Mois : octobre 2014

  • La diplomatie des phosphates au service de la mafia panaméenne

    Sahara Occidental: La diplomatie des phosphates 

    Des phosphates sahraouis bloqués au port de Panama
    Le Maroc a offert gracieusement au Panama 3000 tonnes de fertilisants (156 conteneurs), provenant des gisements de Bou Crâa. Ces fertilisants ont été livrées depuis pluseurs mois et se trouvent actuellement en souffrance dans un port panaméen. Ce don a été accordé avant l’investiture, le 1er juillet 2014, de l’actuel Président panaméen, M.Juan Carlos Varela et la mise en place du nouveau Gouvernement du Panama. 
    En outre, la livraison de ces fertilisants a été gérée par l’ex- Ambassadeur du Panama à Rabat, M. Demetrio Olaciregui, qui, avant son départ définitif du Maroc, n’en aurait laissé aucune trace au niveau de son Ambassade et n’en aurait pas informé son successeur, l’actuel Chargé d’affaires panaméen. 
    Le Ministère panaméen des Relations Extérieures, vient à peine de s’enquérir de ce don et n’en avait jamais été informé auparavant, sachant que cette livraison de fertilisants aurait été coordonnée à travers l’Agence Marocaine de Coopération Internationale, avec l’entremise de l’ex-Ambassadeur panaméen à Rabat. 
    L’entreposage de ces 156 conteneurs de fertilisants au port a engendré, depuis plusieurs mois, un coût total de 1.000.000 (un million) de dollars US, que le Gouvernement panaméen est dans l’impossibilité de régler aux autorités portuaires privées. Afin d’éviter que les frais d’entreposage au port ne s’élévent davantage, les autorités panaméennes ont préconisé aux Marocains de revendre ces fertilisants à une compagnie privée, à un prix presque dérisoire, afin de permettre le paiement du montant de 1.000.000 de dollars que le Gouvernement panaméen doit régler aux autorités portuaires. 
    Cette question a fait l’objet de discussions, en marge des travaux de la 69ème session de l’Assemblée Générale des Nations Unies, entre le MAE marocain et son homologue la Vice-présidente et Ministre des Relations Extérieures du Panama, Mme Isabel de Saint Malo de Alvarado. 
    L’opacité entourant cette affaire rappelle les procécédés utilisés par la mafia pour couvrir ses activités de blanchiment, en se débarassant des piéces administratives compromettantes; C’est le cas pour cette affaire de livraison
    Source : 
  • Un document confidentiel dévoile comment le Maroc monte des opérations de sabotage diplomatique

    Le Maroc est prêt à tout pour entraver le processus inexorable qui aboutira à la proclamation de l’indépendance du Sahara Occidental, comme résultat de l’exercice par le peuple sahraoui de son droit à l’autodétermination. Le Makhzen constate que cette perspective est confirmée par des indices qui s’accumulent jour après jour. Le dernier en date étant le rappel par le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, dans un de ses récents rapports, que le Sahara Occidental est un territoire non autonome. Aucun pays ne reconnaît au Maroc un titre de propriété sur ce territoire riche en ressources naturelles. 
    Au Makhzen, on croit compenser cette absence de légitimité de l’occupation marocaine du Sahara Occidental en forçant sur le lobbying. Tout l’appareil diplomatique du Maroc est mobilisé sur un seul «front» : surveiller les activités favorables au Polisario et empêcher qu’elles se développent en un mouvement de solidarité durable avec la cause de l’indépendance du Sahara Occidental. Le Makhzen est amené à faire toute une gymnastique pour «monter» des opérations de blocage des initiatives qui expriment le soutien au Polisario ; «contrecarrer», c’est le verbe qui est utilisé dans un document interne du ministère marocain des Affaires étrangères, dont nous avons obtenu une copie et que nous publions par ailleurs (voir rubrique Documents). 
    Cet effort de sape est dirigé, notamment, vers les parlementaires européens, dans une tentative, qui s’est déjà avérée vaine, de les dissuader d’exprimer leur solidarité avec la lutte du peuple sahraoui comme ils le font soit à travers des motions, ou l’adoption de rapports favorables au Polisario ou sous d’autres formes. Dans ce but, le Makhzen fait appel à ses agents dans la «société civile» au Maroc et dans son émigration – «notamment les binationaux», insiste le document du ministère marocain des Affaires étrangères – qui n’auront rien d’autre à faire que répercuter un argumentaire «prêt à l’emploi». En parallèle, des invitations sont préparées aux étrangers susceptibles d’aider le Maroc dans cette voie. Un séjour «royal» leur est offert. 
    Dans un de ses articles, Algeriepatriotique a fait état de courriels compromettants échangés entre un représentant du Makhzen et le Marocain Ahmed Charaï, directeur du site l’observateur.ma, chargé par le Makhzen du recrutement et du paiement de «journalistes» occidentaux qui calomnient l’Algérie. Le tarif est de 6 000 euros par mois de lobbying médiatique anti-algérien et anti-sahraoui. Cela paraît peu, mais ce n’est pas tout. Le Maroc leur offre également des séjours gratuits dans les grands complexes touristiques de Marrakech et d’autres cadeaux. 
    Auparavant, Algeriepatriotique a également fait part des révélations d’un compte Twitter qui a rendu publics des documents présentés comme confidentiels sur les «journalistes» utilisés par le Makhzen pour faire sa propagande contre l’Algérie et élaborer, pour le compte des services marocains, des rapports sur les journalistes américains favorables à la cause sahraouie en les mettant sur des pistes pour les neutraliser. Certes, le jeu du Makhzen était connu de longue date, mais les nouvelles informations, avec force détails, sur ces pratiques de mauvais lobbying, le dévoilent encore plus.
    Houari Achouri
    (Suivra)
  • Sahara Occidental : L’échéance d’avril n’est pas un poisson d’avril

    Une note confidentielle divulguée dans le Wikileaks du Makhzen montre l’état de nervosité qui domine les esprits des autorités marocaines chaque fois que le mois d’avril approche, la date du rendez-vous du Conseil de Sécurité avec la question du Sahara Occidental.
    La note a été envoyée par l’ancien représentant du Maroc à l’ONU, Mohamed Loulichki alertant sur les risques encourus par le Maroc et la possibilité que la MINURSO soit chargée de contrôler les droits de l’homme au Sahara Occidental, chose devenue le cauchemar des marocains.
    Il y a lieu de souligner que Loulichki a été limogé immédiatement après l’échéance d’avril 
    TELEPHONE: (212) 421-1580 FAX: (212)980-1512/(212)421-7826
    DESTINATAIRE: MONSIEUR LE MINISTRE DES AFFAIRES ETRANGERES ET LA COOPERATION 
    Date : 6 janvier 2014
    DE
    PAGE(S) :
    Objet : Note sur la Question Nationale
    J’ai l’honneur de vous faire parvenir, ci-joint, la note relative à la Question Nationale dans la perspective de l’échéance d’avril 2014.
    Haute Considération,
    icd LOULICHKI Ambassadeur, Représentant Permanent
    Th*. Pc-rmantnt ^Mission of Bit Xlngdom of tMoroct to tht Vnitcd Dations
    TELEPHONE: (212) 421-1580 FAX: (212) 980-1512 / (212) 421-7826
    DESTINATAIRE: MONSIEUR LE Directeur Général d’Etudes et Documentation Rabat
    FAX: c?£//V Date : 6 janvier 2014 PAGE(S) :
    Objet : Note sur la Question Nationale.
    J’ai l’honneur de vous faire parvenir, ci-joint, la note relative à la Question Nationale dans la perspective de l’échéance d’avril 2014.
    Haute Considération, \/
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    Note à Monsieur le Ministre sur la question du Sahara Marocain Constats et propositions d’action
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    L’examen par le Conseil de Sécurité de la question du Sahara en avril prochain se situe dans un contexte particulièrement difficile marqué par une attente de nos partenaires de mesures concrètes en matière des Droits de l’Homme. ?
    Pour la préparation de cette échéance, quelques action? sont soumise$ à |’i3^pr:étïatipr| Monsieur le Ministre.  » -; – -*V…  »  » -;>5%?^ »-‘,  » – -• • ‘ -‘• ‘ • ‘•
    Trois mois seulement nous séparent de l’examen par Le Conseil de sécurité de la question du Sahara marocain. Cet examen interviendra dans un contexte différent de celui de la dernière année et devrait nous inciter à agir, relativement tôt, pour préparer cette échéance dans, les meilleures conditions possibles.
    A. LE CONTEXTE: IL EST CARACETRISE PAR LES DETERMINANTS SUIVANTS:
    • Les engagements pris avec Washington : dans le communiqué commun, qui a sanctionné la visite de Sa Majesté le Roi aux Etats Unis, le Maroc a pris des engagements concrets concernant particulièrement la dimension des Droits de l’Homme au Sahara marocain ; • La tension très aiguë et sans précédent observée dans les relations marocco- algériennes et les mesures et initiatives de provocation prises par les responsables de ce pays ; • L’absence de tout progrès dans le processus de négociation ; • la nouvelle configuration du Conseil de sécurité est dominée par les défenseurs des droits de l’Homme ; • La sortie du Maroc du Conseil de sécurité, après l’accomplissement de son mandat de deux ans ; • Les tentatives d’intrusion de la Présidente de la Commission africaine, dans le processus de règlement onusien.
    B. LES ATTENTES DES PARTENAIRES ET DU CONSEIL DE SECURITE:
    Ces attentes sont liées au progrès dans l’exécution du mandat de M Ross, à la poursuite par le Maroc de ses efforts en matière de promotion et de protection des Droits de l’Homme et à l’amélioration des relations maroco- algériennes.
    1. L’avancement du processus de négociation:
    Le changement d’approche pour la conduite des négociations par l’Envoyé personnel du Secrétaire Général et son acceptation par les parties est le seul élément nouveau enregistré durant cette année. Il est de nature à favoriser des discussions ciblées, tout en évitant les questions du statut final et du procédé d’acceptation par la population du Sahara de la solution politique dégagée. Bien sûr, ce n’est pas la première fois que cette approche est préconisée. MM. Peter Van Walsum et James Baker l’ont expérimentée sans résultat tangible, mais nous sommes obligés de suivre M. Ross, étant donné l’accueil favorable réservé par les membres du Conseil à la méthode des navettes qu’il a proposée, pour pouvoir identifier des points de convergence entre les parties. L’inauguration par M. Ross de cette nouvelle approche, durant sa prochaine visite de la région, à la fin de janvier, et ses résultats composeront l’essentiel du rapport de mars prochain et il est, dés lors, important d’éviter que la problématique des droits de l’Homme constitue l’élément dominant de ce rapport, dont le contenu influe sur les dispositions de la résolution du Conseil de Sécurité.
    2. La problématique des Droits de l’Homme :
    En l’absence de tout progrès dans le processus de négociations, nos adversaires continuent malheureusement de focaliser l’attention du Conseil sur la situation des Droits de l’Homme dans la région du Sahara. L’élaboration par les Etats Unis, l’année dernière, d’un premier projet élargissant le mandat de la MINURSO à la supervision des Droits de l’Homme, bien que retiré au dernier moment, à détruit un tabou et fait naître un espoir dans le camp de nos adversaires. Il est, par conséquent, très prévisible que ces derniers s’y prennent en avance et intensifient leur campagne, de concert avec l’Union Africaine, pour pousser à l’élargissement du mandat de la MINURSO au domaine des Droits de l’Homme.
    3 L’amélioration des relations entre le Maroc et l’Algérie:
    Bien qu’elle représente un vœu profond des peuples maghrébins, une revendication internationale persistante et une exigence objective, dictée par la communauté des défis auxquels est confrontée la région, l’amélioration des relations entre le Maroc et l’Algérie demeure un objectif fuyant et difficile à concrétiser, en l’absence d’un changement dans la classe politique et la structure de l’Etat en Algérie. De ce fait et malgré l’acceptation par le Maroc des différentes approches préconisées par l’Algérie pour dynamiser ces relations (laisser de côté la question du Sahara, mettre à plat tous les dossiers en suspens sans exception ….) et nos tentatives répétées d’avancer sur des dossiers non conflictuels avec notre voisin, l’engagement de l’Algérie est resté de façade et de circonstance, reflétant une volonté de blocage total. Toutefois, les premières retombées du printemps arabe et la montée de la menace terroriste dans la région sahelo- saharienne, qui a touché la Mauritanie et l’Algérie, ont fait naître une prise de conscience, de la part de l’Europe et les États-Unis, de l’importance de la coopération maroco- algérienne pour leur propre sécurité et celle de leurs zones d’influence. Cette prise de conscience les a incités à plaider en faveur de cette coopération. Elle a, également, a été derrière l’inclusion de la dimension maroco -algérienne dans le mandat de M. Ross et les tentatives de ce dernier de réanimer ces relations.
    Or, tant que le Maroc s’accommodait d’une participation protocolaire de l’Algérie aux réunions informelles, les dirigeants de ce pays ont fait l’effort de prendre part à des discussions marginales et à autoriser quelques Ministres techniques à visiter le Maroc. Cependant, à partir du moment où le Maroc a décidé de responsabiliser l’Algérie et de lui demander formellement, par l’intermédiaire de M Ross, son implication dans les négociations, la réponse algérienne ne s’est pas faite attendre. En effet, on assiste depuis le changement de gouvernement et l’arrivée de M. Laamara à la tête de la diplomatie algérienne, à une radicalisation de la position de ce pays et à la multiplication d’initiatives pour rendre toute normalisation des relations entres nos deux pays difficile, voire impossible à réaliser dans le futur immédiat. La coïncidence, cette année, du débat d’avril avec les élections présidentielles en Algérie n’augure pas d’un quelconque assouplissement de l’attitude de ce pays, bien au contraire.
    C. L’ATTITUDE DES AUTRES PARTIES :
    L’Algérie : depuis une année les dirigeants de ce pays ont tout fait pour annihiler les effets des petits pas que M. Ross a fait faire aux relations bilatérales avec le Maroc. Tout prétexte était bon pour entraver la moindre évolution. Les derniers mois de 2013, se sont distingués par une surenchère sans précédent avec, pour la première fois, la demande d’élargissement du mandat de la MINURSO faite officiellement par l’Algérie au nom de son Président, le 29 octobre dernier à Abuja, sans compter les actions de mobilisation de la société civile algérienne par l’intermédiaire de la CNASPS et l’envoi d’une délégation de l’Assemblée Nationale aux débats sur la question du Sahara à la quatrième Commission des Nations Unies ou encore les déclarations répétées du porte parole du Ministère des affaires étrangères algérien accusant le Maroc de tous les maux de son pays. Le polisario : au fur et à mesure que nous approchons d’avril, le polisario et ses relais s’activeront sur la seule question des Droits de l’Homme. Dans leur esprit, l’initiative malencontreuse des américains de l’année dernière -même si elle a été retirée- a joué en leur faveur et ils feront tout pour la ressusciter. La sensibilité de la part des membres du Conseil de Sécurité à la thématique des Droits de l’Homme, se fera plus explicite maintenant que le Maroc est en dehors du Conseil. Mais si nous présentons des mesures crédibles et convaincantes à nos partenaires, nous pouvons avorter les velléités de nos adversaires et écarter l’idée d’élargissement du mandat de la MINURSO.
    D. QUELQUES PROPOSITIONS D’ACTIONS:
    1. Conforter M. Ross dans ses bons offices sans faire de concessions :
    La prochaine visite de l’Envoyé personnel et ses résultats constitueront l’essentiel du rapport du Secrétaire général de mars prochain. Pour éviter que le rapport soit chargé par des développements sur les droits de l’homme, nous avons intérêt à « donner du blé à moudre » à M. Ross et à lui démontrer notre bonne volonté à mettre en œuvre sa nouvelle approche, tout en mettant les points sur les « i » et en clarifiant ce qui doit l’être, particulièrement sur la notion de compromis ainsi que, la centrante et l’actualité de notre proposition d’autonomie.
    2. Mise en œuvre des promesses faites aux Etas Unis :
    L’acceptation par Washington d’un communiqué commun avec un langage succinct et générique sur les droits de l’homme au Sahara s’est faite avec la promesse que notre pays entreprendra souverainement des actions concrètes, substantielles et dans des délais déterminés, mais en tout cas bien avant l’échéance d’avril prochain. Il y a, par conséquent, une attente non seulement de Washington mais aussi de Londres et, bien sûr, de notre seul appui la France. Nous sommes appelés à adopter les mesures convenues et a les mettre en œuvre, à en informer les trois Capitales, avant d’entamer le processus de concertation sur le projet de résolution. La diligence qui sera apportée à l’adoption de ces mesures et leur portée, seront déterminants pour convaincre « le Groupe des Amis » de l’inopportunité de la visite de la Haut Commissaire au Sahara. Elles seront aussi cruciales pour convaincre les Américains de rédiger un projet de résolution en termes d’encouragements à nos mesures nationales et de ne pas donner suite aux demandes d’élargissement du mandat de la MINURSO ou de visite de La Haut Commissaire. Enfin la réussite de cette démarche concertée nous permettra d’endiguer les manœuvres éventuelles du Nigeria au sein du Conseil et celles de l’Algérie et de l’Afrique du sud pour injecter l’idée du mécanisme de surveillance des droits de l’homme dans le mandat de la MINURSO.
    3. Le recensement :
    En même temps que nous mènerons des efforts sur le volet des Droits de l’Homme, il est indispensable d’engager un effort soutenu, concomitant et tout azimut autour de la question du recensement auprès, non seulement du HCR et du Secrétaire général des Nations Unies, mais aussi auprès de l’Union Européenne, du Groupe des amis du Secrétaire Général et des ONG internationales influentes, pour réclamer l’accomplissement de cette opération. L’objectif étant de gêner l’Algérie et le polisario sur leur propre terrain et de renforcer le langage de la prochaine résolution du Conseil. Si jusqu’à présent, cette thématique a été confinée au HCR et traitée selon une approche sélective et progressive, le temps est venu d’en faire un leitmotiv de notre discours dans toutes les instances et en toute circonstance, d’autant plus que c’est l’unique aspect du différend qui met l’Algérie en difficulté. L’action diplomatique sur cette thématique devrait, également, engager des partis politiques, des élus et des Organisations Non Gouvernementales des provinces du Sud et cibler le Secrétariat de l’ONU, le Groupe des Amis et les grandes ONG Internationales.
    4. Interaction avec les membres du Conseil de Sécurité :
    II serait hautement recommandé d’effectuer des visites auprès des membres du Conseil de Sécurité afin de les familiariser avec notre dossier, les tenir au courant des derniers développements et leur faire appréhender ses enjeux. a. Les nouveaux Membres : • Le Nigeria : II y a quatre ans, ce pays a été un adversaire actif au sein du Conseil et s’est mobilisé sur la thématique des Droits de l’Homme, en présentant même des amendements aux résolutions sur le Sahara. Tout porte à croire qu’il continuera dans cette logique, en servant de principal relais de l’Union Africaine au sein du Conseil.
    Nous devons maintenir un contact régulier avec ce pays et utiliser toutes les influences possibles pour le neutraliser et réduire sa capacité de nuisance, d’autant plus qu’il assumera la présidence du Conseil pendant le mois d’Avril prochain. • La Jordanie : ce pays arabe, qui a pris la place de l’Arabie Saoudite au sein du Conseil, a une proximité marquée avec les pays occidentaux, notamment des Etats Unis. Son statut de pays voisin lié à Israël par un accord de paix et associé à la solution du conflit israélo- palestinien ne lui permettra pas de prendre les mêmes risques qu’aurait pris l’Arabie Saoudite pour défendre nos intérêts sur la question du Sahara. En outre, les positions très pro-occidentales du Prince Zeid, l’Ambassadeur Représentant permanent de Jordanie, l’inciteront, tout au plus, à afficher une neutralité positive pour ne pas mécontenter l’Algérie. Ceci dit, des instructions des Hautes autorités jordaniennes et une pression amicale ponctuelle de l’Arabie Saoudite pourraient changer la donne et nous assurer un minimum d’appui de la part de ce pays. • Le Chili : l’arrivée de la socialiste Mme Bachelet à la magistrature suprême dans ce pays, risque d’être exploitée par nos adversaires à leur avantage, si nous ne prenions pas les devants. La position de ce pays a toujours été marquée par beaucoup d’hésitation. Il est, par conséquent, souhaitable de programmer une visite, au plus tôt, pour contenir ce risque. • Le Tchad : Ce pays a été absent sur la scène des Nations Unies et a préféré s’investir dans l’action de l’Union Africaine à travers laquelle il s’est trouvé engagé dans plusieurs forces africaines de stabilisation ou dans des opérations hybrides ONU- UA. Il serait indiqué de nous assurer au moins la neutralité de ce pays africain pour empêcher toute coalition favorable à l’Union Africaine au sein du Conseil.
    b. Les autres Membres du Conseil:
    Le fait que les autres pays membres du Conseil de Sécurité soient, pour la plupart familiers avec notre position et nos attentes, ne nous dispense pas de la nécessité de les démarcher, au niveau approprié. • La France : la posture de ce pays, pendant longtemps notre principal appui au sein du Conseil, est devenue la cible des critiques de la part de l’Algérie et du polisario, surtout sur l’aspect des Droits de l’Homme. Il importe de rappeler, à cet égard, les nuances apportées par Paris à sa position durant les débats de l’année dernière (non utilisation du veto, respect des Droits de l’Homme, non appui à l’autonomie dans le discours français et le rappel du Quai d’Orsay de « l’attachement de la France au droit de manifester » au lendemain de l’adoption de la résolution 2099). Nous sommes, donc, appelés à nous concerter davantage avec ce pays à différents niveaux, à partager avec lui, en priorité, nos intentions et notre stratégie et à le mettre dans la confidence, en vue de nous assurer de son appui agissant au Conseil, seul à même de nous prémunir contre les états d’âmes des américains et la complicité britannique. • Le Royaume Uni : une attention particulière devrait être prêtée à ce pays, fervent promoteur de l’idée de visite de la Haut Commissaire aux Droits de l’Homme et partenaire privilégié de Washington au Conseil de Sécurité
    • La Russie : Le refus par ce pays de toute imposition aux parties à un différend, nous a permis de contenir l’initiative américaine d’avril dernier. La prochaine visite de M. Lavrov prévue au Maroc sera l’occasion de l’informer de nos actions et initiatives relatives à la question du Sahara marocain et à solliciter l’appui de son pays à notre approche. • Le Rwanda : ce pays a multiplié les appels au Maroc pour un renforcement des relations. Il y a une perspective de retrait de reconnaissance en vue. Une invitation de la Ministre des Affaires Etrangères pour visiter notre pays serait bien accueillie, pour concrétiser les engagements pris au plus haut niveau et confirmer la position très positive adoptée par Kigali lors des débats de 2013 au Conseil. Si nous parvenons à faire adopter par le Tchad une position engagée et positive à notre égard, ce pays pourra constituer avec Rwanda un binôme qui nous fera éviter toute aliénation de la position de ces deux pays à l’Union Africaine. • Une mention spéciale doit, enfin, être faite des pays ayant des traditions de défense des Droits de l’Homme et qui peuvent, de ce fait, être perméables à la propagande de nos adversaires, sans pour autant nous être forcément hostiles. Il s’agit principalement de l’Argentine et du Chili- en raison de leur passé- de l’Australie, du Luxembourg de la Lituanie et de la Corée. Eux aussi doivent être informés des nouvelles mesures prises par le Maroc en matière des Droits de l’Homme. L’élaboration et la remise à nos interlocuteurs d’un « livre blanc » sur les efforts entrepris par le Maroc en matière des Droits de l’Homme est à considérer pour prouver notre engagement comme support pour notre campagne et l’illustration de notre engagement.
    5. La visite à New York de MM. Baraka, El Haiba et El Yazami :
    En appui aux visites dans les capitales et aux démarches à Rabat et en vue de partager avec les autres membres du Conseil l’état d’avancement de la nouvelle dynamique de développement humain dans les provinces du sud et les mesures qui seront mises en œuvre dans le domaine des droits de l’Homme, il est souhaitable que MM. Nezar Baraka , Président du CESE , M Mahjoub El Haiba , Délégué Intergouvernemental au Droits de l’Homme et M. Driss El Yazami, Président du CNDH se déplacent à New York pour des présentations et des entretiens avec les membres du Conseil de sécurité et des responsables du secrétariat chargés du dossier du Sahara . Une telle visite devrait se dérouler suffisamment à I’ avance (de préférence en février) pour que leurs inputs soient intégrés dans le projet de rapport du secrétaire général.
    6. La visite de Mme Pillay :
    Nous devons continuer à rejeter l’idée d’une visite couplée de la Haut Commissaire à Rabat et au Sahara car une telle visite nous ferait rentrer dans un engrenage dangereux. En effet, une telle visite donnerait lieu à un briefing autant au Conseil de sécurité qu’au Conseil des Droits de l’Homme à la demande de n’importe quel membre des deux organes. Et une fois le premier briefing donné, il sera suivi d’autres et deviendra ainsi institutionnalisé, avec le risque de voir la question du Sahara rentrer dans une dynamique périlleuse qui changera le prisme de cette question.
    7. La résistance aux machinations du polisario :
    Durant les cinq dernières années, nous avons été obligés de gérer, pendant l’examen de la résolution, des situations qui ont affaibli notre capacité de négociation (l’arrestation du groupe des 6 indépendantistes à leur retour d’une visite médiatisée à Alger et Tindouf, le cas d’Aminatou Haidar, le démantèlement du camp Gdim Izik , le jugement par le tribunal militaire ….). Nous devons nous efforcer, durant les quatre mois à venir, d’éviter toute situation pouvant être mise à profit par nos adversaires pour décrédibiliser les mesures annoncées à Washington ou compliquer la négociation de la résolution. Bien sûr, cette démarche prudente et anticipative n’est pas synonyme de laxisme dans notre réaction aux provocations du polisario et, plus encore maintenant, de l’Algérie.
    8. Empêcher une décision de l’Union Africaine en janvier :
    II a été démontré durant l’année écoulée que la Présidente de la Commission africaine s’entête à mettre en œuvre son propre agenda et celui de son pays, en cherchant à interférer dans le processus de négociation de la question du Sahara. Elle a saisi, à cet effet, le Secrétaire général et les membres du Conseil de Sécurité, particulièrement les permanents parmi eux
    Le prochain sommet africain, de fin janvier et début février, constitue une date charnière et une épreuve de force dans notre combat contre les desseins de Mme Zuma. Nous sommes condamnés à réussir ce défi qui nous est lancé par la Présidente de la Commission africaine. En effet, si nous parvenons à mobiliser une minorité de blocage constituée de 15 à 20 pays convaincus, engagés et résistants aux pressions l’Algérie, qui resteront actifs et solidaires tout au long des réunions préparatoires du Sommet, nous aurons mis en échec les desseins de Mme Zuma, de l’Algérie et de l’Afrique du Sud et en même temps avorté les sollicitations de l’Union Africaine pour se trouver un rôle dans le règlement du dossier du Sahara. L’issue de ce duel au sein de l’Union Africaine aura indubitablement une résonance au Conseil de sécurité, au Secrétariat des Nations Unies et, bien sûr, en Afrique.
    9. Une interaction avec les intervenants dans la rédaction du rapport (SG , DPKO, DPA, HCDH) :
    Pour bien préparer l’échéance d’avril, une quadruple interaction est hautement indiquée avec : • Le Secrétaire général des Nations Unies : une rencontre de M. Le Ministre avec M Ban Ki-Moon, avant avril, serait la bienvenue, surtout si elle se tient à New York. Elle sera une occasion pour une première prise de contact, pour une valorisation de notre partenariat avec les Nations Unies (Mali, Sahel, RDC, RCA, Côte d’Ivoire …), et pour des mises au point sur l’évolution du processus de négociation et son devenir. • Le responsable du Département des Opérations de Maintien de la Paix : je compte tenir des réunions de travail avec M Ladssous pour discuter du contenu du rapport sur le Sahara marocain et tenter de l’amener à un rééquilibrage dans la structure du rapport du SG.
    • Le responsable du Département des Affaires Politique : ce Département a aussi son mot à dire dans l’orientation du rapport du SG. Je compte me réunir avec M Feltman et son équipe sur l’orientation dudit rapport. Je voudrais réitérer ma demande d’une contribution substantielle du Maroc au Budget de ce Département. Elle est de nature à favoriser un début de changement de l’attitude hostile de son responsable M. Feltman, un grand ami de M. Ross, vis-à-vis de notre dossier. • La Haut Commissaire aux Droits de l’Homme : il importe de prévenir, dans la contribution de la Haut Commissaire, Mme Pillay, au rapport du SG d’avril prochain, une recommandation qui irait dans le sens d’un élargissement du mandat de la MINURSO, comme cela a été fait durant les trois dernières années et de la dissuader de visiter les provinces du Sud, afin d’écarter toute instrumentalisation de la part de nos adversaires.
    10. Une réunion des Ambassadeurs de Sa Majesté auprès des membres du Conseil de Sécurité:
    Afin de mobiliser le soutien nécessaire à notre stratégie, la tenue d’une réunion avec les Ambassadeurs de Sa Majesté accrédités auprès des 15 membres du Conseil paraît opportune. Elle sera l’occasion de les tenir informés des derniers développements et de la stratégie adoptée, d’unifier le message qui sera transmis à leurs interlocuteurs et de convenir d’une feuille de route comportant les actions à mener pour la période nous séparant de la date d’avril. Cette réunion, qui se tiendrait sous l’autorité de Monsieur le Ministre, verrait la participation des Présidents du CNDH du CESE, du Délégué Intergouvernemental pour les Droits de l’Homme et des représentants des Départements et Services partenaires dans la gestion du dossier du Sahara.
    Conclusion : Pour bien préparer l’échéance d’avril et travailler dans la confiance réciproque avec les américains qui sont les rédacteurs de la résolution, le facteur temps est d’une importance cruciale. Or le temps qui nous sépare d’avril est très court, au regard des actions que nous sommes appelés à entreprendre.
    -New York le 6 janvier 2014-
    SOURCE :
  • Revelaciones sobre la crisis de Marruecos con la ONU

    Cabecera de la nota del 2 de octubre del 2014
    El Señor Luis Agüero Wagner acaba de firmar un artículo en el diario Siglo XXI bajo el título “Marruecos suma aliados para su plan de autonomía en el Sáhara Occidental”. Entonces, me pregunté si el Sr Wagner entiende el idioma de Molière, el francés. En caso afirmativo, le sería de gran utilidad para comprender la realidad del aislamiento político y diplomático de Marruecos a nivel mundial. 
    En este contexto, el pirata informático Chris Coleman acaba de colgar preciosos documentos sobre comunicaciones intercambiadas entre el Representante marroquí en la ONU y su central en Rabat.
    En un documento confidencial, datado del 2 de octubre del 2014, publicado ayer, el diplomático marroquí detalla lo que él llama “estrategia” de la Secretaría de la ONU para “deslegitimar la recuperación del Sáhara por Marruecos”, acusándola de “haberse adherido a la tesis Polisario-argelina, propagada por Ross, según la cual el statu-quo sirve a los intereses de Marruecos, consagra su control sobre el Sáhara, y le atrae un creciente apoyo internacional, en especial en el actual contexto político y de seguridad regional”.
    “El último informe del Secretario General al Consejo de Seguridad y sus peligrosos derrapes no son más que la parte visible del iceberg que amenaza nuestra causa nacional. Los escritos del Secretariado interceptados desde entonces confirman que Marruecos se enfrenta a un verdadero complot que tiene como objetivo teñir de ilegalidad todos los atributos de su soberanía sobre sus provincias del Sur”, añade la nota.
    Según la misma nota, “es un trabajo minucioso al que se consagraron los diferentes departamentos de la Secretaría convertidos ahora en partes implicadas en el conflicto y no un honesto instrumento para la facilitación de una solución política a este conflicto. Más aún, estos documentos demuestran que la Secretaría actúa como agente de Argelia y del Polisario con el fin de debilitar su posición y, al final, obligarlo a aceptar lo inaceptable para la solución de este problema”.
    “La calificación del Sáhara por primera vez como “territorio no autónomo” y las “recomendaciones específicas con el fin de crear una nueva situación que ya no reconoce ni a las autoridades marroquíes ni al espacio de encuentro fuera de la MINURSO. Siendo el objetivo consagrar el estatuto del Sáhara como territorio no autónomo y que sólo la ONU dispone de la legalidad sobre este territorio. Lo que es sinónimo de contestación de toda autoridad de Marruecos sobre el Sáhara y su población” señala la nota.
    “La actitud de Ross desde la última primavera, su papel en la elaboración del informe, su amenaza de recurrir al artículo VII de la Carta y su tergiversación en responder al cuestionario de Marruecos se inscriben en esta nueva postura de la Secretaría hacia nuestro país. Su papel en la movilización de los diferentes departamentos de la ONU y del Departamento de Estado americano contra Marruecos procede de su constante objetivo de hacer ceder Marruecos”, estima la misma fuente.
    En otra nota interna enviada al ministro marroquí de asuntos exteriores, la central advierte que a Marruecos le espera una coyuntura difícil en sus relaciones con los Estados Unidos de América a causa de sus obstáculos a la mediación del Enviado Personal del Secretario General de la ONU para el Sáhara Occidental, Christopher Ross.
    “Las premisas de una segunda crisis con la Administración Obama empiezan ya a vislumbrarse y tienen de nuevo relación con la gestión de Ross y su visita a Marruecos” añade la nota. 
    Más detalles en la fuente :
  • Wikileaks du Makhzen : Craintes et stratégie du Maroc contre l’ONU

    MONSIEUR LE MINISTRE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION RABAT
    DESTINATAIRE PRINCIPAL : CAB/1- CAB/2- SG
    CONFIDENTIEL
    FAX N°:F/ DATE: LE 22 AOUT 2014

    Objet : Tentative de délégitimation de la marocanité du Sahara.
    J’ai l’honneur de vous informer que la lecture et l’analyse des documents internes du Secrétariat des Nations Unies de ces derniers mois, ainsi que du courrier adressé récemment à la MINURSO et au Haut Commissariat aux Droits de l’Homme, révèlent une stratégie instudieuse de délégitimation de la récupération du Sahara par le Maroc.
    En effet, tant le DPKO que le DPI et la Direction des Affaires Juridiques distillent confidentiellement mais systématiquement, tantôt des avis tantôt des recommandations, visant à remettre en cause tous les acquis du Maroc depuis que les Nations Unies ont pris en charge le dossier du Sahara en 1989. Ils semblent avoir adhéré à la thèse polisario-algérienne, colportée par Ross, selon laquelle le statut-quo sert les intérêts du Maroc, consacre son contrôle sur le Sahara, et lui draine un soutien international grandissant, particulièrement dans l’actuel contexte politico- sécuritaire régional.
    Le dernier rapport du Secrétaire Général au Conseil de Sécurité et ses dangereux dérapages ne sont que la partie visible de l’iceberg, qui menace notre cause nationale. Les écrits du Secrétariat interceptés, depuis, confirment que le Maroc fait face à un véritable complot visant à teinter d’illégalité tous les attributs de sa souveraineté sur ses provinces du Sud.
    C’est un travail minutieux auquel se sont attelés les différents Départements du Secrétariat, devenus désormais parties prenantes au conflit et non plus un honnête brooker pour la facilitation d’une solution politique à ce conflit. Bien plus, ces documents attestent que le Secrétariat agit en supplétif de l’Algérie et du polisario en vue d’affaiblir sa position et in fine l’obliger à accepter l’inacceptable pour le règlement de ce problème.
    I. La stratégie de délégitimation par les preuves;
    a- Incidents lors de la mission technique du HCDH à Laayoune:
    * Les pressions sur la mission du HCDH de tenir ses réunions avec ses interlocuteurs marocains au siège de la Minurso, et la minoration de la réussite de cette mission par le Secrétariat de New York du seul fait que ses réunions se sont déroulées en dehors de la Minurso étaient déjà des signes avant-coureurs -mon fax n. 1967 du 6 août 2014-.
    b- Dérapages du rapport du Secrétaire Général:
    * La qualification du Sahara pour la première fois de « territoire non-autonome », ou les tentatives de mettre le polisario sur le même pied d’égalité que le Maroc et la reconnaissance de la soi-disant commission des droits de l’Homme à Tindouf ont dévoilé les véritables intentions du Secrétariat visant la présence du Maroc au Sahara et l’élévation du statut du polisario en tant qu’entité « étatique » -mon fax n. 366 du 14 juillet 2014-.
    c- Recommandations du SGA Jan Eliasson à la Minurso et au HCDH: 
    – Le fax confidentiel adressé par le SGA à Mme Pillay, la Minurso et aux différents Département de l’ONU -mes fax de Genève n. 1816 du 8 juillet 2014 et n.1967 du 6 août 2014- leur demandant de : 
    *Mentionner dans toutes leurs correspondances que le Sahara est un territoire « non- autonome ». 
    *Tenir toutes les réunions des procédures spéciales et des mécanismes onusiens au siège de la Minurso. 
    *Demander au HCDH d’exiger aux détenteurs de mandats d’indiquer dans leurs rapports le caractère non-autonome du Sahara. 
    – C’est la première fois que le numéro 2 de l’ONU adresse des recommandations spécifiques visant à créer une situation nouvelle qui ne reconnaît plus ni les autorités marocaines ni l’espace de rencontre en dehors de la Minurso. L’objectif étant de consacrer le statut du Sahara en tant que « territoire non-autonome », et que seule l’ONU dispose de la légalité sur ce territoire. Ce qui est synonyme de contestation de toute autorité du Maroc sur le Sahara et sa population. 
    d- Attitude de la Direction des Affaires Juridiques: 
    – Le Département des Affaires Juridiques semble avoir cédé aux pressions du polisario et de l’Algérie au sujet des tampons sur les documents de voyage du personnel de la Minurso, lui suggérant de ne plus accéder à Laayoune par un aéroport étranger, dans le but d’éviter les tampons de la police des frontières marocaines et de passer dorénavant par Casablanca. La concession faite au polisario vise le double objectif, qualifié au Secrétariat par « Légal Status » c’est-à-dire « territoire non-autonome », et « Equal Treatment » en l’occurrence traitement similaire pour le Maroc et le polisario en ce qui concerne l’accès au Sahara, à Laayoune comme à l’Est du mur dans les prétendus territoires libérés -mes fax n.300 du 6 juin 2014 et n. 445/14 du 21 août 2014-. 
    e- Nomination de la Représentante spéciale du Secrétaire Général, Mme Kim Bolduc: 
    – L’absence de consultation avec le Maroc, avant, durant et après la nomination de Mme Bolduc par le Secrétaire Général n’était pas fortuite. Bien au contraire, elle traduit le traitement que le Secrétariat voudrait imposer au Maroc, pour lui signifier que le Sahara est un « territoire non- autonome », et par conséquent, il n’a pas à être consulté, à aucun moment du processus. Le Secrétaire Général ayant toute l’autorité juridique d’y nommer et envoyer qui il veut, et quand il veut, dès lors que le territoire relève de la responsabilité onusienne. 
    f- L’attitude de Christopher Ross: 
    – L’Attitude de Ross depuis le printemps dernier, son rôle dans l’élaboration du rapport, sa menace de recourir à l’article VII de la Charte et sa tergiversation à répondre au questionnaire du Maroc s’inscrivent dans cette nouvelle posture du Secrétariat à l’égard de notre pays. Son rôle dans la mobilisation des différents Département onusiens et du Département d’Etat américain contre le Maroc procède de son objectif constant de faire plier le Maroc. 
    II. Que peut ou doit faire le Maroc; 
    – Face à cette tournure périlleuse dans la gestion du dossier du Sahara par le Secrétariat Général, le Maroc n’a d’autres alternatives que la fermeté, afin de déjouer ses manœuvres contre la marocanité du Sahara et afficher sa ferme opposition à tout changement des principes et paramètres présidant tant à la présence de la Minurso au Sahara qu’à la facilitation de la négociation politique. 
    – Parallèlement, le Maroc devrait maintenir le fil de dialogue avec le Secrétariat, afin que ce dernier soit constamment mis devant ses responsabilités et ce, en dévoilant son parti pris, et dénonçant son impartialité, tout en réaffirmant haut et fort l’attachement au processus de négociation politique.
    – Cependant, la fermeté n’est pas une stratégie. Le Maroc doit disposer d’un plan de sortie de crise et d’une vision pour l’avenir de ses relations avec l’ONU et ce, afin de déjouer intelligemment les manœuvres qui se trament contre lui sans jamais couper les ponts avec le Secrétariat. 
    – En effet, notre pays ne peut pas tenir longtemps sur les deux fronts de Ross et de Bolduc. Les pressions seront crescendo. Celles de Washington et de Londres viennent s’ajouter à celles du Secrétariat. C’est pourquoi il serait dans notre intérêt de prendre l’initiative, particulièrement en ce qui concerne Bolduc. 
    – A cet effet, je voudrais vous proposer que je reçoive Bolduc, début septembre, en vue de la mettre devant ses responsabilités en ce qui concerne les tentatives en cours et obtenir la confirmation de sa part que ses responsabilités se limiteraient à la mise en œuvre du seul triptyque du mandat fondamental de la Minurso. A défaut de ces garanties, il lui sera signifié que le Maroc ne peut pas coopérer avec elle, et par conséquent, elle ne pourra pas s’y rendre. 
    – L’objectif de cette tactique est d’utiliser notre ouverture sur Bolduc comme soupape de sécurité face aux pressions de l’ONU et des capitales précitées et ce, afin de ne pas trop antagoniser M. Ban Ki-Moon, qui voit dans notre attitude un défi à ses attributions statutaires. D’autant que les trois lettres reçues de Malcorra, Ladsous et son adjoint démontrent que le message de fermeté du Maroc sur cette question a été bien reçu. 
    – L’accalmie autour de la Minurso permettra au Maroc de se concentrer au front diplomatique de Ross. Il sera ainsi en meilleure posture pour mieux résister aux pressions des capitales précitées, et canaliser ses efforts pour isoler Ross, l’affaiblir et le pousser dans ses derniers retranchements au sujet de son agenda caché au Sahara. 
    – Cette stratégie d’ouverture sur Bolduc pourrait être testée lors de mes entretiens, à leurs demandes, avec Susana Malcorra, le 2 septembre prochain, et Jeffrey Feltman, le lendemain. Leurs demandes de me rencontrer trahissent un début de panic au sein du Secrétariat. J’ai sciemment retardé leurs rendez-vous afin de laisser passer le 1er septembre, date symbolique de la prise de fonction de Bolduc. 
    – Lors du diner d’adieu que j’ai donné hier soir pour Mme Navi Pillay, et auquel ont assisté M. Eliasson et Mme Malcorra, cette dernière m’a fait part de ses inquiétudes au sujet de l’affaire Bolduc « qui est en train de devenir une boule de neige pour l’ensemble du dossier du Sahara ». Elle m’a confié ne pas être au courant d’instructions du Secrétariat pour changer les règles du jeu au Sahara, et que M. Ladsous pourrait se rendre à Rabat début septembre pour discuter avec les responsables marocains de la nomination de Bolduc. 
    – A cet égard, il serait souhaitable de réserver toute concession possible du Maroc à Mme Malcorra qui est fiable, crédible, femme d’engagement et d’influence au Secrétariat. Elle pourrait être la garante de tout accord avec Bolduc qu’elle connaît bien. Plutôt qu’à Hervé Ladsous qui est un menteur et affiche ouvertement sa réticence à coopérer avec le Maroc. Je vous saurai gré de bien vouloir me communiquer vos instructions à cet égard. Très haute considération
    Haute Considération
    L’Ambassadeur, Représentant Permanent

    Source : http://www.4shared.com/office/x5pefyX0ce/453-14.html

  • Wikileaks du Makhzen : Le Maroc "s’attend à une conjoncture difficile"

    Le Maroc s’attend à une conjoncture difficile dans ses relations avec les Etats-Unis d’Amérique à cause de son objection à la médiations de l’Envoyé Personnel du SG de l’ONU pour le Sahara Occidental, Christopher Ross.
    Selon une note interne du Ministère marocain des Affaires Etrangères révélée par le Snowden marocain, Chris Coleman, « s’agissant des conséquences de cette crise sur les relations avec 
    l’Administration Obama, il y a lieu de s’attendre à une conjoncture difficile » en référence à la crise avec M. Ross.
    « Les prémices d’une deuxième crise avec l’Administration Obama commencent déjà à se dessiner et portent encore une fois sur la démarche de M. Ross ainsi que sur sa visite au Maroc », ajoute la note signalant que l’Ambassadeur américain à Rabat a exprimé lors d’une réunion tenue avec le Ministre des affaires étrangères marocain, le 31 juillet dernier à Rabat, des interrogations sur la « capacité » de l’Envoyé Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies, M. Christopher Ross « à effectuer une nouvelle visite au Maroc et faire en sorte qu’il puisse jouer son rôle », tout en précisant qu’il « n’agissait pas en tant que porte parole de ce dernier ».
    Pour rappel, le Conseil de Sécurité de l’ONU doit se réunir lundi prochain en vue d’une évaluation des progrès réalisés par M. Ross dans ses efforts visant à trouver une « solution juste, durable et mutuellement acceptable » au problème du Sahara Occidental, « sur la base du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination ».
    DG/7/6/N° /2014 Rabat, le 02 octobre 2014
    Note à Monsieur le Ministre
    Objet :
    M. Christopher Ross a été nommé Envoyé personnel du Secrétaire Général 
    des Nations Unies pour le Sahara Occidental, le 06 janvier 2009 avec le mandat de 
    travailler avec les parties et les États voisins sur la base de la résolution 1813 du 
    Conseil de Sécurité et les précédentes résolutions.
    Sa nomination est survenue après la tenue à Manhasset de quatre rounds de 
    négociations qui avaient débuté en juin 2007 et ce conformément à la résolution 1754 
    du Conseil de Sécurité.
    Après avoir effectué deux visites au Maroc, M. Ross a lancé des réunions 
    informelles de négociations. Toutefois, et après neuf round, dont le dernier s’est tenu 
    en mars 2012, le processus a connu un enlisement en l’absence de toute perspective 
    de progrès.
    Les tensions entre les autorités marocaines et l’Envoyé Personnel du 
    Secrétaire Général se sont amplifiées vers le début de l’année 2012, le Maroc ayant
    auparavant exprimé, à plusieurs reprises, des préoccupations sérieuses quant à
    l’intégrité du mandat de l’Envoyé personnel du Secrétaire Général, la pertinence de 
    son approche et l’objectivité de sa démarche. 
    Le Royaume, et suite au rapport sur le Sahara du Secrétaire Général d’avril 
    2012, décida, le 17 mai 2012, de retirer sa confiance à M. Ross en qualifiant son 
    travail de « partial et déséquilibré ». Décision, rappelons le, réfutée aussi bien par le 
    Secrétaire Général des Nations Unies que par Washington.
    A ce niveau les autorités marocaines avait considéré que M. Ross, n’ayant pas 
    été capable de réaliser des avancées sur le plan politique, s’était permis de s’impliquer 
    dans des affaires qui ne font pas partie du mandat que lui avait confié le Secrétaire 
    Général des Nations Unies
    Toutefois, les inquiétudes du Maroc vis-à-vis de la démarche de M. Ross 
    n’avaient, à l’époque, pas été prises en compte par la partie américaine qui s’était
    sentie personnellement visée par la position de notre pays et avait fortement appuyé le 
    « retour » de ce dernier.
    En effet, et déjà lors des tensions survenues en janvier 2012, suite à des 
    déclarations de M. Christopher Ross qui avait tenu le Maroc responsable du report 
    jusqu’au mois de juin, de sa visite prévue initialement en mai 2012, l’Ambassade 
    américaine à Rabat avait exprimé les inquiétudes de certains responsables à 
    Washington qui avaient considéré qu’à travers cette attitude, « le Maroc était contre 
    les Etats-Unis » et qu’il « bloquait sciemment la visite de M. Ross ».
    Royaume du Maroc 
    Ministère des Affaires Etrangères 
    et de la Coopération 
    Direction des Affaires Américaines 2
    La polémique créée autour de l’Envoyé Personnel du Secrétaire Général des 
    Nations Unies a eu des répercussions directes sur les relations entre le Maroc et les 
    Etats-Unis, Washington ayant une sensibilité particulière à tout ce qui touche à ce
    diplomate américain dont la longue carrière au sein du Département d’État a porté 
    essentiellement sur les questions du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord. Il sied de 
    rappeler qu’il a été Ambassadeur des États-Unis en Syrie et en Algérie et puis 
    Conseiller principal de la Mission des États-Unis auprès des Nations Unies pour les 
    questions du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord. Il a également contribué à la 
    coordination de la diplomatie américaine dans le monde arabo-musulman, de 2001 à 
    2003.
    Les divergences entre le Maroc et les Etats-Unis sur cette question ont connu 
    leur apogée au sein du Conseil de sécurité, en avril 2013, avec la tentative de 
    Washington, contrée de justesse par le Maroc, d’étendre le mandat de la Minurso à la 
    question des Droits de l’Homme.
    Au niveau onusien, la crise déclenchée autour de M. Christopher Ross, avait
    été dépassée suite à l’entretien téléphonique du 25 août 2012 entre Sa Majesté Le 
    Roi, Mohammed VI, Que Dieu l’Assiste, et M. Ban Ki-Moon, Secrétaire Général des 
    Nations Unies, qui avait permis de recadrer la médiation onusienne et de relancer le 
    processus politique. Cet entretien téléphonique avait également facilité le « retour » 
    de M. Ross qui avait été reçu en Audience Royale, le 29 octobre 2012.
    Au niveau des relations maroco-américaines, les répercussions de la crise ont 
    perduré jusqu’au 9 mai 2013, date à laquelle un entretien téléphonique entre Sa 
    Majesté Le Roi, Mohammed VI, Que Dieu l’Assiste, et le Président Barack Obama a 
    permis de dépasser les tensions et de préparer le terrain pour la visite Royal à 
    Washington en novembre 2013.
    Toutefois, les prémices d’une deuxième crise avec l’Administration Obama
    commencent déjà à se dessiner et portent encore une fois sur la démarche de M. Ross
    ainsi que sur sa visite au Maroc.
    C’est ainsi que l’Ambassadeur américain à Rabat a exprimé lors d’une réunion 
    tenue avec Monsieur le Ministre, le 31 juillet dernier au sein de ce Département, des 
    interrogations sur la « capacité » de l’Envoyé Spécial du Secrétaire Général des 
    Nations Unies, M. Christopher Ross « à effectuer une nouvelle visite au Maroc et 
    faire en sorte qu’il puisse jouer son rôle », tout en précisant qu’il « n’agissait pas en 
    tant que porte parole de ce dernier ».
    Cette position américaine, à savoir que M. Ross « doit revenir » et « que le 
    Maroc doit le laisser faire son travail » a été réitérée par la Sous Secrétaire d’Etat 
    Anne Patterson, lors d’un entretien téléphonique avec Mme la Ministre Déléguée 
    ainsi que par la Sous Secrétaire d’Etat aux Affaires politiques Wendy Sherman, en 
    marge des travaux de la 69ième session de l’Assemblée Générale de l’ONU. 
    La position du Maroc a été clairement exposée et porte essentiellement sur le
    droit du Royaume d’obtenir des clarifications sur la démarche de l’Envoyé Personnel
    et sur la nécessité que son action soit conforme à son mandat et à la mission qui lui a 
    été dévolue.3
    En effet, et tout d’abord, le Maroc n’a pas obtenu de réponse à trois questions 
    concernant la mission de M. Ross, réponse qui devait intervenir en 48 heures, et qui 
    est toujours attendue depuis le 18 juin dernier. Ensuite, ce dernier préfère passer par 
    d’autres canaux plutôt que d’apporter des réponses claires et directes. Enfin, les 
    déclarations de même que le rapport de M. Ross ne reflètent pas les conclusions telles 
    qu’exposées aux responsables marocains lors de sa visite dans le Royaume. 
    Il y a lieu de souligner, à cet égard, que la dernière visite au Maroc de M. Ross 
    n’a pas été médiatisée par le Royaume et que ce dernier n’a pas non plus été reçu en 
    Audience Royale.
    La situation dans son ensemble interpelle, suscite plusieurs interrogations et 
    laisse présager des périodes difficiles aussi bien au sein des Nations Unies qu’avec 
    nos partenaires américains. 
    En effet, notre pays est présenté par M. Ross comme responsable du blocage 
    en cours dans le processus politique, une idée véhiculée dans les couloirs des Nations 
    Unies et auprès des membres Permanent du Conseil de Sécurité. Aussi, serait-il 
    judicieux, pour évaluer nos appuis, de prévoir une démarche d’explication et 
    d’anticipation auprès de ces derniers, en portant une attention particulière à la Chine 
    et la Russie, dans la mesure où les relations avec la France sont actuellement tendues 
    et que la Grande Bretagne s’alignera probablement sur la position des Etats-Unis qui 
    elle, apporte un soutien inconditionnel à M. Ross. 
    S’agissant des conséquences de cette crise sur les relations avec 
    l’Administration Obama, il y a lieu de s’attendre à une conjoncture difficile. Certes, 
    la période fin 2013- 2014 a connu une nette évolution dans ces relations avec un 
    agenda bilatéral chargé et prometteur. Toutefois, il y a lieu de ne pas sous-estimer les 
    capacités de manœuvre de nos adversaires pour tirer profit des tensions en cours
    d’autant plus que le Ministre des Affaires Etrangères algérien M. Ramtane Lamamra 
    a effectué, du 18 au 20 septembre 2014, une visite à Washington où il a été reçu par le 
    Secrétaire d’Etat John Kerry et la Conseillère à la Sécurité Nationale, Mme Susan 
    Rice.
    Il y a lieu de signaler, à ce niveau, que Washington a, d’ores et déjà, 
    commencé à introduire des changements dans sa position au sein de l’ONU. En effet, 
    lors de l’examen du rapport annuel du Conseil de Sécurité à l’Assemblée Général 
    pour la période 1er août 2013-31 juillet 2014, la délégation américaine a introduit des 
    amendements dans la partie sur le Sahara dudit rapport en supprimant toute référence 
    « aux Etats voisins » ce qui reviendrait à dédouaner complètement l’Algérie de sa 
    responsabilité dans le conflit autour de notre Question Nationale.
    Il s’agirait donc, au stade actuel, d’évaluer la situation dans son ensemble et 
    de mesurer le prix politique des événements à venir en considérant éventuellement, la 
    possibilité pour notre pays de désavouer l’actuel Envoyé Personnel du Secrétaire 
    Général comme l’avait fait l’Algérie dans son temps avec son prédécesseur, M. Van 
    Walsum, et ce, au vu des tensions à répétitions qu’il suscite, qui affectent l’évolution 
    de Notre Question Nationale au sein du Conseil de Sécurité et qui se répercutent sur 
    nos relations avec l’un de nos plus importants partenaires.
  • Maroc : une proposition commerciale McKinsey fuite

    Un compte twitter @chris_coleman24, spécialisé dans la la fuite de documents sensibles pour le gouvernement marocain, a diffusé ce mercredi une proposition commerciale de McKinsey pour le gouvement marocain. Datée du 25 septembre 2014, ce « document de cadrage » est relatif au projet Omega destiné à relancer l’économie. Il s’inscrit dans la suite du Plan Emergence sur lequel a travaillé le cabinet de conseil en stratégie.
    La lecture de ce document est l’occasion d’apprécier la forme des documents commerciaux deMcKinsey mais aussi le parti pris de dresser un diagnostic sombre de la situation pour mieux justifier le besoin de conseil.
  • CHNUDH: Anders KOMPASS, un agent au service des marocains

    Anders KOMPASS, de nationalité suédoise, est le Directeur des opérations sur le terrain au Haut Commissariat pour les droits de l’homme (HCDH). 
    Ce fonctionnaire onusien a failli à ses obligations de neutralité dans la gestion du dossier du Sahara Occidental, au détriment du Polisario. Des documents officiels l’accusent d’avoir communiqué à la partie marocaine des renseignements sensibles sur les activités de l’ancienne Haut Commissaire aux Droit de l’Homme, Mme Navanethem Pillay. 
    Pire, il conseillait et agissait pour le compte du Maroc afin de discréditer le Polisario et déjouer toutes actions en faveur de l’élargissement du mandat de la MINURSO aux droits de l’Homme, ou la création d’un mécanisme indépendant au Sahara Occidental.
    Cette coopération, aux contours obscures, est entretenue par l’Ambassadeur Représentant permanent du Maroc à New York, Omar Hilal. 
    M.Anders KOMPASS et l’Amnassadeur marocain se rencontraient le plus souvent à la résidence du Maroc à Genéve, lieu où se tramaientt les complots contre le Polisario, complots aux ramifications multiples, avec pour seul objectif présenter le Maroc comme un modéle en matiére de défense des droits de l’homme dans la région. 
    Sur instructions de l’Ambassadeur marocain, M.Anders KOMPASS a contribué dans la prise de décision de Mme Pillay, en convainquant cette derniére de:
    – renoncer à son projet de visite au Sahara occidental.
    – veiller à ce que la contribution du HCDH au rapport du SG de l’ONU sur le Sahara Occidental soit favorable au Maroc;
    – neutraliser le Tunisien Frej Fennich, Chef de la section MENA, jugé par le diplomate marocain, trop hostile aux intérêts du Maroc;
    – éviter de faire de concessions au Président de la RASD, M.Mohamed Abdelaziz, lors de sa rencontre à Genéve, le 23 mai 2013.
    – se rendre en visite au Maroc, uniquement à Rabat, en mai 2014;
    – mettre en place une mission technique au Sahara Occidental, en mai 2014, conduite par lui-même.
    Par ailleurs,il a interféré dans les discussions entre Mme Pillay et M.Christopher Ross afin d’éviter tout engagement de Mme Pillay au sujet d’un élargissmement du mandat de la MINURSO aux droits de l’Homme, ou sur la création d’un mécanisme indépendant au Sahara Occidental.
    Enfin, lire les notes confidentielles de l’Ambassadeur marocain, au sujet de son « Ami », M.Anders KOMPASS:
  • Hallan el «Kaiser Guillermo el Grande» en aguas del Sáhara un siglo después de su naufragio

    El buque alemán « Kaiser Guillermo el Grande »
    El buque alemán pereció en los albores de la Primera Guerra Mundial al ser avistado por el acorazado inglés «HMS Highflyer» en el puerto de la entonces española Villa Cisneros
    Los restos del buque alemán «Kaiser Guillermo el Grande» han aparecido en aguas cercanas a Dajla, en el Sáhara Occidental, casi cien años después de su hundimiento el 26 de agosto de 1914, según anunció el ministerio marroquí de Cultura.
    Tras ser advertido por la asociación local Salam, una misión del ministerio se trasladó a Dajla (antigua Villa Cisneros) entre los pasados 23 y 29 de septiembre para estudiar si los restos de un gran buque se correspondían con los del mítico buque alemán, hundido en una batalla con los ingleses.
    Las inmersiones submarinas realizadas durante tres días permitieron descubrir una inscripción con la W de Wilhem (Guillermo), así como las típicas ventanas circulares, los pasillos y los camarotes que concuerdan con los documentos de la época.
    La parte del buque encontrada e identificada parece ser la proa, que se encuentra 23 metros bajo la superficie del mar, y todo permite pensar que las demás partes podrían hallarse en las inmediaciones, tal vez ocultas en el fondo marino. Según el ministerio, desde los años 50 del pasado siglo es leyenda en la región que ahí se hallaba el buque alemán, pero no ha sido hasta este momento cuando se han podido encontrar los restos.
    El «Kaiser Guillermo el Grande» medía 200 metros de largo por 20 de ancho y fue el primero del mundo en tener cuatro chimeneas. Concebido inicialmente para el tráfico civil, se convirtió más tarde eLas fuentes inglesas aseguran que el «Kaiser Guillermo» fue hundido por fuego enemigo, mientras que los alemanes sostienen que fueron sus hombres los que lo echaron voluntariamente a pique mediante cargas explosivas ante la inminencia de su captura.
    Sea como fuere, ahora el ministerio marroquí de Cultura ha anunciado una importante operación de rescate en el lugar «una vez reunidas las condiciones técnicas y legales y conforme a las disposiciones de laUnesco relativas al patrimonio subacuático».
    Marruecos administra las aguas del Sáhara Occidental al igual que el territorio, e incluso firma tratados de pesca para ordenar las capturas en sus caladeros, pero la soberanía de esas aguas no está reconocida internacionalmente al encontrarse el territorio entero pendiente de un referéndum de autodeterminación.n buque de guerra.
    Las razones del hundimiento
    El gran buque pereció en los albores de la Primera Guerra Mundial: atracado en el puerto de la entonces española Villa Cisneros para repostar carbón, fue avistado por un buque enemigo, el acorazado inglés «HMS Highflyer», con el que se enzarzó en una batalla naval.
  • Los presos de Marruecos sufren el mayor atentado a los derechos humanos que se puedan conocer

    En las cárceles de Marruecos tanto los presos españoles como del resto de nacionalidades viven en condiciones totalmente infrahumanas, sufren continuas vulneraciones de sus derechos y libertades fundamentales, no se respeta la presunción de inocencia, se hace un excesivo abuso de la prisión preventiva… 
    Nuestro objetivo es denunciar el trato degradante, la indefensión y la inseguridad física y jurídica que los presos sufren, siempre desde el respeto, con el propósito de que se empiece a cambiar.
    Nuestras únicas armas son la voluntad, el trabajo, la constancia, el respeto, la tolerancia y la solidaridad. 
    Lo que nunca queremos promover es el racismo, odio, destrucción… Vemos cambios, pero son necesarios muchísimos más
    ¿Cuantos españoles hay encarcelados en Marruecos? 
    Si quieres conocer los españoles encarcelados en Marruecos o cualquier lugar del mundo, ahora puedes tenerlo actualizado y con el máximo detalle, solo tienes que entrar en la pagina de la ONG La Gran Familia. en la pestaña. Españoles encarcelados en el extranjero..
    Aquí podrás encontrar un mapa del mundo y posicionandote con el ratón por el país te indicara el número de Españoles que hay encarcelados, dichos datos vamos a intentar tenerlos actualizados con una periodicidad adecuada. 
    Igualmente tienes disponible un gráfico por continentes que te dara detalle del porcentaje de recluidos con respecto al total. 
    Y por ultimo el detalle de los datos en una tabla que te permitirá ordenar o buscar por cualquier dato. 
    La fuente de información es el Ministerio de Asuntos Exteriores y Cooperación español. 
    Nota:
    TU FIRMA ES IMPORTANTE
    Seguimos con la recogida de firma on-line para ayudar a los presos españoles en Marruecos. 
    Y tu ayuda es muy importante.
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