidad internacional”. -
Conferencia sobre el Sáhara organizada por IU en Madrid
En la tarde de hoy se ha celebrado una conferencia en el Club de Amigos de la Unesco (CAUM) en Madrid sobre el Sahara Occidental.La mesa estuvo moderada por Julio Rodríguez, de la Comisión Internacional de IU para África y medio Oriente, además de Mauricio Valiente , diputado de IU en la Asamblea de Madrid y Fran Pérez, responsable de Derechos Humanos y Solidaridad de IU Federal. Hablaron del apoyo de Izquierda Unida a la justa lucha del pueblo saharaui y la necesidad de llevar a cabo la movilización social y estatal para que España asuma de una vez por todas su responsabilidad política en la resolución del conflicto saharaui y poner fin a la ocupación marroquí del Sahara Occidental y el expolio de los recursos naturales de los saharauis.Por su parte Pepe Taboada, presidente de CEAS ( Coordinadora Estatal de Asociaciones Solidarias con el pueblo Saharaui) destacó la labor que están desarrollando en apoyo al pueblo saharaui que llevan años intensificando sus esfuerzo a nivel internacional para que el conflicto no sea olvidado y que España condene los Acuerdos Tripartitos de Madrid, recalcando la importancia de la celebración de la EUCOCO 2014 en Madrid y que culminará con la manifestación que se celebrará el domingo 16 de Noviembre.Por su parte la representante de la UNMS destacó la labor encomiable que desarrollan las mujeres saharauis por la liberación de su país y su contribución a la emancipación de las mujeres y que se reflejará en el taller de género que se desarrollará en la conferencia que se celebrará los días 14 y 15 en Madrid y a la que asisten personalidad del mundo de la política y de la cultura, además de medios de prensa y organizaciones de la sociedad civil. -
La situación en el Sáhara el 10 de noviembre de 1975
Waldheim, satisfecho, continúa sus gestiones.Se pronostica una administración internacional del territorio y posteriormente un referéndum. Según Newsweek, Waldheim ha ideado un plan que pondrá a salvo el prestigio de todas las partes.El rey Hasan II, en un discurso pronunciado el 10 de noviembre de 1975 ordena la retirada de la « marcha verde » cuyos miembros regresan a Tarfaya. El mismo día Bumedian recibe en Bechar al presidente mauritano Mojtar Uls Dadah con el fin de hablar del Sáhara Occidental una vez decidida por el monarca la suspensión de la “marcha verde”.El Rey de Marruecos, ordenando al retirada de la “marcha verde”, ha resuelto así el grave compromiso en que se había sumido. Y lo ha podido resolver por la benevolente comprensión de España, que cedió provisionalmente el espacio sahariano que el monarca necesitaba para que la movilización no acabara volviéndose contra su tronoBajo el título de El Secreto del regreso, Perdo Crespo en su columna Meridiano Nacional que “la más absoluta de las reservas cubre no ya la decisión del rey Hassan II” de ordenar la retirada de la “marcha verde”, “sino los prolegómenos de la misma, entendiendo por tales el viaje, y la estancia del ministro español de la Presidencia, señor Carro, en Agadir. Y los secretos no son buenos”.El tunecino Habib Bourguiba dijo públicamente que él “ha fomentado un acuerdo mauritano-marroquí para el reparto equitativo del Sahara Occidental”.Desde hace un par de semanas se habla de Ley de Descolonización en Las Cortes. Algunos enmendantes sugieren que no se hable de “descolonización” sino de “desprovincialización”. El Señor Madrid ofrece el término medio “desafección” y dijo que él mismo había informado en agosto de 1974 sobre el proyecto de la “marcha verde”. -
Los Nuevos Muros: El Muro Marroquí
Imagen : TeleSurTv El muro empezó a construirse en 1980 y fue concluido en 1987. La construcción se llevó a cabo en varias fases, durante las cuales se produjeron numerosas confrontaciones armadas entre el ejército marroquí y el Frente Polisario.La provincia de ultramar del Sahara Occidental – ampliamente reclamada como territorio por España en diciembre de 1884 – quedaría delimitada tras las negociaciones llevadas a cabo con Francia en el Tratado de París de 1900, la cuales serían modificadas en acuerdos posteriores celebrados en 1904 y 1920. Todo marchaba perfectamente hasta que en 1949, Manuel Alía Medina, un geólogo español, descubrió allí los yacimientos de fosfatos más grandes del mundo y el interés español por la zona aumentó drásticamente.A partir de entonces diferentes misiones españolas comenzaron a asentarse en los distritos administrativos de Río de Oro y Saguia-el-Hamra, mientras que Marruecos conseguía la independencia de Francia y España el 2 de marzo de 1956.El 7 de abril de ese mismo año, Francia abandonaba por completo la región y Marruecos, bajo acuerdos con España firmados en 1956 y 1958, recuperaba territorios antes controlados por el gobierno de la dictadura franquista. En 1958, los territorios de Río de Oro y Saguia-el-Hamra se unían para formar lo que se conoció como el Sahara Occidental o Sahara Español.Control del Sahara OccidentalTras su entrada en la Organización de las Naciones Unidas (ONU) en noviembre de 1956, Marruecos reclamó el Sahara Occidental como parte de su soberanía. En 1967, el organismo internacional recomendó la descolonización del territorio cuando también Mauritania comenzó a reclamar porciones de la tierra que, en aquel momento, eran propiedad de España.En 1975, España, ya en proceso de descolonización del Sahara, cedía la administración del territorio, pero no la soberanía, a Mauritania (noroeste de África) y Marruecos. De hecho, es por ello que el Sahara Occidental sigue siendo en la actualidad legalmente territorio español, aunque el desentendimiento por parte de la administración española respecto a dicho territorio ha sido, desde entonces, absoluto.Para ahorrarse ciertas preocupaciones políticas España abandonó la región en 1976, tras la Marcha Verde de Marruecos sobre el territorio del Sahara Occidental, una estrategia marroquí que consistió en el envío de 350.000 ciudadanos y 25.000 soldados para invadir el por entonces territorio español. Comenzó en ese momento la disputa por el Sahara Occidental que aún hoy continua y que tiene como principales protagonistas a Marruecos, que decidió anexionarlo sin que tal hecho haya sido nunca reconocido por la comunidad internacional, y la República Árabe Saharaui Democrática, deseosa de establecer un estado independiente en un territorio que considera tradicionalmente suyo.Creación del muroEl muro empezó a construirse en 1980 y fue concluido en 1987. La construcción se llevó a cabo en varias fases, durante las cuales se produjeron numerosas confrontaciones armadas entre el ejército marroquí y el Frente Polisario, conocido como el Movimiento de Liberación Nacional del Sahara Occidental, que buscafinalizar la ocupación marroquí desde hace 38 años y conseguir la autodeterminación del pueblo saharaui.El “Muro Marroquí” en realidad consiste de 8 muros, los cuales están constituidos por 2.720 kilómetros de berma de arena – un espacio elevado y llano que divide en dos un espacio – que recorre el Sahara Occidental y el sudeste de Marruecos separando las áreas controladas por el gobierno de dicho país y la llamada Zona Libre del Frente Polisario; es decir, el territorio en el que trabaja el Movimiento de Liberación Nacional del Sahara Occidental (sucesor del Movimiento para la Liberación del Sahara).El “Muro del Sahara Occidental” fue construido por el ejército marroquí con la ayuda de expertos israelíes y la asistencia financiera de Arabia Saudita y de Estados Unidos. Esto explica que el muro tenga búnkeres, vallas equipadas con armamento estadounidense, saudita y francés, siete millones minas antipersonales, nidos de ametralladoras, radares y otros armamentos pesados. Todo esto con la finalidad de crear una línea divisoria entre los territorios ocupados por Marruecos y aquellos liberados por el Frente Polisario, impidiendo así la vuelta de los refugiados saharauis a su país.También es el muro con mayor número de soldados: 180.000 soldados de infantería marroquíes se sitúan cada cinco kilómetros, divididos en compañías. Este conjunto de recursos logísticos, técnicos y humanos cuesta a Marruecos, cada año, el 4,6% de su Producto Interno Bruto (PIB).Este increíble despliegue de armamentos y soldados hacen del muro una agresión a los Derechos Humanos. Un ejemplo de esto es el anteriormente citado campo de siete millones de minas que atenta contra la vida de civiles sin distinguir entre niños o adultos, siendo numerosas las mutilaciones y muertes que provocan año tras año de forma indiscriminada.Este muro es más que una simple barrera física, es el símbolo del desentendimiento absoluto por parte del pueblo español y la comunidad internacional, así como el símbolo de la ocupación y la agresión por parte del pueblo marroquí. Éste último anexionó el territorio de Sahara Occidental a la fuerza y sin reconocimiento internacional y lo dividió sin muchas razones aparentes salvo la de negarse a devolver un territorio a su más legítimo dueño, el pueblo saharaui.La avaricia por las riquezas naturales (fosfatos, uranio, petróleo, gas, plomo, titanio, oro, zinc y la zona pesquera) son el verdadero motivo de la ocupación marroquí en Sahara Occidental y del silencio de las potencias que se benefician de esto: Francia y Estados Unidos. El muro es otro claro ejemplo de cómo los grandes imperios transgreden, ocupan y se adueñan de territorios para enriquecerse sin importar los daños causados a un pueblo entero. -
El más largo de los muros del mundo (TeleSur TV)
De todos los muros a los que hacemos hoy referencia, el muro marroquí o muro del Sáhara Occidental, es sin lugar a dudas el más largo de todos ellos. Pero primero, hagamos algo de historia para entender su creación.
Ampliamente reclamado como territorio por España en diciembre de 1884, la provincia de ultramar del Sáhara Occidental quedaría delimitada tras las negociaciones llevadas a cabo con Francia en el Tratado de París de 1900.[youtube https://www.youtube.com/watch?v=wjqjGOiC5Jg]
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Acto en Memoria Luis Yuguero Herrero
Acto en memoria de un hombre que ha sido ejemplo del militantismo por la causa del Sáhara Occidental y de su pueblo.Luis Yuguero amigo compañero del Foro Social de Segovia y presidente de la Asociación de Amigos del Pueblo Saharaui de Segovia falleció el pasado 26 de agosto.La familia, amigos y compañeros, queremos recordarle en un acto que se celebrará en Segovia.Un acto en el que habrá palabras de recuerdo, poesía, música… Tendrá lugar en la Sala BOSS (Edificio Las Sirenas), calle Juan Bravo 30 de Segovia a partir de las 19:30 horas.Os esperamos -
Exhiben la cultura del Sahara en el Metro
CIUDAD DE MÉXICO.- El Sistema de Transporte Colectivo (STC) Metro alberga la exposición fotográfica y de pinturaCultura Saharaui en la estación Zócalo de la Línea 2 con el objetivo de difundir entre los usuarios las características y situación actual de esa nación africana.En un comunicado, el STC señaló que la muestra está integrada por fotografías de autores como Pedro Valtierra, José de Jesús Villaseca,María Orozco, Claudia Adeath y Duilio Rodríguez.La muestra se puede apreciar durante todo este mes y diciembre en la estación Zócalodel Metro.Destacó que éstas dejan ver a detalle los rasgos físicos de mujeres y hombres habitantes del Sahara Occidental, además de que los óleos y acuarelas con paisajes representativos de la nación africana son obras de la pintora Fadel Jalifa Alí.Durante la inauguración, el embajador de la República Árabe Saharaui Democrática, Ahmed Mulay Alí, agradeció al Metro la oportunidad de mostrar su cultura a través de imágenes, vestimentas y utensilios que son propios del país árabe.El diplomático destacó que su país se caracteriza por ser el único en África en donde se habla el idioma español, por haber sido una colonia de España.El representante agregó que esta nación está abierta a todos los países del mundo para intercambiar cultura y costumbres, como la ceremonia del Té.La República Saharaui posee 284 mil kilómetros cuadrados de extensión y se ubica en la costa atlántica del noroeste africano, frente a las islas Canarias.Colinda al norte con Marruecos, al noroeste con Argelia, al sur con Mauritania y al oeste con el Océano Atlántico.Actualmente se divide en cinco grandes regiones, diferenciadas perfectamente por su fisonomía y geología: la región norte, Saguia el-Hamra; centro este, Zemmur; centro sur, Adrar Sutuf; sureste, Tiris y la región costera.La exposición Cultura Saharaui podrá ser apreciada durante los meses de noviembre y diciembre, en las vitrinas de la estación Zócalo de la Línea 2, área denominada Estación Arte Zócalo.EXCELSIORhttp://davidromerovara.com.mx/exhiben-la-cultura-del-sahara-en-el-metro/ -
Maroc Wikileaks : Comment le Maroc compte mettre en cause le travail de Ross
Démonstration sur les Contradictions de l’Envoyé personnelDepuis sa nomination en Janvier 2009, l’Envoyé personnel du Secrétaire général a multiplié les initiatives, les déclarations et les prises de position allant à l’encontre de l’esprit et de la lettre de la mission qui lui a été confiée par le Secrétaire général de l’ONU. Sa démarche dénote de contradictions flagrantes et ce, à plusieurs niveaux :1- L’oscillation entre le Chapitre VI et le Chapitre VII :L’EP affirme qu’il œuvre dans le cadre du Chapitre VI : « Je souhaite informer le Conseil sur l’évolution de la recherche d’une solution politique mutuellement acceptable » (Briefing du 28 novembre 2012) « Personne ne peut imposer quoi que soit aux parties et que c’est à elles de trouver un moyen d’avancer dans le cadre prévu par la médiation de l’ONU » (Briefing du 28 novembre 2012) ; « Il revient aux parties de trouver la solution. Ils devront accepter qu’en fin de compte, personne n’aura la totalité de ses demandes » (Briefing du 22 avril 2013) ; « ..Du fait que le processus est conduit sous le chapitre VI, chaque partie est libre de rejeter les propositions de l’autre » Briefing du 30 octobre 2013 ; « La dernière phase du processus…se base sur des consultations bilatérales confidentielles avec les parties et les pays voisins, complémentée par la diplomatie de la navette si nécessaire…..Cette phase est conforme avec les directives du CS…appelant les parties à parvenir à un accord sur le contenu de la solution politique….d’autodétermination. Puisque le processus demeure sous le chapitre VI, tout pareil accord ne peut être imposé…. » (Briefing devant le CS le 17 avril 2014)L’EP propose de passer au Chapitre VII : Dans son briefing devant le Conseil de sécurité en avril 2014, l’Envoyé personnel a souligné : « En cas de persistance du blocage jusqu’en avril 2015, le Conseil pourrait soit m’autoriser à faire une proposition aux parties, soit décider, dans le cas extrême, de faire passer l’examen de la question sous le Chapitre VII de la Charte ». Lors d’un dîner avec l’Ambassadeur Hilale, l’EP a nié avoir appelé à renvoyer la question au Chapitre VII, avant de reconnaître qu’il l’avait invoqué en rigolant.2- Implication de l’Algérie dans le différend :L’EP affirme et assume que l’Algérie est un élément clé pour le règlement du différend : « …Promouvoir la normalisation des relations entre le Maroc et l’Algérie fait partie de mon mandat informel » (Briefing du 28 novembre 2012 ; « Je compte continuer sur la voie d’une amélioration des relations entre le Maroc et l’Algérie… » (Briefing du 22 avril 2013) ; « En application du second mandat informel qui m’a été confié par le Secrétaire général, je continuerai à promouvoir l’amélioration des relations bilatérales entre le Maroc et l’Algérie… » (Briefing du 30 octobre 2013)L’EP devient le porte parole pour dédouaner l’Algérie de toute responsabilité : « L’état des relations entre le Maroc et l’Algérie n’est pas examiné dans le rapport, partant du fait qu’il n’a pas d’impact direct sur la situation concernant le Sahara… » (Briefing du 17 avril 2014) ; « Durant mes deux dernières visites à Alger, mes interlocuteurs ont proposé, de suspendre, actuellement, les bons offices de l’ONU pour promouvoir des relations bilatérales normales entre les deux pays » (Briefing du 17 avril 2014) ; En réponse à la question du RP de la France sur le rôle de l’Algérie, Ross a souligné qu’il « est d’accord avec l’Ambassadeur français en ce qui concerne l’Algérie, mais avec les algériens, il vaut mieux discuter discrètement qu’en public. C’est pour ça, qu’il n’est pas fait mention dans le rapport du SG » Briefing du 17 avril 2014 ; Lors du Dîner avec le RP marocain, l’EP a réitéré le souci de ménager l’Algérie qui n’aime pas être mise à l’indexe publiquement, et qu’il préfère dialoguer avec elle dans la discrétion 3- Solution finale /end game :L’Envoyé personnel refuse de préciser et d’assumer une perspective finale du processus de négociations : « Le Maroc et le polisario continuent d’être attachés à des positions mutuellement exclusives » Briefing du 22 avril 2013 ; « Durant quatre ans, toutes mes tentatives de discuter aussi bien la substance d’une solution que la manière d’assurer la libre expression des populations concernées ont échoué » Briefing du 22 avril 2013 ;L’Envoyé personnel fait des propositions dépassant son mandat : « En cas de persistance du blocage jusqu’en avril 2015, le Conseil pourrait soit m’autoriser à faire une proposition aux parties, soit décider, dans le cas extrême, de faire passer l’examen de la question sous le Chapitre VII de la Charte ». Briefing du 17 avril 20144- Droits de l’HommeL’EP affirme qu’il n’est pas mandaté pour discuter des questions des droits de l’Homme : « Les droits de l’Homme ne font pas partie de mon mandat… » (Briefing du 28 novembre 2012)L’EP oriente les Nations Unies pour inclure la dimension des droits de l’Homme dans le processus : « C’est au CS et au HCDH de décider si l’information préparée mérite une attention et, dans l’affirmative, décider la manière la plus appropriée pour traiter cet aspect » (Briefing du 28 novembre 2012) ; « Les directeurs des bureaux régionaux du CNDH ont déploré du CNDH ont déploré le manque de réponse des autorités locales à leurs recommandations, ce qui leur fait perdre leur crédibilité auprès de la population » (Briefing du 22 avril 2013) « Les prochaines étapes du processus de négociations dépendent du résultat des consultations en cours sur la question des droits de l’Homme et leur effet sur les différentes parties impliquées directement ou indirectement » (Briefing du 22 avril 2013) « Ces développements positifs devraient contribuer à un contrôle plus équilibré et plus complet des droits de l’homme. Le but ultime n’en reste pas moins le contrôle soutenu, indépendant et impartial de ces droits tant dans le Territoire que dans les camps » Rapport du SG avril 2014 § 100 5- Médiation/ facilitationL’EP est facilitateur : « M. Ross travaillera avec les parties et les États voisins, sur la base de la récente résolution 1813 (2008), et des résolutions précédentes du Conseil de sécurité, et en prenant compte du progrès réalisé jusqu’à présent en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable » Lettre de désignation de L’EP janvier 2009. « Jusqu’à présent, j’ai joué un rôle de facilitation, sans avancer d’idées personnelles » (Briefing du 17 avril 2014)L’EP est médiateur : « Dans mon rôle de médiateur, je ne peux pas être un avocat pour une proposition spécifique. Je plaide pour le processus de négociations »6- Autonomie /referendum : Ross valorise le referendum : « Les deux points principaux pour parvenir à un accord sont la définition du contenu de la solution politique et la forme de l’autodétermination » les 4 derniers briefings de l’EPRoss marginalise l’initiative d’autonomie Dans ses différends briefings, l’EP a toujours évité d’évoquer la prééminence de l’initiative d’autonomie, ses atouts et sa concordance avec les paramètres du CS à savoir le réalisme et l’esprit de compromis.7- Union africaine :L’EP cherche à impliquer l’UA : « Je compte visiter Addis-Abeba sur invitation de l’UA » (Briefing du 22 avril 2013) ; « Mes interlocuteurs algériens m’ont demandé avec insistance de visiter Addis-Abeba pour mieux comprendre les dynamiques africaines de la question du Sahara occidental » (Briefing du 30 octobre 2013) « À la demande de l’Union africaine, mon Envoyé personnel a rencontré la Présidente de la Commission de l’Union africaine en marge de la soixante-huitième session de l’Assemblée générale. Il a exprimé sa reconnaissance pour le rôle important que l’Organisation de l’unité africaine puis l’Union africaine avaient joué dès le tout début des efforts déployés pour trouver un règlement » rapport du SG avril 2014 § 87L’EP affirme n’as pas de mandat pour interagir avec l’UA : « J’ai répondu à mes interlocuteurs algériens que le Conseil de sécurité n’a pas donné à l’UA un rôle dans les négociations en cours, mais que la question de la visite demeure ouverte » (Briefing du 30 octobre 2013) ; « Mon EP a fait remarquer ….qu’en 2007, le Conseil de sécurité avait prescrit la tenue de négociations directes entre les parties sous les auspices de l’ONU » Rapport du SG avril 2014 §878- Fixation de date butoir pour le processus :L’EP impose des deadlines artificiels pour le processus : « Si, malgré cela, il n’y a aucun progrès avant avril 2015, le moment sera venu d’inviter les membres du Conseil à examiner complètement le cadre qu’il a fixé en avril 2007 pour le processus de négociation » Rapport du SG avril 2014 §94 ; « Si aucun progrès n’est réalisé avant avril 2015, il serait temps de proposer au Conseil d’engager une évaluation globale du cadre de négociations initié en 2007 » (Briefing du 17 avril 2014) L’EP souligne qu’avril 2015 n’est pas une date butoir : « Avril 2015 n’est pas la fin du monde » (Briefing du 17 avril 2014) « Le processus se poursuivra, il est important de maintenir la pression sur les parties et se poser la question, s’il ya d’autres choses à faire » (Briefing du 17 avril 2014).9- Question des ressources naturelles :Ross milite pour inclure la dimension des ressources naturelles : « Vu l’intérêt croissant qu’éveillent les ressources naturelles du Sahara occidental, il est opportun d’inviter tous les acteurs pertinents à reconnaître « le principe de la primauté des intérêts des habitants de ces territoires » conformément à l’Article 73, Chapitre XI de la Charte des Nations Unies. » rapport du SG avril 2014 § 97 Lors de ses différents briefings, l’EP avance, de manière sibylline la question des ressources naturelles, en se référant aux positions du polisario et des séparatistes de l’intérieur.Ross se défend de vouloir inclure la question des ressources naturelles : L’EP prétend que dans ses contacts avec le Secrétariat l’ancien RP du Maroc a été informé de l’inclusion des ressources naturelles dans le rapport sans s’y opposer, car il était focalisé sur les droits de l’Homme ; Ross a reconnu lors de la réunion de l’Ambassadeur Hilale avec le SGA du DPA Feltman que le « Maroc est venu à la réunion de Genève sur les ressources naturelles avec un dossier solide, alors que le polisario n’a rien présenté ».10- Référence au Sahara marocain en tant que territoire non autonome dans le rapport : Ross souligne dans le rapport du SG d’avril 2014 §93 que : « Le Sahara occidental figurant dans la liste des territoires non autonomes depuis 1963, les efforts entrepris par l’ONU grâce à mon Envoyé personnel, à mon Représentant spécial et à la MINURSO resteront extrêmement utiles jusqu’à l’instauration du statut définitif. » « souligne que la référence au Sahara en tant que territoire est une réalité onusienne ». Diner avec l’Ambassadeur HilaleRoss se rétracte : « Souligne, que c’est une erreur d’avoir inclus cette référence dans le rapport du SG ». Diner avec l’Ambassadeur Hilale.SOURCE :