Mois : octobre 2014

  • Le Maroc en guerre avec l’ONU

    Le Conseil de Sécurité de l’ONU s’apprête à discuter, demain 27 octobre, de la question du Sahara Occidental.
    A la demande du Secrétaire Général, le Conseil se réunit pour analyser les progrès enregistrés dans le travail de l’Envoyé Personnel de Ban Ki-moon pour le Sahara Occidental, Christopher Ross.
    Ce débat arrive à un moment où le Maroc est en guerre avec l’ONU. Une réalité corroborée par les documents révélés par ce qui ressemble à un Wikileaks marocain.
    En effet, selon différentes notes interchangées entre le représentant permanent du Maroc à l’ONU et son adjoint et leur centrale à Rabat, le Maroc proteste contre la considération du Sahara Occidental comme « territoire non-autonome », la référence aux ressources naturelles, les droits de l’Homme, l’échéance d’Avril 2015 pour « examiner complètement » le cadre des négociations, ainsi que la nomination de Mme Kim Bolduc en tant que Représentante Spéciale et Chef de la MINURSO.
    La situation de tension entre le Maroc et l’ONU est décrite dans une note envoyée le 14 août 2014 par Abderrazzak Laassel, représentant permanent adjoint, comme un « état de nervosité atteint par le Secrétariat de l’ONU qui ne sait plus comment expliquer l’absence de réponse du Maroc à ses demandes répétées, aussi bien pour la visite de Christopher Ross dans la Région que pour l’entretien avec Madame Kim Bolduc ».
  • Hommage aux journalistes algériens

    Un jour, un internaute marocain, avocat et très intéressé à la question politique attirait, drôlement, l’attention de ses fans, sur les écrits de Mohamed Zaaf, allah yarhmou, un journaliste algérien de Le Jeune Indépendant, qui portait la cause sahraouie dans son cœur.
    Le bloggeur marocain était étonné de l’intérêt qui portait ce martyr de la cause sahraouie à la question du Sahara Occidental et aux mensonges du Makhzen sur son occupation de ce territoire.
    Pour le marocain, le cas de Mohamed Zaaf était un cas isolé. Parce qu’il ne connaît pas Mohamed Abdoun, Mokhtar Bendib, Mohamed Touati, Karima Bennour, et des dizaines d’autres journalistes algériens qui sont des véritables ambassadeurs de la cause sahraouie sur le terrain médiatique de l’Algérie.
    Le bloggueur marocain se dit de la gauche marocaine opposée au Makhzen mais, comme beaucoup d’autres jeunes bernés par la propagande du Makhzen, il ne porte pas les sahraouis dans son cœur.
    D’autre part, les révélations du hacker marocain, Chris Coleman, commencent à trouver un large écho au niveau de la presse algérienne. Après le dossier d’Algériepatriotique, les articles apparus dans Le Courrier d’Algérie, Algérie1 et l’Expression, La Tribune des Lecteurs invite ses lecteurs à ne pas rater son édition de demain Lundi 27 octobre. « Vous y trouverez des documents époustouflants appartenant à la diplomatie marocaine et dans lesquels ont retrouve pêle-mêle : sa peur-panique liée à la question des Droits de l’homme au Sahara Occidental, le soutien  » incestueux  » de la France à Rabat, la  » corruption active  » de certains membres influents au Conseil de sécurité afin d’acheter leurs voix et leurs consciences », signale le journal.
  • Rachid Nekkaz tape sur les nerfs du Makhzen

    Rachid Nekkaz, président du MJC (Mouvement pour la Jeunesse et le Changement) a jeté une pave dans la mare de la conférence organisée par l’Association Méditerranéenne du Développement Durable dans la ville de Nador. 

    La fête a été gâchée par le franc-parler de cet homme qui semble ne pas mâcher ses mots. En tout cas, il a mis à nu le faux nationalisme marocain autour des revendications du Sahara Occidental en dénonçant le laxisme du Maroc par rapport à l’occupation de Ceuta et Melilla par l’Espagne. 
    Et comme s’il voulait verser de l’huile sur le feu, le politicien algérien n’a pas hésité à sommer les responsables marocains à « Récupérer les villes de Ceuta et Melilla à l’Espagne au lieu d’investir toutes leurs énergies sur le Sahara occidental ». 
    Rachid Nekkaz a donné 6 mois au Gouvernement marocain pour lutter efficacement contre le trafic de drogues aux Frontières avec l’Algérie (douanes mobiles, vidéo-surveillance le long de la frontière). 
    Si ce trafic de drogues ne diminue pas, Rachid Nekkaz sera dans l’obligation de porter plainte, à contre cœur, contre le Gouvernement marocain au niveau des instances internationales pour  » non assistance à Jeunesse en danger « . 
    Une véritable bombe sur le sol marocain et sur les terres du Rif marocain, la région qui fait du Maroc le premier exportateur mondial de cannabis.

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=VtM3fIAq1hs]

  • Aminetu Haidar explica que la resistencia en el Sáhara Occidental sigue muy activa

    Pide a España que favorezca que los saharuis decidan sobre su futuro
    La conocida activista saharaui, defensora de los derechos humanos, Aminetu Haidar, ha explicado en Oviedo que la resistencia en el Sáhara Occidental sigue muy activa, luchando de forma pacífica por sus derechos. 
    Aminetu Haidar ha pedido al Gobierno español que favorezca que los saharuis decidan sobre su futuro. 
    A estas jornadas también ha asistido el ministro de cooperación y el presidente del parlamento saharaui.
  • Grosse panique au Makhzen

    Quand le makhzen dégaine contre l’Algérie c’est qu’il est forcément acculé sur la scène diplomatique. C‘est un réflexe quasi Pavlovien pour un royaume chancelant qui tente, tant bien que mal, de ressouder les pauvres marocains autour du Trône en pratiquant son sport favori : casser de l’Algérie.
    La dernière campagne virulente ponctuée par une accusation infondée de prétendus tirs par l’armée algérienne contre des marocains à la frontière, en est la parfaite illustration.
    C’est comme cela à l’approche de chaque moi d’avril, date de l’examen annuel de la question sahraouie au Conseil de sécurité et du débat inévitable sur l’allongement du mandat de la MINURSO aux droits de l’homme, Rabat joue la vierge effarouchée.
    Cette fois, le royaume perd son sang froid suite à la nomination de Mme Kim Bolduc (Canada), comme nouvelle Représentante spéciale du Secrétaire général, et chef de la MINURSO qui succèdera à l’Allemand Wolfgang Weisbrod-Weber, dont le mandat s’est achevé le 31 juillet dernier.
    Une diplomate que le makhzen ne connaît pas et dont il soupçonne une volonté de faire correctement son travail à Lâayoun occupée. Rabat tente en vain d’obtenir des «classifications» mais surtout des «garanties» que son mandat ne nuirait pas à son agenda diplomatique consistant à bloquer toute issue des négociation de paix au Sahara occidental.
    Pour l’heure, Rabat s’entête à ne pas vouloir l’accueillir au même titre que M. Ross qui souhaite effectuer une nouvelle tournée dans la région.
    Le briefing décisif de Ross
    Et la veille du briefing de Christopher Ross, envoyé personnel de Ban Ki-moon, devant le Conseil de sécurité, prévu lundi 27 octobre 2014, Rabat s’affaire et s’agite auprès de la France et des Etats-Unis pour gêner la feuille de route de M. Ross accusé par Rabat de «double langage».
    Le Makhzen souhaite ainsi que la France et les Etats-Unis lui apportent leur soutien lors de la réunion de lundi prochain.
    Rien n’est acquis pour autant puisque des fuites médiatiques rapportent que le sous-secrétaire adjoint pour les Affaires du Proche-Orient au département d’Etat, John Desrocher, a déclaré à Rabat lors de sa visite la semaine dernière que «la dynamique doit se poursuivre» et qu’il fallait «éviter de geler le processus». Autrement dit, Ross et sa nouvelle collaboratrice Mme Bolduc ont reçu un appui de Washington.
    Les USA en ont marre…
    Du coup, la monarchie voit rouge. Surtout que John Desrocher aurait déclaré aux officiels marocains ne pas comprendre «le refus permanent» du Maroc d’accueillir Mme Bolduck et de continuer à surseoir à la visite de M. Christopher Ross.
    Il est évident que le royaume qui est habitué à choisir presque les diplomates onusiens qui s’occupent du dossier sahraoui, est mis hors jeu. Le fait est que Christopher Ross est définitivement acquis à l’idée que le Sahara occidental est un «territoire non autonome» conformément au droit international et aux résolutions des Nations unis.
    Et c’est le sacro-saint principe de la prétendue «marocanité» du Sahara occidental qui tombe à l’eau à l’ONU. Une perspective très dangereuse pour Rabat qui a longtemps berné le monde en s’achetant des soutiens occidentaux grâce au chéquier de sa majesté. Le temps de la Realpolitik est peut être arrivé. La menace terroriste dans le Sahel et la Libye dicte aux puissants du monde la nécessité de changer leur fusil d’épaule dans ce conflit qui traîne depuis plus de 30 ans.
  • Dossier – Les Etats-Unis et la France agacés par les manœuvres marocaines contre Ross et Bolduc (II)

    Ross, Mezouar et Bouaida. Derrière les souris, les coups tordus
    Les alliés traditionnels du Maroc sont, pour le moins, dans une grande gêne par rapport aux positions indéfendables que ce pays s’obstine à garder face au processus de décolonisation du Sahara Occidental. Pour la France, c’est même un sentiment d’agacement qui ressort d’une rencontre récente entre les autorités marocaines et un diplomate français porteur d’un message de Paris, au sujet des consultations en cours entre le Maroc et les Nations unies sur la question du Sahara Occidental. 
    La France n’a aucune information sur ces consultations entre le Maroc et les Nations unies, ni sur la prise de fonction de Mme Kim Bolduc, qui a été nommée Représentante spéciale du secrétaire général pour le Sahara Occidental. De ce fait, la France ignore la position du Maroc à la veille du briefing de Christopher Ross, envoyé personnel de Ban Ki-moon, devant le Conseil de sécurité, prévu le 27 octobre 2014. Elle souhaite qu’une solution soit trouvée à cette situation. 
    Au cours de cette rencontre avec le diplomate français, les autorités marocaines n’ont pas ménagé Christopher Ross, accusé d’avoir brisé la confiance entre le Maroc et les Nations unies, évoquant «les manœuvres et le double langage de Ross». Mais c’est le Maroc qui n’a pas confiance en Mme Buldoc. Il veut des clarifications et des garanties sur son mandat. Et avec tout cela, le Maroc exige que la France soit à ses côtés le 27 octobre au Conseil de sécurité. Des fuites de la visite de travail effectuée par le sous-secrétaire adjoint pour les Affaires du Proche-Orient au département d’Etat, John Desrocher, au Maroc, le 21 octobre dernier, indiquent que les Etats-Unis également ont des reproches à faire au Maroc et le premier de ces reproches est de vouloir geler le processus onusien au Sahara Occidental. John Desrocher a déclaré aux officiels marocains que «la dynamique doit se poursuivre» et qu’il fallait «éviter de geler le processus». 
    Tout comme le diplomate français, le responsable américain a affirmé «ne pas comprendre le refus permanent du Maroc d’accueillir Mme Bolduck et de continuer à surseoir à la visite de M. Christopher Ross, alors que ce dernier a apporté toutes les précisions aux questions qui lui ont été soulevées». Enfin, un document confidentiel rapporte le compte-rendu fait par l’ambassadeur du Maroc à l’ONU, Omar Hilale, de sa rencontre avec l’envoyé personnel de l’ONU pour le Sahara Occidental, Christopher Ross. Un entretien jugé par le diplomate marocain comme «tendu». Les autorités marocaines ont la corde au cou. On voit comment le Maroc cherche désespérément à empêcher que la Minurso se charge de la surveillance des droits de l’Homme au Sahara Occidental et aux camps des réfugiés sahraouis. 
    L’autre point qui agace le Maroc est le fait que le secrétaire général de l’ONU ait rappelé, dans un de ses derniers rapports, que le Sahara Occidental est un territoire non autonome. Cela rappelle aux Marocains qu’aucun pays ne leur reconnaît un titre de propriété sur ce territoire riche en ressources naturelles. Et, enfin, le compte-rendu reflète les craintes de Rabat sur un éventuel passage du Chapitre VI au Chapitre VII dans le traitement de la question du Sahara Occidental, ce qui briserait à jamais le statu quo dont s’accommodait le Maroc afin de poursuivre la répression et la spoliation des richesses sahraouies.
    Houari Achouri
    (Suivra)
    ALGERIEPATRIOTIQUE, 25/10/2014
  • Wikileaks del Majzén : Previsiones majzenianas alarmistas

    Marruecos prevé una segunda crisis con la administración Obama. En medio del malentendido entre Washington y Rabat se encuentra el mandato del Enviado Personal del Secretario General de la ONU para el Sáhara Occidental, Christopher Ross. Los EEUU exigen progreso en los esfuerzos de mediación de Ross y que pueda visitar la región.
    El segundo contencioso está relacionado con los derechos humanos. Los responsables americanos, cada vez, recuerdan a Marruecos los compromisos que asumidos durante el encuentro entre el presidente Obama y el rey Mohammed VI en lo que a derechos humanos se refiere.
    Los EEUU exigen también de Marruecos la mejora de sus relaciones con Argelia. Para justificar este fallo, Rabat intenta culpabilizar a Argelia dando una mediatización exagerada a pequeños incidentes de recorrido.
    El período comprendido entre abril 2014 y abril 2015 fue fescrito en na nota interna del Ministerio de Asuntos Exteriores marroquí como “una etapa transitoria en la gestión del Sáhara” por las Naciones Unidas. En esta nota, instrucciones son dadas con el fin de incitar Christopher Ross a la dimisión et para luchar contra la decisión del Secretariado de la ONU de tratar el territorio del Sáhara Occidental como un territorio no autónomo. Es en este marco que llegó el nombramiento de la nueva jefe de la MINURSO que Marruecos impide entrar en el territorio.
    De entre las medidas que irritaron a las autoridades marroquíes la decisión onusina de llevar a cabo los encuentros oficiales en la sede de la MINURSO y no en un hotel lleno de micrófonos de la DGED marroquí.
    Y por último, el contencioso de los derechos humanos. Marruecos se comprometió también a permitir más visitas del Alto Comisariado de la ONU para los Derechos Humanos.
    Ninguna de estas exigencias de los EEUU fue realizada. DE ahí las previsiones pesimistas marroquíes en cuanto a las relaciones con el Tío Sam.
  • Marruecos abre un frente diplomático con España por la electricidad

    El roce eléctrico se suma a las suspicacias por las prospecciones de hidrocarburos en aguas cercanas a Canarias.
    El Gobierno marroquí ha trasladado al Ejecutivo español su malestar por las últimas decisiones de España en cuanto a las redes eléctricas que cruzan el Estrecho.
    Según fuentes diplomáticas, Marruecos se queja de la decisión de España de construir una línea eléctrica entre la Península y Ceuta, de espaldas al país magrebí. Esa línea se ha concebido sólo para suministrar electricidad a la ciudad autónoma española desde la Península, sin ser prolongada hasta Marruecos para que sirva de interconexión entre España y el país alauita. Se relega así a un segundo plano la alternativa de reforzar las interconexiones ya existentes entre los dos países, que pasan por Tánger. Marruecos exige que esas interconexiones eléctricas sean un tema de primer orden en las relaciones y cumbres bilaterales.
    Según fuentes diplomáticas, Marruecos ha trasladado sus quejas al Ministerio de Asuntos Exteriores, a cuyo frente está José Manuel García-Margallo para que éste, a su vez, presione al ministro de Industria, José Manuel Soria. Industria es el encargado de aprobar la planificación energética de las redes eléctricas de alta tensión, que luego ejecuta Red Eléctrica.
    Las inversiones para el proyecto de cable submarino que unirá las costas de Cádiz con Ceuta se han cuantificado en unos 130 millones de euros. La iniciativa se materializará hasta 2018. Ese cable era, desde hace años, una vieja aspiración para que Ceuta no fuera lo que en el sector se conoce como « isla energética ». El Gobierno dio vía libre al proyecto el pasado me de julio, junto con otros proyectos.
    En una visita reciente a Marruecos de Soria, el ministro español coincidió con su homólogo marroquí, Abdelkader Amara. Acordaron celebrar antes de finales de octubre una comisión mixta para abordar formas para acometer una nueva interconexión eléctrica España-Marruecos.ProspeccionesEl roce bilateral entre España y Marruecos por las interconexiones eléctricas se produce en plena polémica por las prospecciones de hidrocarburos en aguas cercanas a Canarias. El Gobierno español ha autorizado a Repsol a realizar prospecciones petrolíferas en aguas cercanas a Canarias, en bloques exploratorios limítrofes con aguas marroquíes, que se ha adelantado y ya está haciendo sondeos desde su lado. España y Marruecos se miran de reojo en una carrera en la que ambos compiten por la misma zona exploratoria.
  • Wikileaks du Makhzen : Des prévisions makhzéniennes alarmistes

    Le Maroc prévoit une deuxième crise avec l’administration Obama. Au cœur du malentendu entre Washington et Rabat le mandat de l’Envoyé Personnel du Secrétaire Général de l’ONU pour le Sahara Occidental, Christopher Ross. Les USA exigent des progrès dans les efforts de médiations de Ross et qu’il puisse se rendre dans la région.
    Le deuxième volet a trait aux droits de l’homme. Les officiels américains, à chaque fois, rappellent au Maroc les engagements qu’il a pris lors de la rencontre entre le président Obama et le roi Mohammed VI concernant la protection des droits de l’homme.
    Les Etats-Unis exigent du Maroc aussi l’amélioration des relations avec l’Algérie. Pour justifier son manque, Rabat essaie de culpabiliser l’Algérie en donnant une médiatisation exagéré à des petits incidents de parcours.
    La période avril 2014-avril 2015 a été décrite dans une note interne du Ministère des Affaires Etrangères marocain comme « une étape charnière dans la gestion du Sahara » par les Nationes Unies. Dans cette note, des instructions sont véhiculées dans le but de pousser M. Ross à la démission et de lutter contre la décision du Secrétariat de l’ONU de traiter le territoire du Sahara Occidental comme un territoire non-autonome. C’est dans ce cadre qui est arrivé la nomination de la nouvelle chef de la MINURSO que le Maroc empêche d’entrer au Sahara Occidental.
    Parmi les mesures qui ont irrité les autorités marocaines, la décision onusienne de mener les rencontres officielles dans le siège de la MINURSO et non pas dans un hôtel truffé de micros de la DGED marocaine. 
    Et enfin, le contentieux des droits de l’homme. Le Maroc s’est engagé aussi à permettre plus de visites du Haut Commissariat des Nationes Unies pour les Droits de l’Homme.
    Aucune des attentes des Etats-Unis n’a été réalisée. De là les prévisions pessimistes marocaines quant aux relations avec l’Oncle Sam.
  • Israël promet de soutenir la candidature du Maroc au HCDH (11 novembre 2013)

    Le Maroc aurait voulu l’afficher ouvertement et crier haut et fort son amour pour Israel, seulement le peuple marocain ne l’entend pas de cette oreille.
    Au Maroc , le Protectorat s’est instauré en 1912 pour protéger le roi Hafid des incursions des combattants sahraouis dirigés par le fils de Cheikh Malainin. L’offensive a été déclenchée contre la volonté du roi alaouite d’obliger la population sahraouie à payer des impôts à un roi qu’ils ne reconnaissaient pas. De là la terminologie de Blad Siba octroyée à ces régions.
    Aujourd’hui, 60 ans après l’indépendance, les rois du Maroc continuent à se jeter dans les bras de l’Occident, auquel s’est ajoute Israel, pour demander protection contre l’opposition démocrate marocaine ou contre la volonté du peuple du Sahara Occidental de devenir un Etat indépendant après avoir chassé le colonialisme espagnol.
    Dans un document révélé par le hacker marocain Chris Coleman, une lettre de la Mission Permanente d’Israel auprès de l’ONU prouve les relations plus que cordiales, mais si gardées discrètes, qui lient l’entité sioniste et l’Etat du Maroc. 
    Dans cette lettre, Israel annonce à Rabat son soutien à sa candidature au Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU.
    Pour rappel, le mur militaire qui sépare la population du Sahara Occidental avec du sable, des barbelés, des radars, des mines et une armée de 150.000 hommes, a été construit à l’aide d’experts israéliens.